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- InvitéInvité
Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Mer 4 Mar 2020 - 19:21
Sa phrase à peine terminée qu’elle éclatait, ses propres mots crachés à son visage, répétition où la tonalité acerbe changeait tout le sens des paroles. L’amertume coulait sur chaque syllabe, venin qu’elle lui infligeait dès qu’elle dédaignait de lui adresser le moindre mot, habitude qu'elle prenait depuis quelque temps déjà, mais dont les répercussions étaient toujours aussi acides. Une nouvelle bouée lancée à la mer qui finissait emportée par le courant, tempête rageuse qui ne faisait que débuter. L’océan de son regard s’agitait sous l’orage, ses yeux, sombres, poignardant le brésilien. Partie était celle qu'il connaissait. Partie était celle qu'il avait appris à aimer. Gone. Devant lui se tenait que l'ombre de sa querida, que la façade Blackthorn. Si près, mais si loin. Elle s'était levée, rapprochée, que pour mieux les séparer par ses mots frappants, ses paroles cassantes. Et tandis qu'il sentait l'eau envahir ses poumons, le sentiment de finalité prenait sa place, sournoisement, lentement, mais d’une certitude sans pitié. Forcé par les habitudes, le visage de l’héritier affichait la neutralité, ses yeux fixés sur l’océan agité sans réellement le voir, sans réellement l’assimiler. Il ressentait trop, impuissant. Les émotions tournoyaient, bouillonnaient, agitées par une force dévastatrice ; violence qui semblait sans fin, éternel. Épuisé, il se sentait perdre tous ses moyens. Il était fatigué... mais jamais d’elle.
“J’ai perdu ma place Evandro”. Son prénom sonna fort à ses oreilles, bruit retentissant, malgré le murmure duquel il provenait. Il cligna des yeux, muet. Le changement de tonalité le déboussolait et malgré les derniers instants, il ne pouvait empêcher la pointe d’espoir qui s'immisçait dans son coeur. Elle ne le regardait plus, visage tourné au loin tandis que lui la fixait, regard attiré. Trêve temporaire, éphémérité douloureuse ; elle se retournait de nouveau contre lui. Coeur battant la chamade, il se laissait accuser. Parole ponctuée contre son torse, les petites mains féminines venaient le repousser sous la tension colérique. Figé, il ne bougeait plus, laissant l’écho des coups se répercuter en lui, aggravé. Voix qui s’élevait, forte de sous-entendus. Le masque de la poupée s’était effondré, tableau où les émotions se peignaient au fur et à mesure des cris révélateurs. Perturbé, il ne peut que fixer l’étalage de tout ce qui hantait le petit coeur de son amie, de tout ce qu’elle avait encaissé sans ne jamais rien dire, jamais rien ressentir. Et pour une énième fois, il avait arrêté de compter, son coeur se serrait péniblement en réponse. “Pourquoi tu ne me l’as pas dit avant...”. Dernières paroles murmurées qu’elle s'effondrait contre le fauteuil, les larmes s’évadant de leur prison forcée.
Miroir à leur dernière rencontre, l’instigatrice de tout, le brésilien s'accroupit devant elle, son regard cherchant le sien derrière les doigts qu’elle avait érigés, protection désespérée. Sa main flotta quelques instants au-dessus de la demoiselle avant de se déposer contre la peau, un frisson parcourant sa colonne, fébril. Il n’osait pas la prendre dans une étreinte serrée, d’enrouler son corps contre le sien, l’envie déchirante refroidie par sa conscience. Confort bien que limité, il ne pouvait pas rester là, il ne pouvait pas la regarder de loin tandis que son coeur s'agitait à chaque sanglot silencieux qui la secouait. “C’était par égoïsme...”, avoua-t-il finalement, autant à lui-même qu’à celle qui s'effritait devant lui, émotions exposées. La main du brésilien se posa contre ses yeux endoloris, masquant son regard coupable avant de s'évader au même moment qu'un soupire épuisé s'échappait, visage à découvert. Ses paupières s'ouvrirent enfin, révélant la douleur qui s'y lisait, fenêtre sur son âme qu'il détestait ouvrir mais que pour elle, il subirait à chaque jour. “J’avais peur de te perdre”. Murmure presque silencieux. “Mais j’ai été con… tellement con”, chuchota-t-il, le mot familier brisant l’illusion de son élégance soignée. “Je n’avais pas réalisé que de garder ce secret plus longtemps ne le rendrait que plus douloureux... pour toi”. C’était à son tour, son regard fuyant. Ses entrailles se coinçaient, mais il combattait l’envie de se taire, l’envie de se protéger de la douleur. “Si tu savais comme je m’en veux”. Il serra sa mâchoire, retournant son regard vers celle qui méritait tellement plus que lui, tellement mieux que lui. “Tu n’as pas perdu ta place…”, murmura-t-il, interdit, les mots s’écoulant lentement. Une grande inspiration fit son chemin jusqu’à ses poumons, courage fiévreux. “Au contraire, tu as maintenant toutes les cartes pour la découvrir, ta place. Tu es tellement plus que juste une pâture, tellement plus que juste une Blackthorn, Ada”.
“J’ai perdu ma place Evandro”. Son prénom sonna fort à ses oreilles, bruit retentissant, malgré le murmure duquel il provenait. Il cligna des yeux, muet. Le changement de tonalité le déboussolait et malgré les derniers instants, il ne pouvait empêcher la pointe d’espoir qui s'immisçait dans son coeur. Elle ne le regardait plus, visage tourné au loin tandis que lui la fixait, regard attiré. Trêve temporaire, éphémérité douloureuse ; elle se retournait de nouveau contre lui. Coeur battant la chamade, il se laissait accuser. Parole ponctuée contre son torse, les petites mains féminines venaient le repousser sous la tension colérique. Figé, il ne bougeait plus, laissant l’écho des coups se répercuter en lui, aggravé. Voix qui s’élevait, forte de sous-entendus. Le masque de la poupée s’était effondré, tableau où les émotions se peignaient au fur et à mesure des cris révélateurs. Perturbé, il ne peut que fixer l’étalage de tout ce qui hantait le petit coeur de son amie, de tout ce qu’elle avait encaissé sans ne jamais rien dire, jamais rien ressentir. Et pour une énième fois, il avait arrêté de compter, son coeur se serrait péniblement en réponse. “Pourquoi tu ne me l’as pas dit avant...”. Dernières paroles murmurées qu’elle s'effondrait contre le fauteuil, les larmes s’évadant de leur prison forcée.
Miroir à leur dernière rencontre, l’instigatrice de tout, le brésilien s'accroupit devant elle, son regard cherchant le sien derrière les doigts qu’elle avait érigés, protection désespérée. Sa main flotta quelques instants au-dessus de la demoiselle avant de se déposer contre la peau, un frisson parcourant sa colonne, fébril. Il n’osait pas la prendre dans une étreinte serrée, d’enrouler son corps contre le sien, l’envie déchirante refroidie par sa conscience. Confort bien que limité, il ne pouvait pas rester là, il ne pouvait pas la regarder de loin tandis que son coeur s'agitait à chaque sanglot silencieux qui la secouait. “C’était par égoïsme...”, avoua-t-il finalement, autant à lui-même qu’à celle qui s'effritait devant lui, émotions exposées. La main du brésilien se posa contre ses yeux endoloris, masquant son regard coupable avant de s'évader au même moment qu'un soupire épuisé s'échappait, visage à découvert. Ses paupières s'ouvrirent enfin, révélant la douleur qui s'y lisait, fenêtre sur son âme qu'il détestait ouvrir mais que pour elle, il subirait à chaque jour. “J’avais peur de te perdre”. Murmure presque silencieux. “Mais j’ai été con… tellement con”, chuchota-t-il, le mot familier brisant l’illusion de son élégance soignée. “Je n’avais pas réalisé que de garder ce secret plus longtemps ne le rendrait que plus douloureux... pour toi”. C’était à son tour, son regard fuyant. Ses entrailles se coinçaient, mais il combattait l’envie de se taire, l’envie de se protéger de la douleur. “Si tu savais comme je m’en veux”. Il serra sa mâchoire, retournant son regard vers celle qui méritait tellement plus que lui, tellement mieux que lui. “Tu n’as pas perdu ta place…”, murmura-t-il, interdit, les mots s’écoulant lentement. Une grande inspiration fit son chemin jusqu’à ses poumons, courage fiévreux. “Au contraire, tu as maintenant toutes les cartes pour la découvrir, ta place. Tu es tellement plus que juste une pâture, tellement plus que juste une Blackthorn, Ada”.
- Résumé:
- Evandro a une conversation à coeur ouvert avec @Adalia Blackthorn. C'est pas de vos affaires
- Gabriele de LucaADMIN – wild bear free heart
- » parchemins postés : 1861
» miroir du riséd : Tom Holland
» crédits : itsamooncalf
» multinick : Margaret, Jules et Verena
» âge : 25 ans
» situation : Célibataire
» nature du sang : Né-moldu
» particularité : .
» année d'études : 1ère année
» options obligatoires & facultatives : Obligatoire : Sortilèges-Métamorphose-DCFM
Options : Vol-Dragonologie
» profession : .
» gallions sous la cape : 270
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Jeu 5 Mar 2020 - 15:08
Impulsif ? Sûrement. Inconscient ? Encore plus. Et pourtant dans quelques mois je serais auror, un cocktail explosif. Mais pas de doute pour moi, si un serpent, et encore plus si mes soupçons étaient fondés – à savoir qu’il s’agissait d’Eliott – alors je n’aurai eu aucun remords. Mais ce n’était pas exactement la même chose pour les deux filles, qui apparemment ne voulaient pas lui faire de mal au reptile. Trop gentilles.
Pourtant, il paraît que c’est bon le serpent, un petit goût de poulet grillé. Il aurait pu vous blesser quand même !
Mon sang ne fait qu’un tour en entendant Niamh, et je tourne la tête brusquement vers elle.
Attends tu n’es pas sérieuse j’espère ? Tu es venue à ce bal où ça pullule de sang-pur arrogants SANS ta baguette ? Tu croyais que ton miroir parlant te défendrait suffisamment ?
Ma colère n’est pas vraiment dirigée contre elle mais envers son insouciance et son imprudence. Elle avait eu de la chance qu’Alex lui sauve la mise. Je ne me serai jamais pardonné s’il lui était arrivé quelque chose par ma faute. Pourtant, Niamh ne perd pas le Nord.
Mettre le paquet ? D’accord, alors je te réserve une soirée la semaine prochaine. Pour me faire pardonner.
J’ai bien fait de voler cette bouteille de whisky, elle fait le tour de notre bande et même Niamh y boit directement au goulot. J’aurai pu être choqué, mais je la connais, elle ne fait pas de manière et c’est ce que j’aime chez elle, son naturel et son impulsivité.
Comme vous voulez, il doit bien y avoir un bar d’ouvert ou sinon mon armoire à bouteilles n’est jamais vide. Vous choisissez les filles, profitez-en.
- résumé:
- Caël gronde un peu Niamh mais plus par inquiétude qu’autre chose. Après lui avoir promis de se faire pardonné, il leur propose d’aller dans un bar ou chez lui.
- InvitéInvité
Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Ven 6 Mar 2020 - 15:25
Touché. Coulé. De toute façon, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. ”- Que veux-tu ? J’ai toujours eu un léger attrait pour tout ce qui concerne ce pays.” Le sourire reste même si le cœur se sert. La façade impassible alors que tu te retiens à lui quand il te fait tanguer. Les yeux qui se baissent l’espace d’un instant, avant de les remonter. ”- Il n’y a rien à savoir, tu sais tout.” Inutile même de parler. Il savait tes plus horribles bêtises comme tes sentiments sans que les mots ne sortent. Ils étaient coincés dans ta gorge. ”-Après tout, mes yeux ne sont censés que se poser uniquement sur toi maintenant.” Au fond, tout au fond, tu le sais que la vieille plaie est rouverte. Tu balances toute seule du sel dessus, ressent les picotements à chaque instant où tu y songes. Les doigts glissent sur sa joue, ton front qui se pose un instant contre le sien, les yeux clos. Pas ce soir, n’en parle pas ce soir.
Tu recules la tête, un sourire qui s’échappe à sa langue qui fourche. ”- Tu peux le dire, marchandise, ils nous échangent contre de bonne grâce et de la puissance.” Triste vérité, mais elle te donne un sourire sarcastique. Jamais ils ne t’auront toi. Plus jamais tu ne t’infligeras ce qu’il s’est passé il y’a dix ans. ”- Crois-tu réellement être heureux en te résignant à épouser quelqu’un dont tu n’es pas amoureux ? Penses-tu supporter au quotidien la présence d’une femme certes gentille, mais dont l’affection ne serait que de la poudre aux yeux ? T’en contenter ? Sans passion, ni rien ?” Ta réponse était déjà toute trouvée, au détriment de beaucoup d’erreur passé.
Mais tu ne pouvais te mettre à sa place. Sa perte fut atroce, tu n’oses même pas l’imaginer. Tu ne pouvais pas permettre qu’il souffre de la sorte à nouveau. ”- Je ne peux que comprendre tes réticences. Elles sont naturelles. Cela ne signifie pas pour autant que tu dois te forcer à quoi que ce soit. “ Ta tête se pose sur l’épaule d’Evan, tendre et affectueuse. La vipère veut pour une fois remonter le moral.”- Je préfère encore te cacher toute ma vie si ça peut te permettre de vivre libre et heureux. Mais ne les laisses jamais t’enchainer...” Tu murmures à son oreille, personne n’avait à savoir. Avant de relever la tête, malicieuse, tirant sur sa joue d’un air amusé. ”- Et si tu pouvais apprendre à cuisiner entre temps, ce serait merveilleux.”
lumos maxima
- résumé:
- Encore une fois...
Jaïna valse encore et toujours avec @Evan Wakefield et lui propose de le cacher toute sa vie pour ne pas qu'il soit marié à n'importe qu'elle poule au sang pure et il est prier d'apprendre à cuisiner entre temps
- InvitéInvité
Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Sam 7 Mar 2020 - 19:22
Un bal chez les Blackthorn
Feat Grace et les autres
L’assurance tranquille de Lys confortait Lorcan dans l’idée que sa collocataire gardait les choses sous son contrôle. Il la connaissait bien, la Dalsgaard, avec le temps : sous ses airs de ne pas y toucher, elle était fine, très, très maline, surement bien plus que lui. Au moins avait il la lucidité de s’en rendre compte. De son bras, il soutenait Grace qu’il sentait de plus en plus fébrile. La pauvre devait commencer à souffrir de sa posture verticale, et il allait devoir l’exfiltrer sous peu. Dommage, il s’amusait bien lui, avec ses embroglios et ses batailles rangées, sous couvert d’annonces surprises et de sourires feutrés. Il avait hâte de rapporter tout cela à ses parents. Ces derniers boiraient du petit lait. - Ma foi, j’ai l’impression que tu le prends avec plus de philosophie que d’autres… Il n’y a qu’à voir comment mes petits camarades rouges sont montés au créneau. A croire que leurs parents ne leur ont rien appris. Ou qu’ils ont tout oublié. Il secoua la tête, l’air faussement désolé, surtout moqueur. Si faire des esclandres suffisaient à passer outre les directives familiales, ça se saurait, depuis le temps.
- Ce genre de bal donne toujours prétexte à ce genre d'annonces... Même si il aurait été de bon goût de prévenir les principaux intéressés, tout de même.
Lorcan haussa les épaules, son habituel demi-sourire aux lèvres. Le ton était posé, calme de composition qu'il arborait le plus souvent en représentation, loin de l'énergie adulescente qui l'habitait d'ordinaire. Même sa voix semblait une octave plus grave, le tout était plus assurée, moins vibrant aussi.
- … surtout pour les De Gray et les Muller. Eliott et toi avez pris les choses avec beaucoup plus de dignité et de sobriété que ceux-là. Je ne suis pas sur que le doyen Blackthorn apprécie ce genre de spectacle, bien que cela ait eu le mérite de réveiller quelques unes des vieilles dames au fond, qui somnolaient dans leur champagne. Je garderai l'appartement pour moi tout seul, alors, ce week-end, mais tu vas manquer à José, c'est sur.
Il laissa Grace s'enquérir du ressenti de leur amie, là où lui même se réservait ce genre de questions pour plus tard. Il savait qu'il n'obtiendrait rien d'autre que du très politiquement correct de la part de la nordique ici même. Il y avait des yeux et des oreilles indiscrètes partout, impossible de se montrer vraiment honnête dans ce genre de circonstances.
- Ma foi, Grace et moi avons transmis nos amitiés familiales respectives au père Blackthorn, on a croisé la moitié des sangs purs de la fac... On ne pense pas s'éterniser, j'ai réussi à ne pas faire de gaffe jusque là, mes parents préfèreraient sans doute que je ne tente pas le diable... Mais j'ai promis à Grace de la faire danser un peu, et je ne voudrais pas manquer à mes devoirs de cavalier.
Parce qu'il savait qu'elle lui donnerait des nouvelles rapidement, le Tamaharu salua la nouvelle fiancée et, d'un mouvement du bras en direction du centre de la pièce, où le parquet ciré indiquait la zone de la piste de danse, il invita Grace à prendre place pour la valse qu'il lui avait promis. Cela tombait bien, le morceau jouait était relativement lent, mais fluide, une valse de Vienne on ne pouvait plus classique, comme il en avait dansé des dizaines depuis l'enfance, éducation sang pur oblige. Il souffla un coup, relevant les coudes pour former son cadre, avant de se saisir de la main et de la taille de Grace avec un rictus bienveillant.
- Si tu galères, mets tes pieds sur les miens. Je te porterais, moi.
- Ce genre de bal donne toujours prétexte à ce genre d'annonces... Même si il aurait été de bon goût de prévenir les principaux intéressés, tout de même.
Lorcan haussa les épaules, son habituel demi-sourire aux lèvres. Le ton était posé, calme de composition qu'il arborait le plus souvent en représentation, loin de l'énergie adulescente qui l'habitait d'ordinaire. Même sa voix semblait une octave plus grave, le tout était plus assurée, moins vibrant aussi.
- … surtout pour les De Gray et les Muller. Eliott et toi avez pris les choses avec beaucoup plus de dignité et de sobriété que ceux-là. Je ne suis pas sur que le doyen Blackthorn apprécie ce genre de spectacle, bien que cela ait eu le mérite de réveiller quelques unes des vieilles dames au fond, qui somnolaient dans leur champagne. Je garderai l'appartement pour moi tout seul, alors, ce week-end, mais tu vas manquer à José, c'est sur.
Il laissa Grace s'enquérir du ressenti de leur amie, là où lui même se réservait ce genre de questions pour plus tard. Il savait qu'il n'obtiendrait rien d'autre que du très politiquement correct de la part de la nordique ici même. Il y avait des yeux et des oreilles indiscrètes partout, impossible de se montrer vraiment honnête dans ce genre de circonstances.
- Ma foi, Grace et moi avons transmis nos amitiés familiales respectives au père Blackthorn, on a croisé la moitié des sangs purs de la fac... On ne pense pas s'éterniser, j'ai réussi à ne pas faire de gaffe jusque là, mes parents préfèreraient sans doute que je ne tente pas le diable... Mais j'ai promis à Grace de la faire danser un peu, et je ne voudrais pas manquer à mes devoirs de cavalier.
Parce qu'il savait qu'elle lui donnerait des nouvelles rapidement, le Tamaharu salua la nouvelle fiancée et, d'un mouvement du bras en direction du centre de la pièce, où le parquet ciré indiquait la zone de la piste de danse, il invita Grace à prendre place pour la valse qu'il lui avait promis. Cela tombait bien, le morceau jouait était relativement lent, mais fluide, une valse de Vienne on ne pouvait plus classique, comme il en avait dansé des dizaines depuis l'enfance, éducation sang pur oblige. Il souffla un coup, relevant les coudes pour former son cadre, avant de se saisir de la main et de la taille de Grace avec un rictus bienveillant.
- Si tu galères, mets tes pieds sur les miens. Je te porterais, moi.
Made by Neon Demon
- long story short:
- Lorcan bavarde avec @Lys dalgaard avant d'inviter @grace de launay" à danser, comme promis.
- InvitéInvité
Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Mar 10 Mar 2020 - 10:32
Pas de réponses de Kiran, ça m'énerve. Vraiment. Il avait suivi Sid' à l'annonce de mes fiançailles, et depuis, personne ne semblait l'avoir vu. Ils étaient partis dehors, mais bordel, les jardins étaient grands. Il passerait donc en second. C'est ce que je m'étais dit, sauf qu'en balayant la sale du regard, je voyais Lys, je voyais Grace, je voyais à peut près tout le monde mais pas Adalia.
Putain de merde. Où est-ce qu'elle était encore ? Possibilité numéro une : en train de faire boire de l'eau à se pauvre Ghost. Ce serait pratique, mais ça m'étonnerait. Elle l'avait fait une fois, je lui avais dit ma façon de penser, et puis... Ouais non, c'est Quarta, elle était capable de recommencer. Possibilité numéro deux : ... Ou pas, ça me saoule de réfléchir à ce qui peut lui passer par la tête.
Saluant deux trois personnes qui en profitaient pour me féliciter de mon nouvel état-civil, je faisais bonne figure en réfléchissant. La vérité, c'est que Moon était une grande fille, probablement la seule dont je n'avais pas vraiment de raisons de m'inquiéter. Quoi qu'elle fasse, elle était capable de gérer. Et si pas, grand bien lui en fasse parce qu'au fond, même si je l'apprécie et que je ne le lui dirais surement jamais, j'en avais rien à foutre.
Nouveau regard à mon téléphone, toujours pas de réponses. Et étrangement, je capte une oeillade de notre mère. Kiran, je vais te tuer. Je te jure que je vais te trouver, et te faire passer l'envie de me laisser comme ça en plan dans ce genre d'endroits. Ce qui me fait du coup redéfinir mes priorités. Kiran d'abord, Adalia peut-être ensuite. Passant entre quelques convives, profitant d'un des serveurs pour vider un verre au passage, je m'apprêtais à passer dans une pièce voisine avant d'être coupé par l'un des invités.
-"Eliott. Nous tenions à vous dire que nous sommes ravi d'apprendre vos fiançailles. Et dites-moi, avez-vous votre soeur Adalia ?"
-"Elle est surement par là. Et d'ailleurs, si vous la croisez, n'hésitez pas à lui dire que je suis dehors."
L'homme sembla quelque peu étonné de ma réponse, sans pour autant la critiquer. Et me répondant encore, je mettais fin à la conversation, montrant plus mon coté occupé qu'autre chose, ouvrant par la même la porte et sortant de la pièce.
-"... à fait, n'hésitez pas. Et surtout, amusez..."
Je m'étais arrêté net, fermant presque la porte par réflexes. Vision d'horreur, et sang qui ne fait qu'un tour dans mes veines, c'est des larmes que j'aperçois sur les joues de ma soeur, avec lui à coté. Un blanc, quelques secondes, des priorités qui se redéfinissent une nouvelle fois dans mon esprit et les os d'une de mes mains qui craquent doucement alors que mon poing se referment quelque peu.
-"Delgado. Je te donne deux minutes pour m'expliquer pourquoi elle est ainsi."
Et dans l'idéal, il était préférable que ce soit pas de son fait.
Putain de merde. Où est-ce qu'elle était encore ? Possibilité numéro une : en train de faire boire de l'eau à se pauvre Ghost. Ce serait pratique, mais ça m'étonnerait. Elle l'avait fait une fois, je lui avais dit ma façon de penser, et puis... Ouais non, c'est Quarta, elle était capable de recommencer. Possibilité numéro deux : ... Ou pas, ça me saoule de réfléchir à ce qui peut lui passer par la tête.
Saluant deux trois personnes qui en profitaient pour me féliciter de mon nouvel état-civil, je faisais bonne figure en réfléchissant. La vérité, c'est que Moon était une grande fille, probablement la seule dont je n'avais pas vraiment de raisons de m'inquiéter. Quoi qu'elle fasse, elle était capable de gérer. Et si pas, grand bien lui en fasse parce qu'au fond, même si je l'apprécie et que je ne le lui dirais surement jamais, j'en avais rien à foutre.
Nouveau regard à mon téléphone, toujours pas de réponses. Et étrangement, je capte une oeillade de notre mère. Kiran, je vais te tuer. Je te jure que je vais te trouver, et te faire passer l'envie de me laisser comme ça en plan dans ce genre d'endroits. Ce qui me fait du coup redéfinir mes priorités. Kiran d'abord, Adalia peut-être ensuite. Passant entre quelques convives, profitant d'un des serveurs pour vider un verre au passage, je m'apprêtais à passer dans une pièce voisine avant d'être coupé par l'un des invités.
-"Eliott. Nous tenions à vous dire que nous sommes ravi d'apprendre vos fiançailles. Et dites-moi, avez-vous votre soeur Adalia ?"
-"Elle est surement par là. Et d'ailleurs, si vous la croisez, n'hésitez pas à lui dire que je suis dehors."
L'homme sembla quelque peu étonné de ma réponse, sans pour autant la critiquer. Et me répondant encore, je mettais fin à la conversation, montrant plus mon coté occupé qu'autre chose, ouvrant par la même la porte et sortant de la pièce.
-"... à fait, n'hésitez pas. Et surtout, amusez..."
Je m'étais arrêté net, fermant presque la porte par réflexes. Vision d'horreur, et sang qui ne fait qu'un tour dans mes veines, c'est des larmes que j'aperçois sur les joues de ma soeur, avec lui à coté. Un blanc, quelques secondes, des priorités qui se redéfinissent une nouvelle fois dans mon esprit et les os d'une de mes mains qui craquent doucement alors que mon poing se referment quelque peu.
-"Delgado. Je te donne deux minutes pour m'expliquer pourquoi elle est ainsi."
Et dans l'idéal, il était préférable que ce soit pas de son fait.
- résumé:
- Eliott choisit de retrouver Kiran dont il n'a pas de nouvelles, mais tombe sur @Adalia Blackthorn et @Evandro Delgado.
- InvitéInvité
Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Mar 10 Mar 2020 - 11:08
Un bal chez les Blackthorn ft.les participants
vendredi 3 janvier 2020
"On m'en a faite aussi, des cachotteries... Je suis venue pour boire un coup et gossiper sur les robes des invitées, et me voilà fiancée !" Visiblement, mon amie semblait prendre la chose avec philosophie. Si elle ne semblait pas avoir été au courant au préalable, peut-être s'était-elle doutée que cela arriverait un jour. Moi-même, cela m'était arrivé l'année dernière. Ca n'avait pas duré, d'ailleurs, et mes parents avaient compris à quel point j'en avais été blessée. Je pouvais donc rester parfaitement sereine. Il n'y aurait pas de rebondissement de ce type ce soir... D'autant que mes parents n'étaient pas présents. Je représentais la famille de Launay. "On se connait déjà un peu, avec le Quidditch, et je sais qu'on fonctionnera bien ensemble - du moins je le pense. Je vais probablement passer le week-end ici, je te dirais comment ça s'est passé ! Mais merci de me dire tout ça. Ca me rassure... honnêtement, je ne sais pas encore dans quoi je m'embarque, avec cette histoire de mariage ! Mais peu importe ; comment se passe votre soirée ? Ca a l'air d'être assez... mouvementée" "J'espère bien, que tu me diras tout! Je ne veux plus de distance entre nous!" répondis-je en la serrant brièvement dans mes bras.
Pour le reste, je laissai le soi à Lorcan de répondre pour nous deux. Il reparla de la danse que je lui avais demandé au début de la soirée. A cet instant, je regrettais presque de le lui avoir fait promettre, tant je commençais à fatiguer. Mais c'était trop important pour moi et j'étais heureuse qu'il s'en soit souvenu. "Oui, je voulais juste m'assurer que tu allais bien avant. Et si à un moment ça ne va pas, tu sais que tu peux venir me voir. D'accord?" demandai-je avant de la serrer à nouveau contre moi et de déposer un baiser sur sa joue.
Je suivis ensuite Lorcan vers la piste de danse, le coeur battant à tout rompre. Allais-je seulement y arriver? Avant de commencer à danser, je saisis ma baguette pour réduire ma canne et la ranger au même endroit que ma baguette. Je déglutis péniblement avant de poser mon bras sur celui de mon ami et de prendre son autre main. "Je suis prête..."
Pour le reste, je laissai le soi à Lorcan de répondre pour nous deux. Il reparla de la danse que je lui avais demandé au début de la soirée. A cet instant, je regrettais presque de le lui avoir fait promettre, tant je commençais à fatiguer. Mais c'était trop important pour moi et j'étais heureuse qu'il s'en soit souvenu. "Oui, je voulais juste m'assurer que tu allais bien avant. Et si à un moment ça ne va pas, tu sais que tu peux venir me voir. D'accord?" demandai-je avant de la serrer à nouveau contre moi et de déposer un baiser sur sa joue.
Je suivis ensuite Lorcan vers la piste de danse, le coeur battant à tout rompre. Allais-je seulement y arriver? Avant de commencer à danser, je saisis ma baguette pour réduire ma canne et la ranger au même endroit que ma baguette. Je déglutis péniblement avant de poser mon bras sur celui de mon ami et de prendre son autre main. "Je suis prête..."
- résumé:
- Grace est soulagée de voir qu Lys prend bien la chose. Elle laisse ensuite Loki répondre concernant le déroulé de la soirée. Elle rappelle à Lys qu'elle est là pour elle si elle a besoin et suit son ami vers la piste de danse, un peu nerveuse.
- InvitéInvité
Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Sam 14 Mar 2020 - 22:02
Oups, Kiran a peut-être un peu traîné au bar avec Sidney. Bon, en même temps la demoiselle était dans un tel état de rage que le jeune homme ne se voyait pas la quitter sans essayer de la calmer un peu - la calmer à coup de whisky, certes, mais tout de même. Lui-même a déjà quelques shots de tequila dans le sang, sa tête tourne légèrement et il a le rire facile, en bonne voie pour passer du stade de "un peu pompette" à celui de "complètement bourré". Un verre de plus et c'est fini pour lui. Une chose l'a néanmoins retenu de céder un peu plus à l'appel de l'alcool : une vision étrange, qu'il ne comprend pas encore entièrement mais qui l'a suffisamment intrigué pour qu'il se retienne de rouler sous la table. Eliott et sa fiancée, dans un des petits salons du manoir, penchés sur un échiquier ; Kiran devine qu'il se jouera quelque chose d'important ce soir, et qu'il y sera peut-être mêlé. Alors il n'a pas pris le verre de trop ; il s'est retenu (Merlin sait comment) et attend patiemment que son aide soit demandée. En attendant, après avoir souhaité la bonne soirée à Sidney en lui disant de lui envoyer un message quand elle sera rentrée, il retourne au manoir en traînant des pieds. Songeant qu'il a légèrement ignoré son frère et ses messages pendant un petit moment, il grimace et décide de se faire discret et de prétendre être resté sur le territoire familiale depuis le début de la soirée devant les parents.
Une fois à l'intérieur du manoir, il guette des visages familiers ; il fronce les sourcils quand il n'aperçoit aucun de ses frères et soeurs. Il fait en sorte de passer devant les parents, faisant ainsi acte de présence auprès d'eux - Aloysius lui lance un regard satisfait qui envoie un frisson d'horreur le long de sa colonne vertébrale - avant de quitter la salle de bal, à la recherche de ses frangins. Comme bien souvent il se laisse guider par son instinct, qui semble toujours lui dicter la bonne direction à suivre. Baissant les yeux et dégainant son téléphone, il envoie un message à Eliott : Désolé frérot, j'étais avec Sid. Vous êtes passés où ? Et à la seconde où il allait envoyer le message, il entre dans une pièce adjacente à celle du bal et lève les yeux quand il reconnaît soudainement la voix de celui qu'il considère comme son jumeau. "...deux minutes pour m'expliquer pourquoi elle est ainsi." Confus par le ton dur de la voix de son frère, il ne comprend pas tout de suite ce qu'il voit, et puis soudain il se fige sur place. Eliott, les poings et la mâchoire serrés, le regard noir fixé sur Evandro Delgado, planté devant - "What the fuck," crache Kiran, la colère montant en lui violemment, parce que sa petite soeur, la prunelle de ses yeux, est en larme dans un fauteuil, milles émotions se bousculant sur son visage rougi. "Recules," ordonne-t-il à celui qu'il devine être la cause des larmes de sa soeur. "Eloignes-toi tout de suite de ma soeur, putain." Il s'avance en quelques pas rapides et se penche auprès d'Adalia, prenant doucement son visage entre ses mains et essuyant les larmes qui roulent sur ses joues. "Moon, ça va aller, on est là," promet-il d'un ton rassurant, dissimulant une colère mal contenue. "Tu veux qu'il s'en aille ? On peut s'en charger," ajoute-t-il, sa voix renfermant de nombreuses promesses douloureuses. Toute trace d'alcool semble s'être évaporée de son sang sous la colère brûlante qui monte en lui.
- résumé :
- Kiran rentre au manoir après sa sortie avec Sidney, et cherche @Adalia Blackthorn et @Eliott Blackthorn, qu'il trouve avec @Evandro Delgado. Il se met tout de suite en colère quand il voit sa soeur pleurer, et menace Evandro à demi-mot.
- InvitéInvité
Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Dim 22 Mar 2020 - 18:10
Alex grimaça à la remarque de son meilleur ami, qui, au vu du ton employé par le presque trentenaire, n’avait rien d’une blague. D’où lui venait ce genre de réaction, pour un simple serpent, si con, qui plus est. Si les deux jeunes femmes avaient eu chaud aux fesses – Niamh, surtout ! – la rouquine ne pouvait simplement pas se résoudre à faire quoique ce soit à un serpent, aussi dangereux soit-il. Elle savait quoi faire lors qu’elle se retrouvait dans ces situations, et si cela n’avait pas marché cette fois-là, pour elle ne savait quelle raison, il était hors de question de ne pas procéder de la même manière la prochaine fois, en espérant tomber sur une créature dotée de la parole, cette fois. Et la rouquine assista amusée aux légères remontrances de son ami sang-pur envers Niamh, qui n’avait pas pris sa baguette. L’anglaise se redressa un peu : pour une fois que ce n’était pas elle, qui avait oublié sa baguette ! Peut-être devait-elle envoyer un message à Bash pour lui prouver qu’elle n’était pas la plus folle de toute ? Elle poussa ensuite un long soupire, avant de retrouver un intérêt à la conversation : ils étaient d’accord pour aller boire un coup ? Merlin soit loué !
- Allons chez toi, j’ai eu ma dose de gens pour la soirée et puis il y a une bouteille qu’on n’a toujours pas terminé, il me semble ?
Elle loucha un instant sur la bouteille de Whisky qui lui avait pris Niamh des mains, avant de s’adresser à la sorcière.
- Est-ce que tu pourrais garder ce que tu as vus pour toi ? Certains savent que je suis Fourchelangue, mais j’aimerais garder ça secret au maximum, demanda-t-elle.
Résumé : Alex est pour aller chez @Caël Muller, et demande à @Niamh Walsh si elle peut garder son secret pour elle !
HRP : Si vous voulez les faire partir à vos tours, hésitez pas !!
- InvitéInvité
Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Mer 25 Mar 2020 - 11:58
Un bal chez les Blackthorn
Feat Grace et les autres
Si Grace était prête, alors il l’était aussi. Après tout, c’était un Bal, non, pas un speed dating,, et les bals, c’est bien fait pour Danser ? En tout cas, il était de bon ton de le faire, normalement. Les autres jeunes étaient peut être trop occupés à … Faire n’importe quoi, en fait, qu’importe, mais lui avait des responsabilités vis à vis de sa famille, et une promesse solennelle vis à vis de Grace. Autour d’eux, il y avait surtout des couples d’âge mûr, indifférents aux tractations de mariages de leurs cadets, simplement satisfaits de pouvoir montrer leurs talents et leurs belles toilettes. Un peu de jeunesse ne ferait pas de mal à cette assemblée. Il hocha la tête quand elle annonça être prête, guetta le début d’une nouvelle mesure, puis avança un premier pied en avant, puis l’autre. La valse était une danse dramatiquement facile, une fois que l’on avait saisi les pas, et n’importe quel imbécile même Lorcan un peu concentré pouvait l’apprendre. Ce qui changeait tout, c’était la posture des danseurs : un cadre droit mais des genous souples, un menton relevé mais un cou gracile. Pour cela, il fallait du talent, bien sur, mais aussi un peu de pratique. Grace manquait de pratique en ce moment, mais son talent était indéniable. Pour le Tamaharu, c’était exactement l’inverse.
La valse dura de longues minutes où, à mesure que les pas s’égrenaient, Lorcan sentait les bras de la jolie sorcière peser de plus en plus lourds sur les siens. Elle devait fatiguer, la pauvre, elle s’était déjà montrée si courageuse… Maintenant sa taille, il la soutenait, comme il le pouvait, non sans un sourire encourageant. Courage ma belle, c’est presque terminé… Quand les dernières notes firent applaudir l’auditoire, il baissa les bras, enfin, sans lacher la main de Grace, qu’il embrassa sur le bout des doigts.
- T’as géré, je savais que tu le ferais… On va dire bonsoir et on rentre ?
La valse dura de longues minutes où, à mesure que les pas s’égrenaient, Lorcan sentait les bras de la jolie sorcière peser de plus en plus lourds sur les siens. Elle devait fatiguer, la pauvre, elle s’était déjà montrée si courageuse… Maintenant sa taille, il la soutenait, comme il le pouvait, non sans un sourire encourageant. Courage ma belle, c’est presque terminé… Quand les dernières notes firent applaudir l’auditoire, il baissa les bras, enfin, sans lacher la main de Grace, qu’il embrassa sur le bout des doigts.
- T’as géré, je savais que tu le ferais… On va dire bonsoir et on rentre ?
Made by Neon Demon
- long story short:
- Lorcan danse avec @grace de launay"le temps d'un morceau ou deux, sentant la fatigue de la jeune femme, lui propose de rentrer.
- InvitéInvité
Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Sam 28 Mar 2020 - 17:30
Dans leurs gestes, leur mélancolie mutuelle se fondait, se laissait entrevoir, pas à pas. De l’extérieur, qu’ils étaient beaux, les blonds – grands, héritiers des gènes vikings et saxons tellement visibles qu’on les habillerait presque de casques et d’épées qu’ils n’en n’auraient pas été ridicules, mais terrifiants. Là où l’assemblée se tissait des secrets des intrigues des familles dont les noms se construisaient au prix du libre-arbitre de leurs héritiers, ils faisaient semblant, à deux. De se prétendre libres, de se croire indépendants alors qu’ils étaient trop conscients des destinées qui les attendaient. Les liens froids du métal des destinées, mais surtout d’une couardise du cœur que le Calédonien admettait à sa cousine, tout en se cachant avec une habileté toute relative aux figures trop austères de la rigidité fraternelle.
Un sourire étiré sur ses lèvres, mais une tristesse dansant au fond du regard alors qu’il menait la figure platine dans une nouvelle ronde, il leva une main vers un nouveau danseur se proposant d’être le cavalier de la sorcière. « Nous fêtons des fiançailles, je vous prie », adressa-t-il au malvenu d’un ton agréable. Le pétillement si caractéristique des prunelles de ciel. Dans les velléités sarcastiques de sa perle, il reconnut tant de nuances de ses réflexes rebelles de jeunesse – mais il avaitabandonnéévoluémûri, depuis. Le cœur pris de l’étau d’être brisé à nouveau, craignant un nouvel assaut davantage que la perspective d’un futur passé avec une femme envers laquelle il n’éprouverait pas de passion réelle. « Penses-tu supporter au quotidien la présence d’une femme certes gentille, mais dont l’affection ne serait que de la poudre aux yeux ? T’en contenter ? Sans passion, ni rien ? » Aux paroles de sa cousine, Evan sourit. Voir ces onces de protection était si rare chez la grymm que lorsqu’il pouvait en être le témoin, peu importe le contexte, il savourait le moment – même lorsqu’elle avait raison sans même que l’Écossais en prenne véritablement conscience. Avec tendresse, le géant posa le menton sur le sommet de la tête de Jaïna lorsqu’elle vint se blottir contre son épaule.
N’étaient-ils pas magnifiques, diraient les convives? Figures de blés dominant les autres convives de leur stature – et il aurait voulu la faire disparaître, la protéger, la rose, car malgré toutes les épines qu’elle pouvait adresser à l’univers, Evan n’en voyait que les pétales. « Je préfère encore te cacher toute ma vie si ça peut te permettre de vivre libre et heureux. Mais ne les laisses jamais t’enchainer. Et si tu pouvais apprendre à cuisiner entre temps, ce serait merveilleux ». Relevant la tête, un éclat de défi vint l’habiter alors qu’il faisait tournoyer la jeune femme. Le maintien droit, la tête haute qui affirmait la rétivité légendaire du personnage et, malgré tout, l’aveu qu’il devait faire. « On ne me passera aucune corde que je n’aurai tissée moi-même, Jaïna », prévint-il, la voix prenant un accent plus rauque qu’à l’habitude. « Mais ils ne m’auront pas par surprise, avec leurs manigances », affirma le futur auror – se croyant invincible, naïve jeunesse malgré l’expérience, sans savoir que la toile dans laquelle il s’était empêtré des mois plus tôt se refermerait bientôt autour de son cou. Malgré tout, avec douceur, un nouveau sourire empreint d’affection étira ses lèvres. « J’apprendrai même à marcher sur les mains », souffla-t-il à l’oreille de sa cousine, « si je me disais que je pouvais te protéger comme ça ». Seuls dans leur univers fraternel, le serpent et le lion aux instincts tellement différents, et pourtant – il aurait brisé davantage que des os pour la protéger, la silhouette d’argent à ses côtés. « En attendant, j’éloignerai tes nombreux prétendants … » La phrase laissée en suspens, avec le clin d’œil adressé à la sorcière. Sauf peut-être ceux dont l’échine a été bercée du soleil sarde.
- Spoiler:
Dernier post pour Evan dans ce sujet. Il repousse un prétendant de @Jaïna Macleòid, continuant de danser avec elle. Il quittera bientôt la soirée alors qu’un certain vil serpent s’apprête à entrer.
- InvitéInvité
Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Sam 28 Mar 2020 - 20:20
( bal des blackthorn ) Mikhaïl, nous comprenons que tu aies tes réserves quant aux fiançailles d’Eliott ainsi que ton souhait de vouloir en discuter avec lui en privé. Néanmoins, l’occasion nous semble parfaite : ce bal réuni toutes les familles de sang-pur. L’annonce de notre alliance avec les Dalgaard sera alors célébrée comme il se doit et montrera que les Blackthorn sont une lignée avec un grand et brillant avenir devant elle.De grandes ambitions, certes, mais une catastrophique façon de l’annoncer. Surtout quand les principaux concernés ne sont pas au courant de leur sort. Les Blackthorn oublient parfois qu’il est difficile de prédire certaines réactions et que, dans l’inconnu, des portes closes et un comité réduit pouvaient prévenir quelques éclats qui viendraient entacher tant de réputations. De plus, les mariages forcés et autres surprises du genre ne sont plus au goût de la jeunesse sorcière. Il faut se montrer plus subtil. Mais bon, les conseils de Mikhaïl semblent bien avoir été oublié par le duo infernal, comme pour lui rappeler qu’au bout du compte ils sont ceux qui prennent les décisions. Leur perte. Et puis il y a eu cette liste d’invités, cette foutue liste. Une oreille attentive aux bruits de couloir d’Hungcalf et des ruelles du quartier sorcier suffit à mettre en garde face à certaines… combinaisons. Le jeune homme a déjà une migraine à l’idée qu’il en est du bal à son arrivée. Enfin, les servants lui ouvrent les portes de la salle de réception et son œil valide brille de curiosité. S’étant changé juste avant de transplaner, il aborde un costume bleu nuit, la veste décorée de filaments argentés. Sa chemise noire est légèrement entrouverte pour révéler un médaillon qui prend la forme d’une rose en argent. Un cache d’œil assorti complète sa tenue. Il abandonne sa veste à un des elfes de maison, lui adressant un hochement de tête en remerciement. Aux invités, il adresse un salut général et un sourire chaleureux. De son œil unique, il remarque que l’assemblée n’est pas, ou plus, aussi nombreuse que prévu. Cela ne l’étonne pas, ayant vu plusieurs silhouettes quittées précipitamment le domaine. Enfin, il se plante face à Aloysius le visage figé dans une expression de surprise. « Il semblerait qu’il n’y ait pas eu de tentative de meurtre, à première vue. » Le regard de son père semble lui prouver le contraire, ainsi que les lèvres toujours aussi pincées de Claudia. C’est cette dernière qui répond. « Nous avons eu quelques… Démonstrations quelques peu déplacées. Néanmoins tu seras ravi d’apprendre que ton frère a accepté avec beaucoup de grâce la nouvelle. » Mikhaïl attrape une coupe de champagne sur un plateau et rit doucement. « Et bien, j’espère pour tous qu’Eliott garde sa grâce jusqu’à la cérémonie. Et pour les quelques déconvenues, j’imagine que connaître les relations préexistantes aurait été utiles, n’est-ce pas ? » Told you. Un éclair de colère passe dans le regard d’Aloysius avant qu’il ne feigne un air attendri et se tourne vers le groupe qui l’entoure, parents des lignées purs. « Mon fils, et mon ainé. Mais vous le connaissez déjà, lui et sa langue d’argent. Et si tu allais retrouver tes frères et sœurs ? Ils sont hors de vue depuis bien trop longtemps. » Une dévotion factice comme réponse, il adresse ses politesses au groupe et tourne les talons. Tu en as oublié de lui souhaiter Joyeux anniversaire. Il ne lui faut pas longtemps pour retrouver la trace de sa fratrie, dans le petit salon. À peine est-il entré que la colère monte. Un Eliott menaçant, un Kiran agressif et une Adalia en pleurs. Un tableau qu’il apprécie que très peu. Son œil devenu prédateur se fige sur celui qu’il reconnaît comme Evandro Delgado. Ses pas se font autoritaires, compte à rebours néfaste alors qu’il se plante entre Adalia et l’infâme profane. « Veuillez excuser mon intrusion, mais puis-je savoir la raison de tout ceci ? Quelle folie vous à pris Delgado ? » Unique et seule chance de s’expliquer. Avant qu’il ne réponde cependant, Mikhaïl se tourne et se met à hauteur de sa chère petite sœur. Il sort un mouchoir de soie qu’il lui tend, les traits chaleureux et rassurants, comme si la rage ne s’y était jamais invitée. « Kiran a raison, Moon. Nous sommes avec toi, tes désirs sont des ordres. Tu veux que je laisse Eliott et Kiran s’occuper de lui alors que nous faisons un tour dehors ? » Ces derniers mots sont prononcés alors que Mikhaïl tourne la tête vers les trois autres hommes présents. Une menace pour l’un, une bénédiction pour les autres. résumé :: mikhaïl arrive bien en retard depuis la Russie, ne devant pas être à l'origine. Néanmoins il a fait le déplacement en apprenant que les Blackthorn, malgré ses conseils, voulaient annoncer les fiançailles de son frère ce soir. Une fois sur place, il salut les invités et ses parents. Ses remarques agacent et il est envoyé chercher sa fratrie. Ils les trouvent au petit salon et manque de perdre son sang froid en voyant sa soeur pleurer. Il lui offre un mouchoir et une occasion de s'expliquer à @Evandro Delgado. Il propose aussi à Adalia de sortir prendre l'air, et ainsi laisser le pauvre Lufkin seul avec deux Blackthorn enragés. Super désolé de la longueur. | ( Pando & StrangeHell ) |
- InvitéInvité
Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Mer 1 Avr 2020 - 19:51
Un bal chez les Blackthorn ft.les participants
vendredi 3 janvier 2020
Fatigue... Douleur... Joie - un peu. Mais c'était surtout les deux premiers sentiments qui l'emportaient. Je comprenai rapidement que j'avais surestimé mes forces. Après tout, la journée avait été longue: entre la rééducation le matin, le rendez-vous avec le secrétaire de l'université en fin de matinée puis l'après-midi essayage avec Lys... Sans compter les médicaments que j'avais pris et le sortilège que j'avais utilisé pour pouvoir tenir debout ce soir, j'étais clairement allée au delà de mes possibilités et je sentais, au fur et à mesure des minutes qui passaient que mes jambes, et surtout mon dos, peinaient de plus à soutenir mon poids. Mais je ne disais rien. Je ne voulais pas arrêter ce moment que nous passions Lorcan et moi. Je voulais en profiter, le plus longtemps possible, ne sachant pas si cette occasion pourrait se présenter à nouveau un jour. Pourtant, lorsque le morceau s'acheva et que mon ami me proposer d'aller dire au revoir avant de partir, je le regardai dans les yeux, sans chercher à cacher ma souffrance et ma fatigue. "Rentrons... Lys... comprendra" dis-je d'un ton hésitant où la douleur était clairement audible pour qui savait écouter. Ressentant un élancement particulièrement douloureux le long de ma jambe, je pressai fort sa main à la limite de la broyer.
- résumé:
- Parce que danser, même une simple valse, était important pour Grace, elle a tenu jusqu'au bout de la musique. Mais cette fois, elle est à la limite de s'effondrer, le sortilège et la potion qu'elle a bu avant le bal ne faisant plus effet. Elle demande à @Lorcan Tamaharu de partir sans dire au revoir, disant que Lys comprendra.
- InvitéInvité
Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Sam 11 Avr 2020 - 2:00
bal chez les blackthorn
Vidée par ses aveux, vidée par sa colère et sa tristesse, Adalia se laisse tomber sur le fauteuil, jambes tremblantes, larmes qui coulent sur ses joues fardées tandis qu’elle essaye de se soustraire au regard d’Evandro. Honteuse de se montrer ainsi, honteuse de ressentir autant face à lui, elle veut disparaitre, elle veut que tout disparaisse. Le silence se pose quelques secondes sur le petit salon seulement brisé par le coeur de la lufkin qui bat bruyamment dans ses tempes. Mais bientôt, la voix d’Evandro s’élève dans la pièce : « C’était par égoïsme… » Elle lève ses yeux embrumés de larme vers lui, surprise qu’il reprennent la parole, surprise qu’il décide de rester après la tempête qu’elle venait de déverser sur lui. « J’avais peur de te perdre » La Blackthorn serre doucement les dents, fait était qu’il n’avait pas eu tord sur ce point. Elle ignorait encore si elle lui en voulait plus pour le mensonge ou pour la vérité. « Mais j’ai été con… tellement con » Elle le suit du regard, oscillant entre ce besoin de le provoquer et cette fatigue de s’opposer à lui. « Je n’avais pas réalisé que de garder ce secret plus longtemps ne le rendrait que plus douloureux... pour toi » Alors qu’il cherche à nouveau son regard, elle s’y soustrait, visage tourné vers la fenêtre, tentative de se préserver. « Si tu savais comme je m’en veux » Malgré elle, son coeur se serre : par Merlin, comment pouvait-elle être si faible, à regretter de le sentir souffrir ? « Tu n’as pas perdu ta place… Au contraire, tu as maintenant toutes les cartes pour la découvrir, ta place. Tu es tellement plus que juste une pâture, tellement plus que juste une Blackthorn, Ada » Visage qui rejoint à nouveau ses mains jointes, elle ferme les yeux, noyée sous toutes les émotions qu’elle ressentait. Noyée sous toutes les questions qu’elle se posait, noyée sous tout ce qu’elle apprenait : elle avait du mal à respirer, sanglots qui se bloquaient dans sa gorge ne générant que toujours plus de larmes. « Je… Je ne sais pas Evandro, je ne sais plus… » Elle murmure doucement, à peine audible pour quelqu’un se trouverait plus loin que lui.
Mais avant qu’elle ait pu reprendre, la porte s’ouvre. Adalia, prise sur le fait se redresse brusquement, se glace même en reconnaissant Eliott qui venait de faire irruption dans la pièce. « Delgado. Je te donne deux minutes pour m'expliquer pourquoi elle est ainsi. » Le ton de son frère ne laissait guère place à la négociation et immédiatement, la jeune sorcière s’inquiéta de ce qu’il pourrait advenir si sa colère se voyait révélée. Redressant le visage vers lui, Adalia lui lance un regard mi courroucé, mi implorant. Elle avait encore tellement de choses à dire à Evandro, tellement de choses qu’elle voulait entendre : elle avait besoin de réponse et les larmes de colère qui coulaient sur ses joues se mêlèrent soudain à des larmes de frustration de voir ce moment « Eliott. Ça va, je vais bien. » Elle tente de paraitre convaincante, regard qui se veut incisif mais vision un peu floue ne le rend que peu persuasif. Elle n’a même pas le temps de débattre plus avec Secondus que la porte s’ouvre à nouveau à la volée, laissant apparaitre Kiran qui se glace immédiatement. « Recules, » Elle veut répliquer ma la colère de son frère l’en empêche. « Eloignes-toi tout de suite de ma soeur, putain. » Nouvelles larmes qui glissent sur ses joues : tout prenait une ampleur qu’elle n’avait pas prévue. « Moon, ça va aller, on est là, » Elle laisse Kiran s’approcher, toujours prostrée sur son fauteuil, aussi sonnée par les dernières arrivées que par le reste de la soirée : « Tu veux qu'il s'en aille ? On peut s'en charger, » Regard plongé dans celui de son frère la benjamine secoue légèrement la tête, mais les seules paroles qu’elle parvient à élaborer se mue en reproche inquiet de le voir replonger : « Je vais bien, mais toi, tu sens l’alcool Kiran »
Nouveau bruit de porte qui s’ouvre puis se referme, des bruits de pas, Adalia n’ose même pas tourner le regard pour se rendre compte de la présence de Mik, elle n’en a pas besoin, sa voix suffit à le reconnaitre. Par Merlin, elle ne l’avait même pas vu de la soirée. « Veuillez excuser mon intrusion, mais puis-je savoir la raison de tout ceci ? Quelle folie vous à pris Delgado ? » La silhouette de son ainé s’approche, douceur habituelle lorsqu’il s’adressait à elle il s’accroupit à côté de Kiran avant de lui tendre un mouchoir : « Kiran a raison, Moon. Nous sommes avec toi, tes désirs sont des ordres. Tu veux que je laisse Eliott et Kiran s’occuper de lui alors que nous faisons un tour dehors ? » Elle secoue la tête frénétiquement, mèches de sa coiffure si apprêtée qui s’échappent de son chignon elle passe le mouchoir sous ses yeux pour faire disparaitre les larmes avant de commencer d’une voix un peu hachée : « Calmez vous. » Elle serre les dents une nouvelle fois, se faisant un peu plus autoritaire alors qu’elle reprenait un peu plus fort : « Calmez vous tous les trois s’il vous plait. » Regard lancé au brésilien elle prend une grande inspiration, usant de tout le self-control dont elle bénéficiait encore pour affirmer : « Evandro n’y est pour rien… » A peine l’aveux fait qu’elle rabaisse la tête, épaules qui s’affaissent, regard qui se perd dans les volants de sa robe. « J’ai… » Elle ne sait par où commencer, mains qui viennent accrocher celle de Kiran et celle de Mik, comme pour se donner du courage. « J’ai vu baby. » Quelques larmes viennent à nouveau perler au coin de ses yeux et sa voix se fait de plus en plus faible : « Elle était là » Léger sanglot elle manque une ou deux respirations, petite quinte de toux avant qu’elle ne reprenne : « Dans la salle de bal… » Elle relève le visage vers Kiran, le seul à qui elle avait déjà évoqué ce malaise qu’elle ressentait parfois dans le manoir, cette impression qu’elle avait de sentir le regard de la gamine sur son dos quand elle marchait, d’entendre ses pleurs à travers les murs de pierre. « Et je sais que c’est pas possible… » Regard qui s’emplit de larmes tandis qu’elle se blottit contre ses frères. « J’ai eu peur… Et j'ai craqué... Evandro n'a fait que me trouver dans cet état et essayer de me calmer.» Avoue-t’elle dans un murmure alors que son regard passe du brésilien, auquel elle tente s'esquisser un maigre sourire, à l’inquiétante tour d’où elle avait sauté. « Elle me manque tellement vous savez. »
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Mais avant qu’elle ait pu reprendre, la porte s’ouvre. Adalia, prise sur le fait se redresse brusquement, se glace même en reconnaissant Eliott qui venait de faire irruption dans la pièce. « Delgado. Je te donne deux minutes pour m'expliquer pourquoi elle est ainsi. » Le ton de son frère ne laissait guère place à la négociation et immédiatement, la jeune sorcière s’inquiéta de ce qu’il pourrait advenir si sa colère se voyait révélée. Redressant le visage vers lui, Adalia lui lance un regard mi courroucé, mi implorant. Elle avait encore tellement de choses à dire à Evandro, tellement de choses qu’elle voulait entendre : elle avait besoin de réponse et les larmes de colère qui coulaient sur ses joues se mêlèrent soudain à des larmes de frustration de voir ce moment « Eliott. Ça va, je vais bien. » Elle tente de paraitre convaincante, regard qui se veut incisif mais vision un peu floue ne le rend que peu persuasif. Elle n’a même pas le temps de débattre plus avec Secondus que la porte s’ouvre à nouveau à la volée, laissant apparaitre Kiran qui se glace immédiatement. « Recules, » Elle veut répliquer ma la colère de son frère l’en empêche. « Eloignes-toi tout de suite de ma soeur, putain. » Nouvelles larmes qui glissent sur ses joues : tout prenait une ampleur qu’elle n’avait pas prévue. « Moon, ça va aller, on est là, » Elle laisse Kiran s’approcher, toujours prostrée sur son fauteuil, aussi sonnée par les dernières arrivées que par le reste de la soirée : « Tu veux qu'il s'en aille ? On peut s'en charger, » Regard plongé dans celui de son frère la benjamine secoue légèrement la tête, mais les seules paroles qu’elle parvient à élaborer se mue en reproche inquiet de le voir replonger : « Je vais bien, mais toi, tu sens l’alcool Kiran »
Nouveau bruit de porte qui s’ouvre puis se referme, des bruits de pas, Adalia n’ose même pas tourner le regard pour se rendre compte de la présence de Mik, elle n’en a pas besoin, sa voix suffit à le reconnaitre. Par Merlin, elle ne l’avait même pas vu de la soirée. « Veuillez excuser mon intrusion, mais puis-je savoir la raison de tout ceci ? Quelle folie vous à pris Delgado ? » La silhouette de son ainé s’approche, douceur habituelle lorsqu’il s’adressait à elle il s’accroupit à côté de Kiran avant de lui tendre un mouchoir : « Kiran a raison, Moon. Nous sommes avec toi, tes désirs sont des ordres. Tu veux que je laisse Eliott et Kiran s’occuper de lui alors que nous faisons un tour dehors ? » Elle secoue la tête frénétiquement, mèches de sa coiffure si apprêtée qui s’échappent de son chignon elle passe le mouchoir sous ses yeux pour faire disparaitre les larmes avant de commencer d’une voix un peu hachée : « Calmez vous. » Elle serre les dents une nouvelle fois, se faisant un peu plus autoritaire alors qu’elle reprenait un peu plus fort : « Calmez vous tous les trois s’il vous plait. » Regard lancé au brésilien elle prend une grande inspiration, usant de tout le self-control dont elle bénéficiait encore pour affirmer : « Evandro n’y est pour rien… » A peine l’aveux fait qu’elle rabaisse la tête, épaules qui s’affaissent, regard qui se perd dans les volants de sa robe. « J’ai… » Elle ne sait par où commencer, mains qui viennent accrocher celle de Kiran et celle de Mik, comme pour se donner du courage. « J’ai vu baby. » Quelques larmes viennent à nouveau perler au coin de ses yeux et sa voix se fait de plus en plus faible : « Elle était là » Léger sanglot elle manque une ou deux respirations, petite quinte de toux avant qu’elle ne reprenne : « Dans la salle de bal… » Elle relève le visage vers Kiran, le seul à qui elle avait déjà évoqué ce malaise qu’elle ressentait parfois dans le manoir, cette impression qu’elle avait de sentir le regard de la gamine sur son dos quand elle marchait, d’entendre ses pleurs à travers les murs de pierre. « Et je sais que c’est pas possible… » Regard qui s’emplit de larmes tandis qu’elle se blottit contre ses frères. « J’ai eu peur… Et j'ai craqué... Evandro n'a fait que me trouver dans cet état et essayer de me calmer.» Avoue-t’elle dans un murmure alors que son regard passe du brésilien, auquel elle tente s'esquisser un maigre sourire, à l’inquiétante tour d’où elle avait sauté. « Elle me manque tellement vous savez. »
- résumé:
- Adalia écoute le palabre d'@Evandro Delgado ne sachant pas trop comment réagir. Mais quand elle parvient enfin à reprendre la parole @Eliott Blackthorn fait irruption dans la pièce, visiblement énervé de voir sa soeur en pleurs, c'est ensuite au tour de @Kiran Blackthorn et enfin de @Mikhail Blackthorn d'arriver, menaçant envers Evandro. Afin de calmer la situation et d'éviter à Evandro de subir la colère de ses trois frère, Adalia explique que ses larmes sont liées au souvenir un peu trop présent de leur soeur, décédée, qu'elle prétend avoir vue dans la salle de bal, raison de sa crise de larmes.
- InvitéInvité
Re: Un bal chez les Blackthorn (ouvert)
Mer 29 Avr 2020 - 14:47
“Delgado. Je te donne deux minutes pour m'expliquer pourquoi elle est ainsi.” On aurait pu croire qu'ils avaient été invoqués. Un à un, ils semblaient s'ajouter, envahissant l'espace commun qu'Ada et lui avaient pris comme refuge. Ledit Delgado fronça les sourcils, dirigeant son regard vers la porte à temps pour remarquer l'arrivée d'un deuxième membre de la famille. “What the fuck. Recules. Eloignes-toi tout de suite de ma soeur, putain.” Accroupi près d'elle, il ne lui fallut pas longtemps pour se redresser, s'éloignant de celle dont les larmes déclenchaient la colère des uns après les autres. Colère qui lui était tout droit dirigée. Si quelques instants plus tôt, l'espoir l'avait envahi, un éclairci perçant la tempête de leur amitié ; cette émotion s’anéantissait de plus en plus par la frustration du brésilien. À chaque nouveau Blackthorn qui trouvait leur chemin jusqu'à la pièce, Evandro s'irritait. D’un murmure qui n’était adressé à personne, l’exaspération s’évada : “Isso não pode ser sério”. Le fait d'être interrompu avait été désagréable, mais se faire accuser d'être la cause des larmes de la demoiselle ne faisait qu'ajouter insulte à l'injure. Certes, il avait sa part de tort dans cette histoire, ayant révélé à la ballerine la vérité entourant sa famille biologique. Mais cela, les hommes n'en avaient aucune idée. Il retint un soupire, observant l'arrivée des uns après les autres tel le spectateur d'une mauvaise comédie théâtrale. Ada semblait autant surprise par leur arrivée, répondant à chacun de leurs commentaires d’une voix trahissant sa tristesse. Il avait l'impression de se faire moquer par la vie. Et pendant ce temps, lui, il n'avait envie que de les ignorer, de partir sans un mot sauf pour la brunette dont les larmes lui tordaient le coeur d'une violence douloureuse. Éloigné d'elle, il avait l'impression que le pont qu'il avait à peine commencé à construire s'effondrait. Sans leur intimité, la discussion était morte, anéantie pour ne peut-être plus jamais revenir. Leur relation était d'une fragilité précaire et si l'ombre d'un instant le lufkin avait cru voir une ouverture, une possibilité de rebâtir ce qui avait été perdu ; l'arrivée des Blackthorn venait de tout gâcher, redressant ces masques qu'Evandro arborait d'un réflexe presque inné. Partie était l'opportunité de guérir les blessures et à cet instant, le latino aurait donné cher pour expulser la fratrie Blackthorn de la pièce, de les voir disparaître et de retrouver Adalia, seul à seul ; très cher même. “Veuillez excuser mon intrusion, mais puis-je savoir la raison de tout ceci ? Quelle folie vous à pris Delgado ?” Il reconnaissait leur regard, les sous-entendus sans réelle discrétion qui lui étaient destinés. Et si le désire se faisait brûlant, il savait reconnaître une cause perdue. La mâchoire serrée, le menton légèrement relevé, Evandro glissa ses mains dans les poches de son pantalon. Il lui était rare de se laisser aller à ses démonstrations, à l'affichage d'une émotion sans censure. Et pourtant, à cet instant précis, Evandro leva les yeux au ciel, l’exaspération claire. Il planta son regard dans celui du dernier arrivé, laissant les deux frères rejoindre leur sœur près du divan. “Messieurs, s’il vous plait…”, débuta-t-il avant de se faire interrompre par la voix de la demoiselle qui s'élevait de nouveau, plus forte, plus autoritaire. “Calmez vous.”
Il la regarda, surpris malgré son visage qu'il vida d'émotions. Elle aurait pu l'accuser, dénoncer qu'il était à l'origine de l'histoire qui lui serrait le coeur. Après tout, leur relation n'était plus de qu'elle avait été ; il n'aurait point pu s'en offusquer si Adalia avait voulu mettre tout le blâme sur sa personne. Même que le jeune homme l'aurait accepté, la culpabilité le rongeant toujours autant lorsqu'il s'agissait de l'espagnol. Et pourtant, elle le défendait. À peine avait elle exigé le calme qu'elle murmurait qu'il n'y était pour rien, inventant une cause qu’il savait fausse. De glace, il retenait légèrement son souffle, incertain quant à la suite des choses. Loin d’elle, il ne pouvait que regarder les larmes monter de nouveau, la malaise, saisissant. Il oubliait, avec le quotidien, que la dernière des Blackthorn ne l’était que par de tragiques circonstances. Deuil au goût amer, il pouvait voir que la raison, bien que fausse, n’était point un mensonge. Puisant sa source au coeur d’une vérité aux échos douloureux, sa petite protégée souffrait réellement d’un mal qu’elle peinait à guérir. Regard adouci, le brésilien laissant ses yeux flotter sur la fratrie regroupée. "Je vais vous laisser entre vous...", commença-t-il de façon générale, son commentaire adressé à tous et chacun. “Pas que j’en doute, mais … prenez soin d’elle, oui ?” Il fit un pas vers l'arrière, se rapprochant de la sortie avant de s'arrêter. Il posa son regard sur celle dont les larmes avaient causé autant d'émoi qu'elles le méritaient véritablement. "Ada…” Il s'arrêta, incertain. “Si alguna vez quieres hablar de eso, estoy aquí", ajouta-t-il après un petit instant, l’espagnol coulant sur sa langue sans difficulté. Sous-entendant à son tour, il ne doutait pas que la demoiselle ait compris. Il annonça son départ d’un hochement de tête, salutation silencieuse. Puis, lentement, il poussa la porte, rejoignant la fête qui n’avait, maintenant, plus du tout la même ambiance pour le lufkin.
Il la regarda, surpris malgré son visage qu'il vida d'émotions. Elle aurait pu l'accuser, dénoncer qu'il était à l'origine de l'histoire qui lui serrait le coeur. Après tout, leur relation n'était plus de qu'elle avait été ; il n'aurait point pu s'en offusquer si Adalia avait voulu mettre tout le blâme sur sa personne. Même que le jeune homme l'aurait accepté, la culpabilité le rongeant toujours autant lorsqu'il s'agissait de l'espagnol. Et pourtant, elle le défendait. À peine avait elle exigé le calme qu'elle murmurait qu'il n'y était pour rien, inventant une cause qu’il savait fausse. De glace, il retenait légèrement son souffle, incertain quant à la suite des choses. Loin d’elle, il ne pouvait que regarder les larmes monter de nouveau, la malaise, saisissant. Il oubliait, avec le quotidien, que la dernière des Blackthorn ne l’était que par de tragiques circonstances. Deuil au goût amer, il pouvait voir que la raison, bien que fausse, n’était point un mensonge. Puisant sa source au coeur d’une vérité aux échos douloureux, sa petite protégée souffrait réellement d’un mal qu’elle peinait à guérir. Regard adouci, le brésilien laissant ses yeux flotter sur la fratrie regroupée. "Je vais vous laisser entre vous...", commença-t-il de façon générale, son commentaire adressé à tous et chacun. “Pas que j’en doute, mais … prenez soin d’elle, oui ?” Il fit un pas vers l'arrière, se rapprochant de la sortie avant de s'arrêter. Il posa son regard sur celle dont les larmes avaient causé autant d'émoi qu'elles le méritaient véritablement. "Ada…” Il s'arrêta, incertain. “Si alguna vez quieres hablar de eso, estoy aquí", ajouta-t-il après un petit instant, l’espagnol coulant sur sa langue sans difficulté. Sous-entendant à son tour, il ne doutait pas que la demoiselle ait compris. Il annonça son départ d’un hochement de tête, salutation silencieuse. Puis, lentement, il poussa la porte, rejoignant la fête qui n’avait, maintenant, plus du tout la même ambiance pour le lufkin.
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