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[Topic commun chapitre 2] La mutilation des elfes
Mar 27 Avr 2021 - 22:20
dimanche 25 avril 2021, Heure du diner
Tu es en colère à cause de ce qu'il s'est passé le matin même. Tu reçois la Gazette du Sorcier chez toi, et tu as été outrée de découvrir que des étudiants - nés-moldus - avait découvert des oreilles ensanglantées d'elfes de maison sur leurs oreillers en se réveillant ce matin. Déjà, tu ne peux que te mettre à leur place. Si c'était arrivé il y a quelques années, tu aurais sans doute été une des cibles privilégiées de ce petit jeu malsain. Tu ne sais pas qui a eu l'idée de faire ça, mais en tout cas, ça te révolte et tu ne peux, en ce dimanche soir rester chez toi à discuter avec @Anastasia Tulzamna. A la place, tu as fait le déplacement jusqu'à l'université pour être présente pour les étudiants s'ils souhaitent parler de ce qu'il vient de se passer. Après tout, tu fais partie des membres du corps enseignant. Alors tu es là, non pas à la table des professeurs, mais bel et bien à une table au milieu de la salle. Il faut dire que tu as suggéré qu'il n'y ait pas de séparation, aujourd'hui. Suggestion qui a été acceptée et jugée opportune. Mais tu ne restes pas longtemps assise. Tu préfères finalement aller auprès des étudiants, leur demander comment ils vont, comment ils prennent les derniers événements. Tu poses une main sur une épaule ici, adresses un sourire là... Bref, tu essayes de réconforter au maximum les étudiants qui pourraient en ressentir le besoin.
HRP: coucou tous! Tout le monde ne pouvant pas participer à l'intrigue, je vous propose ce petit topic libre - commun - pour que vos personnages puissent réagir s'ils le souhaitent <3
Mercy va de table en table pour réconforter, écouter, avec un petit geste de soutien. N'hésitez pas à lui parler, à vous insurger de ce qu'il s'est passé le matin-même, et tout et tout
- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 625
» miroir du riséd : Emily Bador
» crédits : Merci Brunelle!
» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au VP et présidente de l'AECES
» nature du sang : sang pur
» gallions sous la cape : 1374
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Topic commun chapitre 2] La mutilation des elfes
Mer 21 Juil 2021 - 2:57
En fréquentant l'université, Inès avait découvert que d'autres personnes comme elle appréciaient lire le journal le matin en se levant. Ça venait peut-être avec la maturité. En tous les cas, si Inès avec son maquillage impeccable, ses cheveux savamment attachés et ses vêtements parfaitement agencés et soigneusement négligés, n'avait pas la tête de l'étudiante intéressée par la marche du monde, après un an, plus personne ne s'étonnait de la surprendre à marcher, le nez dans la Gazette à lâcher de temps à autre un juron bien écossais (et bien grossier) ou à s'indigner à voix haute contre une injustice.
Pendant quelques semaines cet hiver, elle avait délaissé les nouvelles, qui la plongeaient trop souvent dans un état encore plus noir que la veille, mais elle y était revenue depuis le début de mars. Ce matin-là, elle le regretta presque en lisant la une qui déchirait la page couverture en grosses lettres.
« What the boggin' f**k?! » Qui était l'esprit dérangé qui pouvait mutiler des êtres aussi vulnérables que des elfes de maison? Inès s'était arrêtée en plein milieu du couloir où elle se trouvait, en route vers son premier cours de la journée. Elle ne s'enleva même pas du chemin lorsqu'un bampot faillit la renverser, mais elle reprit son chemin, l'esprit préoccupé. Encore heureux que ce ne fut pas sur SON oreiller qu'une de ces oreilles s'était retrouvée : quelle horreur!
Après n'avoir écouté qu'à moitié son professeur d'histoire de la magie, comme à peu près la totalité de ses camarades de classe, trop occupés à discuter des événements, Inès avait pris la direction de la grande salle, qui faisait le plus souvent office d'agora. C'était là qu'elle pourrait en apprendre plus sur la situation, découvrir l'identité des étudiants qui avaient trouvé ces horreurs sur leur oreiller et, qui sait, rassembler suffisamment de gens indignés pour réclamer des mesures fortes de la part de l'université. Peut-être y avait-il moyen de sortir manifester dans les rues du district sorcier, question de montrer que les étudiants de Hungcalf n'acceptaient pas la maltraitance des elfes?
Pendant quelques semaines cet hiver, elle avait délaissé les nouvelles, qui la plongeaient trop souvent dans un état encore plus noir que la veille, mais elle y était revenue depuis le début de mars. Ce matin-là, elle le regretta presque en lisant la une qui déchirait la page couverture en grosses lettres.
« What the boggin' f**k?! » Qui était l'esprit dérangé qui pouvait mutiler des êtres aussi vulnérables que des elfes de maison? Inès s'était arrêtée en plein milieu du couloir où elle se trouvait, en route vers son premier cours de la journée. Elle ne s'enleva même pas du chemin lorsqu'un bampot faillit la renverser, mais elle reprit son chemin, l'esprit préoccupé. Encore heureux que ce ne fut pas sur SON oreiller qu'une de ces oreilles s'était retrouvée : quelle horreur!
Après n'avoir écouté qu'à moitié son professeur d'histoire de la magie, comme à peu près la totalité de ses camarades de classe, trop occupés à discuter des événements, Inès avait pris la direction de la grande salle, qui faisait le plus souvent office d'agora. C'était là qu'elle pourrait en apprendre plus sur la situation, découvrir l'identité des étudiants qui avaient trouvé ces horreurs sur leur oreiller et, qui sait, rassembler suffisamment de gens indignés pour réclamer des mesures fortes de la part de l'université. Peut-être y avait-il moyen de sortir manifester dans les rues du district sorcier, question de montrer que les étudiants de Hungcalf n'acceptaient pas la maltraitance des elfes?
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Re: [Topic commun chapitre 2] La mutilation des elfes
Sam 14 Aoû 2021 - 12:43
25 avril 2021, soirée Makéda avait appris la nouvelle bien avant que les éditions spéciales du dimanche n’en fassent l’écho entre leurs pages. Elle se trouvait dans son appartement, à Londres, au fond de son canapé, à profiter d’un week-end, à ses yeux, amplement mérité. Elle était plongée dans la lecture du compte-rendu de la finale d’ échecs magiques de 1998 lorsque le grand-duc africain de sa fille s’était étalé de tout son long sur la table-basse du salon, empêtré dans l’urgence de la situation. Une fois l’animal calmé, la sorcière avait lu avec attention la lettre hystérique de Néfertari, avant d’enfiler une cape fuchsia et de transplaner sans attendre à Hungcalf.
C’était une des prérogatives des professeurs de pouvoir aller et venir comme bon leur semblait entre les murs de l’illustre université, mais c’était bien en tant que mère que Makéda avait fait le voyage. Il lui fallait s’assurer de la sécurité de sa fille. C’est donc elle qui lui fit le récit de cette macabre matinée, durant laquelle d’innocents étudiants né-moldus avaient vu leurs lits souillés de membres ensanglantés, appartenant à de pauvres elfes de maison. Quelque soit l’opinion de chacun sur la nature du sang et sur le statut des elfes, ce n’était pas la des manières de procéder, s’exclama la professeure, courroucée.
Maintenant qu’elle se trouvait à Hungcalf, Makéda décida qu’il était plus sage d’y passer la nuit, pour se savoir proche de sa fille, et fraiche et dispose pour son cours du lundi matin. Elle souhaitait également conférer avec certains de ses collègues présents, pour obtenir, peut-être, plus de détails sur l’affaire, et décider de la marche à suivre. Elle s’attendait à sentir le vent tourner. Certaines personnes, étudiants ou parents d’élèves, demanderaient-ils la fermeture de l’université jusqu’à ce que cette affaire soit tirée au clair ? On était au milieu du deuxième semestre, les conséquences pour les étudiants pourraient être désastreuses, mais on ne pouvait ignorer se trouver face à une grave brèche de sécurité.
C’est perdu dans ces pensées bien noires que Makéda rejoignit la grande salle pour le diner. Alors qu’elle allait rejoindre la table des professeurs, une professeure assistante fit la proposition saugrenue de permettre à ceux-ci de se mélanger aux étudiants le temps du repas, et bien qu’un peu déstabilisée par ce changement inopportun, la sorcière suivit le mouvement, et rejoignit quelques étudiants de sa connaissance afin de leur apporter soutien et écoute attentive.
C’était une des prérogatives des professeurs de pouvoir aller et venir comme bon leur semblait entre les murs de l’illustre université, mais c’était bien en tant que mère que Makéda avait fait le voyage. Il lui fallait s’assurer de la sécurité de sa fille. C’est donc elle qui lui fit le récit de cette macabre matinée, durant laquelle d’innocents étudiants né-moldus avaient vu leurs lits souillés de membres ensanglantés, appartenant à de pauvres elfes de maison. Quelque soit l’opinion de chacun sur la nature du sang et sur le statut des elfes, ce n’était pas la des manières de procéder, s’exclama la professeure, courroucée.
Maintenant qu’elle se trouvait à Hungcalf, Makéda décida qu’il était plus sage d’y passer la nuit, pour se savoir proche de sa fille, et fraiche et dispose pour son cours du lundi matin. Elle souhaitait également conférer avec certains de ses collègues présents, pour obtenir, peut-être, plus de détails sur l’affaire, et décider de la marche à suivre. Elle s’attendait à sentir le vent tourner. Certaines personnes, étudiants ou parents d’élèves, demanderaient-ils la fermeture de l’université jusqu’à ce que cette affaire soit tirée au clair ? On était au milieu du deuxième semestre, les conséquences pour les étudiants pourraient être désastreuses, mais on ne pouvait ignorer se trouver face à une grave brèche de sécurité.
C’est perdu dans ces pensées bien noires que Makéda rejoignit la grande salle pour le diner. Alors qu’elle allait rejoindre la table des professeurs, une professeure assistante fit la proposition saugrenue de permettre à ceux-ci de se mélanger aux étudiants le temps du repas, et bien qu’un peu déstabilisée par ce changement inopportun, la sorcière suivit le mouvement, et rejoignit quelques étudiants de sa connaissance afin de leur apporter soutien et écoute attentive.
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Re: [Topic commun chapitre 2] La mutilation des elfes
Mar 17 Aoû 2021 - 2:35
La journée n'avait pas été de tous repos pour l'Anglaise. Premièrement, sa grossesse lui demandait plus d'énergie que l'habitude, surtout puisqu'Erika recréait la finale de la coupe du monde de football dans son ventre. La prochaine adition à la famille Xavier avait pratiquement réduit à néant sa concentration et Andrea avait eu énormément de mal à passer au travers de sa journée. Si cela n'avait été que sa grossesse, la journée n'aurait pas été si pire, sauf qu'il n'y avait pas que sa grossesse sur sa conscience.
La matinée avait été assez éprouvante, mais ce n'était rien en comparaison de la piqûre de rappel. Le matin même, la future mère avait reçu l'appel de sa colocataire que des oreilles d'elfes se trouvaient sur son oreiller dans leur chambre des Lufkin. Des oreilles très vraies et très ensanglantées. Fort heureusement, Andrea avait dormi à l'hôtel avec son mari et Elia les avaient retirées avant qu'elle revienne à leur chambre et était entrain de nettoyer les dernières traces de rouge du tissu bleuté. Le lendemain, la jeune femme avait entendu les murmures des autres lorsqu'elle marchait dans les couloirs. Le mot avait déjà commencé à se répandre à Hungcalf, mais son nom n'avait pas encore été ébruité. Uniquement une poignée de gens avait été mis au courant et cela était juste parfait.
L'Anglaise était parvenue à mettre cet épisode derrière elle au cours de la journée, mais reçut une très mauvaise surprise à l'heure du repas du soir. Andrea rejoint la Grande Salle avec Elia, comme elles le faisaient chaque soir. Les jeunes femmes croisèrent @Inès Saouli en route, le nez profondément enfoncé dans l'édition du soir de la Gazette du Sorcier. La future mère remarqua rapidement la une du journal et son sang se glaça dans ses veines. Les deux prient places à une table. La Lufkin observa discrètement les autres tables et remarqua que les enseignants s'étaient mêlés à eux, ce qui était loin d'être habituel. D'un autre côté, rien dans cette situation n'était habituel et la Xavier souhaitait ardemment que justice soit rendue, autant pour elle que les elfes.
La matinée avait été assez éprouvante, mais ce n'était rien en comparaison de la piqûre de rappel. Le matin même, la future mère avait reçu l'appel de sa colocataire que des oreilles d'elfes se trouvaient sur son oreiller dans leur chambre des Lufkin. Des oreilles très vraies et très ensanglantées. Fort heureusement, Andrea avait dormi à l'hôtel avec son mari et Elia les avaient retirées avant qu'elle revienne à leur chambre et était entrain de nettoyer les dernières traces de rouge du tissu bleuté. Le lendemain, la jeune femme avait entendu les murmures des autres lorsqu'elle marchait dans les couloirs. Le mot avait déjà commencé à se répandre à Hungcalf, mais son nom n'avait pas encore été ébruité. Uniquement une poignée de gens avait été mis au courant et cela était juste parfait.
L'Anglaise était parvenue à mettre cet épisode derrière elle au cours de la journée, mais reçut une très mauvaise surprise à l'heure du repas du soir. Andrea rejoint la Grande Salle avec Elia, comme elles le faisaient chaque soir. Les jeunes femmes croisèrent @Inès Saouli en route, le nez profondément enfoncé dans l'édition du soir de la Gazette du Sorcier. La future mère remarqua rapidement la une du journal et son sang se glaça dans ses veines. Les deux prient places à une table. La Lufkin observa discrètement les autres tables et remarqua que les enseignants s'étaient mêlés à eux, ce qui était loin d'être habituel. D'un autre côté, rien dans cette situation n'était habituel et la Xavier souhaitait ardemment que justice soit rendue, autant pour elle que les elfes.
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Re: [Topic commun chapitre 2] La mutilation des elfes
Mer 18 Aoû 2021 - 8:25
''Courage to change'' de Sia passait dans les oreilles du brun alors qu'il parcourait les couloirs de l'université. Qui aurait pu croire que la musique qui passait présentement à la radio moldu irait parfaitement avec les événements ayant bouleversé le monde sorcier. Enfin, le monde sorcier… Seulement ceux habitant au sein de la ville, ou encore qui était en lien direct avec les victimes, la défense des elfes ou encore de ceux ayant manigancé ces actes. Mais Emmanuel n'était en réalité pas encore au courant. L'esprit occupé, son mentale peinait à maintenir la tête hors de l'eau. Les cours se concluaient bientôt et les vacances s'annonçaient. Pire cauchemars pour un pauvre ''pure'' de grande famille qui devait se rattraper au près des siens… Et cette journée n'était qu'une de plus dans cette routine infernale qu'était celle d'étudiant d'Emmanuel Bonnamy.
Ce matin là, où des étudiants avaient retrouvé des oreilles sur leur oreiller, Emmanuel lui se réveillait dans l'appartement qu'il partageait avec son cousin. Étrangement épuisé. Comme si la nuit n'avait pas été aussi reposante que prévue. Il avait l'esprit embrouillé. Vu les livres sur son lit, il avait dû s'endormir pendant qu'il tentait d'étudier. La vérité était toute autre, mais cela le jeune français s'en rendrait compte que trop tard. Aller savoir pourquoi, il se réveillait pessimiste. Aujourd'hui serait sans aucun doute une mauvaise journée. Son psychomage l'aurait certainement réprimander pour cela, mais son instinct ne lui mentait pas. Comme tout les matins, il avait évacuer son énergie en courant pour supporter une journée de cours lassant et difficile à soutenir. La pression était plus que présente sur ses épaules, sachant que ses parents souhaitait qu'il vienne en France, pour ''les'' voir. Non pas dans le but de passer des vacances en famille, mais pour se présenter au mariage d'un petit cousin du côté paternel. Il aurait pu voir cela comme un test de leur part, mais c'était son grand-père Bonnamy qui avait obligé ceux-ci a accepter sa ''présence'' et de jouer le jeu de la famille digne. La tension entre ses deux grand-père semblait s'accroître depuis quelques temps. Comme si son futur était un placement financier disputé entre deux hommes d'affaires.
Et tout ça avait comme conséquence d'accentuer la pression et les tensions accablant déjà le jeune Bonnamy. A un tel point qu'il n'avait même pas prit conscience de ce qui s'était passé dans un premier temps. En effet, c'était sur le toit qu'il avait entendu par hasard une conversation sur le sujet. S'inquiétant automatiquement, il avait quitté son lieu de perdition pour en savoir plus. Ses pas l'avaient amené dans un lieu qu'il détestait : La ''cafétéria''. Un lieu bruyant où il ne mangeait jamais car sa concentration explosait. Aujourd'hui, elle était beaucoup moins joyeuse et expressive. A peine arrivé dans cette grande salle que son regard apercevait Mercy. Visiblement, elle semblait rassurer ou soutenir quelqu'un. Aller savoir, après tout.
(Je devrais piquer un journal et retourner sur le toit...) Ce qu'il comptait faire, allant directement attraper un exemplaire, abandonné, sur une des nombreuses tables... Quand il croisa le regard d'une brunette. Il était remarqué. Et pas par n'importe qui. Par une personne qu'il appréciait. (mince, touché coulé. Porte-avions touché, partie perdu. Tu seras anti-sociale un autre jour, Bonnamy) Et vu qu'il n'appelait jamais le premier, il avait pas vu Andrea depuis un moment. S'il quittait sans même la saluer, sans doute que ce serait mal vu, n'est-ce pas? Surtout après une telle annonce. Elle s'était assise a une table, en bonne compagnie. Une tête qui lui disait rien du tout. En même temps sa vie sociale au sein de l'université était nulle depuis quelques temps... Ok depuis le début. Enfin. (Bon aller, tu lui a envoyer un sourire merdique de circonstance.) Retirant son casque, le laissant glisser dans son cou, il retenu une grimace. Les conversations étaient plus dérangeante sans les hits de la radio moldu. Pourtant ses pas l'approchait de la table où les deux jeunes femmes s'étaient silencieusement installé. Andrea étant dos à lui maintenant qu'elle s'y était assise, il prit le temps de se positionner a côté d'elle, à la place libre la plus proche, tout en se raclant la gorge. Fallait bien indiquer sa présence.
- Cette place est prise? Enfin, si je dérange pas votre discussion. Je voudrais pas que ma camarade d'explosion de chaudrons lance son dévolu explosif sur moi!
Maladroit, touche d'humour très merdique à la Bonnamy... Une entrée en matière digne de lui. Pourtant il avait déjà posé le journal sorcier sur la table, sans pour autant s'assoir avant d'avoir confirmation, non pas en posant une main sur le dossier du meuble avant de se dire qu'il fallait attendre la dites confirmation. Son corps bougeait toujours plus vite que sa pensée, n'est-ce pas ? Ou c'était sa pensée qui allait trop vite pour son corps? Dure a dire. Trop brouillons et incompréhensif même pour lui-même, voilà.
Ce matin là, où des étudiants avaient retrouvé des oreilles sur leur oreiller, Emmanuel lui se réveillait dans l'appartement qu'il partageait avec son cousin. Étrangement épuisé. Comme si la nuit n'avait pas été aussi reposante que prévue. Il avait l'esprit embrouillé. Vu les livres sur son lit, il avait dû s'endormir pendant qu'il tentait d'étudier. La vérité était toute autre, mais cela le jeune français s'en rendrait compte que trop tard. Aller savoir pourquoi, il se réveillait pessimiste. Aujourd'hui serait sans aucun doute une mauvaise journée. Son psychomage l'aurait certainement réprimander pour cela, mais son instinct ne lui mentait pas. Comme tout les matins, il avait évacuer son énergie en courant pour supporter une journée de cours lassant et difficile à soutenir. La pression était plus que présente sur ses épaules, sachant que ses parents souhaitait qu'il vienne en France, pour ''les'' voir. Non pas dans le but de passer des vacances en famille, mais pour se présenter au mariage d'un petit cousin du côté paternel. Il aurait pu voir cela comme un test de leur part, mais c'était son grand-père Bonnamy qui avait obligé ceux-ci a accepter sa ''présence'' et de jouer le jeu de la famille digne. La tension entre ses deux grand-père semblait s'accroître depuis quelques temps. Comme si son futur était un placement financier disputé entre deux hommes d'affaires.
Et tout ça avait comme conséquence d'accentuer la pression et les tensions accablant déjà le jeune Bonnamy. A un tel point qu'il n'avait même pas prit conscience de ce qui s'était passé dans un premier temps. En effet, c'était sur le toit qu'il avait entendu par hasard une conversation sur le sujet. S'inquiétant automatiquement, il avait quitté son lieu de perdition pour en savoir plus. Ses pas l'avaient amené dans un lieu qu'il détestait : La ''cafétéria''. Un lieu bruyant où il ne mangeait jamais car sa concentration explosait. Aujourd'hui, elle était beaucoup moins joyeuse et expressive. A peine arrivé dans cette grande salle que son regard apercevait Mercy. Visiblement, elle semblait rassurer ou soutenir quelqu'un. Aller savoir, après tout.
(Je devrais piquer un journal et retourner sur le toit...) Ce qu'il comptait faire, allant directement attraper un exemplaire, abandonné, sur une des nombreuses tables... Quand il croisa le regard d'une brunette. Il était remarqué. Et pas par n'importe qui. Par une personne qu'il appréciait. (mince, touché coulé. Porte-avions touché, partie perdu. Tu seras anti-sociale un autre jour, Bonnamy) Et vu qu'il n'appelait jamais le premier, il avait pas vu Andrea depuis un moment. S'il quittait sans même la saluer, sans doute que ce serait mal vu, n'est-ce pas? Surtout après une telle annonce. Elle s'était assise a une table, en bonne compagnie. Une tête qui lui disait rien du tout. En même temps sa vie sociale au sein de l'université était nulle depuis quelques temps... Ok depuis le début. Enfin. (Bon aller, tu lui a envoyer un sourire merdique de circonstance.) Retirant son casque, le laissant glisser dans son cou, il retenu une grimace. Les conversations étaient plus dérangeante sans les hits de la radio moldu. Pourtant ses pas l'approchait de la table où les deux jeunes femmes s'étaient silencieusement installé. Andrea étant dos à lui maintenant qu'elle s'y était assise, il prit le temps de se positionner a côté d'elle, à la place libre la plus proche, tout en se raclant la gorge. Fallait bien indiquer sa présence.
- Cette place est prise? Enfin, si je dérange pas votre discussion. Je voudrais pas que ma camarade d'explosion de chaudrons lance son dévolu explosif sur moi!
Maladroit, touche d'humour très merdique à la Bonnamy... Une entrée en matière digne de lui. Pourtant il avait déjà posé le journal sorcier sur la table, sans pour autant s'assoir avant d'avoir confirmation, non pas en posant une main sur le dossier du meuble avant de se dire qu'il fallait attendre la dites confirmation. Son corps bougeait toujours plus vite que sa pensée, n'est-ce pas ? Ou c'était sa pensée qui allait trop vite pour son corps? Dure a dire. Trop brouillons et incompréhensif même pour lui-même, voilà.
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