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L'aube d'une révolution | heaven&fergus | terminé
Lun 13 Déc 2021 - 23:47
Lundi 13 décembre 2021
Je reste plantée là, en plein milieu du couloir, le parchemin avec le nouveau règlement intérieur de l'université entre les mains. Franchement, j'ai l'impression d'halluciner sévère, voire d'être de retour sur les bancs d'Ilvermorny. Ils nous prennent pour quoi, ici? Des adolescents?Mauvais exemple, j'en suis encore une, à dix-huit ansDes écoliers qui sont tous justes bons à apprendre deux plus deux égal quatre? Franchement, ça m'horripile, me met les nerfs en boule, et même en pelote de laine ultra serrée. Bon. Okay les actes de violence, tout ça, c'était déjà dans l'ancien règlement. Enfin je crois. Je dois bien admettre que je ne l'ai pas lu, l'ancien. Mais là, on me l'a fourré dans les mains. Enfin. Je peux pas faire comme si je l'ai pas vu, vous voyez? Ca me gave. Franchement. Surtout, les yeux me sortent littéralement des orbites, comme dans les vieux dessins animés de Tex Avery quand ils tombent sur les articles des fêtes, des responsabilités et du retrait de ses prérogatives.
"Mais on est où, là? Dans une dictature?"
Ca ne me va pas, mais alors, pas du tout. Je ne suis pas américaine, membre des Beer Flop et de l'AECES pour rien. Ils vont voir ce qu'ils vont voir. La rébellion, que dis-je, la révoluton étudiante va se mettre en plus. En plus, leur histoire de couvre-feu par dessus le marché, c'est le bouquet! Et puis quoi encore? On est pas sous la prohibition non plus! Quoique.... Je prends mon menton entre mon pouce et mon index, pensive. C'est une période de l'histoire moldue qui m'a toujours fascinée, ça. Avec les bars clandestins qui servaient de l'alcool et dans lesquels on ne pouvait entrer que grâce au bouche à oreille et à un mot de passe. J'ai bien envie de mettre ça en place à l'université! Franchement, à la colocation, on aurait pas assez de place pour accueillir tout le monde. Là, c'est tout de suite plus sympa! Et puis avec les horaires des cours tout ça, je suis sûre qu'il y a moyen d'obtenir une chambre provisoire à l'université pour une nuit occasionnellement pour les personnes qui, comme moi, crèchent ailleurs.
Mais tout bon plan nécessite un co-équipier. Dois-je dire un porte café? Non. Je n'irais pas jusque là. Après tout, je sais pas ce qu'il vaut. Je sais juste qu'on m'a parlé de lui. @Fergus Laugharne. Bon. En vrai, j'ai retenu surtout son prénom, le fait qu'il est chez les Wright, qu'il est un peu comme moi sur certains points et surtout, qu'il a une belle gueule. A priori, je suis même censée l'avoir vu en cours de médias depuis la rentrée.
Je me mets donc en quête du garçonde mes rêves(il y a pas écrit bouffonne sur mon front, hein, j'ai pas besoin d'un mec pour réaliser mes rêves) et je finis par le dégoter dans un coin. Ouaip.... Effectivement, il a une belle gueule. Mais ça, c'est pas le moment. Je m'avance droit vers lui du haut de mon mètre soixante-huit et me plante en face de lui.
"C'est toi, Fergus? Toi, moi, les galeries souterraines. Ca te tente?"
Après tout, c'est un endroit aussi bon qu'un autre pour commencer à chercher le lieu de mes rêves pour organiser des soirées clandestines. Et puis bon. Sous la prohibition, c'était dans les caves, qu'ils faisaient ça. La boucle sera bouclée, comme ça!
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Re: L'aube d'une révolution | heaven&fergus | terminé
Ven 17 Déc 2021 - 23:01
Je suis censé terminer d'étudier un ouvrage d'histoire de la magie pour demain mais je suis loin d'être motivé. Alors quand une distraction se présente, je n'hésite pas un instant à la saisir, abandonnant aussitôt l'ennuyeux volume. Tant pis, je me ferai engueuler par @Althea d'Arenberg. De toute façon elle aime ça m'engueuler alors au moins ça lui fera plaisir.
La distraction, c'est une petite brune d'environ une tête de moins que moi qui m'interpelle d'un air de défi. Je la reluque brièvement sans m'en cacher avant de lui répondre. Vu d'ici sa proposition est intéressante même si elle est un peu trop habillée à mon goût. L'éternel drame de l'hiver écossais...
- Où tu voudras ma belle, dis-je avec un sourire lourd de sous-entendus.
Je suis convaincu qu'elle ne pense pas à la même chose que moi. Je n'ai jamais vu une inconnue me faire des avances aussi directement même si ma réputation me précède. Mais je ne vais certainement pas me priver de saisir cette si belle perche qu'elle me tend malgré elle. Elle ne relève pas et poursuit simplement sur sa lancée.
- Parfait. Let's go alors. Allons trouver l'entrée !
Je me redresse, abandonnant là le livre que j'étais en train d'essayer d'étudier. De toute façon il n'est pas à moi.
- Ça, ça ne va pas être bien compliqué.
Il y a bien longtemps que j'ai pris soin d'explorer les moindres recoins de l'université et que j'ai visité ces fameuses galeries. J'en connais chaque entrée, chaque sortie et chaque détour. Je pourrais m'y promener les yeux fermés et retrouver mon chemin. J'y ai passé un certain nombre de nuits d'insomnies à l'époque où le Styx ne me tenait pas encore lieu de refuge.
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Re: L'aube d'une révolution | heaven&fergus | terminé
Lun 24 Jan 2022 - 20:34
Lundi 13 décembre 2021
Je ne le sais pas encore, mais dans un mois, mes craintes se révèleront vraies. Mais pour l'heure, la menace qui pèse sur nos têtes suffit à vouloir me faire agir, trouver une façon d'aller contre eux. Qui eux? Le doyen et sa vice-présidente, le Ministère.... Les autorités d'une façon générale. J'aime pas qu'on m'impose des trucs. Peut-être que ça aurait fait de moi une bonne Wright, j'en sais rien. Ce que je sais, c'est qu'au fond, je suis loyale, que j'aime les gens, aussi. Mais je suis parfois un peu une tête brûlée. J'agis avant de réfléchir assez souvent. La preuve aujourd'hui où je me retrouve devant ce Wright à qui je n'ai jamais parlé depuis que je suis arrivée à l'université et qu'on m'a désigné comme étant Fergus, et l'homme parfait pour ma recherche. Bon. On verra bien. J'espère qu'on m'a pas raconté des cracs.
"Où tu voudras, ma belle".
Je lève les yeux au ciel, mais souris en même temps. C'est pas la première fois qu'on me fait ce coup là. Je suis peut-être jeune, mais je connais les mecs qui se croient irrésistibles. En tout cas, un point pour lui, il ne semble pas avoir peur de venir avec moi dans les galeries souterraines. Peut-être pense-t-il que je vais me dégonfler avant? Mais c'est mal me connaître. Je réponds donc un:
"Parfait"
Sauf qu'il y a un petit soucis que je n'ai pas prévu: je ne connais pas l'entrée des galeries. J'annonce plus ou moins la couleur, avec un "let's go allons trouver l'entrée", mais au fond, je ne suis sûre de rien. J'espère qu'il va me rassurer, sur ce coup
"Ça, ça ne va pas être bien compliqué."
"Tu sais où c'est? Trop bien! Ils m'ont pas menti alors en me disant de venir te trouver!"
Bon, en vrai, j'espère qu'ils ne m'ont pas menti non plus sur un autre point, mais bon. On verra quand on y sera. Pour l'instant, les murs risquent d'avoir des oreilles, et il y en a une - de paire d'oreilles - sur laquelle je n'ai aucune envie de tomber.
Sa curiosité est clairement visible quand il me répond, et ça m'amuse.
"On t'a dit quoi à mon sujet exactement ?"
Et parce que moi aussi, j'aime jouer, je réponds, en faisant mine de compter sur mes doigts:
"Que tu étais hyper mignon et séducteur, que tu savais où tout se trouve à l'université, que tu peux trouver n'importe quoi... Et d'autres trucs encore."
Je marque un temps de silence avant de faire un petit sourire mutin, la langue légèrement sortie sur le côté:
"Pour le premier point, ouais, ça passe... Enfin, pour le côté mignon. T'as pas l'air trop mal. Pour le deuxième point, visiblement, c'est pas faux. Pour le troisième point, ça reste à voir. Et pour le reste.... On verra plus tard."
En moi-même, je trépigne d'impatience. Je ne tiens pas en place. J'ai l'imite envie de sauter sur place pour qu'on bouge plus vite. Mais j'ai pas envie de lui faire peur non plus avec mon côté puce de cirque qui a toujours besoin de bouger. Ce serait dommage de le faire fuir tout de suite!
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Re: L'aube d'une révolution | heaven&fergus | terminé
Mar 8 Mar 2022 - 14:39
Je n'ai toujours aucune idée de ce que cette jeune fille veut faire avec moi dans les galeries souterraines de l'université. Ma seule certitude est qu'elle n'a pas la même idée que moi en tête, mais il n'est pas exclu que ça change. Mais en attendant, je suis curieux de découvrir ses projets. De toute façon, tout est bon pour éviter d'avoir à bosser mon devoir d'histoire de la magie, je vais donc pas me faire prier.
J'écoute avec un amusement non dissimulé la liste des points qu'elle énumère. Je pourrais demander bien qui est ce "ils" qui lui a raconté tout ça, mais pour être honnête, je n'en est rien à faire. Je sais la réputation que j'ai, je sais ce qui peut se dire sur moi. Je voulais simplement savoir ce qui était revenu à ses oreilles à elle. Une fois ma curiosité satisfaite sur ce point, j'essaie d'en savoir un peu plus sur ce qu'elle attend de moi exactement.
- Je suppose que tu n'as pas l'intention de juste trouver l'entrée des galeries ?
Sa réponse ne se fait pas attendre.
- Nope ! On va les explorer, aussi. Pourquoi ? Ça te pose un problème ?
- Pas du tout, dis-je en secouant la tête. Il n'y a rien là que je n'aie pas déjà fait.
Elle me regarde d'un air étonné.
- Tu les as déjà toutes explorées ?
Il semblerait qu'elle n'y croyait pas complètement quand "ils" lui ont dit que je savais où tout se trouvait à l'université. Ça m'amuse toujours quand on me sous-estime et je ne peux m'empêcher de laisser échapper un léger rire.
- Évidemment.
Mais qu'elle ne s'attende pas à une visite guidée complète. Je veux bien lui dévoiler l'un des accès à ce mystérieux sous-sol et éventuellement quelques couloirs parmi les plus connus des téméraires explorateurs étudiants, mais pour le reste, je ne vais pas lui livrer tout mon savoir sur ce dédale souterrain sans contrepartie.
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Re: L'aube d'une révolution | heaven&fergus | terminé
Jeu 28 Avr 2022 - 12:20
Lundi 13 décembre 2021
J'avoue, j'ai du mal à rester sans rien faire. J'ai hâte qu'on bouge et qu'on se dirige enfin vers l'entrée des galeries souterraines. J'aime explorer des trucs. Surtout des trucs qui font peur. Les films d'horreur n'ont aucun secret pour moi, j'en regarde énormément avec mes parents, aux Etats-Unis. Quand je pense à eux, j'ai l'impression que ça fait un millénaire que je ne les ai pas vus, et pas seulement trois mois. Enfin... J'ai hâte de rentrer pour Noël, de retrouver pendant quelques jours ma vie d'avant, celle d'une non-maj, je m'empiffrer de pop corn devant un bon film avec eux. Mais ce n'est pas le moment d'y penser. Au lieu de ça, je me concentre sur le présent et sur nos intentions.
"Je suppose que tu n'as pas l'intention de juste trouver l'entrée des galeries ?"
Ca se voit qu'il ne me connait pasencore. Sinon, il n'aurait jamais posé la question. Ma réponse ne se fait pas attendre, d'ailleurs. Je compte bien tout explorer. Cela prendra le temps que cela prendra, je ne suis pas pressée. Et si je peux sécher un cours de sortilèges au passage, je prends!
C'est avec un peu de défi dans la voix que je lui réponds, d'ailleurs. Lui demandant si ça lui pose un problème. Je suis satisfaite lorsque j'apprends que ça ne le dérange pas et qu'il les a toutes explorées. Même si Ca m'étonne un peu, quand même. Honnêtement, je me demande s'il ne se ferait pas un peu mousser, juste histoire de.
"Sérieux? Tu vas me faire croire que tu es allé d'un bout à l'autre des galeries? De toutes les galeries? Tu sais où elle débouchent toutes?"
J'ai bien insisté sur le toutes, parce que j'ai un peubeaucoupl'impression qu'il essaye juste de se faire mousser et de m'impressionner. Et... Ca ne marche pastotalement. Un peu quand même, en vrai. Mais je préfère avoir la preuve avant de dire que je suis admirative.
"Tu es libre de croire ce que tu veux"
Pfff.... J'aime pas ces réponses qui veulent tout et rien dire à la fois. J'ai mon petit caractère et je claque de la langue. Ca sent l'esbrouffe à plein nez, cette histoire. Pas grave. Il y a sans doute pire que de finir paumée dans les galeries avec lui.
"Okayn Monsieur le Beau parleur. Où est l'entrée, du coup?"
J'ai prononcé ça sur le ton de la plaisanterie. Ce n'est pas ça qui me fera faire demi-tour, bien au contraire. Et pour le coup, j'attendrai d'être dans les galeries, qu'il n'y ait personne autour pour parler de mon envie de trouver une salle pour faire des soirées clandestines, comme pendant la prohibition... Histoire que personne nous entende et ne vole mon idée, ou n'aille en parler à la surveillante!
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Re: L'aube d'une révolution | heaven&fergus | terminé
Mer 13 Juil 2022 - 17:32
Le scepticisme de la petite Summerbee m'amuse. De toute évidence elle ne me croit qu'à moitié. Mais ça n'a pas vraiment d'importance pour être honnête. Je suis même capable de faussement admettre que j'ai un peu exagéré uniquement pour ne pas avoir à lui révéler tout mon savoir en la matière. Certaines portions des galeries perdraient tout leur intérêt si toute l'université les connaissait et je suis plutôt doué lorsqu'il s'agit de protéger des secrets.
Mais pour l'heure j'ai accepté malgré tout de lui montrer une des multiples entrées de ce vaste labyrinthe et je suis un homme de parole. Je m'arrête donc à proximité d'une statue de gargouille jusqu'à laquelle nous avons marché tout en discutant et je gratte la créature de pierre derrière les oreilles avant de la regarder s'écarter pour dévoiler un passage dans le mur. D'un geste de la main, j'invite Heaven à franchir l'ouverture avec un sourire satisfait.
- Après vous mademoiselle je ne crois que ce que je vois.
- Très bien, dit-elle en entrant d'un pas déterminé, non sans avoir allumé le bout de sa baguette d'un lumos.
Je souris amusé. Elle me plait bien cette petite. Elle a de la suite dans les idées et elle n'a pas froid aux yeux, c'est le moins qu'on puisse dire. Je lui emboîte le pas, allumant ma baguette également et une fois le passage secret refermé derrière nous, je l'interroge pour me faire une idée de quelle direction emprunter.
- Donc qu'est-ce que tu cherches ici exactement ?
La réponse ne se fait pas attendre et comme tout le reste depuis que la Summerbee m'a abordé, elle m'amuse.
- T'as déjà entendu parler de la prohibition pendant les années 20 ? Je cherche un lieu pour organiser le même genre de soirées. À l'abri des regards de la pionne.
- Je vois, dis-je en riant légèrement. Suis-moi.
J'ouvre la marche, sachant parfaitement où je vais. À peine deux croisements de couloir plus loin, plusieurs galeries se rejoignent pour former une vaste salle. L'espace est suffisant pour accueillir une petite soirée étudiante et le plafond vouté devrait offrir une acoustique intéressante. Ça devrait parfaitement correspondre à ce que la petite brune recherche.
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Re: L'aube d'une révolution | heaven&fergus | terminé
Ven 19 Aoû 2022 - 19:54
Lundi 13 décembre 2021
Lorsqu'il me met au défi de rentrer dans la galerie, je lui montre que je n'ai pas peur et que j'aurais fait une Wright parfaite. De fait, je me demande souvent pourquoi ma signature m'a envoyée chez les abeilles et pas chez les lions. Bon. J'adore les Bee, mais les Wright, c'est autre chose quoi. Enfin... On est quand même devant au classement intermédiaire pour la saison de Quidditch, du coup en fait, ça me va bien, d'être une abeille.
Bref. J'entre après avoir allumé ma baguette et regardé dans le couloir que personne ne nous suit. Non. Tant mieux. Il me rejoint rapidement et je songe un instant que ce serait le moment parfait s'il avait envie de profiter de la situation. Qu'il essaye toujours, peut-être que je pourrais me laisser tenter. Dans d'autres circonstances. Là, je suis là pour un projet précis pour lequel il ne tarde pas à m'interroger. Et maintenant que nous sommes là, dans les galeries et qu'aucune oreille indiscrète ne peut plus nous entendre, je peux bien dire pourquoi je voulais venir là. Ce que je ne tarde pas à faire. Et ça le fait rire, le bougre! Je fronce les sourcils tandis qu'il me demande de le suivre. Faut croire qu'il est partant, en fait! Tant mieux. Je lui emboîte donc le pas jusqu'à ce qu'on débouche à un endroit assez vaste où plusieurs galeries se rejoignent et j'observe les lieux assez critique. S'il ne me pose pas de questions, je me doute qu'il doit se demander ce que j'en pense. Pense-t-il que je ne suis pas sérieuse dans ma recherche et que ce n'est qu'une lubie? Si c'est le cas, c'est qu'il ne me connait pas.
"Et où vont les autres galeries?"
"Un peu partout"
Je soupire. C'est bien une réponse d'Anglais, ça! Ca veut tout et rien dire à la fois. J'enchaine néanmoins.
"Il faudra prévoir un symbole, invisible sans le bon code, pour permettre à ceux qui veulent venir de trouver le lieu sans se perdre. Là bas, je pourrais installer le bar. Par contre, il va falloir que je trouve où me procurer les boissons. De façon discrète. Faudrait pas que je me fasse choper, non plus." pensé-je à haute voix.
J'imagine si je me fais renvoyer pour ça et que mes pères l'apprennent. Ils vont littéralement me tuer de "gâcher mes chances", comme ils disent si bien.
"Ça c'est ton problème l'organisation."
Je ne réponds pas sur ce point. Mes réflexions ne lui étaient pas destinées. Mais ce qui est sûr, c'est qu'il va falloir que je trouve un fournisseur d'alcool. Discret. Il faudra que je voie avec le président des Beer Flop. Il a peut-être des contacts. Je n'ai pas de réseau, moi, ici. Je ne suis que la petite nouvelle de première année. De nouveau, je souffle avant de me retourner vers lui:
"Comment t'as connu cet endroit? Et tu veux quoi, en échange?"
S'il me demande de l'argent, je suis fichue. Je suis boursière et mes pères se sont endettés pour me payer mon loyer cette année. Je survis de petits boulots mais plus j'y pense, et plus je me dis que ça aurait coûté moins cher de me loger à l'univ'. En plus, j'aurais pu êter avec ma meilleure amie. Mais bon. Passons. Je crois qu'ils cherchaient mon confort et je ne leur en veux pas. Je les aime d'amour, ils m'ont élevée.
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Re: L'aube d'une révolution | heaven&fergus | terminé
Lun 31 Oct 2022 - 8:53
Il n'y a pas à dire, cette petite Summerbee est une bavarde. Tout on opposé. Mais ça me va, je n'ai pas besoin de faire semblant de faire la conversation si elle la fait pour nous deux. De on côté je me contente de réponses laconiques à ses questions.
La salle que je lui ai fait découvrir semble lui convenir puisqu'elle n'insiste pas pour savoir où peuvent mener les autres galeries qui en partent. Tant mieux car je ne comptais pas lui en montrer plus. je la laisse discourir toute seule sur l'organisation de la soirée, lui précisant néanmoins que je ne suis pas intéressé pour l'aider sur ce point. Puis vient finalement la question de la contrepartie. Je souris amusé.
- Tu ne crois tout même pas que je vais te révéler tous mes secrets dès le premier soir.
Je marque une légère pause pour reprendre mon souffle et reprends un peu plus sérieux avant de lui laisser le temps d'enchainer.
- Si je voulais quelque chose maintenant, je te l'aurais réclamé avant de te montrer la salle. Ne t'en fais pas, je saurais où te trouver quand j'aurai besoin d'un service à mon tour.
Je ne compte plus le nombre de dettes que je n'ai pas collectées. Et je n'en collecterai surement jamais la moitié, mais c'est toujours bon de garder des gens qui me doivent quelque chose. Je tourne les talons pour m'apprêter à prendre congé, mais avant de quitter la salle, je lance un dernier avertissement.
- Je te déconseille d'aller explorer plus loin toute seule. Ce serait dommage que tu te perdes et que tu disparaisses.
Sans rien ajouter, je me dirige vers la sortie. Libre à elle de me suivre ou de rester un peu pour réfléchir à l'organisation de ses soirées clandestines. Je ne sais pas non plus si elle aura assez de jugeotte pour suivre mon conseil et refreiner sa curiosité. J'espère, je n'ai pas envie de remarquer qu'elle n'arpente plus les couloirs et de me sentir obligé de venir la retrouver dans ce dédale.
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Re: L'aube d'une révolution | heaven&fergus | terminé
Lun 28 Nov 2022 - 14:50
Lundi 13 décembre 2021
Ne t'en fais pas, je saurais où te trouver quand j'aurai besoin d'un service à mon tour.
Putain. J'aime pas avoir des dettes. C'est peut-être parce que je ne roule pas sur l'or, mais j'ai toujours détesté devoir quelque chose à quelqu'un. Même si je n'ai que 18 ans, je me fais un point d'honneur à toujours régler mes dettes immédiatement. Parce qu'on ne sait jamais ce que l'autre demandera en échange - avec les intérêts, bien sûr, sinon c'est pas drôle - lorsque viendra pour lui le moment de réclamer sa créance. Mais c'est trop tard, maintenant. Sauf que, si j'avais su, je me serais bien gardée de m'adresser à lui. Je me serais débrouillée toute seule comme une grande pour 1/ trouver l'entrée des galeries, 2/ trouver la bonne salle. Sauf que maintenant, c'est fait, et je dois assumer que j'ai une dette envers ce mec. Franchement, mon orgueil en prend un coup, sur ce point. Et quand il me déconseille d'aller explorer, je prends un air de défi, l'air de dire "empêche-moi de le faire si tu ne veux pas que j'y aille." Sauf que je ne bouge pas. J'ai bien compris le sous-entendu, je ne suis pas débile. S'il me laisse là, à moins d'avoir un fil d'Ariane pour retrouver mon chemin, ce que je me serais débrouillée pour trouver si j'avais dû explorer seule, si je me perds, personne ne me retrouvera. Mais je reviendrai, clairement. Quand je me serai procurée le précieux fil pour explorer les galeries alentours. Parce qu'il faudra bien que je puisse repérer les différentes entrées pour que ce soit le plus discret possible, et pour éviter que mes "invités" ne puisse se perdre eux aussi.
"Je sors avec toi. Ca va aller pour cette fois." dis-je alors qu'il ne m'écoute déjà plus et presse le pas vers la sortie.
¤the en¤