New year new world (RP libre)

SUJET OUVERT À TOUT LE MONDE (ou vous pouvez créer le vôtre en indiquant [Party du Nouvel An] dans le titre)

La chaleureuse ambiance du Cochon à plumes se fait sentir dès que vous tournez dans la rue du plus vieux pub d'Inverness. Des guirlandes de lumière pendouillent encore au-dessus du pavé, leur éclairage se reflétant dans les flaques d'eau mêlée de gadoue sur les trottoirs et la chaussée, comme si le ciel étoilé, dissimulé par la couverture nuageuse, avait trouvé refuge au sol.

Devant le pub, des grappes de sorciers et sorcières s'agglutinent, certains grillant une cigarette qui leur permet d'entamer la conversation avec les autres. À l'oeil moldu, rien d'inhabituel dans le secteur, mais pour l'oeil averti du sorcier, on ne peut faire autrement que de remarquer la forme biscornue du pub, ses extensions qui abritent des chambres pour les voyageurs de passage ou les étudiants. Et puis cette porte unique, arrondie, invitante avec sa poignée polie par des années de service.

Des notes de musique s'échappent du pub, et les pieds s'avancent de leur propre volonté vers la porte, rapidement poussée ou après une brève hésitation. L'accueil est immédiat : la musique caresse les oreilles, les effluves venues des cuisines tirent à l'estomac des sons d'affamé, et le ballet des gens de service se fond dans la masse grouillante déjà arrivée. Les tables semblent remplies, au premier regard, mais il suffit de quelques instants pour se rendre compte qu'il y a toujours une table qui magiquement se libère, comme si elle vous attendait depuis longtemps.

« Ticket? » demande une voix joyeuse tandis qu'une main se tend pour recevoir le précieux sésame acheté préalablement à deux gallions ou recevoir les quatre gallions exigés pour entrer. Les formalités sont vite expédiées, tout comme le manteau et les bottes prennent le chemin d'un mystérieux vestiaire.

Au bar, la carte des cocktails promet une soirée divertissante, entre Oubliettes et Amortentia, les coeurs balancent. C'est cependant la musique la grande reine de la veillée. Sur scène, la pop indie des Vulgaires sorcières traverse l'espace pour se nicher au détour des conversations. Les Genre inconnu, Frank/Frankie et Disco-Sex se relaieront au cours de la soirée, mais le show de dragqueen de Kinky Bell est probablement la prestation la plus attendue.

D'ici là, pourquoi ne pas prendre un verre, vous mêler aux gens, et qui sait peut-être trouver de nouveaux intérêts...?

Carte des cocktails:

La dernière soirée de l'année. Oui mais où ? Je n'avais rien décidé encore lorsque @Dalia Colacino me parla d'une soirée au Cochon à plumes. Pourquoi pas ?
A priori il y aura aussi d'autres personnes de la coloc.
C'est donc accompagné de Dalia que j'arrive devant l'entrée.
Elle avait déjà acheté les billets au local de l'Aeces, qui étaient moins chers. Je lui ai promis de lui offrir deux boissons en échange.
J'ai fait un effort pour la tenue, et j'ai même réussis à coiffer à peu près mes cheveux, alors j'espère que c'est suffisant pour entrer.

Nous passons le pas de la porte et je peux dire déjà que j'adore la musique. Je sens que je vais passer une bonne soirée.

"Il faut que l'on trouve une table pour tout le monde."

Parce qu'il y aura @Esther Alvares qui viendra avec @Miguel Pajares , @Wyatt Mora avec on ne sait combien de personnes, et peut être @Peter Drummond ? Ce dernier doit avoir genre mille invitations pour le nouvel an alors je ne sais pas s'il va passer ici ce soir. Quant à @Sophie Lacroix-Duvall , elle est à Rome avec son chéri. Dire qu'on ne sait toujours pas à quoi il ressemble !
Et @Heaven Mitchell ? Je ne sais pas. Mais la connaissant, si elle ne vient pas à celle-ci, c'est qu'elle aura été invité à une autre fête.

"Boissons avant tout ?"

Je souris à Dalia. Il faut bien se mettre dans l'ambiance non ?
Je me dirige donc au bar et regarde la carte originale. Je commande une bierraubeurre classique. On verra plus tard les autres cocktails.

"Que veux tu boire ?"

Je lui ai promis de lui offrir deux verres et je tiens mes promesses.

Résumé :
Hélios arrive avec Dalia. Il sait qu'il y a d'autres membres de la coloc qui viennent à la fête alors il précise qu'il va falloir trouver une table. Mais avant toute chose : commande des boissons au bar. Pour lui : une biéraubeurre.

(tenue) - (chaussures) Dalia attendait beaucoup de cette soirée. Elle avait besoin de commencer 2023 de bonne humeur, libérée de ses soucis. Elle entra au Cochon à plumes au bras d'Helios. Oui, à son bras. Elle était d'humeur magnanime. Après tout elle venait ici pour s'amuser et lâcher prise.

Le duo pénétra dans l'établissement, à la recherche d'une table libre pour accueillir la petite troupe. Une fois la ténébreuse assise, Helios se proposa d'aller au bar chercher des boissons. Il lui en avait promis deux contre le billet d'entrée et Dalia ne refuserait pas un marché si avantageux.

Elle lut la carte des cocktails avec un léger sourire, amusée par l'originalité des propositions. Une bièraubeurre pour commencer - avec du whisky. D'autres cocktails étaient tentants mais elle avait le temps. La soirée ne faisait que commencer. Elle attendait l'arrivée de plus de monde pour se fondre dans la foule et blâmer l'alcool pour sa décontraction inhabituelle.

résumé : Dalia arrive au bras d'@Hélios Muller. Elle attend l'arrivée de leurs colocs, qu'elle accueillera certainement avec une accolade et un baiser, une fois n'est pas coutume.

[ Tenue - Chaussures ]

En ce temps de vacances et de repos, Billie aurait habituellement été sagement assise dans un fauteuil confortable dans le salon du cottage Shakespeare à bouquiner près d'un feu de foyer ronflant tandis que sa mère s'agitait dans la cuisine et que son père fumait sa pipe en contemplant son jardin sous la neige. Mais le père Shakespeare avait attrapé un vilain virus quelques semaines plus tôt, qui avait fini par dégénérer en bronchite sévère, si bien que le paternel, à 72 ans bien comptés, ne quittait pas son lit et que sa mère passait presque ses journées à son chevet.

D'ordinaire bon vivant, Percival Shakespeare pouvait se montrer extraordinairement grognon quand il ne se sentait pas bien. Et sa femme avait eu la maladresse de relancer Billie sur la question de futurs petits-enfants, ce qui avait inévitablement dérivé vers l'orientation sexuelle de Billie, un sujet tabou dans le cottage...

Billie se retrouvait donc devant la porte du Cochon à plumes en ce début de soirée du 31 décembre, le coeur encore en bandoulière et son habituel sourire niché quelque part dans une poche de sa vareuse dont dépassait les froufrous colorés de sa robe. Pour chasser sa tristesse, Billie arborait l'une des robes les plus vives de sa garde-robe excentrique, de quoi faire tourner quelques têtes et attirer quelques gloussements à son entrée dans le pub.

Il était tôt, la fête ne commencerait pas avant deux bonnes heures, mais Billie avait préféré arriver plus tôt et se choisir une place confortable d'où elle allait pouvoir embrasser tout le monde du regard. Et puis aussi manger un peu avant que les fourneaux des cuisines ne flamboient face à la demande.

Dans sa robe verte, avec ses bottillons roses, assortis à une grosse boucle retenant ses cheveux coupés courts, Billie avait plus que jamais l'air déplacé à cette époque, mais elle ne paraissait pas s'en soucier. Le menton au creux de la main gauche, elle observait distraitement les allées et venues. Les mots de son père résonnaient encore dans son esprit, malgré le câlin consolateur de sa mère. Elle soupira profondément et plongea doucement les lèvres dans le verre de vin qu'un serveur venait de lui apporter avec un petit plat de biscuits salés.

Cette soirée pour les coeurs solitaires, c'était ce qu'il lui fallait. Elle n'avait pas été longue à convaincre lors de son passage au local de l'AECES trois jours plus tôt. De fait, Inès Saouli lui avait tout simplement collé un ticket entre les mains en lui demandant deux gallions. La technique de vente était efficace. Bee était repartie le coeur un peu plus gai et la bourse moins remplie. Passer la dernière soirée de l'année en joyeuses compagnie, à écouter de la musique, à danser peut-être et à se faire de nouveaux amis, voilà ce qu'il lui fallait pour retrouver la bonne humeur.

Cette soirée allait être fantastique, il le savait. Le bras accroché à celui de la belle rousse, Wyatt marchait gaiement en direction du Cochons à Plumes. Avec elle, il espérait passer la meilleure soirée de sa vie. Avec elle, il comptait bien révolutionner le concept de soirée du Nouvel An. Avec elle, Wyatt était certain d’éprouver la joie et le bonheur qui le faisaient fonctionner au quotidien. Avec elle, la vie avait pris un autre sens depuis quelques mois. Il la traîna à sa suite jusqu’au pub, où la foule s’agglutinait. Il espérait ne pas être les derniers mais connaissant son amour du retard, il y avait de bonnes chances pour que ce soit le cas. Cataleya accroché à lui, il entra dans l’établissement sorcier et inspira profondément l’air du lieu. L’ambiance était chaleureuse, conviviale, bouillonnante. Il le dit bien haut, il l’affirma et le proclama : « Ce sera la meilleure soirée de l’année ! » Quelques têtes se tournèrent vers eux mais il n’y fit pas attention. Bien vite, son regard repéra une petite bande qu’il connaissait bien et ils se dirigèrent vers elle. Avec sa discrétion habituelle, Wyatt s’installa avec ses colocs.

« Bonsoir ! Pour ceux qui ne la connaissent pas encore - c’est une honte - voici Cataleya ! » Il pointa de la main la Blackthorn aux cheveux de feu avec un grand sourire, puis fit un clin d’œil à Hélios en face de lui. Puis, il se tourna vers Dalia dont il était le plus proche et murmura « Je t’avais promis de ramener une belle rouquine… Ravie ? » Il n’était pas maître de ce qui allait se passer ensuite, tout dépendait d’elles. Mais, en attendant, le tableau était ravissant. « Bon qu’est-ce qu’on fait, on attend que d’autres personnes arrivent avant de commander ? Je veux boire un verre moi ! » geignit-il tout en tournant la tête autour de lui. Il repéra alors une connaissance de fortune et lui fit de grands signes très discrets, ses deux bras se secouant au-dessus de sa tête.

« BILLIE ! EHOH BILLIE ! PAR LÀ ! Viens t’asseoir avec nous ! »

résumé : Accompagné de @Cataleya Blackthorn, Wyatt rejoint les membres de sa coloc @Hélios Muller et @Dalia Colacino à la table qu'ils ont choisi. Il voit ensuite @Billie Shakespeare et l'invite à les rejoindre.

Décembre s'apprête à refermer ses portes. L'année se termine alors que je réfléchis à ce qu'elle m'a apporté. Un manque d'argent certain, déjà. Mes papas ne peuvent plus subvenir à mes besoins. Ils me l'ont confirmé à Noël. Le taux de change entre dollars et gallions coûte bien trop cher. Quand j'y suis allée, ils n'habitaient plus dans la maison. Ils avaient déjà dû l'hypothéquer pour payer ma première année d'études, ils ont carrément dû la vendre. De ce que j'ai compris, les affaires ne marchent pas trop pour eux en ce moment. Ils ne vont plus pouvoir m'aider financièrement.

Évidemment, je leur ai dit que ce n'était pas grave, pour moi. Qu'ils devaient s'occuper d'eux d'abord et que j'étais grande, maintenant. Mais ça me pèse. Bien sûr, je le savais déjà, que c'était plus dur pour eux. C'est pour ça que j'ai bossé tout l'été côté moldus pour gagner un peu de sous. Jamais je n'aurais pensé que c'était aussi grave, par contre. J'ai passé un bon Noël, malgré tout. Auprès d'eux. Ca m'a fait un bien fou, de rentrer à Salem.

Certes, je n'ai pas pu y rester longtemps, et je me sens encore en jetlag. Je suis rentrée hier. Arrivée là bas le 24 matin, rentrée le 30 soir. C'est court, une petite semaine. Et ce soir, c'est la fête pour le nouvel an. Je dois bien admettre que je n'ai pas trop envie de sortir, pour une fois. Mais ça me fera du bien, j'en ai parfaitement conscience.

Et en bonne membre des Beer Flop, faire la fête, c'est ce que je préfère. A mes papas, je leur ai dit à l'année prochaine. Parce que je me doute qu'il me sera difficile de rentrer cet été. Encore que si j'arrive à bien assurer l'ensemble des examens à la fin de l'année, je devrais pouvoir garder ma bourse. Mais si je la perds, c'est fini. Il va falloir que je me trouve un deuxième boulot en dehors des cours. Au moins pendant l'été et pendant les vacances.

Mais pour l'heure, ce n'est pas le moment d'y penser. C'est le moment de me préparer à faire la fête. @Inès Saouli a lancé des invitations un peu partout pour une soirée au Cochon à Plumes ça ne m'étonne pas d'elle. Je souris avant de commencer à chercher dans mon placard la tenue que je vais porter ce soir. Je ne trouve rien, cependant qui me plaise et je décide de sortir pour trouver quelque chose de nouveau.

Bien que je ne roule pas sur l'or, je décide de tenter ce qui se fait beaucoup aux Etats-Unis: acheter un vêtement, le porter en laissant l'étiquette, et revenir l'échanger ensuite. Qui ne tente rien n'a rien, après tout. Je trouve bien rapidement mon bonheur: un short en cuir, des cuissardes, une veste de blaser pailletée et un body en dentelle. Parfait pour une soirée du nouvel an. Je prends l'ensemble et rentre me préparer pour sortir. Cette fois, c'est la bonne.

Reste à être à l'heure, et ça, me connaissant, c'est pas fait, encore. Mais qu'à cela ne tienne. Je m'empresse de m'habiller, cachant bien les étiquettes et priant pour ne pas faire de tache sur l'ensemble. Après m'être coiffée et maquillée, je n'ai plus qu'à sortir et aller au Cochon à Plumes. J'y transplane, bien sûr. C'est plus rapide. Et vu les talons de mes cuissardes, c'est mieux. Sur les pavés, je n'aurais pas été top niveau confort pour marcher. D'autant que je préfère danser toute la nuit plutôt que devoir me masser les pieds.

En arrivant, je repère rapidement mes colocataires, auxquels j'adresse un signe de la main mais me dirige vers mon amie @Inès Saouli Coucou ma grande! Alors comme ça, tu te lances dans l'organisation de grandes fêtes? T'aurais pu m'attendre qu'on fasse ça ensemble, quand même!" lui dis-je avec un grand sourire en la prenant dans mes bras.

résumé: Heaven est rentrée la veille des USA. elle décide d'aller à la soirée. n'ayant rien à se mettre, elle va acheter des vêtements auxquels elle laisse les étiquettes pour pouvoir les rendre ensuite. elle adresse un signe de la main à ses colocataires (coucou @Wyatt Mora, @Hélios Muller, @Dalia Colacino) , mais va rejoindre @Inès Saouli

31 décembre 2022

Fêter la nouvelle année, t'avais clairement zéro envie de le faire. A quoi bon, après tout ? Celle qui s'achève a déjà été parfaitement désastreuse, et engoncé dans ton propre marasme émotionnel que tu t'acharnes encore à murer au moins aux yeux de vos parents, tu ne vois aucune façon d'améliorer les choses pour la période à venir. Pire encore, tu as beau voir les efforts de ta cousine pour te ménager, tu ne parviens pas à y retrouver du positif, et n'en ressort que plus coupable encore. Elle s'acharne à te protéger, alors que tu ne fais que la blesser.

Tu voudrais tellement pouvoir tout effacer. Tout oublier. Taire ce coeur qui bat trop fort dans ta poitrine. Oublier l'artiste et ce que tu ressens pour lui. Enfermer tes peintures à double tour et ne plus jamais en ouvrir la malle. Redevenir l'enfant parfait qui avait grâce aux yeux de vos parents. Ton héritage diminué chaque année depuis ton exil témoigne de ta chute. Et quand bien même, au fond, tu sais bien que ces voeux n'arrangeraient rien, ce soir, c'est tout ce que tu souhaiterais. Avoir l'illusion d'avoir encore un peu d'utilité au sein de cette famille disloquée, dysfonctionnelle, dévastée. A défaut de pouvoir encore prétendre à être digne de ta si précieuse luciole.

Tu les as vues, ces affiches, placardées un peu partout dans l'université. T'as d'abord considéré ça comme futile, t'aurais presque pu tout arracher d'un geste rageur, si tu t'autorisais ce genre d'excès. Mais plus la journée avance, et plus leur propagande se fraie un chemin dans ton esprit. Après tout, qu'as-tu de plus à perdre, à présent ?

T'as jamais été du genre à porter des couleurs criardes ni des motifs exubérants, mais ce soir plus encore que d'ordinaire, ta tenue se montre aussi morne que tes traits. Tu ne dormais déjà plus beaucoup depuis ton retour, tu dors plus ou guère plus d'une heure ou deux depuis des semaines. Les cernes sous tes yeux et ton teint plus livide encore qu'à l'habitude te donnent des airs fantomatiques, que ton costume entièrement noir, à peine égayé par les liserés de velours sur la veste, ne sont pas pour arranger. La facture de qualité reste notable, la coupe parfaite. On n'en attendrait pas moins d'un vêtement autorisé chez les Blackthorn. Tes bottines claquent un peu trop sur les pavés, manifestent ta présence presque contre ton gré. Sous ta chemise obscure, les perles représentant tes proches t'offrent un contact presque rassurant, quoi que factice, songes-tu. Tu portes une seconde la main à ton cou devant la porte du Cochon à plumes, comme si chacun d'entre eux pouvaient t'apporter un réconfort que tu es certain de ne pas mériter. Et que tu ne sais pas leur demander.

Un instant encore, tu hésites. Tes mains plaquant un peu plus tes cheveux platine en arrière comme pour te donner une contenance que tu ne maintiens plus guère, tu inspires profondément. Tu n'aimes pas ce genre d'endroit, tu n'aimes pas la foule, tu n'aimes pas te mêler aux autres. Toi, l'ombre et la distance te conviennent mieux, tu laisses les feux de la rampe aux autres. Et tu sais d'avance que les rires vont vite t'insupporter. Que si tu ne viens clairement pas pour te faire remarquer ni faire des rencontres, ton air lugubre risque fort d'atteindre l'objectif inverse à celui que tu espères : oublier et te faire oublier.

Tu finis pourtant par pousser la porte de l'échoppe, aussitôt happé par le bruit et la lumière, les paillettes et les couleurs qui brûleraient presque ta rétine. Tu n'as même pas pris ton carnet, refusant de laisser ta main tracer de nouvelles lignes interdites - au moins pour ce soir. Tu n'as pas de ticket d'avance, mais les quatre gallions demandés pour accéder au reste de la salle ne sont - pour l'heure encore - qu'une formalité dont tu t'acquittes avec un mot de politesse aussi morne que ton visage. Te frayant un passage parmi les convives, évitant soigneusement la direction où tu as d'emblée repéré la chevelure de feu de ta cousine, ton coeur se serrant aussitôt, tu gagnes le bar, luttant contre l'envie brûlante de tourner les talons.

- Un oubliette, s'il vous plaît commandes-tu sans vraiment relever le regard vers la personne venue s'enquérir de ton souhait, sortant machinalement le prix de ta consommation pour le poser sur le comptoir. Pourvu qu'il porte suffisamment bien son nom, ce cocktail, c'est tout ce qui t'importe à cet instant...

Résumé:

31 décembre 2022

Est-ce que t'as vu ces affiches placardées partout dans Hungcalf ? Pas le moins du monde. Faut dire que ton environnement hum... Tu le regardes vraiment que quand t'as ton appareil photo dans les mains, on va pas se mentir. Le reste du temps, t'es perdu dans tes pensées. Et t'as plus tendance à te focaliser sur la faune et la flore que sur les murs de pierre, aussi. T'as transplané jusqu'à Hanoï pour passer le 24 au soir avec tes parents et ton frère, et t'es revenu assez rapidement après, en promettant de revenir pour Têt - sinon tu sais que tu vas grave te faire engueuler, on commence pas une nouvelle année lunaire sans sa famille, voyons !

Mais pour ce qui est du nouvel an solaire, calendaire, t'avais pas grand chose de prévu, jusqu'à ce que Wyatt évoque la soirée au Cochon... Cochon quoi déjà ? Un pub, en tout cas, où ils faisaient une soirée spéciale. Déjà, tu savais pas si t'allais te décider à sortir, parce que franchement, t'es bien au chaud dans ta chambre, plutôt que dehors dans ce froid de canard britannique. Mais bon, tu l'aimes bien, le dragonologue, il aime les dragons comme toi, puis c'est pas souvent qu'on t'invite dehors alors tu pouvais bien faire l'effort. Quand t'as vu des gens filant des tickets pour le Cochon pour 2 gallions au lieu de 4 sur place, t'as pas trop hésité - ça te permettra de prendre une conso sur place, voilà. Heureusement que Wyatt avait cité le nom de l'endroit, sinon t'aurais pas écouté encore... Mais ça a tiré ton oreille, et t'as fait un grand sourire en récupérant le précieux sésame à la fille qui a empoché tes pièces.

Par contre, la première chose que t'as faite, en te préparant, c'est accumuler les couches de vêtements parce qu'il caille grave dans ce pays. Donc outre un t-shirt à manches longues orné d'une multitude de dragons colorés et un gros pull de noël en bouclette, t'as aussi enfilé un legging polaire qu'on t'a bizarrement regardé quand tu l'as acheté il y a quelques semaines, et d'épaisses chaussettes de ski. Alors seulement, t'as enfilé par dessus un ao dai traditionnel, rouge orné d'un dragon doré - on ne change pas une équipe qui gagne, puis le rouge ça porte chance. Le pantalon fluide sous la tunique est sobre, lui, d'un noir classique, mais même si ça dénote, t'en a coince le bas dans ces moonboots rouge bien chaudes que t'as trouvé avec joie sous le sapin chez tes parents, histoire d'arrêter - au moins un peu - d'avoir les pieds gelés. T'es pas le plus grand adepte des selfies, mais là, t'as pris un cliché quand même, en souvenir. Ton appareil photo flashera probablement davantage sur place, chaque détail qui te plaira. Par contre t'as tellement cherché dans ta maigre garde-robe comment te maintenir au chaud que t'as été bien tardivement prendre ta douche et t'es tellement en speed pour partir que t'as encore les cheveux un peu humides quand tu les fourres sous ton bonnet.

A l'entrée, t'as remis ton ticket, puis laissé ta longue doudoune, et bonnet, écharpe et gants rouges au vestiaire - mais clairement pas Mushu, qui comme ton appareil photo pend à ton cou - avant d'arpenter la salle des yeux, passant une main un peu nerveuse dans tes cheveux, les ébouriffant au passage. Difficile de pas repérer Wyatt qui fait de grands gestes en appelant tu sais pas trop qui. Puis y a la fille aux magnifiques cheveux flamboyants à côté de lui, et tu souris largement en les voyant. Clic, clac. Tu prends un plan d'ensemble de l'endroit bruyant et lumineux, déjà des paillettes plein les yeux, et un autre plus zoomé de la table des seuls visages que tu reconnais pour l'heure. T'approches donc comme tu peux de la table, protégeant du monde comme tu peux ton précieux appareil photo autant que ton dragon miniature, et tu t'inclines légèrement par habitude une fois à l'heure hauteur.

- Xin... Euh non bonjour !

T'as failli les saluer en vietnamien, et ton accent ressort encore plus que d'ordinaire. Faut dire que t'es pas super à l'aise, là, debout à côté d'une table déjà bien remplie, et tu sais pas trop où tu peux prendre place, alors t'attends, planté comme un piquet, qu'on te donne l'autorisation de te joindre au groupe...

Résumé:

Le retard rendu commun par chacune des soirées partagée avec Wyatt, Cataleya ne s'offusqua pas plus que nécessaire lorsque son portable vibra une nouvelle fois et, à dire vrai, préféra affiner son trait d'eyeliner avant de daigner partager l'enthousiasme de son ami. L'effervescence de l’hispanique était aussi contagieuse que la dragoncelle et la l'héritière Blackthorn y avait succombé après un bref échange que l'on pourrait résumer en un vague « tu viens »/ « non »/ « si » pas même convainquant. S'ils avaient échangé de bref messages avant noël autour de cette fameuse fête, Cataleya avait nourrit l'espoir qu'il se détourne de son plan initial pour lui proposer un réveillon entourée de figure connue, dans un lieu rassurant -la taverne du troll-, sur une carte qu'elle connaissait presque par cœur. Hélas le dragonologue avait choisis de la traîner hors des sentiers battu pour fuir l’anxiété qui rongeait les tripes de sa rousse et, s'il s'était acharné à lui assurer que ce serait là la meilleure fête qu'elle eut un jour rencontré, la rousse demeurait aussi dubitative que l'était sa famille lorsqu'elle se décidait à leur confectionner une tarte aux myrtille pâteuse et trop cuite.

Rendu presque minuscule par la foule pressé devant elle, greffé à Wyatt dès lors qu'on l'effleurait à peine, Cataleya Quarta Blackthorn maudit celui qu'elle nommait si souvent « joyaux de ma vie » dans un mantra à peine soufflé. Elle le haïssait, infiniment, et le lui soufflait à chaque fois qu'ils devaient se faufiler au cœur de cette marrée humaine, infinie, grouillante tout autour d'eux. Elle le haïssait, terriblement, à chaque fois qu'il se sentait obligé de s'arrêter pour coller une bise à un obstacle qu'elle menaçait de ses grands yeux bleus pour écourter l'échange, crispée par ces corps qui s’agglutinait derrière elle ou venait à la bousculer. Elle le haïssait, lui et tout les gens, et le répéta frénétiquement jusqu'à ce que Wyatt l'arrache à cet étau humain pour lui offrir un coin un poil moins remplit. Elle le haïssait tout de même, et le siffla une dernière fois lorsqu'il s'approcha de ses colocataire avec une assurance qui manqua soudainement à la dragonne Blackthorn.

L'irresponsable Muller et le vampire croisé vélane Colacino ; C'était officiel, elle ne sortirai pas vivante du cochon à plumes.

Elle inspire pourtant profondément Cataleya, redresse le menton et calque son pas sur celui du brun pour feindre cet impériosité qui lui sied si bien au teint. Son pas se stoppe un peu avant celui de Wyatt et, lorsque ce dernier tend la main en sa direction pour une présentation en bonne et due forme, c'est dans une gracile révérence que la Blackthorn s'incline. Laissant les monarques sagement brodé sur sa longue robe noire prendre soudainement vie et s'élever, là, en une envolée folle et colorée. Si les papillons se cristallise un instant autour du petit groupe, c'est pourtant rapidement qu'ils retombent en une pluie de paillette ambrée et disparaissent au sol, quoi que deux d'entre eux soient encore posé sur les invités, l'un sur le nez d' @Hélios Muller , l'autre sur les cheveux de @Dalia Colacino . C'est d'ailleurs un soupire quelque peu frustré sur les lèvres de la Blackthorn qui trahit le fait que leur présence n'étaient en rien prévu, suivi d'un regard presque désolé en direction de Wyatt. Elle venait de rater son entrée en scène.
Ce fut pourtant d'un geste doux qu'elle vint cueillir du dos de l'index ces deux papillons lorsque son regard se laissa happé par la présence de James tout au loin, puis, plus maladroitement sans doute, par celle d'un tout nouvel étudiant en médicomagie. « Xin... »

« Luan ! » Le ton est clairement surprit, mais le regard s'acère un instant sur sa tenue. En tout point éloignée de la sobre robe à bustier noire qu'elle arbore. Et alors que Wyatt fait de grand signe à une brune tenue plus loin, Cataleya dépose ses monarques sur la chevelure d'Helios afin de libérer ses mains et les poser sur les épaules de @Luan Nguyen , l'invitant à ~~-lui imposant de -~~ s'asseoir, faute de chaise immédiates, sur les genoux de Wyatt. Ce géant quelque peu courbé la stressait à demeurer ainsi, là, statique, les bras ballant comme s'il ne savait pas quoi faire avec ceux-ci. Et puis il obscurcissait la vue qu'elle avait sur un James complètement effondré au bar.

« Je vais chercher les verres, qui veut quoi ? Poussin ? » Lança t'elle, déjà jeté sur la route du bar. Sa main effleura plus loin l'épaule de Billie pour attirer son attention, clairement convaincue que cette dernière rejoindrai leur petite troupe de fortune sous les appels incessant de Wyatt. « Et pour toi, qu'est-ce que je prend ? »

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Résumé : Cataleya arrive greffée au bras de Wyatt -sa survie en dépendrait presque- pas forcément à l'aise d'être au cochon à plumes et encore moins avec des personnes qu'elle ne connait pas spécialement (coucou Hélios et Dalia :keur:

). Elle fait son entrée en scène à l'aide d'un charme qui créé une envolée de papillon autour du petit groupe mais se rate quelque peu (coucou le stress), deux papillons demeurant non réduit en paillette. Cat les calera dans les cheveux d'Helios. Elle repère rapidement James et propose de prendre les commandes pour tenter un abordage en bonne et due forme après avoir poussé Luan sur les genoux de Wyatt parce qu'il est trop grand, et qu'il la stresse à rester les bras ballants devant elle.

Dim 1 Jan 2023 - 14:02

new year new world

(mood board) (haircut) (outfit) (jewellery) don't ever say it's over if I'm breathin' racin' to the moonlight and I'm speedin' i'm headed to the stars, ready to go far i'm star walkin'

Lady Mousse, un petit Teckel noir et sable, reposait sa tête sur un coussin. Elle était allongée sur le dessus-de-lit en laine épaisse et grise. Les paupières lourdes, la petite chienne observait son papa courir d’une pièce à l’autre. L’occupant de la chambre venait tout juste de rentrer du magasin d’alimentation du coin de la rue ; il avait acheté une bouteille de champagne et avait ouvert la porte d’entrée à la volée pour se précipiter dans la cuisine. Dans un des placards, Peter avait trouvé le seau à champagne qui avait été oublié par Riley, le locataire précédant le corbeau dans l’appartement, avant que celui-ci ne l’abandonnât pour les lumières de Londres. Il sortit de la glace et versa les glaçons dans le récipient avant d’y placer la bouteille. Un appel ou deux lui permirent de vérifier que Wyatt, son colocataire, ne traînait pas dans les parages (complètement à poil), et Peter se rua sur les cintres dans la pièce où il rangeait tous ses vêtements. Des dizaines de pièces greffées par les sorciers les plus influents du pays se partageaient son attention et il sortit plusieurs tenues susceptibles de faire sensation pour le passage à la nouvelle année solaire. Un rapide coup d'œil à l’horloge singulière qui sonnait les heures dans sa chambre l’informa de l’arrivée imminente de l’homme le plus important de sa vie. Peter fusa d’une pièce à l’autre, mais revint sur ses pas pour embrasser maladroitement le crâne de la petite boule de poils, qui regardait toujours son papa sans bouger. La porte d’entrée s’ouvrit sur l’Écossais qui tenait une coupe de champagne dans chaque main. Heureusement pour lui, le visage de @Maximilien Leroy apparut derrière le panneau de bois, et pas celui d’un de ses colocataires. Les yeux pétillants, le garçon lui offrit un des verres et l’embrassa tendrement. Bien qu’ils furent attendus à plusieurs soirées, Peter voulait d’abord célébrer le nouvel an avec lui. Ils trinquèrent, burent une gorgée de champagne moldu (ce qui ne manqua pas de rappeler quelques souvenirs adolescents au beau Français) et ils allèrent s’asseoir dans le salon. Sur le canapé, ils se contèrent leur journée de travail et ils s’embrassèrent quelques minutes. Les mains chaudes de Maximilien ravivèrent tout l’amour qu’il éprouvait pour lui et Peter l’invita à se célébrer l’un l’autre sur le canapé. Ils appelèrent leurs prénoms plusieurs dizaines de minutes et se chuchotèrent des mots d’amour sur les coussins, sans s’inquiéter une seconde que quelqu’un puisse entrer sans prévenir, bien que cela soit tout à fait ordinaire à la colocation. La tête sur les cuisses robustes de Maximilien, Peter jouait avec la mâchoire de son amant et s’amusait à détailler chaque poil d’une barbe naissante. Il approcha son téléphone, que les Moldus appelaient intelligent, et prit plusieurs clichés de son Adonis. La muse fit une tête des plus extraordinaires lorsqu’il s’étonna lui-même de l’heure tardive. La photographie ne manqua pas de le faire rire et il se promit de la poster sur Wizardgram alors que son Roy prendrait sa douche. Il maugréa et protesta lorsque son homme voulut qu’il le suive dans la salle de bain. Peter savait très bien qu’ils seraient encore plus à la traîne s’ils prenaient leur douche ensemble. Il le propulsa vers la salle de bain en lui donnant une généreuse claque sur les fesses et rit de bon cœur en réalisant tout le bonheur que lui apportait Maximilien.

Le sol boueux ne semblait pas réussir à tacher le cuir rutilant des chaussures de Peter. Elles avaient été recouvertes d’un charme d’imperméabilité, ce qui prolongeait considérablement leur durée de vie. Le ciel se mélangeait aux pavés et accentuait l’impression d’irréel donnée par le quartier sorcier d’Inverness. Coutumièrement bruyant à cette heure, Myrddin Wyllt faisait honneur à sa réputation pour les fêtes de fin d’année et s’était paré de ses plus belles décorations. Peter pressa la main de Maximilien dans la sienne, termina de répondre à @Dalia Colacino, qui lui avait envoyé un message, et tourna dans une rue adjacente, quittant le cœur de la ville pour se diriger vers sa périphérie la plus proche et rejoindre le plus vieux pub d’Inverness. Des petits groupes riaient haut et fort devant l’échoppe, camouflée habilement des yeux moldus par une ribambelle de charmes, et profitaient de la fraîcheur dont la brasserie semblait dépourvue. Une main joyeuse se tendit à leur arrivée pour demander le ticket d’or ou le paiement des droits d’entrée. Toujours indécis, Peter n’avait pas pris de billet pour entrer et préféra faire sonner les huit gallions dans la paume qui les invita aussitôt à pénétrer dans l’atmosphère chaude et joviale du Cochon à Plumes.

Peter déposa sa veste aux vestiaires mis en place pour l’occasion et révéla un magnifique costume trois pièces rouge écarlate sous lequel Peter semblait avoir oublié de mettre une chemise. Son torse bombé était seulement caché par l'impressionnante parure de diamants que lui avaient offerte ses cousins pour Noël. Pete embrassa une nouvelle fois Maximilien et ils entrèrent dans la chaleur de la salle principale. La lumière des torches se reflétait sur les pavés et des dizaines de sorciers se pressaient au bar pour commander une des boissons créées spécialement pour la nouvelle année. Plusieurs regards se tournèrent vers Peter, attirés par une magie inconnue, et le sorcier resserra son bras autour de la taille de son petit ami pour les ignorer. Parmi les regards, le garçon reconnut ceux de ses colocataires. La table semblait déjà bien remplie, et Peter sortit sa baguette de son décolleté pour faire venir deux chaises d’une table voisine, remerciant ses occupants bien moins nombreux d’un clin d'œil.

(anglais) “Hello hello there!” Son regard se fit très amusé lorsqu’il remarqua deux longues jambes installées sur les genoux de son voisin de chambre, @Wyatt Mora. Comme toujours, il ne perdait pas une seconde ! Peut-être n’allaient-ils pas avoir besoin de se partager l’appartement ce soir, finalement. (anglais) “Désolé, j’suis en retard. On a été… Retenus.” Il mentit honteusement, un sourire largement étiré sur ses joues.

Peter embrassa Dalia sur le crâne et fit une accolade à @Hélios Muller.

(anglais) “Qu’est-ce que vous avez fait des autres ?” Il demanda en tournant sur lui-même, comme s’il s’attendait à les voir apparaître du néant.

Son œil fut attiré par @Heaven Mitchell, un peu plus loin. Il la salua en embrassant les airs et poursuivit sa tournée pour accrocher le regard de @Cataleya Blackthorn au bar. Il lui sourit et réalisa soudain qu’elle se trouvait non loin de @James Blackthorn, son cousin.

(anglais) “Cataleya est venue ? C’est top ça !” Dit-il sans dévoiler ses cartes.

@Wyatt Mora l’informa qu’elle était venue à son bras et qu’elle était partie leur chercher de quoi boire. Peter s’excusa auprès de Maximilien et lui demanda quel cocktail lui ferait le plus plaisir. Il s’empressa de rejoindre le couple maudit au bar.

(anglais) “Une bièreaubeurre et un keeper, s’il-vous-plaît.”

Il demanda en papillonnant des cils pour charmer la personne derrière le comptoir. Peter tourna sur lui-même et interrogea lourdement les deux compères d’un regard appuyé.

(anglais) “C’est sympa de vous voir ici, tous les deux. J’vais t’aider avec la commande.”

L’ouragan lancé, Peter s’empressa de payer pour les deux cocktails et s’enfuit avec quatre des six verres pour regagner la table avant que la tempête éclate.

(anglais) “Cataleya arrive avec le reste.” Il précisa innocemment.

NB : Peter est demi-Vélane, mais personne, ou presque, ne le sait. N’hésitez pas à l’ajoute dans vos RPs pour vous pimenter la vie.
NB² : Peter parle un anglais teinté d’un léger accent d’Edimbourg.

code by bat'phanie

Résumé : Le soir du réveillon, Peter rentre du travail et file acheter du champagne moldu au magasin alimentaire qui fait le coin de la rue de son immeuble. Il choisit plusieurs tenues qu'il pourrait porter pour la soirée du nouvel an et a tout juste le temps de verser le champagne dans deux coupes pour accueillir Maximilien, son petit ami. Ils discutent un instant sur le canapé, mais dérapent rapidement pour lancer les festivités et se retrouvent nus l'un contre l'autre. Ils réalisent qu'ils sont en retard et Peter trouve la photo de Maximilien si drôle qu'il décide de la poster sur Wizardgram pendant qu'il est sous la douche. Ils arrivent en retard au Cochon à Plumes et Peter paie les huit gallions pour entrer avec son chéri. Ils déposent leurs vestes aux vestiaires et repèrent rapidement la table des colocataires. Peter fait venir deux chaises pour s'asseoir avec eux et cherche les autres colocataires du regard. Il embrasse Dalia sur le crâne, fait une accolade à Hélios, envoie un baiser dans les airs à Heaven et se dit que Wyatt va passer une très bonne soirée. Il part compléter la commande de Cataleya et n'en manque pas une pour l'obliger à discuter avec James. Il ramène plusieurs verres à la table et explique qu'elle arrive avec le reste.

Dim 1 Jan 2023 - 16:07

Ils n’étaient pas les premiers sur place et il y avait plusieurs raisons à cela. La main dans celle de Peter, Maximilien se remettait à peine de ce début de soirée “mouvementé”. Il devrait y être habitué depuis le temps mais il se surprenait chaque jour un peu plus. Le corbeau mettait du piquant dans sa vie, à tel point qu’en sa présence, le Summerbee ne savait jamais ce qui pouvait se produire. Maximilien, inspiré par une telle façon de vivre, se mettait lui aussi à prendre des décisions fougueuses. Il prenait parfois les devants, surprenant son petit-ami et lui-même, par la même occasion. Ce fut donc après une séance particulièrement envoûtante sur le canapé, une douche bien méritée et une photo volée puis postée sur Wizardgram, qu’ils finirent par arriver au Cochon à Plumes. La foule y était dense, pas de quoi le mettre très à l’aise. Il se laissa guider jusqu’à leur table par le pas pressé de Peter, dont il tentait de ne pas trop reluquer le décolleté. Au sourire du Drummond vint s’ajouter le rouge vermillon aux joues de Maximilien qui, malgré ses efforts, ne parvenait pas encore à être aussi à l’aise avec ces allusions que son petit-ami. Le laissant parler, il se contenta de sourire à l’assemblée, les saluer et s’asseoir à table. Son regard se porta sur James et Cataleya près du bar lorsque Peter en fit mention et il les salua eux aussi, d’un rapide geste de la main tandis que Wyatt répondait :

« C’est moi qui l’ai “forcée” à venir, si tu lui poses la question ! » Le dragonologue, en fort bonne compagnie, retourna presque aussitôt à sa conversation et comme à chaque fois qu’ils étaient en plein bain de foule, le Français eut une petite accélération cardiaque lorsque Peter quitta ses côtés. Pour une bonne raison, bien sûr, mais tout de même. Il connaissait les personnes assises à cette table - à part peut-être celle dans une tenue orientale - mais ne savait jamais avec qui commencer à discuter en premier. Alors pour s’occuper, il regarda le semi-vélane s’éloigner sans oublier de se faire un commentaire mental sur la façon dont ce pantalon sublime son fessier - chose que d’autres dans la salle ont sûrement dû remarquer. Le charme sorcier fait son œuvre et il soupire pensivement. Fort heureusement, il revint rapidement à leur table, emportant avec lui sa lumière et sa chaleur. Les autres le ressentaient-ils autant que lui ?

« Est-ce qu’ils vont bien ? Qu’est-ce que tu as fait encore ? » demanda-t-il en fronçant les sourcils en voyant sur le visage du corbeau les marques de sa mesquinerie. Puis, il prit son verre et se tourna vers les autres. « Quel monde ! On ne risque pas de s’ennuyer avec toute cette animation ! » Commentaire très utile, oui oui…

résumé : Maximilien arrive au bras de @Peter Drummond et se trouve très gêné du commentaire fait par son petit-ami sur leur "retard". Il y a tellement de monde qu'il ne sait pas où donner de la tête et par qui commencer, alors il salut un peu tout le monde de la même manière, même @James Blackthorn et @Cataleya Blackthorn, pour qui il s'inquiète.

Lun 2 Jan 2023 - 4:37

[Tenue (le chapeau en moins)- Boucles d'oreille]

La sonnerie du téléphone avait déchiré la quiétude de la chambre d'enfance d'Inès lorsque le réveil programmé la veille s'était déclenché, précipitant le coeur de l'Écossaise endormie dans une soudaine embardée. Inès avait sursauté si brusquement qu'elle avait failli se retrouver le cul par terre. En jurant entre ses dents, elle avait attrapé son téléphone pour le faire taire avant de chercher sa baguette à tâtons pour faire voler ses vêtements de travail, du placard à son lit. Pas question de quitter la couette en pyjama quand l'air ambiant ne dépassait pas les 16 degrés!

7h. Tu parles d'une heure pour se lever en pleines vacances scolaires! En temps normal, Inès aurait paressé jusqu'à 10h, le temps qu'une douce odeur de bacon et de pain brillé vienne lui chatouiller les narines, mais Dounia et Noham, ses grands-parents, étaient partis quelques jours plus tôt pour rendre visite à la parenté, en Algérie. Ça signifiait deux choses : d'abord, pas de petit-dej délicieux pour démarrer la journée, ensuite, le champ libre pour préparer la fête du Nouvel An de ses rêves. Convaincre son beau-père de lui laisser le pub pour son événement avait été plutôt facile, mais convaincre l'autre copropriétaire du Cochon à plumes avait nécessité plus d'une heure de négociations.

Inès se tortilla sous les draps pour retirer son pyjama et enfiler ses vêtements. Quelques minutes plus tard, pas coiffée ni maquillée, vêtue d'un pantalon de sport et d'un turtleneck turquoise, Inès dévalait les escaliers. Elle siffla un café sans lait ni sucre et s'engouffra par la petite porte menant au pub. Évidemment, Sebastian s'y trouvait déjà, bien occupé à superviser la préparation des bouchées, petits plats et douceurs pour la veillée. Inès le salua d'un large sourire et d'un bisou sonore. La présidente de l'AECES avait une autre priorité en tête : décorer les lieux sur le thème des années 20, accueillir l'équipe de service, s'assurer de la mise en place des pétards mouillés du Dr Flibuste et de l'alimentation du foyer, organiser le vestiaire, mettre en place les loges pour les artistes, participer aux tests de son, appeler un ami plombier pour venir déboucher la tuyauterie de la toilette, courir acheter une caisse de mousseux supplémentaire avant la fermeture des commerces, et parmi tout ça trouver le temps de se doucher, changer, maquiller, manger un peu (à l'insistance de son beau-père) et répondre à plusieurs appels.

Bref, à 20h, elle courait encore partout, à 21h, elle dodelinait, accotée au comptoir du bar, et à 21h45, elle était resplendissante dans sa robe 20s, fraîche comme une rose de 21 ans avec une réserve d'énergie qui semblait infinie. Elle s'était brièvement placée à l'accueil, le temps de s'assurer que l'entrée des participants se déroulait rondement, avant d'aller dans les loges pour accueillir les premiers artistes de la soirée : les Vulgaires Sorcières.

Retour en salle, le temps d'un détour en cuisine, d'où elle se fit refouler par Baz : "Everything's good, go have fun!". Battant en retraite, Inès eut à peine le temps de saluer de la main Wyatt, qui s'exclamait sur la future réussite de cette soirée (elle y comptait bien), qu'elle s'entendit interpeler par une voix connue. « HEAVEN!!!! » s'exclama l'Écossaise avec un sourire ravie en tombant dans les bras de son amie. « So happy to see you. Girl! You look amazing! » ajouta-t-elle en sifflant son admiration sans remarquer les étiquettes. « Take a drink, c'est la maison qui offre, mais va pas ébruitez ça, it's only for the finest witches. »

Elle attrapa son amie par le bras pour l'entraîner avec elle vers le bar. « How was your holidays? On a eu un shitstorm de pluie et de glace, j'te raconte pas l'horreur! Oh! Gerry! Table 3 needs more canapés! » Tout en parlant à Heaven, Inès ne manquait pas de superviser les prémisses de la fête, question que tout démarre sur les rails.

« Bollocks! » fit-elle soudainement, les yeux rivés sur le visage pâle d'un Blackthorn qu'elle n'appréciait guère. Il se commandait un drink au bar. « Wha' daes thus bawbag daeing here? » Comme toujours, sous le coup d'une émotion, l'accent d'Inès s'écossissait en un instant, devenant plus épais que le plus pur brouillard des Highlands.

Résumé:

Ven 6 Jan 2023 - 17:43

(tenue) - (chaussures) Dalia accueilla ses colocataires sans sourire mais avec une accolade et un baiser, chose inhabituelle. Elle remercia @Hélios Muller qui lui ramène sa bièraubeurre au whisky et trinqua avec lui pour commencer. @Wyatt Mora débarqua avec @Cataleya Blackthorn, à la grande surprise de la ténébreuse. Quand il lui murmura à l'oreille qu'il délivrait la belle rousse promise, Dalia se fendit d'un sourire amusé. Elle ne pensait pas la Blackthorn capable de s'amuser avec le commun des mortels et de se laisser aller, encore moins avec elle, mais soit : la promesse était tenue, la rousse était très belle.

Cataleya s'inclina dans une révérence qui délivra des papillons dorés et Dalia but une gorgée de son verre pour ne pas lancer de rire moqueur à cette entrée en matière. Elle laissa négligemment les paillettes retomber sur sa chevelure lâche. Elle embrassa ensuite @Peter Drummond mais pas @Maximilien Leroy (fallait pas pousser) et salua amicalement @Billie Shakespeare et @Inès Saouli qui passaient non loin.

Quand tout le monde fut servi, Dalia trinqua de nouveau. 2023, nous voilà ! Alors - elle jeta un regard circulaire à la tablée. - qu'est-ce que vous attendez de la nouvelle année ? Une chose chacun.e.

résumé : Dalia trinque et salue tout le monde (sauf Max et Cataleya) puis demande à la tablée ce que chacun/chacune attend de 2023.

Sam 7 Jan 2023 - 5:38

Écoutant, en effet, les cris d'allégresse qui montaient de la ville, Rieux se souvenait que cette allégresse était toujours menacée. Car il savait ce que cette foule en joie ignorait, et qu'on peut lire dans les livres, que le bacille de la peste ne meurt ni ne disparaît jamais, qu'il peut rester pendant des dizaines d'années endormi dans les meubles et le linge, qu'il attend patiemment dans les chambres, les caves, les malles, les mouchoirs et les paperasses, et que, peut-être, le jour viendrait où, pour le malheur et l'enseignement des hommes, la peste réveillerait ses rats et les enverrait mourir dans une cité heureuse.

Les longs doigts fins de Billie glissèrent sur la tranche de la dernière page du livre qu'elle lisait depuis une bonne heure. Elle s'y était plongée par habitude, comme lorsqu'elle avait la moindre minute libre pour poursuivre une lecture ou en entamer une nouvelle, tirant le livre de son sac en forme de grenouille, qui ne la quittait jamais. Le verre de vin s'était lentement vidé de son contenu et les biscuits salés n'existaient plus depuis longtemps. Une assiette où il ne restait que quelques taches de sauce reposait, oubliée, à un jet de coude de la lectrice.

Tandis que Bee tournait les pages de son livre, la salle du pub s'était remplie de joyeux convives. Ses oreilles avaient dû transmettre le brouhaha à son cerveau, mais celui-ci l'avait classé dans la catégorie du sans intérêt. Habituée à lire en toutes circonstances et en tous lieux, la Lufkin n'avait rien perdu de sa concentration. Ce fut donc avec surprise qu'émergeant de La Peste, elle découvrit l'animation du pub. Autour d'elle, les tables avaient été prises d'assaut semblait-il et l'on y buvait déjà gaiement. De nombreux visages lui étaient inconnus, d'autres plus familiers, mais aucun auquel Bee aurait pu attribuer l'étiquette d'ami. Elle n'en perdit pas pour autant son sourire, car sa lecture avait en partie chassé sa tristesse. Elle ne penserait plus à son père cette nuit-là, s'était-elle dit, résolue.

Lorsque Billie entendit finalement son nom résonner dans le pub, elle se dit que la soirée commençait bien. « Oh » fit-elle, surprise qu'une main lui touchât le bras, mais, reconnaissant le visage devant elle, laissa un large sourire s'étaler sur ses lèvres. C'était un de ces rares visages qui l'avaient suivie depuis même la salle commune de Serdaigle, bien que toutes deux n'aient aucun univers en commun et qu'elles se parlaient rarement en dehors des cours qu'elles avaient ensemble à Hungcalf.

« Bonsoir Catalya. Tu travailles ici? Quelle surprise! Un tarentallegra, je te prie. Je serai assise à la joyeuse tablée là-bas » dit-elle en pointant du doigt la tablée en question, de plus en plus nombreuse.

Elle répondit ensuite par un salut enthousiaste à l'invitation de Wyatt, ou Mercutio comme elle avait continué à l'appeler après leur première rencontre, très mouillée, l'été dernier. Bien qu'ils ne se soient pour ainsi dire pas revus durant l'automne, Bee et Wyatt s'étaient croisés et salués à quelques reprises, ce qui faisait que ce visage-là appartenait presque à la catégorie des amitiés : Mercutio avait le sourire charmeur et la mèche rebelle, comme d'habitude, en plus d'une énergie débordante. La table où il s'était attablé paraissait déjà bien pleine, mais Billie quitta la sienne sans regret pour aller vers celle-là. L'objectif de cette soirée n'était pas de rester seule après tout, même si son sac contenait deux ou trois autres livres avec lesquels bien entamer la nouvelle année...

« Bonsoir! » dit-elle en s'avançant pour faire la bise à Wyatt, sans paraître s'interroger sur la présence d'un timide photographe sur ses genoux, puis « bonsoir, bonsoir, bonsoir » à la ronde pour les autres convives. « The table’s full, be large in mirth, here I'll sit i' the midst. » Les mots de son illustre parent lui vinrent spontanément aux lèvres dans l'excitation de se retrouver là, au milieu de vivants pour fêter une autre année de survivance dans sa plus jolie robe verte des 20s. Elle se trouva donc une place entre une fille qui répondait au nom de Dalia et qu'elle avait déjà côtoyée en classe de médicomagie, et un garçon qu'elle croyait s'appeler Maximilien, occupant sans le savoir la place laissée un instant plus tôt par Peter.

« Je m'appelle Billie. Vous êtes Maximilien, n'est-ce pas? » Elle aimait bien connaître les noms des gens, elle les retenait presque tous, même si bien souvent, elle attribuait des noms de personnages shakespeariens à ceux dont elle faisait la connaissance, juste parce que leurs personnalités se ressemblaient. D'ailleurs, ce garçon avait hérité du surnom de Lysandre, tandis que Dalia avait été couronnée Béatrice.

Elle n'eut pas le temps de placer un autre mot au milieu de cette tablée bavarde que Peter Drummond n'arrive à la table, les bras chargés de verres. « Ce cocktail est le mien », fit Billie quand on mentionna l'amortentia, saluant gaiement Peter (aka Benvolio) au passage. Dalia levait déjà son verre, prête à porter un toast. Curieuse d'entendre ce que les vivants de son âge avaient comme souhaits pour 2023, Billie tendit l'oreille.

résumé:

Dim 15 Jan 2023 - 20:59

tenue

accessoire

Qui dit nouvel an, dit soirée, ou fête. Je ne peux pas manquer ça. Je ne peux pas passer un nouvel an sans musique, monde autour de moi, alcool. Mes deux meilleurs amis ne peuvent se libérer ce soir, ce qui est fort dommage. Quant à @Bartholomé McPrewett , j’avais réussi à le convaincre de venir mais il a un mal de tête. Ou est-ce une excuse pour ne pas y aller ? Je ne vais pas le forcer après tout s’il n’en a pas envie. Mais ce que j’aime chez lui, c’est sa compréhension. Il ne m’empêche pas de vouloir fêter le passage de la nouvelle année.
Alors je me suis apprêtée avec une petite robe bustier légère violette, quelques bijoux et surtout un boa rose. Je vais au Cochon à plumes, alors autant porter un accessoire avec des plumes !
Je suis passée voir Barth, histoire de voir s’il avait changé d’avis. Mais non. Après être restée un moment à ses côtés à le choyer (et à lancer des grimaces à son affreux augurey), j’ai pris le chemin vers le lieu de fiesta. Et qui sait ? Peut-être que son mal de tête passera.

C’est @Inès Saouli qui m’a parlé de la soirée quelques jours auparavant, en me donnant un prospectus.
En arrivant, je suis allée directement au bar, j’y ai reconnu d’ailleurs une ancienne collègue du Rainbow. J’ai fais le tour de la salle et j’ai reconnu des connaissances de l’AECES dont Inès alors je suis restée boire mon verre avec eux.

C’est en allant me faire servir un second que j’ai aperçu @Peter Drummond. Il quittait justement le comptoir avec des conso à la main. Oh mais c’est qu’il y a du beau monde à sa table !
Une fois servie de mon deuxième cocktail Happy New Year, je me rends à la table de mon accolyte de soirée. Cela fait un moment que je ne l’ai pas vue. Certainement depuis sa soirée d’anniversaire…

« Salut la compagnie !! »

Cela me fait tellement plaisir de voir l’équipe de la coloc ici ! Moi qui suis une habituée de leurs soirées…

« Bonsoir mon chou. Ohlala comme tu es beau !»

J’embrasse chaleureusement Peter, tout en faisant attention à ne pas renverser la boisson.

Evidemment, j’embrasse aussi son petit ami. Ils sont tellement choupinou ces deux là !

J’hausse un sourcil lorsque je vois le jeune @Luan Nguyen sur les genoux de @Wyatt Mora. Le Mora ne perd pas son temps !
Je fais la bise à Luan et fais un clin d’oeil complice à Wyatt avant de l’embrasser aussi.

« Oh Hélios, ces petits papillons te vont à ravir ! »

Evidemment, il fait la moue, légèrement gêné et cela m’amuse. Je ne pensais pas du tout le voir ici, c’est une belle surprise.
Je salue d’un mouvement de main l’étudiante de la bibliothèque, que je connais moins bien.
J’envoie un bisou à @Dalia Colacino. J’adore son style. Cela lui va vraiment bien. Si je n’étais pas en couple maintenant, j’aurai certainement tenté de quelque chose avec elle, car elle est réellement sexy.

« Et pour répondre à ta question. »

Oui je l’ai entendu.

« Je compte bien avoir mon diplôme cette année, histoire que je puisse voyager ensuite ! »

J’ai trouvé l’amour, maintenant il ne me reste juste à terminer cette dernière année d’études pour pouvoir enfin être égyptologue.
Je m’installe sur les genoux d’Hélios, sans vraiment lui demander son avis, mais je suis certaine que cela ne le dérange pas.

« Et vous ? »

Résumé :
Emmy arrive au Cochon à plumes sans Barth (car il a un mal de tête). Elle rejoint une table où il y a des membres de l'AECES dont Inès. En allant se resservir un verre au comptoir, elle aperçoit Peter et décide de rejoindre sa table. Elle salue tout le monde, plus ou moins chaleureusement en fonction de ses affinités. Elle répond à la question de Dalia, tout en prenant place sur les genoux d'Hélios.
Petit message pour @Heaven Mitchell : si tu tiens à venir sur les genoux du Muller, je t'en prie, Emmy cèdera sa place. XD

Dim 22 Jan 2023 - 15:10

Inès me rejoint rapidement. Mon amie est, comme à son habitude, un véritable rayon de soleil, ce qui va particulièrement bien avec ses origines. Je suis heureuse de la voir, je dois bien l'admettre et, le temps d'un instant, j'oublie les soucis d'argent qu'on peut avoir. A sa proposition de prendre un verre, je me retrouve près du comptoir du bar, le barmaid face à moi. Je lui adresse un grand sourire avant de commander un "Tarentallegra", parce que j'adore danser. En vrai, l'amortentia me tente aussi pas mal, mais je préfère attendre un peu plus tard dans la soirée. Décupler les sens, c'est bien quand on est déjà tous dans l'ambiance. "Je suis rentrée voir mes papas. Ecoute. Te plains pas pour la météo! J'ai bien cru que je n'allais pas pouvoir revenir avec la tempête de neige et le ressenti à -50! J'exagère à peine, je te jure!" Mais j'ai l'impression que son attention est ailleurs et je suis son regard. "Is this your new crush?" que je lui demande en passant mon bras derrière le sien. Sa grimace me donne tout à fait l'impression du contraire, mais je peux bien la taquiner, sinon, ce n'est pas drôle.

Un mouvement, plus loin dans la foule, attire mon attention vers mes colocataires et notamment vers @Peter Drummond à qui je renvoie son baiser aérien. "Come! All my roomies are overthere!" dis-je en l'entrainant vers la tablée où ils sont effectivement tous, chacun avec des +1, j'en ai bien l'impression. Ce qui m'amuse, aussi, c'est de voir que tout le monde s'installe sur les genoux de tout le monde. Typiquement le genre de truc que je peux faire un peu n'importe quand, étant parfois un peu sans gêne. Mais après tout, c'est comme ça qu'on m'aime, non? Ou pas. Ca les regarde. "Salut tout le monde! Comment vous allez?" Je fais un signe de la main à l'ensemble des membres de la tablée. avant de demander: "Faut qu'on trouve des genoux pour nous asseoir Inès et moi, c'est bien ça?" je demande avec un sourire taquin avant d'ajouter: "Qui m'accueille? avec un grand sourire. Je jette rapidement mon dévolu sur @Hélios Muller et ses papillons dans les cheveux. Mais je ne suis pas la seule @Emmy Robinson vient de se poser dessus. Est-ce que ça me dérange? Pas le moins du monde. Elle n'a pas l'air de peser bien lourd, moi non plus. "Tu me laisses un genou?" je lui demande avant de m'installer à mon tour, sans demander l'avis de mon colocataire. ~~Le pauvre~~ "Vous avez passé de bonnes fêtes de Noël? Ca fait plaisir de tous vous retrouver ici." ajouté-je.

résumé: Heaven commande un tarentallegra suite à l'information d'@Inès Saouli que c'est offert par la maison. elle avise @Peter Drummond et lui rend son geste avant d'inviter Ines à rejoindre la grande tablée. elle salue tout le monde avant de rejoindre @Emmy Robinson sur les genoux d'@Hélios Muller. enfin, elle leur demande s'ils ont passé de bonnes fêtes de Noel.

Ven 27 Jan 2023 - 3:15

Déterminée à ne pas se laisser gâcher la soirée par les mauvaises têtes qui feront leur apparition au Cochon à plumes au cours de la soirée (autant finir l'année sur une bonne note!), Inès avait rapidement détourné le regard du crétin pour mieux rire de la question saugrenue de son amie. Elle s'était en revanche laissée entraîner par elle en direction de la table la plus populeuse de la fête.

« Vous savez, on a d'autres tables libres hein... », ne put-elle s'empêcher de mentionner, goguenarde en balayant le tableau des yeux. Ils formaient un drôle d'équipage, accrochés les uns aux autres comme s'il manquait de mobilier à la veillée, mais rien n'aurait pu étonner Inès, pas après avoir fréquenté la moitié des membres de cette équipée au cours des deux dernières années.

Elle badina gaiment avec qui lui fit la discussion, mais dut rapidement s'excuser pour aller jouer les hôtesses modèles. Elle attrapa même un plateau avant qu'il ne heurte le sol avec tout son contenu avant de se diriger vers ce qui servait de coulisses ce soir-là. Le duo Frank/Frankie venait de terminer sa prestation, et Les Vulgaires sorcières réclamaient une nouvelle tournée avant de monter sur scène. Inès se fit un plaisir de les servir personnellement.

À 23h, le trio de sorcières invernessois bondit sur scène avec l'énergie qu'on lui connaissait. Bridget Bishop, Mary Parker et Sarah Good avaient revêtu leurs plus grands chapeaux noirs de sorcière, des bottes aux plateformes surdimensionnées couvertes de paillettes mauves et, bien sûr, leurs robes enflammées. Les trois guitares électriques firent entendre leurs voix à l'unisson, faisant crier quelques fans dans la salle qui se précipitèrent sur la piste de danse, prêts à se déchaîner jusqu'à minuit. Inès en tête.

@Wyatt Mora est assis en face de moi et un mec s'y installe. Il a l'air beaucoup plus jeune. Sont-ils amis ? Sont-ils amants ? En tout cas, bien que ce soit la Blackthorn qui ait poussé le gars sur les genoux de Wyatt, il n'a pas l'air de s'en plaindre. Ils doivent donc se connaître.
Pour ma part, je me retrouve vite avec Emmy sur les genoux. Je lui rends une grimace lorsqu'elle évoque les papillons dans mes cheveux. Après tout, c'est le réveillon, je peux bien avoir quelques papillons sur moi...
Je suis bien content finalement qu'Emmy prenne place sur mes genoux, elle me bouche la vue vers Wyatt. Je suis donc moins déconcentré. Je fais un signe à @Billie Shakespeare qui discute avec Maximilien car je ne l'avais pas encore saluée.

"Pour ma part, si je pouvais éviter de me marier cette année, ce serait top."

Et voilà @Heaven Mitchell qui arrive et prend place sur l'un de mes genoux. Non mais faites comme chez vous les filles hein ! Je ne peux même plus boire ma boisson tranquille. Enfin bon, c'est bon enfant et cela ne me dérange pas plus que ça en vrai.
Les conversations s'enchaînent entre les fêtes de fin d'années et les projets de chacun pour la nouvelle.
Ça papote jusqu'au moment où les Vulgaires sorcières entrent sur scène.
Emmy se lève d'un bond.

"Allez viens danser !"

Ce n'est pas à moi qu'elle s'adresse mais à @Luan Nguyen . Elle le connait aussi ? Remarque même si ce n'était pas le cas, elle en serait capable. J'ai donc un genou qui se libère, et je suis bien content qu'elle ne m'est embarqué sur la piste.
Emmy s'éloigne sa main dans celle de Luan. D'autres vont certainement les suivre.
Quant à moi, je peux enfin vider mon verre.

Résumé :
Hélios est surpris de voir Luan sur les genoux de Wyatt et se pose des questions sur leur relation. Il accepte Emmy, puis Heaven sur ses genoux, sans broncher même s'il n'a plus accès à sa boisson. Il discute avec les autres jusqu'à ce qu'Emmy embarque Luan sur la piste de danse à l'arrivée des Vulgaires Sorcières.

Ses mains avaient pris place sur la taille puis les cuisses du géant asiatique, dont l’odeur était particulièrement agréable. Wyatt ne ressentait aucune gêne à l’avoir sur ses genoux et à le tenir contre lui pour qu’il ne bascule pas d’un côté ou de l’autre. Tactile et peu dérangé par habitude, ses mains se font baladeuses tout en écoutant les réponses muettes mais présentes du vietnamien. Il s’attendait à tout moment à recevoir une tape, une écartade ou un regard gêné et suppliant lui demandant d’arrêter de le toucher (rien de pervers, vu le monde à leur tablée), mais @Luan Nguyen se faisait particulièrement réceptif ce soir. Chose qu’il n’omit pas de noter mentalement. Les personnes affluèrent de plus en plus dans leur direction dont Billie, qu’il avait enjoint à venir s’asseoir avec eux. Les uns s’empilaient avec les autres - surtout les couples mais à première vue, il n’y en avait qu’un seul à cette table (et pas des moindres). Il guetta de l’œil ce que faisait sa compagne de la soirée près de son cousin mais depuis sa place, il n’avait aucun moyen d’entendre et ne pouvait pas encore lire sur les lèvres.

L’une des rouquines se leva alors d’un bond et emporta avec elle son petit Luan, à qui il fit un clin d’œil. « Je te paye un verre après mon chou ! » Bien décidé à ne pas s’arrêter là, étant donné que la soirée ne faisait que commencer, il poussa un peu tout le monde avec la délicatesse qui était la sienne et prit la main d’Hélios.

« Hola mon voisin préféré » le salua-t-il d’un ton enjôleur. « À mon tour de te kidnapper ! » Il le tira si fort à sa suite que cela délogea @Heaven Mitchell de son genou, mais au moins avait-elle maintenant une chaise pour elle toute seule. Nécoutant que ses propres envies - comme d’habitude - il entraîna Hélios sur la piste déjà bondée elle aussi, non loin d’Emmy et Luan, et le colla contre son torse dans un sourire.

« T’es tout mignon ce soir, j’aime bien ce que t’as fait à tes cheveux. Alors, je t’ai pas trop manqué ces derniers temps ? Toi tu m’as manqué… » Et il pose gentiment ses mains sur sa taille car avec Wyatt, il n’y pas d’équivoque. Hélios peut aisément deviner à quoi il fait référence.

résumé : Après avoir profité de la proximité de Luan contre lui, Wyatt saisit son opportunité lorsqu' @Emmy Robinson emmène l'asiatique danser. Il invite (oblige) @Hélios Muller à venir danser et fait des allusions à leur relation passée.

T’as pas trop compris ce qu’il s’est passé quand les mains de Cat se sont abattues sur tes épaules pour te faire asseoir sur les genoux de Wyatt. Ah ? Euh… OK. Est-ce que t’as vu son regard sur ta tenue ? Oui et non. Tu l’as bien vue te regarder, mais t’as pas su déchiffrer ce que cela signifiait, et à vrai dire, tu n’y as pas prêté plus d’attention que ça, tout fasciné que t’étais déjà par les papillons qu’elle a déposés sur la tête d’un autre. T’as pas su quoi répondre à la mention des boissons non plus et laisses un peu faire les choses. Au pire t’iras voir au bar tout à l’heure - si tant est que t’y songes, ce qui n’est pas gagné d’avance.

Des verres parviennent à la table, des allées et venues attirent ton attention somme toute vacillante, les couleurs se multiplient un peu partout, sur les toilettes variées, et les mains de Wyatt à travers le tissu te donnent un peu chaud. Sensation somme toute plutôt agréable, au demeurant, que tu ne repousses pas le moins du monde. A vrai dire, si ça ne dérange personne - et ça n’a pas l’air d’être le cas mais possible que tu ne t’en rendes même pas compte en réalité - t’as aucune raison de pas laisser faire. Tu l’aimes bien, le dragonologue, vraiment bien. D’une certaine manière, tu te sens en sécurité, là, alors tu profites, le plus simplement du monde.

Emmy vous rejoint, et dépose quelques bises sur tes joues - un geste auquel tu n’es pas vraiment habitué, mais docile, tu te laisses faire, lui adressant un sourire et un hochement de tête aussi poli qu’amical. Une jolie brune de votre table lève son verre, trinquant au nouvel an solaire. Tu hoches la tête comme pour lui rendre la pareille, et reste songeur quant à la question posée. Qu’est-ce que vous attendez de la nouvelle année ? La rousse de ta maison est la première à répondre, et ton esprit s’égare, l’imaginant en exploratrice à la conquête du monde alors qu’elle s’installe sur les genoux du garçon aux papillons. C’est une coutume ici ? Une autre brune vous rejoint et fait de même, tu en déduis que oui.

Les conversations se poursuivent, t’as oublié la question posée depuis longtemps, t’écoutes les uns et les autres, et perds parfois le fil quand un cliché potentiel - dont tu es probablement le seul à voir l’intérêt - accapare ton attention.

- Allez, viens danser !

La main d’Emmy vient prendre la tienne, et tu suis le mouvement, docile. Un regard vers Wyatt, un peu interrogateur, auquel l’ancien Ethelred répond par un clin d’oeil.

- Je te paye un verre après mon chou !
- D’accord ?

L’interrogation s’entend dans ta voix, tu sais pas trop ce que tu dois répondre, mais tu suis le mouvement donné par les autres. Danser, c’est pas vraiment ta tasse de thé. Faut dire que t’es pas le type le plus à l’aise du monde dans ta gestuelle, puis ce genre de musique, t’as pas trop l’habitude. T’essaies de suivre le mouvement, sans doute très gauche, mais tu t’en formalises pas vraiment. Le sourire sur le visage d’Emmy te suffit. Wyatt vous rejoint vite avec le garçon aux papillons, visiblement proche de lui. T’essaies de te souvenir de qui connaît qui, mais tu sais d’avance que c’est peine perdue. Tout ce que tu retiens, c’est qu’il y a les jolies rousses et que t’es resté sur les genoux de Wyatt un moment. Ca suffit amplement à te contenter pour l’heure.

Résumé:

La fête battait son plein dans le pub. L'alcool coulait à flot. Les rires résonnaient. Le plancher tremblait sous les multiples pieds qui le fracassaient. Les effluves en provenance des cuisines mettaient tous les estomacs en appétit. Et les notes de la pop indie des Vulgaires Sorcières avaient fait subitement place à l'électrorock du groupe Genre inconnu, propulsant de nombreux jeunes sorciers et sorcières sur la piste de danse alors que minuit approchait. [Écoute]

La voix du groupe, un ou une sorcière au look de vampire post-apocalyptique, portait une collerette surdimensionnée qui semblait flamber sous la lumière des éclairages. Ou peut-être était-elle réellement en feu. Derrière le vampire, trois guitaristes affublés de costumes tout aussi extravagants mettaient beaucoup d'énergie à faire sonner leurs instruments.

Why do the birds go on singing?
Why do the stars glow above?
Don't they know it's the end of the world?

Ça semblait tout ce qu'il y avait de plus approprié pour terminer 2022. Mais peut-être que personne n'écoutait vraiment les paroles beuglées de toute manière. Surtout pas l'organisatrice de la soirée, très occupée à draguer, et plus si affinité, dans le coin du bar.

Minuit moins 8

T'es redevenu son ombre. Pour combien de temps, t'en as aucune idée, mais ce soir au moins, t'es là, à suivre ses pas, mené par la chorégraphie qu'elle orchestre avec le plus grand des plaisirs. Tu sais pas ce que ça va donner demain, mais t'as tellement besoin d'elle, de sa lumière à travers les ténèbres dans lesquelles t'as éternellement l'impression de sombre, que la moindre attache te ramènera toujours à elle, tu le sais bien. Alors après un verre dérobé et des pas de danse savamment exécutés, tu la suis lorsqu'elle te mène vers cette table bien trop bondée à laquelle elle ne s'est extirpée que pour te déloger du bar. D'un sobre signe de tête, t'as salué les convives, ton regard traînant un peu plus vers @Maximilien Leroy et @Peter Drummond, puis @Dalia Colacino.

Tu cherches du regard @Wyatt Mora, surpris de le manquer à la table, connaissant l'affection de Cat pour lui, et le trouve en arrière sur la piste - en bonne compagnie visiblement. Il y a même @Emmy Robinson qui danse avec eux, et t'esquisses un sourire un peu embarrassé à l'attention de la rousse maintes fois croisée en Egypte.

Et les verres se sont succédés, à un rythme moins effréné que tu l'avais initialement prévu cependant. Parce qu'elle est là, ta précieuse luciole, tout près de toi. Et ta main revient inexorablement chercher un contact, que ce soit ses doigts ou ses hanches, entre chaque verre qui éveille tes sens.

Résumé:

Jeu 2 Mar 2023 - 22:56

Je pousse un petit cri de surprise quand mon "coussin", aka @Hélios Muller est arraché de sous mes genoux pour aller danser et manque de m'affaler par terre. C'est la fatigue, ça. Le contrecoup du décalage horaire. Je baille d'ailleurs à m'en décrocher la mâchoire. En temps normal, je serais sur la piste à me déhancher. Là, je me surprends à rêver de mon lit tout en dodelinant de la tête en rythme avec la musique. Et puis @Inès Saouli est repartie, visiblement appelée ailleurs. Personne ne s'occupe de moi, mais à cet instant, ça me passe par dessus la tête. J'envisage de quitter la soirée, de rentrer. Mais il est bientôt minuit. Dans huit minutes, ce sera l'heure de se prendre dans les bras, de s'embrasser. Tant qu'à faire, même épuisée, poser mes lèvres sur celles de la première personne qui passera à côté de moi, ça me dit bien. Peut-être que ça me réveillera un peu. J'en doute. Mais quand même. Je me force à me lever à mon tour pour aller sur la piste et essayer de secouer la fatigue qui essaye d'étendre ses bras sur moi.

résumé: Heaven est rattrapée par le jet-lag, mais elle tient bon. Elle a quand même failli tomber de sa chaise quand Helios lui a été arraché. Finalement, pour lutter contre le sommeil, elle décide d'aller danser, seule. (hésitez pas à venir la voir!)

Mer 8 Mar 2023 - 21:04

Enfin ! Je peux boire ma bieraubeurre tranquille, bien qu'@Heaven Mitchell estime être toujours aussi bien sur mes genoux. Sauf qu'à peine mon verre reposé sur la table, une main se pose sur la mienne. Je ne l'avais pas vu venir. @Wyatt Mora me tire du siège, délogeant Heaven par la même occasion du sien.
Danser ?! Quoi ? Mais non ! Je le suis, nous faufilant parmi la foule pour se retrouver sur la piste de danse.
Oh bordel, je suis trop près de lui. Quoi ? Qu'est-ce qu'ils ont mes cheveux ? Ah oui, les papillons...Je lui ai manqué ?
Ok, je sens le rouge me monter aux joues direct et j'ai terriblement chaud tout à coup.
Je ne sais pas quoi faire. Je suis beaucoup trop proche, il y a trop de monde. Je sens presque sa respiration sur ma peau. Putain Wyatt, à quoi tu joues ?! J'ai comme l'impression d'être pris au piège. Je ne veux pas de ça.
Je me penche vers son oreille.

"Je reviens..."

Puis je m'éclipse, n'osant regarder autour de moi et prend la direction des toilettes. J'ai besoin de prendre un moment seul.
Quelques temps plus tard, je retourne dans la salle, mais je n'ose retourner sur la piste de danse. Je vais me chercher une autre bieraubeurre et décide de retourner à la table. Wyatt trouvera bien quelqu'un d'autre.
@Billie Shakespeare est toujours là, alors je discute avec elle.

Résumé:
Hélios suit malgré lui (ou presque) Wyatt sur la piste. Il et troublé par le comportement de Wyatt et lui en veut pour oser un tel rapprochement. Il quitte la piste de danse rapidement pour se réfugier aux toilettes. Il reviendra ensuite dans la salle, ira se servir une bieraubeurre et s'installera de nouveau à la table pour discuter avec Bille.

Tandis que tout le monde s'amusait, Billie était très occupée à observer les mouvements de foule autour de la piste de danse et du comptoir du bar. Elle aimait bien aussi suivre des yeux les serveurs et serveuses, non pour ce qu'ils transportaient, mais par admiration pour l'équilibre qu'ils démontraient en balançant leurs plateaux et leur contenu sans rien renverser.

Elle avait souri à Hélios lorsque son camarade de maison s'était installé à ses côtés pour parler. Avec bonne volonté, elle répondit à ses questions, mais le laissa majoritairement faire la conversation, car elle doutait que parler des morts en ce dernier jour de l'année soit bien reçu.

Du plat de la main, elle marquait le rythme de la musique qui résonnait dans l'auberge, rendue guillerette par le verre de vin qu'elle venait de terminer. Minuit approchait et le niveau d'électricité dans l'air augmentait à chaque seconde. Billie se demandait de quel ordre serait l'explosion sur le coup de minuit, tout en se disant qu'Inès avait certainement prévu de marquer le moment à sa façon. La Wright savait toujours quoi faire pour devenir le centre de l'attention et marquer les esprits, une capacité que Billie lui enviait parfois.

Hélios avait disparu, peut-être emporté à son tour par quelqu'un dans la foule. Il ne restait plus autant de monde autour de la table et personne ne s'intéressait à elle, mais la Shakespeare n'en prenait pas ombrage. Sourire aux lèvres, elle s'amusait de voir les corps danser de manière de plus en plus frénétique sur la piste. Elle se demanda soudain ce que ça faisait comme effet de participer à un tel mouvement collectif, mais il ne restait plus un centimètre libre sur la piste de danse, aussi décida-t-elle de s'en improviser un... sur la table ronde à laquelle elle était attablée.

La musique la souleva de sa chaise et la poussa, un pied après l'autre, sur le bois solide de la table. Ses talons claquèrent sûrement, mais le niveau sonore atténuait tout ce qui n'était pas la musique du band. Et Billie se laissa porter par les notes qui frappaient ses tympans. Yeux fermés tandis que résonnait le premier coup de minuit, Billie Shakespeare dansait sur la table.

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