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do you take constructive criticism ? | miguel
Dim 26 Déc 2021 - 3:02
Inverness, le 11 décembre 2021.
C'était un vendredi soir comme un autre dans le monde estudiantin d'Inverness. Vanda se tenait un peu à l'écart de la foule, les épaules calées contre l'un des murs du bar, un verre à demi vide à la main. Elle se contentait d'y tremper les lèvres, le regard happé par l'étrange mais familier spectacle qui se jouait à quelques mètres d'elle.
Ce n'était pas la première fois qu'elle avait l'occasion de voir Miguel en action. Sa réputation de coureur de jupons n'était plus à faire, et depuis maintenant plusieurs années qu'elle le connaissait elle avait pu l'observer user de ses charmes sur de nombreuses demoiselles. Vanda aurait pu faire de même ; trouver une jolie fille à qui faire la conversation, et plus si affinités. C'est qu'elle ne se lassait jamais du spectacle d'un Miguel Pajares sur le point de se prendre un râteau, comme c'était présentement le cas.
C'était un peu comme visionner un documentaire animalier, transposé sous les lumières tamisées d'un bar. Sauf que l’animal en question semblait s’attaquer à beaucoup plus gros que lui, voire même s’être carrément trompé d’espèce. On commençait tout juste à aborder la parade nuptiale, mais à peine la danse était-elle entamée que la tentative semblait déjà avorter. La cible choisie n'était clairement pas intéressée, mais Miguel ne semblait pas l'avoir encore remarqué. Le jeune homme avait de nombreuses qualités mais le sens de l'observation n'en faisait pas partie. Ajoutez à cela la subtilité d’un bulldozer et une quasi-incapacité à renoncer devant l'échec, et vous courez droit à la catastrophe. Si Vanda était une meilleure personne, elle aurait sans doute ressenti de l'embarras et de la sympathie, tout aussi bien pour notre bourreau des coeurs que pour la pauvre demoiselle qui avait à subir ses avances un peu lourdingues. Non, Vanda préférait nettement regarder et continuer d'en rire.
Mais quand elle se réveilla le lendemain, matinale comme à son habitude, Vanda eut une idée. Son ami avait désespérément besoin d'aide (même s'il l'ignorait encore), et la Hongroise avait des conseils à revendre. Après tout, quand on est une femme qui aime les femmes et que les conquêtes potentielles sont donc mathématiquement plus rares, on apprend vite à optimiser ses chances. Pourquoi ce soudain élan de générosité, elle n'en savait fichtre rien. Peut-être qu'après des semaines à subir les décorations criardes et les chants à la gloire du célèbre bonhomme en rouge, l'esprit de Noël avait finalement contaminé son esprit. Peut-être qu'elle cherchait simplement une excuse pour repousser à plus tard les lignes de parchemin qui lui restaient encore à écrire et à rendre au professeur Amonwë. Ou peut-être qu'elle avait trouvé une nouvelle façon de s'amuser sur le dos de son coéquipier.
Vanda savait consommer avec modération et n'eut à subir aucun des affres de l'alcool à son réveil. Elle n'en espérait pas autant de son coéquipier, aussi préféra-t-elle prendre les devants et lui envoyer un petit sms avant de partir, s'assurant ainsi qu'il serait au moins éveillé et présentable. Le message était bref et énigmatique, comme l'étaient tous les messages de Vanda quand elle daignait seulement en envoyer un. Elle l'exhortait simplement à ne pas bouger de chez lui, sans fournir plus d'explications. Vingt minutes plus tard, elle arrivait à destination.
Quand la porte s'ouvrit sur Miguel, Vanda prit un moment pour l'observer en silence, le jaugeant de haut en bas d'un regard perçant. Après avoir conclu qu'il semblait avoir suffisamment décuvé pour ce qui allait suivre, elle lui adressa un grand sourire plein de dents. « Miguel. Quelle soirée hier, hein ? » Sans attendre d'y être invitée, elle se glissa à l'intérieur de l'appartement, jetant un regard circulaire autour d'elle pour repérer un endroit où s'asseoir. Elle était là pour rester, et bonne chance à Miguel s'il pensait pouvoir la faire partir contre sa volonté. « Tu sais que j'adore être là quand tu te prends une veste, ça égaie mes journées. » Elle prit place sur le canapé, adoptant ce genre de pose nonchalante mais assurée qui donnait l'impression d'être à sa place même dans les endroits les plus improbables. Un bras jeté négligemment sur l'accoudoir, le menton posé sur la main et un sourire narquois aux lèvres ; Vanda fixa à nouveau son regard sur l'Espagnol. « Mais aujourd'hui, t'as de la chance. Pour une fois, je viens pas pour me payer ta tête. » Ça, on pouvait en débattre. Après tout, l'un n'empêchait pas l'autre. « Je viens proposer mon aide. »
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
- » parchemins postés : 791
» miroir du riséd : miguel herran
» crédits : leli-graph (ava) ; crackship (sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & andrew hill
» âge : 29 ans (né le 12 avril 1994)
» situation : en couple avec une jolie rousse
» profession : poursuiveur des shooters d'inverness
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 1330
Inventaire Sorcier
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Re: do you take constructive criticism ? | miguel
Mer 29 Déc 2021 - 9:30
Il était au moins quinze heures du matin quand l’espagnol émergea. Seul. Voila qui était quand même assez rare pour le madrilène qui ne comptait plus ses conquêtes. Seul mais malgré tout accompagné d’une très très vilaine migraine qui ne se calma pas du tout malgré qu’il ait posé la main sur son front et grogné quelques mots incompréhensibles pour le commun des mortels.
Miguel prit plusieurs minutes pour trouver la force de s’assoir dans son lit et quelques minutes encore pour trouver la force de se lever. Un soleil faiblard de Décembre lui arracha les yeux alors qu’il passa dans le salon pour se faire un café, baguette magique en main parce qu’au plus il avait la gueule de bois, au plus il était feignant.
Appuyé sur le bois du plan de travail, regardant vaseusement la cafetière à l’italienne faire son travail, le Pajares essaye de se souvenir de sa soirée de la veille qui s’était déroulée quelques étages en dessous. Après l’entrainement du club de duel ils avaient tous finit à la Tavernes. Pas de match de Quidditch ce soir alors l’espagnol avait eut tout le loisir de jeter son dévolu sur une charmante brune aux yeux clairs…
Lui qui d’habitude avait pas grand chose à faire qu’un p’tit sourire en coin et quelques disquettes pour plaire, souligner qu’il habitait juste au dessus ça lui faisait toujours gagner quelques points aussi…, il se souvenait avoir galèré. Et il avait enchainé les pintes pour s’auto-encourager. Et on va pas s’mentir ca avait fait pire que mieux hein…
Première gorgée de café et son téléphone vibra. L’espagnol ouvrit et referma le message sans vraiment le lire, c’était écrit trop petit à cette heure là et il lui fallait au moins un demi-litre pour émergeait. Il avait a peine finit sa première tasse qu’on sonna à la porte. Cent pour cent c’était Cat et… Ah bah non.
- Vanda !?
Elle a l’air plus fraiche que lui en tout cas… La voila déjà rentré dans l’appartement, visiblement pas gêné que l’espagnol soit à moitié à poil avec juste un jogging sur les fesses… Il a pas le temps de râler qu’elle est déjà installé sur le canapé à se moquer de ses piètres performances d’hier soir.
- Qu’est ce que tu racontes ? J’ai pas b’soin d’aide hein…
Qu’il grommelle en se servant une nouvelle tasse de café, sans en proposer à la squatteuse.
Miguel prit plusieurs minutes pour trouver la force de s’assoir dans son lit et quelques minutes encore pour trouver la force de se lever. Un soleil faiblard de Décembre lui arracha les yeux alors qu’il passa dans le salon pour se faire un café, baguette magique en main parce qu’au plus il avait la gueule de bois, au plus il était feignant.
Appuyé sur le bois du plan de travail, regardant vaseusement la cafetière à l’italienne faire son travail, le Pajares essaye de se souvenir de sa soirée de la veille qui s’était déroulée quelques étages en dessous. Après l’entrainement du club de duel ils avaient tous finit à la Tavernes. Pas de match de Quidditch ce soir alors l’espagnol avait eut tout le loisir de jeter son dévolu sur une charmante brune aux yeux clairs…
Lui qui d’habitude avait pas grand chose à faire qu’un p’tit sourire en coin et quelques disquettes pour plaire, souligner qu’il habitait juste au dessus ça lui faisait toujours gagner quelques points aussi…, il se souvenait avoir galèré. Et il avait enchainé les pintes pour s’auto-encourager. Et on va pas s’mentir ca avait fait pire que mieux hein…
Première gorgée de café et son téléphone vibra. L’espagnol ouvrit et referma le message sans vraiment le lire, c’était écrit trop petit à cette heure là et il lui fallait au moins un demi-litre pour émergeait. Il avait a peine finit sa première tasse qu’on sonna à la porte. Cent pour cent c’était Cat et… Ah bah non.
- Vanda !?
Elle a l’air plus fraiche que lui en tout cas… La voila déjà rentré dans l’appartement, visiblement pas gêné que l’espagnol soit à moitié à poil avec juste un jogging sur les fesses… Il a pas le temps de râler qu’elle est déjà installé sur le canapé à se moquer de ses piètres performances d’hier soir.
- Qu’est ce que tu racontes ? J’ai pas b’soin d’aide hein…
Qu’il grommelle en se servant une nouvelle tasse de café, sans en proposer à la squatteuse.
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Re: do you take constructive criticism ? | miguel
Dim 27 Fév 2022 - 1:15
Vanda fixa longuement son regard sur Miguel, examinant silencieusement sa tenue... Si tant est que "tenue" puisse qualifier la semi-nudité de son coéquipier, visiblement bien moins réveillé qu'elle. L'échec de la veille pouvait se lire dans sa posture, ses yeux légèrement plissés par la migraine, la marque d'oreiller encore vive sur sa joue, les cheveux en désordre. Le tombeur de ces dames dans toute sa splendeur. Evidemment, il n'avait personne à impressionner ici. Vanda n'avait jamais caché son attirance exclusive pour la gent féminine et n'était donc exposée à ses tentatives de séduction qu'indirectement comme spectatrice. Et si lors de leur première rencontre Miguel, dans son ignorance, avait un instant pu envisager de jouer les Don Juan avec elle, la Hongroise lui avait bien vite fait comprendre qu'elle le trouvait à peu près aussi attirant qu'un scroutt à pétard.
Vanda leva les yeux au ciel, un soupire amusé s'échappant de ses lèvres. Sans surprise, l'Espagnol commençait par nier. La gueule de bois qui embrumait son cerveau le rendait peu réceptif à sa proposition. Lui qui montrait déjà un naturel orgueilleux même dans ses meilleurs jours n'accepterait pas si facilement l'aide de celle qu'il voyait autant comme une rivale que comme une amie. Surtout, il n'admettrait jamais que Vanda puisse le surpasser dans son domaine de prédilection. « Bien sûr. Et c'est pas un râteau que tu t'es pris hier soir. » Vanda était patiente et particulièrement tenace quand elle avait une idée derrière la tête. Le moyen le plus rapide de se débarrasser d'elle, c'était généralement de baisser les armes et de la laisser faire ce pour quoi elle était venue. À refuser ses conseils, Miguel s'épuiserait bien avant elle.
Mais Vanda n'était pas du genre à dispenser des conseils par pure bonté et sans rien recevoir en échange. Avant ça, elle comptait bien s'amuser un peu aux dépends de son ami. « On va y aller doucement. Règle n°1 : évite de draguer une lesbienne. » Vanda ponctua d'un clin d'oeil, son sourire s'élargissant un peu plus à la vue de l'expression hébétée naissant sur le visage de Miguel. Il resta planté là en silence pendant quelques instants, comme un automate cessant brusquement de fonctionner. Vanda pouvait le voir se creuser les méninges derrière son regard confus, comme s'il remettait son existence en question. C'était presque trop facile. Il fallait croire qu'il était encore moins bien réveillé qu'elle ne ne pensait, s'il tombait si facilement dans le panneau. Au bout de quelques secondes, elle eut finalement pitié de lui. « Non, je déconne. Je l'ai vu te mater plusieurs fois, donc clairement tu avais une touche. » Malgré cette petite blague, le conseil restait valable car le gaydar de l'Espagnol laissait sérieusement à désirer. Encore une fois Miguel n'était pas le plus observateur. Surtout, il n'était pas du genre à se résigner une fois qu'il était ignoré, comme si toutes les jolies filles qui croisaient sa route ne pouvaient que tomber sur son charme éventuellement. C'était très différent de ce que Vanda avait toujours connu. Quand on est une femme qui aime les femmes, la séduction est un jeu subtil. Il fallait faire preuve de finesse et d'observation pour déceler celles qui partageaient la même attirance, et encore davantage d'efforts pour ne pas brusquer les plus timides. Interpréter les regards ; le langage corporel toujours plus éloquent que celui des mots. Les conquêtes potentielles étaient moins nombreuses mais elles se méritaient, et la victoire n'en avait alors que meilleur goût.
Mais Vanda était là pour prodiguer des conseils, pas pour se remémorer ses conquêtes passées. La vérité restait que Miguel avait le profil classique du mec hétéro et beau gosse qui n'avait généralement pas à faire le moindre effort pour mettre une fille dans son lit et qui s'en sortait difficilement dès lors que la cible ne se laissait pas si facilement séduire. « Le problème, c'est quand t'as commencé à ouvrir la bouche. Franchement, j'ai cru que mes oreilles allaient saigner. » C'était impressionnant, vraiment, la quantité de répliques lourdingues que le Grymm était capable de débiter en aussi peu de temps et avec autant d'assurance. Les grands auteurs ne s'étaient pas cassé la tête à écrire des sonnets à la beauté de leurs dames pour que des générations plus tard Vanda ait à écouter les répliques bidons d'un Miguel Pajares en plein parade nuptiale. Elle ne doutait pas que ses petites phrases à la noix sonnaient bien mieux dans la tête de l'Espagnol, mais une fois audibles par tous elles devenaient aussi pénibles que drôles à entendre. « Si tu veux vraiment taper dans le cliché, essaye au moins de faire en sorte que ça vole un peu plus haut que des pick-up lines de trottoir. Au moins t'auras l'air plus intelligent. » Entre un "shall I compare thee to a summer's day?' et les répliques pitoyables qu'il semblait déterminé à faire subir à tout le genre féminin, il y avait quand même un monde.
Vanda regrettait presque de ne pas avoir filmé la scène, au moins pour la postérité et pour avoir de quoi rigoler les jours où elle se sentait un peu maussade. Et puis peut-être que s'il s'entendait vraiment parler, Miguel se rendrait enfin compte d'à quel point il pouvait passer de Casanova à gros lourd quand il perdait ses moyens. « Je sais. » Son sourire s'agrandit un peu plus, signe que Miguel n'allait probablement pas apprécier ce qui allait suivre. « Tu vas nous refaire ta petite scène d'hier soir. Même phrases beaufs, même techniques de drague à deux balles. Surtout, n'oublie rien. Je jouerai la fille, si ça peut t'aider. » Sur ce, elle entreprit de s'installer encore plus confortablement sur le canapé, comme si elle s'apprêtait à visionner un bon film et que la seule chose qui lui manquait, c'était un bol de pop-corn sous la main. Ou plutôt, comme un metteur en scène prêt à juger la performance de son acteur principal. À ce stade, elle-même ne savait plus si elle était là pour aider Miguel ou se payer sa tête. Elle l'entendait déjà refuser, mais franchement est-ce que c'était vraiment pire que de se prendre un râteau en public, devant toute une flopée d'étudiants bourrés ? Les deux amis se connaissaient depuis plusieurs années déjà et Vanda avait pu être témoin de moments encore bien moins glorieux qu'une simple tentative de drague ratée. Si le ridicule pouvait tuer, nul doute que Miguel serait déjà mort depuis longtemps.
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
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» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & andrew hill
» âge : 29 ans (né le 12 avril 1994)
» situation : en couple avec une jolie rousse
» profession : poursuiveur des shooters d'inverness
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 1330
Inventaire Sorcier
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Re: do you take constructive criticism ? | miguel
Sam 5 Mar 2022 - 21:30
Il allait falloir que les femmes qui constituaient ses proches cessent de faire ça. Ca quoi ? Débarquer à tout heure du jour ou de la nuit, s’installer dans son canapé comme si leur royal derrière en était propriétaire et critiquer tout ce qui tombait sous leurs yeux, lui en premier. Catalina faisait ça fort régulièrement, Esther n’en parlons pas alors même si Vanda si mettait, il allait vraiment songer à déménager sans laisser d’adresse connue.
Est ce qu’il s’était vraiment prit un râteau hier soir ? En entendant le mot sortir de la bouche de la Hongroise, le jeune poursuiveur avait émit un son qui signifiait son mécontentement et rappelait qu’il était sorti du lit depuis approximativement trois minutes. Un son qui disait clairement « tu me fais chier » mais la vipère n’avait pas l’air de se rendre compte que c’était le cas. Ou alors elle avait du temps à perdre. Ou alors, ça lui tenait à coeur. Quoi qu’il en soit, il connaissait la jeune femme. Elle était plus têtue de lui. Et de loin. Il bu une gorgée de café pour se donner du courage et se laisse tomber sur la méridienne du canapé.
Son visage se décomposa alors qu’elle commença par lui dire qu’il n’était pas fort utile de draguer une lesbienne. Miguel c’était pas le type ayant le meilleur gaydar du monde, c’était vrai. Faut dire que son passé d’homophobe en cours de redemption le rendait pas exceptionnel en la matière, mais cette meuf là, il aurait juré qu’elle était intéressée au début. Genre vraiment. Mais la Hedervary se foutait de lui.
- P’tain t’es conne ma parole…
Nouvelle gorgée de café et la voila qui se met à parler, parler, parler… Il hausse les épaules alors qu’elle tire à balle réelle sur ses disquettes. Ca marchait d’habitude hein, sinon il les utiliserait pas. Il était pas débile non plus. Enfaite le truc c’est que d’habitude il avait pas trop d’effort à faire et quand c’était le cas bah il avait plutôt tendance à s’enfoncer qu’autre chose. En gros quand ça sortait du naturel, ca devenait compliquer. Il manque de recracher son café alors qu’elle lui demande de rejouer la scène d’hier soir.
- Ca va pas la tête ? Déjà j’étais à trois grammes, tu penses vraiment que j’me souviens de ce que j’ai dis hier soir. Et en plus, on est pas en TP de théâtre ou de psycho-j’sais pas quoi, n’importe quoi…
Il proteste vivement, comme si les critiques avaient achevé de le réveiller. Il s’est même redressé un peu.
- En vrai ça marche d’habitude hein ! Si tu crois que mon lit est vide tout les soirs, t’as tort.
Est ce qu’il s’était vraiment prit un râteau hier soir ? En entendant le mot sortir de la bouche de la Hongroise, le jeune poursuiveur avait émit un son qui signifiait son mécontentement et rappelait qu’il était sorti du lit depuis approximativement trois minutes. Un son qui disait clairement « tu me fais chier » mais la vipère n’avait pas l’air de se rendre compte que c’était le cas. Ou alors elle avait du temps à perdre. Ou alors, ça lui tenait à coeur. Quoi qu’il en soit, il connaissait la jeune femme. Elle était plus têtue de lui. Et de loin. Il bu une gorgée de café pour se donner du courage et se laisse tomber sur la méridienne du canapé.
Son visage se décomposa alors qu’elle commença par lui dire qu’il n’était pas fort utile de draguer une lesbienne. Miguel c’était pas le type ayant le meilleur gaydar du monde, c’était vrai. Faut dire que son passé d’homophobe en cours de redemption le rendait pas exceptionnel en la matière, mais cette meuf là, il aurait juré qu’elle était intéressée au début. Genre vraiment. Mais la Hedervary se foutait de lui.
- P’tain t’es conne ma parole…
Nouvelle gorgée de café et la voila qui se met à parler, parler, parler… Il hausse les épaules alors qu’elle tire à balle réelle sur ses disquettes. Ca marchait d’habitude hein, sinon il les utiliserait pas. Il était pas débile non plus. Enfaite le truc c’est que d’habitude il avait pas trop d’effort à faire et quand c’était le cas bah il avait plutôt tendance à s’enfoncer qu’autre chose. En gros quand ça sortait du naturel, ca devenait compliquer. Il manque de recracher son café alors qu’elle lui demande de rejouer la scène d’hier soir.
- Ca va pas la tête ? Déjà j’étais à trois grammes, tu penses vraiment que j’me souviens de ce que j’ai dis hier soir. Et en plus, on est pas en TP de théâtre ou de psycho-j’sais pas quoi, n’importe quoi…
Il proteste vivement, comme si les critiques avaient achevé de le réveiller. Il s’est même redressé un peu.
- En vrai ça marche d’habitude hein ! Si tu crois que mon lit est vide tout les soirs, t’as tort.
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