Un bal chez les Blackthorn (ouvert)

Jeu 2 Jan 2020 - 22:02

Un bal chez les Blackthorn

3 janvier, 20h00, domaine Blackthorn. Lourds chandeliers de cristal, au bougie illuminant la grande salle ; tables rondes et hautes sur lesquels des plateaux de petits fours sont élégamment présentés. Des domestiques, élégamment vêtus, et des elfes de maisons se chargent du service des boissons et des plats. La pièce est élégamment décorée de tableaux, de dorures, de longs rideaux aux tissus brodés ; dans un coin, on trouve non loin des tables de confortables canapés de velours sombres, et dans un autre, les musiciens jouent des airs dansants ; un espace central laisse places aux convives, tous élégamment vêtu pour l'occasion. On fête l'anniversaire d'Aloysius Blackthorn, haut dignitaire du Magenmagot, et pour l'occasion un grand bal ouvert à la communauté des sangs purs a été organisé. Tout est préparé pour que la soirée se passe au mieux ; déjà, les convives affluent, se saluent, discutent et dansent. Dans un coin de la pièce, Kiran, adossé au mur, contemple avec ennui les convives. Cheveux courts ébouriffés, chemise blanche aux manches retroussées jusqu'aux coudes et au premier bouton ouvert, cravate lâchement nouée rentrée dans son veston sombre, Kiran a fait le strict minimum. il aurait largement préféré passer la soirée à la colocation, avec son amour, mais son paternel a insisté sur sa présence, et il est absolument hors de question qu'Aloysius soit au courant pour sa relation avec Elena, pas maintenant, pas comme ça. Alors il n'a pas pu l'inviter à la soirée, et Merlin, ce qu'il s'ennuie. Un serveur passe par là, et Kiran attrape une coupe de champagne ; il n'est pas censé boire, mais il va bien lui falloir ça pour supporter la soirée, qui s'annonce très longue... Et définitivement intéressante, pense Kiran lorsqu'il aperçoit des visages familiers dans l'assemblée.

En l'honneur de l'anniversaire d'Aloysius Blackthorn, haut dignitaire du Ministère et membre du Magenmagot, un bal est donné sur la propriété familiale. Ce bal est ouvert à tous les sangs purs ; chaque invité peut venir avec un +1. Occasion de créer des connexions avec d'autres familles et s'arranger des alliances, ce bal est un événement dans la communauté sorcière.

Les règles :

- résumé en fin de post obligatoire
- seuls les sangs purs sont autorisés à participer, pour des raisons de cohérences et de valeurs familiales un peu datées...
- tenues chics exigées, of course.
- amusez-vous bien

@Elizaveta Adamovitch @Elsbeth Ballarini @Adalia Blackthorn @Sören Blackthorn @Holly de Launay @Grace de Launay @Victor de Launay @Marcus de Gray @Lucrece de Gray @Amelya Delgado @Evandro Delgado @Hunter Huntzberger @Noah Jones @Lysandra Livingstone @Donan McKenzie @Shade Mooncrest @Sasha Muller @Caël Muller @Louisa Muller @Octave Muller @Elia Muller @Kahlan Muller @Alex Nightingal @Annegreth Nordstjerne @Reginald Nott @Ayomide Okoye @Olympe O'Neil @Connor O'Nialláin @Robin Pennyworth @Margaret Rosebury @Lubia Savčenko @Jarvis Skinner @Bartholomew Skinner @Grant Stanfield @Lorcan Tamaharu @Euphrasie Till'Orian @Lisandre Till'Orian @Éphrem Volkov @Yggdrasil Whitmore @Astrée Winter

Ven 3 Jan 2020 - 0:42

Quelle surprise de recevoir une lettre par corbeau, adressée à elle et ses soeurs, les invitant à un grand bal organisé par la famille Blackthorn. Lys ne s'y attendait pas ; mais depuis quelques temps, sa famille se fait connaître pour son travail en collaboration avec les MacFusty notamment, cousins des Blackthorn, alors elle imagine que son nom a été ajouté à la liste des personnes à inviter. Pour l'occasion, Lys est passée voir son amie Laelia, qui lui a confectionnée une robe d'un bleu sublime, à la fois clair et profond ; la jupe se fait traîne derrière elle, et le tissus léger est paré de broderies, de pierres et de perles scintillant au moindre de ses mouvement. Elle a ramené ses cheveux en un chignon sobre, et pare son cou d'un collier. Après un dernier regard dans la glace, elle transplane jusque devant chez son amie @Elsbeth Ballarini, avec qui elle compte participer à la soirée. « Oh, tu es très élégante ! » complimente-t-elle quand son amie ouvre la porte. Elle lui tend le bras, mimant un gentleman invitant sa belle à danser. « Prête à affronter une foule de gens guindés et beaucoup trop propres sur eux ? » demande-t-elle, un sourire malicieux aux lèvres et le regard pétillant. Ces fêtes l'ont toujours beaucoup fait rire, tant elles sont différentes des fêtes familiales et chaleureuse des Féroé, à la scandinave.

Quand les deux demoiselles transplanent finalement jusqu'à la propriété des Blackthorn, Lys reste malgré tout impressionnée par la taille et la décoration du manoir des Blackthorn. Seule ombre au tableau, l'étrange tour, mal entretenue, à l'Ouest du bâtiment ; on raconte qu'un funeste événement s'y est produit. Lys envoie rapidement une petite prière aux esprits de prendre soin de la petite fille qui a souffert en ses lieux, avant de se tourner à nouveau vers les festivités ; une foule se bouscule déjà, en beaux costumes et belles robes brillantes, aux parfums riches et aux manières nobles. Lys se coule dans le moule, ayant aussi appris à se tenir comme une sang pur digne de ce nom ; son port de tête se fait altier, le nez en l'air, le regard froid, l'air d'une petite poupée de porcelaine. Lys est une Grymm digne de ce nom, qui sait jouer avec les apparences et s'en servir pour atteindre ses buts. Elle a entendu que les branches nobles de la famille MacFusty assisteraient au bal ; c'est l'occasion pour elle de faire bonne impression au sein de la communauté des dragonologistes. Elle adresse un signe de tête aux quelques personnes qu'elle reconnait, ainsi qu'aux maîtres de maison par politesse. observe les quelques danseurs au centre de la place. « J'ai appris la valse, mais ça fait tellement longtemps que je ne l'ai pas dansée, j'ai peur de t'écraser les pieds. Cela te dérange si on reste éloignée de la piste de danses quelques instants ? » demande-t-elle, un sourire contrit aux lèvres, ne sachant pas si son amie souhaitait danser tout de suite ou non.

résumé :

Ven 3 Jan 2020 - 10:40

Une invitation mondaine de plus, habitude protocolaire qui n'émouvait plus Dalia depuis une dizaine d'années. Elle était encore stupéfaite de l'engouement de ses deux soeurs, aussi rodées qu'elle à l'exercice. Elles arrivaient à en faire une occasion d'essayer une nouvelle tenue, de se mettre à jour sur les rumeurs du milieu, de faire les yeux doux à quelques beaux sorciers de haut rang. Dalia, elle, acceptait son devoir avec une certaine lassitude, mais en général elle arrivait à survivre à ce genre de soirées, voire à s'y divertir. Cette fois-ci elle y allait avec légèreté, puisque @Lys Dalgaard l'accompagnait.

Quand la scandinave vint la chercher en bas de son appartement, Dalia avait enfilé une robedélicate. Elle qui trainait tout le temps en jean, avec ce look d'adolescente emo-garçon manqué, elle aimait bien jouer le jeu de la féminité à outrance dans ce genre d'occasions. Elle avait également pris soin de brosser sa chevelure et de maquiller ses yeux. Elle fit une bise sur la joue de Lys, saisit son bras et transplana avec elle avec un sourire malicieux. Les deux jeunes femmes restèrent muettes en arrivant sur les lieux, absorbée par la demeure. Le regard fin de Dalia mémorisait des formes et des détails à dessiner plus tard.

Saluant les personnes qui les accueillirent, Dalia hocha la tête à l'attention de quelques sorciers et sorcières qu'elle connaissait. Elle ne le dirait pas, mais quelque part elle espérait apercevoir ou croiser certaines sorcières du milieu qu'elle avait déjà repérées pour leur beauté désarmante. Il lui semblait se souvenir que la jeune Blackthorn était charmante, ainsi que la dernière des Muller. Son coeur s'emballa même à l'idée de revoir la diplomate ukrainienne à l'allure androgyne, Savcenko. Ce fut Lys qui la tira de ses pensées frivoles en s'excusant de ne pas vouloir danser tout de suite. Oh ne t'inquiète pas, Lys-sweetie. La danse n'est pas indispensable, crois-moi. S'il y a bien un point de son apprentissage de fille modèle qu'elle voulait oublier, c'était celui de la danse. Et puis, les valses, c'était hétéronormé. Se retrouver coller à un homme pour valser, non merci. Je pense qu'on est plutôt faites pour du champagne, pas toi ? D'un claquement de doigts léger, elle fit venir à elles un serveur avec des coupes.

en anglais

résumé:

Ven 3 Jan 2020 - 11:18

bal chez les blackthorn

Poupée de porcelaine aux traits mués par une amabilité forcée, pantins entre les mains de sa mère d’adoption qui la présentait à des invités choisis avec soin. Elle sentait la main qui se donnait une image douce posée sur son épaule : la poigne de fer de Claudia n’avait néanmoins rien de tendre, rien de doux, seulement l’obligation de se tenir bien droite, de sourire et de se montrer sous son meilleur jour. Rien ne devait faire défaut ce soir-là et Adalia savait que les parents n’accepteraient pas qu’elle fasse un pas de travers. Alors, elle se pare de son plus beau sourire, la marionnette, faisant terre le supplique de son esprit qui lui réclamait une pause loin des faussetés des mondanités. Regard attiré par une ombre dans un coin de la salle, un fantôme qu’elle n’aurait pas pensé voir ce soir-là. Excuses polies, légère révérence, sous le regard froid de sa mère adoptive, l’espagnole se retire de la conversation pour se diriger vers son frère d’un pas calme, robe noire flottant autour d’elle dans un mouvement léger : « Prends ça plutôt, c’est meilleur pour toi. » Elle glisse à Kiran, lui prenant la coupe de champagne des mains sans se préoccuper de son refus potentiel pour lui en donner une autre, pleine d’eau pétillante. « Contente que tu sois là Ghost. » Elle esquisse un petit sourire, baiser déposé sur la joue de son frère tandis qu’elle se poste à côté de lui pour observer le reste des invités, sa propre coupe à la main. Instant de répit avant que le bal des mondanités ne recommence. Bulle de calme face à la tempête qui menaçait, Adalia pouvait sentir la tension jusque dans sa nuque, un peu trop raide, un peu trop froide. Devant eux, quelques couples de danseurs ont déjà commencé à danser, valse qui la rend amère et qu’elle aurait eu l’envie d’éviter si seulement Claudia n’était pas qui elle était. Incapable de décevoir cette femme, elle savait bien qu’elle se plierait à sa demande si elle lui demandait de s’exposer encore, simulacre de perfection pour se faire bien voir auprès de la belle société sorcière. « Claudia veut encore m’offrir en pâture à je ne sais quel sorcier. » Elle soupire doucement, boisson portée à ses lèvres. L’amertume n’était pas de coutume chez la benjamine qui ressentait seulement depuis quelques semaines une certaine lassitude à se comporter ainsi, pour servir les intérêts des plus grands. Mais, depuis l’aveux concernant sa famille biologique qui avait ébranlé son monde, son esprit se faisait bien moins soumis et malléable, elle était bien moins enthousiaste que lors de son dernier bal.

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Ven 3 Jan 2020 - 14:59

Un bal chez les BlacktornGrant Stanfield - Beaucoup de monde
Habitations moldues & sorcièresL’auror n’avait jamais aimé les soirées pompeuses. Durant toute son enfance, il avait été d’évènements mondains en événements mondains, suivant ses parents. Il avait compris que bien souvent on n’allait pas à ce genre de fête par plaisir, mais par obligation sociale. C’était le cas ce soir. Grant n’avait pas envie d’aller à la soirée organisée pour l’anniversaire d’Aloysius Blackthorn, mais Grant était le chef de la brigade des aurors d’Inverness. Il ne pouvait pas refuser l’invitation d’un haut dignitaire du Magenmagot et ça même sur leur option sur le sang était très différente. C’était donc vêtu d’un costume trois pièces bleu nuit que l’auror était arrivé à cette soirée réservée aux sangs purs. Son visage était neutre, on ne lisait aucune joie d’être ici, ni de dégoût.

L’auror attrapa une coupe de champagne avant de s’empresser d’aller saluer l’hôte et le maître de maison. Il ne souhaitait pas s’attarder ici, alors une fois qu’il aurait fait savoir qu’il était venu, il serait libre de s’éclipser quand l’envie lui pendrait. Une fois, cette besogne faite, Grant commença à arpenter la foule, buvant doucement son verre. Il remarqua que plusieurs de ses étudiants en Défense Contre les Forces du Mal étaient présents. Finalement, Grant rejoignit un petit groupe de sorciers et commença à échanger des mondanités. Le but était simple, se faire voir et augmenter son réseau de connaissances. C’était une chose qui était toujours utile. Cependant les conversations étaient toujours d’un ennui profond. Grant espérait qu’une personne qu’il appréciait vraiment ferait son apparition, sans quoi il allait sûrement rapidement mettre un terme à sa soirée.
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Ven 3 Jan 2020 - 16:02

L’invitation était arrivée, répercussion aux saveurs mélangées. Les réceptions mondaines n’avaient jamais joint les familles Blackthorn et Delgado, mais la nouvelle année s’accompagnait de son lot de surprises, la lettre étrangement lourde dans les mains du brésilien. Soignée et élégante, la missive avait résumé les détails de l’événement de son encre pétillant par son effet métallique. L’anniversaire du paternel Blackthorn serait souligné en grand, d’un bal où les sangs pur, uniquement, seraient invités à participer à la célébration. La surprise avait prédominé lorsque les yeux d’Evandro s’étaient attardés sur l’écriture fine parsemant le parchemin, puis doucereuse réalisation que l'occasion lui permettrait de revoir celle qui jouait au fantôme depuis une fatidique journée du mois de novembre. Il connaissait ces événements, les parures forcées et les civilités obligées, mais il devait avouer que la perspective de revoir la demoiselle créait une anxieuse sensation qui se mariait finement à l’égoïste envie. Mais si l’hésitation avait été réelle, les Delgados semblaient avoir eu vent de l’événement, joignant à l’invitation une missive de leur propre cru ; il serait bénéfice pour l’entreprise de renforcer leurs relations auprès des familles sorcières aux grandes influences.

Ce fut donc couvert de son plus bel habit noir que l’héritier faisait son entrée dans la demeure des dignes Blackthorn. Une chemise bourgogne foncé parsemée d’un motif classique noir ajoutait une touche de couleur sobre que le mouchoir de poche rappelait finement. Une cravate noire nouée à la façon d’Eldredge accompagnait son ensemble, tandis qu’une montre argentée trônait sur son poignet : le même argent utilisé pour mettre en valeur le blason familial qui ornait ses boutons de manchette. Un simple sourire élégant égayait ses traits, ses yeux naviguant lentement la salle et ses invités. Il trouva rapidement le célébré, se dirigeant d’un pas confiant vers ce dernier, bien entouré de plusieurs invités. Sans interrompre, un léger silence lui permit d’offrir sa main, serrant celle du très noble Aloysius Blackthorn. “Que cette nouvelle année vous soit bénéfique et riche Monsieur Blackthorn”, commença Evandro, tendant par le fait même, un cadeau finement décoré. “De la famille Delgado. Un cadeau aux saveurs brésiliennes qui, je l’espère, vous plaira”, termina-t-il, un sourire toujours bien en place sur son visage, les civilités s’échangèrent avant que l’héritier Delgado ne s’éclipsât de nouveau, permettant à de nouveaux invités d’offrir leurs voeux au fêté.

Retournant vers les autres invités, il attrapa d’une main une coupe de champagne servie par l’un des nombreux serviteurs. Il prit une légère gorgée, savourant les fines bulles qui envahissaient son palais. Son regard souhaitait se promener de nouveau, cherchant la silhouette qu’il connaissait si bien, mais il retint son envie, hésitant. Il serait probablement mieux de commencer sa soirée auprès de gens où l’historique ne ternissait pas déjà leur relation.

Résumé:

Sam 4 Jan 2020 - 0:00

Cela lui fait plaisir de passer un peu plus de temps avec Elsbeth ; ces derniers temps elles n'ont vraiment l'occasion de se voir qu'en cours et certains soirs, lors de rituels au clair de Lune. L'occasion est un peu particulière - après tout, cela reste un bal ouvert uniquement au sang pur durant lequel la plupart des interactions qu'elle aura avec d'autres familles seront fausses et hypocrites - mais passer ce moment avec elle rend la corvée plus agréable. Lys n'a pas grandi avec ces façons, ces manières hautaines et nobles, mais elle sait qu'ici, en Grande-Bretagne, c'est une nécessité. Sa famille est très ouverte, mais reste principalement sang pur ; après tout, les Dalgaard trouvent plus simples de ne fréquenter que des sorciers issus de vieux clans, puisque le mode de vie d'un dresseur de dragon peut être particulier à comprendre pour des gens n'ayant pas l'habitude avec la magie depuis toujours, ou qui n'ont pas de vieilles traditions et croyances très ancrée dans la famille. Aux yeux des sangs purs, ils sont encore considéré comme dignes, bien qu'ils soient peu conventionnels - sa mère est mariée à une femme, par exemple, et c'est malheureusement encore quelque chose qui passe mal aux yeux de certains sangs purs. La présence de Lys à ce bal n'est que pour se faire bien voir ; pour l'instant, la demoiselle compte éviter les fiançailles arrangées à tout prix. Hors de question de se trouver un futur mari ici. Quand elle explique à Elsbeth son désir d'éviter la piste de danse encore un moment, cette dernière lui assure que la danse est loin d'être indispensable ce soir, ce qui fait sourire la Grymm. A la place, elle lui propose plutôt du champagne ; « Oh, my dear, tu me connais si bien. On est très champagne, je pense aussi. » Quand un serveur s'approche d'elle, la demoiselle s'empare de deux coupes et en tend une à son amie, avant de trinquer avec elle. Elle déguste un instant, savourant les bulles sur sa langue, ravie d'avoir quelque chose pour la distraire. « J'aimerai bien croiser les MacFusty et les MacLeoid, s'ils assistent à la soirée. » Deux clans écossais importants et liés, avec une forte place dans la communauté des magizoologues et des botanistes ; c'est tout ce que les Dalgaard aiment. « Tu as des projets particuliers ce soir ? » certaines personnes à rencontrer, certains buts en tête... tout est possible, pendant ses soirées. Tandis qu'elle discute avec son amie, elle laisse son regard errer sur la salle. Dans un coin un peu plus loin, elle aperçoit les deux derniers héritiers des Blackthorn discuter, le dos au mur. Non loin d'elle, discutant dans un groupe de personnes de la haute société, elle reconnait Grant Stanfield, auror fameux à Inverness et conférencier ponctuel. Et puis, à côté d'elle, une coupe de champagne, un jeune homme se tient seul, laissant lui aussi son regard se promener dans la salle. « Vous cherchez quelque chose ? » demande-t-elle poliment, prête à aider l'inconnu. « Joignez-vous à nous, si vous voulez. Nous évitons soigneusement la piste de danse en faisant semblant de discuter comme des bonnes gens. » Elle sourit malicieusement, son regard pétillant croisant celui, plus sombre, du jeune homme.

résumé :

Sam 4 Jan 2020 - 12:01

tenue

Les deux amies trinquèrent. Les bulles du champagne étaient une douceur pour le palais de la Suissesse, sauf ce soir-là. La soirée du nouvel an, beaucoup trop alcoolisée, lui retournait encore l'estomac. Elle se promit mentalement de se limiter à cette unique coupe de champagne pour la soirée. J'aimerai bien croiser les MacFusty et les MacLeoid, s'ils assistent à la soirée, annonça Lys. Dalia fit une moue de dégoût : des magizoologues et des écossais, pouah. La blonde la questionna sur ses propres attentes. Tu as des projets particuliers ce soir ? Les bras croisés sur sa poitrine, la coupe entre les doigts, la brune répondit avec le sérieux et la froideur qui la caractérisaient en apparence. Ne pas être soûle, ne pas tomber sur un sorcier relou qui me tiendra la jambe toute la soirée... Scopare Savcenko in un atrio. La douceur pour Lys apparut rapidement sur son visage dans un sourire fin. Rien de particulier, juste faire bonne figure et passer le temps en ta compagnie. Tu as passé une bonne soirée du 31 ?

Puisqu'elles ne dansaient pas, la seule activité socialement acceptable était de dévisager et de scruter les invités, inconnus ou familiers. Lys étant plus sociable que Dalia, elle interpella le sorcier qui se tenait seul non loin d'elles. Joignez-vous à nous, si vous voulez. Nous évitons soigneusement la piste de danse en faisant semblant de discuter comme des bonnes gens. Le regard qu'elle lui lança entraîna un froncement de sourcils blasé chez la Suissesse. Elle se tourna vers l'intrus, impassible, espérant qu'il décline l'invitation - sauf s'il se révélait être particulièrement intéressant. La bonté de Lys désarmait souvent Dalia, qui avait du mal à aller vers les autres, surtout du sexe opposé et surtout dans ce genre de soirée qui regroupait toutes sortes de prétentieux et de méprisants.

en anglais

résumé:

Sam 4 Jan 2020 - 14:37

Un bal chez les Blackthorn

Feat Grace et les autres

Après un message à Lys lui confirmant la tenue que revêtirait sa cavalière pour la soirée, Lorcan s’était enfin extirpé du canapé où il fumait sa clope en lisant en diagonale un de ses cours d’histoire de la magie (il ne fallait pas croire, le gamin faisait ses devoirs, des fois, quand personne ne le voyait), pour trainer ses chaussons jusqu’à la salle de bain. Là, il s’était fait couler un bain parfumé, c’était décrassé jusqu’entre les orteils, crémé et parfumé jusqu’à ressembler à un véritable bonbon. C’était qu’à la petite sauterie des Blackthorn, il y aurait du beau monde, et le dernier coup de fil reçut de sa mère avait on ne peut plus clair : il allait représenter les Tamaharu auprès d’une famille particulièrement puissante et influente, l’approximation était donc proscrite. Il devait oublier Loki, redevenir Lorcan, le bien-né, le bien élevé, qui savait se mouvoir dans ce panier de crabes. Il avait acquiescé docilement, comme toujours quand les ordres venaient directement de son autoritaire daronne, par ailleurs satisfaite de savoir qu’il serait accompagné par la plus jeune de De Launay pour cette soirée. La mère Tamaharu n’avait rien contre Ymkje De Booij, mais savoir son fils en compagnie d’une autre jeune femme de sang pur, et à la réputation pour le moment immaculé lui semblait être une bonne idée pour ce genre de soirée mondaine. Avec un peu de chance, elle ne le pousserait pas au vice dont il était si facilement victime.

Une fois la robe de Grace détaillée sous toutes les coutures, sa serviette sur les hanches, Lorcan était parti se perdre dans son immense dressing pour trouver le costume adéquat : il fallait qu’il soit suffisamment sobre pour ne pas avoir l’air d’un gamin engoncé dans un habit pour adulte, mais suffisamment luxueux pour rappeler à quelle famille il appartenait. Finalement, il avait trouvé un tuxedo sombre d’une qualité indiscutable, et dont les coutures sur les manches se déclinaient en fils brillants et rougeoyants rappelant la couleur de l’apparat de la De Launay. Il chercha l’approbation de José, qui cancana d’un air appréciateur, venant fouiller dans le tiroir à boutons de manchette de son maitre pour lui en trouver de plus brillants, plus éclatants, couleur rubis. Le niffleur eut un peu de mal à s’en défaire d’ailleurs, embrassant les pierres précieuses avant de les céder à Lorcan, qui habilla la bestiole d’un élégant nœud papillon à sa taille, lui aussi. Voilà, si jamais il le perdait pendant la soirée, le personnel saurait que José n’était pas un nuisible, mais bel et bien un invité de marque. Mieux valait prévenir que guérir.

Quand l’heure de se présenter chez les Blackthorn sonna, Lorcan et José transplanèrent devant l’appartement des De Launay pour aller récupérer Grace, qui leur ouvrit, toute de rouge vêtue. Un sourire enfantin barrant son visage, Lorcan avait complimenté à tort et à travers la jeune femme sur la beauté de sa robe, lui promettant de lui servir de canne, de béquille, de cavalier voire même de monture, si d’aventure ses jambes commençaient à faiblir, avant de lui montrer avec fierté qu’il s’était accordé à sa tenue, mais pas trop. Pour ne pas faire trop couple, plaisanta t’il d’une œillade taquine, avant de lui proposer de rejoindre le chauffeur qui les amena au manoir. Pas de transplanage pour Grace, il avait retenu la leçon retenue il ne savait où déjà. A croire que finalement, il écoutait un peu les gens, quand c'était important.

Arrivé dans la grande salle, il prit le bras de Grace dans le sien, profitant de sa haute taille pour chercher des visages connues dans l’assemblée, José pour le moment sagement rangé dans sa poche intérieure de veste : le niffleur avait mangé avant de partir, et pour l’instant faisait sa petite sieste digestive.

- Bon … Il faut que j’aille voir le vieux Blackthorn pour lui présenter les sympathies de ma famille et notre cadeau … Tu viens avec moi ? Pas envie qu’on me vole ma cavalière au bout de trois minutes moi !

Made by Neon Demon

Sam 4 Jan 2020 - 14:56

Les critères de sa réadmission familiale étaient clairs, et le géant blond s’y pliait (pour l’instant). Négociations difficiles avec son paternel : le fils cadet des Wakefield avait dû faire plusieurs concessions afin que le patriarche cède sur un seul point (le plus important) : les fiançailles. Qu’Evan tenterait de se trouver une future épouse de sang pur. Tenterait – mais ferait son propre choix. S’il avait été plus sage et moins rétif, le sorcier de retour aux études aurait vu ce bal comme une occasion parfaite, mais la vérité était toute autre – l’Ethelred était las des manigances, et comptait faire bonne figure en faisant acte de présence, sans plus. Peut-être ferait-il tournoyer une quelconque héritière pour faire croire à Declan Wakefield qu’il était en voie de remplir sa promesse. Vêtu d’un complet que même son père qualifierait d’irréprochable, Evan transplana vers l’antre des MacLeoìd – le temps de saluer le père de sa cousine et de remplir les platitudes familiales. Sourire aux lèvres en voyant Jaïna émerger – sa cousine préférée, se plait-il à affirmer. Celle qui l’a accueilli alors même qu’ils étaient tous deux en guerre ouverte contre leurs familles respectives.

Lueur malicieuse dansant au fond de ses prunelles azurées, Evan fit une gracieuse courbette vers la blonde, faisant mine de lui adresser un sifflet d’approbation. « Pas trop mal, ton torchon », prononça le cousin fraternel, avant de proposer son bras à la princesse pour qu’ils puissent transplaner à deux vers le domaine des Blackthorn. Encore des cousins – éloignés, eux aussi. À croire qu’un bal de sangs purs pouvait se limiter à un bassin de consanguinité drapée de soie. Incliné devant l’Écossaise, Evan désigna la salle de réception servant d’antre au bal. « On présente nos respects à l’ancêtre Blackthorn et on se la joue cousins fiancés ce soir? », murmure-t-il, sourire goguenard aux lèvres. « Pas envie que mon paternal voit ça comme une occasion de me renégocier des fiançailles ». Manquerait plus que ça, une autre fiancée à décevoir.

résumé:

Sam 4 Jan 2020 - 16:35

Toujours collé au mur, comme tentant de disparaître derrière celui-ci, Kiran observe les danseurs et les autres convives autour des tables. Il sirote sa coupe de champagne, bientôt à moitié vide, tout en se demandant pourquoi Aloysius a tant insisté sur sa présence à ce bal. D'habitude, quand il refuse, son cher père s'en frotte presque les mains, rassuré de ne pas avoir un sale gosse entre les pattes. Cette fois-ci, il a tellement insisté que Kiran a fini par dire oui, malgré tout toujours soumis aux désirs du cruel homme. Alors le voilà ; seul. Enfin, seul, plus pour très longtemps : il aperçoit sa petite soeur s'approcher de lui, sublime dans sa robe sombre, le regard réprobateur. Elle lui prend sa coupe de champagne des mains et la remplace par un verre d'eau pétillante. Kiran fait la moue, agacé : il est censé survivre comment à ce bal, sans alcool pour le protéger et pour faire passer le temps ? Il aura bien besoin d'un petit remontant, s'il doit faire face à des demoiselles à marier ou à des collègues de son père adoptif. « Pas cool, vraiment. J'vais passer la pire soirée de ma vie sans ce champagne, j'te préviens. » La demoiselle parvient malgré tout à lui arracher un sourire quand elle se met sur la pointe des pieds pour venir embrasser sa joue tendrement, lui glissant à l'oreille son contentement quant à sa présence ; « C'était pas volontaire, tu connais mon amour pour ce genre d'événement, » répond-il en grimaçant, avant de lui offrir un sourire et de déposer à son tour un baiser sur la joue de sa soeur, ravi de pouvoir lui prodiguer un instant de calme et de répit. Elle a l'air tendue, moins à l'aise que d'habitude durant ce genre d'événement, et cela intrigue légèrement Kiran, mais il ne fait aucun commentaire pour l'instant. Le frère et la soeur restent côte à côte, observant les danseurs ; il aurait bien envie de se joindre à eux, appréciant toujours de danser, mais il a trop peur que ses parents essayent de lui refourguer un mariage arrangé avec la première à qui il demandera une danse. Peut-être proposera-t-il à Adalia, un peu plus tard. Cette dernière semble plutôt tourmentée ; elle finit par expliquer que Claudia essaye de l'offrir en mariage au premier sorcier de bonne famille venu. Kiran fronce les sourcils : il n'a jamais aimé l'idée que sa petite soeur soit malheureuse, enfermé dans un mariage qu'elle n'a pas souhaité. Elle mérite tellement mieux ; elle mérite la liberté, le choix, le vrai amour. « Restes avec moi, je ferais fuir les fous qui essayeront de t'approcher, » dit-il en passant un bras autour de ses épaules pour la presser un peu plus contre lui, protecteur. Il paraît qu'il a un sacré regard de bulldog enragé quand on dérange sa petite Lune. Il comprend son mécontentement, cependant ; il a lui aussi la forte impression que son cher papa cherche à le vendre en mariage à une quelconque famille bien noble et bien riche. « Je crois qu'on a tous les deux le même problème. J'ai eu une drôle de conversation avec Aloysius, l'autre jour, et ça me rassure pas des masses. J'pense qu'il me cherche une jolie fiancée. » Il pousse un soupir agacé ; il a envie de s'enfuir de cette petite fête le plus rapidement possible, histoire d'éviter de se retrouver avec un mariage sur les bras. « T'es sûre que je peux pas au moins finir mon verre de champagne ? S'il te plaît ? »

résumé :

Sam 4 Jan 2020 - 19:57

Tes prunelles d’acier se posent sur l’environnement qui t’entoure. Le cristal, ce qui tinte et scintille : tu connais si bien, trop, même. Malgré les apparences, tu n’as jamais été attirée par ce qui scintille trop, bien que tu évolues avec autant d’aisance dans les palais que les pubs miteux. Avec la situation internationale venant d’éclater chez les moldus, tu ne devrais probablement pas être ici – Londres a réitéré la stupidité de l’attaque américaine sur l’Iran, mais tes collègues te taraudent depuis deux jours, comme si tu avais une boule de cristal te permettant de deviner ce que la Russie fera. Appuiera-t-elle son allié capricieux? Vraiment, venir ici est stupide, mais, prise d’un coup de tête, t’as annoncé à ~~ton esclave~~ ta stagiaire @Jaïna Macleòid que vous aviez congé pour la soirée – avec la ferme intention de repasser par le bureau plus tard, s’il le faut. Tu te fais pas trop d’illusions : tu risques de devoir payer pour ces heures volées en creusant dans ta réserve de sommeil, mais tu te sens d’humeur étrange. Entre ta rupture qui te brûle encore le cœur et le fait que t’as failli mourir face à des dragons il y a deux jours à peine, tu as le droit de souffler, as-tu décidé.

Vêtue d’une robe au dos ouvert laissant clairement apparaître les tatouages couvrant tes omoplates jusqu’à tes phalanges (scandaleuse), tu te présentes au manoir, ton plus beau sourire au visage. Tu vas rester une heure, danser un peu, boire ~~beaucoup~~, puis tu retournes à tes casse-têtes internationaux. Occasion mondaine – ça te fait moins de plis qu’une tache sur une de tes chemises, mais tu sais quels visages adopter, en l’occurrence. T’as même pris la peine d’envelopper un cadeau de bon goût pour le patriarche des Blackthorn : une des plumes avec lesquelles le ministre de la magie de l’époque a signé l’armistice sorcière. Pour ce que ça vaut (pas grand-chose à tes yeux, mais tu comprends la valeur de ces objets dans ce genre de milieu). Tes bons mots échangés avec un sourire sincère au jugé de la chaleur que t’a crédité ton présent, tu te détournes pour rejoindre les autres convives. Quelques visages connus, mais peu qui t’intéressent, en vérité, et une certaine tête blonde avec laquelle tu t’apprêtes à conquérir le monde n’est pas en vue. Ignorant les regards en biais adressés à l’encre sur ta peau – dans ces milieux conservateurs, le moindre écart peut signifier un scandale, et ton apparence est scandaleuse. Rien ne pourrait te faire fléchir, pourtant. Tu es une femme puissante qui a réussi, et tu passes tes journées avec des gens beaucoup plus retors que ceux-ci. Ton port altier n’ayant rien à rivaliser avec celui des autres sorciers présents, tu acceptes une coupe de champagne dans laquelle tu trempes, avant d’aviser un mouchoir en soie abandonné à tes pieds. L’attrapant avec délicatesse, tu regardes autour de toi pour tenter de voir si un tissu n’y serait pas agencé, avant que tes iris d’acier se posent sur une robe vaporeuse couleur de ciel. Sourire aux lèvres, tu t’approches d’une démarche mesurée avant de tendre le mouchoir à la jeune femme, paume vers le ciel, le mouchoir coincé entre ton index et ton majeur. « Il avait l’âme en peine de ne plus être à votre cœur, j’en suis certaine », fais-tu, un pli d’amusement ~~séducteur~~ dans la voix, sourcil légèrement arqué. « Lubia », te présentes-tu simplement, regard affuté se posant sur les visages poupins te faisant face – tu reconnais celui de la jolie brune qui l’accompagne, bien que vous ne vous soyiez jamais croisées directement dans ces réceptions. En général, tu papillonnes entre les puissants, réseautage d’une diplomate oblige, avant de tirer ta révérence. Ce soir, tu n’as aucune intention de faire quoi que ce soit d’habituel, pourtant.

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Sam 4 Jan 2020 - 23:34

Un bal chez les Blackthorn ft.les participants

vendredi 3 janvier 2020

Lys m'avait aidée à choisir ma tenue, et je devais bien admettre que j'avais l'impression de ne plus être la même. Cette robe rouge sang était une pure merveille. Je ne savais pas pour quelle occasion ma soeur l'avait cousue, mais à n'en pas douter c'était de sa main, mais en tout cas, elle m'allait comme un gant. Malgré les kilos que j'avais perdus depuis mon accident. La dentelle du haut de la robe était adoucie par un col rond et un bustier en dessous. Quant à la jupe de la robe, courte devant, longue derrière sans pour autant trainer, elle ne me gênerait pas pour me déplacer. Parce qu'il était hors de question que je me déplace en fauteuil roulant à cette occasion. Je représentais les de Launay, nos parents n'étant pas disponible, et mon frère et ma soeur ne voulant pour l'un, ne pouvant pour l'autre, y aller. Surtout, j'accompagnais Lorcan, mon ami d'enfance. Je ne voulais donc pas lui faire honte. En parlant de faire honte, j'avais résolu de prendre les antidouleurs que je fuyais normalement comme la peste, histoire de ne pas être gênée par mes jambes. Pour la même raison, j'avais aussi décidé de recourir au sortilège que mon physiothérapeute m'avait appris - à n'utiliser normalement que pour la durée des séances car il fatiguait énormément mon corps - et qui rendait mon corps plus léger pour mes jambes. Je savais que je risquais de le payer le lendemain. Mais je n'avais pas envie d'être l'handicapée dont tout le monde aurait pitié. Pour le secret santa du chateau d'Inverness, ça m'avait suffit. Là, je voulais être comme les autres. En guise de précaution, j'allais quand même prendre mes deux béquilles, dont une serait cachée dans mon sac à main.

Me déplaçant presque avec grâce avec ma béquille, comme avant, je traversai l'appartement les larmes aux yeux pour aller enfiler le collier qu'Ivy m'avait offert l'après-midi, mes sandales à talons hauts - même si je glissai des ballerines dans mon sac à main - et me coiffer et maquiller avant que Lorcan n'arrive pour me conduire. Je rougis - atteignant presque la couleur de ma robe - lorsqu'il me complimenta sur ma tenue, en me promettant de me servir de canne, de béquille ou de tout ce dont je pourrais avoir besoin. "Merci... Tu es très élégant, toi aussi. On devrait y aller..." le remerciai-je. J'avais trop peur de la jouer Cendrillon, et que sortilège et antidouleurs cessent de fonctionner à minuit. Il me conduisit jusqu'à un chauffeur et je ne pus empêcher mon coeur de manquer un battement lorsque je me rendis compte qu'il avait pensé au fait que je n'avais toujours pas le droit de transplaner. "Merci" murmurai-je à nouveau, les larmes aux yeux avant d'attirer sa joue vers moi pour y déposer un rapide baiser en prenant garde à ce que mon rouge à lèvres ne laisse pas de marques.

Nous arrivâmes rapidement sur place, et je ne pus que détailler les visages présents à la recherche de visages familiers et amicaux. J'aperçus @Lys Dalgaard un peu plus loin, en compagnie de deux sorcières que je ne connaissais pas, ainsi qu'@Adalia Blackthorn. Machinalement, ma main chercha celle de Lorcan lorsqu'il me proposa d'aller voir le patriarche Blackthorn pour lui présenter ses respects. "Oui... Je viens avec toi..." répondis-je, soulagée qu'il me propose de l'accompagner alors que je m'attendais presque à ce qu'il y aille seul.

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Dim 5 Jan 2020 - 4:59

Elle était si proche et pourtant si loin : réalisation qu’il peinait à oublier tandis que la salle se remplissait rapidement de convives. L’égoïsme était fort, combat intérieur qui rageait au coeur de son être. Là n’était pas le moment ni l’endroit pour avoir la discussion qu’il avait soif d’avoir, il le savait, mais l’envie se faisait tout de même douloureuse, insistante. Evandro sirota de nouveau son champagne, vengeant son manque de courage par une gorgée généreuse. Si le bal jouait des prétentions, il ne pouvait du moins rien dire sur le choix d'alcool ; les bouteilles qui circulaient valait à elles seules le déplacement. L'alcool serait un bien généreux remplaçant à son absence de conversation, si la tendance se maintenait. Isolé par sa propre volonté, le brésilien s'étonna lui-même de son manque d'entregens. Ayant été inculqué à faire la conversation, à jouer du charme pour améliorer les relations commerciales de la famille, son silence impromptu œuvrait dans l'exception. De nombreux invités s'ajoutaient au bal, faisant leur entrée d'une élégance sans pareil. Et pourtant. Son regard continuait de divaguer, cherchant sans le vouloir, encore et toujours, la silhouette qui hantait son esprit.

"Vous cherchez quelque chose ? Joignez-vous à nous, si vous voulez. Nous évitons soigneusement la piste de danse en faisant semblant de discuter comme des bonnes gens." Une voix s'éleva, féminine et polie. Interpellé, le lufkin tourna ses yeux noisette sur un duo de charmantes jeunes femmes ; l'une souriante tandis que l'autre portait l'impassibilité avec brio. Un léger sourire se glissa sur ses propres lèvres, poli à son tour malgré la pointe d'amusement qui pouvait s'y lire. Il hésita un bref instant ; les deux demoiselles semblaient un peu trop jeunes pour ce que sa famille lui avait demandé d'effectuer lors de cette soirée. Mais l'envie était quelque chose de bien étrange, force indépendante qui tirait dans un sens comme dans l'autre sans prendre garde aux devoirs imposés. Et donc, sans pousser sa réflexion plus loin, reléguant les obligations à plus tard, le brésilien prit une nouvelle gorgée de bulles avant de répondre finalement. "Il semblerait que nous ayons le même but pour cette soirée", commença-t-il, l'amusement un peu plus visible sur ses lèvres étirées, tandis qu’il ajoutait d’une douce rigolade. “Entre nous, l’idée de danser devant tous ces gens me terrorise. Je me présente : Evandro Delgado. Ravi de vous rencontrer mesdemoiselles". Il ponctua la fin de sa phrase d'un léger soulèvement de son verre, petit toast silencieux à leur rencontre nouvelle qu’il accompagna d’une civilité additionnelle. “Bien que votre invitation est tentante, je ne voudrais surtout pas m'imposer".

Résumé:

Dim 5 Jan 2020 - 12:20

Parmi la foule des sangs purs qui se mêlent et dansent, Lys prend ses aises ; elle se conforte un peu plus dans le rôle qu'elle prend pour la soirée, se glissant dans des traits élégants, courtois, sociables tout en restant réservés. Des traits nobles ; dignes de son rôle, digne d'une fille d'un clan danois important. La demoiselle lisse doucement les plis de sa robe scintillante, du plat de la main, tout en discutant distraitement avec Elsbeth, son regard céruléen se perdant sur des détails de la pièce ; les lustres de cristal brillant tout la lumière des bougies, le marbre veiné de l'escalier, les moulures délicatement ouvragées au plafond haut. Elle sourit quand Elsbeth lui expose ses objectifs pour la soirée : ne pas être soûle, ne pas croiser de sorciers lourds venus l'importuner à coup de mariages arrangés, et faire simplement bonne figure en sa compagnie, le temps d'une soirée. Des objectifs raisonnables. Elle lui demande ensuite si elle a passé une bonne soirée du 31 ; Lys hoche la tête, un sourire en coin tandis qu'elle repense à cette fameuse soirée ; elle et Victor, sur un banc, dehors au bord des côtes fracassées par le vent et les vagues. Un moment de confidence, une nuit de magie, qu'elle soit blanche ou noire. Une nuit qui lui offre une plus grande liberté et de possibles solutions à tous ses problèmes. « J'ai fait la fête en famille ; Victor a passé quelques jours chez moi, on a pu faire un rituel ensemble. C'était formidable. » Elle laisse son sourire prendre un accent plus tendre en repensant à sa famille, là-bas, dans les Féroé ; et à Victor, cet ami si cher à son coeur. Elle ne sait pas ce qu'elle ferait sans lui, parfois. « Et toi, ça s'est bien passé ? » Demande-t-elle en retour, curieuse. La conversation suit son cours un instant ; Lys sirote délicatement son champagne, appréciant le pétillement des bulles contre sa langue ; elle finit par approcher un jeune homme au regard perdu sur la foule, seul. Elle l'invite malicieusement à se joindre à elles, s'il cherche lui aussi à éviter la piste de danse. Et par chance, cela semble être le cas ; le jeune homme, après une courte hésitation, laisse un sourire poli mais amusé se dessiner sur ses lèvres, et après une gorgée de champagne, il annonce avoir les mêmes objectifs qu'elle, avant de rire doucement que l'idée de danser face à tout ce monde l'effraie. Il se présente ensuite ; Evandro Delgado, dit-il avant de lever son verre en l'honneur de cette rencontre. Il lui semble avoir entendu ce nom quelque part ; il doit faire partie d'une famille de renom. Il explique ensuite ne pas vouloir s'imposer ; Lys lance un regard à Elsbeth ; come on, he seems really nice. And not annoying. Et la présence d'un homme à leur côté leur évitera aussi d'être poursuivies en mariage par d'autres. « Vous ne vous imposez pas du tout, c'est moi qui vous ai proposé, » dit-elle en souriant. Elle allait se présenter, mais une main tendue vers elle l'interrompt ; une main tenant un mouchoir de soie, celui de Lys, du même bleu étincelant que sa robe. Lys lève les yeux et - wow. Une robe d'argent ; des tatouages encrés dans la peau pâle ; un visage sculpté aux traits androgynes, à la fois durs et délicats. Lys rougit aux paroles de la femme, impressionnée par sa présence, sa beauté. Elle reprend ses esprits, et récupère son mouchoir. Lubia. « Merci, je ne m'étais même pas rendue compte qu'il m'avait échappé. Lys, » se présente-t-elle à l'intention de l'inconnue ainsi qu'à celle d'Evandro. Elle adresse un regard en coin à Elsbeth ; by Morgana, have you seen this woman ? crie-t-elle silencieusement des yeux.

résumé :

Dim 5 Jan 2020 - 15:39

Pure-blood families are wizards and witches without known Muggles or Muggle-borns on their family tree. Some have achieved this simply by removing any Muggles or squibs from their family trees and pretending they never existed.

La pulpe de tes doigts foule une dernière fois le parchemin signé de la main du grand Aloysius Blackthorn. Ton regard s’attarde sur le blason tamponné au dos de l’enveloppe, chaque famille de sang-pur ayant le sien propre. Vous, lignée Volkov, il s’agit bien évidemment d’un loup accompagné de dorures de toutes sortes. Cet homme connaît l’ensemble de ta famille. Haut dignitaire du Ministère de la Magie, et plus précisément du Magenmagot, il a tout ton respect. Dans un bruit sec et vif, tu transplanes jusqu’au domaine, lieu de la cérémonie.

Vêtu d’un costume noble, tu t’avances jusqu’à l’entrée, seul, muni d’une petite boite finement sculptée dans du chêne rouge et blanc. Le présent offert pour l’anniversaire d’Aloysius. Lorsque tu pénètres dans la grande salle, tes prunelles se perdent un moment sur l’assemblée. Tu peux observer tes deux parents, ta mère, grande sorcière à l’allure extrêmement raffinée, et ton père, digne représentant de votre lignée, bien plus tranchant quant à lui. Toi, le mélange des deux genres.

« Ephrem » souffle ta mère en direction de ta personne. « Mère » la salues-tu en retour dans votre dialecte russe, lui offrant une étreinte tendre mais mesurée. « Fils … » entends-tu derrière toi, d’un ton bien plus froid. Ton père est un homme de haute taille, imposant un respect sans concession. C’est lui qui t’a enseigné – à sa manière – l’occlumencie, apprentissage impératif de la lignée. « Père … » renchéris-tu sans ménagement. « этого достаточно » siffle alors la brune dont les traits rappellent ceux d’un faucon. Instantanément tout dialogue est rompu. Une femme d’une main de fer dans un gant de velours. « Tu devrais retrouver Aloysius » conseille alors la matriarche Volkov dont la tenue reflète on ne peut plus la richesse familiale.

Tu détournes alors tes talons en direction de l’hôte que tu salues chaleureusement, lui tendant ton présent. « De ma propre concoction, ils vous seront utiles en cas de nécessité, Aloysius » laisses-tu entendre en lui transmettant cette petite collection de poisons agonisants dont tu es le créateur. Puis, enfin, tu finis par saluer quelques personnes à droite à gauche, l’entretien de ton réseau est impératif et tu ne lésines jamais sur les moyens. Là, tu te poses dans un fauteuil de velours, à côté d’une table sur laquelle sont déposés plusieurs plateaux. Tu saisis une coupe de champagne, inspectant la chevalière de ta lignée que tu portes à ton annulaire.

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Dim 5 Jan 2020 - 16:47

Encore une merveilleuse soirée en perspective. Si je n'étais pas d'un naturel pessimiste, bien au contraire, j'avais en horreur qu'on me force la main et qu'on me traîne dans des mondanités qui ne faisaient que m'ennuyer à mourir. Entre les frasques des aînés Muller et les cadets qui ne faisaient que décevoir leurs parents, les patriarches Muller avaient apparemment retrouvé de l'intérêt pour la jeunesse et pour leur petite dernière. Autrement dit moi. Si j'avais été bien tranquille, à me planquer derrière mes frères et soeurs et à profiter largement de la richesse des parents pour vivre ma petite vie à ma façon, me voici désormais obligée de supporter leur intérêt grandissant. Oh je n'étais pas stupide, loiiiin de là. Je savais bien ce qu'ils voulaient. Redorer le blason. Qu'un retour en grâce de notre belle et grande famille soit possible. C'te bonne blague. Les pauvres avaient misé sur le mauvais cheval. A l'image de mes aînés, mon esprit était libre, indomptable et fantasque. Je ne supportais ni les chaînes, ni les ordres. Et pourtant, me voilà entraînée par mes parents dans cette soirée uniquement réservée aux sang-purs. Élites de la société, mon œil ouais. Si j'avais accepté, c'était uniquement parce qu'il y avait menace de me couper les vivres, de m'obliger à revenir habiter au manoir. Et c'était HORS DE QUESTION. Ce qui me consolait un peu, c'était qu'en allant chez les Blackthorn, je pourrais tomber sur mon coloc Kiran, ou même sur d'autres connaissances d'Hungcalf! Histoire de me démarquer, je portais une robe que j'avais confectionné moi-même, d'un aspect plus bohème-chic qui avait fait grincer les dents des parents - ce qui m'avait fait beaucoup rire. Pour sûr, à côté des filles modèles un peu trop serrées dans leur robe moulante à dorure et paillette, ça tranchait largement. Pas de quoi me faire peur. Marquer les esprits était bien plus drôle. Arrivés sur place telle la meute Muller que nous étions, je m'éclipsais rapidement du joug de mes parents avant de partir en quête de visages familiers. J'offrais des sourires francs aux sourires crispés qui me dévisageaient, avec un aplomb que personne ne pouvait me nier. Avisant une table avec d'appétissants petits fours et des coupes encore plus attirantes, je sautillais presque joyeusement jusqu'à elle. Petit rayon de soleil qui n'avait que faire de choquer la morale, j'engloutis cul sec une coupe, avant d'en prendre une deuxième et de poser mes yeux sur la foule. Apercevant le visage de Kiran dans un coin de la salle, un sourire lumineux s'afficha sur mon visage et je secouais une main dans sa direction, persuadée qu'il me verrait ainsi. "KIRAAAAN!"que je m'exclamais d'une voix très enthousiaste, avant de me rendre compte que dans la précipitation, j'avais balancé du champagne... sur un homme qui se tenait assis dans un fauteuil juste à côté de la table. Oups. "Oh... Je suis tellement désolée! J'ai vu un ami et j'ai... Enfin, ça reste une tâche de champagne, c'est plutôt classe! Non?" Pouffant de rire -oui, je n'avais aucune pitié pour cette chemise impeccable-, je me mordais la lèvre pour m'empêcher de trop sourire face à la mine trop sérieuse de l'homme en question. "Je peux arranger ça, si vous voulez!" que je lui lançais en sortant... Ah bah non. A croire que j'avais oublié ma baguette chez moi. Re-oups.

résumé:

Dim 5 Jan 2020 - 19:14

Voilà bien des années qu'il est rompu à l'exercice des soirées mondaine, Marcus. S'il n'y a jamais vraiment été à l'aise, il fait pourtant un effort conscient de l'importance de la chose pour l'entreprise familiale et les relations qu'il faut préserver malgré tout. Il n'est pas conservateur, mais il n'est pas non plus stupide et il sait que dans ce milieu les richesses se font et se défont au gré des envies des plus influents des sorciers et il n'a pas envie que son nom tombe en disgrâce, déjà que son prénom fût au centre de bien des rumeurs et des railleries, mais tout s'arrête ce soir. Le De Gray est bien décidé à prendre sa vie en main, relevant la tête et affrontant les regards comme il l'a toujours fait depuis qu'il est enfant, le petit prince de Sheffield est de retour et il compte bien sur les prochains mois pour être élevé au statut de roi.

Parce qu'il n'avait pas envie d'entrer seul dans la fosse au lion, il a invité une charmante jeune femme, délicate et gracieuse, sang-pur de surcroît au vu de l'invitation qu'elle-même avait reçu, une jeune femme qu'il apprécie vraiment et qui lui apporte une certaine sérénité en ces moments compliqués. Comme convenu, à dix-neuf heure pile le brune se trouve devant la porte de la Danoise, une rose bien particulière à la main, une reine du Danemark, une rose magnifique autant que rare qu'il a cherché à l'attention de la jeune femme, attention et galanterie dont lui seul à le secret. Trois coups portés contre le bois et la porte s'ouvre sur la jeune femme tout en beauté, sourire sincère et regard appréciateur, il serait presque gêné de son costume qu'il porte de manière décontractée, les premiers boutons ouverts, s'il soigne son apparence, il n'est pas du genre à aimer ressembler à un pingouin pour autant. « Mademoiselle, permettez-moi de vous dire que vous êtes très belle ce soir » dit-il en tendant la fleur sans jamais se départir de son sourire, « tu es prête ? » Parce que lui, c'est pas sûr. Le couple transplane jusqu'au domaine des Blackthorn où se pressent déjà pas mal d'invités, dont un couple bien connu : les parents de Gray. Soupire et tête qui se secoue très légèrement, il pose un regard bienveillant sur sa cavalière « je dois aller saluer mes parents, viens, je vais te présenter » parce qu'ils seraient encore capable de venir à la pêche aux informations ou pire, mettre les pieds dans le plat. « Maman... Père. » On sent de suite pour lequel de ses parents il à une préférence, c'est indéniable, la blondeur de sa mère et son teint hâlé trahisse ses origines australiennes, son sourire éclatant contrastant avec l'apparente morosité de son mari, « comme vous le voyez, je suis là... Et je vous présente Annegreth Nordstjerne, mon amie », petite note effrontée tant dans la voix que dans le regard perçant qu'il lance à ce père à qui il ressemble tant. Petit sourire d'excuse auprès de sa cavalière, il prend congé de ses parents en prétextant d'autres personnes à saluer; ce qui n'est pas totalement faux puisqu'une ravissante tornade se trouve sur leur chemin. « Dis donc ma Kalhou, tu martyrises déjà les invités ? » Baiser tendre contre la tempe de sa Muller préférée, « Anne, je te présente Kahlan Muller, un ouragan dissimuler derrière un visage angélique », clin d'oeil adressé à la plus jeune, il balaie ensuite la salle du regard avec une ~~énorme~~ légère angoisse dans la poitrine, « Tu es venue avec le clan complet j'imagine ? » Parce qu'un Muller ne se promène jamais seul, c'est plus un clan qu'une famille, certains membres plus agréables que d'autre. Parce qu'il cherche à se rassurer ou peut-être simplement pour lui faire comprendre qu'il est toujours avec elle, Marcus passe un bras délicat autour de la taille d'Anne, geste on ne peut plus correct et pourtant le fait de se sentir accompagné lui fait du bien.

résumé
après avoir été cherché @Annegreth Nordstjerne chez elle, marcus arrive au domaine et tombe directement sur ses parents dans l'entrée, à croire qu'ils attendaient de voir s'il allait honoré sa promesse. Une fois le salut et les présentations faites, ils se dirigent vers l'intérieur de la salle et tombe sur @Kahlan Muller qui fait déjà parler d'elle.

Dim 5 Jan 2020 - 23:39

Bal chez les Blackthorn

avec Marcus, et les autres

Etoffe de soie sur une peau de porcelaine, douce comme les premières neiges qui fondent avant qu’elles ne deviennent glace. Une peau pure, une peau de lune, à l’éclat laiteux sous l’astre de la nuit. Cette robe, Annegreth l’avait cousu elle-même. Officiellement, cela faisait partie de ses passions la couture, comme toutes les jeunes femmes de bonne famille dans les pays du Nord, on se devait d’apprendre aux jeunes sorcières à coudre. Comme Pokeby, faire ses propres tenues ne choquait pas, cela était même valorisé, comme de l’art, comme une œuvre unique fait de magie et de doigté. Mais le cas d’Annegreth était bien particulier. Famille de sang-pur, aux racines fermement ancrés dans les terres gelés du Danemark, les Nordstjerne n’étaient pourtant pas fortunés, loin de là. La mort de sa mère avait précipité le fragile équilibre d’une famille qui vivait déjà sur le fil du rasoir, et un père veuf ne pouvait subvenir de façon correcte aux besoins de sa famille. Ses grands-parents essayaient de les aider, mais leur compte en banque était pire qu’un tonneau des Danaïdes. La toiture fuyait. Une colonie de doxys avait élu domicile à la place des gallions dans leur coffre-fort. Alors Annegreth avait trouvé une façon de ne pas montrer ses si faibles ressources : la couture. Ainsi, elle apprit à se faire de si belles tenues qu’on les aurait dit neuves, et cela lui revenait bien moins cher qu’une vraie robe de haute couture sorcière ? Et ce soir, cela n’avait pas fait exception, elle portait ce que ses petits doigts avaient fait. C’était un vieux projet de robe, et elle avait travaillé dessus d’arrache-pied quand elle avait eu la lettre si charmante de Marcus. Elle ne pouvait qu'être bleue, c'était la couleur préférée du jeune homme. L’impatience l’avait motivé, et elle était finie. Elle se sentait bien dans cette robe, même si la jeune femme avait un peu peur. Et si … Et si cette robe n’était pas assez bien pour lui ? Et si ses parents la regardaient de haut car elle n’avait pas une tenue de haute couture ? Et si les autres sorcières se moquaient d’elle, la pauvre petite Anne, Cendrillon qui croit un peu trop au Prince charmant. Rien que cette dernière pensée lui donne les larmes aux yeux. Gouttes de tristesse qu’elle chasse d’un geste de la main grâcieux. Elle l’attendait quand soudain trois coups furent toqués contre la porte. C’était lui. Le rose lui monte directement aux joues alors qu’elle voit qu’il lui a apporté une Reine du Danemark. La fleur est magnifique. effluve doux et sucré entre des pétales d'un rose captivant. Quant à Marcus, il est très élégant, dans son costume noir et sa chemise blanche. Sobre mais élégant. La danoise est conquise, comme la première fois …

Tu es très élégant Marcus. Vraiment. Tu es parfait. Et prête oui, enfin je pense.

Phrase anodine, mais pas pour elle. Pour elle cela veut absolument tout dire. Il est enfin là ce prince charmant qu’elle cherche depuis des années, après avoir essuyé des échecs cuisants pour des rats. Annegreth se regarde une dernière fois dans le miroir avant de transplaner, pour être sûr que sa coiffure et son maquillage soient parfaits. Elle veut faire bonne impression. A Marcus. A tous. D’ailleurs, une fois arrivés, il lui présente ses parents. Le rouge lui monte de nouveau aux joues. Légère génuflexion quand elle les salue, c’est comme cela qu’on lui a appris à Durmstrang. Les jeunes femmes doivent être bien éduquées pour espérer trouver un mari. Ses parents sont étrangement très différents l’un de l’autre, mais Annegreth n’est pas du genre à juger, loin de là.

Monsieur et Madame de Gray, je suis enchantée de vous rencontrer. J’espère que vous passez une bonne soirée.

Annegreth essaie de faire bonne impression, mais de toute manière la discussion n’a pas le temps de s’éterniser car voilà déjà que Marcus l’emmène plus loin et lui présente une jeune femme, qu’Annegreth connaît déjà, les deux jeunes femmes étant toutes les deux modistes et créant leurs propres vêtements. De plus, Kahlan est une Pokeby, comme la danoise.

Nous nous connaissons Marcus, je te rappelle que je suis une Pokeby, tout comme Kahlan. Tu as l’air d’avoir l’esprit ailleurs, tu me fais rire.

Rires qui deviennent de délicats gloussements de plaisir et de surprise quand la jeune femme sent le bras de Marcus venir se poser dans son dos, la prenant à la taille. Elle le regard avec des yeux brillants. C’est lui. C’est sûr. Ils sont connectés, et ce côté tactile en est la preuve. Anne se laisse faire, elle se sent bien dans ses bras musclés et forts. Elle a même tendance à se rapprocher un peu de lui, n’osant pas encore être aussi tactile que lui. Mais son regard ne trompe personne. Deux lanternes d’amour pour éclairer un visage heureux, serein…

résumé : Marcus passe chercher Annegreth et ils se rendent ensemble au Bal des Blackthorn. Annegreth est anxieuse de rencontrer les parents de Marcus, et elle s'amuse de voir le jeune homme un peu perturbé sans savoir quelle en est la source.

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Lun 6 Jan 2020 - 3:47

bal chez les blackthorn

Soupir non dissimulé de son frère, moue un peu agacée qui se glisse sur son visage face à une Adalia réprobatrice qui ne démord pas de son objectif : l’éloigner de l’alcool ce soir-là. « Comme si le champagne avait pu suffire à te rendre cette soirée agréable. » Elle le raille doucement, moue sérieuse qui parvient à disparaitre quelques secondes avant qu’elle ne reprenne son masque. L’inquiétude pour Kiran ne la quittait pas depuis les évènements de l’été, et si elle n’avait jamais été la petite soeur présente, celle qui le surveillait chaque jour pour être sure qu’il ne replonge pas, elle tentait de faire au mieux pour l’accompagner : mais pas assez visiblement. « Je sais oui, mais imagine l’état d’Aloysius si nous n’avions pas tous été présents. » Il se serait certainement déchainé sur ce qu’il pouvait, et donc, ceux qu’ils trouvaient. Adalia redoutait toujours les foudres du paternel, autant que celles de Claudia. Enfant, elle avait toujours réussi à les éviter, préservée par le sacrifice de ses frères et soeurs, mais maintenant qu’ils avaient pris leur envol, le poids était parfois difficile à porter pour la jeune femme qui avait finalement elle même quitté le manoir familial pour se soustraire à la surveillance et aux remontrances de ses parents adoptifs. C’était plus simple maintenant même si dans des occasions comme celles-ci, il était difficile de se cacher bien longtemps. « Je trouve refuge auprès de toi autant que je le peux, il me semble que je suis promise pour quelques valses. » Claudia ne pouvait pas rêver mieux qu’une fille danseuse pour nouer quelques relations, bien qu’éphémères lors de ces évènements. Les danseurs avaient tendance à être bavards de plus, ne s’inquiétant que peu souvent de la jeune femme qui partageait leurs pas ou bien, souhaitant se faire valoir à ses yeux. L’information c’était le pouvoir et les bals n’étaient jamais réellement de purs moments de décontraction et d’amusement. « Ils veulent nouer des alliances, tout est politique et je pense qu’Aloysius espère gagner de l’importance en politique grâce à nos mariages. » Elle n’avait jamais ressenti de gêne à se savoir promise à un homme, un jour ou l’autre : mais maintenant, tout semblait flou et son allégeance s’en trouvait un peu mise à mal.

Silhouette reconnaissable entre mille qui traverse la pièce pour présenter ses respects au père : costume sombre qu’elle ne peut s’empêcher de détailler du regard, yeux soudain plus sombres et mâchoire serrée. Des semaines qu’elle se soustrayait à sa présence à l’université, des semaines qu’elle tentait d’oublier l’affront et les aveux et le voilà qui se présente au bal, chez elle. Coupe qui se vide rapidement, regard qui glisse jusqu’au groupe que le brésilien resserre et, malgré elle, elle sent les souvenirs de la conversation sur la marina remonter avec un peu trop de force. « Désolée mais je vais en avoir besoin. » Elle grimace légèrement, finissant d’un trait la coupe appartenant à l’origine à son frère. « Tu sais qui c’est ? » Elle demande en indiquant d’un geste de tête les deux jeunes femmes, bientôt rejointes par une troisième qui se trouvaient auprès d’Evandro. Coeur qui se serre légèrement à l’idée de cette danse qu’ils s’étaient promis autrefois, alors qu’elle tente néanmoins de faire bonne figure auprès de son frère : « Il me semble les avoir croisées à l’université mais je ne parviens pas à me souvenir de leur nom. » Mensonge délicatement glissé, faire passer la curiosité malsaine pour de simples convenances. Et finalement, elle cherche à donner l’impression que ce n’est pas important, qu’il n’est pas important, regard qui scrute la foule pour trouver une excuse, un changement de sujet, pour faire oublier cet instant de faiblesse. Tout justement trouvé lorsqu’elle voit une jeune sorcière interpeler son frère d’un grand geste : « Je pense qu’il y a quelqu’un qui te cherche Ghost. » Elle esquisse un léger sourire devant le manège qui se joue devant elle, la chemise tachée de l’invité et les gesticulations de la sorcière.

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Lun 6 Jan 2020 - 15:43

Bal des Blackthorn

Il s’en était fallu de peu pour que tu échappes à cette mascarade. Malheureusement pour tes finances (et vacances), tu allais devoir te faire violence et porter la plus belle robe de ta vie (pour l’instant) pour un évènement qui te gonfle déjà au plus haut point, pour des personnes qui n’en valent même pas la peine. Parce qu’il ne faut pas se le cacher, les bals pour sang-pur, alors que tu ne considères même pas ton sang comme pur, ce n’était pas ta grande tasse de thé. Mais ça te permettait d'être une princesse, alors tu essayais de voir la chose de cette façon : un moment pour montrer qui est la plus belle et merveilleuse dans une tenue que tout le monde pourrait envier.

Les cheveux remonté élégamment, laissant tomber quelques anglaises sur tes épaules, tu finis par rejoindre celui qui allait te servir de cavalier ce soir –cousin préféré à l’écoute de chaque caprice- et ton père, ce dernier ne manquant pas de te rappeler que tu ne vas pas en rajeunissant, qu’il faudrait profiter de l’occasion pour trouver un fiancé et non pas passer toute la soirée entre cousin ”- Si je dois me trouver un fiancé là-bas, ce sera forcément un cousin.” Juste impensable. Questions consanguinités et tares. ”- Jeune fille...” Tu penches la tête sur le côté, un air faussement larmoyant sur le visage. ”- But, Daddyyyy…" Le chef de clan finit par lui faire signe de partir, ce à quoi tu réponds après avoir étudier sa tenue de haut en bas et fait une petite révérence. ”- Tu as sorti les guenilles classes de ton grand-père, je crois.” Roulant des yeux, tu rajoutes d’un air amusé ”- Ça te va bien.”

Un soupire s’échappe de tes lèvres en observant la salle de réception. Mais tu acquiesces vivement la tête, son idée ne semblait pas si mal. Si on oubliait que la moitié des gens ici pourrait colporter la rumeur partout que tu étais fiancée à ton cousin. Mais soit, tu avais envie d’une soirée tranquille. ”- J’ai l’accessoire idéale pour ça, attends...” Discrètement, tu modifies les position de tes bagues, laissant un anneau doré pourvu d’un caillou éclatant à ton annulaire gauche. Une fausse moue se dessine sur ton visage, rire s’échappant alors que tu ajoutes en observant ta main. ”- Hum. Mon fiancé est radin, je crois. J'espère au moins qu’il me fera danser.” Mais, dans un élan affectif, tu déposes un baiser sur sa joue avant de l’entrainer dans l’antre du diable.

Après une courbette polie et des respects présentés au père - ainsi que l’important Nous sommes fiancés qui se répandrait comme une trainée de poudre- tu attrapes une flute de champagne que tu tends à Evan, avant d’en prendre une pour toi. ”- Et surtout à notre futur mariage !” Tu gardes ton sérieux en sirotant une gorgé, t’empêchant par la même occasion de rigoler. Ton regard se pose sur la salle avec un certain air hautain qui a tout à fait sa place ici. Œil appréciateur de chaque personne ici sans rien dire, observation silencieuse de tout ce qu’il se passe. C’est ainsi que tu remarques au loin ta ~~maitresse~~ tutrice dans cette merveilleuse robe dévoilant ses tatouages –te donnant au passage des envies d’encrés ta peau encore et encore. Des camarades de l’université, des têtes plus ou moins connues, jusqu’à celle de l’ex de ta meilleure amie avec à son bras une certaine brune charmante. Non elle est moche. C’était beau le soutient complètement subjectif entre amies. ”- On a le droit à tout le gratin ce soir, par Merlin.”

Il y a de l’agitation qui retient ton attention, une petite idiote qui renverse son verre sur une tête qui t’es connue et qui te fait sourire largement. Mais c’est celui qui se trouve plus loin qui retient ton attention, que tu aurais reconnu entre mille. Les sourcils froncés, tu te rends en fait compte que jamais tu n’as su son nom de famille. C’était une occasion d’aller en savoir plus. ”- J’aimerais aller saluer quelqu’un là-bas.” Princesse veut, princesse a. C’est bien pour cela que tu n’attends pas sa réponse pour ~~le trainer~~ l’inviter à te suivre. Et d’une voix douce avec un sourire aux lèvres, tu interpelles le jeune homme par un simple “- Bonsoir, Kiran.”

lumos maxima

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Lun 6 Jan 2020 - 19:35

tenue

Les deux jeunes femmes échangèrent sur leur dernière soirée, celle du Nouvel an. Lys avait passé la soiré avec Victor de Launay, l'un de ses amis, que Dalia trouvait sympathique du peu qu'elle le connaissait. La Suissesse hocha la tête avec un sourire sincère quand Lys évoqua le rituel. Cool ! Peu de sorcières savaient apprécier ces pratiques anciennes, pourtant essentielles aux yeux de Dalia et de sa camarade wiccan. A son tour elle répondit à la question. J'ai fait la fête avec mes soeurs, qui d'ailleurs se trouvaient également au manoir ce soir. C'était Mina, l'aînée, qui s'était occupée des présentations officielles aux Blackthorn. Elle resplendissait dans la salle, félicitée par de nombreux prétendants pour son parcours exemplaire à l'Académie de danse classique. Beaucoup trop d'alcool, reprit la cadette avec un soupir, mais c'était fun. C'était habituel pour elle de se laisser embarquer pour une nuit endiablée en boite sorcière dans une grande ville italienne à chaque célébration du Nouvel an. Même si ce n'était pas son univers de prédilection, Dalia savait s'amuser. Elle était en train de se demander si elle devait parler des messages alcoolisés qu'elle avait envoyés à Ymkje quand Lys interpella le sorcier près d'elles.

Celui-ci se tourna élégamment vers le duo, amusé, poli. Il répondit avec esprit et se présenta. Dalia admit que pour le moment il n'avait pas l'air insupportable, et consentit à le saluer d'un mouvement mesuré de la tête. Ni Lys ni elle n'eurent le temps de reprendre la parole, qu'une autre personne les rejoignit. Il avait l’âme en peine de ne plus être à votre cœur, j’en suis certaine. La sorcière qui présentait à Lys son mouchoir telle un chevalier courtois n'était autre que Savcenko, la diplomate. Dalia sentit un frisson lui parcourir l'échine. Elle croisa le regard de Lys, qu'elle comprit et partageait amplement, mais se sentait figée, incapable de lui exprimer quoi que ce soit en retour. La sorcière les dévisagea et se présenta d'un simple prénom. Lubia. Dalia se perdit un instant dans ses yeux, dont la couleur évoquait les siens, et suppliait son for intérieur de retenir le moindre centimètre carré de son visage pour pouvoir le dessiner encore et encore lorsqu'elle serait rentrée chez elle. Elsbeth Ballarini, s'entendit-elle prononcer avec protocole, le ton rêveur. Vite, se ressaisir. N'importe quoi pour lui adresser la parole pendant qu'elle se tenait encore là, parce que jamais elle n'aurait le courage de venir lui parler plus tard. ...Vous travaillez pour le Ministère, n'est-ce pas ? Pauvre Evandro, si vite oublié, éclipsé par le charisme animal de la sorcière androgyne.

en anglais
en italien

@lys dalgaard @evandro delgado @lubia savčenko

résumé:

Mar 7 Jan 2020 - 13:40

Les deux échangent quelques railleries au sujet du champagne - Kiran rêve déjà d'avoir un autre verre à la main, l'eau pétillante ne suffira pas. Il songe avec espoir que le jeune Tamaharu va probablement venir, et qu'ils vont peut-être pouvoir s'organiser un petit coin fumeur. Faut juste qu'il esquive sa soeur, deux minutes. Mais ça peut attendre ; pour l'instant, Kiran se sent beaucoup mieux en sa présence. Petits, les Blackthorn restaient ensemble, telle une meute, et la présence de ses frères et soeurs autour de lui donnait toujours à Kiran l'impression d'être invincible. « Papounet m'a tenu la jambe jusqu'à ce que je finisse par promettre de venir. Il m'aurait défoncé si j'étais pas venu, après toute cette comédie qu'il m'a joué. » Insupportable. Kiran déteste l'emprise que ses parents ont encore et toujours sur lui. La demoiselle explique ne pas avoir le choix de danser avec quelques sales types, ce qui fait grimacer Kiran ; Claudia est une sacrée marchande, vendant ses enfants aux premiers sangs purs riches et puissants qui traînent dans le coin. « J'te souhaite bon courage, alors, » soupire-t-il en lui tapotant le dos fraternellement. « Moi j'vais tenter de faire comme d'habitude et disparaître. » Kiran a toujours été doué pour effacer sa présence, se couler dans l'ombre, se fondre contre les murs. Ghost. On ne l'appelle pas comme ça pour rien. Il hoche la tête est reste muet quand Adalia expose la stratégie politique de leurs parents ; se faire bien voir, trouver des alliances à travers les mariages, s'assurer de nouvelles terres, de nouveaux avantages.

La demoiselle vide son verre d'une traite sous le regard envieux de Kiran, s'excusant brièvement ; et elle demande à Kiran, l'air de rien, l'identité d'un trio de jeunes femmes un peu plus loin, en compagnie d'un type que Kiran reconnaît vaguement comme étant un ami d'Adalia. Il lance un regard soupçonneux à sa soeur, mais répond quand même ; heureusement pour elle, Kiran connait pas mal de monde, et identifie facilement les trois femmes : « Il me semble que la tatouée bosse au ministère, je crois l'avoir déjà croisée pendant une des soirées qu'ils organisent parfois. » Cette femme est marquante, par sa beauté androgyne, sa façon de s'assumer. « Les deux autres... La blonde, c'est Lys Dalgaard, elle joue au Quidditch avec Eliott. L'autre, c'est une Ballarini je crois. » Kiran laisse son regard errer dans la salle, à la recherche d'Eliott ; ce dernier ne devrait plus tarder à se montrer. Il repère quelques têtes familières, dans la foule ; soudain, un peu de remue-ménage et une voix appelant son nom lui font tourner la tête dans la direction de Kahlan, qui a déjà renverser son verre sur un invité. Il éclate de rire. « C'est ma coloc. Elle a toujours eu le don de rendre les soirées intéressantes. Attends - J'ARRIVE DANS DEUX MINUTES KAHLOU ! » crie-t-il en retour à la demoiselle. Il allait se diriger vers elle, mais une nouvelle arrivée l'interrompt. Kiran se tourne et se retrouve face à face avec Jaïna - et les souvenirs de leur soirée mouvementée lui donne presque envie de rire à nouveau. Il constate ensuite avec surprise que la jeune femme est au bras d'Evan. « Jaïna ! Je m'attendais pas à ce que tu sois là. Et toi, cousin, comment ça va ? » dit-il en donnant une bonne tape amicale dans le dos d'Evan, un large sourire aux lèvres.

résumé :

Mar 7 Jan 2020 - 15:49

À peine avait-il offert son nom, civilité d’usage, qu’une femme s’ajoutait à leur groupe nouvellement formé. D’une confiance qui ajoutait à sa beauté surprenante, elle tendit un mouchoir de soi qui s’agençait d’une perfection sans pareil à la robe de la propriétaire, la prénommée Lys. Visage androgyne, elle possédait de ces apparences qui surprenaient par leur unicité, beauté unique qui éblouissait sur son passage.

Lui-même ne pouvait nier qu’elle radiait magnifiquement, sa robe ouverte sur son dos où nombreux tatouages coloraient sa peau blanche. Sa voix, de la douceur susurrante du velvet, s’éleva, offrant un prénom au visage où la seule émotion s’évadait d’un sourcil finement arqué. Son effet fut immédiat. Les deux demoiselles, qu’il venait à peine de rencontrer, échangèrent un regard qui tarda, les yeux habités d’une brillance nouvelle. Le rose fleurit sur les joues de la première, tandis que de la deuxième s’évadait une voix où résidait les rêves.

Un sourire diverti sur les lèvres, l’héritier Delgado prit une nouvelle gorgée de son champagne, camouflant quelques instants les preuves de son amusement de la coupe de cristal. La situation le divertissait, gardant un silence posé tandis que les demoiselles échangeaient leurs prénoms. Une belle distraction qu’il accueillait avec contentement, préférant observer les développements entre les trois jeunes femmes que de se perdre à nouveau dans la foule à la recherche de celle qui tentait d’oublier pour la soirée.

Résumé:

Mer 8 Jan 2020 - 13:30

Une énième soirée dédiée à ceux aux sang purs. Plus le temps passe plus l'expression « sang pur » te donne envie de lever les yeux au ciel. Pourquoi ? La réponse est simple: un gang aurait moins de règle, serait moins raciste, et moins conservateur. Il n'y a qu'à regarder autour de toi ce soir. Tout le monde a un sourire scotché sur les lèvres comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes. Avant ça ne te chagrinait pas tant que ça en fait, mais disons que depuis qu'on tend à te faire plier sous le poids des traditions la donne est différente. Donc pourquoi es tu là ? Maintenant tu les redoutes en plus ces soirées mondaines. Tu as peur que tes parents t'annoncent tout d'un coup que ton fiancé est dans la salle et qu'il est l'heure de lever le voile. Peut être ça vaudrait mieux de prendre ses jambes à son cou. Cependant des visages ici tu en connais beaucoup, ne serait ce que de vue, des amis d'enfance qui ont été à Poudlard tout comme toi, des amis de ton frère plus âgés mais à qui tu as déjà parler une ou deux fois... Aucun visage réellement amical, pas vraiment de personne avec qui tu aurais envie de passer une soirée entière. Sauf bien entendu l'autre De Gray. Mais lui même n'est pas seul. Il est accompagné ce soir... Tu le savais, c'était annoncé il te l'avait dit. Si son attention était de provoquer vos parents tu doutes que se ramener avec une sang pur soit vraiment la carte à jouer. Cependant le plus important c'est son bonheur... Il faudrait que tu arrives à t'en convaincre.
Arrivée dans cette salle, parée d'une somptueuse robe carmin au décolleté en dentelle tu t'avances cherchant des yeux ton aîné. Un pincement au coeur quand tu le vois avec vos parents, mais rapidement le couple qu'ils forment avec Annegreth s'en vont vers Kahlan qui est là aussi. Serait ce possible de te dissimuler à tes géniteurs ? Tu t'y emplois en tout cas contournant les gens dans un froissement de jupe. Et voilà que tu apparaît dans le sillage de Marcus. « Déjà bien entouré Marcus... » Tu offres un sourire à ton frère et ainsi qu'à ses deux acolytes. Un trait d'humour n'a jamais tué personne pas vrai ? Puis il faut dire que tu préfère le voir comme ça, même au bras d'une fille qui a l'air parfaitement amoureuse de lui plutôt que seul. Tes questions sur tout ça tu les lui poseras plus tard. Pour l'instant la fête bat son plein autant de pas tout gâcher.

résumé:

Un bal chez les Blackthorn (ouvert)

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