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Re: [Terminé] « Si Dieu existe, il a vraiment un humour de merde. » | Ft. Cléopatra
Dim 11 Nov 2018 - 10:48
« si dieu existe, il a vraiment un humour de merde »
Le léger signe de tête que la jeune femme accompagne d’une semi esquisse lui laisse penser qu’elle n’en a peut-être pas rien à faire d’elle. Une complémentarité semble bien exister entre les deux femmes. L’une, probablement capable de se frayer rapidement un chemin dans la vie en société. L’autre, peut-être plus ‘’sauvage’’ mais qui pourtant a l’air capable d’observation et de compréhension du monde environnant. Une hypothèse certainement bientôt confirmée est celle de leur nature solitaire. Du mois, c’est ce qui parait se détacher de leur conversation. Le paraître plutôt que l’être. D’où cette apparence, tirée à quatre épingles, qui assure à Cléopatra Amonwë un respect important dans le monde sorcier.
Rouge sang. C’est la teinte que prirent les yeux de l’autre sorcière. Étonnante, déstabilisante mais pour autant belle et ensorceleuse pour qui possédait un sens esthétique développé. La brune trouvait cela presque envoutant. Pour ainsi dire, elle a toujours été attirée par tout ce qui a attrait au sombre. Alors une telle couleur, autant dire que cela lui plaisait beaucoup. Des larmes avaient l’air de s’immiscer dans ses yeux, ce qui en soit rendait le spectacle encore plus beau. Néanmoins, l’enseignante savait très bien qu’il y avait anguille sous roche.
- Ce ne sont ni vos mots, ni vous qui m’effrayez, Eden Sykes. Ce qui m’effraie, c’est ce à quoi nous jouons depuis quelques heures. Et pourtant, je ne peux m’empêcher de poursuivre ce que nous venons de débuter, admit-elle sans se cacher cette fois-ci.
Bien sûr que cette joute verbale et sensuelle était angoissante pour le Professeure Amonwë. Elle n’était pas habituée à cela et pourtant, la séduction ne lui faisait absolument pas peur – dans les faits. Maintenant, lorsqu’il s’agit d’aller plus loin, sur le plan sentimental, c’est d’autant plus compliqué.
De nouvelles nuances rosées vinrent compléter le tableau de ses prunelles. Le spectacle était ravissant. Comme si elle avait remarqué l’intérêt particulier de l’arithmancienne pour ses yeux, le Professeure de Métamorphoses se mit en tête de lui expliquer d’où cela provenait. Les lèvres carmin de la Directrice des Grymm s’étirèrent en une esquisse inquiétante. Irrésistiblement inquiétante. L’idée d’envies de meurtre y était pour quelque chose. Elle n’avait aucune raison d’avoir peur de sa collègue. Loin d’elle l’idée de la sous-estimer, mais une certaine confiance s’était installée entre les deux femmes. Elle avait su la toucher par ses mots et ses attitudes.
Ne quittant pas son regard une seule seconde. La brune aux yeux sombres et d’habitude si vides avait cette fois-ci une lueur douce et chaleureuse au cœur de ses pupilles. De manière quasi instinctive, sans réellement se rendre compte de ce qu’elle faisait, la conjureure saisit la main d’Eden Sykes dans la sienne. Les mains de la brune étaient probablement glacées – elles l’ont toujours été – mais cela n’avait pas d’importance à l’instant présent.
- Embrassez-moi.
Son cœur s’emballa automatiquement à l’écoute de ses propres mots.
- Embrassez-moi et nous le saurons, murmura-t-elle d’une voix délicieusement suave.
Elle s’était enfin lancée. Du moins, elle invitait son interlocutrice à tenter quelque chose. Un baiser échangé leur dirait certainement tout ce qu’elles voulaient savoir toutes les deux. Où est-ce que cela les mèneraient ? Peu importe. Actuellement, la seule envie d’Amonwë était de sentir les lèvres de l’autre femme sur les siennes, charnues et élégamment dessinées de rouge.
Rouge sang. C’est la teinte que prirent les yeux de l’autre sorcière. Étonnante, déstabilisante mais pour autant belle et ensorceleuse pour qui possédait un sens esthétique développé. La brune trouvait cela presque envoutant. Pour ainsi dire, elle a toujours été attirée par tout ce qui a attrait au sombre. Alors une telle couleur, autant dire que cela lui plaisait beaucoup. Des larmes avaient l’air de s’immiscer dans ses yeux, ce qui en soit rendait le spectacle encore plus beau. Néanmoins, l’enseignante savait très bien qu’il y avait anguille sous roche.
- Ce ne sont ni vos mots, ni vous qui m’effrayez, Eden Sykes. Ce qui m’effraie, c’est ce à quoi nous jouons depuis quelques heures. Et pourtant, je ne peux m’empêcher de poursuivre ce que nous venons de débuter, admit-elle sans se cacher cette fois-ci.
Bien sûr que cette joute verbale et sensuelle était angoissante pour le Professeure Amonwë. Elle n’était pas habituée à cela et pourtant, la séduction ne lui faisait absolument pas peur – dans les faits. Maintenant, lorsqu’il s’agit d’aller plus loin, sur le plan sentimental, c’est d’autant plus compliqué.
De nouvelles nuances rosées vinrent compléter le tableau de ses prunelles. Le spectacle était ravissant. Comme si elle avait remarqué l’intérêt particulier de l’arithmancienne pour ses yeux, le Professeure de Métamorphoses se mit en tête de lui expliquer d’où cela provenait. Les lèvres carmin de la Directrice des Grymm s’étirèrent en une esquisse inquiétante. Irrésistiblement inquiétante. L’idée d’envies de meurtre y était pour quelque chose. Elle n’avait aucune raison d’avoir peur de sa collègue. Loin d’elle l’idée de la sous-estimer, mais une certaine confiance s’était installée entre les deux femmes. Elle avait su la toucher par ses mots et ses attitudes.
Ne quittant pas son regard une seule seconde. La brune aux yeux sombres et d’habitude si vides avait cette fois-ci une lueur douce et chaleureuse au cœur de ses pupilles. De manière quasi instinctive, sans réellement se rendre compte de ce qu’elle faisait, la conjureure saisit la main d’Eden Sykes dans la sienne. Les mains de la brune étaient probablement glacées – elles l’ont toujours été – mais cela n’avait pas d’importance à l’instant présent.
- Embrassez-moi.
Son cœur s’emballa automatiquement à l’écoute de ses propres mots.
- Embrassez-moi et nous le saurons, murmura-t-elle d’une voix délicieusement suave.
Elle s’était enfin lancée. Du moins, elle invitait son interlocutrice à tenter quelque chose. Un baiser échangé leur dirait certainement tout ce qu’elles voulaient savoir toutes les deux. Où est-ce que cela les mèneraient ? Peu importe. Actuellement, la seule envie d’Amonwë était de sentir les lèvres de l’autre femme sur les siennes, charnues et élégamment dessinées de rouge.
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Re: [Terminé] « Si Dieu existe, il a vraiment un humour de merde. » | Ft. Cléopatra
Dim 11 Nov 2018 - 16:28
Mon esprit s’éclaircissait lentement, alors que les quelques nuages présents au ciel semblaient s’écarter inexorablement. Un sourire timide venait même se manifester à mon visage, bien qu’un peu crispé. Elle avait trouvé les bons mots… Les bons mots pour moi du moins. « Et pourtant, je ne peux m’empêcher de poursuivre ce que nous venons de débuter. »… Comme une enfant, je venais lentement me frotter les yeux pour essuyer mes larmes.
Alors que je m’apprêtais à répondre, cette main, froide, s’entrelaçais de la mienne. Me laissant faire en jetant un simple coup d’œil au geste, je sentais un frisson me parcourir. Les miennes aussi sont froides, à vrai dire, à mes avant-bras, il est facile d’observer une légère chaire de poule. J’avais froid depuis un petit moment, mais j’étais bien trop préoccupée pour m’en rendre compte.
Et cette invitation, fut à la fois un bouleversement, et un sentiment d’accomplissement… Enfin… Ce n’était pas une invitation. C’était un ordre, un ordre qui fit résonner quelques secondes des souvenirs et une mélodie particulière. Je déglutissais, lentement. Est-ce que je serais capable de me détacher d’elle après ? Et elle de me laisser tomber ? A la fois je ne pense pas, à la fois, les souvenirs d’un lourd traumatisme sont aussi ceux qui me rappelèrent qu’au moins sur ce point, je savais plus ou moins m’y prendre.
La séduction, ce n’est pas mon truc, mais… « J’embrasse bien », parait-il. Enfin, ça remonte… L’idée me rappelait à la réalité après quelques secondes à la regarder fixement, les lèvres entrouvertes, l’esprit embrouillé, suite à ce contact physique qui n’avait… Tellement rien à voir avec celui que nous avons eu plus tôt… Moins innocent, peut-être, mais, tellement plus fort. C’est vrai qu’elle est moins innocente que moi…
Ainsi, lentement, je laissais mes genoux basculer, afin de venir lentement me mettre à califourchon autour de la jeune femme, ma main toujours autour de la sienne alors que, pour tenir en équilibre, je venais lentement m’asseoir sur ses cuisses, ma main libre venant lentement effleurer sa joue en même temps que mon visage basculais vers le siens, mes yeux clos. J’étais certaine de ce que je voulais.
La paume de ma main et mon pouce virent se poser délicatement sur sa joue, mon index juste derrière son oreille, mes trois derniers doigts proches de sa nuque, émettant de lentes et douces caresses, de même pour mon pouce au dos ma main capturée par l’égyptienne. Ainsi, lentement, mes lèvres s’entrechoquaient aux siennes, mon minois légèrement basculé sur le côté, m’offrant entièrement à elle, corps et âmes en cet instant que je n’aurais pu soupçonner hier encore.
Tout, je lui transmettais tout. Une absence de parfum, d’ailleurs, les seules odeurs clairement perceptibles chez moi étaient en l’état le vin, une légère note de tabac et la menthe de mon dentifrice s’évadant de mes lèvres en les siennes. Preuve d’une vie sobre, mais surtout d’une formation certaine à la discrétion. Un frisson me parcourait en cet acte, qui me parut éternel. En l’échange de plusieurs baisers, mon être c’est égaré, loin.
Je me suis perdue dans ces yeux sombres comme la nuit, dans ces lèvres rouges comme le sang, ces cheveux noirs comme le sang… Quand vint le moment de rompre cet instant, qui pour moi était à la fois le plus stressant et le plus relaxant qu’il m’ait été donné de vivre depuis des décennies, mon minois glissait, à quelques centimètres à peine de son oreille, effleurant celle-ci de mon souffle chaud avant d’y murmurer lentement, je n’étais pas spécialement douée pour être sensuelle, mais… Je faisais au mieux, on va dire. Au mieux pour qu’elle fasse le même vœu que moi tout à l’heure… Que cet instant soit éternel.
« Suis-je assez convaincante pour vous persuader de me garder sur vos genoux ? »
Mon sourire était revenu. Ma malice aussi. Ma part de doute c’était effacée. J’étais… Certaine, sûre de moi, cela s’entendait, et, lentement, mes yeux se rouvraient alors que mes deux mains vinrent se glisser autour de la nuque de la jeune femme pour créer une zone privée, un espace de confort, l’éclat de mes deux diamants étant revenues à ces deux couleurs si pures, ce rose pâle proche d’un blanc parfait, émettant une douce et chaude lueur, mes prunelles et mon minois entier plein d’amour, un amour sincère, le doute chassé de mon esprit.
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Re: [Terminé] « Si Dieu existe, il a vraiment un humour de merde. » | Ft. Cléopatra
Mer 14 Nov 2018 - 21:54
« si dieu existe, il a vraiment un humour de merde »
Les larmes. Souvent associées à la tristesse, elles sont pourtant rattachées à la sincérité aux yeux de la brune. Amonwë, elle, n’était pas du genre à pleurer souvent, à se laisser aller d’ailleurs. Au contraire, elle était plus de ceux qui contrôlent, qui ne laissent rien paraître, cachant leurs émotions, leurs ressentis. Alors voir Eden Sykes essuyer les larmes qu’elle avait aux yeux, cela lui fit quelque chose, la saisissant entièrement. L’étreinte de leurs mains avait une dimension inattendue. Pour autant, cela n’empêchait pas cette union d’être chaleureuse, bien que leurs phalanges soient étrangement glacées. Est-ce qu’elle avait tout simplement froid ? Est-ce qu’elle avait cette habitude corporelle d’avoir les mains froides ? Le questionnement pourrait être vaste.
D’ordinaire habituée à ce que l’on fasse le premier pas pour elle, Cléopatra avait cette fois-ci franchie une barrière, une de ses barrières personnelles d’ailleurs. Et si pour une fois elle s’impliquait réellement dans une démarche de séduction ? Ce sentiment n’était pas naturel et avait une teinte relevant de l’étrangeté. L’égyptienne use davantage d’une démarche indirecte, plus subtile que cela en temps normal. Egalement, si elle est capable de glisser quelques mots, divers compliments au cours d’une conversation, elle manque cruellement d’habileté lorsqu’il s’agit de décoder une tentative de séduction de la part d’un interlocuteur voire d’une interlocutrice.
Ainsi, ce n’est absolument pas étonnant de constater qu’elle n’a pas été à même de distinguer où voulait en venir la Professeure de Métamorphoses par ses gestes, postures et mots. Finalement, peut-être que ce manque d’interprétation avait précipité cette attitude plus active de la sorcière brune ? Dans tous les cas, la réponse qui s’ensuivie ne manqua aucunement de lui déplaire. Bien au contraire, c’était exactement ce dont elle avait espéré.
Assise sur l’arithmancienne, l’ex-Auror effleura doucement sa joue poudrée, avançant tout aussi délicatement son visage vers le sien. Instinctivement, les paupières de la burne se fermèrent. Un frémissement soudain prit part dans son ventre lorsqu’elle sentit la main en question se poser entre sa joue et sa nuque. La gorge légèrement serrée. L’appréhension de ce qui allait venir.
Leurs pulpes échangèrent un premier baiser, loin d’être désagréable. Une sensation incertaine, mais pourtant loin d’être nouvelle. Cléopatra Amonwë avait connu d’autres femmes auparavant mais un acte aussi symbolique ne devrait pas être prit à la légère. C’est dans ce sens-là que la conjureure entrevoit cet échange. Un geste de partage, de transmission, bien au-delà d’un échange corporel. Répondant volontiers à l’interaction, elle n’hésita pas à s’impliquer, accordant un baiser sensuel et voluptueux. Ses lèvres carmin et charnues sont paraît-il extrêmement douces et agréables à embrasser. Celles de l’experte en Métamorphoses possédaient d’ailleurs ces mêmes caractéristiques. Elle rouvrit les yeux, ne pouvant s’empêcher de sourire un instant à la suite de l’embrassade.
- Vous possédez des dons certains en matière de persuasion, Eden. Je ne pense donc pas pouvoir refuser, laissa-t-elle entendre sur le ton de l’humour.
D’ordinaire habituée à ce que l’on fasse le premier pas pour elle, Cléopatra avait cette fois-ci franchie une barrière, une de ses barrières personnelles d’ailleurs. Et si pour une fois elle s’impliquait réellement dans une démarche de séduction ? Ce sentiment n’était pas naturel et avait une teinte relevant de l’étrangeté. L’égyptienne use davantage d’une démarche indirecte, plus subtile que cela en temps normal. Egalement, si elle est capable de glisser quelques mots, divers compliments au cours d’une conversation, elle manque cruellement d’habileté lorsqu’il s’agit de décoder une tentative de séduction de la part d’un interlocuteur voire d’une interlocutrice.
Ainsi, ce n’est absolument pas étonnant de constater qu’elle n’a pas été à même de distinguer où voulait en venir la Professeure de Métamorphoses par ses gestes, postures et mots. Finalement, peut-être que ce manque d’interprétation avait précipité cette attitude plus active de la sorcière brune ? Dans tous les cas, la réponse qui s’ensuivie ne manqua aucunement de lui déplaire. Bien au contraire, c’était exactement ce dont elle avait espéré.
Assise sur l’arithmancienne, l’ex-Auror effleura doucement sa joue poudrée, avançant tout aussi délicatement son visage vers le sien. Instinctivement, les paupières de la burne se fermèrent. Un frémissement soudain prit part dans son ventre lorsqu’elle sentit la main en question se poser entre sa joue et sa nuque. La gorge légèrement serrée. L’appréhension de ce qui allait venir.
Leurs pulpes échangèrent un premier baiser, loin d’être désagréable. Une sensation incertaine, mais pourtant loin d’être nouvelle. Cléopatra Amonwë avait connu d’autres femmes auparavant mais un acte aussi symbolique ne devrait pas être prit à la légère. C’est dans ce sens-là que la conjureure entrevoit cet échange. Un geste de partage, de transmission, bien au-delà d’un échange corporel. Répondant volontiers à l’interaction, elle n’hésita pas à s’impliquer, accordant un baiser sensuel et voluptueux. Ses lèvres carmin et charnues sont paraît-il extrêmement douces et agréables à embrasser. Celles de l’experte en Métamorphoses possédaient d’ailleurs ces mêmes caractéristiques. Elle rouvrit les yeux, ne pouvant s’empêcher de sourire un instant à la suite de l’embrassade.
- Vous possédez des dons certains en matière de persuasion, Eden. Je ne pense donc pas pouvoir refuser, laissa-t-elle entendre sur le ton de l’humour.
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Re: [Terminé] « Si Dieu existe, il a vraiment un humour de merde. » | Ft. Cléopatra
Mer 14 Nov 2018 - 22:39
Le geste fut long, le geste fut doux, le geste fut bon. Le sourire du professeur me faisait fondre… Un nouveau frisson me parcourait en ce mouvement de lèvres terriblement contagieux. Elle était expérimentée. Mais cet instant est bien trop doux, bien trop beau pour que je le laisse se ternir par de la jalousie, de la curiosité ou un problème de confiance. Cette mélodie, cette douce mélodie, elle entrait en cohésion avec mon esprit, un tout uniforme se manifestant en moi soudainement. Je me sentais comblée et heureuse, cependant…
Comment ça marche ? C’est quoi la suite ?
Carpe Diem comme disent les moldus.
L’idée me faisait sourire. Et mon contact, lui, avait beau être sensuel, mais trahissait quelque chose de plus sombre. De terriblement plus sombre. On dit souvent que les enfants ayant ressentis un manque d’amour de la part de leurs parents sont extrêmement tactiles, comme pour combler un manque. Je ne suis plus une enfant. Mais, lentement, je creusais mon dos pour basculer lentement, avançant le long de ses cuisses pour venir lentement glisser mes bras et mes jambes autour de la brune et échanger ma chaleur de la sienne. J’avais froid, c’était certain. A la fois, je cherchais à abolir la distance, à la fois, je cherchais de la chaleur.
« Je prends cela comme un compliment, Cléopatra. »
C’était la première fois que j’usais de son prénom depuis le début de notre conversation. Et le ton que j’avais employé ne montrait pas la familiarité. Au contraire, mon respect pour elle ne fit que grandir, la seule nuance, c’était la confiance. J’avais une confiance aveugle en elle, persuadée que là où je ne contrôlais et ne maîtrisais rien, elle était pleinement en possession de ses moyens et j’acceptais, maladroitement, de me reposer sur quelqu’un, peut-être pour la première fois depuis ma plus tendre enfance.
Le froid de mes bras et de mes doigts parsemaient la robe sophistiquée de l’égyptienne et ainsi naissait une triste vérité alors que je cherchais de la chaleur.
« J’ai froid… Mais je vous en conjure, ne proposez pas de rentrer… Je ne veux pas que cet instant s’arrête… J’aimerais rester à vos côtés, quitte à tomber malade… »
Une chose était certaines, et cela en prouvait, je n’avais aucune intention ‘malsaine’, ou plutôt de consommation. D’une part, parce que le sexe est une chose qui m’est totalement inconnue, d’autres part parce que j’avance dans le mystère le plus total et que ma dernière relation, si lointaine, était bien plus chaotique, bien moins comme celle qu’on envisagerait dans les scénarios dramatiques. Ainsi, ne m’étais pas traversé à l’esprit une seule seconde le « je vous invite chez moi boire un thé ? ». Pas que j’étais pudique ou quoi, simplement cela ne m’avait pas traversé l’esprit.
A vrai dire, malgré ma mine, je ne pouvais pas me sortir de la tête ce baiser. Son visage. Ses yeux. Son sourire. Ses cheveux. Son odeur. Ses lèvres. Sa voix. Son souffle, si proche du mien… Son être tout entier m’occupe, me hante et occupe chaque parcelles de mon être. Sauvageonne un jour, sauvageonne toujours ; c’est d’un geste brusque et furtif que je vins m’emparer une seconde fois de ses lèvres, mon dos se courbant légèrement en faisant ressortir légèrement mes formes pour intensifier mon contact avec elle, alors qu’une de mes mains se plongeaient en ces cheveux de jais.
Peut-être moins chaste qu’au précédent, mais plus sincère encore, bien que plus bref, faisant lentement basculer mon front au sien à la suite ; mes yeux illuminant légèrement son visage en dévoilant chaque lignes, chaque cercles, diverses et complexes formes géométriques de mes pupilles reflétant à la fois l’univers qui me compose et la petite frêle chose que je suis.
« Je peux vous demander ce que vous ressentez, très franchement, le plus honnêtement possible, ou c’est trop tôt… ? Je… Enfin, vous l’aurez remarquée, je ne suis pas très douée pour tout ça… »
Ma voix se calmait, ce petit élan de folie se plongeait en la réflexion de mes sentiments. J’étais heureuse. Aux anges, même. Mais… Qui sait, peut-être ne ressent-elle que quelque chose de purement physique ? Une simple attirance ? Je ne sais pas. J’ai besoin d’en avoir le cœur net, et paradoxalement, ce mystère à quelque chose d’agréable…
Comment ça marche ? C’est quoi la suite ?
Carpe Diem comme disent les moldus.
L’idée me faisait sourire. Et mon contact, lui, avait beau être sensuel, mais trahissait quelque chose de plus sombre. De terriblement plus sombre. On dit souvent que les enfants ayant ressentis un manque d’amour de la part de leurs parents sont extrêmement tactiles, comme pour combler un manque. Je ne suis plus une enfant. Mais, lentement, je creusais mon dos pour basculer lentement, avançant le long de ses cuisses pour venir lentement glisser mes bras et mes jambes autour de la brune et échanger ma chaleur de la sienne. J’avais froid, c’était certain. A la fois, je cherchais à abolir la distance, à la fois, je cherchais de la chaleur.
« Je prends cela comme un compliment, Cléopatra. »
C’était la première fois que j’usais de son prénom depuis le début de notre conversation. Et le ton que j’avais employé ne montrait pas la familiarité. Au contraire, mon respect pour elle ne fit que grandir, la seule nuance, c’était la confiance. J’avais une confiance aveugle en elle, persuadée que là où je ne contrôlais et ne maîtrisais rien, elle était pleinement en possession de ses moyens et j’acceptais, maladroitement, de me reposer sur quelqu’un, peut-être pour la première fois depuis ma plus tendre enfance.
Le froid de mes bras et de mes doigts parsemaient la robe sophistiquée de l’égyptienne et ainsi naissait une triste vérité alors que je cherchais de la chaleur.
« J’ai froid… Mais je vous en conjure, ne proposez pas de rentrer… Je ne veux pas que cet instant s’arrête… J’aimerais rester à vos côtés, quitte à tomber malade… »
Une chose était certaines, et cela en prouvait, je n’avais aucune intention ‘malsaine’, ou plutôt de consommation. D’une part, parce que le sexe est une chose qui m’est totalement inconnue, d’autres part parce que j’avance dans le mystère le plus total et que ma dernière relation, si lointaine, était bien plus chaotique, bien moins comme celle qu’on envisagerait dans les scénarios dramatiques. Ainsi, ne m’étais pas traversé à l’esprit une seule seconde le « je vous invite chez moi boire un thé ? ». Pas que j’étais pudique ou quoi, simplement cela ne m’avait pas traversé l’esprit.
A vrai dire, malgré ma mine, je ne pouvais pas me sortir de la tête ce baiser. Son visage. Ses yeux. Son sourire. Ses cheveux. Son odeur. Ses lèvres. Sa voix. Son souffle, si proche du mien… Son être tout entier m’occupe, me hante et occupe chaque parcelles de mon être. Sauvageonne un jour, sauvageonne toujours ; c’est d’un geste brusque et furtif que je vins m’emparer une seconde fois de ses lèvres, mon dos se courbant légèrement en faisant ressortir légèrement mes formes pour intensifier mon contact avec elle, alors qu’une de mes mains se plongeaient en ces cheveux de jais.
Peut-être moins chaste qu’au précédent, mais plus sincère encore, bien que plus bref, faisant lentement basculer mon front au sien à la suite ; mes yeux illuminant légèrement son visage en dévoilant chaque lignes, chaque cercles, diverses et complexes formes géométriques de mes pupilles reflétant à la fois l’univers qui me compose et la petite frêle chose que je suis.
« Je peux vous demander ce que vous ressentez, très franchement, le plus honnêtement possible, ou c’est trop tôt… ? Je… Enfin, vous l’aurez remarquée, je ne suis pas très douée pour tout ça… »
Ma voix se calmait, ce petit élan de folie se plongeait en la réflexion de mes sentiments. J’étais heureuse. Aux anges, même. Mais… Qui sait, peut-être ne ressent-elle que quelque chose de purement physique ? Une simple attirance ? Je ne sais pas. J’ai besoin d’en avoir le cœur net, et paradoxalement, ce mystère à quelque chose d’agréable…
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Re: [Terminé] « Si Dieu existe, il a vraiment un humour de merde. » | Ft. Cléopatra
Jeu 22 Nov 2018 - 21:37
« si dieu existe, il a vraiment un humour de merde »
Le baiser est un échange social particulier. Moment unique, véritable canal émotionnel et charnel. L’instant fut plaisant, la sorcière avait tenté de rendre son baiser le plus sensuel possible. Il était primordial pour elle que l’on puisse se remémorer ce genre de geste. Non pas qu’elle avait embrassé la terre entière, bien au contraire, mais le peu de personnes qui avaient été concernées par ses baisers en gardaient toujours de très bons souvenirs. Mais désormais, maintenant que cet échange avait eu lieu, qu’en était-il réellement ? Que fallait-il faire ? Comment fallait-il procéder ? Est-ce que des paroles bien précises étaient de convenance ? Il lui semblait bien difficile de pouvoir répondre à tout cela.
‘’Cléopatra’’. L’entente de son prénom eut l’effet d’une bombe en elle. C’était probablement la première fois depuis l’entrevue d’aujourd’hui que Eden usait de son prénom. La brune n’y était pas habituée, même au Ministère, leur relation se soldait presque toujours d’un ‘’Miss Amonwë’’ ou d’un ‘’Miss Sykes’’ lorsqu’elles ne faisaient pas usage de leurs simples noms de famille. De toute évidence, leur relation était bien plus proche qu’à une période donnée. Pour autant, l’usage de son prénom comportait une marque de respect bien particulière. Ainsi, l’arithmancienne ne se sentait absolument pas ‘’agressée’’ par ce comportement.
- Vous faîtes bien, Eden, s’en est un, admit-elle dans un sourire sincère.
La Professeure de DCFM savait parfaitement reconnaître et saluer les qualités d’une personne, alors ça n’était pas du tout étonnant qu’elle en vienne à complimenter l’autre femme. Le froid semblait envahir l’autre femme qui ne manqua d’ailleurs pas de le signifier. Cléopatra, de son côté n’avait pas ressenti cela, certainement le ‘’sang-chaud’’ dont elle faisait preuve en toute circonstance.
- Rejoindre le château ne signifie pas pour autant se quitter, souffla-t-elle au creux de son oreille.
La phrase en question aurait pu laisser penser à des idées salaces mais ce n’était pas le cas, et quand bien même, qu’est-ce que cela pouvait bien faire ? L’optique de poursuivre la soirée autour d’un repas dans les appartements de l’arithmancienne le lui aurait bien plu. Finalement, pourquoi ne pas le proposer de suite ? De toute évidence, l’une comme l’autre n’avait pas envie de se quitter, alors autant mettre ce commun accord en application.
- Pourquoi ne pas revenir vers le château ? Je propose de vous préparer un dîner, si vous voulez bien, évidemment.
Cette fois-ci, il ne s’agissait pas d’un ordre mais bien d’une proposition tout à fait décente et sincère. Répondant lentement à son nouveau baiser, Amonwë lança un sortilège informulé afin de faire voleter au-dessus du sol leurs deux corps accrochés l’un à l’autre afin qu’elles puissent se mettre debout sans difficulté. Ses pieds touchant enfin le sol, la conjureure reprit la parole, intéressée par cette dernière question. Son cœur s’emballa mais elle n’en démontra rien.
- Ce que je ressens ? C’est difficile à dire, je ne suis certainement pas plus douée que vous concernant ces choses-là mais … Je sens que quelque chose de fort se profile entre vous et moi. Laissons faire le temps, nous verrons bien ce qu’il en résulte, qu’en pensez-vous ?
Sur ce, un sourire étira ses lèvres rouge sang et dans un mouvement de la main, elle fit disparaître les affaires qui étaient au sol. Elle tendit son bras droit à l’autre sorcière afin de l’accompagner sur leur retour vers les murs de l’Université.
‘’Cléopatra’’. L’entente de son prénom eut l’effet d’une bombe en elle. C’était probablement la première fois depuis l’entrevue d’aujourd’hui que Eden usait de son prénom. La brune n’y était pas habituée, même au Ministère, leur relation se soldait presque toujours d’un ‘’Miss Amonwë’’ ou d’un ‘’Miss Sykes’’ lorsqu’elles ne faisaient pas usage de leurs simples noms de famille. De toute évidence, leur relation était bien plus proche qu’à une période donnée. Pour autant, l’usage de son prénom comportait une marque de respect bien particulière. Ainsi, l’arithmancienne ne se sentait absolument pas ‘’agressée’’ par ce comportement.
- Vous faîtes bien, Eden, s’en est un, admit-elle dans un sourire sincère.
La Professeure de DCFM savait parfaitement reconnaître et saluer les qualités d’une personne, alors ça n’était pas du tout étonnant qu’elle en vienne à complimenter l’autre femme. Le froid semblait envahir l’autre femme qui ne manqua d’ailleurs pas de le signifier. Cléopatra, de son côté n’avait pas ressenti cela, certainement le ‘’sang-chaud’’ dont elle faisait preuve en toute circonstance.
- Rejoindre le château ne signifie pas pour autant se quitter, souffla-t-elle au creux de son oreille.
La phrase en question aurait pu laisser penser à des idées salaces mais ce n’était pas le cas, et quand bien même, qu’est-ce que cela pouvait bien faire ? L’optique de poursuivre la soirée autour d’un repas dans les appartements de l’arithmancienne le lui aurait bien plu. Finalement, pourquoi ne pas le proposer de suite ? De toute évidence, l’une comme l’autre n’avait pas envie de se quitter, alors autant mettre ce commun accord en application.
- Pourquoi ne pas revenir vers le château ? Je propose de vous préparer un dîner, si vous voulez bien, évidemment.
Cette fois-ci, il ne s’agissait pas d’un ordre mais bien d’une proposition tout à fait décente et sincère. Répondant lentement à son nouveau baiser, Amonwë lança un sortilège informulé afin de faire voleter au-dessus du sol leurs deux corps accrochés l’un à l’autre afin qu’elles puissent se mettre debout sans difficulté. Ses pieds touchant enfin le sol, la conjureure reprit la parole, intéressée par cette dernière question. Son cœur s’emballa mais elle n’en démontra rien.
- Ce que je ressens ? C’est difficile à dire, je ne suis certainement pas plus douée que vous concernant ces choses-là mais … Je sens que quelque chose de fort se profile entre vous et moi. Laissons faire le temps, nous verrons bien ce qu’il en résulte, qu’en pensez-vous ?
Sur ce, un sourire étira ses lèvres rouge sang et dans un mouvement de la main, elle fit disparaître les affaires qui étaient au sol. Elle tendit son bras droit à l’autre sorcière afin de l’accompagner sur leur retour vers les murs de l’Université.
- Spoiler:
- Hello
Vu la tournure du RP, je pense que tu pourrais le clôturer et de mon côté, j'en ouvrirais un autre concernant le dîner ?
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- InvitéInvité
Re: [Terminé] « Si Dieu existe, il a vraiment un humour de merde. » | Ft. Cléopatra
Jeu 22 Nov 2018 - 22:10
Cette étrange mélodie en mon cœur semblait mesurer une magie puissante, qui pourtant n’en est pas une… En ses premiers mots, un léger signe de tête fit guise de réponse, cependant, mon cœur s’emballait à ses mots, si proche de son oreille, un frisson parcourant tout mon corps, alors que, fragile petite chose, mes yeux se fermaient pour profiter de son souffle, proche de mon cou, de mon oreille, de ces mots, si agréables à entendre…
Demeurant ainsi, quelques instants, je finis par rouvrir mes prunelles roses pâle, harmonieuses. Mes yeux brillaient, suite à sa proposition. Evidemment que je le veux bien… Je me sentais à la fois forte et faible… N’en doutez pas, Cléopatra… Pour peu que je sois à vos côtés, j’accepterai d’aller n’importe où… Je ferai tout pour sentir à nouveau vos lèvres contre les miennes, votre souffle contre ma peau, votre chaleur et votre fraîcheur… Je suis peut-être trop excessive, et c’est en cela que mes pensées demeureront mes pensées… Mais je ferais n’importe quoi pour vous…
« Comment refuser ? »
Fis-je d’un ton doux, comme une évidence. Mes mots étaient un écho de mes pensées précédentes, les laissant sous-entendre lourdement. Sentant un changement de la gravité en mon corps, je clignais des yeux en comprenant la situation. Un bref instant, mon étreinte c’était resserrée autour d’elle, spécifiant que pour rien au monde je ne désirais quitter ma proximité corporelle avec elle.
Moins douée, peut-être, sans baguette, je glissais mes doigts à la mienne pour, sans le formuler, attirer mon sac jusqu’à moi, un geste précis, le glissant sous mon bras alors que je sentais le bras de la professeur se rapprocher de moi. Je sentais les rougeurs me gagner alors que, lentement, je laissais mes doigts entrelacer les siens. J’étais à la fois gênée et satisfaite de ses derniers mots.
Certainement pas plus douée que moi ? Je pense que le sentiment de joie qui se profilait en moi était purement possessif. Et en même temps, la frustration, elle, était liée au fait que je n’étais pas trop du genre à laisser trop de place au hasard.
« Je n’ai aucune objection… Bien au contraire... Je n’ai pas l’habitude de laisser mes émotions me guider, mais… Pour vous, il me fait plus que plaisir de faire une exception. »
Mon sourire s’agrandissait légèrement alors que je la laissais me guider, sans pour autant être à la traîne, marchant, à la fois fière et incertaine à ses côtés.
Sois heureuse Eden… Et surtout, fait tout ce qui est en ton pouvoir pour la rendre heureuse… C’est ce que je ressens.
==> Suite par ici
Demeurant ainsi, quelques instants, je finis par rouvrir mes prunelles roses pâle, harmonieuses. Mes yeux brillaient, suite à sa proposition. Evidemment que je le veux bien… Je me sentais à la fois forte et faible… N’en doutez pas, Cléopatra… Pour peu que je sois à vos côtés, j’accepterai d’aller n’importe où… Je ferai tout pour sentir à nouveau vos lèvres contre les miennes, votre souffle contre ma peau, votre chaleur et votre fraîcheur… Je suis peut-être trop excessive, et c’est en cela que mes pensées demeureront mes pensées… Mais je ferais n’importe quoi pour vous…
« Comment refuser ? »
Fis-je d’un ton doux, comme une évidence. Mes mots étaient un écho de mes pensées précédentes, les laissant sous-entendre lourdement. Sentant un changement de la gravité en mon corps, je clignais des yeux en comprenant la situation. Un bref instant, mon étreinte c’était resserrée autour d’elle, spécifiant que pour rien au monde je ne désirais quitter ma proximité corporelle avec elle.
Moins douée, peut-être, sans baguette, je glissais mes doigts à la mienne pour, sans le formuler, attirer mon sac jusqu’à moi, un geste précis, le glissant sous mon bras alors que je sentais le bras de la professeur se rapprocher de moi. Je sentais les rougeurs me gagner alors que, lentement, je laissais mes doigts entrelacer les siens. J’étais à la fois gênée et satisfaite de ses derniers mots.
Certainement pas plus douée que moi ? Je pense que le sentiment de joie qui se profilait en moi était purement possessif. Et en même temps, la frustration, elle, était liée au fait que je n’étais pas trop du genre à laisser trop de place au hasard.
« Je n’ai aucune objection… Bien au contraire... Je n’ai pas l’habitude de laisser mes émotions me guider, mais… Pour vous, il me fait plus que plaisir de faire une exception. »
Mon sourire s’agrandissait légèrement alors que je la laissais me guider, sans pour autant être à la traîne, marchant, à la fois fière et incertaine à ses côtés.
Sois heureuse Eden… Et surtout, fait tout ce qui est en ton pouvoir pour la rendre heureuse… C’est ce que je ressens.
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- Hey !:
- Voili voilou, c’est fait, je te laisse ouvrir à côté dès que tu veux/peux ! J’espère avoir été à la hauteur de tes attentes, si tu en avais ! Et merci pour ce premier RP, j’en ai encore des frissons partout, c’est surement l’un de ceux avec lequel j’ai pris le plus de plaisir depuis des années *-*
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