1er mars 1997 ━ Naissance de l'héritier Bonnamy Maxence à vu le jour en catastrophe à Faouët, dans le Morbihan, suite à une série de complication qui a laissé à sa mère Lucie un irrépressible besoin de surprotection à l'égard de ce nouveau-né qu'elle refusait en tout point de lâcher. Bébé miraculeux, il est longuement resté sous la surveillance des médicomages avant de rejoindre ce qui deviendrait à Paris son foyer, et sans doute est-ce là les raisons qui motive le laxisme maternel, à peine voilé, dont elle fait preuve à l'égard de son premier né.

A mille lieu des problématiques de successions qui hantera son grand père un peu plus tard, Maxence à grandit dans un environnent purement conservateur mais sain, où l'on eut tôt fait d'encourager cette créativité dévorante qui pulsait inlassablement en lui. Il fut rejoint quelques années plus tard par Marie, reine parmi les reines, et Marius dont l'enthousiasme juvénile eut tôt fait d'émerveiller sa fierté de grand frère. Hélas, si c'est pleinement patient et en tout point aimant que Maxence assuma ce rôle nouveau qui était le sien, force fut d'admettre que sa cadette prit bientôt des airs plus raisonnables et qu'il se rangea docilement derrière elle durant ses années passée à Beauxbâtons, avant de se faire plus protecteur.

Enfance ━ Compétition intrinsèque et implicite Enfance dorée en banlieue parisienne, on lui colla un balais dans les mains à l'âge de quatre ans, le poussa à l'excellence sur le dos de son premier poney, lui enseigna les danses de salon et le violon, s'acharna en tout point à faire de lui un sorcier émérite et, plus encore, un héritier dont Charles Leroy reconnaîtrait la valeur et suprématie sur cet Autre qui grandissait loin de ses yeux. Plus légitime disait-on.

De ses cousins, Maxence n'avait que de rares écho et maigre sourire tant les rares rencontres semblaient placé sous un dôme anxiogène et houleux. Il était infiniment plus simple de jouer avec ses frères et soeurs plutôt que braver les tempêtes qui s'armaient, silencieuse, entre les deux branches familiale. Néanmoins, c'est très jeune qu'on lui imposa cette étrange rivalité avec Peter, et que les comparaisons tombèrent une à une entre les fières lèvres maternelles.

13/03/2006 ━ Rapprochement familial. C'est pas mème une semaine après son anniversaire que Maxence apprend la mort de ce cousin si éloigné, parfait héritier de Charles. Si le gout du décès est amer en bouche et que son esprit juvénile peine encore à réaliser tout ce qui se noue devant ses yeux, c'est frappé en plein coeur que Maxence (re)découvre Maximilien lors de repas un peu plus fréquent. Qu'il ressent ses ailes se fermer plus seulement sur ses cadets, mais aussi sur cet être qu'on s'était acharné à tenir loin de lui des années durant. L'approche est maladroite, les mots compliqué, mais c'est inflexible que Maxence se glisse là, tout près, désarmé par cette douleur qui hurlait sous ses grands yeux clairs.

Et il ne le réalise qu'à ce moment là, Maxence, que la vie est courte. Impétueuse. Qu'il se refusait en tout point de vivre au travers des projets de son grand père si cela le privait de quelques précieux instants passé avec sa fratrie tant aimé. Son regard demeure pourtant fermement accroché sur les pas de son cousin qui, en tout point collé à leur grand père, dissone quelques peu.

Beauxbâtons ━ Seconde maison Scolarité  inconstante, tantôt belle, tantôt moyenne, Maxence se perd  au gré des bavardages, de ses carnets de croquis qu'il griffonnent inlassablement, bien loin des enseignements de son professeur de potion. Il aspire à grand, Maxence, mais si loin de ce que lui demande l'école française qu'il se frustre un peu, là, sur les bancs de Beauxbâtons.  Son esprit s'évade inlassablement sur les vitraux qui renvoient le plus joliment du monde la clarté du jour et, lorsqu'on vient à le libérer, sur un balais, un souaffle entre les mains.
Il attend patiemment que sonne l'heure des ASPICS, s'écorche l'esprit sur des notes incompréhensibles, griffonné avec tant d'ardeur sur les couvertures de ses livres que nul n'auraient su les déchiffré et, c'est à la surprise générale qu'il obtient finalement son Optimal, clairement hanté par le regard de son grand père et les encouragement d'une mère qui n'est jamais très loin.

Université ━ Errances Si les attentes et la suite logique des choses auraient dû précipiter Maxence sur les bancs de l'université, c'est irrépressiblement que son regard se porte ailleurs. Charles est inflexible, courbe l'échine et parvient à force d'usure à jeter son petit fils sur les bancs de la Justice magique mais, un temps seulement. Un an et six mois auront raison du brun qui, clamant une année sabbatique, se presse déjà auprès de cercle de peintre. Se perd longuement dans un dédale artistique qui le conduira aux quatre coins de l’Europe, un an, deux ans, presque cinq. Il se forme auprès des plus grand Maxence, mais se plis docile à cette exigences d'animagi qui plane au dessus de sa folle crinière.

Age adulte ━ Animagus Le processus est pénible et long, Maxence se le répète chaque fois que cette maudite feuille de mandragore se tord et l'étouffe. Plus encore lorsque la lune se joue de lui et que c'est désespéré qu'il doit renouveler l'expérience, encore et encore, tandis que sa frustration coule le long de tableaux obscurcit par l'angoisse. Charles s'impatiente, sa mère aussi, et Maxence se sait pressé par le temps alors, c'est un jour de d'aout que ses ailes se déploie douloureusement. Il est le dernier des mâles Leroy-Bonnamy a avoir atteint sa transformation, et si la forme qu'il arbore est en tout moins impressionnante que celle de son cousin, c'est une certaine satisfaction au bout des lèvres qu'il en soupire encore. Au moins a t'il réussit là où tous désespéraient.

Rentrée 2022-2023 ━ Responsabilités Marie brille durant ses études, Marius à déjà fait ses premiers pas et, enfin, c'est presque penaud que Maxence Charles Louis pose à son tour ses valises. Si le droit l'a en tout point révulsé, l’architecture magique à finalement trouvé grâce à ses yeux depuis ses derniers voyages en Italie alors, soit. Si là n'est pas pleinement sa place, il s'y pliera pour apaiser ne serait-ce qu'un peu le désespoir parental.