L'allure souple et régulière, Cataleya s'acharnait encore à lisser sa queue de cheval haute, mue d'une obsession quasis vaine pour un ordre et une perfection dont elle ne pourrait qu'effleurer les flous contours. C'était hélas toujours même rengaine que sifflait son esprit à l'approche de la rentrée, un injonction à peine voilé dans laquelle elle s'engluait désespérément : faire bonne impression. Non. Impressionner. Et s'il y avait bien des cours dans lesquels elle avait placé toute son estime, les potions trônait un peu plus haut encore. Souveraines.
Après tout il s'agissait là du domaine d'expertise familial, d'une composante essentielle à ses études, et d'un passe-temps plus que stimulant ; tomber en déchéance devant le regard d'un nouveau professeur étaient inadmissible, et plus encore insultant. Aussi s'était-elle préparé, comme à chaque fois qu'elle savait un nouveau prendre la place de son prédécesseur. Et Morgane seule savait ô combien ses grands yeux bleu avaient aisément sû charmer le précédent. Là où Octave s'était fait inflexible cerbère, les exigences de la cinquième adopté Blackthorn -à peine soufflée- étaient toujours passé sans grand mal. Sans doute que son ton mielleux et ses airs de première de la classe avait aidé, mais soyons honnête, c'était parce que Octave était imbuvable qu'elle pouvait prendre le contre-pied et passer pour le plus parfait des anges. Pour la plus infernale des pestes lorsque les doux sourires s'épuisait. Et si elle enviait, tendait ouvertement vers cette toute puissance que pouvait parfois souffler le Muller, elle arrivait encore un peu à se satisfaire de cette routine. De moins en moins bien cependant. Elle aspirait à tellement plus la jolie Blackthorn. Tellement plus qu'un vague second rôle.

Aussi ne s'étonna t'elle pas de le voir déjà en place lorsqu'elle outre-passa le domaine d'Irina Melnikov, quoi que cela l'agaça quelque peu. Elle s'était crû suffisamment en avance pour lui piquer sa table et, si son regard vint se clore un instant pour taire le roulement de ses iris céruléennes, ce fut dans un sourire radieux qu'elle salua le titan qui trônait derrière le bureau du professeur de potion. Sublime, presque fauve, son regard aurait aisément pu chasser la confiance de la rousse si elle n'avait pas été élevé par l'Horreur Blackthorn. Aussi s'efforça t'elle de ne pas se laisser impressionner et rejoint non pas les premiers rangs, comme à son habitude, mais la table à droite de celle d'Octave, comme elle le faisait depuis des années déjà, durant les premières semaines de la rentrée. Le temps d'observer et prendre ses marques disait-ont. La vérité était qu'elle prenait un plaisir coupable à assister aux échanges parfois musclés qui pouvait lier le Muller aux nouveaux professeurs, et qu'elle ne pouvait décemment pas se retourner pour observer les réactions du bruns lorsqu'elle se trouvait en face du bureau d'un professeur quelle tentait d'amadouer.

Emprunt de grâce, elle le salua poliment mais se détourna à dire vrai bien vite de lui, happé par les pupilles de la russe. Presque irrépressiblement. Le regard jeté à la manière d'un couteau au plus profond de l'âme de cette étrangère qu'elle sembla longuement contempler. Analyser à mesure qu'elle organisait déjà sa table. Le professeur Melnikov était faite d'une trempe singulière, rare, et les tripes de la Blackthorn le lui avait hurlé au premier coup d'oeil. Peut être était-ce là l'effet Durmstrang car cette aura là, elle l'avait déjà entrevu par le passé, terrible lorsque excitée par la colère et le fiel. Aussi sans qu'elle n'ait à insuffler le moindre mot, Cataleya comprit que c'était à grande peine qu'elle arracherait ses anciens privilèges aux griffes de la russe. Et Octave aussi. Fuck.

Résumé : Cataleya est la seconde a arriver, un peu frustrée de constater qu'Octave l'a devancé. Elle salue son professeur, puis Octave, prend place à la table qui est à sa droite et sort ses affaires.

J'ai beau n'être qu'en cours facultatif pour les potions, j'adore cette matière. J'avais hésité avant d'entrer à Hungcalf entre cet enseignement et la botanique. Ma passion pour les plantes a fait pencher la balance mais mon goût pour la préparation des potions est toujours présente.
Je pense que c'est Octave qui m'a refilé ce virus. Il faut dire que je l'ai observé plus d'une fois manier les fioles et cela donne envie lorsque l'on voit une personne mettre autant d'attention dans ce qu'il fait. Puis de l'observation, je suis passée à la pratique, tout d'abord à Poudlard, puis avec mon frère qui a bien voulu me donner des conseils, et enfin à l'université.

Cette année nous avons une nouvelle prof et elle ne fait pas rire. Autant l'ancien professeur pouvait avoir un sourire dans le regard, autant celle-ci a un regard glacial. Mais ce qui compte ce sont ses connaissances et sa capacité à enseigner. Alors j'attends de voir ce que cela peut donner.

J'entre et je salue @Irina Melnikov qui est installée derriere son bureau. Son regard d'aigle scrute les arrivants et je préfère détourner le regard pour voir les étudiants déjà présents. Évidemment il y a déjà mon frère. Je sais qu'il avait quelques privilèges jusqu'ici mais il va devoir les gagner de nouveau et vu la prof cela s'annonçait assez rude.
Je lui envoie un signe de tête et je salue aussi @Sophie Lacroix-Duvall avec un sourire.
Je prends une place au hasard, je n'en ai pas vraiment de préférée. Je me retrouve à côté de la table de @Joaquin Villanueva .

Je sors mon carnet de notes (et de croquis) et j'attends la suite.


Résumé : Hélios entre en saluant la prof. Il envoie en signe de tête pour saluer @Octave Muller et souris lorsqu'il voit Sophie. Il s'installe non loin de Joaquin et sort son carnet.

- Hey Blackthorn ! T'es en r'tard !

Juliet, essoufflée, ne peut s'empêcher de lever les yeux au ciel en entendant la voix reconnaissable entre mille de @Miguel Pajares. Il arrive face à elle, la salle de potion qui semble être leur objectif commun est à mi-chemin entre eux deux. Il a raison, elle est en retard... La faute à une nuit trop courte et une garde à l'hopital trop longue.

- Toi aussi !

Retorque-t-elle non sans un sourire alors qu'il arrivent tout deux aux niveau de la porte de bois entre-ouverte. Elle soupire de soulagement en constatant que le cours n'avait pas encore commencé. La nouvelle professeure n'était pas plus commode que l'ancien norvégien. Elle déposé un léger baiser sur la joue de son ami avant de le pousser vers la salle de classe où les étudiants s'agitaient encore.

Juliet ne prit pas longtemps à choisir sa place pourtant les possibilités étaient infinies. Mais c'est vers @Sophie Lacroix-Duvall que le dévolu de la blonde se porta. Elle se laisse tomber lourdement sur le tabouret à côté de sa co-interne avant de la saluer :

- Salut ! J'ai faillit ne pas me reveiller... Ton frère m'a fait passer toute la soirée et une partie de la nuit au bloc... Ca va ?

Miguel, de son côté, semblait plus circonspect quant à l'endroit où il voulait s'installer. Pas de cheminée dans le fond de la classe dans les sous sols ou se déroulaient les cours de potion, il ne pouvait pas s'installer à l'endroit le plus cosy de la pièce sans source de chaleur. @Esther Alvares n'avait pas cette matière... Il aurait pu s'installer à côté de @Cataleya Blackthorn pour la chambouler un peu mais c'était trop près d' @"Octave Muller" à son goût. Il ne supportait le Grymm que sur le terrain de Quidditch. Il décida finalement de s'installer à côté d'un jeune Lufkin à la peau aussi basanée que la sienne.

- Ca t'embête pas que j'm'installe là ?

A vrai dire, il était déjà assit.

- J'm'appelle Miguel.

Résumé : Juliet et Miguel arrivent en même temps au cours de potion. Ils sont un peu en retard mais le cours n'a pas encore commencé. Juliet s'installe auprès de Sophie et Miguel auprès de @Joaquin Villanueva.

Mardi 25 octobre 2022

- Par Merlin, je vais être en retard !

Et ça, ça ne te ressemble vraiment pas. Mais alors, pas du tout. La faute à ce foutu téléphone, là, et à ces comptes wizardgram que tu as pris la mauvaise habitude de stalker, c'est un gouffre ces choses, tu ne vois pas le temps passer. T'es loin de t'être levé tard, en plus, t'as tout fait comme d'ordinaire, donc parfait pour être pile à l'heure, sauf que voilà : tu t'es arrêté dans le hall pour regarder une énième notification - il va vraiment falloir que tu trouves comment on les supprime, c'est insupportable - et t'as été happé par la sphère wizardgram sans même t'en rendre compte. Et donc, à cet instant, tu devrais déjà être assis en salle de potions, et non encore au milieu du grand hall. T'as éteint ton téléphone et tu l'as fourré au fond de ta sacoche en vitesse, pressant le pas pour descendre dans les sous-sols, réalisant dans les escaliers que tu étais suivi par quelqu'un visiblement aussi pressé que toi, que tu salues lorsque tu découvres son visage.

- Bonjour James, te salue-t-elle poliment, un tendre sourire sur les lèvres malgré sa relative course.

Tu n'es pas vraiment proche de la De Launay, mais Juliet étant proche de Grace, sa petite soeur, vous vous connaissez tout de même un peu. Et puis les réunions mondaines entre sang-purs vous ont amené à vous côtoyer, également. Tu n'es pas sans ignorer sa situation familiale, et quelques mois auparavant, tu n'es pas certain que tu aurais répondu à son salut, mais... Tu n'y penses même pas vraiment à cet instant, trop occupé à presser le pas pour ne pas rester à la porte de ce premier cours de l'année.

- Potions aussi ?
- Oui... Et nous sommes en retard.

Ni elle ni toi ne prenez le temps de vous arrêter pour des politesses pourtant d'usage, et c'est de concert que vous poursuivez votre route. Tu ignores la raison de son retard à elle, mais tu supposes qu'une mère célibataire peut avoir mille imprévus impactant sa ponctualité. Tu te gardes bien du moindre commentaire - tu as clairement bien moins de motif valable d'être à la bourre pour ta part.

Tu te stoppes cependant tout net quand tu vois ta cadette déposer une bise sur la joue de Pajares sur le seuil de la salle de potions. La grande blonde qui t'accompagnait par le plus grand des hasards s'arrête alors et t'interroge du regard, visiblement surprise que tu ne poursuives pas ton chemin, et tu reprends ta marche, un peu moins rapidement cependant, laissant le temps à l'hispanique et ta soeur de s'asseoir avant que vous ne parveniez à l'encadrement de la porte. La professeure qui vous attend n'a pas l'air des plus commodes, mais ça t'indiffère : tu la salues d'un hochement de tête.

- Professeur Melnikov.

Holly la salue à son tour tandis que tu inspectes la salle des yeux et on ne peut pas dire que tu sois très ravi de voir ta si chère @Cataleya Blackthorn tout à côté d'@Octave Muller. Pour un peu, tu mettrais une distance notable entre le Grymm et toi, mais si ça signifie te rapprocher de Pajares et d'un autre Muller... Non merci. Tu t'approches donc de ta fiancée - ex-fiancée plus exactement, mais tu n'acceptes pas vraiment ce fait - à l'opposé d'Octave, et t'installe en adressant à la rousse un sourire pâle - il ne faut pas trop t'en demander non plus -, prenant soin de ne sortir que tes affaires et non le smartphone fautif de ton retard. Du coin de l'oeil, tu vois Holly poursuivre un peu plus loin et s'installer à une table isolée. Si tu lisais dans les pensées, tu verrais que connaissant sa nullité dans ce cours, elle s'efforce d'éviter d'indisposer ceux ou celles qui se retrouveraient autrement à travailler avec elle.

Résumé:

Désolé pour mon retard, Professeur. Ton arrivée en classe de Potions ne passerait pas inaperçue de toute facon et tu le savais alors même que tu avais quitté le bureau du secrétaire. Il était capital cependant que tu assistes à cet entretien qui était venu bousculer ton emploi du temps, en ta qualité de Vice-président de l'AESH, et tendant le parchemin que t'avais transmis le secrétaire pour l'enseignante en Potions, tu ajoutais : L'entretien a été plus long que prévu. Et si le papier dans ses mains n'en disait d'aventure pas plus sur la nature de l'entretien, tu ferais de même. Parce qu'il ne t'appartenait pas de communiquer à ce sujet.

L'instant suivant, tu ne te formalises pas plus d'autres politesses, et te diriges vers l'une des dernières places libres. Holly. Tu salues cette voisine, qui vaut mieux à tes yeux que bon nombre d'autres soit-disant sorciers au ancêtres plus que douteux et au sang clairement impurs. Mais d'un autre coté, Holly est un choix risqué. Ses compétences en potions ont autant de renommé que tu es certain que cela puisse suffire à lui valoir un reflet intact dans le miroir de SIegliede.

résumé:

La prof demande déjà une évaluation ? Notée en plus ?! Elle démarre fort.
Heureusement, personnellement, c'est une matière optionnelle et en plus que j'apprécie.
Je vois les ingrédients sur ma table avant même de lire la note. Je cherche dans ma mémoire quelles potions pourraient être effectués avec ceux-ci.
J'aime bien ce challenge. Je ne cherche pas à me comparer aux autres mais plutôt à m'ameliorer à chaque fois.
Bon finalement je regarde la note car il y a trop de possibilités et en plus je ne me prétends pas toutes les connaitres. Déjà je connais tous les ingrédients posés devant moi, c'est déjà une bonne chose.

Une potion pour reprendre une apparence d'enfant ? J'aime bien. Je me demande quelle consigne a eu Octave mais je ne doute pas, de toute façon, de sa capacité à relever le défi.
Je commence à trier les ingrédients, qui selon moi, sont essentiels pour ce type de potion touchant à l'apparence. Il y en a de similaires avec le polynectar.
Ensuite, bien que je n'ai jamais préparé cette potion, je dessine un protocole sur un parchemin, histoire de voir si je suis capable de trouver seul la façon de faire. Je vérifierai ensuite dans le grimoire.

Résumé :
Hélios est surpris d'avoir déjà une évaluation mais il aime bien le challenge. Il commence à trier les ingrédients se basant sur ses connaissances. Puis il dessine un protocole pour préparer la potion. Il aimerait savoir s'il serait capable de préparer une telle potion avec son savoir et son expérience. Avant de se lancer, il vérifiera tout de même dans son grimoire.

Une grande femme mince presque maigre dont les oreilles étaient presque aussi larges que le corridor qu'elle remontait à vive allure rattrapa de justesse les livres qu'elle tenait en pile dans ses bras avant qu'ils ne se fracassent contre la pierre du plancher. Elle pressa encore le pas, un oeil sur son poignet où ne brillait pourtant aucune montre. Comme de coutume, elle ne passait pas inaperçu avec son étrange style vestimentaire. Ce jour-là (voir l'ensemble), elle portait une chemise marin aux manches bouffantes, une veste cintrée à carreaux et un pantalon court du même tissu. Le look se complétait d'une grande boucle foncée autour du cou et qui, pour le moment, se balançait de droite à gauche au rythme dicté par le pas rapide de la jeune femme.

Bee avait le visage couvert d'une fine pellicule de sueur quand elle entra dans la salle dédiée au cours de potion, l'une de ses matières préférées. Le cours ne l'avait pas attendu pour commencer. De fait, quand Billie entra dans la salle, les élèves s'activaient déjà à leurs tables de travail. Muller et Blackthorn assis côte à côte, quelques camarades de sa maison à qui elle avait déjà eu l'occasion de parler un peu en salle commune dans les dernières années, mais sans se lier davantage, Juliet était déjà là aussi (elle la salua d'un sourire en entrant). La professeure, que Billie voyait pour la première fois, avait quand à elle le nez dans ses notes.

Billie s'arrêta un instant dans le cadre de la porte, mais se dépêcha d'aller vers le bureau où était assise la professeure. Ce fut avec une certaine difficulté que la Lufkin finit par tirer une note manuscrite de sa poche de pantalon, manquant à nouveau faire tomber sa pile de livres. « Je vous prie de pardonner ma tardance, professeure, j'ai été retenue à la bibliothèque par une altercation entre deux élèves, et il fallut bien des efforts pour effroidir les esprits. » Elle avait dû accompagner l'un des deux à l'infirmerie, mais au regard perçant qui se posa sur elle, elle préféra ne pas aller plus avant dans ses explications. De toute manière, la note signée de la main du bibliothécaire suffirait sûrement et elle souhaitait pouvoir s'attabler le plus rapidement possible pour rattraper son retard.

Puis Billie irait s'installer à la dernière place disponible, au fond de la classe, aux côtés de Holly, jeune femme blonde dont le charme éveillait la curiosité de la Shakespeare chaque fois qu'elle posait les yeux sur elle. De l'autre côté de la blonde, il y avait un étudiant plus âgé qu'elle ne voyait qu'en classe puisqu'ils ne fréquentaient pas du tout les mêmes cercles sociaux,, mais Billie était toujours volontaire pour faire de nouvelles connaissances. Enfin, si la professeure la laissait prendre part au cours malgré son retard.

résumé:

Elle n'est même pas installée que son frère passe la porte derrière lui, elle lui adresse un sourire doux avant de se plaindre auprès sa co-interne. Elle rit même alors que la Lacroix s'insurge, desespéré du genre de nuit que passait la douce Blackthorn. Il faut dire qu'en ce moment, Juliet n'avait guère d'aventures romantiques. Rien depuis @Marius Bonnamy cet été, avec qui elle avait convenu de rester ami. Juliet hoche la tête, compréhensive, alors que la jeune femme lui précise ne pas avoir dormi. Elle connaissait.

- J'aurais peut-être du faire pareil... Dormir quelques heures seulement, c'est sûrement pire que mieux.

Le cours commence et la voix autoritaire de la Professeur résonne dans la pièce en sous-sol. Elle est grande, brune, mince, belle... tout le contraire de celui qu'elle remplaçait. Quoi qu'elle avait ce côté sévère que le norvégien aimait tant arborer... Est ce qu'il fallait être austère pour enseigner les potions ?

Elle se félicite d'avoir dormi quelques heures alors que la russe impose une évaluation individuelle. Elle grimace de concert avec Sophie et ouvre le parchemin qui vient d'apparaitre face a elle avec un stress qu'elle contient mal. "Créer une potion pour augmenter drastiquement l'effet de tout type de potions de transformation." Une potion support, les plus difficiles à préparer. Elle a envie de pleurer, encore plus quand elle voit que Sophie a hérité d'une potion bien plus facile.

Alors qu'elle s'apprêtait à s'apitoyer sur son sort et se plaindre de son incacité, foutu syndrome de l'imposteur, @Ethan Lacroix et @Billie Shakespeare rentrent à tour de rôle dans la pièce, la forçant à sourire pour les saluer. S'agissant de potion, elle ne peut s'empêcher de chercher le regard de @James Blackthorn ... bien plus doué qu'elle en la matière, même si elle n'était pas si mauvaise que ça.

- La galère...

Elle chuchote. Mais finit par se lever et aller dans le fond de la classe récupérer dans la bibliothèque quelques grimoires de potions spécialisés dans les potions de transformation avant de retourner à sa place. Sur son propre parchemin, elle note son sujet et par mot clef commence à réfléchir à la composition de sa potion, s'aidant de celles du manuel.

Le mot drastiquement lui semble important, elle le souligne. Elle décide donc de faire en sorte que sa potion permette à une potion de transformation d'avoir des effets plus longs. Parce que si une potion est réussit alors il n'y a pas besoin que l'effet soit plus fort n'est ce pas ? "L'essence de pin de Bristlecone Mathusalem" serait donc l'ingrédient de base de sa potion. Elle se leva, croisant les doigts pour en trouver dans l'armoire qui servait de réserve. Fort heureusement, ce fut le cas. Juliet s'empara de la grande fiole et en profita pour parcourir des yeux ce qui se trouvait sur les étagères histoire de ne pas perdre trop de temps par la suite en recherches vaine...

Résumé : Juliet est ultra stressée de commencer ce cours par un examen de niveau. Elle est plutôt bonne en potion mais manque de confiance en elle, surtout qu'elle a eu une potion trop difficile à son goût. Elle salue les retardataires et cherche du soutient dans le regard de son frère. Finalement elle se lance dans la réflexion précédent la réalisation de sa potion.

La professeur avance dans la salle, faisant apparaître d'un coup de baguette des parchemins sur chaque table et je pince légèrement les lèvres en entendant les mots évaluation individuelle. Déjà peu sereine en potions de base, compte tenu de mes résultats catastrophiques en pratique malgré mes efforts, j'interprète le regard pénétrant de la brune lorsque mon tour arrive comme une remontrance face à mon niveau et retiens un bref instant ma respiration. L'entraide est interdite. C'est sûr que ça m'aurait bien aidée, mais je ne suis clairement pas du genre à contrevenir aux règles dictées, pas dans ce cadre toujours, et mon regard se pose avec angoisse sur ma consigne personnelle. Créer une potion pour se rendre invisible temporairement. Je ferme un instant les yeux, parfaitement consciente que je vais me foirer. Monumentalement. Si mon chaudron n'explose pas en blessant mes camarades avec moi, c'est un miracle, et si un instant je me rassure en me disant que je suis plutôt isolée, je déchante vite : @Ethan Lacroix me rejoint, bientôt suivi par une brunette que je croise souvent en cours bien que je n'ai guère eu l'occasion de faire connaissance encore ( @Billie Shakespeare ).

- Bonjour, les salué-je un peu nerveusement.

Il ne manquerait plus que je les blesse... J'inspire profondément, cherchant dans mon grimoire les premières idées pour tout de même faire quelque chose pour cette évaluation. En l'occurrence, des idées, j'en ai quelques-unes. La partie théorique n'est pas vraiment celle qui me pose problème, et si je trie les ingrédients face à moi, y cherchant d'office des poils de demiguise par exemple, tout en relevant les potions de mon grimoire qui pourraient me servir de base, je redoute particulièrement le moment où il me faudra passer à la pratique.

La théorie, pourtant, est loin d'être mauvaise. Mes notes sur mon parchemin sont ordonnées, et argumentées, les proportions ne sont peut-être pas parfaitement exactes, mais les ingrédients plutôt judicieusement choisis.

Seulement, assurément, lorsqu'il me faudra mettre tout ça en pratique, je sais d'ores et déjà que ce sera la catastrophe...

*

T'es quand même soulagé de pouvoir prendre place en cours - assurément, un Blackthorn ne t'aurait même pas laissé faire un pas en classe avec un retard ne serait-ce que d'une minute. Et puisque tu t'es déjà bien assez fait remarquer à ton goût, tu restes aussi immobile et silencieux qu'on te connaît, statue de glace attendant les directives du professeur. Lorsque le parchemin apparaît devant toi, tu baisses le regard pour y lire ta propre consigne, sentant bientôt le poids d'un regard sur ta nuque. Tu en cherches l'origine, et croise le regard de ta cadette @Juliet Blackthorn que tu devines anxieuse. D'un sobre hochement de tête, tu espères lui transmettre la confiance que, toi, tu as en elle, quoi que tu n'en laisses trop rien paraître. Tu le sais bien, qu'elle n'est pas aussi mauvaise en potions qu'elle semble parfois le croire.

Tu reportes ensuite ton regard sur ta propre notice, y déchiffrant la demande de ma brune, somme toute assez corsée - mais ça ne t'effraie pas le moins du monde. Créer une potion pour passer à travers des matières solides (ex: mur) temporairement. Très bien. Dans le plus profond silence, et avec une méthode évidente, tu répertories puis tries les ingrédients face à toi, les ordonnes de façon à y accéder dans l'ordre qui te semble le plus pertinent, avant de poser les bases de la potion que tu cherches à concocter sur ton parchemin, reprenant certains points de ton grimoire pour mémoire pour affiner les dosages et le mode opératoire que tu décris précisément et soigneusement sur ton devoir.

Tu passeras à la pratique une fois certain du déroulé de ton processus, et achèvera probablement ton devoir par quelques croquis des ingrédients précédemment listés, soigneusement anotés.

Résumé:

Bonjour

Tu considères la réponse de ta voisine, égale dans le sang, qui pourtant n'a pas hésiter à souiller son lignage avec la bête de la famille Mc Kinnon. Par contre, tu as beaucoup moins de considération pour l'autre personne qui vient s'installer à coté de vous, niant simplement pour le moment sa présence. Pas d'entraide ? C'est très bien. Parce que d'un coté, tu n'aurais pas à supporter les erreurs de la blonde et de l'autre besoin de te mélanger à Morgane sait qui pour réussir ce cours.

La consigne semble simple, si ce n'est qu'il n'y a aucune recette à suivre. Juste l'attente du résultat final, dans ton cas : une potion qui rend aveugle momentanément. L'envie te prendrait de dire que pour ce faire, rien de tel qu'un chaudron balancer à la figure ou un simple maléfice de conjonctivite, mais tu doutes qu'il s'agisse là de la réelle attente du professeur. Cependant, l'idée du maléfice reste dans ta tête pour une raison toute simple. Rapprochant le parchemin de toi, tu viens barrer doucement le mot potion, et inscrire au dessus poison. Car quel autre potion vient amoindrir les sens, si ce n'est un poison. Et s'il n'y avait pas de recette, il y avait cette fameuse loi qui pouvait peut-être jouer en ta faveur.

Traçant alors une ligne au centre de la feuille, tu venais écrire le mot "Golpalott" pour ensuite détailler ce qui était les éléments d'une potion Oculus. En partant du principe que la potion Oculus agissait comme un antidote à ce que l'on te demandait de produire, et que l'art des Potions était l'un des plus rigoureux qu'il existe dans votre monde, les ingrédients de l'une te permettrait de trouver ceux de l'autre. Et une règle de trois te permettrait peut-être d'approcher les bonnes quantités.




Résumé : Ethan est content de savoir que, même à la table de la catastrophe ambulante Holly et Billie, ses notes ne dépendront pas d'un travail d'équpe. Pour lui, une potion incapacitante = un poison. Et il se sert de la 3e règle de Golpalott à l'envers pour tenter de déterminer les ingrédients dont il a besoin pour sa préparation.

Ethan étant en Medicomagie, la potion Oculus rentre dans les connaissance de base je suppose pour lui.

Je me concentre sur la meilleure technique à adopter et après quelques ratures sur mon cahier, je suis satisfait de la procédure que j'ai choisi. Je vérifie vite fait dans le grimoire et j'annote une ou deux précisions de plus dans mon calepin. Je ne suis pas à côté de la plaque.
Je me mets à préparer les ingrédients lorsque la prof décide de passer dans les rangs. Elle fait une remarque à Sophie mais cela ressemble plus à un conseil, donc ça va. Elle s'approche de moi et je sens une petite pointe de stress. Je sais que je suis sur la bonne voie mais je n'aime pas être observé.
Elle ne fait pas de remarque. Ouf. Elle continue son tour.

Je lance mon chaudron et exécute les premières manipulations.
Quoi ? Il ne reste qu'une demie-heure ?
Ma potion ne sera jamais prête dans une demie-heure ! Il avait au moins deux heures à laisser sur le feu.
Est-ce que je proteste ? Non. Tant pis. Ce qui compte c'est la méthode non ?
J'ajoute deux ingrédients et la potion prend une teinte marron vraiment peu ragoutante. Mais je sais que c'est bon signe. Je touille continuellement et lentement. Je dois faire cela pendant dix-sept minutes.


Résumé:
Hélios termine son protocole sur son carnet et prend soin de vérifier dans son grimoire. Lors du passage de la prof, il stress un peu et est soulagé lorsqu'elle continue son chemin sans faire de remarque. Il lance son chaudron et commence sa potion. Il trouve qu'une demie-heure n'est pas assez pour terminer sa potion.

Assise à sa table, entre celle d'Holly et celle d'Ethan, Billie lisait avec attention tout ce qui avait été écrit sur la note de la professeure, question de tenter de rattraper son grand retard de plus d'un quart d'heure. Elle avait défait les boutons de ses manchettes pour remonter les manches bouffantes de sa chemise bleue : il valait mieux éviter tout contact entre ses vêtements et les ingrédients des potions, et elle avait défait le ruban noué autour de son cou pour attacher ses cheveux coupés aux épaules.

Elle avait répondu d'un sourire à la salutation d'Holly, qu'elle connaissait vaguement de leurs années passées à Poudlard, mais à qui elle n'avait pas eu l'occasion d'adresser la parole, même si chaque fois que son regard se portait sur elle, Billie se sentait étrangement détendue, comme "à la maison". Elle avait envie de se lover entre ses bras et d'y dormir profondément. Son autre voisin n'avait même pas levé le nez de ses ingrédients. Billie n'en prit pas ombrage. Il devait avoir besoin de toute sa concentration.

La tête penchée sur un parchemin, Billie notait les différents ingrédients dont elle allait avoir besoin pour réaliser la potion qu'on lui avait attribuée, une potion assez simple pour voir la nuit, et les étapes pour y parvenir. Le tout dans une calligraphie aussi fine qu'impeccable.

Il était surprenant de commencer l'année avec une préparation notée, mais la professeure souhaitait sans doute évaluer le niveau de sa classe pour pouvoir mieux planifier ses cours suivants. Après tout, elle ne les connaissait pas du tout. Et eux ne la connaissaient pas davantage. Prenant un moment pour observer la Russe, Billie constata que celle-ci s'était plongée dans des lectures, mais de là où elle se trouvait, Bee ne put déchiffrer les titres. Elle reporta donc son attention sur les ingrédients au milieu de la table. Ethan s'en était déjà arrogé quelques-uns, aussi Billie commença-t-elle par rayer certains de sa liste d'ingrédients en fonction de ce qui était encore disponible.

Son espace de travail organisé, elle se mit au travail. Autour d'elle, les autres élèves avaient déjà bien entamé leur préparation, mais Billie paraissait imperméable au stress. Chacun de ses gestes était posé sans précipitation avait la précision requise. Les baies de belladone furent écrasées, le jus extrait et mélangé dans le sens des aiguilles d'une montre à deux pour trois parts d'eau dans une cornue. Au passage de la professeure, Billie lui adressa un sourire; elle n'avait aucune question, pas plus que la Russe, puisque celle-ci poursuivit son chemin sans faire de remarque.

Une petite flamme allumée sous un alambic avait lentement transformé une plume d'abraxan en fumée, tandis que Billie consultait ses notes pour s'assurer des dernières mesures. Une fois l'alambic rempli de fumée, Billie transversa le tout sur le jus de belladone en alternant avec cinq gouttes de miel de bétoine pourpre qu'elle compta à la pipette. De la demi-heure supplémentaire accordée à la classe, il ne restait que dix minutes. Aussi, Billie sortit sa baguette pour souffler une brise fraiche sur la cornue, afin de tempérer le liquide sans risquer de fendre le verre. Idéalement, il aurait fallu attendre que la potion soit presque froide avant d'ajouter la larme d'augurey, mais l'apprentie potionniste estima que seule la durée de la potion en serait affectée, et puisque le temps manquait...

Spoiler:

Le regard de James se veut infiniment rassurant et pourtant cela ne suffit pas à rassénérer sa cadette dont la boule d'angoisse gonfle et migre doucement vers sa gorge. Elle essaye de ne pas le laisser transparaitre mais elle se connait assez pour savoir que la peau de son visage a perdu de ses couleurs.

L'avantage de l'essence de pin de mathusalem, c'est qu'on ne peut commencer que d'une seule façon sa préparation. Alors elle verse le contenu de la fiole dans son chaudron et d'un geste de la main allume le feu qu'il y a en dessous. Cette essence il faut la diluer dans de l'eau et la fait bouillir assez longtemps pour qu'elle que l'eau et l'essence se mélangent. Ca peut être plus ou moins long en fonction de la qualité du produit...

« Les quantités sont trop faibles, le secret cette potion réside tout particuli!rement dans le dosage, essayez de comprendre comment faire tout cela. Sinon le choix des ingrédients est intéressant. » Elle sursaute presque la douce Blackthorn, alors que la russe lui donne ses conseils. Ou serait-ce des consignes ? Juliet inspecte d'un oeil circonspect le fond de son chaudron, recalcule ses proportions et se mord la lèvre avant de rajouter de l'eau rapidement.

« Je vous laisse une demi-heure de plus pour terminer votre potion ce qui me permettra de vous mettre votre première note de l’année. Si vous êtes en retard, accélérez la cadence. » Pardon ? Alors là, la blonde a envie de s'effondrer. Elle regarde sa montre, offerte par Kiran il y a des années, comme si ça allait changer quelque-chose. C'était absolument impossible qu'elle finisse une telle potion en si peu de temps. Elle essaye de se reprendre mais ses mains tremblent alors qu'elle récupère sa plume pour continuer la composition théorique de sa potion.

Un coup d'oeil a son chaudron et Juliet éteint le feu. L'essence et l'eau sont devenues miscibles et elle allait pouvoir attaquer la suite. La jeune sorcière s'attaque aux chrysopes au pilon. Elle calcule et recalcule dans sa tête les quantités necessaires pour ne pas se planter avant de les rajouter au chaudron. Mélanger sept fois, quand on crée une potion c'est bien plus sur de mélanger sept fois. Trois feuilles d'ail des ours, pour renforcer l'efficacité de sa potion. Et enfin du mucus de kelpie. Pour lier le tout...

La base était prête mais évidemment, il manquait tout ce qui allait autour pour qu'elle puisse être consommable...

Résumé : Juliet n'est pas rassurée par le regard de son frère. Elle se rend compte de son erreur de proportion grâce au conseil d'Irina et se décompte quand elle apprend qu'ils doivent finir la potion. Elle avance bien dans la composition, sous pression.

Profondément déconcentrée, Cataleya sursaute à l'annonce du temps impartit et balaye rapidement du regard les ingrédients se trouvant sur son bureau. Elle a prit du retard mais sait ses gestes suffisamment habiles pour ne pas perdre plus ample de temps durant la confection de sa potion. « Créer une potion pour changer la couleur de sa peau temporairement. » Le regard s'accroche désespérément au parchemin et, brusquement, quelque chose semble enfin passer sous ses grands yeux bleu. Ok.
Son propre grimoire claque sévèrement sur le bureau et les pages défilent à toute vitesse jusqu'à s'ouvrir sur le chapitre dédié aux potions de beautés. Rien de ce que demande Irina ne se trouve à l'intérieur mais Cataleya n'a aucun doute sur le fait qu'elle puisse adapter la base d'une potion existante. D'un geste impérieux, la Blackthorn lance le feu et ramène à elle les sangsues, la peau de serpent, les crysopes cuites et observe longuement le reste. Si elle hésite encore un peu, c'est dans un soupir las qu'elle vient doucement écraser les ailes de fée dans son mortier pour les réduire en fine poudre et les incorporer avec les pauvres sangsues qui, s'entrelaçant maladroitement dans leur bocal, s'écrasent sous le pilon sévère afin de créer une base aux allures de pâte. L'appareil est inconsistant pour le moment, elle le sait, aussi ne craint-elle pas plus outre mesure le regard à en faire pâlir un mort que darde sur elle son professeur de potion. Au contraire, si les doigts hésitent encore un peu entre la racine de gingembre et le sisymbre, c'est vers ce dernier qu'elle se dirige et abat son hachoir sans craindre les sursauts de son voisin de table.

Il faut dire qu'elle s'est si subitement remise au travail, et avec tant d'énergie que le contraste avec les précédente minute se fait flagrant. Pourtant, alors qu'elle venait à finement émincer sa peau de serpent, le geste se fige. En une demi heure, elle n'aura pas le temps de bouillir suffisamment longtemps et allait rendre sa potion des plus instable. Et souhaitait-elle voir son teint exploser en une effusion immonde de vert, bleu et rouge ? Sûrement pas. Fuck. Morgane seule savait ô combien elle chérissait l'usage de peaux de serpent dans la réalisation de potion métamorphe...
Tant pis. Le hachoir repousse doucement la peau et c'est d'une main clairement plus hésitante qu'elle attrape le polygone et l’alchémille qu'elle mesure précautionneusement. Huit gramme de trop et c'était, là aussi, l'explosion assuré.

Si la main droite remue machinalement sa potion dans le sens croissant de la lune, la gauche écarte un a un les ingrédients qui n'entreront pas dans la composition de sa potion. Et ca la frustre Cataleya, parce qu'elle devine le potentiel de tout ce qui s'offre à ses grand yeux bleus, quand bien même certain sont ouvertement hors sujet. Pas assez de temps, soit concise bon sang. Le regard, pourtant, se tourne brusquement vers James et Juliet pour s'enquérir de l'avancé de leur potions, coule inexorablement sur Miguel mais est brutalement ramené par celle d'Octave non loin d'elle. Ok. On laisse tomber les bourgeons de mandragore, ça prendra beaucoup trop de temps et déséquilibrera ce qui qui bulle à feu doux dans le chaudron. On mise tout sur le combo sacré rosée du matin, pétale de rose, crin de licorne  ! Des teintes nacrées, iridescente, c'est ça qu'on voulait ! Quoi qu'elle serait bien tenté de piquer les bleuets sur la table d'octave, ne serait-ce que pour faire passer le goût qu'elle devinait franchement amer, mais se précipite brusquement sur sa potion lorsqu'elle voit sa surface à peine frémir.

Les vapeurs courbent un peu ses mèches, si bien qu'une minuscule torsade rousse finit par se tortiller au dessus de son crâne pour prendre des airs de satellite dansant au rythme de tours de bras de la sorcière. Elle a un peu de sang de sangsue sur le menton et l'air désespérément sévère, mais les couleurs si douce que lui renvoie sa potion charment désespérément trop ses grand yeux bleu. A deux doigts de lâcher un « mon enfant » tout ému.
Du moins, jusqu'à ce qu'elle ne réalise enfin qu'elle fait fausse route et que l'ajout de ce crin de licorne vient d'axer sa potion sur un changement capillaire et non pas épidermique. Quoi que le teint serait superbe mais... C'est une insulte dans un espagnol lvl 1 qui peste entre les lèvres de Cataleya qui, une souplesse toute féline au bout du pas, se précipite sur son chaudron pour tenter d'en récupérer son crin de licorne en panique. Allez petite merveille, vient sur la lame du hachoir de maman. A deux doigts de chouiner parce qu'elle comprend sans mal que pendant ce temps, son crin de licorne infuse et altère sa potion, Cataleya s'acharne et brandit finalement le poil scintillant à la manière d'un trophée au dessus d'elle. Putain ! Oui ! Attrapé, le petit traître.

Résumé : Si Cataleya n'a pas été très active au tour précédent, le coup de collier d'Irina la réveille d'un coup et la précipite sur sa potion. Elle hésite sur plusieurs ingrédients mais se rend compte que la plupart d'entre eux ne donneront pas l'effet escompter en une demi-heure. Plutôt assurée, elle ajoute néanmoins un crin de licorne qui altère un peu sa potion et tente de le récupérer tant bien que mal.

Les iris de la douce Blackthorn vont trop régulièrement se poser sur la vieille horloge de bois pour être vraiment efficace. Peut être parce qu’elle savait que même avec toute la meilleure volonté du monde, elle serait incapable de finir cette potion. Le principe actif est prêt, certes, mais en l’état la substance est absolument inconsommable à moins d’avoir de petites tendances masochiste et de ne pas avoir peur de se brûler l’oesophage.

Elle le sait, dans le fond, que c’est impossible. Mais ça ne l’empêche pas de préparer à l’écrit toutes les étapes qu’elle imagine nécessaire. Certaines parties sont raturées. Des flèches ou des astériques viennent compléter les informations mais rendent la lecture plus ardue.

« Terminé ! Arrêtez vos potions ! » Disciplinée, Juliet pose sa plume alors même qu’elle n’utilisait plus son chaudron depuis plusieurs minutes. « Peu importe que vous ayez fini ou non, vous n’aurez pas le droit à une minute de plus ! Laissez tout et également vos notes sur la table, selon votre avancement je procéderais à la notation. » Bien que l’envie de pleurer soit présente, elle regarde autour d’elle. Beaucoup d’airs désoeuvrés. D’autres semblent moins contrariés. D’autres encore continuent leur potion malgré les consignes…

Elle soupire, la douce Blackthorn, en rangeant ses affaires, persuadée qu’elle n’obtiendra pas la note espérée. L’ancien Professeur était un con mais lui au moins donnait des exercices réalisable… Elle ne pensait pas qu’un jour le Od’donnir lui manquerait.

- On la deteste ?

Une manière comme une autre de demander à son âme soeur si elle avait réussit à s’en sortir.

Résumé : Juliet est au bout de sa life. Elle a terminé sa potion sur le papier, le brouillon est dé-gueu. En pratique, sa potion en est à l’état de substance active mais inconsommable. Elle sort avec @Sophie Lacroix-Duvall en se disant que l’ancien prof était moins pire…

HRP : Merci pour l’animation du cours @Irina Melnikov    n'oublie pas d'ici quelques semaines de distribuer les notes de tes étudiants (cf ici)

Tu avais avancé, sans même te soucier de la consigne du professeur. Sans te sentir acculé par la pression. C'était, on te l'avait déjà dit, une force chez toi, que tu améliorais avec le travail à l'hopital. Alors qu'un parent venait se plaindre du mal de son enfant, tu restais calme. Alors que la pression se faisait sentir au bloc opératoire, tes mains ne tremblaient pas. Tu avais cette maitrise, cette capacité à t'isoler et à rester insensible à la pression qui venait alors.

Il n'est cependant pas moins vrai que, sur ta feuille, les mots : "Pour réussir en si peu de temps une potion incapacitante pour les yeux, prendre ce que Holly a préparer et le jetter à la figure de quelqu'un fera probablement l'effet escompté" s'étaient retrouvé noter. Il avait fallu, pour que ton esprit arrête de penser à cette possibilité rapide et surement très efficace de réaliser la demande du professeur et te concentrer sur ta première idée d'inverser le théorème de Golpalott. Est-ce que @Holly De Launay se braquerait d'une telle remarque annotée si elle la lisait ? Peut-être, mais qu'importe. Elle n'en était pas moins vraie pour autant.

Alors que Miss Melkinov interrompait son cours, cette fois définitivement, tu lachais les éléments, non sans une réelle contrariété se dessinant sur ton visage. Le sentiment de l'inachevé n'est pas quelque chose que tu apprécies, et même si cela fait partie du jeu, tu n'aimes guère devoir t'y résoudre pour la seule volonté d'un prof. Qu'est-ce que vous apprenez dans ce contexte ? Qu'il n'est pas toujours possible d'aller jusqu'au bout ? A supporter la pression ?

Rangeant tes affaires, tu sortis de la classe en te demandant si tu avais seulement bien fait de venir.