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Une oeuvre d'art ft Eden. (The End)
Mar 27 Nov 2018 - 1:05
UNE OEUVRE D'ART X EDEN FT AILEAS.
La journée avait été très longue, les cours en devenait interminable. Quand la dernière heure de cours fini, la jeune femme pris la direction du jardin suspendu. Elle avait découvert l’endroit quelques jours après son arrivée en juillet, un endroit splendide, une vue incroyable. Elle s’y rendait quand elle avait besoin de se retrouver au calme. On pouvait voir les élèves se baladait dans le parc sans pour autant être vu.
L’endroit était plutôt calme et paisible et malgré le changement de température dû au vent. Quelques élèves s'y rendaient en général, mais aujourd'hui personnes. Quand elle avait la possibilité de s’y rendre, elle prévoyait un plaide. Les jours devenant de plus en plus froid, elle l’avait donc souvent avec elle, miniaturisé entre deux livres de cours. Elle arrivait à l’entrée du jardin, tout du moins sur le toit. La vue était déjà magnifique, l’automne avait donné de belle couleurs aux arbres et le mois de novembre avait emmener avec lui le froid de l’hiver. Les arbres commençaient doucement à perdre leurs feuilles, créant une palette géante de couleurs chaude dans l’herbe du parc. L’âme artistique de la jeune Dowell était heureuse d’assister à un pareil spectacle depuis une telle vue.
Elle avait toujours un carnet de croquis sur elle, ce qui donnait depuis le mois de juillet, une magnifique collection du changement d’état du domaine. Et aujourd’hui ne déroger pas, une fois dans le jardin, Aileas agrandit son plaide qu’elle apposa sur ses épaules, puis elle sort de son sac le carnet de dessin. L’ouvrant a une page vierge de coup de crayon, elle ne le resterait pas très longtemps. Le dernier dessin remonté au début du mois d’octobre, elle s’installa à même le sol, commençant a tracer les lignes des éléments environnants. Les fleurs prenaient vie sur le papier, tous comme les arbres visibles de l’endroit. Elle prenant le temps de faire chaque détail, une fois les lignes de base tracée, la jeune femme changeait d’outil de travail, repassant chaque élément au feutre noir en faisant attention de ne pas faire de bavure. Puis ce fut le tour des couleurs, elle avait une grande préférence pour le crayon de couleur, cela lui permettait de donner de nombreuses nuances.
À environ le quart de la coloration, la jeune femme entendit du bruit dans son dos. Elle savait que l’endroit était à disposition de tout le monde. Mais elle ne s’attendait pas vraiment à croisé quelqu’un à dix-sept heures trente. Elle se stoppe dans son activité, portant son regard vers l’endroit d’où provenez le bruit de pas. Elle croisa le regard d’une femme, probablement une professeur, mais celle-ci lui était inconnue. Elle ne devait pas avoir de cours avec elle, mais elle n’en était pas sûr. Elle l’avait croisée quelques fois au détour d’un couloir, adressant un bonjour par courtoisie. Ce qu’elle reproduit aujourd’hui.
« Bonsoir. » Étais le seul mot qui sortit d’entre les lèvres de la cadette Dowell.
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Re: Une oeuvre d'art ft Eden. (The End)
Mar 27 Nov 2018 - 9:33
Le cours s’achevait alors qu’un regard bienveillant se posait avec les élèves qui quittaient la salle de cours. Fin de la journée pour moi… Après quelques questions de dernière minute, je quittais la salle de cours pour rejoindre mon bureau et enfiler mon casque au creux de mes oreilles, une reprise de Shape Of My Heart. La nuit n’allait pas tarder, mais j’avais besoin d’un temps, un temps pour me retrouver avec moi-même. Les évènements récents ont été un bouleversement certain pour moi, plutôt dans le bon sens du terme. Mes pensées virevoltaient entre elles, alors que, attrapant la housse de ma guitare classique, j’avançais à lente allure pour fermer mon bureau, puis ma salle.
Evoluant dans le couloir, mon long manteau se promenant légèrement au vent, dévoilant vaguement mon costume trois pièces. Je n’étais pas particulièrement adepte des vêtements « nobles », qui, qui plus est sont relativement coûteux, mais ma position de professeur oblige tout autant qu’en faisait à une époque proche qui me parait pourtant une éternité en arrière ma position d’Auror. Mes chaussures frappaient légèrement les marches en les escaladant, m’arrêtant au quatrième. Malgré l’effort, je ne semblais pas particulièrement y prêter attention, relativement habituée à faire travailler mes muscles. Avec la quantité de sport que je fais par semaine, je me dis parfois que si je me souvenais de mon apparence réelle, ma musculature serait presque laide tant elle doit être développée…
Fredonnant tranquillement alors que je nichais une cigarette au creux de mes lèvres en l’allumant une fois arrivée aux jardins suspendus, je clignais des yeux en ne découvrant qu’une seule silhouette au loin, qui m’était assez vraisemblablement inconnue. Haussant les épaules, je me disais qu’il valait mieux que je m’éloigne un peu en voyant ce carnet en ses mains. M’approchant donc de l’allée principale, je cherchais rapidement du regard un petit lieu isolé, coupé du vent pour laisser mes doigts s’exprimer sur les cordes sans être congelés.
C’est donc en passant proche de la jeune femme que je puis observer son regard, ses lèvres bouger. Au vu du mouvement, des micro-expressions qu’elle mesurait, c’était un « bonjour » ou un « bonsoir », je ne sais pas trop. Retirant lentement mon casque pour le laisser disposer le long de mon cou, la mélodie du morceau et les cymbales retentissant un peu plus fort que le reste.
Je demeurais un instant, dubitative. Mes yeux se nichaient inexorablement vers les traits décrits sur son carnet, un demi-sourire venait habiter mon visage, alors que mes yeux, eux, semblaient mesurer une lueur assez déconcertante, comme s’ils étaient une source de lumière, un gris-pâle pur s’en échappant une petite seconde à peine avant de revenir à la normale. C’était toujours un spectacle étrange à observer la première fois, mais soit. J’ai abandonné depuis un moment de contrôler mes émotions depuis que je suis devenue professeur. Mon habituel nihilisme c’est transformé en une curiosité pour tout, ces derniers mois. Surtout depuis ce jour d’octobre…
« Bonsoir. Désolée pour cette interruption, j’ai dû vous perturber. Je peux jeter un œil ? Je m’avoue assez sensible à l’art, bien que la musique soit le seul que j’ai pris le temps de travailler. »
Fis-je d’un ton vaguement enjoué avant une énième latte sur ma cigarette. Le froid ne paraissait pas me mordre outre mesure, pour autant, j’étais loin d’être sur-couverte, l’habitude de voyager dans les pays de grands froid, peut-être. De passer des nuits glaciales en filatures. C’était assez clair, je supportais mieux la fraîcheur que la chaleur.
Evoluant dans le couloir, mon long manteau se promenant légèrement au vent, dévoilant vaguement mon costume trois pièces. Je n’étais pas particulièrement adepte des vêtements « nobles », qui, qui plus est sont relativement coûteux, mais ma position de professeur oblige tout autant qu’en faisait à une époque proche qui me parait pourtant une éternité en arrière ma position d’Auror. Mes chaussures frappaient légèrement les marches en les escaladant, m’arrêtant au quatrième. Malgré l’effort, je ne semblais pas particulièrement y prêter attention, relativement habituée à faire travailler mes muscles. Avec la quantité de sport que je fais par semaine, je me dis parfois que si je me souvenais de mon apparence réelle, ma musculature serait presque laide tant elle doit être développée…
Fredonnant tranquillement alors que je nichais une cigarette au creux de mes lèvres en l’allumant une fois arrivée aux jardins suspendus, je clignais des yeux en ne découvrant qu’une seule silhouette au loin, qui m’était assez vraisemblablement inconnue. Haussant les épaules, je me disais qu’il valait mieux que je m’éloigne un peu en voyant ce carnet en ses mains. M’approchant donc de l’allée principale, je cherchais rapidement du regard un petit lieu isolé, coupé du vent pour laisser mes doigts s’exprimer sur les cordes sans être congelés.
C’est donc en passant proche de la jeune femme que je puis observer son regard, ses lèvres bouger. Au vu du mouvement, des micro-expressions qu’elle mesurait, c’était un « bonjour » ou un « bonsoir », je ne sais pas trop. Retirant lentement mon casque pour le laisser disposer le long de mon cou, la mélodie du morceau et les cymbales retentissant un peu plus fort que le reste.
Je demeurais un instant, dubitative. Mes yeux se nichaient inexorablement vers les traits décrits sur son carnet, un demi-sourire venait habiter mon visage, alors que mes yeux, eux, semblaient mesurer une lueur assez déconcertante, comme s’ils étaient une source de lumière, un gris-pâle pur s’en échappant une petite seconde à peine avant de revenir à la normale. C’était toujours un spectacle étrange à observer la première fois, mais soit. J’ai abandonné depuis un moment de contrôler mes émotions depuis que je suis devenue professeur. Mon habituel nihilisme c’est transformé en une curiosité pour tout, ces derniers mois. Surtout depuis ce jour d’octobre…
« Bonsoir. Désolée pour cette interruption, j’ai dû vous perturber. Je peux jeter un œil ? Je m’avoue assez sensible à l’art, bien que la musique soit le seul que j’ai pris le temps de travailler. »
Fis-je d’un ton vaguement enjoué avant une énième latte sur ma cigarette. Le froid ne paraissait pas me mordre outre mesure, pour autant, j’étais loin d’être sur-couverte, l’habitude de voyager dans les pays de grands froid, peut-être. De passer des nuits glaciales en filatures. C’était assez clair, je supportais mieux la fraîcheur que la chaleur.
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Re: Une oeuvre d'art ft Eden. (The End)
Mer 28 Nov 2018 - 1:58
UNE OEUVRE D'ART X EDEN FT AILEAS.
Aileas regarda Eden venir vers elle, mais pas assez longtemps pour voir les yeux changer de couleur. « Bonsoir. » Répéte la jeune brune à l’approche de la femme. « Vous ne m’avez pas perturbé, ne vous inquiétez pas. » Dit elle en rangeant son matériel dans la trousse. Elle finirait de le mettre en couleurs plus tard. Cependant, elle resta assise à même le sol, emballer dans son plaide. « Bien sûr, faites vous plaisir. » Dit elle en adressant un sourire à la professeur. Elle n’avait pas encore remarqué ses yeux, mais cela ne serait tardez. Elle lui tend le calepin dédié aux dessins de la nature, celui-ci contenait plusieurs croquis du parc et jardin de Hungcalf. Le paysage écossait avait quelques choses de captivant, qu’elle aimait retranscrire sur ses cahiers.
Eden était la seconde professeur à avoir accès a ses dessins. Cléopâtra n’avait vu que les portraits d’elle, mais elle avait eu un aperçu de ce qu’elle pouvait faire. Elle ne refusait donc pas que la femme regarde son carnet, surtout si cela l’intéressait. La brune se redresse alors afin de faire face au professeur qui était en train de regarder ses différents dessins.
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Re: Une oeuvre d'art ft Eden. (The End)
Mer 28 Nov 2018 - 8:56
Mon sourire se manifestait d’une manière plus vaste, peut-être, un peu. Finissant ma cigarette, je l’écrasais sous ma semelle avant de nicher mon mégot dans un petit boîtier prévu à cet effet, dans mes poches, assez étanche pour ne pas laisser se défiler les mauvaises odeurs de tabac froid. Fouillant lentement dans mon sac, j’attrapais à mon tour mon plaid. Le toucher délicat de la couverture eut un effet électrisant. Un maigre sursaut se provoquait, faisant remonter de doux et chauds… Ou frais souvenirs. Les flammes, le regard sombre de Cléopatra vaguement illuminé me revenait en tête, mon regard se montrant quelques instants lunaire alors que j’en revenais à sourire niaisement avant de m’asseoir lentement en secouant la tête.
M’asseyant donc lentement, posant la housse de ma guitare à côté de moi, j’attrapais donc le carnet de la jeune femme en la remerciant d’un signe de tête. Mes yeux se tournaient donc vers les lignes, mon regard visiblement attentif. Je n’étais pas particulièrement douée pour dessiner, ou quoi. Mais plutôt pour comprendre et en apprendre sur mon environnement. Je cherchais son style, ce qu’elle cherchait à faire ressortir, mettre en relief… Mon esprit s’enfilait en des effets s’imbriquant les uns en les autres, une forme de contemplation. Milles et une question se bousculaient. S’est-elle assise à cet endroit précis pour dessiner pour une raison particulière ou est-ce le hasard ?
« Vous êtes douée… Du moins, je n’y connais pas grand-chose, mais vos traits ont quelque chose de captivant, sous-jacent des réflexions mines de rien assez profondes… »
Ma voix témoignait une sincérité. Je n’avais pas levé les yeux pour faire mon commentaire, toujours focalisée sur les lignes prenant de longues secondes pour engager une analyse sommaire alors que mes questions se bousculaient. Un mal habituel. L’envie de savoir, de connaissance, l’envie, le besoin d’apprendre, toujours plus. Cette idée ne me dérangeait plus depuis le temps, d’avoir cet espèce d’air de rat de bibliothèque. A vrai dire, ça m’a sauvé la vie en des situations bien dangereuses, alors qu’à cela ne tienne…
« Vous dessinez depuis longtemps ? Je ressens un peu d’influences, en vos lignes, du moins, même si je ne sais pas dessiner, j’ai pu contempler de mes yeux de nombreuses œuvres autour de paysages lors de mes voyages. Des artistes favoris, qui vous inspirent ? »
Mes yeux pétillaient, vaguement, alors que mes yeux acceptaient enfin de se détacher des lignes, j’étais comme une enfant en soif de culture. Je fais partie de ces individus qui pensent que n’importe qui peut apporter des connaissances à n’importe qui. La seule différence entre un professeur et un élève, c’est l’expérience, encore que cela ne soit pas toujours vrai, et une simple formation à transmettre de manière plus efficace, ce qui ne l’est pas toujours non plus.
Je dois faire partie de ces aliens qui passent beaucoup de temps libre avec ses élèves pour en apprendre sur eux, apprendre d’eux et éventuellement au possible les aider. Mais ce sont pour moi des conditions essentielles pour être un bon professeur. Et peut-être même une bonne personne. Mais qui suis-je pour définir ce qu’est une bonne ou une mauvaise personne ?
« Je ne crois pas vous avoir déjà vue dans mon cours… Je mentirais si je disais que j’ai une bonne mémoire, c’est loin d’être le cas, et je la tri assez fréquemment pour ne pas oublier l’essentiel et vous me paraissez jeune, trop pour faire partie du personnel ou être professeur, bien que je sois assez mal placée pour dire cela. Je vous songe loin de l’occultisme, donc. Et puis… Votre graphie traduit une volonté peut-être moins… Morose ou terre à terre, si j’ose dire. Qu’étudiez-vous ? »
M’asseyant donc lentement, posant la housse de ma guitare à côté de moi, j’attrapais donc le carnet de la jeune femme en la remerciant d’un signe de tête. Mes yeux se tournaient donc vers les lignes, mon regard visiblement attentif. Je n’étais pas particulièrement douée pour dessiner, ou quoi. Mais plutôt pour comprendre et en apprendre sur mon environnement. Je cherchais son style, ce qu’elle cherchait à faire ressortir, mettre en relief… Mon esprit s’enfilait en des effets s’imbriquant les uns en les autres, une forme de contemplation. Milles et une question se bousculaient. S’est-elle assise à cet endroit précis pour dessiner pour une raison particulière ou est-ce le hasard ?
« Vous êtes douée… Du moins, je n’y connais pas grand-chose, mais vos traits ont quelque chose de captivant, sous-jacent des réflexions mines de rien assez profondes… »
Ma voix témoignait une sincérité. Je n’avais pas levé les yeux pour faire mon commentaire, toujours focalisée sur les lignes prenant de longues secondes pour engager une analyse sommaire alors que mes questions se bousculaient. Un mal habituel. L’envie de savoir, de connaissance, l’envie, le besoin d’apprendre, toujours plus. Cette idée ne me dérangeait plus depuis le temps, d’avoir cet espèce d’air de rat de bibliothèque. A vrai dire, ça m’a sauvé la vie en des situations bien dangereuses, alors qu’à cela ne tienne…
« Vous dessinez depuis longtemps ? Je ressens un peu d’influences, en vos lignes, du moins, même si je ne sais pas dessiner, j’ai pu contempler de mes yeux de nombreuses œuvres autour de paysages lors de mes voyages. Des artistes favoris, qui vous inspirent ? »
Mes yeux pétillaient, vaguement, alors que mes yeux acceptaient enfin de se détacher des lignes, j’étais comme une enfant en soif de culture. Je fais partie de ces individus qui pensent que n’importe qui peut apporter des connaissances à n’importe qui. La seule différence entre un professeur et un élève, c’est l’expérience, encore que cela ne soit pas toujours vrai, et une simple formation à transmettre de manière plus efficace, ce qui ne l’est pas toujours non plus.
Je dois faire partie de ces aliens qui passent beaucoup de temps libre avec ses élèves pour en apprendre sur eux, apprendre d’eux et éventuellement au possible les aider. Mais ce sont pour moi des conditions essentielles pour être un bon professeur. Et peut-être même une bonne personne. Mais qui suis-je pour définir ce qu’est une bonne ou une mauvaise personne ?
« Je ne crois pas vous avoir déjà vue dans mon cours… Je mentirais si je disais que j’ai une bonne mémoire, c’est loin d’être le cas, et je la tri assez fréquemment pour ne pas oublier l’essentiel et vous me paraissez jeune, trop pour faire partie du personnel ou être professeur, bien que je sois assez mal placée pour dire cela. Je vous songe loin de l’occultisme, donc. Et puis… Votre graphie traduit une volonté peut-être moins… Morose ou terre à terre, si j’ose dire. Qu’étudiez-vous ? »
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Re: Une oeuvre d'art ft Eden. (The End)
Mer 28 Nov 2018 - 14:56
UNE OEUVRE D'ART X EDEN FT AILEAS.
Étant debout, la jeune femme étira ses membres légèrement endoloris par la position qu’elle avait maintenue pendant le dessin. Puis elle repris sa place assise quand elle vu que le professeur avait elle aussi un plaide, une fois toutes les deux au sol Aileas observait avec attention la personne qui se trouvait à côté d’elle.
Aileas resserre le plaide contre ses épaules, le vent commençait à se faire de plus en plus présent. Celui-ci faisait virevolté ses cheveux, ce qui ne la gênait pas du tous, elle appréciait même ça. Regardant toujours la femme, elle aperçut la housse de guitare auprès d’elle , ce qui la fit sourire. Elle n’avait jamais touché à un instrument, les seuls instruments qu’elle savait manipulé était ses crayons et quelques pinceaux. Un compliment arriva, Aileas sourit tous en rougissant, elle appréciait le commentaire de la professeur.
« Merci beaucoup, c’est énormément de travail et de temps pour arrivait à un tel effet.. » Elle entendait de la sincérité dans la voix de la professeur. Elle aussi avait énormément de sincérité dans sa réponse. Son regard se déporta par la suite en direction du ciel qui commençait doucement a changer de couleur, la voile de la nuit arrivait doucement sur l’université. Quand son regard revient de nouveau sur la femme, celle-ci était en train d’inspecter le dessin. Quand de nouvelle question venait faire une interruption dans la contemplation.
« Je dessine depuis que j’ai l’âge de tenir un crayon entre mes doigts.. Mais pas aussi bien. » Dit-elle en riant doucement. Avant de reprendre doucement la parole. « Claude Monet est une très grande inspiration pour moi, quand il s’agit de faire des paysages.. Mais il m’arrive de faire quelques portraits à l’occasion.. Je fait de nombreux types de dessins, après je ne suis pas une professionnelle. » Dit elle avec un petit sourire, ayant toujours les joues légèrement rosie. Elle l’observait encore, quelques minutes avait de nouveau se perdre dans le paysage environnant.
« Je n’ai en effet pas de cours avec vous et je ne suis pas non plus un membre du personnel, je suis en sixième année. J’étudie la médicomagie, mais c’est ma première année à Hungcalf. J’étais en Amérique avant cela. » Dit elle en récupérant le carnet, pour l’ouvrir aux premières pages, de nombreux dessins de la ville s’y trouvait. Ce qui était bien différent des paysages écossais. « Je vous remercie pour tous les compliments que vous me faites. » Elle était toujours un peu rouge, mais la femme était tellement bienveillante. Elle lui adressa un sourire avant de lui tendre de nouveau le carnet pour qu’elle le parcoure à nouveau.
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Re: Une oeuvre d'art ft Eden. (The End)
Ven 30 Nov 2018 - 13:45
Le vent fredonnait lentement, mélodie à la fois glaciale qui heurtait mes cheveux et ma nuque en sus, le froid lui paraissait brûlant à mon nez, mes joues, mes oreilles et le bout de mes doigts. C’était une sensation étrange, mais douce. Habituelle, en fait. J’observais la jeune femme se rasseoir, j’avais visiblement réussi à capter son intérêt. Un peu, peut-être. Les sourires qu’elle émit me suffirent à en confirmer la théorie. Ou alors, elle joue très bien la carte de l’hypocrisie. Ce dont je doute. Elle porte quelque chose de sincère au visage…
Une forme de pureté, peut-être ? Je ne sais pas. C’est difficile à dire. Mes yeux suivaient les siens vers le ciel, lentement, alors que sa réponse accentuait légèrement mon sourire, un léger soufflement de nez faisant office de manifestation d’une joie certaine. Cet instant paraissait doux. Malgré le froid. Une évasion. L’art en porte quelque chose de clair. Un geste de tête, une légère inclinaison fit office de réponse à ses remerciements, mes yeux s’étant clos un instant pour signifier que c’était tout naturel.
Depuis si longtemps, hein ? Moi aussi, quand on y repense. Mes yeux en revenaient lentement à l’école maternelle moldu. Une forme de nostalgie se présentant dans mon regard. Secouant lentement la tête, je continuais d’écouter son récit avec une attention certaine, acquiesçant à terme.
« Je veux bien entendre qu’il s’agisse en effet d’un travail conséquent… Et le comprendre même. Mais vous avez du talent. Une sensibilité ‘naturelle’, si je puis dire. »
Attrapant lentement la housse de ma guitare pour la de-zipper, j’attrapais l’instrument en le calant sur ma cuisse pour laisser couler un accord de mi, effectuant une grimace en jouant les cordes une par une tout en exerçant une pression sur les mécaniques pour accorder l’instrument, mes gestes portant un certain automatisme notant une forme d’habitude et de dextérité.
« Ca nous fais un point commun. J’ai fait mes études ici, il y a une quinzaine d’années, mais je n’y avais nullement remis les pieds depuis. C’est aussi une nuance cela dit. Tout parait similaire et à la fois si différent… Enfin. Ne me remerciez pas. La bienveillance est essentielle pour avancer convenablement dans ses projets.
D’ailleurs, vous visez une carrière précise ? Je suppose que vous ne venez pas d’aussi loin sans motivations. »
Mes doigts fins se mettaient à émettre des notes, douce, une suite d’arpèges assez simplistes de façon à pouvoir poursuivre la conversation de manière assez fluide.
« C’était comme l’Amérique ? J’en garde d’assez bons souvenirs, mais ça commence à remonter, j’avoue. »
Une forme de pureté, peut-être ? Je ne sais pas. C’est difficile à dire. Mes yeux suivaient les siens vers le ciel, lentement, alors que sa réponse accentuait légèrement mon sourire, un léger soufflement de nez faisant office de manifestation d’une joie certaine. Cet instant paraissait doux. Malgré le froid. Une évasion. L’art en porte quelque chose de clair. Un geste de tête, une légère inclinaison fit office de réponse à ses remerciements, mes yeux s’étant clos un instant pour signifier que c’était tout naturel.
Depuis si longtemps, hein ? Moi aussi, quand on y repense. Mes yeux en revenaient lentement à l’école maternelle moldu. Une forme de nostalgie se présentant dans mon regard. Secouant lentement la tête, je continuais d’écouter son récit avec une attention certaine, acquiesçant à terme.
« Je veux bien entendre qu’il s’agisse en effet d’un travail conséquent… Et le comprendre même. Mais vous avez du talent. Une sensibilité ‘naturelle’, si je puis dire. »
Attrapant lentement la housse de ma guitare pour la de-zipper, j’attrapais l’instrument en le calant sur ma cuisse pour laisser couler un accord de mi, effectuant une grimace en jouant les cordes une par une tout en exerçant une pression sur les mécaniques pour accorder l’instrument, mes gestes portant un certain automatisme notant une forme d’habitude et de dextérité.
« Ca nous fais un point commun. J’ai fait mes études ici, il y a une quinzaine d’années, mais je n’y avais nullement remis les pieds depuis. C’est aussi une nuance cela dit. Tout parait similaire et à la fois si différent… Enfin. Ne me remerciez pas. La bienveillance est essentielle pour avancer convenablement dans ses projets.
D’ailleurs, vous visez une carrière précise ? Je suppose que vous ne venez pas d’aussi loin sans motivations. »
Mes doigts fins se mettaient à émettre des notes, douce, une suite d’arpèges assez simplistes de façon à pouvoir poursuivre la conversation de manière assez fluide.
« C’était comme l’Amérique ? J’en garde d’assez bons souvenirs, mais ça commence à remonter, j’avoue. »
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Re: Une oeuvre d'art ft Eden. (The End)
Mar 4 Déc 2018 - 3:14
UNE OEUVRE D'ART X EDEN FT AILEAS.
Le vent était de plus en plus présente sur les jardins suspendus, ce qui voulait dire que celui-ci soufflait assez fort en contrebas. N'ayant que son plaide et son sac de cours et n'ayant pas prévu une température aussi basse, la brune n'avait pas prévu de bonnet ou une paire de gants. Elle portait sa veste de moto, en dessous du plaide en laine, à vrais dire, elle n'avait plus l'habitude du temps écossais en cette période de l'année.
« Merci encore.» Laisse échapper la jeune femme, ses mots partant au grès du vents
La professeur ne reprit pas le carnet, mais Aileas ne le laissa pas très loin de celle-ci. Elle avait maintenant sa guitare entre les mains, quant à la jeune femme, elle range en silence son matériel au fond de son sac. Regardant la femme accordée l'instrument entre ses doigts.
«Vous en jouez depuis longtemps ? » Se surprit-elle a demandé à Eden. Elle l'écoutait lui répondre, lui parler des années qu'elle avait passée à l'université quelques années auparavant.
«Je suis originaire d'Ecosse, j'ai fait mes études à poudlard avant de partir pour l'Amérique afin de faire des études de médicomagie. Et pour des raisons que je vais gardez pour moi-même. Je reviens ici afin de finir mon diplôme.» Répondit Aileas avec simplicité à la question qui lui avait été posé. Les notes de l'instrument commençaient à emmètre une mélodie très douce à l'oreille. Ce qui donna le sourire à la cadette des Dowell. Elle aimait l'art en général, même si elle ne pratiquer que le dessin. Elle appréciait de voir les autres exercés leurs talents.
«L'Amérique est splendide, je ne peu cependant pas vous dire s'il a changé ou non, mes dessins sont encore la meilleure des solutions pour voir si vous reconnaissez des endroits que vous avez côtoyer dans le passé.» Dit elle en joignant le geste à la parole et en tapotant le petit carnet de dessins à sa droite.
Son regard se perd alors de nouveau, la mélodie l'entraîne vers quelques songes et souvenirs. Son regard perdu dans l'immensité du parc, elle croise ses bras contre son torse, resserrant le plaide autour de ses épaules.
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Re: Une oeuvre d'art ft Eden. (The End)
Mar 25 Déc 2018 - 17:49
Un doux sourire fit office de “de rien” alors que je continuais de jouer, un peu éperdue entre les notes. Le vent frappait mes doigts, légèrement rouges voir violacés. Mon corps avait froid, mon esprit, lui, allait bien. J’étais habituée à des situations bien pire, des filatures à l’extérieur sans chauffage dans le froid arctique vers les enchantements de glaces, mon corps avait enduré bien pire et mon esprit c’était forgé au froid. Relativement posée et reposée, ainsi, je luttais assez aisément contre la douleur de mes doigts sur les cordes.
« Je fais du piano et du chant depuis une trentaine d’années, de la guitare et de la basse depuis… Je ne sais pas, vingt-cinq ans ? Et du saxophone et des percussions depuis… Je dirais… Quinze ou vingt ans. Quelque chose comme ça.
Je respecte votre volonté de discrétion, ne vous en faites pas. Les motivations sont des choses mine de rien intimes. Du moins surtout à votre âge. Enfin… Loin de moi la volonté de considérer les années comme gage de maturité, c’est même plutôt l’inverse me concernant »
Je riais légèrement avant d’attraper le carnet du bout des doigts pour le feuilleter, après avoir finis de battre la mesure, le posant sur le dos de ma guitare, souriant d’une certaine nostalgie et d’une contemplation certaine face au talent de la jeune femme. Effleurant le grain du bout des doigts, je me laissais partir à un frisson alors qu’à la paume de ma main s’illuminait un enchantement, clignant frénétiquement les yeux par la suite, une fois la vague illumination paraissant se manifestant le tatouage d’une boussole, assez artistique et conceptuelle, avant de disparaître sous mes chairs, un sourire léger se manifestant à mon minois.
« Tout n’est pas si différent, finalement… ~ »
Fis-je, emprise d’une certaine nostalgie, alors que la lueur proche de celle d’un diamant s’illuminait, légèrement plus fort à mes yeux, mes cheveux portés par le vent me donnant presque une allure tout droit sortie d’un conte de fée, un sourire vague à mon visage alors qe mon regard suivait l’horizon.
« Je fais du piano et du chant depuis une trentaine d’années, de la guitare et de la basse depuis… Je ne sais pas, vingt-cinq ans ? Et du saxophone et des percussions depuis… Je dirais… Quinze ou vingt ans. Quelque chose comme ça.
Je respecte votre volonté de discrétion, ne vous en faites pas. Les motivations sont des choses mine de rien intimes. Du moins surtout à votre âge. Enfin… Loin de moi la volonté de considérer les années comme gage de maturité, c’est même plutôt l’inverse me concernant »
Je riais légèrement avant d’attraper le carnet du bout des doigts pour le feuilleter, après avoir finis de battre la mesure, le posant sur le dos de ma guitare, souriant d’une certaine nostalgie et d’une contemplation certaine face au talent de la jeune femme. Effleurant le grain du bout des doigts, je me laissais partir à un frisson alors qu’à la paume de ma main s’illuminait un enchantement, clignant frénétiquement les yeux par la suite, une fois la vague illumination paraissant se manifestant le tatouage d’une boussole, assez artistique et conceptuelle, avant de disparaître sous mes chairs, un sourire léger se manifestant à mon minois.
« Tout n’est pas si différent, finalement… ~ »
Fis-je, emprise d’une certaine nostalgie, alors que la lueur proche de celle d’un diamant s’illuminait, légèrement plus fort à mes yeux, mes cheveux portés par le vent me donnant presque une allure tout droit sortie d’un conte de fée, un sourire vague à mon visage alors qe mon regard suivait l’horizon.
- InvitéInvité
Re: Une oeuvre d'art ft Eden. (The End)
Sam 12 Jan 2019 - 1:37
UNE OEUVRE D'ART X EDEN FT AILEAS.
Le froid était de plus en plus présent à mesure que le soleil descendait vers l’horizon, Aileas s’enroulait de plus en plus dans le plaide, la noirceur ne se fit pas trop attendre. Il faut dire que les jours était de plus en plus courts. La jeune femme ne bougea pas pour autant, écoutant la professeur jouer de l’instrument. Cela eu le don de la perdre quelques minutes dans ses songes, jusqu’à l’intervention de la femme. Aileas resta attentive a ce qu'elle lui disait, après tout elle ne faisait que répondre a la question que la jeune Dowell lui avait posé un peu auparavant.
« C’est un magnifique parcours. » Si elle était sur le cul, la professeur avait une telle expérience que cela faisait rêver la jeune femme. Évidement Aileas ne savait jouer d'aucun instruments, elle c’était plutôt l’art sur feuilles. Elle sourit à la suite des mots du professeur, comme quoi même avec l’âge la maturité ne venait pas forcément. Cependant elle ne répondit rien à cela, se contentant de sourire une énième fois avant de regarder de nouveau vers le fond du parc, qui était maintenant plongée dans un début de pénombre. La nuit s’installait doucement sur l’Université, ce qui fascinait la jeune femme, qui n'en perdait pas une miette, les couleurs changeait, le tableau se transformait.
Le carnet de nouveau dans les mains de la femme ramenait Aileas sur terre, même si elle n'avait pas quitté celle-ci. Elle percevait le changement de couleurs des yeux de celle-ci, mais ne compris pas .. Les mots de celle-ci était même un peu nostalgiques. Aileas répondit à son sourire, il est vrai que l’Amérique n'avait pas beaucoup évolué avec les années. Elle avait vu des photos datent de quelques années avant son arrivée sur place. À part un vieillissement des bâtiments, les décors étaient pratiquement identiques.
« Non en effet. » Furent les seules mots qu'Aileas laissa échappée avant d’observer la danse des cheveux de la femme au gré du vent. Cela lui donné une toute autre allure, un non sorcier aurait certainement comparé la scène a un film.
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