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good old times feat. evan
Lun 26 Juil 2021 - 15:08
31.08.21 | good old times ft. @evan wakefield(moodboard) (music) De longues et magnifiques traînées fantomatiques coloraient de bleu les dalles sur lesquelles la petite hérissonne courait. Traversant le château à toute allure, Jude cherchait visiblement quelque chose ; elle passait au travers des murs, sous les portes et sortait tout aussi vite de la salle s’il n’y était pas. Le patronus était si rapide que les rares étudiants qui foulaient encore le sol de l’université à cette période ne le voyaient pas tous et toutes filer. Infatigable, le spectre entamait pourtant sa reconnaissance du troisième étage lorsqu’il s’immobilisa au pied de la porte de la salle des duels ; l’homme qu’elle cherchait était en train de réorganiser les tapisseries sur les murs pour s’assurer que personne ne se ferait mal en cas de choc. Humant l’air, le petit mammifère de lumière sembla s’assurer de sa trouvaille avant de rebrousser très vite chemin, et ne s’encombrant plus de la matière, de passer à travers les différentes charpentes qui le séparaient du rez-de-chaussée ; il courut encore à travers la gigantesque salle de classe, gravit les escaliers et passa au travers de la porte sous le regard brillant de sa propriétaire ; elle était assise à son bureau, occupée à caresser son enveloppe métamorphosée. La silhouette étincelante disparut lorsqu’elle gagna son bureau et un sourire s’étira sur les lèvres de la propriétaire. Isabelle se leva avec lenteur et puis se dirigea vers sa chambre ; elle traversa le petit salon qu’une cheminée embrassait de sa lumière chaude (les flammes éteintes se reflétaient d’ordinaire sur la sculpture enchantée qui ondoyait dans les airs au-dessus des fauteuils) et pénétra sans attendre dans la salle de bain. Un nuage de parfum de lilas et de groseilles envahit la pièce alors qu’elle passait à travers lui ; elle préparait la décoction elle-même et avait fait de l’essence sa signature. La jolie Française raviva le rose qu’elle portait sur ses lèvres et resserra le chignon savamment coiffé au-dessus de sa nuque ; deux jolies étoiles et croissants de lune étincelaient à ses oreilles. Faisant volte-face, la sorcière prit le soin de mettre sa baguette dans la poche de sa robe bleue.Comme au bon vieux temps… Elle n’aurait pu rêver mieux pour approcher cette vieille connaissance. Le bruit sourd de ses baskets sur le sol pierreux l’emporta jusqu’à la porte de sortie de ses appartements privés. Une petite dizaine d’années auparavant, le garçon aurait tout fait pour la surpasser dans les exercices pratiques donnés dans cette salle de cours. La petite hérissonne restée sur son bureau se figea aussitôt et retrouva sa forme originelle. Deux étincelles auraient trahi la petite idée qu’elle avait en tête si la professeure ne les avait pas aussitôt soufflées. Elle s’efforça plutôt de saluer poliment les quelques têtes plus jeunes et se hissa au troisième étage avec rapidité. Evan était seul dans la pièce et elle savait devoir faire vite si elle ne voulait pas le manquer de peu. Les deux camarades avaient échangé quelques lettres cet été-là, mais elle n’était pas encore parvenue à lui mettre la main dessus. Le beau jeune homme avait chaque fois filé entre ses doigts fins. Les pépites d’or s’illuminèrent alors qu’elle posait les yeux sur son dos large. Isabelle croisa les bras sous sa poitrine et s’appuya sur l’encadrement de la porte ; elle l’observa ainsi quelques instants avant de signaler sa présence.« Vous ici ? »
Un sourire espiègle accueillit l’expression de surprise du garçon qui devait se demander depuis combien de temps elle avait été là.« Je comprends mieux l’engouement de mes collègues… tu n’as pas changé. »
Isabelle n’avait encore jamais parlé d’Evan à ses nouveaux collègues. Seule Cléopatra (@Cléopatra Amonwë) lui avait donné l’impression de s’intéresser de près à son assistant et elle avait préféré peser ses mots lors de son entretien. Elle termina de réduire l’espace qui les séparait et, comme de vieux amis, l’enlaça chaleureusement.« Wow… La salle des duels… Tant de souvenirs. »
Elle posa ses mains sur chacune de ses hanches et tourna sur elle-même pour observer la pièce (et laisser tout le loisir à Evan de la regarder ‒ elle n’en doutait pas une seconde).« Alors comme ça, tu es toujours un duelliste d'Inverness ? »
Elle donna un petit coup de main sur son biceps, connaissant déjà toutes les réponses qu'elle était venue chercher.
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Re: good old times feat. evan
Jeu 5 Aoû 2021 - 11:24
31.08.21 | good old times ft. @Isabelle D'Essenault(moodboard) (music) Le Calédonien profitait des installations du château après être passé livrer un demi kilogramme de chocolat au quartier général des nymphes, en provenance directe des Hébrides intérieures. Plutôt que de se livrer à un duel en face à face avec des mannequins qu’il avait au demeurant un certain talent à ensorceler, Evan s’était astreint à une séance musculaire plus que taxante. La musique de chants choraux militaires de la Seconde Guerre mondiale avait le mérite de lui donner un excellent tempo, et le géant se redressa, en nage, les derniers mouvements complétés. « Vous ici ? » Un autre monde, peut-être, une autre époque. L’Écossais savait que l’enseignante rejoindrait leurs rangs en septembre, Cléopatra le lui ayant mentionné, et pourtant une vague de tendresse nostalgique lui étreignit la poitrine en entendant le français taquin de la chercheure. Les lettres occasionnelles échangées au fil des années avaient eu le mérite d’entretenir une relation qui avait jadis été soutenue. Surpris de la trouver entre les murs de la salle de duels, Evan lui adressa pourtant une mine réjouie et un clin d’œil. « Certains d’entre nous travaillons ici, madame. » Vrai, ou presque – son contrat d’assistant auprès de la vice-doyenne tirait à sa fin, le temps de boucler les derniers dossiers académiques dont il avait eu à faire le suivi en mai et juin, quelques récalcitrants qu’il avait fallu secouer pour éviter un échec total que même des cours de rattrapage au cours de la saison estivale ne sauraient rattraper. Le violoniste avait officiellement rejoint les rangs des aurors du Ministère en tant qu’auror senior et bras droit de son ancienne collègue et compatriote académique, @Ludmila Malkov.
« Je comprends mieux l’engouement de mes collègues… tu n’as pas changé. » Evan se contenta de lui sourire, les pattes d’oie qui dévoraient la commissure de ses cérulés et envahissaient le haut de ses pommettes la contredisant de toute évidence. Les marques du rire s’étaient inscrites dans son visage dès l’adulescence, mais c’était en tant que trentenaire qu’on pouvait désormais lire ses expressions les plus fréquentes comme une carte à déchiffrer le long de ses traits volontaires. On y trouvait la trace des éclats hilares et de ces mimiques complices mais comiques qu’il réservait aux accointances de connivence, celles qui faisaient relever les sourcils et baisser le menton pour mieux regarder par en-dessous. Il accueillit la sorcière avec une affection franche, enterrant sa silhouette entre ses bras en une étreinte plus prononcée qu’Isabelle ne s’y serait probablement attendue – pour froisser ses vêtements qui tombaient toujours parfaitement, pour voir si elle plisserait le nez en réalisant que le Calédonien terminait un entraînement. L’envie de la faire tournoyer pour voir ses jupes bleues se gonfler d’air et ce qui pouvait être soit un rire ou un air poli de reproches teinter ses prunelles dorées le saisit, mais l’auror resta sage – pour l’instant. Il y avait bien un éclat de malice qui dansait dans son regard, qui indiquait que non, il n’avait pas réellement changé. Plus tranquille, peut-être, moins prompt aux effusions explosives, mais il fallait admettre que le musicien compensait largement lorsqu’il choisissait de lâcher la bride avec laquelle l’expérience avait harnaché l’éclatante exubérance.
Le duelliste s’empara d’une serviette d’entraînement pour éponger la sueur constellant son échine tandis que la nouvelle chargée de cours jetait un œil à la salle. Percevait-elle quantité de fantômes du passé, d’anciennes versions d’elle-même qui avaient existé entre les murs de l’université et qu’elle aurait voulu revisiter? À quelle Isabelle aurait-il droit, lui? Sa partenaire compétitive de métamorphoses, ou celle qui s’était laissée dévorer d’une passion exclusive et entêtante pour ses recherches et Arthur? En silence, il l’observa. Les membres graciles, la retenue élégante qui imprégnait chacun des mouvements de la sorcière. Les paillettes d’or de ses yeux, qui se fixaient sur les pierres plutôt que dans ses cérulés à lui. « Wow… La salle des duels… Tant de souvenirs. » La voilà qui s’offrait aux regards, comme elle l’avait fait par le passé – avec une innocence toute feinte d’ingénue à laquelle il ne croyait pas tout à fait, mais le portrait était trop charmant pour ne pas s’y laisser piéger. Alors il l’observa, puisque la Française lui faisait cadeau de sa présence et de son allure. Parfaitement calculée et précisément comme il faut. Comme toujours. « Alors comme ça, tu es toujours un duelliste d'Inverness ? »
« Oui. Funny enough, nous sommes tous deux partis pour mieux nous retrouver ici, Iz. Ou devrais-je t’appeler Madame la professeure, désormais? Quel est le protocole pour les ex-étudiants qui savent tout de tes rares échecs en métamorphose? », s’enquérit aimablement le bretteur, épongeant sa nuque de sa serviette d’entraînement. « Étais-tu venue te rincer l’oeil, ou faire une promenade mélancolique? Want some company? Tu peux m’avoir en version fraîche dans quelques instants, si tu dédaignes désormais la sueur. Beauxbâtons t’a-t-elle ruinée en la matière, ou tes nerfs sont-ils bien accrochés? » Elle était sa nymphe préférée, à l’époque, et dédaignait les figures suantes.
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Re: good old times feat. evan
Ven 20 Aoû 2021 - 11:16
31.08.21 | good old times ft. @evan wakefield(moodboard) (music) La remarque sarcastique amusa l’apparition qui savait pouvoir remercier Evan pour le poste qu’elle occuperait cette année à l’université écossaise. Disparue subitement du marché, la sorcière avait surpris bon nombre de ses camarades et de ses professeurs en décidant de ne pas poursuivre ses recherches pour retourner vivre en France et commencer à enseigner à l’école française de magie. Pour des raisons dont ils s’étaient sûrement doutés, elle n’avait pas donné de nouvelles pendant plusieurs mois. Même @Dhan Chaffinch, son ami de toujours, n’avait pas reçu la moindre chouette pendant ces longues semaines, bien qu’il fut le seul à recevoir régulièrement de ses nouvelles par la suite. Un esprit plus soupçonneux aurait sans doute étudié les quelques informations délivrées par le professeur de Runes en poste avec l’assistant du cours de Défense Contre Les Forces Du Mal. Avec elles, la prise de contact plus fréquente d’Isabelle avait sans doute aidé Evan à conseiller les compétences de la sorcière à la Vice-présidente d’Hungcalf. La brunette sourit pour ne pas se trahir et releva le menton vers le ciel d’un air mutin.« J’imagine aisément que tu sauras trouver une façon pour moi de te remercier comme il se doit. Je te dois en partie mon nouveau poste, après tout. »
Un voile fin de doute se coucha sur la proposition qu’elle venait de faire, laissant supposer toutes les issues possibles ; les paillettes dans ses iris verts contrastaient avec la candeur arborée par son visage. L’assistant sourit à son tour pour accueillir son compliment et dévoila des traits enjoués qui s’étaient profondément enracinés dans sa peau ; ils ajoutaient sans équivoque à sa beauté et participaient sans l’ombre d’un doute à la passion qui avait envahi sa fiancée (@Alice Hangbé). Isabelle s’était fait un devoir de combler le fossé qui séparait leurs deux vies et, si elle ne s’en vantait pas, elle savait beaucoup de choses sur le jeune Wakefield. L’intérêt était, comme depuis sept ans, aussi amical qu’il était calculé. La Française s’approcha pour enlacer chaleureusement son camarade de longue date et fut honteusement surprise de le sentir resserrer l’étreinte ; la chaleur de sa peau moite transperçait la robe bleue de la demoiselle qui n’était pas boutonnée jusqu’au cou ; elle put sentir avec vertige les effluves de parfum se mêler à la sueur de l’homme renversant ; toujours bel homme, Evan devait certainement sa carrure plus massive encore à ses entraînements d’Auror en devenir. Après s’être assurée qu’il l’avait entendu glousser et inspirer profondément entre ses bras, la sorcière se libéra de son étreinte pour étirer sans conviction le tissu de ses vêtements froissés.Ça t’amuse, à n’en pas douter ! Il souriait, goguenard et fier de sa bêtise. Non-content d’avoir essuyé la perspiration de son tronc et de ses bras sur elle, le duelliste attrapa une serviette pour éponger son échine ; Isabelle remarqua chacun de ses gestes séduisants et se rassurait de la réussite probable de ses intentions. Elle tourbillonna alors lentement sur elle-même pour jouer au même petit jeu qui avait animé leurs discussions adolescentes une dizaine d’années auparavant. L’ancienne Lufkin lui tournait le dos lorsqu’il prit de nouveau la parole.Pour mieux nous retrouver… Isabelle n’avait pas besoin de le regarder ou de sonder son esprit pour savoir qu’il l’a trouvait séduisante ; cela avait pourtant semblé lui échapper tout au long de leurs études, alors qu’il redoublait d’efforts pour la provoquer, pour lui parler et pour attirer son attention. Un tantinet plus innocente, la sorcière avait rougi chaque fois que les allusions du grand brun avait été trop évidente pour les ignorer. Aujourd’hui, pourtant, elle semblait les accueillir avec un plaisir non dissimulé. Isabelle se tourna pour lui faire face et rebrousser les quelques pas qu’elle avait faits pour s’en éloigner.« Ce sera toujours Isa’ pour toi, même si je te demanderais de bien vouloir m’appeler Professeure devant les autres étudiants. Dois-je en déduire que la nouvelle armoire à glace du ministère nous fera l’honneur de sa présence régulière à l’université ? »
Elle laissa volontairement échapper qu’elle en savait plus sur lui qu’elle ne l’avait laissé entendre dans ses lettres, le laissant supposer (sans doute avec une part de vérité) qu’elle s’intéressait à sa personne. Comme pour illustrer sa remarque grivoise, les yeux de Jade furetèrent le long de son biceps bandé tandis qu’il épongeait sa nuque trempée et glissèrent sur sa peau rougie par l’effort et cachée derrière une pilosité qu’elle devinait entretenue. Elle ramena ses yeux dans les siens et pencha la tête sur le côté avant de lui répondre.« On ne pourrait pas m’en blâmer ‒ cette salle a toujours été très… Impressionnante. »
Isabelle sourit mystérieusement avant de reculer et de se tourner sur le côté pour se baisser et retirer ses lacets. Elle se retrouva bientôt pieds nus et congédia les baskets d’un mouvement de la baguette qu’elle venait de sortir de sa poche.« Que dirais-tu d’un autre entraînement ? »
Elle déboutonna lentement le premier bouton de sa robe qui entravait ses mouvements.« Le perdant doit payer le verre de tout à l’heure. Et admettre que je n’ai jamais connu le moindre échec en Métamorphose. »
Elle se tenait souriante et en appui sur ses jambes, la baguette à hauteur de poitrine.
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Re: good old times feat. evan
Sam 2 Oct 2021 - 20:10
Dans les prunelles émeraude tachées d’or de la professeure, les promesses se déclinaient comme une multitude de pièges dans lesquels on aurait voulu mettre les doigts de bonne grâce – car pour un si beau visage, qui n’irait pas sacrifier une phalange ou deux? Mais Isabelle avait joué de ce jeu tellement de fois qu’Evan ne mordait plus (tout à fait) à l’appât, presque habitué aux courbes suggestives que pouvaient prendre les arcades délicates de ses sourcils. Aussi se contenta-t-il de décerner un clin d’œil enjoué à la jeune femme plutôt que de se risquer à une réplique qu’elle se contenterait de balayer du revers de la main pour mieux le tenter plus tard. Il avait des obligations, désormais, bien plus claires que les fiançailles de convenance qui lui avaient grevé l’existence, plus jeune. L’alliance qui le liait à Alice était profonde, mariage stratégique de deux puissantes familles gagnant mutuellement à avancer leurs pions sur l’échiquier de l’autre, et suture surprenante des cœurs des fiancés qui s’étaient pris à leur propre jeux.
Alors il se contenta de la prendre dans ses bras, pression taquine à l’appui de la suggestion muette de la Française et prenant bien soin de la tacher de l’humidité de son propre entrainement en guise de bonne mesure, récompensé qu’il fut par les gloussements de la sorcière. Le sourire goguenard aux lèvres, il eut envie de la serrer davantage encore, car elle lui avait manqué, la subtile maitre de métamorphose, car il avait oublié son odeur. Le Calédonien se contenta plutôt d’éponger son échine en lui jetant un regard par en dessous – malgré sa haute stature. Sous ses yeux, elle tourbillonnait comme une apparition d’il y avait plus de dix ans, vision superposée aux fines ridules qui commençaient à attaquer la commissure de son regard pailleté de soleil. Une décennie plus tôt, il aurait été charmé, épris, même – il avait appris une autre langue pour lui plaire, s’était enveloppé de tous les traits qu’il aurait pu lancer à la Française qui s’était contentée de le garder à bonne distance de son cœur, refusant tout sauf une amitié sincère et compétitrice à l’Écossais. Son regard à lui n’avait pas changé, pas véritablement, accordant une œillade agréable aux courbes de la jeune femme qui lui offrait sa silhouette sans retenue.
« Dois-je en déduire que la nouvelle armoire à glace du ministère nous fera l’honneur de sa présence régulière à l’université ? » Son sourire s’élargit, creusant profondément les pattes d’oie lui dévorant le haut du visage. « Vous seriez-vous informée à mon sujet alors, professeure? », s’enquit-il d’un ton amusé mais touché. Il ne la voyait jamais pour aussi roublarde qu’elle l’était, Isabelle, se contentant d’y voir une franche camaraderie là où la sorcière était certainement attachée à sa personne, mais jamais sans calculs. Aveuglé en partie par ses propres ambitions amoureuses de jeunesse à l’époque et par le portrait sublimé qu’elle lui avait offert par le biais de ses lettres lors de leurs années de séparation, comment aurait-il pu y voir autre chose qu’un attachement sincère? L’arrogance était mère de naïveté, parfois – souvent, dans le cas des armoires à glace au cœur d’or.
« Que dirais-tu d’un autre entraînement ? » La proposition de la sorcière le surprit, et il se contenta de l’observer déboutonner lentement les boutons entravant les mouvements qu’elle aurait à faire pour l’affronter. La provocation était voisine d’élégance dans tous les mouvements de la nouvelle membre du corps enseignant, et il ne retint pas son regard appréciateur, ravi de la revoir et de pouvoir la regarder de tout son saoul – son amie, se dirait-il si on lui demandait des comptes, mais les crush forts de jeunesse avaient une place spéciale dans le cœur des adultes. Versions épurées et quasi-parfaites ou rendues laides et affreuses par les souvenirs. Isabelle avait eu droit au premier traitement, profitant d’un voile de perfection qu’Evan n’était pas prêt à lui retirer. Pas pour l’instant à tout le moins, et jamais sans preuves du contraire – si tant était qu’il aurait bien voulu admettre leur existence. « Le perdant doit payer le verre de tout à l’heure. Et admettre que je n’ai jamais connu le moindre échec en Métamorphose. » Evan rit de bon cœur, l’estimant trop sûre d’elle pour son ton bravache – mais l’assurance d’Isabelle la suivait depuis l’enfance, baignée d’une élégante retenue entretenue par ses regards discrets et ingénus. « Hm. Lorsque tu perdras, Isa’, tu me confieras un secret de ton choix. Et quant à moi », lâcha l’auror, posant sa baguette plus loin, « tu ne risques pas de me croiser bien souvent, à part ici, au club de duels. Le Ministère requiert ma présence bien plus que ces augustes murs, bien qu’une dame ou deux puisse justifier ma présence. » Chief amongst them, his fiancée.
Il écarta légèrement les jambes, laissant son adversaire lancer les hostilités. Agile, il évita le premier sort d’Isabelle en sautant de côté, sa propre riposte fendant l’air avant même de toucher le sol à nouveau. La sorcière fut projetée vers l’arrière, sa gracile silhouette rencontrant le mur matelassé sans douceur – mais certainement pas avec la violence dont il aurait pu faire preuve, un brin de retenue guidant son bras de duelliste.
Isabelle : 2
Evan : 3
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Re: good old times feat. evan
Sam 2 Oct 2021 - 20:10
Le membre 'Evan Wakefield' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de Duelliste' : 7
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Re: good old times feat. evan
Mar 2 Nov 2021 - 23:42
Isabelle : 231.08.21 | good old times ft. @evan wakefield(moodboard) (music) Atteignant son but, la question en souleva d’autres dans l’esprit échauffé de l’Auror qui ne manqua pas de souligner l’une d’elle à voix haute. Isabelle avait préparé sa réaction. Aussi, la réalisation qui allongea son visage était indéniablement vraisemblable. Elle se mua rapidement en sourire pincé et orné d’étincelles dans ses prunelles liquides. Le jeu parfaitement orchestré, la professeure balaya la gêne factice sur son visage pour le provoquer en duel d’un air assuré et bien plus sincère qu’elle ne l’aurait avoué. Vif et encore bouillant d’un entraînement tout juste terminé, le professionnel fixa ses conditions et lui dévoila que sa présence à Hungcalf ne serait jamais motivée que par la présence d’une ou deux femmes à l’université. L’information glanée, elle attendit de lire dans ses yeux que le duel pouvait commencer, inclina doucement la tête en avant (sans pour autant décrocher son regard) et, sans crier gare, pivota sur elle-même en jetant son bras en avant. Le maléfice passa à quelques centimètres d’Evan qui avait sauté sur le côté pour éviter l’Expulso ; il détona derrière lui en faisant éclater un banc de musculation dont les poids se répandaient dorénavant sur le sol dans un fracas semblable. Le challenge étira les lèvres de la brunette qui se retrouva bientôt le souffle coupé ; elle rouvrit les yeux en sentant son corps frapper brutalement contre le mur rembourré et se retrouva bien vite à terre ; ses jambes cédèrent sous la surprise et elle amortit le choc avec ses bras, rétractée sur elle-même. Isabelle souriait lorsqu’elle releva vite la tête et fit voler ses cheveux par-dessus son crâne endoloris.« Il semblerait que mes informateurs se soient trompés. » Elle ignorait les plis de sa robe et sautait déjà sur ses pieds nus.« Le ministère britannique n’emploie certainement pas un auror avec si peu de puissance de feu ! »
Elle appela un des poids qui était tombé à l’aide d’un Accio silencieux et redirigea aussitôt l’objet dans sa direction ; Evan n’aurait pas d’autre choix que de sauter pour l’éviter. Le Repulso parfaitement jeté, elle concentra sa magie et d’un geste sûr et affirmé, incanta un Flipendo sans prononcer la plus petite syllabe. Une détonation émana des vingt-trois centimètres et un faisceau violet frappa Evan en pleine poitrine alors qu’il évitait le poids qui roulait sur le sol ; un grondement projeta le garçon dans les airs qui s’écrasa sur le sol à l’autre bout de la pièce. Si Isabelle n’avait pas autant retenu sa magie que lui, c’est parce qu’elle souhaitait lui faire croire (à lui et à qui voudrait bien l’entendre) que, bien qu’elle soit impressionnante dans sa technique, elle n’était pas aussi puissante que les membres les plus aguerris du ministère. Elle ne savait que trop l’avantage qu’elle avait à se faire passer pour plus faible qu’elle n’était.« Oh… Je suis désolée. Est-ce que ça va ? » , elle demanda narquoisement.
Isabelle courut dans sa direction, sachant pertinemment que l’Auror honorable qu’il était n’aurait su être terrassé par un sortilège du Repoustout aussi élémentaire que celui-là. Le choc avait libéré une longue mèche de ses cheveux jusqu’alors enfermée dans un chignon ; elle virevoltait derrière elle. La duelliste se protégea du premier retour de flamme en invoquant un sortilège de protection et le dévia sur le côté. La sorcière se réfugia derrière un mannequin utilisé pour l’entraînement. Il était si large que sa silhouette gracile ne peinait pas une seconde à se cacher derrière.« Moi qui pensais que tu souhaiterais être mon assistant… »
Evan : 2
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Re: good old times feat. evan
Sam 18 Déc 2021 - 14:38
Le Cœur n’y était pas – ou plutôt, il l’était trop. Malgré sa bravade, l’auror n’avait jamais fait face à l’entière puissance de feu de la sorcière. Et comment l’aurait-il pu, en vérité, occupé à l’imaginer plus fragile qu’elle ne l’était véritablement, plus innocente que de raison et surtout, moins brutale qu’elle ne semblait l’être devenue. Ou était-ce simplement lui, homme naïf, qui dans son paternalisme bienveillant avait la fâcheuse tendance à ne pas vouloir abîmer les femmes qu’on lui présentait en guise d’opposantes? Il l’envoya valser contre un mur sans brutalité, bien qu’avec assez de force pour expulser chaque parcelle d’air de sa cage thoracique. Face à sa bravade, il se contenta de sourire en coin, sans répondre. Le bretteur en était un qui appréciait l’escrime des mots – à l’extérieur de la salle de duels. Ici, il était sérieux et concentré, et on avait dit plus d’une fois à son propos que si l’on voulait véritablement faire taire le cadet des Wakefield, il fallait le provoquer en duels.
L’esprit aiguisé, il évita les premiers sorts d’attaque lancés par la sorcière, avant que l’un d’entre eux, trop large pour être évité, le cueille en plein plexus solaire et l’envoie se fracasser le dos au loin derrière. « Oh … Je suis désolée. Est-ce que ça va? » et il se contenta de l’attaquer à nouveau, sans attendre d’avoir pu se redresser. « Moi qui pensais que tu souhaiterais être mon assistant… » L’expelliarmus arracha la baguette factice du mannequin derrière lequel elle s’était réfugiée, et il finit par entrer dans le jeu de la sorcière. Comment aurait-il pu l’éviter? « Être l’assistant d’une professeure qui se cache derrière un mannequin? », ricana le musicien, se redressant à nouveau. Et pourtant, son ancienne mentor aurait probablement eu honte de lui à l’instant. Les piques d’Isabelle ne titillaient pas véritablement son orgueil – comment l’auraient-elles pu? Leur relation n’avait jamais été oppositionnelle, bien au contraire, au-delà d’une compétition teintée de camaraderie à l’époque de leurs cours universitaires de métamorphose. Méthodiquement, Evan métamorphosa les altères répandues au sol par l’attaque précédente de la Française en une liasse de cordes qu’il envoya vers la sorcière, projetant de tous côtés les mailles du filet dans l’espoir de l’immobiliser sans rudesse. Alice se serait certainement moquée de lui, et à bon droit : trop occupé à tenter de ne pas blesser la sorcière tout en gagnant pourtant le combat, il évitait ses attaques les plus frontales. Trop loin. Il était trop éloigné, et la distance avait suffi à la professeure de métamorphose, dont les réflexes aiguisés lui permirent de transformer à nouveau les cordes, décomposées en d’inutiles paillettes qui vinrent s’échouer sur le sol.
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@Isabelle D'Essenault avec mes excuses pour le retard
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» crédits : avatar: bryceh - lipslikeamorphine - shiya - blimey! - never-utopia - tearsflight ؏ signature: ectra - snow angels ؏ id & gifs: faiataka - bryceh - constellation-crackships - drvgonqueen - diver5ion
» multinick : peter drummond
» âge : 38 yo (10.03.1986)
» situation : c’est compliqué
» options obligatoires & facultatives : beauxbâtons (air 1997-2004) > a.s.p.i.c.
hungcalf (lufkin 2004-2014) > d.e.f.i.s. [double cursus] sciences occultes et lettres et civilisations magiques
options obligatoires : dcfm, potions, étude des runes, littérature magique, histoire de la magie.
options facultatives : métamorphose
» profession : Professeure de Métamorphose (et chercheuse)
» particularité : legilimens
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 70
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: good old times feat. evan
Mer 29 Déc 2021 - 14:34
Isabelle : 231.08.21 | good old times ft. @evan wakefield(moodboard) (music) Le souffle du charme déplaça la mèche de ses cheveux qui s’était libérée de l'élastique, mais la duelliste s’était cachée de justesse derrière le mannequin qui en subit les conséquences ; la baguette factice qu’il tenait jusqu’alors dans la main s’échappa de celle-ci pour s’envoler jusqu’à Evan. Alors, le musicien entra finalement dans son jeu, se laissant déconcentrer par les tentations cuisantes de la sorcière ; il condamna son utilisation du mannequin comme rempart et voulut peut-être la faire sortir de sa cachette en revendiquant sa lâcheté. Isabelle, elle, essayait de ralentir son rythme cardiaque en prenant de longues inspirations, mais étira ses lèvres en l’entendant. Elle réfléchissait ; pour laisser son bouclier, il lui fallait une diversion. Le grand gaillard était bien trop habitué au terrain pour se laisser berner par un jet d’étincelles ou par un charme de confusion. Isabelle tendit son bras pour enchanter les plots qu’ils utilisaient pour délimiter différents espaces de duels et les métamorphoser en chiens pour qu’ils sautent sur son opposant. Elle se ravisa de justesse lorsque ses yeux aperçurent les cordes qui se jetaient dans sa direction ; son dos de nouveau en appui contre l’épouvantail, Isabelle prit une grande bouffée d’air, et avec rapidité, sortit de sa cachette pour faire s’évanouir l’incarnation dans une pluie de paillettes. D’un geste rapide de l’acajou, elle balaya la constellation sur le sol d’un sortilège de lévitation et l’envoya dans les yeux du garçon qui ne s’attendait visiblement pas à ce qu’elle échappe à son filet. N’attendant pas une seconde qu’il montre ses faiblesses, Isabelle déploya son bras et incanta à voix haute pour donner plus de stabilité à sa malédiction.« Impedimenta ! »
Un éclair turquoise émana de la baguette et toucha Evan en plein abdomen. Aussitôt, les mouvements de l’Auror ralentirent jusqu’à l’épuisement et il se stoppa net dans une posture aussi pénible que ridicule. Ravie, Isabelle s’approcha de celui qui avait toujours été son seul véritable adversaire en cours de métamorphose. Elle souffla sur la mèche qui lui barrait le visage et plaça son arme dans la ceinture de sa robe bleue.« Mannequin… En voilà une bonne idée de reconversion. Après tout, tu sembles avoir tout ce qu’il faut : la cambrure, … Le physique. »
Elle secoua la tête en gloussant et réalisa qu’une seule boucle d’oreille venait frapper contre sa joue ; elle devait avoir perdu la deuxième dans les nombreuses bousculades que ce duel avait impliquées. Estimant injustement qu’elle avait remporté la manche, la chercheuse pivota sur elle-même pour examiner le sol de ses yeux dorés avant de se rappeler qu’elle était une sorcière. Sortant la baguette de son fourreau improvisé, Isabelle appela silencieusement le bijou ; la demi-lune miroitante s’éleva dans les airs et vint se loger dans sa paume grâce au sortilège d’Attraction.« Je peux m’estimer chanceuse que tu ne sois pas un Moremplis. Comment dîtes-vous en anglais déjà ? Oh ! A Lathifold. »
Elle raccrochait le bijou à son oreille, parfaitement inconsciente que les bras d’Evan retrouvaient un peu trop rapidement leur agitation.
Evan : 1
Lancer de dé ici.
HJ : Mon sorry-ass ne sachant pas compter, j'avais décidé qu'elle avait gagné et puis, en réalisant mon erreur, j'ai modifié la fin. Je pense que ça te conviendra et que ça peut être très, très drôle !
taken up by devotion
i still hear her sing by the ocean
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