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It was just a drink || Juliet (terminé)
Sam 15 Mai 2021 - 19:33
Nuit du 5 juin 2021, peu avant minuit.
Les basses venaient résonner jusque dans ma chair à chaque battement d'un rythme sur lequel plusieurs duos dansaient lascivement sur la piste de danse. Je les observais tout en me rappelant de l'époque me semblant si lointaine où je faisais parti de ceux qui considérait ce genre d'endroit comme un territoire conquis dont l'occupation n'avait pour ultime but que d'agrandir un déjà conséquent tableau de chasse. Oui, on pouvait sans problème penser sans se tromper que dans ma jeunesse, j'étais ce qu'on peut qualifier d'un "sacré queutard". Une période de ma vie dont je me rappelais avec une certaine tendresse. Je n'avais pas honte d'avoir était ce genre de garçon, mais je ne regrettais pas non plus cette période. Aujourd'hui, j'étais un homme rangé, engagé depuis plus de dix ans à la même femme sans jamais la moindre faute. J'étais un père de famille, et, je l'espère, un homme respectable. Du moins, je faisais tout pour, bien que les avis divergent sur mon cas, mes positions pro-moldues ne plaisant pas à tous ceux qui partageaient la pureté de mon sang.
Qu'est-ce qu'un homme comme moi faisait alors, à cette heure si tardive, au sein d'une boîte de nuit dont la fréquentation était principalement étudiante ?
Allez William ! J'ai besoin de toi ! Tu sais très bien que je ne vais jamais oser y aller tout seul ! Je ne pouvais réprimer un sourire de mon visage. Peterson avait ce don de toujours vouloir m'embrigader dans ses histoires. Le jeune homme, auror junior du haut de ses 28 ans, avait été un temps mon binôme. Et il avait visiblement décidé de ne pas me lâcher comme ça, bien qu'il avait été affecté à quelqu'un d'autre depuis. À en croire ses propos, j'étais pas si vieux que ça dans ma tête, et j'étais largement plus "fun" que son acolyte actuel. Et le voilà qui m'avait sauté dessus à la pause déjeuner. Rien qu'à son approche, je savais qu'il avait quelque chose à me demander.
Le sujet répondait au doux nom de Clara. Peterson l'avait entendu parler avec l'une de ses amies de la soirées qu'elle allait passer au Vampire aujourd'hui même, et c'était le soir ou jamais, car elle quitterai la ville le lendemain. Je pouvais comprendre ce genre de problématique, mais contrairement à moi, le jeune homme était d'un genre timide. Jamais il n'oserait aller seul dans cette boite. Alors moi, son "vieux" pote, je pouvais bien faire ça pour lui ! En plus ça me ferait du bien de sortir un peu, de penser à autre chose que le travail. Et t'as une sale mine Fastenburry, on dirait que tu dors pas la nuit, au moins là tu sauras pourquoi ! Devant une argumentation aussi imparable, je n'avais pu que m'incliner. J'étais parti du bureau des aurors sur le coup des 21h, et après un passage rapide chez moi afin d'embrasser ma femme et de bercer mon ange de fille qui soufflerai sa quatrième bougie dans à peine 10 jours, j'avais rejoint le challenger de ce soir.
Après seulement trois verres, il avait finalement trouvé le courage de s'approche de la dite Clara. Plutôt beau garçon, il n'avait pas eu de mal à capter son attention, et à présent, ils faisaient parti de cette foule anonyme dont les corps réagissaient de façon viscérale au rythme de la musique. Quand à moi, j'en étais à mon troi ... quatr... cinquième ? Bref, j'avais déjà vidé quelques verres de whisky pur feu, et ayant perdu l'habitude de boire, je commençais à ressentir la sensation familière bien que lointaine de l'ivresse pointer le bout de son nez, alors que la pression de ces derniers mois semblait disparaître comme par miracle. Bien sûr, ça, je le paierai d'une gueule de bois demain matin, et probablement des moqueries de mon épouse, qui se ferai un plaisir de ne pas me ménager une seule seconde et de me sortir du lit pour le premier repas d'Emma.
Pour l'instant, je ne réfléchissais pas aux conséquences de mon excès, et entamait dans la solitude mon sixième verre. Occupant une table un peu plus à l'écart de l'agitation général, je suppose que mon apparence n'invitait pas forcément à venir à ma rencontre. Bien que charismatique, je pouvais sembler froid de premier abord, et mon habit ne devait peut-être pas aider. En effet, je n'avais pas pris la peine de me changer, et j'arborais encore ma veste caractéristique des aurors, bien que mon badge soit resté au bureau. Du moins, je pensais être tranquille et réfléchissais à bientôt m'éclipser, maintenant que Peterson volait de ses propres ailes, mais c'était sans compter sur une compagnie qui ne tarderai pas à me rejoindre.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 1978
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : miguel pajares & calliope muller & andrew hill
» âge : 24 ans (depuis le 02/09/2023)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» année d'études : 6eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : interne aux urgences de sainte marie d'inverness
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 4321
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Re: It was just a drink || Juliet (terminé)
Dim 16 Mai 2021 - 21:07
5 juin 2021 - Avant minuit
« I want your drama, the touch of your hand
I want your leather-studded kiss in the sand
I want your love, love, love, love
I want your love (love, love, love, I want your love »
Juliet se déhanche sur la piste de danse comme si sa vie en dépendait. Accompagnée de ses amis, elle était là depuis l’ouverture de la boite de nuit, une fois n’était pas coutume. Pour une fois, Lorcan n’avait pas exigé de faire la tournée des bars et s’était plié aux exigences des filles, celui d’aller danser. Il était là, un verre à la main dans ce costume rouge qui lui allait si bien. Il dansait avec Ymkje et Juliet s’amusait avec Lucrèce à celle qui descendrait le plus bas en se déhanchant. Juliet avait un peu plus bu que sa grande soeur de coeur aussi était elle un peu plus souple et un peu plus audacieuse.
Elle s’était amusée en ce qui concernait son apparence. Elle n’était plus blonde comme les blés mais elle avait tenté un roux cuivré qui faisait terriblement ressortait sa peau laiteuse. Un haut noir très décolleté, un jeans emprunté à Ymkje parce qu’elle n’en avait toujours pas acheté un et ses fidèles escarpins en daim noir complétaient cette tenue qui la rendait un peu plus … adulte. Elle n’avait que 21 ans et elle avait toujours fait plus jeune que son âge… Elle rétablissait l’ordre de choses ainsi et le rouge à lèvres bordeaux qui ornait ses lèvres aidait grandement.
La chanson passa et Juliet jeta un coup d’oeil à la table où Niven était installé, parlant à un très joli blond dont Juliet ignorait l’identité. Elle attrapa son verre, le termina en tirant sur la paille et glissa à l’oreille de son ami qu’elle allait se chercher un verre. Il avaient assez mal prit son départ sans prévenir avec Elio alors elle faisait un effort désormais.
Elle se dirigea vers le bar de son air guilleret pour se faire servir et commande un mojito bien corsé. En attendant que son verre lui soit donné, elle prépara ses mornilles et tourna son regard vers le club. Plus loin, elle vit un homme seul à une table et elle l’observa quelques minutes. Il avait l’air… triste ? Juliet adressa un sourire au barman, récupéra son verre et sans trop savoir pourquoi elle traversa la boite pour aller s’installer sur la banquette à côté de l’homme qui portait une longue veste. Un sourire avenant sur le visage, elle le salua :
- Bonsoir !
Elle posa son verre sur la table, croisa les jambes et demanda :
- Vous êtes venu seul ?
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
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Re: It was just a drink || Juliet (terminé)
Dim 16 Mai 2021 - 22:28
Mon regard est tourné vers la piste de danse. Sans observer de groupe en particulier, je remarque plutôt cet ensemble de corps qui, tout en étant dans chacun engagé dans une danse individuel, arrive à donner une cohérence globale à cette foule mouvante. Le spectacle en est presque hypnotisant, d'autant plus alors que l'alcool est en train de faire son chemin dans mon système nerveux. Je n'aurai probablement pas phasé à ce point sur un groupe de jeunes adultes se déhanchant si je n'avais tourné qu'à l'eau. Mais ce soudain abus de boisson était symptomatique de mon état d'esprit du moment. Stressé autant par le travail que par ma vie personnelle, assaillie par des cauchemars chaque nuit, j'avais besoin de quelque chose pour m'aider à lâcher prise.
Pourtant, je comptais en finir là, terminer ce verre et prendre la route de la maison. C'est probablement ce que j'aurais dû faire il y a déjà quelques verres d'ailleurs. Mais quelque part, le Will de 20 ans me dit que c'est nul de rentrer à la maison aussi tôt et me traite de vieux. Ce petit con avait eu raison de moi, et ce temps supplémentaire laissa l'occasion à quelqu'un de venir m'aborder, à la ma grande surprise. Cette silhouette chaloupée, cette façon de s'asseoir, de poser son verre et de m'adresser la parole. Tout dans cette femme montrait que je n'avais pas le choix, elle avait décidée de venir vers moi, je devrais faire avec. Je n'étais pas particulièrement asocial, alors je m'en accommoderai sans le moindre problème. Visiblement, j'allais rester plus longtemps que prévu.
J'accompagne un ami, mais je crois qu'il a trouvé meilleure compagnie que la mienne. fis-je tout en désignant Peterson et sa charmante conquête d'un geste de ma main, celle qui tenait le verre de whisky, qui l'instant d'après, fut porté à mes lèvres, afin d'être fini. Je tournais alors mon regard vers la jeune femme, la détaillant un peu plus, sans que mon regard ne cherche quoi que ce soit d'irrespectueux malgré sa tenue. Il s'agissait plus d'un réflexe professionnel, bien que les quelques verres de trop déjà buent ne me fasse m'attarder quelques secondes de plus que nécessaire sur le décolleté plongeant, qui avait probablement été prévu à cet effet. Et vous, ça vous arrive souvent de vous asseoir à la table d'un inconnu ? demandais-je avec un sourire plutôt sympathique, tout en faisant signe au serveur de venir me remettre la petite sœur. Enfin, petite sœur ... au point où j'en étais, j'avais dû boire l'équivalent de la famille Muller.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: It was just a drink || Juliet (terminé)
Mer 19 Mai 2021 - 21:32
Pourquoi elle venait de s'installer là ? A cette table ? Auprès de cet homme qu'elle ne connait absolument pas ? Bonne question. Et franchement ne la posez pas à Juliet hein... Elle serait bien incapable d'y répondre. Tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle l'avait vu seul avec cet air mi-figue mi-raisin et elle avait aussitôt prit la décision de s'installer sur le siège qui était juste à coté. Et entre le moment où elle avait reçu son verre et celui où elle avait traverser le club elle n'avait pas changé d'avis. Ca aurait pu être le cas. Mais maintenant qu'elle était bien installée, elle ne bougerait plus.
Faut dire que l'angélique blondinette est bien moins farouche qu'avant. Il y a encore quelques mois de ça, elle n'aurait pas mit un pied dans cette boite de nuit. Alors aborder un inconnu... non jamais, ce n'était pas son genre. Elle était timide... oui fut un temps elle était timide. Et puis elle avait comprit que c'était pas en restant dans son coin qu'on sociabilisait. Elle avait comprit qu'un hasard pouvait créer des jolies rencontres. Un défi aussi... la preuve avec Nathanael. Aborder cet inconnu, c'était un défi qu'elle s'était lancé à elle même.
Elle est toute souriante, toute pimpante. Solaire, même en plein milieu de la nuit. Elle rivalise de sourires et d'oeillades amusées tandis qu'il lui explique avoir été lâchement abandonné par un ami qui a trouvé une charmante compagne. Le couple qu'il désigne commence d'ailleurs à se rouler un patin digne des plus grandes films romantiques. Elle tourne de nouveau son regard vers lui et se penche pour répondre :
- Heureusement que je viens vous tenir compagnie, vous pourrez au moins prétendre avoir aussi profité de la soirée !
Elle aspire sur sa paille sans quitter l'homme des yeux. Elle devine qu'il est bien plus vieux qu'elle mais ça ne la dérange pas. Elle a l'habitude de cotoyer des personnes un peu plus âgées puisqu'elle est une Blackthorn. Les dîners mondains luis avaient au moins permis ceci. Elle s'amuse du regard qu'il coule dans son decolleté. Ca non plus ça ne la dérange pas. Elle a apprit a apprécier son corps et à en faire apprécier les autres. Il n'y a pas de honte à ça n'est ce pas ? Pourtant, elle décide de le taquiner :
- Mon regard est un tout petit peu plus haut.
Son sourire est équivoque, elle plaisante, c'est évident. Elle rit d'ailleurs à la question qui lui pose, question qu'elle s'est elle même posé quelques secondes plus tôt.
- Ca m'arrive oui. Mais si je vous dérange, je peux y aller !
Décidemment... Juliet "quatre verres" est taquine.
Faut dire que l'angélique blondinette est bien moins farouche qu'avant. Il y a encore quelques mois de ça, elle n'aurait pas mit un pied dans cette boite de nuit. Alors aborder un inconnu... non jamais, ce n'était pas son genre. Elle était timide... oui fut un temps elle était timide. Et puis elle avait comprit que c'était pas en restant dans son coin qu'on sociabilisait. Elle avait comprit qu'un hasard pouvait créer des jolies rencontres. Un défi aussi... la preuve avec Nathanael. Aborder cet inconnu, c'était un défi qu'elle s'était lancé à elle même.
Elle est toute souriante, toute pimpante. Solaire, même en plein milieu de la nuit. Elle rivalise de sourires et d'oeillades amusées tandis qu'il lui explique avoir été lâchement abandonné par un ami qui a trouvé une charmante compagne. Le couple qu'il désigne commence d'ailleurs à se rouler un patin digne des plus grandes films romantiques. Elle tourne de nouveau son regard vers lui et se penche pour répondre :
- Heureusement que je viens vous tenir compagnie, vous pourrez au moins prétendre avoir aussi profité de la soirée !
Elle aspire sur sa paille sans quitter l'homme des yeux. Elle devine qu'il est bien plus vieux qu'elle mais ça ne la dérange pas. Elle a l'habitude de cotoyer des personnes un peu plus âgées puisqu'elle est une Blackthorn. Les dîners mondains luis avaient au moins permis ceci. Elle s'amuse du regard qu'il coule dans son decolleté. Ca non plus ça ne la dérange pas. Elle a apprit a apprécier son corps et à en faire apprécier les autres. Il n'y a pas de honte à ça n'est ce pas ? Pourtant, elle décide de le taquiner :
- Mon regard est un tout petit peu plus haut.
Son sourire est équivoque, elle plaisante, c'est évident. Elle rit d'ailleurs à la question qui lui pose, question qu'elle s'est elle même posé quelques secondes plus tôt.
- Ca m'arrive oui. Mais si je vous dérange, je peux y aller !
Décidemment... Juliet "quatre verres" est taquine.
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Re: It was just a drink || Juliet (terminé)
Mar 25 Mai 2021 - 16:29
C'était les aléas de ce genre de soirées. On pouvait être là, assis seul, à boire plus que de raison, et l'instant d'après se retrouver en très charmante compagnie. Et c'est exactement ce qui venait de m'arriver. Pour une raison que j'ignore, et que peut-être la jolie blonde ignorait elle même, la demoiselle avait pris le parti de venir me faire rompre avec mon alcoolisation solitaire. Et je dois bien avouer que cette petite rencontre des plus inattendues n'était pas pour me déplaire.
La jeune femme, qui ne doit pas avoir dépassé de beaucoup la vingtaine d'année, m'étonne néanmoins par son audace, et le charisme qu'elle dégage. Avec son visage angélique, on pourrait s'attendre à ce que la demoiselle se montre timide et discrète, mais tout dans son attitude et dans son énergie démontre qu'elle est à peu près aussi chaste que moi à son âge. Autrement dit, ce n'est pas une enfant sage. Sa façon de faire m'amuse, alors je décides de rentrer dans son jeu.
Vous êtes la sauveuse de ma soirée, indiscutablement !
Je rigole avec elle de son approche tout en finissant mon verre et en faisant signe à qui de droit de venir le remplir, ce qui est d'ailleurs effectué dans un temps records vu la foule à traverser pour atteindre ma table. De quoi me laisser le temps tout de même d'étudier un peu plus en détail la nouvelle arrivante et de m'attarder sur un détail en particulier. En temps normal, mon regard n'aurais probablement pas fait cette pause lubrique, je ne me le serai pas permis, mais j'avais un peu trop d'alcool dans le sang pour conserver toutes mes bonnes manières actuellement. Taquine, la jolie demoiselle décida néanmoins de me faire savoir que cette œillade n'était pas passée inaperçue. Je me senti alors rougir comme un enfant pris sur le fait d'avoir fait une bêtise, réaction heureusement camouflée par l'atmosphère sombre et tamisée des lieux. Enfin, j'espère, de quoi j'aurai l'air sinon ?
Le rire et les propos de l'apparition résonnent en moi. Soudain, j'ai vingt ans de moins. Jeune célibataire, auror depuis déjà quelques années, je profite de n'avoir pas trop de responsabilités et pas d'attache pour venir dans ce genre d'établissement à la mode où les étudiants de mon âge sortent pour oublier les cours. Jamais je n'y vient sans mon insigne, qui, couplait à ma gueule de jeune premier, m'apporte beaucoup de succès. Oh oui, dans ces années là, j'en ai connu des backrooms. Parfois plusieurs fois dans la soirée. La fougue de ma jeunesse. C'est sans doute l'alcool que j'ai déjà trop consommé qui laisse la place à ce fantôme du passé. Le jeune Will en moi me hurle de le laisser faire, encore une fois. Il connait cette chorégraphie par cœur. Après tout, il n'y a aucun mal à flirter innocemment ?
Vous imaginez bien que si mon regard n'arrive pas à se détacher de vous, je ne compte pas vous laisser filer comme ça. C'est une table dont on ne s'en va pas si facilement ...
Je réponds à son sourire par l'un des miens. Ok, cette fois ci, on peut assumer que j'ai décidé, moi aussi, de jouer le jeu du charme. Après tout pourquoi pas ? Je sais très bien que ça ne me mènera nul part, mais elle a su faire remonter en moi une part de ma personnalité que je n'avais plus connu depuis une quinzaine d'année, et j'ai envie d'en profiter un peu, pour une fois. D'une soirée où j'oublie ma petite vie rangée, métro, boulot, dodo, pour m'amuser un peu. Lâche toi Will, ça te feras du bien ! C'est ce que certains n'arrêtent pas de me répéter. Et bien, essayons !
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: It was just a drink || Juliet (terminé)
Jeu 27 Mai 2021 - 19:37
Timide et discrète ? Elle l’avait été. Longtemps. Très longtemps. Peut être un peu trop. Elle aurait du se départir de ces caractéristiques en sortant de l’adolescence mais la blondinette avait été trop couvée, trop protégée, pour s’en rendre compte. Elle avait grandit sous cloche. Une grande, très grande cloche en verre qui l’empêchait de prendre des coups mais que ne l’empêchait pas de voir sa fratrie en prendre… C’est sûrement ça qui l’avait encouragée à rester sous cette coupe protectrice. Jusqu’à ce qu’elle se rende compte que ça n’empêchait pas tout les maux de la terre de l’atteindre.
Depuis quelques mois, la Blackthorn vivait sa meilleure vie. Un tiers-temps en temps qu’étudiante émérite en médicomagie, un tiers temps en temps qu’externe à l’hôpital sainte mangoust et enfin un tiers temps à vivre pleinement les bons côtés de la vie estudiantine : les bars, les boites… Si au début il lui fallait des quantités phénoménales d’alcool pour la faire danser un tout petite peu, maintenant elle était capable d’aborder des inconnus en ayant bu à peine quelques verres.
Le titre de sauteuse de la soirée en réponse la fait rire et lui plait. Elle se dit qu’elle a bien fait de venir s’assoir ici. Il avait l’air un peu triste tout seul mais depuis qu’elle était là il semblait sourire d’avantage. Un bon point pour elle, n’est ce pas ? Il est encore plus beau quand il sourit. Il doit avoir… la quarantaine ? Un truc comme ça. Franchement, elle n’est pas très regardante sur l’âge des gens avec qui elle passe du temps, surtout s’ils ont une agréable conversation et un beau minois.
- Mais c’est un plaisir !
Elle sourit et boit une nouvelle gorgée de son verre en aspirant sur sa paille. Elle regarde l’homme réclamer un nouveau verre et le serveur se démener pour le lui apporter. Elle plisse les yeux un instant avant de demander, curieuse :
- Vous savez qu’il me faut dix minutes pour me faire entendre avec ce serveur, quand je veux un verre ? Bon. Sauf quand je monte sur le bar, là étrangement il réagit plus vite. Mais vous, il vous serre presque avant même que votre verre ne soit vide… vous êtes quelqu’un d’important ou quelque-chose comme ça ?
Elle penche un petit peu la tête tout en l’interrogeant. Franchement, cette supposition se tient non ? Ou alors avait il payer une sorte de service supplémentaire… On pouvait faire ça au Vampire ? On signait où exactement ? Parce que vous ne vous rendez pas compte à quel point cela peut être é-pui-sant d’aller commander un verre. Surtout quand on fait un mètre soixante comme Juliet et qu’on a pas vraiment une voix qui porte…
Un sourire sourire lui échappe tandis qu’il réagit à sa taquinerie. Elle avait fait mine de partir mais il était évidemment hors de question qu’elle ne change de table. Elle avait l’impression d’être tombé sur quelqu’un avec qui on pouvait s’amuser et c’était tout ce que Juliet voulait. S’amuser. Alors elle est ravie qu’il indique ne pas avoir l’intention de la laisser filer. C’est exactement le genre de réaction qu’elle attendait. Elle se penche parce que pour parler malgré la musique c’est mieux et aussi parce que ça justifie un petit rapprochement.
- Ca tombe bien parce qu’en réalité je n’avais pas vraiment envie d’en changer.
Depuis quelques mois, la Blackthorn vivait sa meilleure vie. Un tiers-temps en temps qu’étudiante émérite en médicomagie, un tiers temps en temps qu’externe à l’hôpital sainte mangoust et enfin un tiers temps à vivre pleinement les bons côtés de la vie estudiantine : les bars, les boites… Si au début il lui fallait des quantités phénoménales d’alcool pour la faire danser un tout petite peu, maintenant elle était capable d’aborder des inconnus en ayant bu à peine quelques verres.
Le titre de sauteuse de la soirée en réponse la fait rire et lui plait. Elle se dit qu’elle a bien fait de venir s’assoir ici. Il avait l’air un peu triste tout seul mais depuis qu’elle était là il semblait sourire d’avantage. Un bon point pour elle, n’est ce pas ? Il est encore plus beau quand il sourit. Il doit avoir… la quarantaine ? Un truc comme ça. Franchement, elle n’est pas très regardante sur l’âge des gens avec qui elle passe du temps, surtout s’ils ont une agréable conversation et un beau minois.
- Mais c’est un plaisir !
Elle sourit et boit une nouvelle gorgée de son verre en aspirant sur sa paille. Elle regarde l’homme réclamer un nouveau verre et le serveur se démener pour le lui apporter. Elle plisse les yeux un instant avant de demander, curieuse :
- Vous savez qu’il me faut dix minutes pour me faire entendre avec ce serveur, quand je veux un verre ? Bon. Sauf quand je monte sur le bar, là étrangement il réagit plus vite. Mais vous, il vous serre presque avant même que votre verre ne soit vide… vous êtes quelqu’un d’important ou quelque-chose comme ça ?
Elle penche un petit peu la tête tout en l’interrogeant. Franchement, cette supposition se tient non ? Ou alors avait il payer une sorte de service supplémentaire… On pouvait faire ça au Vampire ? On signait où exactement ? Parce que vous ne vous rendez pas compte à quel point cela peut être é-pui-sant d’aller commander un verre. Surtout quand on fait un mètre soixante comme Juliet et qu’on a pas vraiment une voix qui porte…
Un sourire sourire lui échappe tandis qu’il réagit à sa taquinerie. Elle avait fait mine de partir mais il était évidemment hors de question qu’elle ne change de table. Elle avait l’impression d’être tombé sur quelqu’un avec qui on pouvait s’amuser et c’était tout ce que Juliet voulait. S’amuser. Alors elle est ravie qu’il indique ne pas avoir l’intention de la laisser filer. C’est exactement le genre de réaction qu’elle attendait. Elle se penche parce que pour parler malgré la musique c’est mieux et aussi parce que ça justifie un petit rapprochement.
- Ca tombe bien parce qu’en réalité je n’avais pas vraiment envie d’en changer.
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Re: It was just a drink || Juliet (terminé)
Sam 18 Sep 2021 - 23:45
Le commentaire de la jeune femme me fait rire. C'est vrai que habituellement ce genre de lieu fonctionne au service au bar, pas au pointé de doigt. Je prend alors un air entre le taquin et le mystérieux afin de lui répondre, reprenant ses derniers mots.
Quelque chose comme ça, oui ...
Il faut dire que j'ai rendu quelques services aux gérants du lieu ces dernières années, alors même si je ne suis pas un client régulier, j'ai tout de même une étiquette VIP, ce qui n'est pas pour me déplaire. Cela fait d'ailleurs un certain temps que je n'avais pas remis les pieds ici pour autre chose qu'une affaire en cours. Car qui dit monde de la nuit dit bien souvent problèmes, même avec les patrons les plus honnêtes du monde. Après tout, il vaut mieux toujours avoir un auror dans ses contacts en cas de besoin, non ? En contrepartie, et bien, ils voient et entendent beaucoup de choses. Une relation donnant-donnant, en somme.
Votre verre ne sera plus jamais vide de la soirée, j'en fais une affaire personnelle.
Je lui adresse un clin d'œil, alors que je m'avance peut-être un petit peu sur ce que je viens d'annoncer, mais peu importe, c'est l'intention qui compte, n'est-ce pas ? Et puis je ne serai pas un vrai gentleman anglais sinon. D'ailleurs, ça a l'air de lui plaire, car je repère à plusieurs kilomètre son petit jeu tout sauf subtile qui lui permet de se rapprocher de moi. Le Will de 20 ans esquisse un sourire, il sait très bien où tout cela peut le mener.
On est sur la même longueur d'onde alors. Et je ne connais même pas votre prénom, mais je peux vous appeler ma sauveuse toute la soirée, si ça vous convient.
@Juliet Blackthorn
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Re: It was just a drink || Juliet (terminé)
Dim 19 Sep 2021 - 18:53
Juliet n’était pas particulièrement curieuse en temps normal mais là il fallait avouer que dans sa conscience une petite lumière s’agitait. La réponse du sorcier est évasive et en même temps elle lui donne raison. Comme c’est frustrant de ne pas savoir. Pourtant la Blackthorn se doute que s’il n’a rien dit, c’est qu’il ne dira rien. Alors elle devinait qu’il était inutile d’insister et qu’il s’agissait de mettre un mouchoir sur toutes les questions qui passaient dans son esprit.
Elle jete un coup d’oeil à son verre alors que l’homme lui promet que plus jamais de la soirée il ne sera vide. Là, il a un peut de marge avant de faire fonctionner ses talents parce que le verre de la jeune femme est encore à demi plein. Elle en profite pour boire une gorgée de son cocktail et avec un regard malicieux elle demande :
- Et on pourrait négocier pour que ça s’étende au delà de cette soirée ? Ou je peux négocier ce privilège sur… disons sept ans ?
C’est le nombre d’années qu’il lui restait avant de terminer ses études et puisqu’elle n’avait absolument pas l’intention de redoubler… c’était précisément ce dont elle avait besoin. Et comme si elle voulait défier le sorcier elle aspire une lente et longue gorgée de mojito qui fait baisser au quart son verre.
- Je me dois de tester vos super pouvoirs, vous comprenez !
D’un clin d’oeil, elle se glisse un peu plus vers le sorcier dont la réponse l’amuse beaucoup. Sauveuse, c’était amusant d’être appelée ainsi pour une future médicomage. Quoi que récemment c’était plutôt elle qui avait besoin d’être sauvée.
- Et je peux vous appeler… James ? Ca vous irait bien James. C’est peut être la barbe qui fait ça.
D’un geste fin, elle fait glisser ses doigts autour du menton, sur la barbe fine du beau sorcier, s’amusant à plonger son regard dans celui dont elle ignorait l’identité. Elle s’en fiche pas mal. Il pourrait s’appeler Paul ou autrement, ça lui était égal. Tout ce qui l’intéresse c’est cette ambiance flirty qu’ils ont instauré et qui l’amuse et l’interesse beaucoup.
Elle jete un coup d’oeil à son verre alors que l’homme lui promet que plus jamais de la soirée il ne sera vide. Là, il a un peut de marge avant de faire fonctionner ses talents parce que le verre de la jeune femme est encore à demi plein. Elle en profite pour boire une gorgée de son cocktail et avec un regard malicieux elle demande :
- Et on pourrait négocier pour que ça s’étende au delà de cette soirée ? Ou je peux négocier ce privilège sur… disons sept ans ?
C’est le nombre d’années qu’il lui restait avant de terminer ses études et puisqu’elle n’avait absolument pas l’intention de redoubler… c’était précisément ce dont elle avait besoin. Et comme si elle voulait défier le sorcier elle aspire une lente et longue gorgée de mojito qui fait baisser au quart son verre.
- Je me dois de tester vos super pouvoirs, vous comprenez !
D’un clin d’oeil, elle se glisse un peu plus vers le sorcier dont la réponse l’amuse beaucoup. Sauveuse, c’était amusant d’être appelée ainsi pour une future médicomage. Quoi que récemment c’était plutôt elle qui avait besoin d’être sauvée.
- Et je peux vous appeler… James ? Ca vous irait bien James. C’est peut être la barbe qui fait ça.
D’un geste fin, elle fait glisser ses doigts autour du menton, sur la barbe fine du beau sorcier, s’amusant à plonger son regard dans celui dont elle ignorait l’identité. Elle s’en fiche pas mal. Il pourrait s’appeler Paul ou autrement, ça lui était égal. Tout ce qui l’intéresse c’est cette ambiance flirty qu’ils ont instauré et qui l’amuse et l’interesse beaucoup.
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
- pride:
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Re: It was just a drink || Juliet (terminé)
Jeu 7 Oct 2021 - 20:22
Jouir un peu de mon anonymat auprès de cette jeune fille n'est pas pour me déplaire. Il y a un petit côté flirt avec l'interdit qui n'est pas sans faire monter un peu d'adrénaline en moi. Après tout, si elle ne sait ni qui je suis ni ce que je fais dans la vie, il pourrait se produire n'importe quoi, personne n'en saurai jamais rien ... Mais non, mais même complètement ivre, je me refuse de penser de cette façon. Je suis un époux aimant et un père modèle. Jamais je ne pourrais faire ça aux femmes de ma vie. Je m'amuse simplement, il n'y a rien de mal à voir que l'on peut encore plaire une fois passé la quarantaine ?
7 ans ? ça me semble très précis comme demande ça, je vais me demander si votre approche n'est pas un complot. Je rigole pour appuyer mon propos, tout en la regardant s'appliquer à vider bien plus rapidement son verre. Son excuse me fait sourire de nouveau. Bien entendu. Et je lui adresse un clin d'œil, avant d'à mon tour considérablement diminuer la quantité de liquide dans mon verre. Tant qu'à le faire revenir, autant que ce soit utile.
Alors la jeune blonde me fait savoir qu'elle n'a pas l'intention qu'elle n'a pas l'intention de bouger, et ne réagis pas à cette demande un peu dissimulé de son prénom. Il semblerait qu'elle aussi apprécie cet anonymat qui s'est installé dans notre petit jeu. Je ne vais pas lui en vouloir. James ? Ma foi, pourquoi pas, disons James dans ce cas. Mes yeux se plissent un peu dans mon sourire, faisant ressortir les quelques rides qui commencent à en marquer les coins.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 1978
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : miguel pajares & calliope muller & andrew hill
» âge : 24 ans (depuis le 02/09/2023)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» année d'études : 6eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : interne aux urgences de sainte marie d'inverness
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 4321
Inventaire Sorcier
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Re: It was just a drink || Juliet (terminé)
Sam 16 Oct 2021 - 8:46
Sept ans. Quand elle dit ça, elle se rend compte du temps qui lui reste à passer dans de château si seulement elle allait au bout de ses objectifs, au bout de ses ambitions. Ca lui parait énorme et pourtant les trois premières années sont passée si vite. Et cette année actuelle passe encore plus vite. Il s’est passé tellement de choses dans sa vie qu’elle a l’impression de ne plus être la même personne qu’à la rentrée. Qui sera-t-elle dans sept ans ?
Elle esquisse un sourire mutin alors que l’auror soupçonne un complot. Elle lui sert son regard le plus angélique qui soit, et croyez moi, dans les regards angéliques la douce Blackthorn est une spécialiste. Surtout avec quelques grammes d’alcool dans le sang.
- J’ai l’air d’une fomenteuses vous trouvez ?
Voila sa main qui vient replacer une mèche de ses cheveux teintés de roux. Voila les yeux qui papillonnent et illustrent parfaitement l’innocence qu’elle incarnait vraiment il y avait encore quelques mois de cela. Mais c’était dans une autre vite. Une vie dont elle se souvient à peine. Une vie qu’elle veut oublier. C’est tellement plus amusant d’être ce genre de fille flirty. Elle sentait l’adrénaline qui parcourait ses veines alors qu’elle draguait cet homme qu’elle ne connaissait pas et qui devait avoir approximativement le double de son âge.
Elle rit, cette fois, alors qu’il l’imite, buvant plus que de raison pour lui aussi vider son verre et justifier le déplacement d’un serveur, un don que Juliet voudrait bien avoir elle également. Et ce clin d’oeil. Ces petites rides sur le coin de son oeil alors qu’il se faisait de plus en plus charmeur. Elle ne s’était jamais sentie attiré par un homme d’âge mûr mais là elle ne pouvait nier l’évidence. Il était aussi beau que charmant. Qui ne craquerait pas ? Surtout quand il sourit alors que la pulpe des doigts de la blonde s’égarent sur sa barbe claire.
- Et comment le prénommé James remercie ses sauveuses en temps normal ?
De nouveau, la bouche colorée de la blonde se saisit de la paille et aspire le reste de son mojito. Le verre n’abrite plus que quelques glaçons abandonnés aux bons soins des feuilles et menthe et des morceaux de citron pressés.
- A part en lui offrant des verres évidemment.
Ajoute-t-elle avec cet air malicieux qui ne la quitte plus alors que leurs visages ne sont plus séparés que de quelques centimètres...
Elle esquisse un sourire mutin alors que l’auror soupçonne un complot. Elle lui sert son regard le plus angélique qui soit, et croyez moi, dans les regards angéliques la douce Blackthorn est une spécialiste. Surtout avec quelques grammes d’alcool dans le sang.
- J’ai l’air d’une fomenteuses vous trouvez ?
Voila sa main qui vient replacer une mèche de ses cheveux teintés de roux. Voila les yeux qui papillonnent et illustrent parfaitement l’innocence qu’elle incarnait vraiment il y avait encore quelques mois de cela. Mais c’était dans une autre vite. Une vie dont elle se souvient à peine. Une vie qu’elle veut oublier. C’est tellement plus amusant d’être ce genre de fille flirty. Elle sentait l’adrénaline qui parcourait ses veines alors qu’elle draguait cet homme qu’elle ne connaissait pas et qui devait avoir approximativement le double de son âge.
Elle rit, cette fois, alors qu’il l’imite, buvant plus que de raison pour lui aussi vider son verre et justifier le déplacement d’un serveur, un don que Juliet voudrait bien avoir elle également. Et ce clin d’oeil. Ces petites rides sur le coin de son oeil alors qu’il se faisait de plus en plus charmeur. Elle ne s’était jamais sentie attiré par un homme d’âge mûr mais là elle ne pouvait nier l’évidence. Il était aussi beau que charmant. Qui ne craquerait pas ? Surtout quand il sourit alors que la pulpe des doigts de la blonde s’égarent sur sa barbe claire.
- Et comment le prénommé James remercie ses sauveuses en temps normal ?
De nouveau, la bouche colorée de la blonde se saisit de la paille et aspire le reste de son mojito. Le verre n’abrite plus que quelques glaçons abandonnés aux bons soins des feuilles et menthe et des morceaux de citron pressés.
- A part en lui offrant des verres évidemment.
Ajoute-t-elle avec cet air malicieux qui ne la quitte plus alors que leurs visages ne sont plus séparés que de quelques centimètres...
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Re: It was just a drink || Juliet (terminé)
Lun 18 Oct 2021 - 16:06
Cette fille est jeune, si jeune ... Je suppose que c'est une étudiante, et l'information qu'elle me donne sur les sept années où elle aurait besoin de mes services de, appelons un chat un chat, sugar daddy, me donne l'information qu'elle doit être en train de finir sa troisième année à l'université. C'est à dire qu'elle a environ 22 ans. Sans pouvoir tout à fait être ma fille, bien que vu mon activité avec les femmes dans mon début de vingtaine, j'aurais pu facilement avoir une descendance cachée de son âge. En tout cas, j'avais clairement le double de son âge.
Les meilleures sont celles qui savent passer inaperçue ...
Elle joue les innocentes, mais tout dans son comportement, du fait qu'elle soit venue toute seule vers moi à la façon aguicheuse qu'elle a de se tenir et de flirter avec moi, tout ça me laisse à penser que si elle a peut-être était réellement une jeune fille innocente, ce n'est plus le cas aujourd'hui.
Je suppose que je pêche par orgueil. De croire que je suis encore totalement maître de moi même alors que j'ai clairement beaucoup trop bu et que je n'en ai plus l'habitude. Par ego également de voir dans les yeux de la jeune femme que je lui plais. Il est flatteur de plaire physiquement, d'autant plus lorsque la quarantaine commence à vraiment s'installer, et que la vie de tous les jours est plus remplie de tâches ménagères et d'activité parentale que d'intimité avec son épouse. Quelque part, une nostalgie de cette époque de l'adolescence où j'étais plus libre s'est installée.
Alors elle est là, cette belle inconnue qui réveil en moi des instincts passés. Elle me provoque, et n'ait qu'à quelques centimètres, qu'il serait si aisé de franchir. Que je franchis. Je viens pencher la tête en comblant la distance qui nous sépare, et emprisonner ses lèvres avec les miennes, lui démontrant que l'expérience peut-être un vrai atout en terme de compétences. Sans que j'y pense, une de mes mains viens doucement presser l'arrière de son crâne pour approfondir se baiser, qui devient très vite intense, sulfureux. C'est à peine si je ne la fait pas basculer sur la banquette sur laquelle nous étions assis. Quelque part en moi, je sais que c'est l'alcool qui parle. Que je suis en train de déconner. Que je devrais la lâcher immédiatement et partir, avant de regretter. Mais je n'en ai pas envie. C'est peut-être pour ça que le destin décide de s'en mêler.
Mon téléphone portable, que je gardais dans une poche de ma veste, tombe sur le sol avec fracas. Alors à regret, j'abandonne la douceur de la bouche de la belle blonde, et je le ramasse. Il se déverrouille automatiquement, alors que je vois apparaître une dizaine d'appel en absence, alors que je l'avais laissé en silencieux par habitude. @Ackley Wesson, @Aveleen O’Donnell, @Evan Wakefield ... Toutes ces personnes cherchant à me contacter depuis environ 30 minutes, de façon répétitive. Je blêmit. Quelque chose ne va pas. D'autres numéros apparaissent également dans la liste, que je ne reconnais pas. L'un d'eux apparait d'ailleurs à l'écran, dans une nouvelle tentative de contact. La main tremblante, je décroche. Allo, vous êtes bien Mr Fastenburry ? Je suis désolé monsieur, j'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer ...
J'écoute sans vraiment comprendre ce que le médicomage d'urgence m'explique au téléphone. J'ai l'impression que chaque mot a été dépouillé de son sens, et que ses propos ne veulent absolument rien dire, comme une suite de sons à l'enchainement illogique. Un seul son reste finalement présent dans ma tête. Un seul mot. Morte. Elle morte. Morte. Mary est morte.
Les meilleures sont celles qui savent passer inaperçue ...
Elle joue les innocentes, mais tout dans son comportement, du fait qu'elle soit venue toute seule vers moi à la façon aguicheuse qu'elle a de se tenir et de flirter avec moi, tout ça me laisse à penser que si elle a peut-être était réellement une jeune fille innocente, ce n'est plus le cas aujourd'hui.
Je suppose que je pêche par orgueil. De croire que je suis encore totalement maître de moi même alors que j'ai clairement beaucoup trop bu et que je n'en ai plus l'habitude. Par ego également de voir dans les yeux de la jeune femme que je lui plais. Il est flatteur de plaire physiquement, d'autant plus lorsque la quarantaine commence à vraiment s'installer, et que la vie de tous les jours est plus remplie de tâches ménagères et d'activité parentale que d'intimité avec son épouse. Quelque part, une nostalgie de cette époque de l'adolescence où j'étais plus libre s'est installée.
Alors elle est là, cette belle inconnue qui réveil en moi des instincts passés. Elle me provoque, et n'ait qu'à quelques centimètres, qu'il serait si aisé de franchir. Que je franchis. Je viens pencher la tête en comblant la distance qui nous sépare, et emprisonner ses lèvres avec les miennes, lui démontrant que l'expérience peut-être un vrai atout en terme de compétences. Sans que j'y pense, une de mes mains viens doucement presser l'arrière de son crâne pour approfondir se baiser, qui devient très vite intense, sulfureux. C'est à peine si je ne la fait pas basculer sur la banquette sur laquelle nous étions assis. Quelque part en moi, je sais que c'est l'alcool qui parle. Que je suis en train de déconner. Que je devrais la lâcher immédiatement et partir, avant de regretter. Mais je n'en ai pas envie. C'est peut-être pour ça que le destin décide de s'en mêler.
Mon téléphone portable, que je gardais dans une poche de ma veste, tombe sur le sol avec fracas. Alors à regret, j'abandonne la douceur de la bouche de la belle blonde, et je le ramasse. Il se déverrouille automatiquement, alors que je vois apparaître une dizaine d'appel en absence, alors que je l'avais laissé en silencieux par habitude. @Ackley Wesson, @Aveleen O’Donnell, @Evan Wakefield ... Toutes ces personnes cherchant à me contacter depuis environ 30 minutes, de façon répétitive. Je blêmit. Quelque chose ne va pas. D'autres numéros apparaissent également dans la liste, que je ne reconnais pas. L'un d'eux apparait d'ailleurs à l'écran, dans une nouvelle tentative de contact. La main tremblante, je décroche. Allo, vous êtes bien Mr Fastenburry ? Je suis désolé monsieur, j'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer ...
J'écoute sans vraiment comprendre ce que le médicomage d'urgence m'explique au téléphone. J'ai l'impression que chaque mot a été dépouillé de son sens, et que ses propos ne veulent absolument rien dire, comme une suite de sons à l'enchainement illogique. Un seul son reste finalement présent dans ma tête. Un seul mot. Morte. Elle morte. Morte. Mary est morte.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 1978
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : miguel pajares & calliope muller & andrew hill
» âge : 24 ans (depuis le 02/09/2023)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» année d'études : 6eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : interne aux urgences de sainte marie d'inverness
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 4321
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Re: It was just a drink || Juliet (terminé)
Lun 18 Oct 2021 - 19:02
« Les meilleures sont celles qui savent passer inaperçue … ». La réponse arrache un froncement de nez amusé à l’étudiante. Elle n’avait rien d’une manipulatrice, c’était une évidence. Ses intentions étaient affichées dès l’instant où elle s’était approché de l’homme esseulé. Voila plusieurs mois qu’elle n’avait qu’un crédo qui rythmait sa vie : celui de s’amuser. Découvrir, s’amuser, prendre du bon temps. Oublier cette existence d’héritière qu’elle n’a jamais assumé, dont elle n’a jamais voulu.
Cet homme lui plait, c’est indéniable. Tant. Tout. De son visage marqué par les années en passant par ces yeux bleus qui laissaient deviner une certaine douceur malgré la prestance qu’il affichait. Sûr de lui, assez mûr pour savoir d’où il vient et où il va. Cette carrure qui laisse deviner à quel point il lui serait facile de l’emmener loin d’ici. Ce sourire en coin alors qu’il répond à ses interrogations malicieuses… Tout.
La distance qui sépare leurs visage, c’est lui qui la parcoure. Quelques centimètres qu’il franchit dans un instant suspendu où le regard océan de la blonde le jauge, se demandant s’il va annihiler cet espace entre eux. Elle ne saurait dire qui de la main ou des lèvres se saisit d’elle en premier mais peut importe, la Blackthorn n’est pas farouche. Son coeur manque un battement avant que l’adrénaline ne la saisisse alors que leur baiser devient de plus en plus ardent. Le rouge lui monte aux joues et ce n’est plus l’alcool qui parle mais le désir.
Ses mains viennent flirter avec la barbe naissante du sorcier, son souffle coupé par l’intensité de ce qu’elle ressent à cet instant. Son esprit s’éparpille, fragmenté entre le besoin de profiter de cet instant et l’envie d’en ressentir d’avantage. Ses yeux sont clos mais elle imagine parfaitement la scène…
Un bruit l’extirpe de force de ce baiser. Où plutôt, c’est le sorcier qui rompt leur échange. La frustration est grande, si grande qu’elle voudrait lui crier de laisser tomber. De laisser ce je ne sais quoi au sol, de reprendre là où il en était. Mais son visage amusé s’est transformé en un monstre d’inquiétude et Juliet l’observe en silence décrocher son téléphone, interdite. L’inquiétude vient laisser place à la stupeur.
Et le voila parti.
Cet homme lui plait, c’est indéniable. Tant. Tout. De son visage marqué par les années en passant par ces yeux bleus qui laissaient deviner une certaine douceur malgré la prestance qu’il affichait. Sûr de lui, assez mûr pour savoir d’où il vient et où il va. Cette carrure qui laisse deviner à quel point il lui serait facile de l’emmener loin d’ici. Ce sourire en coin alors qu’il répond à ses interrogations malicieuses… Tout.
La distance qui sépare leurs visage, c’est lui qui la parcoure. Quelques centimètres qu’il franchit dans un instant suspendu où le regard océan de la blonde le jauge, se demandant s’il va annihiler cet espace entre eux. Elle ne saurait dire qui de la main ou des lèvres se saisit d’elle en premier mais peut importe, la Blackthorn n’est pas farouche. Son coeur manque un battement avant que l’adrénaline ne la saisisse alors que leur baiser devient de plus en plus ardent. Le rouge lui monte aux joues et ce n’est plus l’alcool qui parle mais le désir.
Ses mains viennent flirter avec la barbe naissante du sorcier, son souffle coupé par l’intensité de ce qu’elle ressent à cet instant. Son esprit s’éparpille, fragmenté entre le besoin de profiter de cet instant et l’envie d’en ressentir d’avantage. Ses yeux sont clos mais elle imagine parfaitement la scène…
Un bruit l’extirpe de force de ce baiser. Où plutôt, c’est le sorcier qui rompt leur échange. La frustration est grande, si grande qu’elle voudrait lui crier de laisser tomber. De laisser ce je ne sais quoi au sol, de reprendre là où il en était. Mais son visage amusé s’est transformé en un monstre d’inquiétude et Juliet l’observe en silence décrocher son téléphone, interdite. L’inquiétude vient laisser place à la stupeur.
Et le voila parti.
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