- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Quarta - Chasing Ghosts
Ven 8 Juil 2022 - 11:22
Je suis un Lufkin | Pré-lien de @Juliet Blackthorn
« [...]Et moins je dors, et plus je pense et plus je pense et moins j'oublie.
L'immense impasse, l'espace immense qui s'attendent au fond de mon lit .»
Ceux qui rêvent
L'immense impasse, l'espace immense qui s'attendent au fond de mon lit .»
Ceux qui rêvent
WIZARD CARD INFORMATIONS Enfant témoin, comme le serait une maison destiné à vendre plus encore d'exemplaire, Cataleya est, et fut toujours, celle que traînait Claudia à sa suite. Celle qui permettait d'asseoir son rôle de mère idéale et draper de prestige l'entière lignée. Rien d'étonnant à ce qu'elle soit devenue l'outil de prédilection de ses parents lorsqu'il s'agissait de fracturer l'équilibre familial. Mettre à mal la carapace de cette fichue meute qui résistait tant bien que mal à leur influence. Pour autant, force est d'admettre que même Cataleya, dans ses jours les plus effroyable et ses pires caprices, peinait à maintenir les "je vous hais" qu'elle laissait dramatiquement traîner au sol lorsque maman parvenait à lui rentrer dans le crâne que le monde était contre elle. Comment aurait-elle seulement pu garder en bouche de telles ignominies ? Ses frères, soeurs, cousins et cousines composaient les essence de cœur, la quintessence de son équilibre. De sa survie. Alors, aujourd'hui encore, lorsque l'un tombe, lorsque l'une cède, c'est Cataleya toute entière qui vacille et suffoque. Solaire, soucieuse de bien faire, d'une sensibilité terrible et singulière, curieuse et avide d'apprendre, fondamentalement loyale et protectrice, douée d'un sens certain de l'aventure et du défis, intelligente -certain dirais même géniale-, exubérante, créative. Élitiste, orgueilleuse, implacable, fondamentalement dramaqueen, sans cesse en quête d'approbation, dépendante affectivement, besoin d'amour trop grand, pudique sur ses émotions, surmenée, cassée, craintive, terrifiée, assez intolérante, très douce dans ses gestes, maladroite dans ses émotions. Plus maigre qu'il y a quelques années, diaphane et des cernes sévèrement marqués, Cattaleya plaisante parfois sur le fait qu'elle est enfin devenu une vrai nécromancienne et que, cet objectif de vie enfin atteint, elle peut mourir en paix. Et elle rit, encore et encore, pour ne pas pleurer. Pour autant, c'est toujours très anxieuse qu'elle masse ses poignets brûlés à coup de sortilège d'entrave. Terrifiée, qu'elle panse les nombreuses cicatrices laissé ces deux dernières années. Si elle les justifies par son comportement impulsif, sa propension à désobéir et le fait qu'elle est une Blackthorn indigne de ce nom, force est d'admettre qu'elle n'arrive plus à s'en convaincre la petite Cat. Alors elle boue, alors elle hurle, tremble et finit par mordre. Peut être espère t'elle que les doloris briserons enfin chaque sursaut de son coeur, où qu'un sort plus impardonnable encore ne vienne sanctionner son acte et la laisser là, sur le parquet, tout près du fantôme de Baby. Néanmoins c'est toujours tremblante qu'elle finit par se redresser et, que dans ses insomnies les plus agitées, elle finit par graver à même sa cuisse gauche une série de runes faisant appel à la force et la protection. La venue de sa baguette, à l'aube de son entrée à poudlard, facilita grandement la vie de la demoiselle qui trouva en l'objet un catalyseur des plus superbe. L'usage de la magie se fit dès lors moins angoissante, plus ordonnée, et cela semblait donner des ailes à Cataleya alors, elle brilla durant sa première année. Si fort que ses ambitions ne lui parurent, un instant du moins, pas si démesurées que ça. C'est sans doute durant cette première année qu'elle se convaincu que, à l'instar de papi Blackthorn, elle pourrait elle aussi devenir une animagus des plus impressionnante. Un jour. Devenue erratique avec la mort de Baby, plus encore avec celle de son ex, la magie de Cataleya semble en un sens cassé. Ou du moins inconstante. Chaque exécution de sortilège lui demande un effort de concentration et une énergie monstrueuse, alors qu'elle fait exploser le four pour la 4ième fois du mois et ce, parce qu'elle nourrit des angoisses de séparation lorsqu'elle devine que l'un de ses frères et soeurs n'a plus à coeur de venir au manoir. Ses nuits sont agité et, lorsqu'elle ne se débat pas contre sa couette, ou ne s'éveille pas en sursaut parce qu'un de ses livres s'est brutalement fracassé contre un mur, c'est sous sa forme animale qu'elle s'arrache du lit et arpente inlassablement l'étage des chambres, presque frénétique et pourtant inconsciente. Alors, à défaut de savoir quoi véritablement faire, on l'enferme. L'inhibe sous quelques étrange potions depuis que la jeune Blackthorn a compris que ces pleurs qui la gardait éveillés tout ces mois durant était ceux de sa précieuse, si précieuse Eleanor. " Ca va passer " lui souffle t'on parfois, préférant s'évertuer à taire ces évènements à l'entière famille plutôt que trouver des solutions aux problèmes. A dire vrai, elle avait toujours eu le coeur faible et l'âme poétique. Un geste délicat ou un tendre sourire avait tôt fait de l'attendrir. Piquer d'effroyable rougissement ou ne serait-ce qu'un intense intérêt. Ajoutez à ça sa soif d'amour et son besoin de plaire qui n’arrangeait rien. Pour autant, si son regard se laissait aller à la contemplation c'était toujours un peu plus doux, infiniment plus doux qu'il venait terminer sa course là, contre les entêtantes iris de James. Et ce comportement révulsait coeur et viscère sa mère. Pas que l'inceste l'eut un jour dérangé, après tout elle avait elle-même épousé son cousin et programmé les mariages de ses propres enfants une semaines après leur adoption, mais la faiblesse de sa fille la répugnait au plus haut point, et Cataleya le savait. Alors, s'il est indéniable qu'elle et James c'est écrit dans les étoile, qu'ils scelleront leur amour par de douces promesses et fabuleux mariage, Cataleya s’était faite plus discrète lorsqu'elle se surprenait à chercher ses mains ou qu'elle apposait nonchalamment son menton sur son épaule pour lorgner sur ses tableaux botaniques. Elle se reprenait toujours, un peu précipitament d'ailleurs, mais ne parvenait ni à dévier ses pas lorsqu'elle tombait dramatiquement sur le lit de son cousin, ni à taire ses discrets rire lorsque son brillant esprit la surprenait. Comme toujours. Elle se voulait donc discrète Cat, vis à vis de ses parents tout d'abord, mais aussi de ses frères, soeur, cousin et cousine aînés qui commençaient tout doucement à répudier leurs engagement. D'autant plus discrète que sa scolarité lui a martelé des "c'est vraiment trop bizarre" à la pelle. Et peut être que c'était effectivement trop bizarre de sentir son coeur se gonfler de joie à chaque fois que James réussissait ce qu'il entreprenait, se serrer quand une autre lorgnait sur lui, mais elle avait fait ravaler à grand coup de "crache limace" les insultes et jugement, jusqu'à frapper cette foutue Sang-de-bourbe lorsqu'elle osa aboyer que c'était comme ça que l'on créait des lignées dégénérées. Elle avait fini avec la lèvre éclaté ce jour là, la si parfaite Quarta, mais avait laissé à cette odieuse chienne le nez pété. Pourtant il y eu cet autre pendant plus d'un ans, en quatrième année. Ses grands yeux vert, ses boucles brunes et cet air si insolent qu'il la faisait toujours souffler du nez lorsqu'il se mettait en tête de la suivre dans les couloirs pour lui chanter « I was made for lovin' you » de Kiss. Et elle l'avait chassé ce foutu sang mêlé, avait chouiner auprès d'Eliott pour qu'il intervienne mais il était resté là, implacable, même couvert de bleu. La frustration avait fini par se lasser et les murailles érigée par dame Blackthorn s'étaient peu à peu abaissé. Il n'y avait eu entre eux que de délicat baisé, des doigts entremêlé autour d'un amour si doux qu'il avait ému la toute jeune femme, là, à l'ombre des regards. Quelque chose de si délicat et chaste qu'un instant du moins, Cataleya cru que les étoiles s'étaient trompés. Qu'elle n'était peut être pas destinée à James. Et cette simple idée l'horrifiait autant qu'elle la rendait malade. Cette tendre idylle prit dramatiquement fin lorsque, pétrie de honte et culpabilité, l'adolescente dévoila cette relation savamment gardée à son père durant les vacances suivantes. Elle avait tant pleuré ce soir là que l'on crû à une brutale sanction, pour autant, Aloysius n'avait esquissé pas le moindre mouvement, et sa fille était demeuré à genoux devant lui durant toute la discussion. Pas un geste déplacé, seulement un air grave et une lueur si malfaisante qu'elle avait arraché un lourd sursaut à l'a " Papa m'aime, hein...? " avait-elle osée, tremblante. Mais Aloysius n'aimait personne, pas même Claudia. Il n'avait pas hésité à jeter des Doloris à Nullus qui était le plus irréprochable de ses enfants. Comment diable avait-elle pu espérer que l'instinct ou l'amour filial la préserve elle et son amour des plus horribles méfaits ? Ainsi, la rentrée fut drapée d'un voile noir. Cillian était mort. Une chute dramatique avait-on soufflé sans que cela ne convainc véritablement la toute jeune Blackthorn. Elle l'avait tué. Elle l'avait putain de tué ! Et c'était désormais terrifié qu'elle se lavait frénétiquement les mains, les griffes plongées dans la chaire. | :copyright:️ sinrinity ◈ Abbey Cowen |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
Les genoux ramenés contre sa poitrine et la pupille anxieuse, Quarta balayait frénétiquement les miroirs qui lui faisait face sans pourtant parvenir à verbaliser ce qui avait harponné ses angoisses les plus primitives avec autant de violence. Pour autant, plus sa professeur de danse lui assurait qu'on ne l'avait pas oublié, que ses parents n'avaient seulement qu'un peu de retard, et plus la toute jeune enfant se persuadait que c'était là sa punition pour avoir laissé traîner ses crayons de couleur et renversé les paillettes sur le tapis du salon ; Ils allaient la remplacer. Forcément. Prendre une fille plus jolie, plus brillante, plus sage et jeter Quarta aux ordures sans la moindre hésitation, après tout, l'adoption était si récente qu'il y avait forcément un délais de rétractation non ? Comme pour un chapeau. Alors, un tremblement au bout de la voix, elle avait osé demander à Madame Everglow si elle pouvait rester ici si personne ne venait finalement la chercher. Si, en échange du nettoyage de la salle de cours, du rangement du matériel, et des soins apporté au vieux chat errant qui venait de temps à autres se frotter aux élèves, elle avait le droit de continuer de danser. Et, avant même de recevoir la moindre réponse, le claquement sec des talons de Claudia Blackthorn s'étaient dessinés au loin. Régulier et implacables. Ce fut donc précipitamment que Cataleya se redressa et lissa son tutu, avant d'oser trois pas en direction de l’entrebâillement de la porte.
"Mam..." Mais l'enfant avait reculé d'un pas, le nez plissé sous une incompréhension palpable lorsqu'elle vit, accroché à la main de sa mère, une blonde au regard trop doux. Elle s'appelait Eleanor, Quinta, et c'était désormais sa petite soeur lui avait-on jeté au visage, comme une évidence. Si la minuscule rousse, désormais désespérément pendue à l'autre main de sa mère, s'était évertuée à haïr cette toute nouvelle enfant dans un mélange d'insécurité et d'outrage (après tout, Quarta était si parfaite qu'il était presque insultant de vouloir caser un enfant à sa suite) Quinta avait ce je-ne-sais-quoi d’obsédant. Cette lueur dans le regard qui avait abattu un à un les barrages établit par sa désormais sœur. Elle était si.. Solaire ? Que le trajet du retour ancra dans l'esprit de Cataleya que cette fille, cette toute petite étoile, était désormais son plus précieux bien. Sa petite soeur.
Cataleya vous dira qu'elle n'a jamais manqué de rien, et qu'en qualité de petite dernière, et surtout d'enfant préféré, elle avait même hérité de nombreux passe droit qu'elle s'était toujours plut à exposer à la face du monde. Plus encore à ses frères et soeurs. C'était sans grande difficulté qu'elle pouvait passer du temps avec maman et parfois même papa sans que cela n'éveille en eux les pires pulsions et, au contraire, Cataleya était devenu au fil des années une partie inhérente de leur bagage, un peu comme un sac à main fétiche que sa mère traînait là, inlassablement, partout où qu'elle aille. Maman avait toujours aimé l'exposer, c'était indéniable, et Cataleya avait toujours répondu à ses attentes avec une telle ardeur et minutie que cela avait parfois fait naître un sourire tordu là, au coin des lèvres de sa mère tant aimé. Il n'y avait qu'à voir l'expression de Catalya lorsqu'elle devinait avoir, si ce n'est déçu, pas réalisé comme il fallait une interaction ou un sort, pour comprendre qu'elle aurait pu tuer mille fois si cela avait permis d'obtenir l'approbation de ses parents. Sa pupille chancelait toujours, et c'était dès lors presque frénétiquement qu'elle pinçait entre ses ongles la peau trop blanche de son poignet. Inlassablement, du moins jusqu'à ce que Nullus ou Prima ne lui prenne la main. Si Cataleya ne craignait en rien les sévices corporel du fait de son odieuse capacité à glisser entre les mains de ses parents sans trop s'errafler… L'idée même de perdre son sacro-saint statut. Ce semblant d'amour qui lui permettait de nicher là, dans un coin de bureau de papa sans qu'il ne la chasse, l'horrifiait autant qu'il la révulsait. Et sa mère l'avait toujours sû.
Il n'avait jamais eu besoin de lever la main pour que Cataleya se plie aux exigences des adultes. Seul quelques enfermement dans l'horrible placard de la cave avait constitué une menace suffisante pour la faire obéir, quand ce n'était pas les menaces visant sa fratrie. Tant et si bien à dire vrai qu'un Doloris sanctionnant brutalement Nullus ou Elliot constituait des cauchemars très récurrents au sommeil de la demoiselle. Pour autant, il est vrai, jamais elle ne connu la violence que pu connaître ses aînés.
Pourrie gâtée jusqu'à l'os, elle connu un accès quasis illimité au portefeuille parental pour satisfaire chacune de ses lubies comme en témoigne encore aujourd'hui sa garde-robe digne d'une princesse disney, sa collection de chapeau, de plante rare et de bonsaï cogneur. Si elle ne reçut cependant pas d'eux toute l'affection dont elle avait besoin, elle trouva celle-ci dans les bras de sa fratrie et en apprécia chacun des aspects. Des disputes avec Eliott qu'elle ponctuait, tantôt de "je te hais putain", tantôt de "je ne le pensais pas, je mourrais sans toi !", aux blagues un peu pourri qu'elle soufflait à Prima lorsqu'il fallait supporter l'ennui des bals et les deux pieds gauches de leur cavalier, en passant par les baisé tout doux qu'elle offrait chaque matin à la joue d'Eleanor et Juliet et les soirées passée là, allongée sur le tapis, un peu stupide, à contempler James dessiner... C'est toujours un peu émue qu'elle repense à tout ces soirs où, déterminée à outre-passer le couvre-feu, elle tapait discrètement aux murs pour tenter de discuter avec les chambres les plus proches ou osait, dans ces élans les plus hardie, une expédition jusqu'aux cuisines pour chiper des biscuit préparé par Kaiden.
Si la pression pesant à ses épaules fut sans conteste moins lourde à porter que celle qu'on jetait inlassablement sur ses ainés, Cataleya collectionna les cours particuliers et n'eut à dire vrai que peu de temps pour jouer. On l'estimait déjà précoce pour son âge, destinées à dorer un peu plus les armoiries familiales. Danse classique, chant, on chercha un temps à lui foutre une flute traversières entre les doigts mais l'expérience révulsa tant l'enfant qu'elle se braqua en tout point, et si Nullus fut missionné pour la tranquilliser ne serait-ce qu'un peu, lui demandant d'essayer de nouveau, ne serait-ce que pour lui faire plaisir à lui, un mois suffit à l'enfant pour arguer à sa mère que c'était inutile, que ça sonnait laid, et qu'elle ne dominerait pas le monde avec ça. Oui, certaine petite fille veulent devenir des enchanteresse, médicomage ou devin, Cataleya voulait dominer le monde. Au moins ça avait été clair d’emblée. Il y eu aussi la gymnastique rythmique, les cours d'histoire de la magie, de potion, le Français et japonais, les premiers pas en botanique et l'études runiques, bref, un programme en somme si chargé qu'il n'était pas rare que l'enfant somnole a table, et ne s'affale à demi contre Eleanor lorsque les parents disparaissaient. Tant et si bien à dire vrai que le nombre de fois où elle s'est couchée seule et ridiculement bas ; Nullus la portait jusqu'à son lit quasis tout les soirs, la bordait, et a certainement du s'éclater le front contre quelques mur à force d'entendre sa petite sœur crapahuter à la manière d'un démon dopé au sucre, quatre heure chrono après le couché.
Les premiers départ pour Poudlard se firent entendre et, plus vite qu'elle ne l'aurait crû, Cataleya, James, Juliet et Eleanor se retrouvèrent seuls. Perdu là, dans l'immensité du manoir familial. La proximité de l'âge les avaient toujours unis mais ces quelques années passées à quatre sembla nouer plus encore les affinités. Aussi, si le départ de ses aînés bouleversa la rousse et agita son insécurité sans grand mal, les rires de Juliet et Eleanor semblèrent rapidement l’apaiser, presque autant que le charbon grattant les carnets d'étude de James. Bientôt tout les 4 irons à Poudlard. Quoi que peste maman concernant la magie de Eleanor. Elle prenait simplement le temps de les éblouir ! Et puis, Cataleya avait beaucoup lu sur le sujet, il arrivait parfois qu'une magie tarde, voilà tout ! Prise dans le dénie, conditionnée par l'idée d'une prétendue supériorité des sangs purs, Cataleya ne pouvait concevoir qu'une sang pure, qui plus est aussi brillante que l'était sa Baby, puisse être dépourvue de ce qui faisait la force des sorciers. Alors, lorsqu'on embarqua sa petite soeur, le soleil de sa vie, pour l'enfermer dans une odieuse tour, son sang ne fit qu'un tour.
Si l'instinct de survie avait muselé la rouquine et contraint sa course à se stopper net au contact des iris si froide de son père, l'esprit de l'enfant était en ébullition, cherchant désespérément une faille à ce piège venu se refermer autour d'elle pour lui arracher le coeur à la pince coupante. L'idée même de savoir sa soeur enfermée lui était insupportable, injuste, et pourtant elle demeura là, impuissante. Stupide. Incapable de formuler son refus ou au moins se saisir du bras de son père pour tenter de le ralentir. Peut être que si elle avait agit ce jour là, Eleanore n'aurait pas sauté hors de sa prison. Non. Ce n'était pas une hypothèse. Si Cataleya avait plongé ses griffes dans les bras de son père, si elle avait hurlé comme hurlait son coeur, sa soeur serait encore vivante aujourd'hui. Elle en était convaincue et se le repêtait encore parfois lorsqu'elle ne trouvait pas le sommeil.
"Mam..." Mais l'enfant avait reculé d'un pas, le nez plissé sous une incompréhension palpable lorsqu'elle vit, accroché à la main de sa mère, une blonde au regard trop doux. Elle s'appelait Eleanor, Quinta, et c'était désormais sa petite soeur lui avait-on jeté au visage, comme une évidence. Si la minuscule rousse, désormais désespérément pendue à l'autre main de sa mère, s'était évertuée à haïr cette toute nouvelle enfant dans un mélange d'insécurité et d'outrage (après tout, Quarta était si parfaite qu'il était presque insultant de vouloir caser un enfant à sa suite) Quinta avait ce je-ne-sais-quoi d’obsédant. Cette lueur dans le regard qui avait abattu un à un les barrages établit par sa désormais sœur. Elle était si.. Solaire ? Que le trajet du retour ancra dans l'esprit de Cataleya que cette fille, cette toute petite étoile, était désormais son plus précieux bien. Sa petite soeur.
Cataleya vous dira qu'elle n'a jamais manqué de rien, et qu'en qualité de petite dernière, et surtout d'enfant préféré, elle avait même hérité de nombreux passe droit qu'elle s'était toujours plut à exposer à la face du monde. Plus encore à ses frères et soeurs. C'était sans grande difficulté qu'elle pouvait passer du temps avec maman et parfois même papa sans que cela n'éveille en eux les pires pulsions et, au contraire, Cataleya était devenu au fil des années une partie inhérente de leur bagage, un peu comme un sac à main fétiche que sa mère traînait là, inlassablement, partout où qu'elle aille. Maman avait toujours aimé l'exposer, c'était indéniable, et Cataleya avait toujours répondu à ses attentes avec une telle ardeur et minutie que cela avait parfois fait naître un sourire tordu là, au coin des lèvres de sa mère tant aimé. Il n'y avait qu'à voir l'expression de Catalya lorsqu'elle devinait avoir, si ce n'est déçu, pas réalisé comme il fallait une interaction ou un sort, pour comprendre qu'elle aurait pu tuer mille fois si cela avait permis d'obtenir l'approbation de ses parents. Sa pupille chancelait toujours, et c'était dès lors presque frénétiquement qu'elle pinçait entre ses ongles la peau trop blanche de son poignet. Inlassablement, du moins jusqu'à ce que Nullus ou Prima ne lui prenne la main. Si Cataleya ne craignait en rien les sévices corporel du fait de son odieuse capacité à glisser entre les mains de ses parents sans trop s'errafler… L'idée même de perdre son sacro-saint statut. Ce semblant d'amour qui lui permettait de nicher là, dans un coin de bureau de papa sans qu'il ne la chasse, l'horrifiait autant qu'il la révulsait. Et sa mère l'avait toujours sû.
Il n'avait jamais eu besoin de lever la main pour que Cataleya se plie aux exigences des adultes. Seul quelques enfermement dans l'horrible placard de la cave avait constitué une menace suffisante pour la faire obéir, quand ce n'était pas les menaces visant sa fratrie. Tant et si bien à dire vrai qu'un Doloris sanctionnant brutalement Nullus ou Elliot constituait des cauchemars très récurrents au sommeil de la demoiselle. Pour autant, il est vrai, jamais elle ne connu la violence que pu connaître ses aînés.
Pourrie gâtée jusqu'à l'os, elle connu un accès quasis illimité au portefeuille parental pour satisfaire chacune de ses lubies comme en témoigne encore aujourd'hui sa garde-robe digne d'une princesse disney, sa collection de chapeau, de plante rare et de bonsaï cogneur. Si elle ne reçut cependant pas d'eux toute l'affection dont elle avait besoin, elle trouva celle-ci dans les bras de sa fratrie et en apprécia chacun des aspects. Des disputes avec Eliott qu'elle ponctuait, tantôt de "je te hais putain", tantôt de "je ne le pensais pas, je mourrais sans toi !", aux blagues un peu pourri qu'elle soufflait à Prima lorsqu'il fallait supporter l'ennui des bals et les deux pieds gauches de leur cavalier, en passant par les baisé tout doux qu'elle offrait chaque matin à la joue d'Eleanor et Juliet et les soirées passée là, allongée sur le tapis, un peu stupide, à contempler James dessiner... C'est toujours un peu émue qu'elle repense à tout ces soirs où, déterminée à outre-passer le couvre-feu, elle tapait discrètement aux murs pour tenter de discuter avec les chambres les plus proches ou osait, dans ces élans les plus hardie, une expédition jusqu'aux cuisines pour chiper des biscuit préparé par Kaiden.
Si la pression pesant à ses épaules fut sans conteste moins lourde à porter que celle qu'on jetait inlassablement sur ses ainés, Cataleya collectionna les cours particuliers et n'eut à dire vrai que peu de temps pour jouer. On l'estimait déjà précoce pour son âge, destinées à dorer un peu plus les armoiries familiales. Danse classique, chant, on chercha un temps à lui foutre une flute traversières entre les doigts mais l'expérience révulsa tant l'enfant qu'elle se braqua en tout point, et si Nullus fut missionné pour la tranquilliser ne serait-ce qu'un peu, lui demandant d'essayer de nouveau, ne serait-ce que pour lui faire plaisir à lui, un mois suffit à l'enfant pour arguer à sa mère que c'était inutile, que ça sonnait laid, et qu'elle ne dominerait pas le monde avec ça. Oui, certaine petite fille veulent devenir des enchanteresse, médicomage ou devin, Cataleya voulait dominer le monde. Au moins ça avait été clair d’emblée. Il y eu aussi la gymnastique rythmique, les cours d'histoire de la magie, de potion, le Français et japonais, les premiers pas en botanique et l'études runiques, bref, un programme en somme si chargé qu'il n'était pas rare que l'enfant somnole a table, et ne s'affale à demi contre Eleanor lorsque les parents disparaissaient. Tant et si bien à dire vrai que le nombre de fois où elle s'est couchée seule et ridiculement bas ; Nullus la portait jusqu'à son lit quasis tout les soirs, la bordait, et a certainement du s'éclater le front contre quelques mur à force d'entendre sa petite sœur crapahuter à la manière d'un démon dopé au sucre, quatre heure chrono après le couché.
Les premiers départ pour Poudlard se firent entendre et, plus vite qu'elle ne l'aurait crû, Cataleya, James, Juliet et Eleanor se retrouvèrent seuls. Perdu là, dans l'immensité du manoir familial. La proximité de l'âge les avaient toujours unis mais ces quelques années passées à quatre sembla nouer plus encore les affinités. Aussi, si le départ de ses aînés bouleversa la rousse et agita son insécurité sans grand mal, les rires de Juliet et Eleanor semblèrent rapidement l’apaiser, presque autant que le charbon grattant les carnets d'étude de James. Bientôt tout les 4 irons à Poudlard. Quoi que peste maman concernant la magie de Eleanor. Elle prenait simplement le temps de les éblouir ! Et puis, Cataleya avait beaucoup lu sur le sujet, il arrivait parfois qu'une magie tarde, voilà tout ! Prise dans le dénie, conditionnée par l'idée d'une prétendue supériorité des sangs purs, Cataleya ne pouvait concevoir qu'une sang pure, qui plus est aussi brillante que l'était sa Baby, puisse être dépourvue de ce qui faisait la force des sorciers. Alors, lorsqu'on embarqua sa petite soeur, le soleil de sa vie, pour l'enfermer dans une odieuse tour, son sang ne fit qu'un tour.
Si l'instinct de survie avait muselé la rouquine et contraint sa course à se stopper net au contact des iris si froide de son père, l'esprit de l'enfant était en ébullition, cherchant désespérément une faille à ce piège venu se refermer autour d'elle pour lui arracher le coeur à la pince coupante. L'idée même de savoir sa soeur enfermée lui était insupportable, injuste, et pourtant elle demeura là, impuissante. Stupide. Incapable de formuler son refus ou au moins se saisir du bras de son père pour tenter de le ralentir. Peut être que si elle avait agit ce jour là, Eleanore n'aurait pas sauté hors de sa prison. Non. Ce n'était pas une hypothèse. Si Cataleya avait plongé ses griffes dans les bras de son père, si elle avait hurlé comme hurlait son coeur, sa soeur serait encore vivante aujourd'hui. Elle en était convaincue et se le repêtait encore parfois lorsqu'elle ne trouvait pas le sommeil.
A suivre.
RÉSERVEZ VOTRE AVATAR
- Code:
<bottin><pris>●</pris> <b>Abigail Cowen</b> ━ @"Cataleya Blackthorn"</bottin>
- InvitéInvité
Re: Quarta - Chasing Ghosts
Ven 8 Juil 2022 - 11:38
yessss une blackthorne ! Bienvenue et bon courage pour ta fiche !
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2108
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
» gallions sous la cape : 3778
Inventaire Sorcier
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Re: Quarta - Chasing Ghosts
Ven 8 Juil 2022 - 11:50
Je suis tellement tellement contente que tu ai choisis ce pré-liens quand je te lis. Je suis sûre que tu incarneras Quarta à merveille ! J'ai bien hâte de lire la suite de ta fiche et je te souhaite pour la millième fois la bienvenue
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
- pride:
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2107
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 745
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Quarta - Chasing Ghosts
Ven 8 Juil 2022 - 13:41
Toi jotèm mais tu le sais déjà, hein ? Hein ?
Bienvenue officiellement par ici, hâte de nous voir validés tous les deux
Bienvenue officiellement par ici, hâte de nous voir validés tous les deux
– the best –
- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8434
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : byweaslove (ava)
» multinick : arty / joe / keir / mag
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» nature du sang : sang-pur
» particularité : animagus
» année d'études : /
» options obligatoires & facultatives : Ancien cursus : Journalisme
♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée, en attente d'un poste en France
» gallions sous la cape : 6321
Inventaire Sorcier
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Re: Quarta - Chasing Ghosts
Ven 8 Juil 2022 - 16:53
AH ENFIN BIENVENUE !
ça fait des jours que tous les jours je viens checker si tu as posté quelque chose parce que je me languissais de savoir ce que tu nous préparais NO DECEPTION HERE.
J'adore ton choix d'avatar (la rousseur, on veut) et j'ai hâte de voir Quarta (sur/avec Quartus huhuh ) prendre vie sous ta plume Amuse-toi bien ici !
ça fait des jours que tous les jours je viens checker si tu as posté quelque chose parce que je me languissais de savoir ce que tu nous préparais NO DECEPTION HERE.
J'adore ton choix d'avatar (la rousseur, on veut) et j'ai hâte de voir Quarta (sur/avec Quartus huhuh ) prendre vie sous ta plume Amuse-toi bien ici !
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: Quarta - Chasing Ghosts
Ven 8 Juil 2022 - 19:10
Bienvenue à toi
Au risque de répéter ce que mes camarades ont déjà dit, j'ai hâte de voir ce que tu vas faire de cette perso. Et n'hésite pas à me faire signe si le code t'embête
Au risque de répéter ce que mes camarades ont déjà dit, j'ai hâte de voir ce que tu vas faire de cette perso. Et n'hésite pas à me faire signe si le code t'embête
- InvitéInvité
Re: Quarta - Chasing Ghosts
Dim 10 Juil 2022 - 18:06
Bienvenue parmi nous !
Ravi de te compter sur les bancs de la Médicomagie
Ravi de te compter sur les bancs de la Médicomagie
- InvitéInvité
Re: Quarta - Chasing Ghosts
Mer 13 Juil 2022 - 17:57
Bienvenue par ici !!
Bon courage pour le reste de la fiche !
Bon courage pour le reste de la fiche !
- InvitéInvité
Re: Quarta - Chasing Ghosts
Dim 17 Juil 2022 - 21:56
Hey, bienvenue sur Hungcalf ! Bon courage pour le reste de ta fichette ! Et je tiens à dire, je suraime ton choix de FC, Abigail
- InvitéInvité
Re: Quarta - Chasing Ghosts
Jeu 21 Juil 2022 - 19:16
WELCOME COUSINEUHHHHHHHHH !
Promis, on s'aime bien quand même.
Je termine de lire ta fiche ASAP, mais happy que tu sois parmi nous !
Promis, on s'aime bien quand même.
Je termine de lire ta fiche ASAP, mais happy que tu sois parmi nous !
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
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Re: Quarta - Chasing Ghosts
Mer 17 Aoû 2022 - 8:30
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
Suite
Quelque part sans doute, tout le monde avait fait comme si cette entière situation était normale. Cataleya la première. Elle n'avait pas tenté de chercher des explications ou négocier alors qu'elle était sans doute la plus à même d'arracher sa petite soeur à son enfer. Celle que ses parents auraient peut être écouté...Si elle avait plaqué sur la table sa révolte, peut être que tous aurait suivi. Peut être que Alicia, sa tante, aurait pour une fois eu un sursaut d’insurrection, aurait appuyé sa famille et que dans un mouvement commun, tous, aurait entreprit de délivrer la dernière Blackthorn. Mais voilà, Cataleya s'était muré dans un tel silence, une telle apathie qu'elle s'était à moitié avachie sur Juliet durant ce premier repas sans Baby. Incapable de véritablement réagir lorsqu'on chercha à la solliciter, et incapable de lâcher la main de sa cousine comme terrifiée à l'idée qu'on la lui enlève aussi.
"Mais tiens toi droite bon sang !" lui avait-on craché, sans que celà n'éveille en elle cet habituel sursaut impérieux, celui qui s'acharnait à toujours répondre à la seconde près aux injonctions parentale.
Ce fut peut de temps après que James et Cataleya furent envoyé à Poudlard et, si l'idée de laisser Juliet et Eleanor aux griffes de leurs parents terrifiait la jolie rousse, renier l'excitation qu'elle ressentit à l'idée d'être coiffée du choipeau aurait été une véritable insulte. Elle ne tenait pas en place Cataleya. Alors, les bras passé autour de sa si parfaite Juliet, Cataleya lui murmura que l'an prochain ça serait à son tour. Et qu'elle et baby n'avaient qu'un an à tenir. Qu'elle les harcèlerait de lettre de toute manière et qu'aux prochaines vacances, elle leur montrerait tout ce qu'elle avait apprit en cours, qu'elle les aimait et... Et on l'enjoint un peu brusquement à se hisser dans le train avant qu'il ne parte.
Brillante. On n'avait eu de cesse de lui répéter durant toute sa première année, quand bien même elle n'était pas parvenu à influencer le choipeaux pour rejoindre James alors qu'elle avait exposé son égo démesuré et ses ambitions de conquête quasis mondiale dans l'expansions des affaires familiales. M'enfin, même drapé de bleu et bronze elle demeurait parfaite en tout point, et elle l'avait soufflé un peu plus fort pour que ses professeurs le grave dans leur esprit. Et puis, au moins avait-elle pu rejoindre Kiran, des étoiles plein les yeux. Pour autant, aussi douée fut Cataleya, l'immersion dans Poudlard lui sembla plus complexe que prévu. Peu sociable, un peu perdu dans la mixité des sangs et culture, elle peina véritablement à se faire des amis et se referma de toute manière autour de sa famille avec tant de force qu'elle en était devenu presque étouffante. Ses professeurs lui conseillère alors de rejoindre la choral, arguant qu'il était important de se faire des amis et qu'elle ne pouvait pas rester là, désespérément à courir après Eliott ou n'importe lequel de ses frères, soeurs, cousins et cousine. Try me dumb-dumb. "J'ai des amis. J'ai James ! " Offusquée, presque insultée, Cataleya avait pour la première fois levé le ton avant, pourtant, de promettre d'essayer. Sans grande conviction.
Et jamais elle n'avait autant jugé de sa vie qu'en posant le pied dans la salle de répétition. Le nez plissé, les épaules un peu en arrière comme dans une tentative désespéré de reculer, elle avait énuméré à James, presque frénétiquement, chacun des noms qui avaient tenté d’assassiner son ouïe avant de s’insurge à la réminiscence du groupe qu'elle avait du former avec un poufsouffle qui louchait, et une sang de bourbe aux cheveux frisés. "En fait, je hais les gens. Je n'ai pas besoin d'ami. Et puis ils chantent du nez ! A quel moment je peux espérer faire du Beau avec de telles immondices ? " Lui avait-elle soufflé en tombant dramatiquement sur ses genoux, pour la forme.
Seconde année. Juliet avait grossit les rangs de la meute Blackthorn à Poudlard. Certes, chez les poufsouffle, et Merlin seul sait ô combien Cataleya avait contesté cet odieux choix, mais c'était radieuse qu'elle avait accueillit cet ange à la beauté de vélane et s'était entêté à lui faire visiter l'entièreté du château, comme elle l'aurait sans doute fait avec Baby. Comme elle aurait dû le faire avec Baby. Et si c'était un peu amère que Quarta avait accepté l'absence de sa petite soeur, jamais elle n'avait pu envisager que cette année porterait avec elle le drame de sa vie.
Elle avait vacillé, ce jour là. Si fort qu'elle crû voir ses jambes se dérober sous son poids. On avait évoqué un suicide qu'avait répudié presque aussitôt Cataleya, arguant que jamais sa Baby n'aurait pu faire ça. Et que si c'était le cas, une défenestration aurait été le dernier des moyens choisis, ne serait-ce que par respect pour les gens qui la retrouverait ! Et plus elle avait pressé de question son interlocuteur, plus elle imaginait les os se briser au contact du sol, plus elle visualisait le souffle coupé, le nez bullant du sang de sa chère et tendre Baby et plus Cataleya avait ce mouvement de recul. Elle avait refusé qu'on la touche et aurait certainement pu tuer lorsqu'on lui murmura que tout irait bien. Comment pouvait-on assurer que demain serait meilleur alors qu'on venait littéralement de lui arracher le coeur ?! Quelque chose était mort avec cette annonce, elle le ressentait là, parmi ces viscères, et plus rien, non, plus rien, ne pouvait aller bien.
Si le deuil n'est certainement -à ce jour- pas encore terminé, Cataleya s’évertua a reprendre le court de sa vie le plus rapidement possible. Terrifiée à l'idée de ne pas se relever. Elle s'était jeté corps et âme dans sa scolarité et s'était entêté à vouloir apprendre plus, plus vite, comme pour noyer son esprit sous mille information qui n'avait pas pour sujet Baby. Mais voilà, si on attribua dans un premier temps ses explosions de chaudron à un niveau trop avancé, son incapacité à produire des sortilèges au deuil, force fut de constater que quelque chose n'allait effectivement plus. Sa magie s'était faite erratique, au mieux indisciplinée, dangereuse, au pire inexistante, et cet état de fait terrifiait l'enfant au plus haut point. Alors elle s'acharnait, s'écorchait la voix que ses incantations, retournait à ses potions de manière presque obsessionnel, en vain.
"Ils vont m'enfermer moi aussi" avait-elle répété frénétiquement, lorsque acculée, la main tremblante autour de sa baguette, incapable de réussir son sortilège malgré l'entière classe braqué autour d'elle, son directeur de maison avait désespérément tenté de l’apaiser. En vain. Alors, devant l'ampleur des dégats, seule l'aide des psychomages et un encadrement médical adapté était envisageable.
En toute honnêteté, Cataleya ne garde que peu, si ce n'est aucun souvenir de ces deux mois passé à l’hôpital. Seule demeure cette odieuse réminiscence d'avoir pu paraître folle, de perdre du temps sur sa si parfaite scolarité, et surtout la déception immense de ses parents. Ils avaient d'ailleurs tout fait pour arracher leur si précieuse progéniture aux domaines des fous, et c'était les ongles de Claudia planté dans son poignet que la minuscule rousse était rentré à Poudlard, les yeux un peu rougit mais la tête la plus haute possible. "Que ça ne se reproduise plus" lui avait-elle sifflé à l'oreille avant de la rendre à ses professeurs.
Rattraper son retard fut plus ardu que ce qu'elle pensait et toute l'année se termina là, dans un coin de la bibliothèque, désespérément assise entre deux étagères comme de peur qu'on ne la surprenne dans ses incompréhensions et échecs. Elle en avait totalement oublié la promesse faite à son directeur de maison, celle de tenter de se faire des amis durant l'année.
Maman avait prétendu qu'un trimestre passé à l'étranger l'aiderait dans ses études, et qu'à la manière de certains aînés, elle aurait toute les capacités du monde d'apprendre la magie sans baguette ou une particularité propre qui la sublimerait aux yeux de la haute société. Et puis, son retour donnerait à toute les langues un autre sujets en pâture que sa précédente hospitalisation. On lui laissa néanmoins le choix de la destinations et ce fut vers la France que Cataleya se tourna, un peu timidement, comme de peur que cette destination soit une fois de plus répudié. Si le départ se fit en triomphe, son retour fut quant à lui précipité, Cataleya ne supportant plus l'éloignement de sa fratrie. Et si elle avait été incapable de pleurer, la douce espagnole, se sentant aussi ridicule qu’incapable, force était d'admettre que son corps tout entier était prit d'un soubresaut lorsqu'on lui imposait ce foutu éloignement. Lorsque la terreur l'envahissait à l'idée d'être coincée là, seule, incapable de retrouver son chemin.
C'est dans ce contexte un peu chaotique que Cataleya épousa sa quatrième année. En tête de classe mais infiniment seule. Il y avait bien ses frères, ses soeurs, ou cousins cousine, mais il était aisé de deviner que tous la trouvait au mieux exécrable avec ses airs de mademoiselle je-sais-tout et ses iris plein de jugement, au pire bizarre, parce qu'elle passait sa vie collé à ses frères et soeur et qu'elle était tout bonnement incapable de tisser des liens après quatre ans passé ici. Cataleya était bizarre, et elle avait vraiment fini par le croire.
Pourtant, ce fut cette année là que l'héritière Blackthorn discerna parmi la foule cet élève de cinquième année. Cillian. Poussé par quelques obscures défis et peu intimidé par les rumeurs qui courrait sur cette implacable famille, il s'était mis en tête de faire tomber dans ses bras l'une des filles d'Aloysius et, peut-être parce qu'elle était seule, ou peut être qu'il gardait en tête cet épisode où elle l'avait jeté à genoux à coup de crache-limace, c'était les rousses ondulations de Quarta qu'il avait ciblé. Et Merlin seul sait Ô combien elle l'avait trouvé stupide, là, armé d'un sourire qui se voulait charmeur et d'une guitare qu'elle jugea de haut en bas. Il s'était essayé à plusieurs approches et Cataleya s'était acharnée à se faire de plus en plus odieuse, sans pour autant parvenir à chasser ce gryffondor venu pénétrer sa sacro-sainte bulle. Et ça l'avait rendu folle, littéralement. Alors, pour une fois elle avait perdu son sang froid, avait commencé à jurer, s'était désespérément reprise avant de lui siffler qu'elle aller le tuer s'il continuait à venir l'embêter. Elle était une femme marié, bon sang ! Mais il avait éclaté de rire, tout simplement, et ce simple état de fait avait révolté l'adolescente. Quel... Connard. Alors, en désespoir de cause, elle s'était efforcé de ne pas courir jusqu'à Elliot, son grand frère, et lui avait demander un peu plaintive de la protéger.
Cillian s'était pris un coup et Eliott avait été collé, et dans les deux cas, Cataleya s'était empressée de s'excuser. Un peu désespérée d'en être venue aussi vite à cette terrible conclusion.
"Il va falloir apprendre à te défendre seule, Kitty Cat. Ton frère ne pourra pas toujours mettre des pains à ta place" avait simplement répondu Cillian en essuyant du revers de sa manche le sang de son nez. Un petit sourire en coin.
Difficile d'expliquer comment leur joutes verbales a pu se muer en quelque chose d'aussi doux et beau. Comment les insultes de Cataleya, arqué autour d'une révolte quasis sauvage, on pu se changer en promesse au détour des couloirs lorsque, à l'abri des regards, elle venait nouer ses doigts à ceux du jeune homme. Il lui avait redonné le gout du chant, celui qu'elle avait oublié avec la mort de Baby. Lui avait promis qu'elle pouvait sculpter, elle aussi, et que le monde serait à ses pieds le jour où elle oserait enfin qui elle était. Alors, Elle l'avait aimé Cillian, peut être presque autant que James, et ce simple état de fait nourrissait ses pires nausées. Pour autant elle n'avait jamais véritablement assumer cette relation, terriblement consciente des enjeux qui se cristalliserait autour d'eux si jamais, ô grand jamais, quelqu'un l'apprenait. Mais voilà, un an passé et Cillian pressait déjà Cataleya de céder. Il l'aimait, elle l'aimait, il n'y avait rien de plus complexe à comprendre alors, non, il refusait de se cacher une journée de plus.
Et il l'avait supplié, Cillian, de réaliser ô combien elle nageait dans un environnement toxique. Qu'il devenait, si ce n'était vital, urgent de sortir de là. De tenter quelque chose, de fuir ou rassembler des preuves à l'encontre de ses parents maltraitant. Et mue par la hardiesse de l'adolescence, convaincue de pouvoir arracher sa princesse aux dragons, il lui avait proposé d'en parler à ses parents. Qu'ils trouveraient une solutions, ensembles.
Si ses larmes avaient fragilisé Cataleya jusqu'à l'os, quelque chose s'était brisé en elle. Etait-ce l'ombre du placard dans lequel elle finirait enfermé une journée durant ou l'idée même que l'on puisse espérer vouloir briser famille ? Si parfaite famille, en dépit de sa fonctionnalité ? Peut être un peu des deux car, ce fut durant les vacances suivante, piqué par la culpabilité à l'encontre de James et de ses parents que Cataleya frappa au bureau de son père, et confia entre ses griffes tendus chacune de ses erreurs. Elle avait eu tôt fait de s'excuser auprès de celui qui deviendrait son mari, terrifiée à l'idée qu'il la haïsse pour ce baisé échangé, pour ces promesses dispensé là, douces et timides, dans l'intimité de leur regard...
Ce fut à son retour de Poudlard que Cataleya, soucieuse de prendre ses distances avec le gryffondor, assista malgré elle à sa chute lors d'un intense match de Quidditch. Elle avait mit fin à sa relation quasis adultérine avant le coup de sifflet, et c'était le regard bas qu'elle avait écouté le décompte des points, savamment assise aux côté de son père. Pour autant, le murmure paternel lui avait fait redressé brusquement la tête et, si elle crû un instant qu'il s'adressait à elle, ce fut horrifiée qu'elle compris trop tard ce qu'il se passait.
Un dramatique décès avait-on titré.
Mais Cataleya savait.
Terrifiée, greffée au bras de James comme de peur qu'on ose le lui arracher, Cataleya entreprit le début de sa quête pour devenir animagus durant son deuil, comme pour éponger le chaos émotionnel qu'elle traversait. Et, si sa magie déraillait de nouveau, l'idée même de contrôler une transformation animale semblait, si ce n'était nécessaire, rassurante en tout point aux yeux de l'adolescente.
Elle avait besoin d'une ancre, de quelque chose auquel se raccrocher.
Un exercice, une magie qui ne fluctuerait pas, quelque chose qui, Merlin ! Ne déclinerait pas. Quelque chose de suffisamment brillant qu'il permettrait d'éponger l'immense déception qu'elle avait causé à ses parents en osant s'éprendre d'un moins que rien. L'objectif annoncé, l'echec devenait impensable et ce fut donc encadré au mieux que l'enfant entreprit son ascension et jamais son père n'avait paru aussi intransigeant que durant cette période.
La transformation se fit tardive, faute à un temps qui semblait désespérément se jouer de la Blackthorn, mais ce fut en plein milieu de la salle de danse des Blackthorn qu'elle se produisit. Devant parents et oncle.
De cette nuit, elle ne se souvient de pas grand chose, mais la porte garde en mémoire les stigmates de ses ongles venue gratter le bois, graver là, presque malgré elle, une douleur qu'elle n'avait pu supporter. Et si les larmes s'était faite silencieuse, c'était à perdre la voix qu'elle avait supplier Nullus de venir la chercher, désespérément appeler James avant de se recroqueviller sur elle même et subir cette métamorphose tant espéré.
Nul ne sait comment elle a pu échapper à trois sorciers aussi vif qu'entraîné, mais c'est au travers de la vitre que Cataleya trouva son issue lorsque la panique prit l'entier contrôle de son esprit. Et elle avait filé la bougresse, si vive qu'elle s'en était faite insaisissable jusqu'à l'aube. On du réquisitionner l'entièreté du clan Blackthorn pour tenter de la rattraper et seul les biscuits de Tertia semblèrent finalement arracher cet imposant chien cendre et sable aux fourrés. Quoi qu'elle eu tendance à esquiver chacune des approches qu'on tenta de mettre en place et ce, jusqu'à l'intervention de Prima. M'enfin. Si ce fut une nuit chargée en émotions pour tous, Cataleya n'en garde aucun souvenir hormis une sieste si longue qu'elle ne s'éveilla que pour le souper. Quoiqu'elle n'eut aucun véritable appétit.
Personne n'osa lui avouer que l'énorme rat noir qu'elle avait attrapé durant la nuit était peut être la cause de ce manque d'entrain à l'égard de ses plats préférés.
Quoiqu'il en soit, Cataleya termina sa scolarité avec les honneurs, comme toujours. Elle entreprit des études de médicomagie dans la foulée, en dépit d'un sévère besoin de prendre quelques bouffées d'air frais. Sans doute aurait-elle espéré obtenir une année sabbatique, explorer le monde, oser accorder un peu plus de temps à la danse et à la musique mais elle n'en dit mot, et épousa le chemin qu'on lui avait tracé sans grand mal. Animé d'une docilité qui se perdait petit à petit au coeur de sa fratrie. Elle parvint cependant à négocier une chose, la petite Cat ; vivre loin de sa famille; la semaine du moins.
Elle se savait trop dépendante et se rêvait impérieuse et conquérante, capable de faire plier le monde sous ses caprices : comment le pourrait-elle si elle passait ses soirées assise sur les escaliers du manoir, guettant désespérément les retours les plus tardifs. Incapable de dormir sereinement en sachant quelqu'un encore dehors ? Vaine tentative, soyons honnête. Elle s'essaya à quelques sorties et se prit d'affection pour un petit groupe de Pokeby qui l'avait traîné dans leurs fameuses soirées karaoké, mais l'idée même de laisser James derrière elle lui était insupportable alors, si elle tenta de le happer, le charmer à coup de visite de musée et galerie d'art, ce fut elle qui céda en premier. Sans le moindre mal ceci dit. Sa collocation ne dura pas même trois semaines et elle délaissa rapidement tout ces projets. Celui de former un groupe, de découvrir de nouvelle danse, de jouer les modèles photos...
Seul comptait les études lui avait martelé oncle Tiberus, et peut être avait-il raison.
Aussi, sous l'impulsion maternelle, et peut être pour l'obliger à ne se focaliser que sur la faculté, Quarta fut propulsé en quatrième année sans passer par la troisième. De fait, elle du réussir ses DUCs en seulement deux ans au lieu de trois. Autant avouer qu'elle se cru mourir plus d'une fois lorsque, prise de tétanie devant ses devoirs, elle réalisait qu'elle n'y arriverait tout bonnement jamais. Fort heureusement, et aussi improbable cela puisse paraître, ce fut chez les nymphes de hungcalf qu'elle trouva la force de s'accrocher, bercée par une sororités dont elle bu chacun des conseils jusqu'à arborer les couleurs avec une grande fierté. D'autant plus que sa veste de membre est brodée de strass et paillette alors autant vous dire qu'elle la traîne littéralement partout.
L'année suivante, Quarta entra dans la cours des grands. Littéralement. Elle fit ses premiers pas au service de pathologie des sortilèges, à l’hôpital de Sainte Marie d'Inverness et compris trop vite que la réalité du terrain n'était peut être pas faite pour elle. Elle rêvait de recherche, en aucun cas de soigner des pustules suintant de la glaise. Allez. Famille, devoir, honneur. Elle pouvait le faire. Après tout, n'était-ce pas là un passage obligé pour devenir la plus grande chercheuse en pathologie des sortilèges et malédiction de sang ? Sans doute, mais l'exercice lui arracha plus d'une nausée, dont un retournement de tripe sur les chaussures de son directeur.
Les années s’enchainèrent à dire vrai si vite et si intensément que cette corvée n'en fut bientôt plus une. Après tout, Cataleya trouvait parfois du bon dans ses services et fit preuve d'une douceur qu'on ne lui connaissait que peu à l'égard des patients. Si bien qu'on lui confia un jour qu'elle ferait une bonne guérisseuse, et ces quelques mots avait éveillé en elle une joie immense.
On était content d'elle, et ce simple fait la rassurait autant qu'il lui donnait des ailes quoi qu'elle n'en dit jamais rien à la maison. Terrifiée à l'idée que l'on ne ridiculise ce peu d'estime qu'elle retrouvait enfin pour elle-même. Aussi, si Cataleya passa plus de temps que prévu à l'hopital et s'acharna à comprendre chacun des cas qui lui était présenté, ce fut animée d'un instinct de fuite rare et primaire qu'elle esquivait toujours sa jeune cousine Juliet. Elle avait par ailleurs bénie le jour où elle avait apprit qu'elle n'était pas dans le même service. Pas qu'elle ait nouée à son encontre une quelconque inimitié, mais les années passant avait creusé entre elle un fossé que Quarta ne parvenait pas à sauter.
Tout se passa si vite durant cette période là, de la tentative de suicide de Kiran au mariage d'Eliott, en passant par le stage de Juliet au service psychomagie et, évidemment, cette foutue séance de nécromancie qui avait retourné les tripes de Cataleya autant que l'esprit de Baby... La culpabilité de ne pas avoir comprit que ces pleurs, c'est fichu pleurs qui la tenait éveillé était ceux de sa petite soeur, l'horreur quand elle réalisa que, peut être, sans doute même, il n'avait jamais s'agit là d'un suicide, les enquêtes silencieuse, les tensions intra-familial, l’obtention de son DUCS, les ruptures de fiancailles de Juliet et ce petit con de Maximilien Leroy qu'elle avait couvert d'insulte et... Et tout s'entrechoquait dans sa vie. Tout semblait composer des microfissure sur son tableau idéal, et plus elle s'acharnait à récoler le tout, plus elle aggravait le résultat. Alors, lorsque ses parents lui annoncèrent que ses propres fiançailles étaient suspendue, quelque chose se brisa un peu plus en elle. Etait-ce parce que James et elle formait un duo d'enquêteur implacable et qu'ils avaient mit le doigt sur la bonne piste en enquêtant sur leurs propres parents ? Peut être. Sans doute même... Pour autant Cataleya s'était maudite cent fois de ne pas avoir mené tout ceci plus finement. Peut être que s'ils s'étaient fait plus discrets, peut être que si elle n'avait pas poussé tout ça aussi loi, peut-être alors n'aurait-on pas envoyé son amour à l'autre bout du monde. Loin. Si loin.
"Pensez-vous à quelqu'un d'autre.. Pour mes fiançailles ? " Avait-elle osé sans qu'on ne daigne lui accorder la moindre réponse.
Alors, depuis deux ans déjà elle erre dans le manoir familial. Seule, infiniment seule. Fondamentalement blessée et incapable de comprendre pourquoi tout semble s'écrouler autour d'elle. Elle mange peu, dors encore moins, et ses nerfs semblent tant mis à vif qu'un simple soubresaut pourrait créer les pires tempêtes. Pour la première fois de sa vie elle a dû affronter les coups. Des sortilèges qu'elle peine a nommer tant ils la révulsent corps et âme. Sa magie déraille de nouveau, et c'est à grand coup d'entrave que ses parents tentent de dissimuler ce carnage véritable, auprès du Monde tout d'abord, mais également de leurs autres enfants. Mais comment faire lorsque c'est en proie au somnambulisme qu'elle éclot et prend forme. Alors on resserre un peu plus la vis, tente d'abattre plus encore ces odieux mécanismes de défense, mais force est d’admettre que jamais Cataleya n'a semblé aussi prête à mordre qu'en ce jour.
- InvitéInvité
Re: Quarta - Chasing Ghosts
Sam 20 Aoû 2022 - 17:38
ta nouvelle et grande famille
★ Hey, tu l'as fait ! Ta fiche est terminée et les portes vers les délices du rp s'ouvrent à toi, bravo ! Toute l'équipe du staff te souhaite officiellement la bienvenue et espère que tu t'amuseras bien parmi nous ! Si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous envoyer un mp ou bien crier à l'aide sur la CB, les
★ Afin de te guider au mieux dans cette nouvelle aventure, voici le guide du nouveau joueur ou tu trouveras toutes les informations nécessaires à ton intégration ! Métier, chambre à l'université, quidditch, ou bien refaire un tour dans les annexes... Ne t'inquiètes de rien, tout y est expliqué !
★ Que tu sois professeur.e ou étudiant.e, nous t'invitons également à faire un tour dans le guide du professeur, qui te donnera toutes les informations nécessaires sur le fonctionnement des cours de l'université ! Bon jeu parmi nous et à bientôt, en rp!
Voilà une demoiselle bien complexe racontée dans une fiche merveilleusement écrite. Malgré la longueur j'ai eu beaucoup de plaisir à te lire du début à la fin et je suis curieuse de voir ce que ça va donner irp. De quel côté de la corde raide sur laquelle elle marche Cataleya va-t-elle tomber ?