- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
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» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
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[Terminé] Isn't it ironic ? - ft. Juliet&&James
Mar 20 Déc 2022 - 19:51
Tu le savais, au fond, que ça devait finir par éclater. Que ton secret finirait par être éventé, d’une manière ou d’une autre. Et t’étais convaincu que ce jour-là, tu la perdrais. Pour de bon. Qu’elle te haïrait jusqu’au plus profond de son être, un peu comme toi, tu te détestes autant que tu les aimes tous les deux. Alors t’as repoussé l’inévitable autant que possible, mais voilà, ça a fini par te rattraper. Est-ce qu’il y avait pire façon pour que ça soit dévoilé ? Par les maléfices de Morgane, pourquoi a-t-il fallu que tu acceptes ces verres, d’ailleurs ? Tu ne bois jamais autant. Littéralement jamais. Un verre en soirée que tu distilles savamment jusqu’à la fin du dîner ou de la réception, pour faire honneur sans t’enivrer. Ne surtout pas perdre le contrôle. Alors pourquoi cette fois, hein ?
Tes pas s’arrêtent devant le corridor menant à la tour de Baby, que tu n’as plus gravie depuis. T’en as pas eu la force. T’avais déjà rejoint la séance de spiritisme fatidique à reculons, pas vraiment ravi de remuer le couteau dans la plaie, t’as encore plus évité l’endroit depuis. Tout en priant ta cousine de t’excuser ta lâcheté - tu n’oses pas imaginer ce que ressent son âme esseulée là-haut. Tu sais bien que la réponse est là. C’était l’anniversaire de sa mort, et cette date reste marquée au fer rouge au plus profond de ton âme. Ta main se porte à ce collier serpentin caché sous ta chemise, dont une des perles est ornée de délicats coquelicots. Onze ans qu’elle est partie, dans des circonstances tragiques qui restent encore à élucider. Et ton coeur n’a jamais cessé de saigner.
T’as refusé une première fois, mais t’as cédé quand tes pensées ont commencé à tourbillonner autour de Baby, son violon, et l’artiste. Si t’espérais éteindre leurs voix dans ton esprit, c’est la tienne qui s’est élevée, au milieu des larmes, révélant l’odieuse vérité. Le restes est flou, nimbé de brumes éthyliques, mais tu te souviens des bras de ta cousine t’enserrant, t’assurant que tout irait bien au milieu de tes sanglots.
Tu sais que c’est faux.
Tu rases les murs depuis que tu as fait tes révélations, autant parce que tu crains de laisser transparaître ton trouble face à vos parents que parce que tu ne sais plus comment te comporter face à elle. Tu vois bien qu’elle s’efforce de se montrer douce, et tu sais pertinemment qu’elle tente de te rassurer. Mais tu n’es pas dupe une seconde, tu sais que tu l’as blessée et que rien ne pourra jamais réparé ce que l’année qui vient de passer a brisé. Et chaque seconde qui passe dans ce silence entêtant que tu maintiens, faute de savoir comment le rompre à nouveau, te détruit un peu plus. Tu luttes contre cette envie insidieuse de vouloir disparaître qui enfle petit à petit dans l’ombre, et tu t’isoles plus encore que d’ordinaire.
Pourtant, le bruit des pas qui tranchent le silence du couloir à cet instant sont plus qu’éloquents : c’est vers toi qu’ils se dirigent, assurément, et tu te raidis, repoussant au maximum le moment de croiser le regard de leur propriétaire, qui que ce soit.
@Juliet Blackthorn
Tes pas s’arrêtent devant le corridor menant à la tour de Baby, que tu n’as plus gravie depuis. T’en as pas eu la force. T’avais déjà rejoint la séance de spiritisme fatidique à reculons, pas vraiment ravi de remuer le couteau dans la plaie, t’as encore plus évité l’endroit depuis. Tout en priant ta cousine de t’excuser ta lâcheté - tu n’oses pas imaginer ce que ressent son âme esseulée là-haut. Tu sais bien que la réponse est là. C’était l’anniversaire de sa mort, et cette date reste marquée au fer rouge au plus profond de ton âme. Ta main se porte à ce collier serpentin caché sous ta chemise, dont une des perles est ornée de délicats coquelicots. Onze ans qu’elle est partie, dans des circonstances tragiques qui restent encore à élucider. Et ton coeur n’a jamais cessé de saigner.
T’as refusé une première fois, mais t’as cédé quand tes pensées ont commencé à tourbillonner autour de Baby, son violon, et l’artiste. Si t’espérais éteindre leurs voix dans ton esprit, c’est la tienne qui s’est élevée, au milieu des larmes, révélant l’odieuse vérité. Le restes est flou, nimbé de brumes éthyliques, mais tu te souviens des bras de ta cousine t’enserrant, t’assurant que tout irait bien au milieu de tes sanglots.
Tu sais que c’est faux.
Tu rases les murs depuis que tu as fait tes révélations, autant parce que tu crains de laisser transparaître ton trouble face à vos parents que parce que tu ne sais plus comment te comporter face à elle. Tu vois bien qu’elle s’efforce de se montrer douce, et tu sais pertinemment qu’elle tente de te rassurer. Mais tu n’es pas dupe une seconde, tu sais que tu l’as blessée et que rien ne pourra jamais réparé ce que l’année qui vient de passer a brisé. Et chaque seconde qui passe dans ce silence entêtant que tu maintiens, faute de savoir comment le rompre à nouveau, te détruit un peu plus. Tu luttes contre cette envie insidieuse de vouloir disparaître qui enfle petit à petit dans l’ombre, et tu t’isoles plus encore que d’ordinaire.
Pourtant, le bruit des pas qui tranchent le silence du couloir à cet instant sont plus qu’éloquents : c’est vers toi qu’ils se dirigent, assurément, et tu te raidis, repoussant au maximum le moment de croiser le regard de leur propriétaire, qui que ce soit.
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Re: [Terminé] Isn't it ironic ? - ft. Juliet&&James
Jeu 22 Déc 2022 - 21:55
Juliet était en pyjama, une tasse de verveine-menthe à la main, prête à aller se coucher. Ce soir là, aucun Elio ni aucun Jolan pour l'interrompre sur le chemin vers Morphée. D'ailleurs, elle n'avait plus vu ni l'un ni l'autre depuis cette fameuse nuit du 7 novembre où elle les avait tout les deux copieusement incendiés. Et même si les deux lui manquaient sincèrement, elle s'était promis de ne plus jamais les contacter.
Elle avait mit un pied, une jambe, une fesse dans le lit lorsque son téléphone s'alluma, témoignant de la reception d'un message. Elle cligne des yeux pour s'habituer à la lumière diffusée par l'appareil et pose sa tasse avant d'attraper son téléphone et de constater que le message vient de Cataleya. De quoi faire froncer les sourcils à Juliet. Quarta n'était pas du genre à lui taper causette, encore moins par message.
La tasse refroidira sans que Juliet n'ai pu en boire une gorgée. Sa cousine était assez aimable pour que Juliet trouve cela étrange... Et le fait qu'elle lui demande de venir prendre soin de son frère est carrément inquiétant. Il n'a fallut que quelques secondes à la douce Blackthorn pour enfiler une tenue adéquate et transplaner.
S'il n'y avait pas le fantôme de Baby sagement installé dans cette tour qui surplombait le Manoir, Juliet ne serait pas revenue. A peine apparu sur le pas de la porte de bois noir, un frisson descend le long de son échine. Elle l'ignore et pousse la lourde porte dont les gonds grincent froidement.
- James ?
L'immense corridor qui s'ouvre sur un double escalier est plongé dans l'obscurité. Aucune âme qui vive où alors elle se terrait dans le noir.
- Il y a quelqu'un ?
Elle monte les escaliers, aperçevant au loin la lumière de chandelles allumée dans le couloir qui mène au salon d'hiver et à la bibliothèque. Elle devine que son frère est là quelque-part mais sans le voir.
- James !? Cataleya m'a demandé de venir. Elle avait l'air bizarre. Est ce que tout va bien ?
Elle avait mit un pied, une jambe, une fesse dans le lit lorsque son téléphone s'alluma, témoignant de la reception d'un message. Elle cligne des yeux pour s'habituer à la lumière diffusée par l'appareil et pose sa tasse avant d'attraper son téléphone et de constater que le message vient de Cataleya. De quoi faire froncer les sourcils à Juliet. Quarta n'était pas du genre à lui taper causette, encore moins par message.
La tasse refroidira sans que Juliet n'ai pu en boire une gorgée. Sa cousine était assez aimable pour que Juliet trouve cela étrange... Et le fait qu'elle lui demande de venir prendre soin de son frère est carrément inquiétant. Il n'a fallut que quelques secondes à la douce Blackthorn pour enfiler une tenue adéquate et transplaner.
S'il n'y avait pas le fantôme de Baby sagement installé dans cette tour qui surplombait le Manoir, Juliet ne serait pas revenue. A peine apparu sur le pas de la porte de bois noir, un frisson descend le long de son échine. Elle l'ignore et pousse la lourde porte dont les gonds grincent froidement.
- James ?
L'immense corridor qui s'ouvre sur un double escalier est plongé dans l'obscurité. Aucune âme qui vive où alors elle se terrait dans le noir.
- Il y a quelqu'un ?
Elle monte les escaliers, aperçevant au loin la lumière de chandelles allumée dans le couloir qui mène au salon d'hiver et à la bibliothèque. Elle devine que son frère est là quelque-part mais sans le voir.
- James !? Cataleya m'a demandé de venir. Elle avait l'air bizarre. Est ce que tout va bien ?
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I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
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Re: [Terminé] Isn't it ironic ? - ft. Juliet&&James
Lun 26 Déc 2022 - 22:06
Que fais-tu là, près de l'accès à sa tour ? Toi-même tu es bien en peine de répondre à cette question. Espères-tu la compassion du fantôme de ta cousine ? Peut-être. Qui d'autre ici pourrait bien te l'octroyer ? Tu frissonnes en songeant aux mille tourments qui pourraient t'attendre, si ils savaient. Pire encore, l'idée qu'ils puissent s'en prendre à lui te mets le coeur au bord des lèvres. Tu songes à Cillian, cet autre que Cataleya a aimé, et qui a succombé. Tu fermes les yeux, la main plaquée sur le mur près de toi, cherchant à taire le vertige qui t'étreint. S'il mourrait par ta faute, jamais tu ne pourrais te le pardonner.
Une voix retentit au loin, que tu n'entends pas encore, trop plongé dans le marasme sordide de tes pensées. Elle ne te pardonnera jamais, tu en restes persuadé, et cet état de fait te détruit. Les deux moitiés de ton coeur sont brisées et leurs miettes dérivent au gré de tes sombres pensées. Que reste-t-il donc à espérer, à présent ? La question reste en suspens au fond de ton esprit, mais tu peines à y trouver une réponse positive. Et le bruit des pas approchant et la voix qui s'élève dans les ténèbres te tire à peine de ta morosité.
- James !? Cataleya m'a demandé de venir. Elle avait l'air bizarre. Est ce que tout va bien ?
Tu ne te retournes pas immédiatement pour faire face à ta cadette, refusant de lui montrer ton trouble. Pourtant, force t'est d'admettre que toi, d'ordinaire si habile à dissimuler tes sentiments, tu peines à retrouver ton masque de marbre.
-Elle n'aurait pas dû te déranger.
Tu tentes encore de sauver les meubles, mais ta voix tremble plus que tu n'aurais voulu tu l'autoriser. Tu ne veux pas impliquer ta cadette. Parce que tu ne veux pas lui causer de tort, d'une part, et puis... Et puis parce que tu crains de la voir disparaître de ta vie elle aussi. Qui, ici, accepterait ta déviance, après tout ? Tu sais bien qu'elle aime son sang-mêlé, qu'elle s'acoquine avec un loup-garou, mais tes méfaits - ou ce que tu crois qu'ils sont - sont d'un autre registre, songes-tu. Et tu n'es pas assez ivre pour les lui révéler.
Une voix retentit au loin, que tu n'entends pas encore, trop plongé dans le marasme sordide de tes pensées. Elle ne te pardonnera jamais, tu en restes persuadé, et cet état de fait te détruit. Les deux moitiés de ton coeur sont brisées et leurs miettes dérivent au gré de tes sombres pensées. Que reste-t-il donc à espérer, à présent ? La question reste en suspens au fond de ton esprit, mais tu peines à y trouver une réponse positive. Et le bruit des pas approchant et la voix qui s'élève dans les ténèbres te tire à peine de ta morosité.
- James !? Cataleya m'a demandé de venir. Elle avait l'air bizarre. Est ce que tout va bien ?
Tu ne te retournes pas immédiatement pour faire face à ta cadette, refusant de lui montrer ton trouble. Pourtant, force t'est d'admettre que toi, d'ordinaire si habile à dissimuler tes sentiments, tu peines à retrouver ton masque de marbre.
-
Tu tentes encore de sauver les meubles, mais ta voix tremble plus que tu n'aurais voulu tu l'autoriser. Tu ne veux pas impliquer ta cadette. Parce que tu ne veux pas lui causer de tort, d'une part, et puis... Et puis parce que tu crains de la voir disparaître de ta vie elle aussi. Qui, ici, accepterait ta déviance, après tout ? Tu sais bien qu'elle aime son sang-mêlé, qu'elle s'acoquine avec un loup-garou, mais tes méfaits - ou ce que tu crois qu'ils sont - sont d'un autre registre, songes-tu. Et tu n'es pas assez ivre pour les lui révéler.
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Re: [Terminé] Isn't it ironic ? - ft. Juliet&&James
Mer 11 Jan 2023 - 14:59
Les pas de Juliet résonnent autant que sa voix dans ce manoir où tout semble sans vie. Pourtant les cierges s'allument au fil de sa progression et elle finit par voir u loin la lumière dans le couloir qui mènent à ce qui avait été leurs chambre dans un passé proche mais qui lui semblait pourtant si lointain. Ce couloir, elle le prenait régulièrement puisqu'il s'agissait de le parcourir pour rejoindre la tour de Baby à son extrémité. C'est d'ailleurs devant la porte qui mène aux escaliers d'Eleanor que Juliet aperçoit son frère.
Un sentiment d'urgence l'etreint sans raison apparente. Elle ne sait pas exactement pourquoi elle presse alors le pas comme si sa vie en dépendait. Ou plutôt comme si la vie de son frère en dépendait. Mais il y a trop de flou dans son esprit pour qu'il puisse être apaisé. Le message laconique de Quarta n'avait rien de rassurant, pas plus que la voix de James qui semble sortir d'outre tombe et au sein de laquelle elle semble entendre quelques tremollos qu'il dissimule mal. Venant d'Ice, il y avait presque de quoi paniquer.
- Je crois au contraire qu'elle a bien fait.
Mieux, elle en était persuadée. Il suffisait de voir la couleur de ses prunelles, trop foncées, pour se rendre compte que quelque-chose n'allait pas. Elle ne se rend pas encore compte de l'état d'ébriété de son frère, mais elle ressent dans toutes les fibres de son corps que quelque-chose de grave est arrivé.
- Tu veux aller voir Baby ou on va à la cuisine se préparer un thé ?
Ne pas le braquer... Enfin... Ne pas le braquer tout de suite. Parce qu'elle connaissait assez son frère pour savoir que ça arriverait.
Un sentiment d'urgence l'etreint sans raison apparente. Elle ne sait pas exactement pourquoi elle presse alors le pas comme si sa vie en dépendait. Ou plutôt comme si la vie de son frère en dépendait. Mais il y a trop de flou dans son esprit pour qu'il puisse être apaisé. Le message laconique de Quarta n'avait rien de rassurant, pas plus que la voix de James qui semble sortir d'outre tombe et au sein de laquelle elle semble entendre quelques tremollos qu'il dissimule mal. Venant d'Ice, il y avait presque de quoi paniquer.
- Je crois au contraire qu'elle a bien fait.
Mieux, elle en était persuadée. Il suffisait de voir la couleur de ses prunelles, trop foncées, pour se rendre compte que quelque-chose n'allait pas. Elle ne se rend pas encore compte de l'état d'ébriété de son frère, mais elle ressent dans toutes les fibres de son corps que quelque-chose de grave est arrivé.
- Tu veux aller voir Baby ou on va à la cuisine se préparer un thé ?
Ne pas le braquer... Enfin... Ne pas le braquer tout de suite. Parce qu'elle connaissait assez son frère pour savoir que ça arriverait.
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Re: [Terminé] Isn't it ironic ? - ft. Juliet&&James
Mer 18 Jan 2023 - 16:32
Tu les entends, ses pas, beaucoup trop clairement. Si t'espères un instant qu'ils prennent une autre route alors qu'ils résonnent au loin, tu réalises bien vite qu'ils se rapprochent, à ton grand désarroi, d'autant plus que leur rythme s'accélère, manifestant l'urgence. Une urgence que ton ton de voix bien trop fébrile semble confirmer, bien malgré toi.
- Je crois au contraire qu'elle a bien fait.
Oh, non, te récries-tu intérieurement, elle n'aurait pas dû. Te voilà confronté davantage encore à tout ce à quoi tu refuses de faire face, et si ton regard croise celui de ta cadette plus par politesse que réelle envie de contact à cet instant, tout en toi manifestes un désir irrépressible de prendre la fuite. Pourtant tu ne bouges pas, là, dressé face à elle. Tu ne dis rien non plus, incapable de trouver des mots pour la renvoyer d'où elle vient. Mais au fond de toi, tout au fond, as-tu vraiment envie qu'elle s'en aille ?
- Tu veux aller voir Baby ou on va à la cuisine se préparer un thé ?
Tu tournes la tête vers la porte qui mène à la tour de votre défunte cousine et sent ton coeur se serrer un peu plus. Ta main cherches à rejoindre le coquelicot à ton cou un instant mais le geste est avorté et tes breloques restent cachées sous ta chemise. Aller voir Baby... Tu ne l'as jamais vraiment fait, hormis les fleurs déposées sur sa tombe. Tu n'en as jamais eu le courage seul. Accompagné de Sunshine, y parviendrais-tu ? Tu n'en sais rien, mais assurément, ce ne sera pas pour ce soir - tu n'y survivrais pas, songes-tu.
Alors tu secoues négativement la tête, refusant pour un moment encore de faire face à ce deuil que tu n'as jamais vraiment fait. Tu refuserais bien le thé aussi, ou tout au moins une part de toi s'acharnerait bien à repousser la jolie blonde face à toi, mais tout ton être tremble à l'idée de perdre peut-être la dernière pièce qu'il te reste de ce puzzle disloqué qu'est ta famille. Une vue de ton esprit, biaisée, engluée dans un marasme sans nom, une haine de soi qui ne fait qu'enfler avec la culpabilité qui te ronge.
Alors sans un mot, sans un contact que tu n'oses initier de peur de voir les digues exploser, tu amorces les premiers pas vers les cuisines du domaine, suivant tacitement la proposition de ta cadette. Là-bas, c'est d'un regard glacé que tu congédies les elfes encore attardés aux fourneaux, et à gestes fébriles, tu entreprends de préparer votre breuvage, choisissant des essences censément apaisantes bien que tu doutes fortement qu'elles suffisent à calmer ta nervosité. Et d'un geste ordinairement habile, tu lances le sortilège visant à faire chauffer la bouilloire abandonnée par un de vos serviteurs un peu plus tôt. Mais ton état ne permet pas la réussite effective du sort, et si l'eau bout presque instantanément, c'est avec bien trop de force et le récipient s'affole, laissant jaillir quelques giclées brûlantes vers tes mains en première ligne.
- Je crois au contraire qu'elle a bien fait.
Oh, non, te récries-tu intérieurement, elle n'aurait pas dû. Te voilà confronté davantage encore à tout ce à quoi tu refuses de faire face, et si ton regard croise celui de ta cadette plus par politesse que réelle envie de contact à cet instant, tout en toi manifestes un désir irrépressible de prendre la fuite. Pourtant tu ne bouges pas, là, dressé face à elle. Tu ne dis rien non plus, incapable de trouver des mots pour la renvoyer d'où elle vient. Mais au fond de toi, tout au fond, as-tu vraiment envie qu'elle s'en aille ?
- Tu veux aller voir Baby ou on va à la cuisine se préparer un thé ?
Tu tournes la tête vers la porte qui mène à la tour de votre défunte cousine et sent ton coeur se serrer un peu plus. Ta main cherches à rejoindre le coquelicot à ton cou un instant mais le geste est avorté et tes breloques restent cachées sous ta chemise. Aller voir Baby... Tu ne l'as jamais vraiment fait, hormis les fleurs déposées sur sa tombe. Tu n'en as jamais eu le courage seul. Accompagné de Sunshine, y parviendrais-tu ? Tu n'en sais rien, mais assurément, ce ne sera pas pour ce soir - tu n'y survivrais pas, songes-tu.
Alors tu secoues négativement la tête, refusant pour un moment encore de faire face à ce deuil que tu n'as jamais vraiment fait. Tu refuserais bien le thé aussi, ou tout au moins une part de toi s'acharnerait bien à repousser la jolie blonde face à toi, mais tout ton être tremble à l'idée de perdre peut-être la dernière pièce qu'il te reste de ce puzzle disloqué qu'est ta famille. Une vue de ton esprit, biaisée, engluée dans un marasme sans nom, une haine de soi qui ne fait qu'enfler avec la culpabilité qui te ronge.
Alors sans un mot, sans un contact que tu n'oses initier de peur de voir les digues exploser, tu amorces les premiers pas vers les cuisines du domaine, suivant tacitement la proposition de ta cadette. Là-bas, c'est d'un regard glacé que tu congédies les elfes encore attardés aux fourneaux, et à gestes fébriles, tu entreprends de préparer votre breuvage, choisissant des essences censément apaisantes bien que tu doutes fortement qu'elles suffisent à calmer ta nervosité. Et d'un geste ordinairement habile, tu lances le sortilège visant à faire chauffer la bouilloire abandonnée par un de vos serviteurs un peu plus tôt. Mais ton état ne permet pas la réussite effective du sort, et si l'eau bout presque instantanément, c'est avec bien trop de force et le récipient s'affole, laissant jaillir quelques giclées brûlantes vers tes mains en première ligne.
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Re: [Terminé] Isn't it ironic ? - ft. Juliet&&James
Ven 27 Jan 2023 - 10:16
Ne pas le brusquer, mais ne pas lui laisser le choix non plus. Ou alors un semblant de choix seulement. Dans tout les cas, elle ne quitterait pas ce Manoir -et lui non plus- tant qu'elle n'aurait pas les réponses à ses questions. Pourquoi Quarta l'avait elle convoquée de cette manière si... douce ? Pourquoi James avait il l'air d'être l'ombre de lui même ? La cadette Blackthorn était persuadée qu'il s'était passé quelque-chose et elle devait savoir quoi.
Elle l'observe, hésitant. Il esquisse un geste vers l'adolescente qui repose quelques pieds plus haut et finalement prend le chemin vers les cuisines en silence. Silence que la blonde respecte, pour l'instant. D'un geste il congédie les elfes, Juliet y ajoute un sourire d'excuse et sa main frôle même celle de Tika, sa préférée, alors qu'elle quitte les cuisines. Elle l'observe oeuvrer pour leur préparer une boisson chaude et ses prunelles azurées ne quittent pas des yeux les mains tremblantes de son frère.
Elle a bien fait de ne pas s'installer, sa manumagie s'active presque instinctivement alors que l'eau bouillante gicle. Elle n'aura pas su complétement épargner les mains de James mais elle repousse et contient l'eau brulante d'un petit bouclier bleu qui s'est formé entre ses mains crispées par l'effort. La bouilloire retrouve son exercice normal alors que Juliet se saisit des mains de son frère sur lesquelles quelques cloques menacent de bourgeonner.
- Tu n'es même pas en état de faire du thé, James.
La voix de sa cadette sonne inquiète, parce qu'elle l'est vraiment. Qu'est ce qu'il peut à se point ébranler le gigantesque glacier qu'est James Quartus Ice Blackthorn ? Ses mains s'illuminent de vert pour soigner sans mal les brûlures. Elle s'assure d'avoir tout guéri avant de se saisir de la préparation d'herbe de James et de la bouilloire qu'elle installe sur la table. Elle s'assied elle aussi, ne se rendant même pas compte qu'elle a oublié les tasses, trop concentrée sur l'attitude de son frère. C'est donc d'une voix douce, mais ferme, qu'elle lui demande :
- Vas-tu me dire ce qui te mets dans cet état ? Je t'en prie, n'essaye pas de me faire croire qu'il n'y a rien, je le prendrais comme une insulte. Je ne suis pas stupide et je ne suis plus une enfant. Parle moi.
Elle l'observe, hésitant. Il esquisse un geste vers l'adolescente qui repose quelques pieds plus haut et finalement prend le chemin vers les cuisines en silence. Silence que la blonde respecte, pour l'instant. D'un geste il congédie les elfes, Juliet y ajoute un sourire d'excuse et sa main frôle même celle de Tika, sa préférée, alors qu'elle quitte les cuisines. Elle l'observe oeuvrer pour leur préparer une boisson chaude et ses prunelles azurées ne quittent pas des yeux les mains tremblantes de son frère.
Elle a bien fait de ne pas s'installer, sa manumagie s'active presque instinctivement alors que l'eau bouillante gicle. Elle n'aura pas su complétement épargner les mains de James mais elle repousse et contient l'eau brulante d'un petit bouclier bleu qui s'est formé entre ses mains crispées par l'effort. La bouilloire retrouve son exercice normal alors que Juliet se saisit des mains de son frère sur lesquelles quelques cloques menacent de bourgeonner.
- Tu n'es même pas en état de faire du thé, James.
La voix de sa cadette sonne inquiète, parce qu'elle l'est vraiment. Qu'est ce qu'il peut à se point ébranler le gigantesque glacier qu'est James Quartus Ice Blackthorn ? Ses mains s'illuminent de vert pour soigner sans mal les brûlures. Elle s'assure d'avoir tout guéri avant de se saisir de la préparation d'herbe de James et de la bouilloire qu'elle installe sur la table. Elle s'assied elle aussi, ne se rendant même pas compte qu'elle a oublié les tasses, trop concentrée sur l'attitude de son frère. C'est donc d'une voix douce, mais ferme, qu'elle lui demande :
- Vas-tu me dire ce qui te mets dans cet état ? Je t'en prie, n'essaye pas de me faire croire qu'il n'y a rien, je le prendrais comme une insulte. Je ne suis pas stupide et je ne suis plus une enfant. Parle moi.
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
- pride:
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1912
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» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
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Re: [Terminé] Isn't it ironic ? - ft. Juliet&&James
Dim 29 Jan 2023 - 10:56
Elle a raison ta cadette, quand elle songe avec angoisse qu'il a dû se passer quelque chose, mais tu tentes encore vainement de noyer le poisson. Sauver les meubles d'un navire qui est pourtant déjà en train de sombrer. Les brèches sont trop larges pour pouvoir être encore colmatées, au fond de toi tu le sais, mais tu n'es pas prêt à l'accepter. Pas encore.
Tu cherches encore à sauver les apparences, mais t'es au bord de l'implosion et tes gestes d'ordinaire si précis en pâtissent. L'eau bouillante s'échappe et si ce n'étaient les réflexes de la médicomage derrière toi, nul doute que tes mains auraient été bien plus touchées encore. Grâce à son intervention, le mal est moindre, et la théière retrouve la place qu'elle n'aurait jamais dû quitter, de même que son contenu. Tu sursautes presque au contact de ses doigts sur ta peau brûlée.
- Tu n'es même pas en état de faire du thé, James.
Triste constat qui heurte violemment ton ego, et te martèle cette impuissance que tu abhorres tant. Elle te soigne si aisément, ta petite soeur, et tu restes fasciné par cette aura verte autour de vos mains liées, par sa manumagie, par son talent, tout simplement. Admiratif. Elle a grandi, muri, ta petite Sunshine, probablement plus que toi. Une boule dans la gorge, tu la suis des yeux comme elle s'installe avec bouilloire et herbes, son regard déterminé posé sur toi.
- Vas-tu me dire ce qui te mets dans cet état ? Je t'en prie, n'essaye pas de me faire croire qu'il n'y a rien, je le prendrais comme une insulte. Je ne suis pas stupide et je ne suis plus une enfant. Parle moi.
Tu détournes le regard, te saisis de deux tasses malgré tes doigts tremblant encore un peu, et les poses rapidement entre vous. Tu voudrais maintenir une façade, encore, pourtant tu te laisses plus tomber qu'autre chose sur la chaise qui lui fait face, les doigts noués sur la table devant toi. Tu aurais voulu nier, bien sûr. Mais Juliet t'a coupé l'herbe sous le pied en évoquant l'insulte que ça représenterait, et tu ne veux pas lui faire cet affront. Tu ne veux pas la perdre elle aussi, songes-tu, persuadé que la moindre de tes fautes te priverait définitivement de l'affection de ceux auxquels tu es lié par le sang. Le silence plane un moment pourtant, comme les mots restent bloqués dans ta gorge.
-Je suis un monstre... finis-tu seulement par souffler, sans parvenir à relever tes prunelles trop brillantes sur elle, la voix plus tremblante que jamais.
Tu ne parviens pas à t'ôter de l'idée que ce que tu as vécu avec Jeremiah en Egypte, que tes sentiments toujours présents à son égard, sont monstrueux. Que tu as trahi Cataleya de la pire des façons, souillé ton corps et ton âme irrémédiablement. Pire encore : tu t'es rarement senti aussi heureux qu'auprès de lui, dans cette bulle hors du monde que vous aviez alors. Et la culpabilité qui te ronge depuis des mois semble avoir pris plus d'ampleur encore avec l'aveu que tu viens de faire à celle à qui tu étais autrefois promis et que tu aimes, malgré tout, toujours autant...
Tu cherches encore à sauver les apparences, mais t'es au bord de l'implosion et tes gestes d'ordinaire si précis en pâtissent. L'eau bouillante s'échappe et si ce n'étaient les réflexes de la médicomage derrière toi, nul doute que tes mains auraient été bien plus touchées encore. Grâce à son intervention, le mal est moindre, et la théière retrouve la place qu'elle n'aurait jamais dû quitter, de même que son contenu. Tu sursautes presque au contact de ses doigts sur ta peau brûlée.
- Tu n'es même pas en état de faire du thé, James.
Triste constat qui heurte violemment ton ego, et te martèle cette impuissance que tu abhorres tant. Elle te soigne si aisément, ta petite soeur, et tu restes fasciné par cette aura verte autour de vos mains liées, par sa manumagie, par son talent, tout simplement. Admiratif. Elle a grandi, muri, ta petite Sunshine, probablement plus que toi. Une boule dans la gorge, tu la suis des yeux comme elle s'installe avec bouilloire et herbes, son regard déterminé posé sur toi.
- Vas-tu me dire ce qui te mets dans cet état ? Je t'en prie, n'essaye pas de me faire croire qu'il n'y a rien, je le prendrais comme une insulte. Je ne suis pas stupide et je ne suis plus une enfant. Parle moi.
Tu détournes le regard, te saisis de deux tasses malgré tes doigts tremblant encore un peu, et les poses rapidement entre vous. Tu voudrais maintenir une façade, encore, pourtant tu te laisses plus tomber qu'autre chose sur la chaise qui lui fait face, les doigts noués sur la table devant toi. Tu aurais voulu nier, bien sûr. Mais Juliet t'a coupé l'herbe sous le pied en évoquant l'insulte que ça représenterait, et tu ne veux pas lui faire cet affront. Tu ne veux pas la perdre elle aussi, songes-tu, persuadé que la moindre de tes fautes te priverait définitivement de l'affection de ceux auxquels tu es lié par le sang. Le silence plane un moment pourtant, comme les mots restent bloqués dans ta gorge.
-
Tu ne parviens pas à t'ôter de l'idée que ce que tu as vécu avec Jeremiah en Egypte, que tes sentiments toujours présents à son égard, sont monstrueux. Que tu as trahi Cataleya de la pire des façons, souillé ton corps et ton âme irrémédiablement. Pire encore : tu t'es rarement senti aussi heureux qu'auprès de lui, dans cette bulle hors du monde que vous aviez alors. Et la culpabilité qui te ronge depuis des mois semble avoir pris plus d'ampleur encore avec l'aveu que tu viens de faire à celle à qui tu étais autrefois promis et que tu aimes, malgré tout, toujours autant...
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- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: [Terminé] Isn't it ironic ? - ft. Juliet&&James
Mar 7 Fév 2023 - 18:32
Elle l’observe, la cadette. Elle le regarde essayant vaillamment de préparer les deux tasses qui accueilleront quelques centilitres du thé qu’elle n’avait pas proposé par envie mais seulement pas habitude. N’était ce pas ce qu’on devait faire, quand il s’agissait de causer sérieusement ? Ne disait-on pas que l’eau brûlante, correctement infusée, déliait les esprits et les langues ?
Elle l’a prévenu. Elle ne saurait accepter de mensonge ou de refus. Elle n’est pas la plus pénible de la fratrie, et de loin. Elle avait toujours été présente pour ceux qui avaient besoin d’elle. Respectant néanmoins l’espace de chacun. Mais elle connaissait assez son frère pour savoir que s’il était dans un tel état de nervosité, c’est qu’il avait de la bile sur le coeur. Et elle connaissait son penchant auto-destructeur. Elle ne lui laissait donc pas le choix, et elle en était navrée.
“ Je suis un monstre…”
- Je suis sûre que non.
Ice n’était pas parfait. Il était souvent maussade. Il avait franchement l’air antipathique, parfois. Souvent même. Il était bourré de préjugés et rencontrait des difficultés certaines avec le concept de remise en question. Mais ce n’était pas un monstre. Elle le savait.
- Alors explique moi pourquoi tu penses ça et je suis sûre que je pourrais te prouver le contraire facilement.
Aussi facilement qu’elle se saisit de la théière pour les servir tous les deux. L’odeur de jasmin les entoura avec douceur. La chaleur des volutes d’eau chatouilla leurs narines.
Elle l’a prévenu. Elle ne saurait accepter de mensonge ou de refus. Elle n’est pas la plus pénible de la fratrie, et de loin. Elle avait toujours été présente pour ceux qui avaient besoin d’elle. Respectant néanmoins l’espace de chacun. Mais elle connaissait assez son frère pour savoir que s’il était dans un tel état de nervosité, c’est qu’il avait de la bile sur le coeur. Et elle connaissait son penchant auto-destructeur. Elle ne lui laissait donc pas le choix, et elle en était navrée.
“ Je suis un monstre…”
- Je suis sûre que non.
Ice n’était pas parfait. Il était souvent maussade. Il avait franchement l’air antipathique, parfois. Souvent même. Il était bourré de préjugés et rencontrait des difficultés certaines avec le concept de remise en question. Mais ce n’était pas un monstre. Elle le savait.
- Alors explique moi pourquoi tu penses ça et je suis sûre que je pourrais te prouver le contraire facilement.
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Re: [Terminé] Isn't it ironic ? - ft. Juliet&&James
Sam 11 Fév 2023 - 21:25
Un monstre. L'odieuse créature avilie par des sentiments impurs, le traître à ses voeux ayant jeté l'opprobre sur sa promise. Ancienne promise, peut-être, officiellement, mais qu'importe. C'est ainsi que tu te dépeins mentalement, et tu n'imagines pas une seconde que ce puisse être autrement.
- Je suis sûre que non.
La foi de ta cadette t'ébranle davantage encore. Elle aussi, donc, tu vas la décevoir au plus haut point. La perdras-tu également, lorsqu'elle saura ? Tu le crains, et tes doigts déjà tremblant ne semblent pas vouloir s'apaiser.
- Alors explique moi pourquoi tu penses ça et je suis sûre que je pourrais te prouver le contraire facilement.
Tu secoues lentement la tête, persuadé qu'elle a tort, le regard encore baissé vers la table. Et comment pourrait-il en être autrement ? Ce que tu fais, ce n'est pas plus acceptable que ce que ton ami a pu lui faire, après tout. Quand bien même tes sentiments à l'égard de ta fiancée - ex-fiancée - diffèrent des siens. La tasse devant toi s'emplit dans le silence, mais le parfum floral qui s'en échappe n'apaise en rien tes craintes, et c'est presque véhément que tu finis par répondre, le regard toujours baissé.
-N'est-ce pas ainsi qu'on a qualifié Max lorsque tu as découvert sa relation avec Peter ?
Tu étais tellement en colère toi-même contre ton ami... Aujourd'hui, tu imagines comme il a pu se sentir, à l'époque, et c'est contre toi que la colère se porte. Tu n'as pas cherché à comprendre celui que tu considérais presque comme un frère. Tu n'as fait que l'accabler. Pourquoi se montrerait-on plus clément face à toi aujourd'hui, après tout ? Tu ne le mérites pas le moins du monde.
- Je suis sûre que non.
La foi de ta cadette t'ébranle davantage encore. Elle aussi, donc, tu vas la décevoir au plus haut point. La perdras-tu également, lorsqu'elle saura ? Tu le crains, et tes doigts déjà tremblant ne semblent pas vouloir s'apaiser.
- Alors explique moi pourquoi tu penses ça et je suis sûre que je pourrais te prouver le contraire facilement.
Tu secoues lentement la tête, persuadé qu'elle a tort, le regard encore baissé vers la table. Et comment pourrait-il en être autrement ? Ce que tu fais, ce n'est pas plus acceptable que ce que ton ami a pu lui faire, après tout. Quand bien même tes sentiments à l'égard de ta fiancée - ex-fiancée - diffèrent des siens. La tasse devant toi s'emplit dans le silence, mais le parfum floral qui s'en échappe n'apaise en rien tes craintes, et c'est presque véhément que tu finis par répondre, le regard toujours baissé.
-
Tu étais tellement en colère toi-même contre ton ami... Aujourd'hui, tu imagines comme il a pu se sentir, à l'époque, et c'est contre toi que la colère se porte. Tu n'as pas cherché à comprendre celui que tu considérais presque comme un frère. Tu n'as fait que l'accabler. Pourquoi se montrerait-on plus clément face à toi aujourd'hui, après tout ? Tu ne le mérites pas le moins du monde.
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Re: [Terminé] Isn't it ironic ? - ft. Juliet&&James
Ven 17 Fév 2023 - 21:17
Elle était prête à en découdre la Blackthorn. Prête à la joute verbale qu’elle appréciait si peu, pourtant. Elle était prête à trouver les meilleurs arguments et à prouver par a+b que son frère n’était pas le monstre qu’il pensait être. Elle observe ses doigts trembler autour de la tasse en porcelaine. Elle constate son regard fuyant et pourrait presque voir les mots qu’il cherche dans son esprit et qui se perdent dans sa gorge.
Elle sait, Juliet. Elle sait à quel point la perception qu’ils ont d’eux même peut être tronquée. Manipulée. Leurs parents, leur entourage et enfaite tout leur monde semble prêt à leur promettre les pires horreurs s’ils ne rentrent pas dans le sacro-saint moule qui leur est dévolu dès la naissance. Elle ne s’était pas encore remise des mots de son père. Quelle famille voudrait d’une fiancée qui rend déviant l’homme qu’elle touche ? Elle n’avait même pas osé dire qu’elle n’avait pas touché @Maximilien Leroy . Pas de cette façon.
Elle aurait presque pu sursauter d’entendre le surnom du français au moment où elle pensait à lui. James semble avoir du mal à lâcher le morceau… Que doit-elle comprendre, exactement ? Assez rapidement, elle pense que ce que James se reproche, à l’image de Maximilien, c’est une tromperie.
- C’est terrible ce que Maximilien m’a fait et j’en ai beaucoup souffert. Mais tu sais très bien qu’aujourd’hui nos relations sont apaisées et que je ne lui… leur en veut plus. Ce qu’ils ont fait, ils l’ont fait par amour.
L’amour, la blondinette l’avait compris aussitôt. Ce qu’elle n’avait pas comprit, par contre, c’était l’illusion que le français avait entretenue. Celui d’un mariage arrangé mais bien arrangé. Celui où ils seraient heureux ensemble.
- De plus… et bien que je ne connaisse pas la nature de tes relations avec Cataleya aujourd’hui… James, vos fiançailles ont été annulées. En l’état, il n’est plus question de fidélité.
Elle sait, Juliet. Elle sait à quel point la perception qu’ils ont d’eux même peut être tronquée. Manipulée. Leurs parents, leur entourage et enfaite tout leur monde semble prêt à leur promettre les pires horreurs s’ils ne rentrent pas dans le sacro-saint moule qui leur est dévolu dès la naissance. Elle ne s’était pas encore remise des mots de son père. Quelle famille voudrait d’une fiancée qui rend déviant l’homme qu’elle touche ? Elle n’avait même pas osé dire qu’elle n’avait pas touché @Maximilien Leroy . Pas de cette façon.
Elle aurait presque pu sursauter d’entendre le surnom du français au moment où elle pensait à lui. James semble avoir du mal à lâcher le morceau… Que doit-elle comprendre, exactement ? Assez rapidement, elle pense que ce que James se reproche, à l’image de Maximilien, c’est une tromperie.
- C’est terrible ce que Maximilien m’a fait et j’en ai beaucoup souffert. Mais tu sais très bien qu’aujourd’hui nos relations sont apaisées et que je ne lui… leur en veut plus. Ce qu’ils ont fait, ils l’ont fait par amour.
L’amour, la blondinette l’avait compris aussitôt. Ce qu’elle n’avait pas comprit, par contre, c’était l’illusion que le français avait entretenue. Celui d’un mariage arrangé mais bien arrangé. Celui où ils seraient heureux ensemble.
- De plus… et bien que je ne connaisse pas la nature de tes relations avec Cataleya aujourd’hui… James, vos fiançailles ont été annulées. En l’état, il n’est plus question de fidélité.
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Re: [Terminé] Isn't it ironic ? - ft. Juliet&&James
Dim 19 Fév 2023 - 14:56
La joute verbale, ce n'est pas ta tasse de thé, pas plus que celle de ta cadette. Au moins sur ce point pouvez-vous vous entendre. Mais si tu n'es pas prêt à te lancer dans des débats interminables, tu n'en démords pas pour autant. Un monstre, oui, souillant le nom des Blackthorn et votre lignée. T'as l'impression d'avoir trahi tout le monde, de toutes les façons possibles. T'as trahi ces promesses à peine formulées à Cataleya, autant que vos perspectives d'avenir, t'as trahi votre sang avec un homme, qui plus est non-sorcier. Et si le parallèle avec l'amour de ton meilleur ami pour votre cousin se forme dans ton esprit, tu n'es pas capable d'autant d'indulgence à ton égard que tu leur en accordes, à eux.
- C’est terrible ce que Maximilien m’a fait et j’en ai beaucoup souffert. Mais tu sais très bien qu’aujourd’hui nos relations sont apaisées et que je ne lui… leur en veut plus. Ce qu’ils ont fait, ils l’ont fait par amour.
Tu déglutis avec peine. Tu as beau savoir que ce que tu ressens pour ton artiste est bel et bien de l'amour, tu peines encore à ne pas le voir comme quelque chose d'abominable.
- De plus… et bien que je ne connaisse pas la nature de tes relations avec Cataleya aujourd’hui… James, vos fiançailles ont été annulées. En l’état, il n’est plus question de fidélité.
Tu soupires douloureusement.
-Il n'y a... n'y avait pas que ces fiançailles officielles entre nous. Et puis... On était toujours fiancés à ce moment-là...
Les mots t'écorchent presque les lèvres, comme si avouer une fois encore tes fautes entérinait davantage encore l'horreur de ce que tu as fait. T'arrives même pas à avouer qu'il s'agissait d'un homme, incapable encore de comprendre comment ton coeur peut battre aussi fort pour un être qui représente tout ce que tu devrais haïr en tant qu'héritier Blackthorn.
Et pourtant tu le sais, que tu l'aimes. Plus que tu ne saurais le décrire, et autant que la luciole que tu as probablement perdue à présent.
- C’est terrible ce que Maximilien m’a fait et j’en ai beaucoup souffert. Mais tu sais très bien qu’aujourd’hui nos relations sont apaisées et que je ne lui… leur en veut plus. Ce qu’ils ont fait, ils l’ont fait par amour.
Tu déglutis avec peine. Tu as beau savoir que ce que tu ressens pour ton artiste est bel et bien de l'amour, tu peines encore à ne pas le voir comme quelque chose d'abominable.
- De plus… et bien que je ne connaisse pas la nature de tes relations avec Cataleya aujourd’hui… James, vos fiançailles ont été annulées. En l’état, il n’est plus question de fidélité.
Tu soupires douloureusement.
-
Les mots t'écorchent presque les lèvres, comme si avouer une fois encore tes fautes entérinait davantage encore l'horreur de ce que tu as fait. T'arrives même pas à avouer qu'il s'agissait d'un homme, incapable encore de comprendre comment ton coeur peut battre aussi fort pour un être qui représente tout ce que tu devrais haïr en tant qu'héritier Blackthorn.
Et pourtant tu le sais, que tu l'aimes. Plus que tu ne saurais le décrire, et autant que la luciole que tu as probablement perdue à présent.
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Re: [Terminé] Isn't it ironic ? - ft. Juliet&&James
Dim 26 Fév 2023 - 11:09
La porcelaine repend doucement la chaleur de l'eau entre les mains de la Blackthorn qui aurait voulu relancer le feu qui s'éteint lentement dans la cheminé depuis le départ des elfes de maison. Mais elle n'ose pas bouger. Même sortir sa baguette, elle ne l'envisage absolument pas. Elle sait que son frère a besoin de toute son attention. Elle sait que l'instant est beaucoup trop important pour lui.
Elle essaye, vainement, de le rassurer avec le peu d'informations qu'elle a. Mais comme elle s'en doute un petit peu, ça ne suffit pas. Elle a pourtant été sincère. Découvrir la relation entre Peter et Maximilien l'avait envoyée si profondément en envoyée en enfer qu'elle se savait revenue de loin et pourtant... pourtant elle avait pardonné. Mais les mots de James vont rapidement révéler que les circonstances ne sont pas tout à fait les mêmes. "Il n'y a... n'y avait pas que ces fiançailles officielles entre nous."
- Je sais.
Elle le coupe presque, comme pour lui dire qu'il n'avait pas besoin de s'épencher sur le sujet. Elle savait. Elle avait vu. Elle avait si souvent ressenti l'amour qu'ils partageait. Cet amour qui n'avait rien de filial. Cet amour qu'elle ne connaîtrait jamais avec Nullus qu'elle considérait presque plus comme un frère que comme un cousin. Juliet avait été profondément triste pour son frère et @Cataleya Blackthorn lorsque leurs fiancailles avaient été rompus. Parce que de tout les mariages arrangés auquel elle aurait pu assisté, il s'agirait du seul auquel elle croirait vraiment à une fin heureuse. A un amour sincère.
"Et puis... On était toujours fiancés à ce moment-là..." Juliet se fait violence pour ne pas pincer ses lèvres. Elle est particulièrement sensible a tout ce qui touche aux tromperies, évidemment. Mais elle ne voit bien que James s'en veut assez pour ne pas rajouter une couche.
- Comme je t'ai dit.. je leur ai pardonné. Quand on aime, on pardonne. Et Cataleya t'aime. Elle te pardonnera.
Loin d'arranger les choses, la Blackthorn risque de faire pire que mieux avec ces mots. Elle boit une gorgée de thé. Pour ce laisser du temps. Quelques secondes de reflexion utilisées a bon escient puisqu'elle se rend compte que tout cela ne ressemble vraiment pas à James. Lui si froid, si pudique. Il lui semblait que seule Cataleya était capable de percer cett carapace qu'il s'était érigé au fil des années. Elle hésite finalement quelques seconde avant de demander...
- Tu.. es tombé amoureux d'une fille ?
Elle essaye, vainement, de le rassurer avec le peu d'informations qu'elle a. Mais comme elle s'en doute un petit peu, ça ne suffit pas. Elle a pourtant été sincère. Découvrir la relation entre Peter et Maximilien l'avait envoyée si profondément en envoyée en enfer qu'elle se savait revenue de loin et pourtant... pourtant elle avait pardonné. Mais les mots de James vont rapidement révéler que les circonstances ne sont pas tout à fait les mêmes. "Il n'y a... n'y avait pas que ces fiançailles officielles entre nous."
- Je sais.
Elle le coupe presque, comme pour lui dire qu'il n'avait pas besoin de s'épencher sur le sujet. Elle savait. Elle avait vu. Elle avait si souvent ressenti l'amour qu'ils partageait. Cet amour qui n'avait rien de filial. Cet amour qu'elle ne connaîtrait jamais avec Nullus qu'elle considérait presque plus comme un frère que comme un cousin. Juliet avait été profondément triste pour son frère et @Cataleya Blackthorn lorsque leurs fiancailles avaient été rompus. Parce que de tout les mariages arrangés auquel elle aurait pu assisté, il s'agirait du seul auquel elle croirait vraiment à une fin heureuse. A un amour sincère.
"Et puis... On était toujours fiancés à ce moment-là..." Juliet se fait violence pour ne pas pincer ses lèvres. Elle est particulièrement sensible a tout ce qui touche aux tromperies, évidemment. Mais elle ne voit bien que James s'en veut assez pour ne pas rajouter une couche.
- Comme je t'ai dit.. je leur ai pardonné. Quand on aime, on pardonne. Et Cataleya t'aime. Elle te pardonnera.
Loin d'arranger les choses, la Blackthorn risque de faire pire que mieux avec ces mots. Elle boit une gorgée de thé. Pour ce laisser du temps. Quelques secondes de reflexion utilisées a bon escient puisqu'elle se rend compte que tout cela ne ressemble vraiment pas à James. Lui si froid, si pudique. Il lui semblait que seule Cataleya était capable de percer cett carapace qu'il s'était érigé au fil des années. Elle hésite finalement quelques seconde avant de demander...
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Re: [Terminé] Isn't it ironic ? - ft. Juliet&&James
Dim 26 Fév 2023 - 17:53
- Je sais.
Tu l'aimes tellement, la jolie rousse. T'as jamais imaginé pouvoir être séparé durablement d'elle, avant ces dernières années, et chaque épisode t'a détruit, un peu plus à chaque fois. Mais c'est encore autrement plus destructeur de savoir que cette fois, tu en es le seul responsable. Et si ta cadette tâche de se montrer compréhensive, tu ne doutes pas un instant que ton infidélité ne lui plaise guère - tu sais comme elle a souffert de celle de Max.
- Comme je t'ai dit.. je leur ai pardonné. Quand on aime, on pardonne. Et Cataleya t'aime. Elle te pardonnera.
Oh ! Tu voudrais y croire ! Tu voudrais tellement y croire ! Mais Cataleya n'est pas Juliet, et tu sais ta cadette plus douce que la tempête rousse qui fait battre ton coeur. Tu sais aussi comme elle peut sortir les crocs lorsqu'elle se sent blessée, petit animal sauvage et acculé. Et tu ne doutes pas un instant que la blonde soit plus encline au pardon que la rousse.
Et puis toi-même ne te pardonne pas tes écarts de toute façon, que tu ne comprends toujours pas vraiment, alors comment la luciole le pourrait-elle.
- Tu.. es tombé amoureux d'une fille ?
T'as un rictus nerveux. Si seulement... Si seulement ça n'était "que" ça. Mais aucune autre femme que Cat n'a su faire battre ton coeur comme Jeremiah peut le faire tambouriner dans ta poitrine, et c'est le coeur au bord des lèvres que tu souffles, de façon à peine audible, presque surpris toi-même de tes aveux.
-Un peintre moldu.
Quelque part, tu t'attends à te retrouver seul dans cette cuisine, abandonné par ta cadette aussi. Ce que tu ressens, ce que tu as fait, rappelle tellement son passif avec ton ami, que tu ne doutes pas un instant qu'elle t'en veuilles elle aussi instantanément et irrémédiablement. Dès lors que l'information pour le moins inattendue aura laissée sa marque dans son esprit.
Tu l'aimes tellement, la jolie rousse. T'as jamais imaginé pouvoir être séparé durablement d'elle, avant ces dernières années, et chaque épisode t'a détruit, un peu plus à chaque fois. Mais c'est encore autrement plus destructeur de savoir que cette fois, tu en es le seul responsable. Et si ta cadette tâche de se montrer compréhensive, tu ne doutes pas un instant que ton infidélité ne lui plaise guère - tu sais comme elle a souffert de celle de Max.
- Comme je t'ai dit.. je leur ai pardonné. Quand on aime, on pardonne. Et Cataleya t'aime. Elle te pardonnera.
Oh ! Tu voudrais y croire ! Tu voudrais tellement y croire ! Mais Cataleya n'est pas Juliet, et tu sais ta cadette plus douce que la tempête rousse qui fait battre ton coeur. Tu sais aussi comme elle peut sortir les crocs lorsqu'elle se sent blessée, petit animal sauvage et acculé. Et tu ne doutes pas un instant que la blonde soit plus encline au pardon que la rousse.
Et puis toi-même ne te pardonne pas tes écarts de toute façon, que tu ne comprends toujours pas vraiment, alors comment la luciole le pourrait-elle.
- Tu.. es tombé amoureux d'une fille ?
T'as un rictus nerveux. Si seulement... Si seulement ça n'était "que" ça. Mais aucune autre femme que Cat n'a su faire battre ton coeur comme Jeremiah peut le faire tambouriner dans ta poitrine, et c'est le coeur au bord des lèvres que tu souffles, de façon à peine audible, presque surpris toi-même de tes aveux.
-
Quelque part, tu t'attends à te retrouver seul dans cette cuisine, abandonné par ta cadette aussi. Ce que tu ressens, ce que tu as fait, rappelle tellement son passif avec ton ami, que tu ne doutes pas un instant qu'elle t'en veuilles elle aussi instantanément et irrémédiablement. Dès lors que l'information pour le moins inattendue aura laissée sa marque dans son esprit.
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Re: [Terminé] Isn't it ironic ? - ft. Juliet&&James
Mer 1 Mar 2023 - 10:38
Au plus elle y pensait, au plus elle trouvait cette histoire improbable. De tous, James était celui qui était le moins porté sur les élans romantiques. Même Eliott avait déjà vécu une relation particulièrement intense. Malsaine, mais intense. Kiran avait deux amoureux, ce qui était quand même original. Juliet était une incorrigible amoureuse de l'amour...
Alors c'est vrai, elle ne s'attendait pas qu'Ice puisse être tombé amoureux. Mais quand elle apprend de qui, la jeune femme remercie Morgane d'avoir avalé sa dernière gorgée de thé quelques secondes plus tôt. Au lieu d'arroser le visage de quatre pied de long de James, elle pose son poing sur ses lèvres pour cacher une grimace.
- Un peintre. Moldu.
Répète-t-elle comme pour être sûre d'avoir bien entendu alors qu'elle n'a pas le moindre doute sur ses capacités auditives. Il faut dire que c'était fort de café. James qui avait si souvent critiqué sa relation avec un sang-mêlé. Puis avec un loup-garou. Et lui il entretenait une relation quasi-adultère, homosexuel, avec un partenaire non doué de magie.
- Eh ben. Tu cumules.
Même le fait qu'il soit peintre, ce genre de métier inintéressant aux yeux de leurs parents... Non vraiment le combot était parfait. Un sourire légèrement moqueur apparait sur ses lèvres. Le genre de mimique qu'elle était incapable de dissimuler. Et c'est finalement un rire qui s'échappe, puis un fou rire qui la secoue. Les larmes lui montent au yeux et par Merlin elle fait tout son possible pour se calmer mais c'est plus fort qu'elle. Elle finit par se tenir le ventre même si ça ne change pas grand chose.
- Je ... Je suis ... Désolée...
D'un revers de manche, elle essuit une larme.
- Tellement... James... Ne fait pas cette... tête ! Ce n'est.. pas si grave ! Personne n'est mort !
Alors c'est vrai, elle ne s'attendait pas qu'Ice puisse être tombé amoureux. Mais quand elle apprend de qui, la jeune femme remercie Morgane d'avoir avalé sa dernière gorgée de thé quelques secondes plus tôt. Au lieu d'arroser le visage de quatre pied de long de James, elle pose son poing sur ses lèvres pour cacher une grimace.
- Un peintre. Moldu.
Répète-t-elle comme pour être sûre d'avoir bien entendu alors qu'elle n'a pas le moindre doute sur ses capacités auditives. Il faut dire que c'était fort de café. James qui avait si souvent critiqué sa relation avec un sang-mêlé. Puis avec un loup-garou. Et lui il entretenait une relation quasi-adultère, homosexuel, avec un partenaire non doué de magie.
- Eh ben. Tu cumules.
Même le fait qu'il soit peintre, ce genre de métier inintéressant aux yeux de leurs parents... Non vraiment le combot était parfait. Un sourire légèrement moqueur apparait sur ses lèvres. Le genre de mimique qu'elle était incapable de dissimuler. Et c'est finalement un rire qui s'échappe, puis un fou rire qui la secoue. Les larmes lui montent au yeux et par Merlin elle fait tout son possible pour se calmer mais c'est plus fort qu'elle. Elle finit par se tenir le ventre même si ça ne change pas grand chose.
- Je ... Je suis ... Désolée...
D'un revers de manche, elle essuit une larme.
- Tellement... James... Ne fait pas cette... tête ! Ce n'est.. pas si grave ! Personne n'est mort !
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
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- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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Re: [Terminé] Isn't it ironic ? - ft. Juliet&&James
Mer 1 Mar 2023 - 15:13
Tu sais bien l'image que tu renvoies, celle que t'as forgé bloc de glace par bloc de glace au fil des années. Tu sais bien qu'on ne t'imagine pas autrement, et que ceux qui connaissent ton coeur, là tout caché sous l'iceberg, se comptent sur les doigts d'une main. Même ta fratrie ne sait pas, pour la plupart. Pendant longtemps, t'as continué à espérer qu'il en resterait ainsi. Mais... Mais il est trop gros, cet organe que tu t'acharnes à dissimuler, trop mou. Il bat trop fort, et tu ne parviens plus vraiment à le faire taire. Pas assez en tout cas.
- Un peintre. Moldu.
L'entendre dans la bouche de ta cadette te monte plus encore le coeur au bord des lèvres. Un peintre, oui. Aussi détestable puisse être cette profession auprès de vos parents. Inutile. Indigne d'un homme, un vrai. N'est-ce pas pour ça qu'on a mis un balai dans tes mains plutôt que des crayons ?
- Eh ben. Tu cumules.
C'est assez peu dire, mais si tu t'attendais à une réaction plus ou moins violente, plus que surprise chez ta petite soeur, tu n'imaginais absolument pas ce qui allait suivre. Non, vraiment, tu ne t'attendais pas à ça. Qu'elle te hurle que t'étais un putain d'hypocrite avec tes remarques sur les sangs moins purs, ou qu'elle te regarde avec dégoût, oui, ça tu t'y serais attentu. Mais le sourire qui point sur ses lèvres hausse un sourcil. Et quand le rire l'étreint, irrépressible, tu te ratatines sur ta chaise.
- Je ... Je suis ... Désolée...
T'es mortifié. Le rire qui l'assaille te vrille un peu plus encore le coeur. Ridicule, voilà ce que tu es. Et t'as qu'une envie, disparaître. Tu te sens si mal, si... sale. Détestable. Pire encore qu'au cours de tous ces mois à culpabiliser seul dans ton coin.
- Tellement... James... Ne fait pas cette... tête ! Ce n'est.. pas si grave ! Personne n'est mort !
Pas encore, songes-tu. Quand on saura, quand ils sauront, il mourra, tu le sais. Comme Cillian est mort. Comme Elio a été agressé. Et là, devant l'hilarité de Juliet, tu ne tiens pas. Ta tasse tremble sur la table, comme tu te lèves subitement, ta chaise basculant avec fracas pour te diriger vers la porte. Disparaître, c'est tout ce que tu souhaites à cet instant. T'enfermer à double tour et oublier que le monde existe.
Etre oublié du monde, aussi. Surtout.
- Un peintre. Moldu.
L'entendre dans la bouche de ta cadette te monte plus encore le coeur au bord des lèvres. Un peintre, oui. Aussi détestable puisse être cette profession auprès de vos parents. Inutile. Indigne d'un homme, un vrai. N'est-ce pas pour ça qu'on a mis un balai dans tes mains plutôt que des crayons ?
- Eh ben. Tu cumules.
C'est assez peu dire, mais si tu t'attendais à une réaction plus ou moins violente, plus que surprise chez ta petite soeur, tu n'imaginais absolument pas ce qui allait suivre. Non, vraiment, tu ne t'attendais pas à ça. Qu'elle te hurle que t'étais un putain d'hypocrite avec tes remarques sur les sangs moins purs, ou qu'elle te regarde avec dégoût, oui, ça tu t'y serais attentu. Mais le sourire qui point sur ses lèvres hausse un sourcil. Et quand le rire l'étreint, irrépressible, tu te ratatines sur ta chaise.
- Je ... Je suis ... Désolée...
T'es mortifié. Le rire qui l'assaille te vrille un peu plus encore le coeur. Ridicule, voilà ce que tu es. Et t'as qu'une envie, disparaître. Tu te sens si mal, si... sale. Détestable. Pire encore qu'au cours de tous ces mois à culpabiliser seul dans ton coin.
- Tellement... James... Ne fait pas cette... tête ! Ce n'est.. pas si grave ! Personne n'est mort !
Pas encore, songes-tu. Quand on saura, quand ils sauront, il mourra, tu le sais. Comme Cillian est mort. Comme Elio a été agressé. Et là, devant l'hilarité de Juliet, tu ne tiens pas. Ta tasse tremble sur la table, comme tu te lèves subitement, ta chaise basculant avec fracas pour te diriger vers la porte. Disparaître, c'est tout ce que tu souhaites à cet instant. T'enfermer à double tour et oublier que le monde existe.
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Re: [Terminé] Isn't it ironic ? - ft. Juliet&&James
Mar 21 Mar 2023 - 11:08
C'était plus fort qu'elle. Tellement plus fort. Comme si la terre entière, comme si l'univers lui présentait la meilleure plaisanterie qu'elle pouvait inventer. Alors elle riait, riait si fort que ses côtes se transformaient en petits poignards. Que chaque respiration prise était affreusement douloureuse. Comme pour la punir de cette hilarité.
Parce qu'elle voyait bien que le visage de James était déformé par la contrariété. lle voyait bien que sa peau déjà pâle semblait encore perdre de ses couleurs... Mais c'était plus fort qu'elle. Elle était incapable de s'arrêter. Pour l'instant en tout cas.
Elle aurait pu hurler. Elle aurait pu lui dire à quel point il avait pu être hypocrite lorsqu'elle avait pu parler d'Elio ou même de Jolan. Quand ses fiancailles avec Maximilien avaient été annoncées. A tellement d'instants de sa vie... Elle aurait pu le faire culpabiliser. Elle aurait pu.
- James !
La tasse est abandonnée, le frère envolé. Juliet abandonne son thé à peine entamé pour partir à la poursuite d'Ice. Elle s'en veut un peu de lui avoir rit au nez, mais ça vaut au moins les années de faux-semblants de ce grand-frère qu'elle aimait tant.
- James, je t'en prie, attend !
Ce soir, la rapidité de la blonde est plus forte que la determination de son aîné. Elle attrape sa main et tire dessus sans ménagement pour arrêter sa folle course contre... contre quoi exactement ? Les larmes d'hilarité ont arrêté de couler sur le visage de Juliet mais leur sillon est toujours visible sur ses joues.
- Je...
Elle ne sait pas quoi dire enfaite. Elle se sent un peu bête pas de ne pas avoir réfléchit à son discour alors qu'elle courait le long de ces couloirs pour rattraper James. Elle voudrait tellement lui dire que tout irait bien. Que ce n'était pas grave. Malheureusement, quand on était un Blackthorn, ça l'était.
- Ne m'en veut pas ! C'était si... soudain. Tout est si soudain. Je comprends ce qui se passe dans ta tête. Je sais a quel point tu es contrarié, a quel point tu es inquiet. Mais s'il te plait, ne me regarde pas comme si j'allais te juger. Moi. C'est moi, James !
Avait elle déjà jugé quiconque ? Kiran peut-être. Et elle s'en était mordu les doigts.
- J'aimerais te dire que ce n'est pas grave, que tout ira bien. Mais toi et moi on connait la vérité de nos existences... Mais la vérité c'est que... peu importe qui tu aimes, moi je t'aimerais toujours.
Parce qu'elle voyait bien que le visage de James était déformé par la contrariété. lle voyait bien que sa peau déjà pâle semblait encore perdre de ses couleurs... Mais c'était plus fort qu'elle. Elle était incapable de s'arrêter. Pour l'instant en tout cas.
Elle aurait pu hurler. Elle aurait pu lui dire à quel point il avait pu être hypocrite lorsqu'elle avait pu parler d'Elio ou même de Jolan. Quand ses fiancailles avec Maximilien avaient été annoncées. A tellement d'instants de sa vie... Elle aurait pu le faire culpabiliser. Elle aurait pu.
- James !
La tasse est abandonnée, le frère envolé. Juliet abandonne son thé à peine entamé pour partir à la poursuite d'Ice. Elle s'en veut un peu de lui avoir rit au nez, mais ça vaut au moins les années de faux-semblants de ce grand-frère qu'elle aimait tant.
- James, je t'en prie, attend !
Ce soir, la rapidité de la blonde est plus forte que la determination de son aîné. Elle attrape sa main et tire dessus sans ménagement pour arrêter sa folle course contre... contre quoi exactement ? Les larmes d'hilarité ont arrêté de couler sur le visage de Juliet mais leur sillon est toujours visible sur ses joues.
- Je...
Elle ne sait pas quoi dire enfaite. Elle se sent un peu bête pas de ne pas avoir réfléchit à son discour alors qu'elle courait le long de ces couloirs pour rattraper James. Elle voudrait tellement lui dire que tout irait bien. Que ce n'était pas grave. Malheureusement, quand on était un Blackthorn, ça l'était.
- Ne m'en veut pas ! C'était si... soudain. Tout est si soudain. Je comprends ce qui se passe dans ta tête. Je sais a quel point tu es contrarié, a quel point tu es inquiet. Mais s'il te plait, ne me regarde pas comme si j'allais te juger. Moi. C'est moi, James !
Avait elle déjà jugé quiconque ? Kiran peut-être. Et elle s'en était mordu les doigts.
- J'aimerais te dire que ce n'est pas grave, que tout ira bien. Mais toi et moi on connait la vérité de nos existences... Mais la vérité c'est que... peu importe qui tu aimes, moi je t'aimerais toujours.
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Re: [Terminé] Isn't it ironic ? - ft. Juliet&&James
Mar 21 Mar 2023 - 17:25
Tu provoques l'ire et la tristesse de ton ancienne promise, et l'hilarité de ta cadette. Assurément, tu serais la déception du reste de la famille, si cela venait à se savoir. T'as envie de disparaître, purement et simplement, et tu prends la porte, aussi vite que tes pas fébriles te le permettent. Pas assez rapidement, cependant, pour semer la blonde qui te rattrape bientôt, sa main tirant la tienne pour stopper ta course.
- James ! James, je t'en prie, attends !
T'as pas le courage de faire volte-face pour croiser son regard hilare. Pas plus que tu n'as le coeur à la repousser violemment pour t'extirper de sa vue.
- Je... Ne m'en veux pas ! C'était si... soudain. Tout est si soudain. Je comprends ce qui se passe dans ta tête. Je sais à quel point tu es contrarié, à quel point tu es inquiet. Mais s'il te plait, ne me regarde pas comme si j'allais te juger. Moi. C'est moi, James !
Tu ne la regardes plus, de toutes les manières, incapable de relever les yeux que tu gardes rivés sur le sol, dans lequel tu paierais cher pour pouvoir te fondre à cet instant.
-C'est pas à toi que j'en veux , souffles-tu seulement, détestant au plus haut point les battements erratiques de ton coeur que tu ne cesses de juger encore déviant. T'as tout foutu en l'air, purement et simplement. Ta vie, l'avenir de Cat, même le coeur de Jeremiah. Parce que tu sais bien que le peintre a souffert de ton départ sans explication, l'été dernier. Tout comme tu sais tout autant que la relation qui vous unit - vous a uni - ne peut que lui nuire, et tu redoutes terriblement les conséquences néfastes des sentiments que tu lui portes.
- J'aimerais te dire que ce n'est pas grave, que tout ira bien. Mais toi et moi on connait la vérité de nos existences... Mais la vérité c'est que... peu importe qui tu aimes, moi je t'aimerais toujours.
Le silence plane un instant. Parce que quelque part, ces mots-là, tu as désespérément besoin de les entendre. T'es le premier à avoir du mal à manifester les sentiments que tu portes aux tiens, et pourtant tu crèves de la moindre marque d'affection. Et que dire encore de ce besoin de reconnaissance qui noue tes tripes en permanence ?
-Tu serais bien la seule... finis-tu par lâcher, parfaitement conscient que tu ne t'inclues plus le moins du monde dans le lot de ceux capables d'aimer l'être que tu es réellement. Par pour l'heure tout du moins. Pour ça, il faudrait déjà que t'arrives à te comprendre, et t'accepter, et tu en es encore bien loin. Le pire dans l'histoire... ajoutes-tu encore dans un souffle à peine audible, ...c'est que j'ai jamais cessé de l'aimer pour autant.
Pas que ça change grand chose au résultat, cela dit, et toi le premier, t'as l'impression que tes mots sont parfaitement vides de sens. Pourtant tu l'aimes tellement fort, ta si précieuse luciole. Toujours, et à jamais. Mais tu sais que ton coeur bat tout autant pour l'artiste que t'as laissé au Moyen-Orient, et t'es parfaitement incapable d'expliquer comment cela peut être possible...
- James ! James, je t'en prie, attends !
T'as pas le courage de faire volte-face pour croiser son regard hilare. Pas plus que tu n'as le coeur à la repousser violemment pour t'extirper de sa vue.
- Je... Ne m'en veux pas ! C'était si... soudain. Tout est si soudain. Je comprends ce qui se passe dans ta tête. Je sais à quel point tu es contrarié, à quel point tu es inquiet. Mais s'il te plait, ne me regarde pas comme si j'allais te juger. Moi. C'est moi, James !
Tu ne la regardes plus, de toutes les manières, incapable de relever les yeux que tu gardes rivés sur le sol, dans lequel tu paierais cher pour pouvoir te fondre à cet instant.
-
- J'aimerais te dire que ce n'est pas grave, que tout ira bien. Mais toi et moi on connait la vérité de nos existences... Mais la vérité c'est que... peu importe qui tu aimes, moi je t'aimerais toujours.
Le silence plane un instant. Parce que quelque part, ces mots-là, tu as désespérément besoin de les entendre. T'es le premier à avoir du mal à manifester les sentiments que tu portes aux tiens, et pourtant tu crèves de la moindre marque d'affection. Et que dire encore de ce besoin de reconnaissance qui noue tes tripes en permanence ?
-
Pas que ça change grand chose au résultat, cela dit, et toi le premier, t'as l'impression que tes mots sont parfaitement vides de sens. Pourtant tu l'aimes tellement fort, ta si précieuse luciole. Toujours, et à jamais. Mais tu sais que ton coeur bat tout autant pour l'artiste que t'as laissé au Moyen-Orient, et t'es parfaitement incapable d'expliquer comment cela peut être possible...
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Re: [Terminé] Isn't it ironic ? - ft. Juliet&&James
Mer 22 Mar 2023 - 19:12
Le regard de glace de son frère se rive au sol et ça peine l’âme de la douce Blackthorn de voir son frère aussi abattu. Elle fait de son mieux, Juliet, pour essayer d’apaiser le coeur de son aîné mais il faut reconnaître que sa situation est du genre inextricable. C’est pas à elle qu’il en veut, ce sont ses mots, mais ça n’empêche que si Juliet pouvait faire quelque-chose, elle le ferait bien volontiers.
Pour @Cataleya Blackthorn , Juliet pouvait faire quelques prédictions. Elle était furieuse. Peut être même qu’elle ne le montrait pas, elle avait tendance à jouer la carte du pokerface quand elle était blessée. Mais elle aimait trop James pour que sa fureur ne dure éternellement. Et si seulement elle l’envisageait, Juliet irait lui sonner les cloches. Pour le moldu… C’était risqué. Plus que risqué. Si Elio avait frôlé la mort, si Cillian avait finit quatre pieds sous terre… Elle ne donnait vraiment pas chère de la peau du jeune homme si leurs parents, enfin surtout leur père, l’apprenait.
Mais elle ne pouvait parler que pour elle même. Et c’est ce qu’elle fit. Lui témoigner son amour, son affection indéféctible. Il n’y avait rien ou presque que sa fratrie ne puisse faire pour l’éloigner. Elle les aimer de cet amour qui se disputait la loyauté et l’admiration. Tous. Même ceux avec qui les relations étaient les plus bancales. « Tu serais bien la seule… »
- Et bien mon amour et mon appréciation devraient te suffire !
Un sourire tendre, une touche d’humour pour apaiser cette âme endolorie par la vie. « Le pire dans l'histoire, ...c'est que j'ai jamais cessé de l'aimer pour autant. » Elle ignore de qui il parle. Son moldu ? Quarta ? Les deux peut-être même… Elle ne sait pas quoi répondre, Sunshine. Elle ne sait que trop bien ce que c’est d’aimer la mauvaise personne. Elle ne sait que trop bien ce que c’est que de ne pas savoir où placer son amour. James aussi pourrait rire si elle lui disait qu’elle n’avait pas encore fait le deuil de son amour avec un sang-mêlé pour aimer un loup-garou…
Elle ne sait pas quoi dire, alors elle se tait. Ses bras viennent enserrer tendrement le cou de son grand-frère. Et elle serre fort, la douce Blackthorn. Elle n’est pas habituée au fait d’avoir James tout contre son coeur, son aîné n’était pas vraiment du genre démonstratif. Alors elle serre fort pour qu’il ne la repousse pas. Et elle espère que ce câlin lui procure autant de bien être qu’à elle même…
Pour @Cataleya Blackthorn , Juliet pouvait faire quelques prédictions. Elle était furieuse. Peut être même qu’elle ne le montrait pas, elle avait tendance à jouer la carte du pokerface quand elle était blessée. Mais elle aimait trop James pour que sa fureur ne dure éternellement. Et si seulement elle l’envisageait, Juliet irait lui sonner les cloches. Pour le moldu… C’était risqué. Plus que risqué. Si Elio avait frôlé la mort, si Cillian avait finit quatre pieds sous terre… Elle ne donnait vraiment pas chère de la peau du jeune homme si leurs parents, enfin surtout leur père, l’apprenait.
Mais elle ne pouvait parler que pour elle même. Et c’est ce qu’elle fit. Lui témoigner son amour, son affection indéféctible. Il n’y avait rien ou presque que sa fratrie ne puisse faire pour l’éloigner. Elle les aimer de cet amour qui se disputait la loyauté et l’admiration. Tous. Même ceux avec qui les relations étaient les plus bancales. « Tu serais bien la seule… »
- Et bien mon amour et mon appréciation devraient te suffire !
Un sourire tendre, une touche d’humour pour apaiser cette âme endolorie par la vie. « Le pire dans l'histoire, ...c'est que j'ai jamais cessé de l'aimer pour autant. » Elle ignore de qui il parle. Son moldu ? Quarta ? Les deux peut-être même… Elle ne sait pas quoi répondre, Sunshine. Elle ne sait que trop bien ce que c’est d’aimer la mauvaise personne. Elle ne sait que trop bien ce que c’est que de ne pas savoir où placer son amour. James aussi pourrait rire si elle lui disait qu’elle n’avait pas encore fait le deuil de son amour avec un sang-mêlé pour aimer un loup-garou…
Elle ne sait pas quoi dire, alors elle se tait. Ses bras viennent enserrer tendrement le cou de son grand-frère. Et elle serre fort, la douce Blackthorn. Elle n’est pas habituée au fait d’avoir James tout contre son coeur, son aîné n’était pas vraiment du genre démonstratif. Alors elle serre fort pour qu’il ne la repousse pas. Et elle espère que ce câlin lui procure autant de bien être qu’à elle même…
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- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
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Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 993
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Isn't it ironic ? - ft. Juliet&&James
Mer 22 Mar 2023 - 20:48
T'as jamais été comme ça face à ta cadette. Face aucun d'entre eux, en réalité, si ce n'est Fire. Jusqu'à cet odieux exil, elle avait été la seule à laquelle tu avais jamais pu te confier. La seule qui avait réceptionné des larmes que tu mures au demeurant derrière ce visage de marbre et ce regard froid. T'as toujours laissé croire que rien ne t'atteignait, parfaitement conscient que si tu laissais la moindre brèche fissurer ta muraille, c'est un véritable torrent qui emporterait tout.
Ce qui s'est littéralement passé l'an dernier.
Et tu te sens parfaitement misérable, là, tout père de la douce blonde qui pourtant ne s'éloigne pas de toi. Méprisable. Elle ne partage pas ton avis, cependant, et le signifie ouvertement. Et si tu peines à l'exprimer, tu ne sais que lui être extrêmement reconnaissant d'être là, malgré tout, à cet instant. T'as jamais été le plus démonstratif de votre fratrie, à l'évidence, mais tu sais parfaitement qu'ayant grandi en meute, tu serais incapable de survivre en les ayant tous perdus. La savoir, elle au moins, encore présente, apaise légèrement, très légèrement, cette terreur de l'abandon qui sourd en toi chaque jour un peu plus depuis cette première "imperfection" qui t'a valu deux ans au Moyen-Orient.
- Et bien mon amour et mon appréciation devraient te suffire !
L'humour qu'elle cherche à distiller ne t'échappe pas mais si t'as un rictus un peu nerveux, tu es bien incapable d'y répondre parfaitement. T'es même assez persuadé de ne pas les mériter. Pour autant, tu ne t'écartes pas quand elle vient s'accrocher à ton cou, te serrant fort contre son coeur. Un geste dont tu n'as clairement pas l'habitude, et dont tu n'imaginais pas jusque-là avoir si cruellement besoin. Alors loin de la repousser, tu refermes tes bras autour de sa taille si frêle, les paupières closes comme ton visage vient se cacher au creux de son cou. Quelques minutes suspendues, le temps d'apaiser le tremblement de tes mains. Tu finis par inspirer profondément avant de te détacher lentement, puis relâcher l'air de tes poumons, comme s'il pouvait tout emporter.
-Ton thé va être froid , murmures-tu pour briser le silence qui semble vouloir s'installer.
D'ordinaire, il ne te dérange pas, pourtant, mais à cet instant, tu le redoutes un peu trop. Cherchant sa main, un contact dont elle n'a pas l'habitude, mais dont tu as à cet instant désespérément besoin, tu rebrousses chemin pour revenir à vos places précédentes, mais tu peines toujours à trouver tes mots. T'as jamais été très loquace non plus, en même temps.
-Je comprends même pas comment c'est possible... finis-tu par lâcher, toujours aussi peu explicite tout d'abord.
Comment tu peux aimer cet homme qui représente tout ce que tu as appris à mépriser, d'une part, mais aussi, et surtout au fond, comment tu peux les aimer tous les deux aussi fort en même temps ? Tu secoues la tête, le nez rivé sur la tasse que tu as repris entre tes mains à peine rassis.
Et puis finalement tu lui racontes sommairement ce qu'il s'est passé en Egypte. La rencontre avec Jeremiah dans cette expo, la toile vierge, le violon de Baby et les larmes intarissables. Tu dévoiles beaucoup trop de choses, là, dans cette cuisine désertée par leurs occupants habituels, de cette passion pour le dessin et la peinture au deuil que tu n'as jamais vraiment fait. Et s'il paraît que parler peut être salvateur, toi, tu te sens plus vulnérable que jamais, et c'est loin d'être un sentiment que tu apprécies.
Trouver un peu de réconfort en la compagnie de ta cadette et commencer, un peu, à briser les murs entre vous que tu as si longtemps renforcés, en revanche, t'évites de complètement sombrer, et tu te promets de maintenir ce lien-là, au moins, à l'avenir, à défaut de savoir conserver les autres... T'as bien trop besoin de sa présence, à elle au moins. Ta meute se réduit comme peau de chagrin, mais il semble qu'elle n'ait pas totalement disparu.
Sunshine t'aimera toujours. Et c'est tout ce dont tu as besoin.
Ce qui s'est littéralement passé l'an dernier.
Et tu te sens parfaitement misérable, là, tout père de la douce blonde qui pourtant ne s'éloigne pas de toi. Méprisable. Elle ne partage pas ton avis, cependant, et le signifie ouvertement. Et si tu peines à l'exprimer, tu ne sais que lui être extrêmement reconnaissant d'être là, malgré tout, à cet instant. T'as jamais été le plus démonstratif de votre fratrie, à l'évidence, mais tu sais parfaitement qu'ayant grandi en meute, tu serais incapable de survivre en les ayant tous perdus. La savoir, elle au moins, encore présente, apaise légèrement, très légèrement, cette terreur de l'abandon qui sourd en toi chaque jour un peu plus depuis cette première "imperfection" qui t'a valu deux ans au Moyen-Orient.
- Et bien mon amour et mon appréciation devraient te suffire !
L'humour qu'elle cherche à distiller ne t'échappe pas mais si t'as un rictus un peu nerveux, tu es bien incapable d'y répondre parfaitement. T'es même assez persuadé de ne pas les mériter. Pour autant, tu ne t'écartes pas quand elle vient s'accrocher à ton cou, te serrant fort contre son coeur. Un geste dont tu n'as clairement pas l'habitude, et dont tu n'imaginais pas jusque-là avoir si cruellement besoin. Alors loin de la repousser, tu refermes tes bras autour de sa taille si frêle, les paupières closes comme ton visage vient se cacher au creux de son cou. Quelques minutes suspendues, le temps d'apaiser le tremblement de tes mains. Tu finis par inspirer profondément avant de te détacher lentement, puis relâcher l'air de tes poumons, comme s'il pouvait tout emporter.
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D'ordinaire, il ne te dérange pas, pourtant, mais à cet instant, tu le redoutes un peu trop. Cherchant sa main, un contact dont elle n'a pas l'habitude, mais dont tu as à cet instant désespérément besoin, tu rebrousses chemin pour revenir à vos places précédentes, mais tu peines toujours à trouver tes mots. T'as jamais été très loquace non plus, en même temps.
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Comment tu peux aimer cet homme qui représente tout ce que tu as appris à mépriser, d'une part, mais aussi, et surtout au fond, comment tu peux les aimer tous les deux aussi fort en même temps ? Tu secoues la tête, le nez rivé sur la tasse que tu as repris entre tes mains à peine rassis.
Et puis finalement tu lui racontes sommairement ce qu'il s'est passé en Egypte. La rencontre avec Jeremiah dans cette expo, la toile vierge, le violon de Baby et les larmes intarissables. Tu dévoiles beaucoup trop de choses, là, dans cette cuisine désertée par leurs occupants habituels, de cette passion pour le dessin et la peinture au deuil que tu n'as jamais vraiment fait. Et s'il paraît que parler peut être salvateur, toi, tu te sens plus vulnérable que jamais, et c'est loin d'être un sentiment que tu apprécies.
Trouver un peu de réconfort en la compagnie de ta cadette et commencer, un peu, à briser les murs entre vous que tu as si longtemps renforcés, en revanche, t'évites de complètement sombrer, et tu te promets de maintenir ce lien-là, au moins, à l'avenir, à défaut de savoir conserver les autres... T'as bien trop besoin de sa présence, à elle au moins. Ta meute se réduit comme peau de chagrin, mais il semble qu'elle n'ait pas totalement disparu.
Sunshine t'aimera toujours. Et c'est tout ce dont tu as besoin.
– the best –
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