- InvitéInvité
oscar hangbé | ten black roses
Mer 12 Aoû 2020 - 13:29
just because I can
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(NOM COMPLET) Oscar Chidi Hangbé (ÂGE) 36 ans (STATUT CIVIL) Marié (NATIONALITÉ) Américano-Nigérianne (DIPLOME) Justice Magique (LIEUX DE NAISSANCE) Abuja, Nigéria (ANCIENNE ECOLE) Ilvermony (Horned Serpent) (ANCIENNE MAISON) Grymm (COPYRIGHT) fiche (moonshadow), icons (tweek).
— ADVENTURES —
+ Qui promet [...]ft Dayané Hangbé : Durant l'été 1997, sur les terres Nigériannes des Hangbé, Dayana et Oscar, deux jeunes sorciers vont lier un pacte indestructible entre eux. Un pacte de sang. Eux, contre le monde.
+ Apocalypse now ft Ekwensu, Jacob & Alice : Un petit déjeuner fraternel s'organise de lui même, sur l'initiative de Jacob et Alice.
+ Flirting with the past ft Matts Haugen [Abandonné] : C'est au détour d'un voyage en bus moldu qu'Oscar retombe sur une vieille connaissance. Son ancien souffre douleur, d'un an plus haut dans la hiérarchie de l'université, Mattie.
+ My lucifer is lonely avec Judith Thorne [Terminé] : Un vieux hangar désaffecté. Une odeur de transpiration et de poussière et le début d'une nouvelle alliance entre un boxeur et une ancienne championne de Quidditch, la belle affaire !
+ Kill the amnesia ft Mikhail Blackthorn : Après quelques années, et une rencontre ambiguë au cours d'une soirée estudiantine, Oscar trouve en la personne de Mikhail son nouveau stagiaire.
+ Working together [...] ft John Kang : Voilà qu'Oscar se retrouve à gérer une affaire en partenariat avec un Auror, John, ancien stagiaire, et trop bien au fait des idéologies du diplomate...
+ To the rest [..] ft le peuple mondain : Le mariage de Lys Dalgaard et Eliott Blackthorn, une bonne occasion de représentation pour le Hangbé qui s'y rend en compagnie de Nathaniel Wakefield, ancien mentor et ami. [16.05.2020]
+ Je m'arrime [...] ft les invités : Un autre mariage, tout à fait différent. Un mariage d'amour et de promesse pour deux amis qui méritent leur happy ending.
+ I'm Groot ft Nathanael Cohen : UC
+ Play with fire ft Judith Thorne : UC
+ Who you gonna call ? ft Elias Nightingal : UC
+ diplomatic big guns ft lubia savčenko : UC [22.05.2020]
- InvitéInvité
Re: oscar hangbé | ten black roses
Mer 12 Aoû 2020 - 13:48
Une alliance ne protège qu'un seul doigt.
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— LES TAGBO—
UC
— CRESCENSIA HANGBE—
UC
- InvitéInvité
Re: oscar hangbé | ten black roses
Mer 12 Aoû 2020 - 14:14
“La voix du sentiment ne peut nous égarer, Et l'on n'est point coupable en suivant la nature.”
Evariste de Parny
Evariste de Parny
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23 juillet 2016
- I was in love once. A wonderful guy, he was. Redhair, green eyes, a bit close to puppy eyes, if you ask me. Filled with joy, kindness, even glitter, sometimes. All of it. You would dive in his gaze and drown happily into it. You would. He was the son of the Irish Ambassador in America. He was a magician, a no-maj one. He would speak to you about magic with so much passion that even tho you know its nothing more than tricks, you’d believe it. But I knew real magic. Strong magic, beautiful one. As he was so into it, I wanted to share my passion, my life and legacy. We’d spend days together, nights. It was natural for me to show him. So I whispered Avis, one night. I did, and above our bed, three birds came to life from nowhere. They were here, singing and flying. Spring in the middle of the winter, spring in a Washington flat. I was smiling, but he was not. For him, magic was just a trick, a lie. Real magic scared the shit out of him. He jumped on his feet and looked at me. I saw his eyes, filled with fear. He was scared. Terrorised for three fucking small singing birds. He asked and I explained everythin. Who I was, what I was. Fear is a powerful emotion, you know. Anger usually follows, with contempt and hate. Funny, isn’t it, for someone like me that never really accepted the no-maj as they were, to be rejected by one of them.Oscar enserra ses doigts autour de son verre de bourbon et le porta a ses lèvres afin d’en boire une gorgée. Parler de ce genre de souvenir ramenait les émotions qu’il avait ressentit à cette époque au premier plan. Des émotions qu’il s’était évertué à étouffer. Il avait voulu oublier, laisser tout cela derrière lui, mais cela n’avait pas été facile. Ce n’était pas facile.
- I fell in love with this guy after holding his gaze for a whole minute. I’ve never felt like this before and probably won’t never again. He rejected me. What we had was short but intense. Unfortunately, he was untrue. If he was scared of three magical birds, he would never have loved the real me. The magic me.
Oscar se tu une seconde fois et son regard quitta la surface ambrée du breuvage qu’il avait commandé pour se plonger dans le regard d’émeraude de la jeune femme à ses côtés. Son visage était fin, élancé et encadré par des boucles brunes si bien dessinées que le sorcier pouvait en déduire qu’elle aussi passait un temps considérable devant son miroir. Elle était silencieuse, écoutant avec attention le diplomate, un petit sourire navré étirait ses lèvres. Cette histoire était bien éloignée de l’ambiance pourtant chaleureuse et joyeuse qui régnait dans le petit club londonien.
- You asked for it, rappela le sorcier, terminant cul sec son verre.
- This is a very sad story that you have. What happened since ? You said you’d never love again and yet you seem very well taken, demanda-t-elle, tout en pointant du bout du doigt le cercle d’or qui entourait l’annulaire gauche du trentenaire.
Oscar laissa échapper un petit rire alors que son regard sombre se posa, lui aussi, sur l’alliance qu’il portait.
- When you no longer hope for love, its easier to move on, you know. And marriage is not about love, not for me. It’s about business, partnership. Not a verty fruitful one for me, I must confess.
Cette conversation n’était pas agréable pour Oscar. Il ne parlait jamais de tout cela, il gardait ses sentiments pour lui. Ce n’était pas le style de la famille Hangbé de dévoiler à chacun les blessures qu’ils pouvaient avoir. Peut-être qu’avoir une interlocutrice totalement inconnue lui facilitait la tâche. Après tout, il ne se connaissait ni d’Eve ni d’Adam. Cette conversation, lourde de répercussion sur l’esprit de l’animagus lui apportait, avec une certaine surprise, un certain apaisement. Etait-ce là l’effet que recherchait certains lorsqu’ils payaient des sommes astronomiques afin de discuter de leur problème ? Très certainement, sauf que ce n’était pas le cas d’Oscar. Il s’était éclipsé du cercle familial, il s’était éloigné de la penthouse, de la présence encore trop récente de son épouse. Il s’était caché dans ce petit club sorcier, fréquenté par une communauté hétérogène et qui se fondait pourtant avec un certain charme dans le petit établissement.
- What about you ? Why did you ask ?, questionna-t-il.
- My parents are good with magic… but I’m not. I’ve never been able to do anything with it. So I went on the muggle side of things. I went to university there, and I just graduated in psychology.
Le diplomate commanda en quelques signes brefs la même boisson qu’il avait déjà terminé deux fois. Le breuvage commençait à faire ce pourquoi il avait été commandé. Il ne put s’empêcher de retenir un petit soupire, amusé.
- So you come into the magic hidden places of London to find some disturbed guys in order to make them tell you all that weight on their shoulders ?
- Only the hots ones, plaisanta-t-elle.
Un large sourire étirait à présent ses lèvres, ce qui poussa Oscar a en faire de même. Ou peut-être était-ce parce que son troisième verre de bourbon arrivait déjà.
- I’m not looking for anything, souffla-t-il cependant, son regard plongé dans celui de la jeune femme, sa main enserrant le verre récemment apporté, ancre rassurante dans ce monde qui ne tournait pas rond.
- Me neither, rassura la cracmole, d’une voix plus suave, gagnée par la boisson, par la proximité, par ce regard sombre, mystérieux et tourmenté dont elle n’arrivait plus à se défaire.
Son visage s’était rapproché de celui d’Oscar, tant et si bien qu’il avait pu sentir son souffle chaud chargé d’alcool sur sa peau. Ils s’observèrent un instant, en silence, quelques secondes à peine avant que le diplomate ne s’empare des lèvres de la jeune femme, laissant sur le bar, un verre de bourbon à peine entamé.
*_*_*_*
24 juillet 2016
Oscar laissa un instant l’eau couler, avant de finalement s’asperger le visage du liquide frais. Il était marié depuis un mois seulement et son épouse était retournée au Nigéria quelques jours plus tôt. Tout était si récent, si chaud dans son esprit. La présence encombrante de ce cercle d’or à son annulaire gauche était étrange. Le bijou n’était pas à sa place, sans nul doute. Il le gênait physique comme mentalement. L’alliance qu’il avait depuis qu’il avait dit oui était bien plus qu’une bague décorative. Elle signifiait bien plus. Elle représentait un marché, un partenariat, une entente dont il n’avait jamais voulu. Les relations que les Hangbés avaient avec la famille Tagbo, celle-là même à laquelle appartenait à sa jeune épouse, n’avaient jamais été bonnes, mais les plus anciens avaient parlés et avaient porté tout leurs espoirs sur le contrat matrimoniale entre Oscar et Crescensia, l’aîné de la branche principale adverse. Les deux familles, reliées voilà quelques générations en arrières étaient en compétition pour les mines et la richesse du pays. Les Hangbés avaient cependant réussi là ou les Tagbo avaient échoués, ce qui boostaient l’arrogance des premiers et encourageait et consolidait la frustration et la rancœur des seconds. Le diplomate n’était donc qu’un moyen d’arranger tout cela, un pion dans l’échiquier du business familial et sa femme aussi. C’était là le fardeau des sorciers de sang-bleu et pur. C’était là son devoir, à lui. Mais tout cela ne rendait pas l’exercice plus facile, et à présent que sa femme était retournée dans son pays natal, Oscar se rendait bien mieux compte de tout cela. Passé la ferveur d’une fête grandiose, d’un voyage de noce paradisiaque, il ne restait à présent que les interrogations et la réalité ainsi qu’un doute : qu’est-ce que cela allait faire d’eux ? Oscar respectait et admirait – à sa façon – la puissance du couple que formait ses propres parents, mais il doutait de pouvoir réaliser la même chose à sa propre femme. Il doutait d’en avoir la moindre envie.Il fixa un instant son reflet dans le miroir, laissant couler l’eau sans but.
- You did not told me what happened after that day ?
Oscar ferma un instant les yeux. Il pouvait sentir la fatigue dans la voix chaude de la jeune femme qu’il avait rencontré la veille. Celle-là même à qui il avait raconté ce qu’il ne dévoilait pas. Il ferma le robinet d’un geste sec et attrapa une serviette immaculée et propre avec laquelle il s’essuya le visage. Et puis il se tourna vers la cracmol, l’étudiant un instant, silencieux.
- You know, about your Irish boyfriend.
Elle ajouta ces quelques mots, pensant que cela était nécessaire. Elle s’était appuyée dans l’encadrement de la porte de la salle de bain du diplomate au sein même de la penthouse qu’il partageait avec Ekwensu. Ce dernier ne serait ni outré ni surpris de savoir que son frère cadet avait emmené quelqu’un, si rapidement. Son frère aîné était un homme responsable et assez intelligent pour s’occuper de ce qui le concernait, et tant qu’Oscar ne mettait pas en péril la relation imposée avec son épouse, et les négociations initiées avec les Tagbo, il n’avait pas besoin de se mêler de tout cela. Et comme pouvait le dire une femme de principe, dont les goûts vestimentaires étaient aussi douteux que les quelques bars que pouvaient parfois fréquenter le sorcier : « Ce que Cornélius ignore, ne peut pas lui faire de tort. » Autrement dit, il suffisait à Oscar d’être assez discret, et puis que sa moitié se trouvait à l’autre bout du monde, il pouvait bien faire ce qu’il souhaitait.
- Oh, its quite easy, Love, I made him forget.
La ton employé par Oscar était bien plus sec que la veille. Le sorcier avait laissé à la nuit passé la morosité et la nostalgie qu’il avait pu éprouver. Il était de nouveau lui, fier et puissant. L’esprit claire, ravi et sans regret par rapport à la nuit qu’il avait passé, il s’était rapproché de son amante d’un soir, un petit sourire sur les lèvres. Son regard sombre brillait, vestige d’une colère qu’il avait éprouvé quelques années plus tôt.
- I made him forget about me, my magic, our relationship, expliqua-t-il, tout en avançant jusqu’à être à quelques centimètres de la jeune femme. I may have exagerated a bit, to be honest, but without any regrets.
Oh non, Oscar n’était pas du genre à regretter. Et s’il s’était assagit avec le temps, il ne pouvait échapper à ses envies, encore moins lorsqu’elles étaient justifiées. Il avait fait bien plus que d’effacer les souvenirs de lui et sa magie dans l’esprit de son ancien amant, il lui avait fait oublier la magie, celle qu’il maîtrisait. Ces tours et ces mensonges. Le diplomate lui avait fait oublier l’une de ses plus grandes passions. Il s’était assuré que l’irlandais, a qui il avait ouvert son cœur, ne serait pas en mesure d’en faire autant avec un autre. Fini les petits tours, terminé la disparition d’une pièce de monnaie derrière une pareille. Tchao. Et ce pourquoi son ancien amant avait si longtemps vécu s’était effacé de son esprit moldu, sans explication. Oscar n’avait pas cherché à savoir ce qui s’était passé pour lui ensuite, son petit tour de magie lui avait simplement suffit. Et si la vengeance est un plat qui se mange froid, il fallait tout de même la déguster et l’apprécier.
- Its rather excessive, souffla la jeune femme, légèrement contrariée par cette fin et par le comportement du sorcier, bien différent de celui de la veille.
- Don’t worry, Love. You won’t remember any of this either.
Les mots d’Oscar étaient parvenus à l’oreille de la cracmol, accompagné d’une forte odeur mentholée, miroir de la froideur du sorcier face à la situation. Mais après tout, il était inévitable pour l’Américain de faire oublier cette nuit et cette conversation. Personne ne devait savoir, pour rien de ce qui avait été dit ou fait. D’un claquement de doigts, le diplomate avait appelé sa baguette, et en quelques secondes, il la tenait dans ses doigts. Il pouvait sentir le bois de cerisier frémir sous son contact, autant que la jeune psychologue, incapable de bouger, résignée mais non moins apeurée. Au moins n’avait-elle pas forcée Oscar à lui courir après dans la penthouse. Elle était loin d’être idiote, une chose que le sorcier ne pouvait lui enlever. C’était presque dommage, en fin de compte. Presque.
- Obliviate, murmura-t-il, alors que les souvenirs de la brune s’extirpaient, sans douleur, de son esprit pour s’introduire dans la baguette de l’Animagus, s’ajoutant à d’autres. Et finalement, elle s’écroula comme une poupée de chiffon. Et parce qu’Oscar n’était pas un monstre, il la rattrapa avant qu’elle ne s’écrase au sol. Par Merlin, elle avait au moins eu la bonne idée de l’habiller, une chose qu’il n’aura guère besoin de faire.
Quelques minutes plus tard, la cracmol toujours perdu dans des songes dont le diplomate ne voulait rien savoir, Oscar ouvrit la porte principale de la Tribe Tower au concierge.
- Joe, take care of her, will you ?
Un petit sourire bref à l’homme, et le diplomate referma la porte derrière lui. Joe n’en était pas à son coup d’essai et Oscar avait les moyens de s’acheter son silence et son efficacité. Il pris ensuite la direction de la cuisine, dans laquelle une forte odeur de café régnait. Il jeta un coup d’œil a l’assemblage de bougies qui trônaient sur une table basse, avant de se servir un café et d’enfin commencer sa journée.
- InvitéInvité
Re: oscar hangbé | ten black roses
Jeu 22 Oct 2020 - 11:52
“Il y a une émotion encore plus forte que celle de tuer, c’est celle de laisser la vie.”
Rudyard Kipling
“L'émotion nous égare : c'est son principal mérite.”
Oscar Wilde
Rudyard Kipling
“L'émotion nous égare : c'est son principal mérite.”
Oscar Wilde
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05 juillet 2003
Depuis le jour ou Oscar, alors âgé de quelques années à peine, avait vu son grand-père paternel prendre la forme puissante et impressionnante d’un Buffle des steppes Africaine, le jeune Hangbé avait eu envie de suivre les traditions familiales. Il ne s’était alors, à l’époque, pas imaginé la difficulté de l’exercice. Son père, Malcolm l’avait accompagné dans sa démarche, et commença au début par l’initier à la théorie, lui expliquant l’origine même de cette magie traditionnelle, son importance dans leur culture d’origine et tout ce qu’il jugeait bon d’enseigner à son deuxième né. Une fois la théorie assimilée et comprise, il fut temps de passer à la pratique. Et la première étape de ce long sortilège fut très certainement la plus compliquée de toute. Garder une feuille de mandragore dans la bouche pendant un mois entier avait été une terrible expérience. Il avait tout d’abord fallu à Oscar une très grande patience face à Jacob, notamment, qui n’avait pas trouvé mieux que d’amplifier ces attaques mesquines durant ce mois si particulier, poussant son aîné à recommencer à deux reprises, pris qu’il avait été dans les répliques adressé à son petit frère. Il avait alors pu voir la déception dans le regard de son père : recommencer deux fois à cause d’enfantillages tels n’étaient pas pour faire plaisir au patriarche de la famille. Le cavalier de la guerre avait finalement réussi et s’était ensuite consacré aux étapes suivantes. Ajouter un cheveu dans la fiole, une cuillère à café de rosée et une chrysalide d’un Sphinx tête-de-mort. Il avait par la suite mis tout cela de côté, dans un placard de la maison familiale, hors de porté des plus jeunes et éloignée de sa curiosité et son impatience.
Il n’eut pas besoin de le rester longtemps, bien heureusement. Pendant deux mois, il avait récité les quelques mots nécessaires, le matin au réveil et le soir. Il n’avait loupé aucun levé de soleil, ni aucun couché et avait d’ailleurs commencé à développer des cernes durant cette période, incapable qu’il était de faire une sieste dans l’après-midi, refusant de mettre ses études de côté pour accomplir ce sortilège. Oscar avait fait avec, il s’était endurcit, avait appris la patience et la résilience et ces efforts avaient payés. Quelques jours seulement après être rentré dans le manoir familial, un orage avec éclaté. L’été était là, la chaleur et l’humidité régnaient en maître sur la Nouvelle-Orléans, ne laissant que peu de répit aux habitants. Au premier éclair, Oscar avait quitté la table et le repas familial, il n’avait plus de temps à perdre et n’était pas prêt à devoir recommencer toute l’expérience. Il avait pénétré dans l’antre de sa mère et s’était saisi de cette fiole, si fragile et si puissante. Il ne l’avait pas vu depuis deux mois, et elle était là. Son contenu était rouge sang et dès cet instant, un sentiment d’accomplissement gagna le jeune sorcier. Il était encore loin du but, il le savait, mais il avait eu l’impression d’avoir fait le plus gros du travail. Il poussa un bruyant soupire, et continua son sortilège.
- Amato Animo Animato Animagus., prononça-t-il distinctement, mais quelque peu fébrile. Il était si près du but, si près.
Il avala d’un trait cette potion qui avait mis si longtemps à se préparer. Aussitôt, une vive douleur le poussa à se plier en deux et il tomba à genou. Il ne remarqua pas, dans un coin, la présence de Malcolm, veillant au bien être du jeune Hangbé ainsi qu’à la bonne réalisation du sortilège. Le rythme cardiaque du sorcier s’intensifia. Haletant, il fut en mesure de voir la forme qu’il allait prendre dans son esprit. Il était en bien trop mauvaise posture pour sourire, mais une flamme d’admiration et de fierté s’alluma dans ses prunelles sombres. Mais, malgré l’apprentissage théorique parfaitement réalisé, malgré la fierté qu’il ressentait à l’idée de se transformer en un animal aussi noble qu’un Léopard d’Afrique de l’Ouest, Oscar se mis à trembler. Il pouvait sentir un autre rythme cardiaque, une envie de liberté, une sauvagerie qu’il n’avait jamais ressentie auparavant. Il tremblait, impuissant face à sa transformation, terrassé par la douleur que cela lui imposait. Son père avait beau l’avoir prévenu, la réalité était indescriptible. Il pouvait sentir son T-shirt fusionner avec la peau de son torse, sa ceinture s’enfouir dans une masse de poils blancs, sa montre qu’il portait fièrement à son poignet gauche ne devint plus qu’un cercle de poil noir au niveau d’une patte massive. Et puis sa vision changea doucement. Sa vue commença par se brouiller avant de s’éclaircir progressivement, se révélant bien plus nette que celle qu’il avait lorsqu’il était sous sa forme initiale. Et puis, lui vint l’odorat et ce qu’il respira en premier le fit sursauter. Il tourna en un saut de surprise et posa ses prunelles dorées sur la silhouette de son père. Il l’observa quelques secondes, avant de grogner. Une colère sourde qui sortait du plus profond de ces entrailles. Etait-ce une expression de sa peur, si bien caché jusque-là ? Oscar n’était ni en mesure de le confirmer, ni dans le désire de l'envisager. L’égo, qu’il soit humain ou animal, restait bien le même.
- Focus, Oscar. Don’t let the animal win, souffla le sorcier, sans toutefois oser un pas en avant.
Son regard sombre ne quittait pas son fils et si l’inquiétude pouvait transparaître dans le fond de son regard, son ton lui, restait tout à fait neutre. Mais Oscar n’était pas en mesure d’écouter les mots de son paternel. Il était assailli par son environnement, attaqué par des sensations qu’il n’aurait jamais osé ressentir. Les odeurs étaient nombreuses. Le plus petit des bruits s’était intensifié. Il était perdu au milieu d’un univers nouveau qui le stimulait différemment, qui lui faisait tourner la tête et lui donnait le tournis. Alors Oscar grogna une deuxième fois ne quittant plus son paternel des yeux. L’Animagus pouvait sentir une légère différence dans l’odeur de Malcolm, sans toutefois être en mesure de percevoir de quoi il en retournait vraiment. Mais ce genre de changement, aussi intime soit-il, lui insuffla un sentiment de force immédiat. Le Léopard ne comprenait pas, mais ressentait tout ce qui se passait autour de lui. Il n’y avait plus qu’un semblant de raison, un fil de pêche tendu à l’extrême qui menaçait de craquer. S’il cédait, est-ce que son paternel aurait le temps de se mettre à l’abris ? Le sorcier ne réfléchissait pas à tout ça, il se contentait de grogner, immobile face à Malcolm.
- Oscar, souffla-t-il, le ton toujours aussi neutre, un sang-froid impeccable.
L’animagus cependant, voyait tout. Le changement dans le regard de son père, le petit mouvement de son nez, trahissant un malaise certains. Il percevait également la raideur de ces muscles et surtout le mouvement saccadé de ses doigts. Malcolm s’efforçait d’être discret, mais Oscar voyait et s’il n’était pas capable lui-même d’interpréter tout ses signes, ce nouvel instinct dont il était doté comprenait le tout parfaitement. Malcolm avait.. peur ! Et cette peur était d’une satisfaction étonnante pour le tout récent animagus. Il s’apprêta à faire un pas en avant, sans quitter son père de ses prunelles dorées. Plus de raison possible, plus de retour en arrière, Oscar était un prédateur. Quatre-vingt dix kilos de muscles, quatre pattes aussi large qu’un petit ballon de jeu, des griffes tranchantes et une mâchoire largement capable de briser les os d’un homme adulte. L’animal grogna de nouveau, avant de s’arrêter, net. Une nouvelle odeur lui parvenait. Une odeur légère, d’innocence et de vivacité. Le visage de Malcolm s’était raidi de manière encore plus marquée lorsque la petite voix fluette de la benjamine de la famille s’éleva.
- Papa ! Oooooh… Un gros chaaaaaaat ! s’exclama-t-elle, rayonnante de bonne humeur. Elle avait dans les mains une part de gâteau et quelques miettes aux bords des lèvres.
Oscar détourna le regard, posant ses prunelles dorées sur sa petite sœur. Il ne grogna pas, il l’observait avancer, n’osant faire un geste. Malcolm non plus, ne bougeait pas, seule Alice osait encore faire quelque chose. Elle s’approchait du léopard, et ce dernier eu finalement un mouvement de recul. Menacer son père était une chose, mais la petite Alice. Nope. Oscar était parti trop loin, cependant et s’il avait l’impression d’avoir récupérer un peu de contrôle, il n’était pas certain de pouvoir le garder plus longtemps. Alors il fit un bon de côté et disparu par la porte grande ouverte de l’atelier de sa mère, laissant derrière lui son père et sa sœur, indemnes.
Galoper sans restriction lui permettait de s’aérer l’esprit et d’occuper l’animal. Il pouvait presque réfléchir, penser à ce qu’il avait fait, respirer. Un semblant de raison retrouvée, Oscar se demandait – au vu de l’absence de réaction des habitants de la Nouvelle-Orléans – si son père n’avait pas eu le temps et la merveilleuse idée de lui apposer un sortilège de dissimulation, lui permettant ainsi de vagabonder en toute liberté. Et très certainement que le patriarche Hangbé, grâce à sa magie, le suivait à la trace et le surveillait, près à stopper les instinct violents de ce fils à quatre pattes. Mais Oscar ne chercha personne, rien d’autre que la campagne et la liberté de courir autant qu’il en avait envie. Il la trouva rapidement et s’enfonça dans les marais entourant la Nouvelle-Orléans. Il nagea, évita de justesse la mâchoire puissante d’un crocodile et repris le chemin de la maison après de longues heures de liberté, un gros matou noir calé entre ses canines. Il se faufila, le plus discrètement possible dans l’atelier de Pearl. Sa mère s’y trouvait encore, occupé à l’une de ses expériences ou peut-être était-ce elle qui avait gardé un œil sur son fils pendant tout ce temps. Oscar leva un regard désolé à sa mère.
- Think about your human form, Oscar, rappela-t-elle à l’intention de son second fils qui lâcha alors la créature qu’il avait tué.
Il se lécha les babines et s’assit. Il ferma ensuite les yeux, respirant l’odeur rassurante de sa mère, se concentrant sur les ondes positives qui lui venait du reste de la maisonnée, se rappelant la petite voix d’Alice, le regard brillant de Jacob et le sérieux d’Ekky. Et alors, il changea de forme avec douceur et souplesse. Sans accros, il retrouva ses mains, son t-shirt et sa montre. Il était fatigué, épuisé même et légèrement fébrile. Il pouvait sentir la transpiration couler le long de sa colonne vertébrale et il avait encore le goût du sang dans la bouche.
- Poor cat, murmura Pearl.
- It hissed back at me, se justifia le jeune homme, tout en se relevant, tremblant légèrement. Is father okay ? And Alice ? questionna-t-il, une pointe d’inquiétude dans la voix.
- Everyone is fine, but you have to apologize, Son. I’ll take care of the cat, better this than a no-maj. Easier to clean up, assura-t-elle.
Oscar adressa un léger sourire à sa mère et la remercia silencieusement. Il passa une main sur son visage et quitta l’atelier de Pearl, direction le bureau de son père. Il l’avait senti plus tôt, il était certains qu’il s’y trouvait. Il était temps de s’excuser et de lui assurer que tout cela ne se reproduirait jamais, jamais.
- InvitéInvité
Re: oscar hangbé | ten black roses
Mar 27 Oct 2020 - 19:04
"Sisters and brothers are the truest, purest forms of love, family and friendship, knowing when to hold you and when to challenge you, but always being a part of you."
Carol Ann Albright Eastman.
Carol Ann Albright Eastman.
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16 août 2003
Le fauve était caché derrière un massif fleuri qui ornait le grand jardin du manoir familial, il observait, le regarde brillant, la petite scène devant lui. Les deux petites silhouettes s’activaient, parcourant pied nus l’herbe verte du jardin. Il y avait des rires, récurrents, cristallins, du bonheur innocent qui berçait le félin et lui procurait un bien être encore plus grand que la peur qu’il pouvait parfois instiguer à ceux qu’il croisait. Avec un poids de quatre-vingt-dix kilogrammes de muscles, une hauteur au garrot de presque quatre-vingts centimètres et une longueur qui dépassait le mètre cinquante. L’animal avait de quoi impressionner. Pourtant, il n’y avait rien d’autre que de la bienveillance dans ce regard doré, alors qu’il couvait du regard les deux plus jeunes de sa famille. Ils riaient, sautillaient, se chamaillaient un peu, aussi. L’animal avait joué aussi, un peu plus tôt. Le début de l’été était bien loin derrière lui. L’absence de contrôle, la peur qu’il avait eue lorsqu’il s’était transformé pour la première fois l’avait bloqué pendant quelques jours, il avait cependant fini par remettre le pied à l’étrier. Il avait vaincu son appréhension et s’était – sous les conseils avisés de son aîné – arrangé pour se transformer tous les jours, car il n’y avait rien de mieux pour éliminer la peur que de l’affronter directement. Chaque jour, donc, Oscar avait pris sa forme animale et, protégé par un sortilège de dissimulation, partait gambader quelques heures dans les marais qui entourait la ville, ramenant de temps à autre, un animal mort, petit cadeau improvisé. Depuis sa première transformation, l’étudiant avait fait du chemin. Il avait appris à aimer cette forme et ne la craignait plus. Il s’était peu à peu habitué à ces nouvelles capacités, à cet odorat puissant, à cette ouïe redoutable – nul doute qu’il pourrait espionner les conversations de plus âgées lorsque ces derniers s’excluaient dans une salle à l’écart et, supposément, à l’abris d’oreilles indiscrètes. Le jeune sorcier n’avait pas encore essayé, mais il comptait bien proposer l’idée, et très certainement qu’Ekky serait de la partie.
Ce n’était pas le moment de penser à cela, il était occupé. Il était parti se cacher derrière les fourrés et s’y était allongé depuis de longues minutes maintenant, laissant les deux plus jeunes de la fratrie – Jake et Alice – le chercher. Silencieusement, il s’avança. Son ventre frottait sur l’herbe, le chatouillant et le teintant de vert. Le jeune sorcier continuait, mais il souhaitait encore rester là, le prédateur, tapis dans l’ombre et observant ses proies gesticulantes de gauche à droite. Oscar avait une dizaine d’année de plus qu’Alice et Jacob, à une année près, mais cela ne l’empêchait pas de jouer avec eux, comme un vrai grand frère se devait de le faire et puisque ce n’était pas la panacée de leur ainé, le second ne pouvait que redoubler d’effort. Et puis, pour être tout à fait honnête, il adorait cela. Avec sa famille, Oscar était bien différent qu’avec le reste du monde. Il était tendre, attentionné et protecteur. Peu de gens pouvait s’enorgueillir de connaître le jeune sorcier comme il l’était dans la sphère privé. Alors il était là, le regard brillant, gros chat joueur, prêt à bondir si l’un des deux posaient leur prunelles brillantes sur lui. Chose qui ne tarda pas, d’ailleurs, puisque le regard clair d’Alice – copie parfaite de celui de Pearl – croisa les iris dorées du Léopard.
Le calme apparent du fauve s’effaça alors qu’il se remis sur ces pattes en un quart de seconde. Il quitta sa cachette avec tout autant de rapidité et fit quelques sauts de cabris tout en poussant de petit grognement, invitant Alice et Jake à le rejoindre. Ils coururent ainsi pendant quelques minutes, avant que la petite dernière ne tombe, fesses contre terre. Ses deux grands frères s’immobilisèrent et se rapprochèrent, souplement, de leur petite sœur. Ils guettèrent une réaction de la part de la jeune fille. Elle leva ses prunelles claires vers eux, silencieuse. Oscar s’allongea près d’elle et se mit à ronronner, naturellement – depuis qu’il avait découvert cela, il ne s’arrêtait pas. Il laissa sa sœur plonger sa petite main dans sa fourrure et surveilla du regard Jake qui n’avait cessé, depuis le début des vacances, de vouloir le changer en poney de course. Une grosse peluche, oui, une monture, nope. Mais Jake n’en fit rien, il s’installa confortablement contre le dos d’Oscar et attrapa deux morceaux de bois pour jouer avec. Le futur diplomate se détendit alors et déposa sa grosse tête sur l’herbe douce du jardin. Ils pouvaient tous les trois remercier les sortilèges de leur mère qui leur conférait alors une assise confortable et une herbe agréable malgré les lourdes chaleurs de l’été. Chez les Hangbé, tout devait toujours être parfait, et rien n’était jamais laissé au hasard, les divertissements comme le sérieux, l’agréable comme les sacrifices, la maison comme le jardin. Tout avait sa place, et cette relation qui unissait les membres de la fratrie – sans être tout à fait voulu ou induite par les plus anciens – ne pouvait qu’assurer de beaux jours devant chaque membre de la famille. Avec une fratrie si unie, qu’est-ce qui pourrait bien résister à cette jeune génération Hangbé ?
Ce n’était pas le moment de s’épancher sur la question, car les trois plus jeunes de la famille avaient relevé la tête dans une synchronisation parfaite. Le regard d’Alice s’était planté sur le visage de Jake et ce dernier portait des prunelles pétillantes sur le plus âgé des trois. Oscar ne pouvait pas parler, mais un petit grognement contrôlé suffit à faire se lever tout le monde. Il avait tous entendu la voix de leur père, Malcolm, les appeler à travers le grand jardin. Et ils savaient tous les trois ce que cela signifiait.
- Le goûteeeer ! s’exclamèrent les plus jeunes, courant à travers l’herbe et évitant parfois maladroitement les roses plantés avec soins par Pearl.
Oscar lui, n’était pas en reste, il connaissait suffisamment les qualités de cuisinier de son paternel pour foncer tête baisser à l’intérieur lorsque ce dernier les appelait, qu’il soit sous forme humaine ou non. Alors il courait, lui aussi, derrière Alice et Jake, à bonne distance de ces derniers. Les deux plus jeunes pénétrèrent dans la maison sans heurt mais une haute masse se planta devant le léopard, l’empêchant de mettre ne serait-ce que le bout de son nez à l’intérieur. Aussitôt, un long doigt à l’ongle parfaitement décoré se posa sur son museau. Ses deux prunelles dorées se rapprochèrent l’une de l’autre pour identifier l’objet mais il finit par faire quelques pas en arrière afin de pouvoir observer ... sa mère, de toute sa hauteur.
- No more cat allowed inside, Son, lui rappela alors la maîtresse de maison qui, à défaut d’être derrière les fourneaux, surveillait tout son monde avec un œil avertis.
Derrières les jambes de sa mère, Oscar pouvait apercevoir Alice et Jake, installés à table. Il s’allongea sur le pas de la porte et implora du regard Jake, qui était bien plus proche que la petite dernière.
- Je t’apporte une part de gâteau si tu me laisse monter sur ton dos, tenta alors de négocier Jacob, peu attendrit par les prunelles si tristes de son grand frère.
Ce dernier grogna, refusant totalement d’accepter quelqu’un sur son dos, il n’était pas un poney. Ce fût finalement Alice qui descendit de sa chaise et s’avança à pas de loup vers le léopard, profitant d’une petite absence de Pearl. Mais cette dernière avait des yeux derrière la tête, personne ne pouvait en douter et elle revint en un éclair, apparaissant presque de nulle part, witch.
- Seigneur ce n'est pas un Chat, Alice. C'est ton frère et s’il souhaite manger, il a qu'à se servir d'une fourchette.
Oscar leva un regard implorant envers sa sœur, alors que cette dernière semblait observer et évaluer la capacité de son frère à se servir d’une fourchette, chose qu’il ne pouvait clairement pas faire en l'état.
- Tu mets des poils partout, commenta finalement Ekwensu, jusque là en train de lire dans sa chambre, mais lui aussi bien décidé à profiter des qualités de cuisinier de leur père.
Oscar grogna. Si lui aussi s’y mettais, il n’était pas près de s’en sortir. Et pourtant, il y avait cet odeur chaude de gâteau. Des effluves de chocolat lui parvinrent, et l’odorat de félin qu’il avait amplifiait davantage encore ce doux parfum. Il devait rentrer, il le devait. Il ne pouvait cependant pas braver le nouvel interdit de sa mère, alors il retrouva sa forme humaine. Il s’épousseta légèrement le haut de son pantalon, adressa un large sourire à Pearl et s’avança dans la cuisine.
- Ekwensu, you might want to put that t-shirt away, there is so many hair on it, I’m not sure you’ll ever get it back, lâcha-t-il, plaisantant bien volontiers sur ce que son aîné lui avait dit quelques secondes plus tôt. Il se tourna ensuite vers Alice, sourire aux lèvres. You’re the best, Dear, assura-t-il à la petite, le regard brillant.
- Can you purr while being a human ? questionna alors Jake, le plus innocemment du monde.
Et Oscar ne répondit pas, non pas parce qu’il avait la bouche pleine, mais parce qu’il n’en savait strictement rien. Etait-il capable de profiter des avantages de sa forme de léopard sans pour autant se transformer totalement ? La question était bonne, excellente, même et il ne manquerait pas de se pencher dessus.
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