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Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Mer 22 Jan 2020 - 21:36
Malgré le mauvais pas dans lequel Alex se trouvait, elle ne pouvait s’empêcher d’observer avec admiration la créature devant elle. Ses yeux clairs transperçaient les deux jeunes femmes et la couleur de ses écailles étaient incroyable, surtout ses rayures argentées. Alex n’avait jamais rien vu de tel ! Il était tout simplement magnifique. Quelque chose clochait, cependant. Pourquoi ne lui répondait-il pas ? Même s’il souhaitait attaquer, un serpent sifflait quelques mots compréhensibles, toujours. Et là ? Rien. Ou si. Il siffla, visiblement en colère, agacé. Mais Alex ne comprenait rien à ce qu’il disait. Rien. Elle marmonna quelques mots dans sa barbe. Ce n’était pas possible qu’un serpent ne parle pas le fourchelangue. C’était inné, obligé. Un serpent sans capacité à siffler de manière intelligible n’était pas un serpent comme les autres. Les méninges d’Alex fonctionnaient à un rythme effréné, pourtant, elle restait calme, impassible. Elle ne comprenait pas tout ce qui se passait devant elle – la réaction d’animal n’était pas normal, mais elle avait peut-être un peu bu avant. Peut-être était-ce elle qui disait n’importe quoi ? Non. S’il y avait un truc dont elle s’était rendu compte, c’est que le fourchelangue ne se perdait pas, jamais. Elle avait pourtant eu des soirées très, très arrosée, et n’avait jamais été embêté pour discuter avec les reptiles du laboratoire de l’université. Quel talent ! Alex n’avait pas le temps pour investiguer plus encore, mais elle restait calme. Niamh, de son côté, commençait sérieusement à paniquer. Et le serpent charge une nouvelle fois, en direction de la née-moldue, à croire que c’est bien à elle qu’il en veut ! Alex resta silencieuse, un instant, surprise de la réaction de Niamh, qui envoie un repose pied en bois en direction de la créature, avant de reculer doucement vers Alex. La rouquine, refusant de blesser l’animal, bien trop respectueuse des serpents pour en faire un sac à main, agita sa baguette avec précision.
- Protego !, murmura-t-elle, et un bouclier translucide entoura rapidement les deux jeunes femmes. Gosh, elle avait réussi. Elle braqua ensuite sa baguette en direction du serpent et ajouta, d’une voix forte, dans un anglais parfait. Puisqu’il ne comprenait pas le fourchelangue, elle n’allait pas réessayer. Si tu t’approches, tu exploses.
Un sorcier moins attaché à la cause animal aurait très certainement déjà tué le serpent, mais Alex ne pouvait pas. Sa baguette toujours en main, elle attrapa Niamh par le bras et l’aida à se remettre sur ces deux pieds.
- C’con là ne pige rien à ce que je dis, souffla-t-elle à l’intention de la danseuse, dans l’espoir que peut-être, elle pourrait l’aider à comprendre cette étrangeté. Tu sais courir en talon ? demanda-t-elle, refusant catégoriquement de faire du mal à la créature. Un petit stupéfix pourrait faire l’effet, autrement, mais.. Non. Il y avait forcément une autre solution. La rouquine croise le regard de Niamh. Hein ? Une solution, une vraie ?
Résumé : Alex est fascinée par le serpent, même si elle ne comprend pas pourquoi il ne répond pas de manière compréhensible. Elle fait apparaitre un protego, menace le reptile, aide Niamh à se relever, lui demande si elle sait courir parce qu'elle veut pas tuer ou blesser le serpent
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Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Sam 25 Jan 2020 - 16:22
Tu devais faire acte de présence pour entretenir les liens, pour engourdir un peu tes sens, et surtout, ne pas faire face à l’antre désolé et solitaire qu’est devenu ton bateau depuis qu’elle est partie – depuis que tu l’as mise à la porte, cris et pleurs à l’appui. Il y a un trait si froid en toi, Lubia. Pour tout l’éclat dont tu fais preuve, t’as jamais été une tendre, même si tu es capable de douceur. T’es pourtant ici, dans ta robe, à parler à mots couverts avec une jeune femme inconnue, coincées dans une colère qui vous lie bien davantage que vos héritages mutuels – ceux de la bienséance des sangs purs. Alors tu montres par modélisation qu’elle peut rager avec toi, en maintenant le masque des apparences. Smoke and mirrors. Lentement, tu vois la compréhension teinter le regard pâle de l’italophone. Les visages qui ne traduisent en rien la conversation, protégées par le voile de sa langue. « Nous sommes vendues au plus offrant comme du bétail. Je trouve cela dégoûtant ». Les mots durs tranchant avec l’allure de la sorcière plus jeune, qui mime les mêmes airs que toi, mais un sourire léger se glisse au coin de tes lèvres avec sincérité – nice to truly meet you, murmurent tes prunelles acérées. « Avez-vous vécu la même chose ? » Doucement, tu fais non de la tête. « Comment faites-vous pour être aussi... »
Les mots en suspens, tu reprends le fil avec une honnêteté que tu n’offrirais pas à la plupart des convives. Mais il y a en la sorcière plus jeune des allures que tu reconnais pour les avoir vécues, et des peurs que tu vois trop bien. « Je n’avais rien de spécial », dis-tu avec franchise. Outre ta personnalité volontaire et sans-gêne, c’est la vérité : tes forces et faiblesses, comme tous les autres héritiers de sang pur. Surtout, la chance inouïe d’avoir été élevée par des parents peu orthodoxes. « La vérité, c’est que j’ai eu de la chance. Mes parents ne croient pas aux mariages arrangés ». Silencieusement, tu leur adresses une prière de remerciement – mais tu sais que l’explication n’est que partielle. Tu n’as jamais cherché à cacher tes préférences, fièrement affichées même en ce haut-lieu du conservatisme sorcier. « pour le reste … » tu crois que la belle saisira tes propos, devinant ce qu’elle demande réellement. Aucun mariage arrangé, certes, mais le sang demande son héritage, et la famille, ses héritiers. « On déplace moins aisément les pièces maîtresses que les pions. Si je peux vous donner un conseil, ce sera de savoir vous rendre indispensable, dans quelque domaine que ce soit. On négocie moins aisément avec ceux dont on a cruellement besoin », lâches-tu finalement, tes années d’expérience en négociation cristallisées en une simple remarque. Toujours en savoir davantage que tes adversaires – et demeurer constamment indispensable. Indélogeable. Tirant une carte d’affaires d’un geste léger, tu la lui tends. Ton nom, ton numéro moldu. Peut-être ne connait-elle rien aux technologies du monde qui évolue en parallèle du vôtre – mais pour une âme révoltée comme la sienne, tu serais prête à miser sur le contraire. « En cas d’urgence, ou pour parler d’indispensabilité ». Tu te retiens d’effleurer ses jointures de tes lèvres – quelque part, t’en as envie, parce qu’elle est jolie, parce que t’as envie de choquer, un peu, mais tu ne veux pas l’entacher de ta propre rébellion portée à même ta peau. « Je suis charmée », souffles-tu – l’arme dans la candeur, la déstabilisation dans l’honnêteté. Lentement, tu t’éloignes d’elle, le bleu de chanel au nez, entêtant, capiteux. T’as besoin d’air – dédaignant ta veste, tu te diriges vers l’extérieur, la protection du froid et de la nuit.
italien
- résumé:
Lubia parle avec franchise avec @Elsbeth Ballarini, avant de lui tendre son numéro de portable - au cas où Elle quitte la salle, se dirigeant vers les jardins du manoir Blackthorn.
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Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Sam 25 Jan 2020 - 19:10
Conversation confidentielle, sincérité révélée au milieu des masques et des apparences. Dalia avait pris l'habitude de converser en italien avec ses soeurs lors de ces soirées interminables, pour déverser son venin sans être entendue des autres ignorants. Elle n'avait jamais procédé ainsi avec une inconnue, mais il était étonnamment facile de se confier à Lubia. Leurs yeux se parlaient naturellement, et l'économie de l'Ukrainienne ajouta à son charme magnétique. Qu'elle puisse réellement comprendre ce que ressentait la jeune sorcière la touchait au-delà de son physique déstabilisant. Les questions vinrent alors, dans ce flot de paroles libéré.
Mais l'incident entre deux des familles les plus influentes du pays interrompit la Suissesse. Elles jetèrent un regard perplexe à la scène toutes deux, avant que Lubia ne reprenne la parole. Je n’avais rien de spécial. La vérité, c’est que j’ai eu de la chance. Mes parents ne croient pas aux mariages arrangés. Un autre point commun. Une sécurité confortable, à laquelle Dalia ne savait pas si elle pourrait toujours s'accrocher. Elle se sentait tout de même soumise à la bonne volonté de ses parents.
Pour le reste, reprit la diplomate, lisant dans ses pensées. On déplace moins aisément les pièces maîtresses que les pions. Si je peux vous donner un conseil, ce sera de savoir vous rendre indispensable, dans quelque domaine que ce soit. On négocie moins aisément avec ceux dont on a cruellement besoin. Ses paroles donnèrent du grain à moudre à la jeune femme, qui les considéra un instant. C'était diablement malin. Elle aurait aimé avoir cette présence d'esprit, capable de ces calculs stratégiques. Elle n'en faisait qu'à sa tête, restant l'enfant difficile de la famille, la rebelle, celle qu'on pourrait finir par vouloir caser pour la faire rentrer dans le rang. La clef de la liberté serait de jouer le rôle inverse et de devenir indétrônable ? Notant la réflexion à mener dans un coin de sa tête, elle acquiesça doucement. Merci pour le conseil.
La sorcière lui tendit une carte de visite. En cas d’urgence, ou pour parler d’indispensabilité. Un peu surprise, constamment déstabilisée par l'aisance de la diplomate, la Suissesse saisit le bout de papier cartonné entre ses doigts. Oh. Elle ne savait plus où donner de la tête, entre la nervosité hystérique d'obtenir le numéro de téléphone d'une femme que jusqu'à ce soir elle considérait comme un fantasme ambulant et l'émotion sobre et sincère de la main tendue que lui offrait la sorcière sur un sujet si personnel. Avant qu'elle ne puisse reprendre ses esprits, Lubia prit congé. Sono incantata, souffla-t-elle, emportant le coeur de la jeune femme au passage. Avec un léger soupir pour contenir l'affolement de son corps, elle regarda s'éloigner la diplomate, la carte de visite tournoyant lentement entre ses doigts. Anch'io... Murmure à son tour.
La sensation de rêve s'estompa peu à peu, et elle réalisa ce qu'elle tenait dans ses mains. LUBIA SEXY SAVCENKO MI HA DATO IL SUO NUMERO ! Frénétique, elle chercha @Lys Dalgaard du regard, la seule présente ce soir qui pourrait comprendre son excitation. La confusion de l'altercation entre Kahlan Muller, son frère, son fiancé et leurs parents perturba quelque peu sa recherche. Un peu perdue, des papillons dans le ventre, elle restait plantée là, la carte dans une main, sa coupe de champagne tiède dans l'autre. Son regard glissa sur quelques membres de la famille Wakefield dont elle ignorait le nom.
(en italien)
résumé : après sa discussion avec @Lubia Savčenko, Elsbeth reste plantée là où elle est, un peu perdue, comme si elle cherchait quelqu'un dans la foule, déconcentrée par l'agitation autour des Muller. - si vous voulez vous joindre à elle, elle est libre :)
Mais l'incident entre deux des familles les plus influentes du pays interrompit la Suissesse. Elles jetèrent un regard perplexe à la scène toutes deux, avant que Lubia ne reprenne la parole. Je n’avais rien de spécial. La vérité, c’est que j’ai eu de la chance. Mes parents ne croient pas aux mariages arrangés. Un autre point commun. Une sécurité confortable, à laquelle Dalia ne savait pas si elle pourrait toujours s'accrocher. Elle se sentait tout de même soumise à la bonne volonté de ses parents.
Pour le reste, reprit la diplomate, lisant dans ses pensées. On déplace moins aisément les pièces maîtresses que les pions. Si je peux vous donner un conseil, ce sera de savoir vous rendre indispensable, dans quelque domaine que ce soit. On négocie moins aisément avec ceux dont on a cruellement besoin. Ses paroles donnèrent du grain à moudre à la jeune femme, qui les considéra un instant. C'était diablement malin. Elle aurait aimé avoir cette présence d'esprit, capable de ces calculs stratégiques. Elle n'en faisait qu'à sa tête, restant l'enfant difficile de la famille, la rebelle, celle qu'on pourrait finir par vouloir caser pour la faire rentrer dans le rang. La clef de la liberté serait de jouer le rôle inverse et de devenir indétrônable ? Notant la réflexion à mener dans un coin de sa tête, elle acquiesça doucement. Merci pour le conseil.
La sorcière lui tendit une carte de visite. En cas d’urgence, ou pour parler d’indispensabilité. Un peu surprise, constamment déstabilisée par l'aisance de la diplomate, la Suissesse saisit le bout de papier cartonné entre ses doigts. Oh. Elle ne savait plus où donner de la tête, entre la nervosité hystérique d'obtenir le numéro de téléphone d'une femme que jusqu'à ce soir elle considérait comme un fantasme ambulant et l'émotion sobre et sincère de la main tendue que lui offrait la sorcière sur un sujet si personnel. Avant qu'elle ne puisse reprendre ses esprits, Lubia prit congé. Sono incantata, souffla-t-elle, emportant le coeur de la jeune femme au passage. Avec un léger soupir pour contenir l'affolement de son corps, elle regarda s'éloigner la diplomate, la carte de visite tournoyant lentement entre ses doigts. Anch'io... Murmure à son tour.
La sensation de rêve s'estompa peu à peu, et elle réalisa ce qu'elle tenait dans ses mains. LUBIA SEXY SAVCENKO MI HA DATO IL SUO NUMERO ! Frénétique, elle chercha @Lys Dalgaard du regard, la seule présente ce soir qui pourrait comprendre son excitation. La confusion de l'altercation entre Kahlan Muller, son frère, son fiancé et leurs parents perturba quelque peu sa recherche. Un peu perdue, des papillons dans le ventre, elle restait plantée là, la carte dans une main, sa coupe de champagne tiède dans l'autre. Son regard glissa sur quelques membres de la famille Wakefield dont elle ignorait le nom.
(en italien)
résumé : après sa discussion avec @Lubia Savčenko, Elsbeth reste plantée là où elle est, un peu perdue, comme si elle cherchait quelqu'un dans la foule, déconcentrée par l'agitation autour des Muller. - si vous voulez vous joindre à elle, elle est libre :)
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Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Sam 25 Jan 2020 - 19:57
J'avais soif. Pas de sang, pas d'alcool, mais de la voir souffrir, elle qui était venu souiller le sol de ma maison. Immonde et abject être perfide, comme tes semblables. Mais alors que j'attaquais, ma tête claqua sur le repose-pieds qu'elle m'envoya, me repoussant une nouvelle fois. Et j'avais encore plus la haine à son intention, me redressant à leur encontre, ma tête revenant pour les voir, je voyais Alex déclarer :
- Protego ! Si tu t’approches, tu exploses.
Le voile magique les entoura toutes les deux, me faisant encore plus siffler. Me prenait-elle pour un idiot ? Un crétin de reptile ? Je connaissais ce sort. Pourtant malgré ça, j'écoutais la colère en moi et lancer mon front à l'assaut de cette barrière éthérée. Et bien sur, je fus repoussé. Ma tête se secoua, énervé que j'étais. Dans d'autres circonstances, je me serais contenté de reprendre apparence humaine, et d'aller chercher ma baguette là où elle était rangé. Mais croyez-vous qu'une fois suffit à m'arrêter ? Non. Jamais. Pas dans cet état, et secouant la tête, je me relançais à l'assaut de ce fichu bouclier, à la façon d'un bélier. Je n'allais pas la laisser emmener ma proie.
Pourtant, à l'évidence, c'est ce qui allait arriver. Et ça m'enrageait encore plus, laissant des sifflements encore plus menaçant se faire entendre. Mais rien. Sous cette forme, ainsi contrarié dans mes plans, il n'y avait plus rien que je puisses faire.
- Protego ! Si tu t’approches, tu exploses.
Le voile magique les entoura toutes les deux, me faisant encore plus siffler. Me prenait-elle pour un idiot ? Un crétin de reptile ? Je connaissais ce sort. Pourtant malgré ça, j'écoutais la colère en moi et lancer mon front à l'assaut de cette barrière éthérée. Et bien sur, je fus repoussé. Ma tête se secoua, énervé que j'étais. Dans d'autres circonstances, je me serais contenté de reprendre apparence humaine, et d'aller chercher ma baguette là où elle était rangé. Mais croyez-vous qu'une fois suffit à m'arrêter ? Non. Jamais. Pas dans cet état, et secouant la tête, je me relançais à l'assaut de ce fichu bouclier, à la façon d'un bélier. Je n'allais pas la laisser emmener ma proie.
Pourtant, à l'évidence, c'est ce qui allait arriver. Et ça m'enrageait encore plus, laissant des sifflements encore plus menaçant se faire entendre. Mais rien. Sous cette forme, ainsi contrarié dans mes plans, il n'y avait plus rien que je puisses faire.
- résumé:
- Eliott s'énerve visiblement plus à entendre Alex parler normalement que fourchelang, et se lance tête la première pour défoncer la barrière du protego à l'instar d'un bélier.
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Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Dim 26 Jan 2020 - 21:04
Evan comprenait trop bien le bouillonnement intérieur qui semblait avoir saisi Jaïna : n’était-il pas lui-même prisonnier du même ouragan? Suivant la silhouette de Kiran du regard alors qu’il leur faussait compagnie, le sorcier à la haute stature adressa un regard à la salle. Soudain, il lui sembla observer une gigantesque toile d’araignée tissée autour de leurs gorges – et il en ressentit un besoin d’air. L’impression d’étouffer au milieu de toutes les intrigues se déroulant sous leurs regards, le dégoût d’appartenir à ce monde alors même que l’étudiant y avait volontairement remis les pieds, et il s’en voulut, un peu, d’avoir accepté de réintégrer sa famille alors même que l’humiliation subie par les Wakefield au moment de la rupture de ses fiançailles avait été suffisante pour acheter sa liberté. Pourquoi donc se résigner à revenir, subir à nouveau les assauts des traditions des sangs purs, plier l’échine, dire oui, vouvoyer, se fendre le cœur, vendre son âme, se consumer à petit feu sur l’autel de ce monde qu’il n’aimait pas?
Pourquoi, en vérité?
Il y avait en Jaïna un iota de réponse. Leurs prunelles claires se croisant, Evan ressentit le besoin de la protéger, sa cousine, malgré tous ses traits de princesse capricieuse (et un peu pour eux, aussi – parce qu’il l’aimait ainsi, la blonde). Elle avait toujours pu obtenir ce qu’elle souhaitait de la part du géant blond, et ne le savait que trop bien. Mais la vérité, c’était qu’Evan était férocement loyal envers les siens, et la figure pâle en faisait partie. Il pouvait se montrer rugissant, et ce soir, il avait envie de la protéger de la cruauté de leur monde. Alors le musicien hocha la tête à sa proposition, désignant la piste de danse à la jeune femme pour mieux l’y suivre. Une valse, tout ce qu’il y avait de plus classique – ils pourraient danser sans réfléchir, d’abord, en espérant qu’une musique plus entraînante leur permette un instant d’abandon, d’échappatoire à la rigidité de cet univers maudit. « Tu sais que nos pères n’y croiront jamais », fit le jeune homme en plaçant une main sur la taille de sa fiancée improvisée, joignant la seconde aux doigts de Jaïna. « et de mon côté … » La phrase en suspens. Sa cousine savait. Son amour violent pour sa danseuse moldue. Elena. Le deuil. La violence de la douleur. « J’ai promis de nouvelles fiançailles, de mon choix, mais … » Le silence. « Je doute d’avoir le cœur à ça, un jour. On peut pas s’enfuir à Londres à nouveau? », gémit le sorcier, avant de faire tournoyer sa partenaire. Ces années simples, malgré la difficulté de leurs situations mutuelles. Quelque part, Evan n’avait jamais été aussi heureux que lorsqu’ils faisaient cramer leurs œufs et détruisaient leurs lessives.
- résumé:
@Jaïna Macleòid et Evan dansent ensemble au rythme d’une valse.
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Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Lun 27 Jan 2020 - 10:27
La rage du reptile à son encontre déstabilise la sorcière, depuis quand est-ce qu'un reptile est aussi agressif sans raison ? Elle en connait beaucoup d'autre, des serpents
D'un coup de tête, les femmes s'accordent sur leur plan, Niamh récupère ses affaires et commence à reculer sous les sifflements de plus en plus intenses du reptile, il ne semble pas vraiment être d'accord avec ce plan. « Je crois qu'il en pince pour moi » dit-elle avec un rire légèrement nerveux, si elle pouvait imaginer... Elles sortent de la pièce, la porte claque derrières elles, un serpent ne saurait pas ouvrir une putain de porte qu'elle se dit, alors elle est un peu soulagée, un peu, mais pas suffisamment pour ne pas courir tout de même, soulevant sa jupe, elles avancent à grandes enjambées dans les couloirs, un premier, puis un second, « mais c'est quoi ce labyrinthe ? » Ah, forcément quand on part à droite au lieu de la gauche, ça n'aide pas. Puis finalement elles arrivent devant une grande porte vitrée donnant sur les jardins, une silhouette familière se détache dans la pénombre, TOI ! Elle n'a jamais été aussi heureuse d'apercevoir le Muller, Alex toujours à ses côtés, elle se précipite sur le sorcier et lui saute réellement dessus, à moitié riante, mais quelques larmes de stresses dévalant tout de même son visage. Les nerfs sont mit à rude épreuve ce soir.
résumé :
après avoir traité une bonne dizaine de fois le serpent d'imbécile, @eliott blackthorn appréciera, @alex nightingal et niamh se précipitent hors de la pièce et se mettent à courir à travers la maison jusqu'à arriver aux jardins où elle reconnait @caël muller au cou duquel elle saute.
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Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Mar 28 Jan 2020 - 10:59
J'étais en rage, et mon dernier coup en direction de ce bouclier magique fut pour finalement pour l'épaisse porte de bois. Elle m'avait échappé. Elles m'avaient toutes les deux échappées. La poisse. Un plan si bien calculé pour le peu de temps que j'en avais eu, qui s'envolait en fumée juste parce qu'une petite écervelée de fourchelang passait par là. Laissant mon corps retomber au sol, je glissais à nouveau, vers un autre coin de la pièce, plongé dans l'obscurité. Et là, je glissais à l'intérieur d'une vieille conduite d’aération. Sinueusement j'avançais, usant des muscles de cette forme pour ramper jusqu'à une autre sortie, celle de l'arrière cuisine. Et là, je reprenais ma forme humaine.
J'avais mal. Mon visage me faisait souffrir principalement, ainsi que mon bras droit. Et pour couronner le tout, j'avais une marque au niveau de ma tempe. Voyant celle-ci dans un miroir, je soupirais. Cette conne ne m'avait réellement pas raté avec sa saloperie de repose pied en bois. C'était définitif, je la détestais. Et j'avais besoin d'un verre. Même de plus. Prenant au passage un linge que je portais sur le haut de la plaie, afin d'interrompre le sang qui pointait, j'allais dans les cuisines et ouvrait un tiroir.
-"Désolé Kiran. Mais là, j'en ai besoin."
Sortant de sa cachette un bourbon qu'on avait planqué ensemble il y a sept ans environ, j'ouvrais la bouteille et portait le goulot à mes lèvres, laissant l'alcool envahir ma bouche.
Qu'est-ce qui t'ait arrivé ?
Mon geste s’arrêta, la bouteille quittant mes lèvres. Le regard interdit de ma mère me dévisageait, autant que le linge légèrement tacheté de sang. Posant la bouteille, je lui répondais alors :
-"Je me suis pris une porte."
Il ne fallait pas être devin pour lire sur son visage que cette idée l'agacait. Elle sortit rapidement sa baguette, et lança un sort que je sentis directement sur moi. Ma plaie se refermait, et la marque du coup disparaissait, comme les quelques traces de sang sur ma chemise.
Tu sais ce que j'attends de toi pendant cette soirée. Ta fiancée est seule depuis trop longtemps...
Merci de me le rappeler.
Et trouve ton frère...
Ca, c'était peut-être le plus agréable à faire là tout de suite.
Je compte sur toi pour garder un oeil sur lui, et sur ta soeur.
-"Oh non ! Pas Quarta."
Nouveau regard, et je me résignais. Je savais qu'énervé ma mère adoptive n'était pas dans mon intérêt.
Et jettes-moi cette bouteille !
Nouveau défi du regard entre elle et moi.
Secondus.
Soupir las, je laissais la bouteille se retourner dans l'évier. Pardon Kiran, mais en même temps, j'avoue qu'avant qu'elle n'arrive, j'avais déjà décidé que tu ne profiterais pas de ce sept ans d'âge de plus. Sourire à l'encontre de ma mère, jetant la bouteille dans une poubelle pleine d'autres de champagne, je regardais ma mère s'en aller de retour vers la fête. Ce n'était pas possible, l'emprise qu'elle avait sur moi. Sortant mon téléphone, j'envoyais un texto "T'es où ?", avant d'ouvrir un autre tiroir et de boire une lampée d'une autre bouteille, celle de 5 ans maintenant. Puis la refermant, la rerangeant ainsi que mon téléphone, je réajustais mon veston et me dirigeais vers la salle de réception, à la recherche de Lys.
J'avais mal. Mon visage me faisait souffrir principalement, ainsi que mon bras droit. Et pour couronner le tout, j'avais une marque au niveau de ma tempe. Voyant celle-ci dans un miroir, je soupirais. Cette conne ne m'avait réellement pas raté avec sa saloperie de repose pied en bois. C'était définitif, je la détestais. Et j'avais besoin d'un verre. Même de plus. Prenant au passage un linge que je portais sur le haut de la plaie, afin d'interrompre le sang qui pointait, j'allais dans les cuisines et ouvrait un tiroir.
-"Désolé Kiran. Mais là, j'en ai besoin."
Sortant de sa cachette un bourbon qu'on avait planqué ensemble il y a sept ans environ, j'ouvrais la bouteille et portait le goulot à mes lèvres, laissant l'alcool envahir ma bouche.
Qu'est-ce qui t'ait arrivé ?
Mon geste s’arrêta, la bouteille quittant mes lèvres. Le regard interdit de ma mère me dévisageait, autant que le linge légèrement tacheté de sang. Posant la bouteille, je lui répondais alors :
-"Je me suis pris une porte."
Il ne fallait pas être devin pour lire sur son visage que cette idée l'agacait. Elle sortit rapidement sa baguette, et lança un sort que je sentis directement sur moi. Ma plaie se refermait, et la marque du coup disparaissait, comme les quelques traces de sang sur ma chemise.
Tu sais ce que j'attends de toi pendant cette soirée. Ta fiancée est seule depuis trop longtemps...
Merci de me le rappeler.
Et trouve ton frère...
Ca, c'était peut-être le plus agréable à faire là tout de suite.
Je compte sur toi pour garder un oeil sur lui, et sur ta soeur.
-"Oh non ! Pas Quarta."
Nouveau regard, et je me résignais. Je savais qu'énervé ma mère adoptive n'était pas dans mon intérêt.
Et jettes-moi cette bouteille !
Nouveau défi du regard entre elle et moi.
Secondus.
Soupir las, je laissais la bouteille se retourner dans l'évier. Pardon Kiran, mais en même temps, j'avoue qu'avant qu'elle n'arrive, j'avais déjà décidé que tu ne profiterais pas de ce sept ans d'âge de plus. Sourire à l'encontre de ma mère, jetant la bouteille dans une poubelle pleine d'autres de champagne, je regardais ma mère s'en aller de retour vers la fête. Ce n'était pas possible, l'emprise qu'elle avait sur moi. Sortant mon téléphone, j'envoyais un texto "T'es où ?", avant d'ouvrir un autre tiroir et de boire une lampée d'une autre bouteille, celle de 5 ans maintenant. Puis la refermant, la rerangeant ainsi que mon téléphone, je réajustais mon veston et me dirigeais vers la salle de réception, à la recherche de Lys.
- résumé:
- Eliott quitte la pièce par le système de ventilation qu'il connait bien maintenant, et rejoins les cuisines où il boit de l'alcool fort avant de rencontrer sa mère qui lui demande ce qu'il s'est passé, le soigne pour sauver les apparences et lui demande de ne pas la couvrir de honte devant tout le monde. Claudia demande aussi à Eliott de garder un oeil sur @Kiran Blackthorn -facile- et @Adalia Blackthorn -moins facile-.
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Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Mar 28 Jan 2020 - 15:12
Bal chez les Blackthorn
avec Marcus, et les autres
Même le bruit du cristal qui éclate au sol ne suffit pas pour qu’Annegreth revienne à la réalité. Tout semble se dérouler au ralenti. Bague valse de membres survoltés, ralenti par la pesanteur de la situation. Son esprit devient coton, elle semble vouloir s’enfuir, et pourtant ses jambes ne lui répondent plus. Est-ce possible ? Elle s’était faite belle, avait mis des heures à coudre cette robe jusqu’à en avoir le bout des doigts douloureux, et telle Cendrillon à l’approche des douze coups de minuit, sa soirée merveilleuse devenait une horrible citrouille au rire pervers. Elle s’était éloignée de son prince charmant, comme si elle avait cherché à s’éloigner d’un état de cause qu’elle s’obstinait à nier mais les mots d’excuse de Marcus ancrèrent d’autant plus cette triste nouvelle. Le voilà, lui, fiancé à elle, son amie. Comment pouvait-elle lutter contre cette décision parentale ? Le seul à pouvoir s’y opposer était Marcus. Annegreth le soutiendrait bien sûr, mais pour le moment, son corps était figé. Membres de glace, cœur en feu, esprit égaré. Comme un souffle, le départ de Marcus vers un autre coin de la pièce l’avait chamboulé, et ce n’est qu’à la présence de Kahlan que la jeune fille ne s’était pas effondrée. Blême, livide, son cœur semblait ne plus vouloir battre. Elle suivait la suite des événements comme une molle spectatrice devant un mauvais film, incapable de quitter cette salle obscure, cernée par les autres spectateurs qui tous avaient le regard centré sur son cavalier. Les mots de Marcus résonnaient encore dans son esprit. Dans sa fureur, il avait eu des mots durs envers Kahlan, alors Anne n’avait pu que serrer la main que la jeune fille lui avait tendue. Se raccrocher au seul rocher pour ne pas fondre dans le précipice d’un désespoir dévorant. Kahlan se montrait douce, tendre, compatissante, tandis que Marcus cherchait la lutte, l’affrontement, la danoise était inquiète, de ces fiançailles, de cette tension, de cette colère, de ce qui pouvait leur arriver à tous deux, à lui, à elle. La situation s’emballe, Annegreth voit une baguette se lever, une menace se profiler. Les hôtes interviennent, enfin, cristallisant une tension sur le point d’exploser à pertes et fracas. Les sœurs s’en mêlèrent et soudain Marcus fut de retour. L’autre Muller avec qui il avait failli se battre avait disparu, son petit groupe dispersé.
La danoise n’a pas dit un mot depuis de longues minutes, sentant désormais son cœur se serrer quand son cavalier la rejoint. Que va-t-il lui dire ? L’abandonner, pour partir avec sa désormais fiancée comme le voudraient ses parents ? Souffrir ? Encore ? En quelques minutes, Anne a reculé de quelques pas, son dos trouvant appui cotre un mur glacé qui étonnamment la maintenant consciente avec la réalité. Caresse d’une plume contre la porcelaine fragile d’une poupée depuis bien trop longtemps délaissée. C’est sa paume, ses doigts, qui effleurent sa peau, son bras. Elle lui offre son regard, un regard brillant, sur le point de pleurer. Trop d’émotions. Parviendrait-il à la rassurer ? Elle ne sait comment lui répondre, mais elle est sûre d’une chose, elle ne veut pas qu’il parte.
Non … Ne me laisse pas, pas maintenant…
Ultime geste d’une douceur presque interdite, la main de la danoise glisse le long du bras de son cavalier pour venir se lover contre sa joue. Sa peau est froide, comme sa colère. Son visage est triste, comme son cœur. Son regard est sincère, comme ses sentiments.
Tu as raison, nous ferons bien d’aller à l’extérieur. L’air frais nous fera du bien tous les deux. La soirée n’est pas encore finie, et qui sait ce que le destin peut encore nous réserver, il semble bien facétieux ce soir. Viens.
Sa main rejoint la sienne, la prise est ferme. Annegreth est sensible, naïve, innocente, fragile, mais cela ne cache qu’un tempérament de feu. Elle l’emmène à l’extérieur, par la première porte fenêtre venue, pour s’enfoncer dans un jardin noir simplement éclairé par une lune curieuse. Quelques minutes à marcher, paume contre paume. Elle se détache un instant, pour frotter ses bras, elle a froid. Elle le regarde, fille de la Lune, lui le fils du Soleil.
Drôle de soirée … Je n’aurai pas dû venir … Cela te met dans une drôle de position…
résumé : Annegreth reste paralysée par les événements, telle une poupée de chiffon. Elle ne se réanime qu'au retour de Marcus, et lui prie de rester avec elle, caressant sa joue. Elle prend sa main et l'emmène à sa suite dans les jardins, avant de s'excuser de sa présence dans cette cacophonie de surprises.
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Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Mar 28 Jan 2020 - 17:52
Valser pour oublier qu’à côté de tout ça, il y a cette horreur. Des familles qui se déchirent parce que les progénitures veulent -à raison- contrôler et faire ce qu’elles veulent de leur vie. Un sourire en demi-teinte apparait sur ton visage alors que tu secoues la tête. ”- Je ne suis même pas sûre que Daddy serait enchanté même si c’était toi.” Daddy n’appréciant pas ce que tu préférais chez le jeune homme : son caractère. ”- Mais non, ils n’y croiront pas. Ou alors ils y croiront mais sauraient très bien pourquoi on le ferait.” Cela n’aurait été qu’un simple contrat vous liant, vous permettant à côté d’être libre de faire ce que vous vouliez. Quant aux héritiers... De toute façon, tu n’en n’es pas là. Tu ne souhaites pas y songer. Tu ne souhaites plus y songer, l’idée étant mise au placard depuis quelques temps. Et alors que tes pas se font léger, tes doigts légèrement sur sa nuque, prise affectueuse à ses mots. Les yeux se baissant un instant sur les souvenirs qui te prennent le cœur. Londres. Ça n’avait pas été la partie la plus heureuse de ta vie. Seule pendant deux années avant de recueillir celui qui t’as rendue une partie de ton sourire et de ta joie. ”- Evan...” Complainte douce. Tu détestes afficher un air faible en public. Mais face à lui, il était presque impossible de cacher tes émotions. Il t’avait vu dans le pire, comme dans le meilleur, étant plus présent que certains de tes propres frères. Plus apprécier même. C’était bien pour cela que tu n’avais pas hésiter à le laisser envahir ton intimité et tu n’hésiterais pas à le laisser refaire.
Pas besoin de réfléchir, tu continues de tournoyer, l’âme un peu perdue. ”- On dit toujours que le temps apaise les peines.” Mais encore cette fois, le léger rire moqueur alors que tu secoues la tête négativement montre que tu n’y croyais pas, à cette expression. ”- Si c’était possible, je préfèrerais retourner une bonne dizaine d’année en arrière. Avant que nos pères décident de nous... Vendre en pâture à n’importe qui dans la famille.” Tu as pardonné, mais tu n’as pas oublié. Ni la façon dont il t’a parler, ni la façon dont il t’a menacé. Petite gamine de dix-huit ans qui a eu la peur de sa vie et fait n’importe quoi. Sujet sensible, ton palpitant se sert un peu trop, ratant quelques battements. Les regrets. Ils sont là, corrosif, depuis trop longtemps. Et si tu tends à rattraper le mal que tu as fait dans le passé, tu ne sais pas te pardonner à toi même tes propres erreurs. Et en face de toi, ton sang qui souffre de son propre deuil, qui doit souffrir encore plus que toi. ”- On peut s’enfuir, encore et encore. Si tu le veux.” Un petit rire s’échappe de tes lèvres, décidant d’user d’humour pour alléger cette atmosphère devenant trop pesante. Sujet bien trop sensible. ”- Tu es certain de pouvoir supporter encore mes spaghetti coupé en deux, aromatisé au ketchup ? Et d’avoir tes chaussettes qui déteignent rose à cause d’une de mes robes rouges ?” Mais au final, ça avait forgé les souvenirs de vos plus beaux fous rires.
lumos maxima
- résumé:
- Jaïna valse avec @Evan Wakefield et est un peu trop nostalgique à son propre goût.
- Gabriele de LucaADMIN – wild bear free heart
- » parchemins postés : 1861
» miroir du riséd : Tom Holland
» crédits : itsamooncalf
» multinick : Margaret, Jules et Verena
» âge : 25 ans
» situation : Célibataire
» nature du sang : Né-moldu
» particularité : .
» année d'études : 1ère année
» options obligatoires & facultatives : Obligatoire : Sortilèges-Métamorphose-DCFM
Options : Vol-Dragonologie
» profession : .
» gallions sous la cape : 270
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Mer 29 Jan 2020 - 14:19
Je sursaute, plutôt surpris de cette bombe qui me tombe dessus, manquant de faire tomber la bouteille récupérée quelques instants plus tôt dans la pièce principale. Niamh ? Et en compagnie d’Alex ? Mais que se passe-t-il ? Je ne pourrais pas trop dire combien de temps elles se sont absentés, le duel de regard avec mon père et les Blackthorn aurait très bien pu durer des heures comme deux minutes. J’étais presque honteux de ne pas m’être lancé à la recherche de Niamh après cette altercation familiale, préférant fuir l’atmosphère étouffante de la demeure pour mieux rentrer dans le froid des jardins, avec de l’alcool fort pour toute consolation. J’étais assez énervé, et il y avait de quoi après tout n’est-ce pas ? Mais le contact du corps de Niamh contre le mien m’avait presque calmé, ou en tout cas j’étais passé de la fureur à la surprise mêlé d’inquiétude. Pourquoi me sautait-elle dessus comme ça ? Avait-elle bu ? C’était pourtant moi qui tenait une bouteille à la main, et je ne l’avais pas tant vidé que ça, c’est que je devenais raisonnable. Je tiens Niamh quelques secondes contre moi, un regard d’incompréhension envers Alex. J’ignorais qu’elles étaient amies ces deux-là, cette soirée ne cessera donc jamais de me surprendre.
Vous voilà ! Mais qu’est-ce qu’il s’est passé pour que vous soyez dans un état pareil ? Vous êtes tombé sur le cadavre des victimes des Blackthorn ou sur le fantôme de leur arrière-grand-mère ? Il paraît qu’il y en a un très horrible tableau à l’étage.
J’étais bien loin d’imaginer ce qu’il s’était réellement passé, et cette prise de conscience ne serait pas sans conséquence …
- Résumé:
Caël a commencé la bouteille qu’il a embarqué dans les jardins quand Niamh lui saute dessus, suivi par Alex. Il leur demande ce qui a pu les effrayer ainsi.
- InvitéInvité
Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Jeu 30 Jan 2020 - 21:20
Le bout de la baguette d’Alex s’agitait. Si sa propriétaire avait un certain attrait pour les reptiles, il en était tout autrement des quelques centimètres de Cornouiller qui lui permettait de garder la créature à l’écart. Et cette baguette était parfois pire que sa sorcière. Cherchant l’aventure, l’excitation d’une bonne bataille. Un petit Bombarda Maxima lui aurait procurer un plaisir certains. La rouquine, cependant, ne voulait pas blesser l’animal. Ce dernier, cependant, ne comptait pas abandonner ses attaques, futiles grâce au sortilège de la sang-pur. Niamh devait très certainement avoir raison. Ce serpent était con, à un niveau qu’Alex n’avait jamais vu – pour des serpents de cette taille et de cette race, du moins. Elle n’avait pas encore rencontré tous les spécimens du monde. Mais celui-là en tenait une sacrée couche. Du genre louche, même. Alex – un léger sourire après la remarque de sa compagne d’infortune sur sa taille – se dit que ce serpent ne réagissait pas comme un serpent. Elle n’eut guère le temps de tergiverser sur la solution à tout cela et considéra pour l’instant qu’il était juste très très con et illettré. Un serpent qui ne parlait pas le fourchelangue.. Elle aurait tout vu ! Tout. Heureusement, Niamh était là, et refusait, elle aussi, de blesser l’animal. Par Merlin, enfin quelqu’un qui semblait apprécier les serpents à leur juste valeur !
Finalement, les deux jeunes femmes se mettent d’accord sur une échappatoire : la course, en talons et robes de soirée, dans une maison où le moindre vase valait des milliers. Elles n’avaient pas le droit de glisser, ni se raccrocher au mobilier – même si ce n’était pas l’envie qui manquait à la rouquine ! La porte claque devant Alex qui avait fait glisser le dôme de protection autour d’elles souplement, jusqu’à ce que le moment soit venu de prendre la poudre d’escampette. Et fissa ! Mais ce manoir était un vrai labyrinthe. Finalement, l’adrénaline les poussait à continuer, toujours plus loin, et elles arrivèrent finalement sur une porte vitrée ouverte et donnant sur les jardins. Et Alex espérait du fond de son cœur que Caël avait suivi ses conseils et qu’il était dehors. Et il était là, en effet. Niamh lui sauta au cou. Alex croisa le regard interrogatif de son meilleur ami, mais préféra lui piquer sa bouteille pour prendre une gorgée de l’alcool qui s’y trouvait. Elle garda la bouteille en main, prête à s’hydrater le gosier une deuxième fois et pris enfin la peine de répondre.
- Un serpent, un fucking serpent. Con comme un âne, incapable de siffler correctement, lâcha-t-elle, dans un souffle, avant de prendre une deuxième gorgée de ce truc qu’avait choisi Caël, et de continuer. Il s’en ai pris plusieurs fois à Niamh, je ne sais pas pourquoi. J’ai essayé de l’en empêcher mais… On s’est pas compris, souffla-t-elle, finalement. Plus de peur que de mal. Si les négociations n'ont pas été efficaces, le lancé de tabouret de Niamh à été parfait ! ajouta-t-elle, parce que c'était vrai.
Caël savait qu’elle était fourchelang, Caël savait beaucoup de chose. Quant à Niamh, elle était au courant maintenant. Alors Alex parlait sans s’inquiéter de tout cela. Non, ce qui l’inquiétait, c’était ce serpent. Son comportement. Son manque de connaissance sur le langage de son espèce. Etait-il simplement con.. Ou y’avait-il autre chose ? La rousse n’en savait rien. Ce qui était devenu sa bouteille en main, perchée sur ses talons, sentait l’adrénaline se diluer dans son organisme, et une légère brise la fit frissonner, il était certainement temps de rentrer. Elle reprit une troisième gorgée du breuvage, cependant, trouvant un certain réconfort avec le liquide brûlant. Gosh, what a night !
Résumé :
Alex et Niamh retrouvent Caël. Alex lui pique sa bouteille, et bois dedans tout en expliquant ce qui s'est passé. Puis elle commence à avoir froid et veut rentrer chez elle.
- InvitéInvité
Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Sam 1 Fév 2020 - 22:03
De nouveau toute seule, à désespérer dans mon coin, j'observais toutes les personnes autour de moi en sirotant mon champagne. Mon coeur avait du mal à reprendre un rythme normal, toutes ces émotions m'avaient vidé, complètement. Vidée de toute émotion, de toute envie de sourire, de toute envie en général. Même l'idée d'aller discuter un peu m'était passée, et je préférais ruminer dans mon coin, quitte à passer pour une vieille fille aigrie. Ce qui, à l'évidence, n'était pas prêt d'arriver tant que les parents Muller avaient des plans en tête pour moi. Toutes ces histoires de fiançailles étaient de vraies bombes pour tous ceux sur qui cela retombait. C'était comme si on nous foutait dans un train sans nous demander notre avis, direction une vie qu'on aurait pas choisie. Déjà, je me flétrissais, fleur perdue et triste face à l'adversité. La lumière qui m'habitait pourtant si facilement d'ordinaire m'avait quittée pour me donner un teint plus terne, plus triste. Pendant un instant, je me tâtais à rejoindre mon frère, à lui piquer sa bouteille, à lui soutirer quelques mots d'excuse pour tout ce manège. Mais j'en fus bien vite dissuadée car rejointe par mes démons qui ne cessaient de me hanter. Non, je ne ferais que l'embêter. Ses amies s'occuperaient de lui. Il n'avait pas besoin de moi. C'était moi qui avais besoin de lui, et je ne voulais pas être un poids. Soupir appuyé. Un sourire de façade aux lèvres quand d'illustres personnes de haut rang me toisaient de tous leurs pouvoirs. Ils me regardaient de haut. Mes prunelles se perdirent au fond de mon verre. Le coeur gros. Mais je ne devais pas rester comme ça. Je devais me bouger. M'échapper de cette cage dorée qui m'étouffait ce soir. Alors, la décision fut prise. Je devais m'éclipser rapidement de la fosse aux lions, sans me faire trop remarquer. A l'affut, j'observais tout autour de moi, pour me rendre compte que plus personne ne faisait attention à moi. Alors je me faufilais derrière les tables présentant les mets et les bouteilles de champagne, me glissant telle une ombre jusqu'à la sortie. Au moment où je passais derrière la dernière table avec une porte donnant sur le jardin, je me stoppais, un ultime sourire se dessinant sur mon visage. Et pourquoi je ne repartirais pas avec un petit quelque chose? Après tout, on m'avait tout pris ce soir. La liberté, la joie. Autant m'amuser un peu et leur prendre un peu. Subtilisant une, puis deux, puis trois bouteilles que je planquais dans mon sac à main magique, je m'éclipsais en dehors du manoir. De toute façon, personne ne s'apercevrait de la disparition de quelques bouteilles, n'est-ce pas? Une fois au dehors, petite pirouette pour trouver un endroit tranquille. Puis transplanage express jusqu'à la colocation. Pour me bourrer la gueule seule. Et peut-être même que j'enverrais un message à Sio.
F*ck everyone.
Kahl disparaît du bal.
- résumé:
Kahlan se casse du bal en emportant des bouteilles de champ qu'elle a piqué sur une table. Voilà.
- InvitéInvité
Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Dim 2 Fév 2020 - 17:00
Prêt à emporter la sorcière où elle requérait sa présence, Evan lui présenta un faux air offensé alors que l’Écossaise suggérait que son père ne l’accepterait pas comme gendre. « D’où il ne serait pas enchanté? Avoir un gendre beau, blond comme ses précieux ancêtres vikings, extrêmement intelligent et particulièrement doué en – hééé! », fit-il, esquivant un coup de la part de sa cousine, attrapant plutôt son poing pour qu’ils se placent à deux sur la piste de danse. Le futur auror adressa une œillade faussement agacée à la jeune femme – la vérité, c’était que si leurs paternels respectifs pouvaient seulement être assez crédules pour bénir leur alliance, ils auraient pu être libres. Alors il la fit tournoyer, complainte sincère aux lèvres alors que ses souvenirs nostalgiques remontaient. Londres, la liberté. Sa ballerine aux pieds de fée. Jaïna qui brûlait tout, lui qui décidait de s’improviser plombier parce qu’il ne connaissait rien aux sorts ménagers et qu’ils étaient trop pris à la gorge pour payer un spécialiste, faisant tout exploser au passage. Noyant par mégarde la cuisine, affirmant à la blague qu’ils auraient pu s’organiser une bataille navale dans le salon, comme les empereurs romains qu’ils étaient. Le bonheur d’occasion. Le murmure de Jaïna se fraya un chemin droit vers le cœur du sorcier, qui serra un peu plus les doigts sur sa taille. Vaine tentative de protection, comme s’il pouvait préserver la blonde des affres du monde les entourant.
Doucement, menant la danse comme il l’avait fait des centaines de fois, l’étudiant écoutait l’acidité glissée dans les paroles de la grymm. « On peut s’enfuir, encore et encore. Si tu le veux ». Son rire épousa celui de la jeune femme, léger comme des clochettes, alors qu’elle faisait remonter d’autres souvenirs. La simplicité des jours où ils étaient pauvres en tout, sauf en bêtises et en rires. « Je prendrais tes robes rouges et tes repas nuls cent fois. Bien plus qu’un souper gastronomique et une bonne petite héritière de sang pur pour ordonner à des employés de me faire à manger », affirma Evan, petit sourire étirant le coin de ses lèvres, jetant un œil à la salle. Les toiles qui semblaient se former partout autour d’eux, de parents veillant à avancer leurs pions sur un échiquier. Et eux deux, les cons de cousins, qui ne demandaient rien de mieux que de jouer à autre chose sur le sol de marbre aux carreaux blancs et noirs. Tout laisser tomber en ne perdant pas leurs privilèges – quelque part, c’était le réel problème : le besoin de confort de l’une, et le refus obstiné de l’autre de ne pas pouvoir la protéger, un peu. « On irait où? », demanda la tête blonde, sourire rêveur aux lèvres. « Ça te mettrait pas dans le pétrin avec ta maître de stage? » Un soupçon de réalisme, juste parce que – personne ne l’aurait vue venir, celle-là, mais il n’avait plus vingt ans, même si Evan affirmerait haut et fort à qui souhaitait l’entendre que rien ni personne dans l’univers ne saurait l’arrêter. Jamais.
- Spoiler:
Evan continue de danser avec @Jaïna Macleòid et rêve de se casser quelque part plutôt que d'être pris ici
- InvitéInvité
Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Mer 5 Fév 2020 - 2:31
Elle avait ce talent. Ce talent de vous gifler qu’à l’aide des mots ; ce talent de vous frapper là où vous étiez le plus vulnérable ; ce talent… qui vous déchirait l’âme d’un homme en deux. Elle portait si bien les fausses parures, le visage de la civilité, tandis que de sa bouche sortait des paroles aussi doucereuses que douloureuses. Il avait cru que le temps aiderait, cru que son silence calmerait la tempête qu’il avait lui-même provoquée. Taisant son égoïsme, il s’était éloigné, la laissant respirer cette bouffé d’air dont elle avait plus que besoin ; il le savait. Mais il s’était parjuré, gravement parjuré. Un sourire sans émotion plaqué sur ses lèvres, sa petite protégée jouait le jeu à la perfection. Sang pur à l’apparence bien inculquée, l’insulte coulait sous ses mots d’une douceur bien imitée. Malgré les civilités d’usage, elle savait poser un regard rempli de sous-entendus tandis qu’elle soupirait la bienséance faussée par chaque parcelle de sa peau. Et ça faisait mal. À celui qui recevait, qui encaissait sans mots dits, la douceur n'était qu'encore plus cruelle.
Si bien même il avait eu l'intention de répondre à sa remarque, l’éclat des voix, le spectacle qui se donnait offrit le répit que son coeur désirait, distraction à laquelle il s'accrocha. Son regard dévia, tourné vers la source d’un drame aussi théâtrale que ridicule. Soirée mondaine qui s’écartait des normes, des conventions ; les Muller et les De gray s’agitaient, altercations qui auraient mieux valu être vécu en privé. Armé d’un sourire moqueur, le brésilien lâcha un petit commentaire à la rigolade et si l’habitude avait l’arrière goût de la nostalgie, de la mélancolie, son coeur, lui, s’accrocha à la neutralité de la brunette. Le rire était absent, les yeux ne pétillaient plus comme avant, mais pour un bref instant, l’héritier Delgado se réconfortait que la froideur de la Blackthorn ne lui était pas destiné. "En effet. Un manque de décorum aussi grand… ce n'est pas digne d'héritiers de sang pur", répondit-il, sans éclat, déblatérant de ces paroles qu'il connaissait par cœur, mais dont la croyance s'était amoindrie avec le temps. Le silence se poursuivit, étrangeté qu'il n'osait pas brisé. La salle se mouvait, s'agitait sous les différentes petites histoires qui se produisaient. Discussions aimables et danses mondaines ; les gens poursuivaient les traditions, observé par le brésilien. Puis, attention déviée, la voix de celle qui compte tant à ses yeux s'éleva, d'une douceur qui sonnait étrangement sincère. Incertain, il se retourna, posant de nouveau son regard sur elle. Supplice sous entendu, pour la première fois, il a l'impression de la retrouver. Elle. Muet, il la devisagea quelques secondes, ébloui par ce léger retour d'honnêteté qu'elle s'aventurait à proposer. "Ce n'est pas par obligation", soupira-t-il, quelque peu hésitant. Et s'il avait voulu en rajouter, paroles suppliantes au bout des lèvres, la princesse semblait vouloir d'autres choses. Fuite prononcée, excuses soupirées, et elle s'éclipsait de nouveau. Lui, resta figé, incertain. Il se sentait de trop ; la cause de malheurs qu'il ne souhaitait pourtant pas. Et pendant ce temps, elle s'éloignait rapidement, le coeur de l'homme battant au gré de ses pas.
Il hésita, son regard arrêté sur les portes qui s’étaient refermées, camouflant la silhouette de leurs imposantes formes. L’envie le tiraillait, violente. Combat intérieur, il tentait d’éteindre son désir. Le décorum voulait qu’il socialise, qu’il crée de nouvelles relations commerciales, mais voilà que l’envie s’invitait. Adalia. Il ne pouvait pas lui dire au revoir, pas lui dire adieu. Alors il s’accrocha, refusant d’abandonner cette relation. Décidé, il déposa son verre vide sur un plateau, se dirigeant vers le salon qui s'était refermé. Une grande respiration et il ouvrait l'une des portes, se glissant par l'embrasure pour rejoindre celle qui s'était évadée. Il referma la porte, sans quitter sa petite protégée des yeux. Une nouvelle respiration fit son chemin tandis qu'il s'avançait de quelques pas, s'arrêtant à une distance raisonnable de celle qu'il ne pouvait plus approcher comme avant. Sa mâchoire se serra, se relâcha. "Adalia". Il prit une respiration, la fébrilité revenant le tirailler. "Laisse-moi une chance de m'expliquer… laisse-moi une chance d'être là pour toi..." Un soupire le quitta, ses mains se cachant dans les poches de son pantalon propre, traitresses de l'angoisse qu'il camouflait. "Por favor, querida, te lo ruego."
Si bien même il avait eu l'intention de répondre à sa remarque, l’éclat des voix, le spectacle qui se donnait offrit le répit que son coeur désirait, distraction à laquelle il s'accrocha. Son regard dévia, tourné vers la source d’un drame aussi théâtrale que ridicule. Soirée mondaine qui s’écartait des normes, des conventions ; les Muller et les De gray s’agitaient, altercations qui auraient mieux valu être vécu en privé. Armé d’un sourire moqueur, le brésilien lâcha un petit commentaire à la rigolade et si l’habitude avait l’arrière goût de la nostalgie, de la mélancolie, son coeur, lui, s’accrocha à la neutralité de la brunette. Le rire était absent, les yeux ne pétillaient plus comme avant, mais pour un bref instant, l’héritier Delgado se réconfortait que la froideur de la Blackthorn ne lui était pas destiné. "En effet. Un manque de décorum aussi grand… ce n'est pas digne d'héritiers de sang pur", répondit-il, sans éclat, déblatérant de ces paroles qu'il connaissait par cœur, mais dont la croyance s'était amoindrie avec le temps. Le silence se poursuivit, étrangeté qu'il n'osait pas brisé. La salle se mouvait, s'agitait sous les différentes petites histoires qui se produisaient. Discussions aimables et danses mondaines ; les gens poursuivaient les traditions, observé par le brésilien. Puis, attention déviée, la voix de celle qui compte tant à ses yeux s'éleva, d'une douceur qui sonnait étrangement sincère. Incertain, il se retourna, posant de nouveau son regard sur elle. Supplice sous entendu, pour la première fois, il a l'impression de la retrouver. Elle. Muet, il la devisagea quelques secondes, ébloui par ce léger retour d'honnêteté qu'elle s'aventurait à proposer. "Ce n'est pas par obligation", soupira-t-il, quelque peu hésitant. Et s'il avait voulu en rajouter, paroles suppliantes au bout des lèvres, la princesse semblait vouloir d'autres choses. Fuite prononcée, excuses soupirées, et elle s'éclipsait de nouveau. Lui, resta figé, incertain. Il se sentait de trop ; la cause de malheurs qu'il ne souhaitait pourtant pas. Et pendant ce temps, elle s'éloignait rapidement, le coeur de l'homme battant au gré de ses pas.
Il hésita, son regard arrêté sur les portes qui s’étaient refermées, camouflant la silhouette de leurs imposantes formes. L’envie le tiraillait, violente. Combat intérieur, il tentait d’éteindre son désir. Le décorum voulait qu’il socialise, qu’il crée de nouvelles relations commerciales, mais voilà que l’envie s’invitait. Adalia. Il ne pouvait pas lui dire au revoir, pas lui dire adieu. Alors il s’accrocha, refusant d’abandonner cette relation. Décidé, il déposa son verre vide sur un plateau, se dirigeant vers le salon qui s'était refermé. Une grande respiration et il ouvrait l'une des portes, se glissant par l'embrasure pour rejoindre celle qui s'était évadée. Il referma la porte, sans quitter sa petite protégée des yeux. Une nouvelle respiration fit son chemin tandis qu'il s'avançait de quelques pas, s'arrêtant à une distance raisonnable de celle qu'il ne pouvait plus approcher comme avant. Sa mâchoire se serra, se relâcha. "Adalia". Il prit une respiration, la fébrilité revenant le tirailler. "Laisse-moi une chance de m'expliquer… laisse-moi une chance d'être là pour toi..." Un soupire le quitta, ses mains se cachant dans les poches de son pantalon propre, traitresses de l'angoisse qu'il camouflait. "Por favor, querida, te lo ruego."
- Résumé:
- Evandro discute avec @Adalia Blackthorn mais elle finit par fuir la discussion. Prenant son courage à deux mains, Evandro la rejoint dans un petit salon.
- InvitéInvité
Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Mer 5 Fév 2020 - 20:58
bal chez les blackthorn
Quelques instants de solitude : elle tente de se calmer. Cela ne lui ressemblait pas de se mettre dans des états pareil, cela ne lui ressemblait pas de fuir. Depuis toujours, la constance avait été sa plus grande alliée et aujourd’hui elle ne parvenait à se tenir à l’écart des émotions qui l’envahissaient. Elle est perdue dans ses pensées lorsqu’un bruit de porte se fait entendre, elle n’a pas besoin de se retourner pour comprendre qui venait de rentrer. Elle reconnaitrait sa voix entre mille alors qu’il prononce son prénom. Et ça lui fait encore plus mal, parce qu’elle avait tenté d’oublier à quel point il avait pu être important pour elle, sans succès maintenant qu’il se trouvait dans la pièce. Elle écoute sans écouter, retenant ses soupirs, retenant ses cris et ses larmes mais le surnom est comme un couteau planté dans sa cage thoracique, la supplique comme du poison qui s’infiltre dans ses veines, dévastateur. « Te lo ruego ?! » Elle s’exclame avec un peu trop d’amertume, regard noir lancé au brésilien, mains qu’elle cherche à cacher mais qui se mettent à nouveau à trembler : comme ce jour-là, sur la Marina. « Et je suis supposée accéder à tes suppliques ? » Question réthorique tandis qu’elle se redresse brusquement de son siège, parcourant la courte distance qui la séparait du brésilien : « En quel honneur Señor Delgado ? » Elle demande, provocatrice face au sorcier, un peu trop proche pour cacher la tension qui l’habitait. « Pour tout le temps où tu t’es joué de moi ? » Une ombre qui glisse dans son regard : la douleur de son coeur qui luit une seconde dans ses yeux elle laisse planer quelques temps le silence pour calmer les battements incontrôlés dans sa poitrine. Elle ne voulait pas perdre le contrôle, elle ne voulait pas être faible ni lui prouver qu’il avait réussi à l’atteindre. Mais pourtant, nombreuses coupes de champagne aidant surement, elle ne put s’empêcher de reprendre.
« J’ai perdu ma place Evandro. » Elle lâche dans un murmure, regard plongé dans l’observation de l’imposante tour à l’extérieur. Cette tour qui avait été le tombeau de sa chère et tendre soeur. Merlin seul savait à quel point elle pouvait lui manquer : surtout maintenant que tout semblait réduit à néant. « A cause de toi. » Elle ne le regarde plus, elle veut l’oublier et pourtant elle a besoin de lui parler, elle ne se rend même pas compte à quel point. « Je n’arrive plus à me sentir chez moi dans le manoir qui m’a vue grandir. » Parce qu’il lui semblait que tout était faux, qu’on lui avait volé tant de chances de les connaitre : eux de l’autre côté de l’océan. « Je n’arrive plus à accepter d’être offerte en pâture aux mondanités par le père et la mère qui m’ont maintenue à l’abris du besoin pendant vingt ans. » Enfant prodigue qui avait toujours su les rendre fiers : malgré le manque d’amour c’était tout ce qu’elle avait toujours voulu : les contenter. « Je n’arrive pas à ne pas penser à ces gens qui n’ont jamais voulu me rencontrer. » L’abandon qui hurlait à nouveau dans ses oreilles. « Et maintenant de toute façon, elle est morte ! » Pour la première fois, elle évoque la peine, le manque, la déception de ne pas avoir pu la connaitre. « Tu veux être là pour moi ? » Regard qui accroche à nouveau celui d’Evandro elle laisse échapper un léger rire presque mauvais, ironie qui lui donnait la nausée. « Pourquoi tu m’as dit qu'ils étaient vivants ? » Derniers instants de calme où elle tente de sonder ses prunelles pour y trouver une vérité moins douloureuse, dernier instant d’espoir où elle se dit que ce n’est peut être qu’un mauvais rêve. « Pourquoi tu m’as dis ça ?! » Elle s’exclame à nouveau, hargneuse, masque de glace soudainement effacé par la tempête destructrice des émotions trop longtemps contenues. Paumes qui viennent frapper le torse du brésilien pour le faire reculer, elle n’a pourtant même pas la force de le repousser bien loin.« Pourquoi tu ne me l’as pas dit avant… » Elle se brise la poupée, sous la pression des vagues. Épaules qui s’affaissent soudainement, posture altière disparue, elle se laisse tomber sur le fauteuil qui se trouvait derrière elle, chancelante. Main plaquée sur son visage pour se soutirer au regard du brésilien elle sent des larmes de colère, de tristesse, glisser sur ses joues rougies par ses cris.
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« J’ai perdu ma place Evandro. » Elle lâche dans un murmure, regard plongé dans l’observation de l’imposante tour à l’extérieur. Cette tour qui avait été le tombeau de sa chère et tendre soeur. Merlin seul savait à quel point elle pouvait lui manquer : surtout maintenant que tout semblait réduit à néant. « A cause de toi. » Elle ne le regarde plus, elle veut l’oublier et pourtant elle a besoin de lui parler, elle ne se rend même pas compte à quel point. « Je n’arrive plus à me sentir chez moi dans le manoir qui m’a vue grandir. » Parce qu’il lui semblait que tout était faux, qu’on lui avait volé tant de chances de les connaitre : eux de l’autre côté de l’océan. « Je n’arrive plus à accepter d’être offerte en pâture aux mondanités par le père et la mère qui m’ont maintenue à l’abris du besoin pendant vingt ans. » Enfant prodigue qui avait toujours su les rendre fiers : malgré le manque d’amour c’était tout ce qu’elle avait toujours voulu : les contenter. « Je n’arrive pas à ne pas penser à ces gens qui n’ont jamais voulu me rencontrer. » L’abandon qui hurlait à nouveau dans ses oreilles. « Et maintenant de toute façon, elle est morte ! » Pour la première fois, elle évoque la peine, le manque, la déception de ne pas avoir pu la connaitre. « Tu veux être là pour moi ? » Regard qui accroche à nouveau celui d’Evandro elle laisse échapper un léger rire presque mauvais, ironie qui lui donnait la nausée. « Pourquoi tu m’as dit qu'ils étaient vivants ? » Derniers instants de calme où elle tente de sonder ses prunelles pour y trouver une vérité moins douloureuse, dernier instant d’espoir où elle se dit que ce n’est peut être qu’un mauvais rêve. « Pourquoi tu m’as dis ça ?! » Elle s’exclame à nouveau, hargneuse, masque de glace soudainement effacé par la tempête destructrice des émotions trop longtemps contenues. Paumes qui viennent frapper le torse du brésilien pour le faire reculer, elle n’a pourtant même pas la force de le repousser bien loin.« Pourquoi tu ne me l’as pas dit avant… » Elle se brise la poupée, sous la pression des vagues. Épaules qui s’affaissent soudainement, posture altière disparue, elle se laisse tomber sur le fauteuil qui se trouvait derrière elle, chancelante. Main plaquée sur son visage pour se soutirer au regard du brésilien elle sent des larmes de colère, de tristesse, glisser sur ses joues rougies par ses cris.
- résumé:
- Adalia tente de se calmer mais l'arrivée d'@Evandro Delgado met à mal ses tentatives et elle finit par craquer.
- InvitéInvité
Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Mar 11 Fév 2020 - 16:23
Même si tu souris, tu sers ton poing, voulant l’abattre délicatement sur Evan. Mais à la place, il préfère t’emmener danser, et ce n’est pas plus mal. Il reste de la gaité sur ton visage même si l’évènement n’est pas des plus joyeux. “- Justement.” Un rire s’échappe de tes lèvres alors tu continues sur ta lancé. ”- Il rêverait que j’épouse un Ecossais, que je lui donne mille et un petits-enfants blonds aux yeux bleus. Mais je crois que parmi tous les nôtres, il me supplierait plutôt de ne pas te choisir toi.” Ce qui était bête, parce que tu aurais pu faire une concession. Non pas que quoi que ce soit serait possible ou même que tu envisage une descendance avec ton cousin –beurk- mais au moins, la vie serait moins difficile. Mais non, tu as décidé que le choix, tu l’aurais, même si ça devait de nouveau te couter un aller simple en exil. Et puis... un blond. Non merci.
S’enfuir, c’était bien beau. Si c’était le prix que coutait la liberté, tu étais prête à prendre une seconde fois la décision de fuir. Et toujours ouvrir ta porte à ton cousin. ”- Une bonne petite héritière polie qui ne boit pas, ne fume pas, et fera des galipettes uniquement pour faire de beaux enfants bien sage. Ça fait rêver, tu ne trouves pas ?” L’horreur. A côté de cela les conneries faite durant tes années de collocation avec Evan te semblent le paradis. Avec pas grand-chose, le quotidien était parsemé de joie et de bonheur, avec un délicat goût de liberté. ”- Hum. Il y a beaucoup d’endroit où j’aimerais aller.” Le sourire qui ne se défait pas, passant aux yeux du monde pour la fiancée parfaite alors que tu planifies tout autres choses avec le dit fiancé. ”-Au soleil. J’irais bien à Milan, ou à Rome. Oh oui, à Rome. Ou Florence ou...” Rêverie avec un grand R, alors que tu te rends compte de ce que tu racontes. Les bulles qui montent un peu au crâne à force de tourner et qui te font rosir les joues, peut-être. ”- Ou alors ailleurs qu’en Italie, je dis ça comme ça. Tu as des préférences, toi ?” Tu hausses les épaules, un rire dissimulé par tes lèvres pincés. Noie le poisson comme tu peux, Jaïna.
”- Je peux toujours fuir et continuer de travailler. Les cheminées, ça sert à ça.” Pour preuve, tu étais partie d’Hawaii pour venir à ce stupide bal, abandonnant mojito et meilleure amie sur la plage. Dur la vie d’étudiante. Ça te rappelle d’ailleurs que si tu as pu lui offrir ce voyage, c’était en partie grâce à Daddy. Tes doigts glissent sur sa nuque, l’air pensive. ”- Ils n’auraient pas idée de venir voir si je travaille encore au ministère, non ?” Dubitative, tu fais une légère moue, penchant la tête sur le côté. Daddy avait bien débarqué au bar en entendant parler d’une jolie jeunette à draguer alors pourquoi pas venir te chercher par la peau des fesses au ministère...
lumos maxima
- résumé:
- Jaïna valse encore et toujours avec @Evan Wakefield et échaffaude un plan pour se barrer
au mexique
- InvitéInvité
Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Mar 11 Fév 2020 - 19:01
Désolé, c’est réellement le sentiment qui enserre le coeur de Marcus, trop gentil Marcus, il n’aime pas l’injustice et ce soir, une merveilleuse vient d’être créée, non seulement la
La brune glisse sa main dans celle de son cavalier, un contact étrange venant de la pudique nordique, mais loin d’être désagréable. Il se laisse entraîner vers l’extérieur, la nuit est fraîche, seule la lune éclaire le jardin des Blackthorn, on peut au moins reconnaître qu’ils ont une belle demeure, peuplée d’andouille, mais une très jolie maison. Le silence est un invité de prestige entre ces deux âmes bousculées par la réalité de cette soirée, une réalité dont Marcus aimerait pouvoir se défaire, mais dont il semble pourtant bien prisonnier. Pour l’instant. Le geste d’Annegreth attire son attention, gentleman jusqu’au bout, il retire sa veste pour la poser sur les épaule de la jeune femme, « tien, prends ma veste » dit-il avec un sourire doux sur les lèvres, « et je t’en prie Anne, ne dis pas de bêtise... » il soupire, se tourne pour lui faire face totalement, son regard sombre cherchant celui de sa cavalière, « c’est moi qui suis désolé, tu es celle qui s’est retrouvée dans la pire situation et en plus, j’ai agis comme un con mais … bref, je suis désolé », l’observant un instant, il sait qu’il casse un code, mais ce n’est pas grave, « viens-là » dit-il en passant ses bras autours de la jeune femme, l’attirant contre lui tant pour la réchauffer un peu que pour la rassurer, profitant par la même occasion pour laisser un long soupire s’échapper; son destin lui est volé, une nouvelle fois, il ne sait pas où il sera dans un mois, un an, dix ans, mais ce soir il est avec elle, et elle mérite vraiment un minimum d’attention.
résumé
@Annegreth Nordstjerne et Marcus sortent, elle frissonne, il lui passe sa veste avant de s'excuser une nouvelle fois, lui offrant un câlin en prime.
- Gabriele de LucaADMIN – wild bear free heart
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Inventaire Sorcier:
Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Jeu 20 Fév 2020 - 12:44
Je suis encore désarçonné par l’arrivée d’une Niamh affolée dans mes bras pour réagir promptement. Bon peut-être que c’est la proximité avec la jeune femme, à laquelle je ne m’attendais pas, mais c’est peut-être aussi l’alcool dans le sang, la colère qui n’est pas encore totalement dissipée ou tout simplement les mines effarées des deux jeunes femmes. Alors que j’attends d’ailleurs une réponse à mes interrogations, Alex préfère me piquer ma bouteille de whisky, enfin celle que j’ai moi-même volée, pour boire une pleine gorgée. Elle répond enfin, et je dois dire que je suis partagé entre la stupeur et la fureur. Je savais très bien que mon amie était fourchelangue, ça faisait partie de ces petits trucs que l’on s’est confiés par le passé dans nos soirées de beuverie, tout comme elle sait que je suis un animagus, déclaré même si je préfère le garder pour moi en général. Un serpent ? Sérieusement ? Et chez les Blackthorn en plus ? Ca ne peut vouloir dire qu’une seule chose. Eliott. Cet imbécile prétentieux et raciste venait de s’en prendre à Niamh. Avant que lui et moi ne prenions nos distances pour des raisons qui nous concernaient chacun, on s’entendait plutôt bien, et on avait toujours eu ce but de devenir animagus, raison pour laquelle on avait même mené des recherches ensemble. Alors je me doutais bien que ce serpent n’était autre que le dégénéré des Blackthorn. Je n’avais aucune preuve, bien sûr, mais j’en étais persuadé. Cette affaire se règlerait entre lui et moi. J’aurai sa peau… de serpent. Mais je choisis de garder ce fait pour moi.
Un serpent ? Je savais les Blackthorn tordus, mais pas à ce point… Tu aurais dû lui foutre le feu, y a des bestioles à qui parler ne sert à rien. Je suis rassuré que vous n’ayez rien en tout cas.
Niamh est toujours contre moi, je la rassure comme je peux. Je la regarde attentivement, elle a vraiment passé une mauvaise soirée.
Et dire que tu étais venue pour me soutenir, finalement tu dois t’en mordre les doigts. Tu sais quoi ? Réserve-moi ta soirée du week end prochain, je me ferais pardonner.
Puis à destination des deux filles.
Bon, cette mascarade a assez duré non ? On bouge ?
- résumé:
Caël comprend que le serpent et Eliott ne font qu’un. Il rassure Niamh et propose aux filles de bouger
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Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Jeu 20 Fév 2020 - 15:00
Bal chez les Blackthorn
avec Marcus, et les autres
Le vent monte, et l’atmosphère glacée de l’immense demeure des Blackthorn ne cachait en rien le froid extérieur. Frissons. Chair de poule. Annegreth a froid. Sa peau est glacée, mais son âme aussi. Et son cœur est paralysé. Mais elle reste correcte. Elle a bien conscience que toute cette histoire n’est pas du fait du beau prince charmant à ses côtés. Elle ne lui en veut pas. Elle s’en veut à elle, d’avoir cru que ce serait si simple de succéder à Rose. Rose était un l’astre doré du soleil là où elle ne serait jamais qu’une timide lune… Pourtant, elle ne désespère pas. Ses romans lui ont appris que c’est au fond du gouffre qu’ont lieu les meilleurs rebondissements. Espoir, flamme d’une bougie dans un océan de noirceur. Alors elle surmonte sa pudeur, lui offrant sa main, ses doigts qui effleurent sa paume alors qu’elle l’emmène loin de ces démons. Elle a besoin de n’être qu’avec lui quelques instants, quelques précieux instants. Le jardin est silencieux, comme les deux êtres qui se tiennent face à face, encore sonnés. Seul le feu peut vaincre le froid, et Marcus semble être ce feu personnifié. Elle accepte la veste de son cavalier avec pudeur, le regard baissé. Elle a peur d’affronter son regard, car que pourrait-elle y lire ?
Comment pourrais-je te blâmer là où le ciel t’est tombé sur la tête ? Je connais ces traditions chez les sang-pur, au Danemark, ça se fait beaucoup aussi. Je n’y ai personnellement échappé que par la gentillesse de mon père… Je n’ose imaginer la détresse de Kahlan et la tienne. Tu n’as pas agi comme un con Marcus, tu as agi avec la cœur, et c’est ce que j’aime chez toi.
La suite, elle ne le prévoit pas. Jeune femme frêle qui cache des ressources bien plus grandes, elle se laisse faire pourtant lorsque Marcus l’enveloppe de ses bras. Elle perçoit son soupir. C’est le moment qu’elle choisit pour relever les yeux vers son visage, si beau, si parfait, visage d’albâtre sous Hécate à son paroxysme. Sa marraine à la robe blanche lui viendrait-elle en aide ?
Tu es fort Marcus. Je le sens, je sens ton âme qui bouillonne et ton cœur qui bat face à cette situation qui t’échappe. Je ne suis que spectatrice, mais je suis là pour toi si tu en as besoin. Comme tu l’as été pour moi à notre première rencontre. Je te l’ai dit, je peux chasser tes soucis avec un bon Kanelsnegle, ou juste ma présence.
Et Annegreth pose sa tête contre l’épaule forte et rassurante du de Gray. Elle n’osera jamais aller plus loin, mais en cet instant, seule sous l’égide de la Lune, elle souhaite que cette étreinte dure une éternité.
résumé : Annegreth a froid, et se sent comme morte à l'intérieur, mais elle accueille avec plaisir la veste de Marcus. Elle le rassure et essaie de lui redonner le sourire, s'épanchant sur son épaule
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Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Lun 24 Fév 2020 - 22:42
Eliott hoche la tête, silencieux. Lys se laisse élégamment guider sur la piste de danse, une main dans celle de son fiancé et l'autre sur son épaule, les yeux posés sur lui. Cette danse permet à la demoiselle de reprendre ses esprits et de faire fonctionner ses méninges ; et, rapidement, un plan se construit dans son esprit rusé, les idées s'assemblant comme un délicat collier de perle. La rupture de ces fiançailles, qui ont été annoncées si publiquement, entacherait la réputation de leurs deux familles ; cependant, il serait peut-être possible de trouver un accord, de faire d'Eliott une sorte de partenaire d'affaires. Un associé. Oh, la jeune fille sait pertinemment qu'il sera ardu de gagner la confiance d'Eliott, qui joue toujours selon ses propres règles ; mais Lys a plus d'un tour dans son sac, et son esprit est, lui aussi, florissant de projets sombres et d'ambitions violentes. "Ils vont te proposer de rester la nuit. Et le week-end. Et ils n'accepteront aucun refus." Leurs regards s'accrochent ; Lys hoche de la tête, imperceptiblement, et son regard se fait perçant. "Je ne refuserais pas," promet-elle simplement, le reste de sa pensée sous-entendu : nous avons à discuter. Et cette discussion promet déjà d'être... particulière. La valse prend fin, il embrasse le dos de sa main tel le gentleman qu'il est censé être durant ces mascarades bourgeoises, et Lys esquisse une révérence. Il explique vaguement qu'il a des affaires à régler ; "A plus tard, dans ce cas," répond-elle simplement avant de le laisser disparaître dans la foule et les méandres de l'immense manoir. S'écartant de la piste de danse, la demoiselle guette les environs à la recherche de ses amis, avant de finalement apercevoir @Lorcan Tamaharu et @Grace de Launay s'approcher d'elle. Comme toujours la présence de son coloc est une véritable bouffée d'air frais ; il la fait tournoyer sur elle-même et elle ne retient pas un grand sourire amusé. Il plaisante sur ses fiançailles, mais sous l'humour elle peut entendre le sérieux de sa question. "On m'en a faite aussi, des cachotteries... Je suis venue pour boire un coup et gossiper sur les robes des invitées, et me voilà fiancée !" Elle lève les yeux en l'air avant d'ajouter : "Mais pas besoin de faire de plan d'évasion, j'ai déjà ma petite idée derrière la tête," ajoute-t-elle avec un grand sourire faussement innocent. Grace s'inquiète alors de son bonheur, ajoutant quelques informations intéressantes à savoir sur son futur mari - notamment le fait qu'il soit impliqué dans la rééducation de Grace. "Je suis... satisfaite ? Je ne sais pas," hésite-t-elle. "On se connait déjà un peu, avec le Quidditch, et je sais qu'on fonctionnera bien ensemble - du moins je le pense. Je vais probablement passer le week-end ici, je te dirais comment ça s'est passé !" Elle replace avec douceur une des mèches de cheveux de Grace, affection naturelle qu'elle a envers elle, avant d'ajouter : "Mais merci de me dire tout ça. Ca me rassure... honnêtement, je ne sais pas encore dans quoi je m'embarque, avec cette histoire de mariage ! Mais peu importe ; comment se passe votre soirée ? Ca a l'air d'être assez... mouvementée," dit-elle en jetant un oeil vers les Muller un peu plus loin.
résumé : Lys termine sa danse avec Eliott, puis retrouve Lorcan et Grace, avec qui elle discute de ses fiançailles surprises, en apprend un peu plus sur Eliott et demande ensuite à ses amis comment se passe la soirée pour eux.
désolée pour le retard, j'ai eu pas mal de soucis irl ces derniers temps
- InvitéInvité
Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Dim 1 Mar 2020 - 18:51
La gentillesse dont fait preuve la jeune femme le déstabilise, il hésite un instant, cherchant - par habitude peut-être - le cynisme ou l'ironie dans ses propos, sans jamais en trouver la moindre parcelle. C'est différent, ça le change d'avoir l'impression d'être compris, ou tout du moins de ne pas être jugé, un long soupire s'échappe d'entre ses lèvres, une détresse, c'est probablement le mot juste, celui auquel il n'aurait pas pensé, mais qui résonne au plus profond de son être. « C'est injuste, je sais que mes parents ne sont pas si éloignés de ces idéaux de sang-purs dont on parle, mais ... je ne sais pas, au fond je pense que j'ai toujours espéré qu'ils étaient plus ouvert, moins manipulateurs »; après tout ils avaient accepté
« Je suis fatigué par toutes ces conneries, Anne. J'ai l'impression que plus j'essaie, moins j'arrive à ... » avancer, passer à autre chose, oublier Rose ? Probablement. « Tu es vraiment quelqu'un d'étonnant Annegreth et si je suis vraiment désolé que tu te sois retrouvée au centre de cette ... comédie, égoïstement, je suis content que tu sois là, je pense avoir bien besoin d'une amie en ce moment ». Il resserre ses bras autours de la brune, posant sa joue contre les cheveux de la jeune femme, le froid mort sa peau mais il n'y prête pas attention, ça ne lui à jamais posé de soucis, il adore le froid et la neige en particulier. Marcus prend un moment, les yeux fermés, la douceur réconfortante de l'étreinte, le parfum de la danoise qui lui caresse les narines, parfum délicat, fleurit et pourtant qui ne manque pas de force et de caractère, tout comme elle. « Tu veux qu'on se balade encore un peu dans le jardin ? » après tout, il est beau ce jardin.
résumé
@Annegreth Nordstjerne
- InvitéInvité
Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Dim 1 Mar 2020 - 20:10
La main de la jeune femme enserrait la bouteille de Whisky qu’avait trouvé – volé ? – Caël. Elle s’y attachait comme à une bouée. Le contact du verre la rassurait, et l’odeur du liquide qui s’y trouvait lui apportait un certain confort. Enfin un truc de normal, dans cette soirée ! Et si elle regardait bien, cette bouteille provenait de l’une des distilleries MacKintosh. Bien. Si les Blackthorn était un peu tordu, ils avaient toutefois du bon goût. Parfois. De temps en temps. Lorsqu’ils ne laissaient pas un serpent en vadrouille dans leur salon. Caël regrettait, semble-t-il, qu’Alex n’aie pas mis le feu à la créature à écaille.
- Tutututu, un serpent, aussi con soit-il, ne mérite pas d’être transformé en brochette, dit-elle.
En supposant que ce serpent en soit vraiment un. Alex avait un doute. Mais elle préféra ne rien dire, et repris plutôt une gorgée de whisky. Le froid commençait à se faire sentir et la tension retombait doucement : un peu de chaleur ne pouvait pas lui faire du mal. Et si Niahm profitait de la chaleur de Caël, Alex était sans cavalier, ce soir. Dear god, elle aurait du trainer Dhan à cette soirée. Nul doute qu’avec lui, rien de particulier serait arrivé. C’était beau d’y croire. Après quelques mots à la jeune sorcière, Caël s’adressa aux deux. Bouger ? Excellente idée.
- Je vote pour. J’ai besoin d’un verre, loin d’ici.
Une proposition subtile d’aller boire un truc quelque part ? Oui. Et si les deux tourtereaux n’étaient pas partants, elle trouverait bien quelqu’un d’autre qui l’était.Résumé a écrit:Alex aime bien la bouteille de whisky qu'a volé Caël. Lorsqu'il propose de bouger, elle vote pour, et vote même pour aller boire un coup. On l'arrête pas sur sa lancée!
- InvitéInvité
Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Dim 1 Mar 2020 - 20:24
Lentement, accordant ses gestes au rythme plus doux de la nouvelle chanson égrenée par l’orchestre sorcier, Evan menait leurs pas sans y songer, habitué aux convenances de leur milieu, malgré les années passées au loin et hors du carcan de ces convenances. Les valses étriquées ayant cédé la place aux pas déchaînés de pistes de danse où ses semelles collaient un peu, souvenir de trop de boissons renversées par terre et d’éclats de rire. Ils lui semblaient si loin, à présent, mais il souriait tout de même, l’Écossais, car il y avait en lui cet éternel défi adressé aux autres, à l’univers : la mise en abîme du premier qui tenterait de le changer. Comme un majeur adressé au monde sous la forme d’un rire charmeur et d’une parole trop rapide pour être contenue – ces esprits vifs qui couraient trop vite pour être arrêtés. Il aurait fait un brillant avocat, disait jadis son père (si seulement il n’avait pas été si désorganisé). À la suggestion de Jaïna, il frissonna presque – quelque part, le futur auror caressait l’espoir de trouver une héritière de sang pur qui sache satisfaire à la fois son père et ses propres envies, mais il n’y avait là aucune perspective réellement viable. Apprendre à connaître une femme de sang pur, voir à travers les masques que la gent féminine de leur rang tendait à porter … Lassitude.
Sans répliquer, Evan continuait de mener la danse, demandant plutôt à sa cousine où ils fuiraient. Le regard adressé en biais à Jaïna alors qu’elle parlait, ses attentes un peu trop spécifiques pour être innocentes – elle n’en parlait plus depuis si longtemps, pourtant, l’Écossaise. Alors même qu’elle se rattrapait, le sorcier la regarda, air mutin faisant naître au coin de ses lèvres un sourire amusé. « Pas à moi, à d’autres », fit Evan, haussant un sourcil en une caricature presque dramatique, traçant un large arc de cercle avec sa cavalière, forçant les autres convives dansant à leur céder le passage avant de faire tanguer Jaïna, la retenant en l’air du bras glissé autour de sa taille. « C’est une mauvaise manière de commencer une si belle union, d’être cachottière », fit le sorcier facétieux, produisant un petit son réprobateur. Tsk, tsk, tsk. Malgré tout, il n’était pas cruel, le musicien, laissant le moment filer et reprenant le filon tendu par Jaïna. « Quant à venir vérifier … honnêtement, je ne mets rien au-delà de nos pères lorsqu’il s’agit de s’informer au sujet de leur précieuse marchandise – pardon, progéniture », dit Evan, un trait de malice dansant malgré tout au fond de ses prunelles. « et moi … », murmura-t-il, les prunelles céruléennes se faisant pensives le temps d’un instant. « Je n’en sais rien. J’ai erré assez, et le mariage d’amour … J’ai eu la chance d’en avoir un, déjà, ce qui est plus que la plupart des gens », admit-il, réaliste. « Je ne sais pas si je pourrais en vivre un autre ». La vérité, terrible et nue – la lâcheté non pas de retrouver l’amour, un jour, mais de risquer l’indicible souffrance s’il venait à le perdre à nouveau.
- Spoiler:
Ça fait 100 fois que j’écris le même résumé, bonjour!
@Jaïna MacLeòid et Evan dansent toujours. Ils sont nostalgiques. Evan taquine un peu Jaïna, puis se dit qu’un second mariage d’amour ne serait pas pour lui.
- InvitéInvité
Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Lun 2 Mar 2020 - 9:24
La danseuse à une manière bien à elle de gérer le stresse, elle se contente de sourire, malgré le reste de terreur qui peut se lire dans son regard, elle semble reprendre contenance assez rapidement, le pire pour elle ce ne fut pas le serpent, mais bien cette porte fermée qu'elle avait été incapable d'ouvrir, comme si elle avait été scellée par magie. Laissant Alex expliquer, Niamh se contente d'hocher la tête, petite poupée de chiffon qui semble avoir perdu une partie de sa volonté ce soir elle ne peut tout de même s'empêcher de laisser sortir un « mais non ! » Lorsque le sorcier dit à Alex qu'elle aurait mieux fait de le brûler vif, une grimace sur son visage, elle n'aime pas l'idée qu'on puisse faire du mal à un animal, si elle avait su qu'il s'agissait d'Eliott, par contre, là, c'eut été différent. « Alex à raison, il y peu rien s'il est con » dit-elle en souriant, haussant légèrement les épaules, « on est plus dures qu'on pourrait le croire, t'inquiète pas. Faut juste que je n'oublie plus jamais de prendre ma baguette dans ce genre d'endroit... » Un moment de flottement, elle regarde les deux sorciers qui l'accompagnent et sourit à nouveau, « quoi que ... je vais plutôt éviter de revenir dans ce genre d'endroit, ça sera plus simple », parce qu'elle n'est pas douée en magie, donc au fond, baguette ou non, pas sûre que ça ait changé quoique ce soit à l'issue de la soirée.
Le pauvre Caël semble culpabiliser de la tournure des événements, comme s'il avait pu deviner l'ampleur de toute cette folie ? « Tu te rends compte que pour me faire oublier ça, tu vas devoir mettre le paquet ? » C'est une petite taquinerie qui lui semble de bon ton, après tout, c'est l'antichambre de l'enfer cette baraque ! Sans même un regard, elle saisit la bouteille des mains d'Alex et boit une bonne gorgée, la chaleur de l'alcool réchauffe son corps et c'est agréable vu la fraîcheur de la nuit, « on bouge ! » C'était son idée première, elle voulait juste prévenir Hunter à la base, elle n'avait pas prévu de partir en expédition dans les entrailles de la maison pour y jouer à touche-touche avec un serpent, franchement, à refaire elle attend d'être dehors pour envoyer son message. « On va où ? » En ville, chez l'un d'eux ? Tout sera toujours mieux que ce bal.
résumé :
Niamh soutient @alex nightingal dans l'idée qu'il ne faut pas faire de mal au serpent (t'as vu comme on est gentilles @eliott blackthorn ). Elle valide l'idée de @caël muller de partir et l'idée d'Alex d'aller boire un verre ailleurs la tente plutôt bien !)
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Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Mer 4 Mar 2020 - 11:49
Bal chez les Blackthorn
avec Marcus, et les autres
Annegreth aurait pu être vexée de la tournure de la soirée. Âme emporté par le tourment d’événements qu’elle ne contrôlait pas, elle se surprenait à avoir réussi à garder soncalme, elle qui d’ordinaire est capable de s’emporter, son sang de vélane se rappelant à elle. Mais elle ne veut pas montrer ce visage-là. Son cœur a été meurtri, mais elle se doute que Marcus n’a pas bien reçu la nouvelle non plus, alors elle s’applique. Baume de douceur contre les plaies vives du jeune homme. Elle le voit hésitant. Elle lui sourit, pour lui montrer son soutien. Elle ne sera jamais un poids, mais toujours une aide.
Tu ne connais peut-être pas les motivations profondes qui les ont traversé. Tu prends la situation à chaud, peut-être qu’en discutant avec eux, tu comprendras leur choix et parviendras à les faire changer d’avis. Enfin, si c’est ce que tu veux bien sûr…
Car après tout, Annegreth n’est pas naïve, elle sait à quel point Kahlan est une belle fille, elle sait à quel point les Muller sont influents et riches, bien plus que sa famille même si elle possède un sang des plus purs…
Lutter est fatigant, et je pense que tu es à bout. Et cette soirée n’a rien arrangé. Je serai ton amie si tu le souhaites, ou autre, mais je serai là pour toi si tu en as le besoin et l’envie.
Annegreth est triste en réalité. Douce tristesse qui flotte dans les débris de cette soirée incongrue. Une amie. Veut-elle simplement être une amie, sûrement pas, mais peut-elle déjà prétendre à davantage ? Pourtant, Marcus la prend dans ses bras, posant son visage contre ses cheveux. Ainsi, elle peut sentir son odeur, une odeur merveilleuse et rassurante. Oh s’il la laissait l’aimer et s’il acceptait de lâcher prise entre ses bras, la peine ne pourrait qu’en être moins grande dans son cœur… Elle se recule, à contre-cœur.
On peut se balader un peu oui, il n’y a rien de plus beau et fantasmagorique qu’une balade sous une lune aussi belle. Mais tu es sûr de ne pas avoir trop froid ?
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