- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Good 4 u (Ft Miguel)
Ven 10 Fév 2023 - 13:28
Démolie par ses disputes de l’avant veille, plus encore par celle qui pulsait entre son coeur et celui de @Maximilien Leroy , Cataleya s’était pensé incapable de livrer d’autre bataille et pourtant… Pleinement acculée, bloquée de part et d’autre, la seule fuite possible se faisait en avant. Et tout crocs dehors, surtout. Arthur l’avait pourtant tempéré, rassurée, convaincue de retourner à l’université là où pourtant elle ne rêvait que de fuite sous un plaid, roulée en boule pour que plus jamais qu’on ne l’approche et, si elle avait bien osé le pas sous les regard emplit de jugement -toute l’université avait-elle été mise au courant des monstruosité qu’ils avaient pu s’échanger ?- force était d’admettre qu’elle ne vivait pas aussi bien qu’elle ne l’aurait voulu cette terrible célébrité.
Depuis trois jours, donc, elle pressait Miguel de message. Si elle était parfaitement consciente que quelque chose s’était forcément brisé au nouvel an car il l’ignorait depuis, force était d’admettre que ne parvenir à mettre aucun mot sur ce soudain revirement de situation la troublait plus qu’elle ne voulait bien l’admettre. Trop fière pour faire le premier pas durant la première moitié de janvier, désespérément accroché à lui durant la seconde, Février entamait déjà sa marche mais le constat demeurait le même ; rien. Alors elle avait nourrit les plus folles théories petite Cataleya, mais le voir pendue aux bras d’une nouvelle dinde chaque semaine l’en avait peu à peu éloigné.
Les mots de Maximilien lui reviennent en plein visage, et c’est un peu honteuse qu’elle ramène son ouvrages de potion avancée contre sa poitrine, incapable de se concentrer sur les mots de sa si précieuse @Irina Melnikov , mentor sacro-saint-sacré. L’heure se refuse à passer, et si c’est le plus mécaniquement du monde qu’elle s’exécute lors des préparations, l’envie n’est décidément pas là, et ça la rend malade. Irina avait sacrifié bien trop de son temps sur ce suivi personnalisé pour récolter, pour la première fois, d’aussi lamentable récolte. Cataleya était généralement si vive d'esprit et curieuse… Alors elle la fuit du regard, ouvertement, et semble se faire minuscule lorsque son professeur passe tout près d’elle.
La Blackthorn déteste toute cette situation, ouvertement, mais le regard coule inexorablement vers la fenêtre entre deux tâches. Cherche désespérément des visages familiers et rassurants, là, dehors. En vain. Elle n’avait plus grand monde, et si la tentation de rejoindre Juliet en courant fut grande, Cataleya savait qu’elle finirait jeté sur un bûcher lorsqu’elle aurait vent des horreurs que sa presque soeur avait osé proféré à l’encore de cet homme qu’elle aimait tant. A l’encontre de son grand frère aussi, quand bien même l’ancienne rousse s’était faite étonnamment tempérée par respect pour cet état qu’elle devinait désastreux aux sorties d’une pneumonie et d’une rupture.
Parce que c’est ce que c’était, n’est-ce pas Cat ? Une rupture.
Voilà des mois que la jeune femme contemplait son petit monde parfait s’écrouler, mais il fallait bien avouer que depuis le retour tant espéré de James, quelque chose se dégradait. De son attitude secrète en lui cachant en premier lieu Jeremiah alors qu’ils s’étaient toujours tout dit, au bijou tracés magiquement qui lui avait offert, en passant par le fait qu’il la surveillait constamment sur Wizargram… Pour son bien elle le savait, mais maman aussi la surveillait pour son bien, n’est-ce pas ? Et puis, depuis qu’elle savait pour l'Artiste, tout s’écroulait d’avantage. Elle avait pourtant tenté de rallumer la flamme au nouvel an, avait vécu sur son petit nuage dix jours durant mais… Le retour de Jeremiah lui avait désespérément fait comprendre que, non, elle n'arriverait jamais à s'épanouir dans pareil ménage. James pouvait bien collectionner les conquête, dans l'absolu Cataleya s'en fichait même si elle arguerait probablement qu'elle était la plus précieuse d'entre toute, mais l'idée même de devoir partager un coeur la révulsait corps et âme. Jamais elle ne s'épanouirait de la sorte alors, depuis l'annonce de son retour, quelque chose s'était inexorablement brisé.
La dernière adopté Blackthorn pourrait désespérément glisser le long de sa chaise si la présence d’Octave, tapis non loin, ne la maintient pas droite comme un “i” par pure fierté. Pourtant, si les mots de Maximilien résonnent encore trop fort dans sa tête, ce n’est plus l’image de James qu’elle visualise mais celle de Miguel. Est-ce qu’il s’était enfin rendu compte de l’horreur qui palpitait sous la poitrine de la Lufkin ? Il lui avait pourtant soufflé que « Même odieuse, [elle] était canon, [et que] ça changeait pas grand-chose » mais… Avait-elle dépassé son seuil d’acceptation pour que son regard blasé et son royal fessier ne suffise plus à contrebalancer avec la laideur de son âme ? A moins que tout ceci fut un odieux Bullshit et que ses “blablabla, je veux être ton ami”, “blablabla, je ferai un chouette amant” n’était destiné qu’à l'attendrir et la jeter dans son lit plus tard dans la soirée. Aurait-il vraiment respecté son souhait d’attendre un peu si elle n’avait pas glissé dans les bras de Morphée quelques minutes après cet échange si doux…? Trop doux, sans doute.
Comment pouvait-elle se faire aussi naïve lorsque ses parents lui avaient pourtant appris par coeur ô combien le monde pouvait se faire sombre et terrifiant ? Comment avait-elle pu autant baisser la garde ? S’éprendre de ces mains posées sur son corps, de ce baisé sur son front.. De cette voix. De cette odeur. De… Lui.
Le regard fuit son chaudront tant elle se sent autant stupide que blessée, mais le coeur se serre si fort qu’elle le croirait brisé.
Alors, lorsqu’elle le croise au détour d’un couloir, seul, à quelques minutes de son prochain cours, quelque chose la pique si ardemment qu’elle n’arrive décidément pas à respecter l’enseignement d’Arthur. Ni même celui traîné par deux disputes qui l’avaient déjà bien trop affecté… Mais quitte à rater sa vie en beauté, autant y aller à fond. Et puis les habitudes avaient décidément la peau dure.
Elle qui traînait un peu des pieds renoue avec son impériosité légendaire et, chaque pas qui la rapproche de ce traitre la rend plus fauve encore. Elle a désespérément envie d’hurler son nom pour l’apostropher mais elle s’était suffisamment donné en spectacle face à Max et James alors, arrivant à hauteur de Grymm, les griffes se saisissent brusquement de son t-shirt et le bascule sur le mur opposé.
« Toi, moi, discussion. » Le ton n’appelle aucune contestation, ni même ce genoux glissé entre les jambes du brun pour dissuader d'esquisser le moindre mouvement, quand bien même elle le sait, Cat ; Miguel est impulsif, Miguel est une tête de con, et Miguel est définitivement plus fort qu’elle, mais qu’importe. S’il fallait qu’elle prenne forme animale et plonge ses canines dans son mollet pour le ramener à elle et par conséquent à cette discussion, elle n’hésiterait pas une seule seconde. Peut être même qu’une gifle donné par le madrilène lui remettrait les idées et le coeur en place ! « J’en ai assez de te courir après, alors soit tu me dis ce que je t’ai fait, soit je t’arrache l’information par la force ! »
Si le regard soutient sans mal aucun celui du Grymm et plonge si profondément en lui qu'il en mordrait son âme, sa main relâche doucement le t-shirt, consciente de l'erreur qu'elle venait de commettre. Alors, amère, vexée, c'est moins sauvage qu'elle recule pour s'adosser au mur en face de lui. Si elle marque un temps de silence sans daigner relâcher son regard, la mâchoire se serre tout de même un peu. « Je n'en revient pas d'avoir pu roucouler comme je l'ai fais alors que je n'étais qu'une énième de tes catins... Bravo, t'as réussit à te venger pour ces deux dernières année passé à me courir après ! Si c'était un défi lancé par tes potes... Si... Putain ! Je me sens tellement lamentable d’avoir pu boire tes paroles comme je l’ai fait … »
Depuis trois jours, donc, elle pressait Miguel de message. Si elle était parfaitement consciente que quelque chose s’était forcément brisé au nouvel an car il l’ignorait depuis, force était d’admettre que ne parvenir à mettre aucun mot sur ce soudain revirement de situation la troublait plus qu’elle ne voulait bien l’admettre. Trop fière pour faire le premier pas durant la première moitié de janvier, désespérément accroché à lui durant la seconde, Février entamait déjà sa marche mais le constat demeurait le même ; rien. Alors elle avait nourrit les plus folles théories petite Cataleya, mais le voir pendue aux bras d’une nouvelle dinde chaque semaine l’en avait peu à peu éloigné.
« Moi au moins, on me désire. Mais pour que tu saches ce que ça fait, faudrait déjà qu’on ait envie de passer du temps en ta compagnie, n’est-ce pas ? »
Les mots de Maximilien lui reviennent en plein visage, et c’est un peu honteuse qu’elle ramène son ouvrages de potion avancée contre sa poitrine, incapable de se concentrer sur les mots de sa si précieuse @Irina Melnikov , mentor sacro-saint-sacré. L’heure se refuse à passer, et si c’est le plus mécaniquement du monde qu’elle s’exécute lors des préparations, l’envie n’est décidément pas là, et ça la rend malade. Irina avait sacrifié bien trop de son temps sur ce suivi personnalisé pour récolter, pour la première fois, d’aussi lamentable récolte. Cataleya était généralement si vive d'esprit et curieuse… Alors elle la fuit du regard, ouvertement, et semble se faire minuscule lorsque son professeur passe tout près d’elle.
La Blackthorn déteste toute cette situation, ouvertement, mais le regard coule inexorablement vers la fenêtre entre deux tâches. Cherche désespérément des visages familiers et rassurants, là, dehors. En vain. Elle n’avait plus grand monde, et si la tentation de rejoindre Juliet en courant fut grande, Cataleya savait qu’elle finirait jeté sur un bûcher lorsqu’elle aurait vent des horreurs que sa presque soeur avait osé proféré à l’encore de cet homme qu’elle aimait tant. A l’encontre de son grand frère aussi, quand bien même l’ancienne rousse s’était faite étonnamment tempérée par respect pour cet état qu’elle devinait désastreux aux sorties d’une pneumonie et d’une rupture.
Parce que c’est ce que c’était, n’est-ce pas Cat ? Une rupture.
Voilà des mois que la jeune femme contemplait son petit monde parfait s’écrouler, mais il fallait bien avouer que depuis le retour tant espéré de James, quelque chose se dégradait. De son attitude secrète en lui cachant en premier lieu Jeremiah alors qu’ils s’étaient toujours tout dit, au bijou tracés magiquement qui lui avait offert, en passant par le fait qu’il la surveillait constamment sur Wizargram… Pour son bien elle le savait, mais maman aussi la surveillait pour son bien, n’est-ce pas ? Et puis, depuis qu’elle savait pour l'Artiste, tout s’écroulait d’avantage. Elle avait pourtant tenté de rallumer la flamme au nouvel an, avait vécu sur son petit nuage dix jours durant mais… Le retour de Jeremiah lui avait désespérément fait comprendre que, non, elle n'arriverait jamais à s'épanouir dans pareil ménage. James pouvait bien collectionner les conquête, dans l'absolu Cataleya s'en fichait même si elle arguerait probablement qu'elle était la plus précieuse d'entre toute, mais l'idée même de devoir partager un coeur la révulsait corps et âme. Jamais elle ne s'épanouirait de la sorte alors, depuis l'annonce de son retour, quelque chose s'était inexorablement brisé.
« T’es qu’une peste et si James veut pas de toi ni en tant que meuf ni en tant qu’amante, c’est parce qu’aucune part de toi n’est enviable »
La dernière adopté Blackthorn pourrait désespérément glisser le long de sa chaise si la présence d’Octave, tapis non loin, ne la maintient pas droite comme un “i” par pure fierté. Pourtant, si les mots de Maximilien résonnent encore trop fort dans sa tête, ce n’est plus l’image de James qu’elle visualise mais celle de Miguel. Est-ce qu’il s’était enfin rendu compte de l’horreur qui palpitait sous la poitrine de la Lufkin ? Il lui avait pourtant soufflé que « Même odieuse, [elle] était canon, [et que] ça changeait pas grand-chose » mais… Avait-elle dépassé son seuil d’acceptation pour que son regard blasé et son royal fessier ne suffise plus à contrebalancer avec la laideur de son âme ? A moins que tout ceci fut un odieux Bullshit et que ses “blablabla, je veux être ton ami”, “blablabla, je ferai un chouette amant” n’était destiné qu’à l'attendrir et la jeter dans son lit plus tard dans la soirée. Aurait-il vraiment respecté son souhait d’attendre un peu si elle n’avait pas glissé dans les bras de Morphée quelques minutes après cet échange si doux…? Trop doux, sans doute.
Comment pouvait-elle se faire aussi naïve lorsque ses parents lui avaient pourtant appris par coeur ô combien le monde pouvait se faire sombre et terrifiant ? Comment avait-elle pu autant baisser la garde ? S’éprendre de ces mains posées sur son corps, de ce baisé sur son front.. De cette voix. De cette odeur. De… Lui.
Le regard fuit son chaudront tant elle se sent autant stupide que blessée, mais le coeur se serre si fort qu’elle le croirait brisé.
Alors, lorsqu’elle le croise au détour d’un couloir, seul, à quelques minutes de son prochain cours, quelque chose la pique si ardemment qu’elle n’arrive décidément pas à respecter l’enseignement d’Arthur. Ni même celui traîné par deux disputes qui l’avaient déjà bien trop affecté… Mais quitte à rater sa vie en beauté, autant y aller à fond. Et puis les habitudes avaient décidément la peau dure.
Elle qui traînait un peu des pieds renoue avec son impériosité légendaire et, chaque pas qui la rapproche de ce traitre la rend plus fauve encore. Elle a désespérément envie d’hurler son nom pour l’apostropher mais elle s’était suffisamment donné en spectacle face à Max et James alors, arrivant à hauteur de Grymm, les griffes se saisissent brusquement de son t-shirt et le bascule sur le mur opposé.
« Toi, moi, discussion. » Le ton n’appelle aucune contestation, ni même ce genoux glissé entre les jambes du brun pour dissuader d'esquisser le moindre mouvement, quand bien même elle le sait, Cat ; Miguel est impulsif, Miguel est une tête de con, et Miguel est définitivement plus fort qu’elle, mais qu’importe. S’il fallait qu’elle prenne forme animale et plonge ses canines dans son mollet pour le ramener à elle et par conséquent à cette discussion, elle n’hésiterait pas une seule seconde. Peut être même qu’une gifle donné par le madrilène lui remettrait les idées et le coeur en place ! « J’en ai assez de te courir après, alors soit tu me dis ce que je t’ai fait, soit je t’arrache l’information par la force ! »
Si le regard soutient sans mal aucun celui du Grymm et plonge si profondément en lui qu'il en mordrait son âme, sa main relâche doucement le t-shirt, consciente de l'erreur qu'elle venait de commettre. Alors, amère, vexée, c'est moins sauvage qu'elle recule pour s'adosser au mur en face de lui. Si elle marque un temps de silence sans daigner relâcher son regard, la mâchoire se serre tout de même un peu. « Je n'en revient pas d'avoir pu roucouler comme je l'ai fais alors que je n'étais qu'une énième de tes catins... Bravo, t'as réussit à te venger pour ces deux dernières année passé à me courir après ! Si c'était un défi lancé par tes potes... Si... Putain ! Je me sens tellement lamentable d’avoir pu boire tes paroles comme je l’ai fait … »
- InvitéInvité
Re: Good 4 u (Ft Miguel)
Jeu 16 Fév 2023 - 22:33
Février n'était pas un mois qui avait la faveur du madrilène. Même son sang chaud semblait se glacer à chaque excursion. La bise et la neige, ce n'était pas fait pour celui qui avait été élevé au cœur des Pyrénées espagnoles où il faisait au mieux chaud au pire... doux. Pourtant, il passait son temps un balais entre les mains, s'entraînant comme si son âme en dépendait. Le dernier match, contre les Wright, avait été une contre-performance. Ils avaient gagné mais seulement parce que leur attrapeuse avait été incroyable. @Peter Drummond le lui avait dit cent fois, ci ce n'était mille. Même @Verena Lacroix avait mieux joué que lui. Le prochain match contre les abeilles est dans quelques semaines et il était hors de question de réitérer cette malheureuse expérience. Il ne supporterait par les railleries de qui que ce soit.
Faut dire, il était légèrement sur les nerfs en ce moment. La faute à qui ? A quoi ? Il osait à peine se l'avouer et pourtant l'une des raisons de son agacement était installée quelques rangs devant lui. Ses cheveux roux étaient enroulés autour de sa baguette, baguette qui n'était plus la même, il venait de s'en rendre compte. Il a la mâchoire crispée à chaque fois qu'il la voit. De loin. Parce que depuis nouvel an, il fait en sorte de ne pas l'approcher plus que nécessaire alors que quelques semaines auparavant, il aurait payé cher pour quelques minutes en sa compagnie.
Le cours de potion se termine et le madrilène n’en est pas mécontent. Il s’empresse de rassembler ses affaires, de vider son chaudron dont rien n’était sorti de productif ce jour et de quitter la pièce aux odeurs nauséabondes. Le couloir est plus lumineux si bien qu’il se doit se plisser les paupières le temps que ses yeux s’acclimatent. Ce temps ne lui est pas accordé, presque dépouillé de son tee-shirt, la surprise fait qu’il se retrouve dos au mur. Littéralement. Et métaphoriquement.
Il se retient le madrilène. Il se retient d’un geste trop brusque, ce genre de geste qu’il avait presque acquis comme un reflexe après plus de huit ans à étudier pour intégrer les forces de l’ordre. Il aurait facilement pu attraper la délicate gorge de la rouquine qui lui fait face. Mais il n’en fait rien, retenant ses instincts, se laissant presque trop facilement piéger par la Blackthorn.
- J’ai rien a te dire.
C’est grommelé plus que parlé, mais c’est assez audible pour que la rouquine puisse le comprendre sauf qu’elle décide délibérément de faire comme si ce n’était pas le cas.
« J’en ai assez de te courir après, alors soit tu me dis ce que je t’ai fait, soit je t’arrache l’information par la force ! » Il avait envie de répondre que comme ça elle savait que ce ça faisait de courir désespérément après quelqu’un mais il n’en dit rien. Parce qu’il n’a pas prit ses distances pour que la rouquine lui court après. Si ça ne tenait qu’à lui, ils reprendraient tranquillement le cours de leur vie aussi étrange soit la sienne. De toute manière y’avait à peu près zéro chance que la future médicomage puisse lui arracher quoi que ce soit par la force, nouvelle baguette ou pas.
Elle le lâche, recule d’un pas mais son regard le transperce d’un bleu céruléen qu’il connaît trop bien désormais. « Je n'en revient pas d'avoir pu roucouler comme je l'ai fais alors que je n'étais qu'une énième de tes catins... Bravo, t'as réussi à te venger pour ces deux dernières années passées à me courir après ! Si c'était un défi lancé par tes potes... Si... Putain ! Je me sens tellement lamentable d’avoir pu boire tes paroles comme je l’ai fait … ». Il est pas franchement étonné que ce soit ce qu’elle pense. Est ce qu’elle l’avait déjà vu autrement. Sa réponse se fait sur un ton quasi professionnel, avec un détachement qu'il feint à merveille.
- Mais t’inquiète Cat, t’es pas une de mes catins. T’as résisté au pauvre type que je suis. Tout va bien. Tout. Va. Bien. Rien n'a changé. T'es la belle colombe intouchable et j'suis le charo.
Parce que c’était ça le problème n’est ce pas ? Il était pas assez bien pour elle ? Got it.
Faut dire, il était légèrement sur les nerfs en ce moment. La faute à qui ? A quoi ? Il osait à peine se l'avouer et pourtant l'une des raisons de son agacement était installée quelques rangs devant lui. Ses cheveux roux étaient enroulés autour de sa baguette, baguette qui n'était plus la même, il venait de s'en rendre compte. Il a la mâchoire crispée à chaque fois qu'il la voit. De loin. Parce que depuis nouvel an, il fait en sorte de ne pas l'approcher plus que nécessaire alors que quelques semaines auparavant, il aurait payé cher pour quelques minutes en sa compagnie.
Le cours de potion se termine et le madrilène n’en est pas mécontent. Il s’empresse de rassembler ses affaires, de vider son chaudron dont rien n’était sorti de productif ce jour et de quitter la pièce aux odeurs nauséabondes. Le couloir est plus lumineux si bien qu’il se doit se plisser les paupières le temps que ses yeux s’acclimatent. Ce temps ne lui est pas accordé, presque dépouillé de son tee-shirt, la surprise fait qu’il se retrouve dos au mur. Littéralement. Et métaphoriquement.
Il se retient le madrilène. Il se retient d’un geste trop brusque, ce genre de geste qu’il avait presque acquis comme un reflexe après plus de huit ans à étudier pour intégrer les forces de l’ordre. Il aurait facilement pu attraper la délicate gorge de la rouquine qui lui fait face. Mais il n’en fait rien, retenant ses instincts, se laissant presque trop facilement piéger par la Blackthorn.
- J’ai rien a te dire.
C’est grommelé plus que parlé, mais c’est assez audible pour que la rouquine puisse le comprendre sauf qu’elle décide délibérément de faire comme si ce n’était pas le cas.
« J’en ai assez de te courir après, alors soit tu me dis ce que je t’ai fait, soit je t’arrache l’information par la force ! » Il avait envie de répondre que comme ça elle savait que ce ça faisait de courir désespérément après quelqu’un mais il n’en dit rien. Parce qu’il n’a pas prit ses distances pour que la rouquine lui court après. Si ça ne tenait qu’à lui, ils reprendraient tranquillement le cours de leur vie aussi étrange soit la sienne. De toute manière y’avait à peu près zéro chance que la future médicomage puisse lui arracher quoi que ce soit par la force, nouvelle baguette ou pas.
Elle le lâche, recule d’un pas mais son regard le transperce d’un bleu céruléen qu’il connaît trop bien désormais. « Je n'en revient pas d'avoir pu roucouler comme je l'ai fais alors que je n'étais qu'une énième de tes catins... Bravo, t'as réussi à te venger pour ces deux dernières années passées à me courir après ! Si c'était un défi lancé par tes potes... Si... Putain ! Je me sens tellement lamentable d’avoir pu boire tes paroles comme je l’ai fait … ». Il est pas franchement étonné que ce soit ce qu’elle pense. Est ce qu’elle l’avait déjà vu autrement. Sa réponse se fait sur un ton quasi professionnel, avec un détachement qu'il feint à merveille.
- Mais t’inquiète Cat, t’es pas une de mes catins. T’as résisté au pauvre type que je suis. Tout va bien. Tout. Va. Bien. Rien n'a changé. T'es la belle colombe intouchable et j'suis le charo.
Parce que c’était ça le problème n’est ce pas ? Il était pas assez bien pour elle ? Got it.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Good 4 u (Ft Miguel)
Ven 17 Fév 2023 - 0:30
Il y a quelque chose dans son regard qui saisit Cataleya jusqu’aux tripes, la plaque un peu plus fort contre son mur. Une lueur, une aura, une force indescriptible qu’elle s’était plus d’une fois amusée à défier mais qui, en ce jour, chasse tout sursaut de hardiesse. Elle sent la colère du Grymm palpiter comme s’il s’agissait de la sienne, et ce simple constat lui serre brutalement le coeur tant l’incompréhension pèse sur ses claires iris. Il semble si fermé Mig, et la bascule d'un simple grommellement dans un dédale sans porte de sortie. Rien à dire ? Tout dans son langage corporel hurlait l'inverse, et toutes leur interaction depuis un bon gros mois lui prouvait le contraire. Tout n'allait pas bien, et tout avait changé.
Alors elle se raccroche à ses yeux Cataleya et ne flanche en rien, quand bien même son cœur hurle à l'éclatement. « T'es la belle colombe intouchable et j'suis le charo » Le ton est impersonnel, l'allure distante, et c'est un peu impuissante que Cataleya navigue sur une mer qu'elle ne connait en rien. Des frictions entre eux, il y en avait déjà eu, mais jamais la Blackthorn n'avait été autant acculé. Alors le regard se baisse, les bras se croisent dans le dos et le corps glisse significativement contre le mur pour se faire un peu plus petite.
« -Mig…. » Elle l'appelle tout doucement, autant pour apaiser les palpitation furieuse de son cœur qu'une situation qui lui semble subitement désespérée. Elle cherche longuement ses mots, pas franchement à l'aise dans le rôle de médiatrice, mais se jette maladroitement à l'eau lorsque les questions s'entassent un peu trop aux frontière de ses lèvres. « Tu es loin d'être un "pauvre type", et j'espère de tout cœur que tu as frappé le con qui a pu murmurer ça. Mais puis-ce que on est à l'heure des rectifications... Je ne suis pas une blanche colombe intouchable. Et tu n'es pas non plus un "charo", pas avec moi en tout cas. Pas ces derniers temps du moins, C'est juste que... » Le regard agrippe un instant le plafond mais lézarde bien vite sur les murs. Elle peine à exprimer tout ce qui pulse en elle et déteste franchement toute cette odieuse situation, alors le talon claque deux fois sur les pavé, et la moue se forme.
« Tu m'en veux parce que je t'ai demandé d'attendre un peu..? » Si elle cherche cette fois-ci son regard, c'est après une franche hésitation qu'elle daigne quitter son mur pour approcher d'un pas, puis de deux. Elle aimerait gouter de nouveau à son étreinte mais préfère choir à ses côtés, n'étant franchement pas certaine de le voir rester si elle poussait trop loin la prise de contact. « Parce que j'ai clairement besoin d'un ami, plus encore d'un amant, et que je me rend compte qu'il n'y a que toi que je veux dans ce rôle.. » Un peu honteuse de le formuler de la sorte, plus encore de le souffler dans un couloir et pas dans l'intimité d'une chambre, Cataleya laisse échapper un soupire de ses lèvres carmine. Elle était à un moment charnier de sa vie et voyait tant ses relations exploser les unes après les autres que force était d'admettre que, à quelque centimètres de ce corps hostile, la peur de le perdre se fit amplement plus grande que l'égo.
Alors elle ose, petit fauve aux griffes acérés, ces mots qu'elle n'osaient que dans son imaginaire le plus fou. Consciente que la chute serait difficile à ravaler s'il l'envoyait sur les roses, là maintenant.
« Tu m'es précieux Miguel, et je déteste toute cette situation alors s'il te plait. Parles moi. » Le ton est doux, étonnamment posé, quand bien même le chaos palpite sous la peau. Elle sait le calme feint et sa capacité à monter dans les crénaux désespérément vive, plus encore après avoir livré son petit cœur en pâture. A croire qu'elle avait retenu quelque chose de ses disputes avec James et Maximilien, et plus encore des conseils d'Arthur.
- InvitéInvité
Re: Good 4 u (Ft Miguel)
Mer 22 Fév 2023 - 19:35
Ca lui coûte ce genre de comportement, parce que ce n'est pas vraiment dans sa nature. L'abandon c'était pas son truc et pourtant, il avait clairement laissé tombé l'idée même de fréquenter la Blackthorn. Ce calme, ce détachement avec lequel il lui répond, ça non plus ce n'est pas lui. Ce n'est pas le fruit du sang bouillant qui coule dans ses veines. Son truc ça serait plutôt les chaudrons qui s'écrasent contre les murs et les mots qui vont bien plus haut les uns que les autres.
Et ça non plus, ce n'est pas elle. Ce ptit surnom à peine chuchoté, qu'il devine plus qu'il ne l'entend. Cette position presque soumise, les mains derrière le dos, le dos contre la pierre. Ce n'est pas Cataleya Blackthorn qui essaye vaguement de se justifier... de le corriger... "C'est juste que.."
- C'est juste que quoi ?
Le ton est moins détaché. Plus agressif mais il n'a pas haussé la voix d'un iota même s'il n'a personne dans le couloir pour être témoin de la scène. « Tu m'en veux parce que je t'ai demandé d'attendre un peu..? »
- Je t'ai encouragé à attendre.
Le corrige-t-elle aussitôt.
- Si j'avais absolument voulu te sauter ce soir là, j'aurais pu le faire.
Les mots sont crus mais une pour une fois il n'y a que la verité. Il le sait. S'il avait voulu à tout prix déflorer Cataleya Quarta Blackthorn il lui aurait suffit de tendre la main. Au lieu de ça, il avait refreiné ses propres envies, puis celles de la rousse. Pourquoi ? Même lui il savait pas trop, pourquoi. Et maintenant quoi ? Maintenant elle voulait coucher avec lui ? Elle voulait redevenir son amie ?
Mais qu'est ce qui avait changé exactement ? Son égo avait été légèrement mis à mal le soir du nouvel an. Et toute personne qui connait Miguel sait que son égo peut être mhm... fragile. Il faut en prendre soin. Le chouchouter. Pour éviter ce genre de réaction de type ghostage à peine mesurée. Elle voulait qu'ils en parlent ? Et bien allons-y.
- Tu veux que j'te dise quoi exactement ? Que ça m'a soulé de te voir pendu aux bras d'un mec ? C'est même pas le cas, on a jamais dit qu'on était exclusif y'a pas de problème. Que je trouve plus que chelou la relation avec ton cousin ? Ca c'est vrai, par contre. Que j'me suis senti comme un con que t'ai pas daigné juste dire bonjour à la soirée du nouvel an ? Y'a de ça ouais. Tu m'as toujours fait comprendre que j'étais pas assez bien pour toi mais je pensais pas que c'était à ce point.
Et ça non plus, ce n'est pas elle. Ce ptit surnom à peine chuchoté, qu'il devine plus qu'il ne l'entend. Cette position presque soumise, les mains derrière le dos, le dos contre la pierre. Ce n'est pas Cataleya Blackthorn qui essaye vaguement de se justifier... de le corriger... "C'est juste que.."
- C'est juste que quoi ?
Le ton est moins détaché. Plus agressif mais il n'a pas haussé la voix d'un iota même s'il n'a personne dans le couloir pour être témoin de la scène. « Tu m'en veux parce que je t'ai demandé d'attendre un peu..? »
- Je t'ai encouragé à attendre.
Le corrige-t-elle aussitôt.
- Si j'avais absolument voulu te sauter ce soir là, j'aurais pu le faire.
Les mots sont crus mais une pour une fois il n'y a que la verité. Il le sait. S'il avait voulu à tout prix déflorer Cataleya Quarta Blackthorn il lui aurait suffit de tendre la main. Au lieu de ça, il avait refreiné ses propres envies, puis celles de la rousse. Pourquoi ? Même lui il savait pas trop, pourquoi. Et maintenant quoi ? Maintenant elle voulait coucher avec lui ? Elle voulait redevenir son amie ?
Mais qu'est ce qui avait changé exactement ? Son égo avait été légèrement mis à mal le soir du nouvel an. Et toute personne qui connait Miguel sait que son égo peut être mhm... fragile. Il faut en prendre soin. Le chouchouter. Pour éviter ce genre de réaction de type ghostage à peine mesurée. Elle voulait qu'ils en parlent ? Et bien allons-y.
- Tu veux que j'te dise quoi exactement ? Que ça m'a soulé de te voir pendu aux bras d'un mec ? C'est même pas le cas, on a jamais dit qu'on était exclusif y'a pas de problème. Que je trouve plus que chelou la relation avec ton cousin ? Ca c'est vrai, par contre. Que j'me suis senti comme un con que t'ai pas daigné juste dire bonjour à la soirée du nouvel an ? Y'a de ça ouais. Tu m'as toujours fait comprendre que j'étais pas assez bien pour toi mais je pensais pas que c'était à ce point.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Good 4 u (Ft Miguel)
Mer 22 Fév 2023 - 22:49
« C'est juste que quoi ? » Le ton fronce doucement les sourcils de la Blackthorn qui s'échine pourtant à jouer sur une corde plus douce et tempérée. La mélodie sonne faux, arrache quelques moues à la Blackthorn qui préfère toujours jouer le rôle du buldozer à la médiatrice, mais s’estompe franchement à chaque nouvelles interventions du madrilène. Soit. IL l'avait encouragé à attendre. IL aurait lui mettre une main au sein sans qu'elle n'abatte sur lui une gifle digne des enfers. Ca ne répondait pas à la question, mais ça avait au moins le mérite de rappeler à la jeune femme que Miguel pouvait être une pure merveille lorsqu'il ne jouait pas au plus con avec elle.
Les lèvres s'entrouvrent mais la voix du Grymm claque tout près d'elle, ramenant inexorablement ses grands yeux bleu sur lui. P-pardon ? Attend attend attend. C'était l’Hôpital qui crachait au visage de la vieille Mère Charité là ! Miguel « j'ai une horde groupie prête sa s'arracher le t-shirt pour toucher mes abdos » Alejandro Pajares, se plaignait qu'elle, elle avait fini au bras de quelqu'un une soirée durant ? Si le regard papillonne et qu'elle s'apprête à rentrer dans le lard avec la liste mentale qu'elle gonflait à chaque fois qu'une fille se pendait au sourire du grymm, c'est méthodique qu'elle revient à ce pseudo calme qui l'agace autant qu'il jure avec son teint.
Les sourcils se haussent, les lèvres s'entrouvrent, mais elle n'a pas même le temps d'en placer une que le Grymm reprend, et bordel. C'est un orage sans nom qui balaye le jeune homme, et ses tempêtes frappent de plein fouet une Cataleya qui retrace le plus difficilement du monde les informations ainsi jeté, tout en devant composer avec l'outrage que lui provoque le spectre de James, son propres chaos et des souvenir franchement altéré par l'alcool.
Stop. Tout bonnement stop. La main de la sorcière agrippe le t-shirt du grymm dans une volonté de le ramener à elle et ainsi se voir piégée entre lui et le mur. Hélas, pleinement consciente qu'elle n'avait pas assez de force pour le contraindre à quoi que ce soit, elle relâche presque aussitôt sa prise et préfère bouger. Faire face à cet air bougon et des sentiments qui semblent les dépasser tout deux. Si la Blackthorn se sent pleinement déboussolée, et ne sait clairement pas quoi faire avec ses mains, c'est ferme qu'elle fait front.
- T'es jaloux ?
A mille lieu des justifications qu'elle macérait, la question lui échappe plus qu'elle n'aime se l'avouer. Il démentirait, elle le savait, mais c'est pleinement attentive que Cataleya se perd dans le regard du madrilène pour y lire ce que son esprit peine à formuler. Elle aimerait sourire, mais force est d'admettre que seul le soupire trouve place sur ses lèvres. Et que si ses mains n'arrivent pas à s'ancrer sur les joues du Grymm, elles finissent par libérer ses cheveux de leur chignon. Non, elle ne sait décidément pas par quel bout attraper le bébé.
- En toute honnêteté, j'ai passé la premier partie de la soirée à tenter d'arracher James à ses idées noires, et la seconde à boire pour oublier ma vie. Alors certes, j'aurai du venir te voir, mais je pensais que tu t'en moquais pas mal : les filles se pendent à ton cou comme des colliers.. Une de plus ou une de moins.. Et puis James aurait avalé des belladones par centaine si je t'avais soufflé le moindre mot...
Elle avait oublié une bonne partie de la nuit, mais sait qu'elle avait désespérément préféré sauver les meubles plutôt qu'abandonner celui qu'elle pensait être l'homme de sa vie. Triste choix car la désillusion s'était faite plus amère encore lorsqu'elle avait comprit que, jamais, James ne la préférerait à Jeremiah. Elle n'était pas suffisante à son cœur, et ce simple fait la révulsait corps et âme. Alors, savoir que c'était ce choix qui la menait aujourd'hui à cette situation la déchira plus encore ; A trop vouloir courir après un amour irréaliste elle venait de saboter une relation qui lui tenait le cœur. La seule, peut être, qui l'avait rapprocher d'un semblant d'épanouissement.
Le front s'abat un instant sur l'épaule du Grymm, réalisant tout doucement ce qui se passe. Et ça l'effraie petite Cataleya, parce que tout allait pour le mieux tant qu'elle refusait d'avouer ce qui pressait son petit cœur malmené. Tant qu'elle répétait qu'ils étaient juste amis. Tant qu'elle se savait être la seule assez folle pour fantasmer cette idylle prohibée.
- Miguel, je te jure que je te mord si tu oses encore prononcer le fait que tu n'es pas assez bien. C'est faux. C'est pas ça. Elle relève un instant la tête, cherche longuement son regard sans pourtant parvenir à faire le tri dans ses idées. Si je ne t'estimait pas, je ne nouerait pas des peurs paniques à l'idée de te perdre. Je ne sécherai pas mon étude de rune pour toi, surtout. Et je n'aurai pas craché à mon cousin que je me moquais de son amour parce que c'est le tien que je veux. C'est juste que, bon sang.. Je suis odieuse, égoïste et dérangée. T'as... Vraiment envie de ça ? Le premier qui s'y est risqué est mort, le second au bord du suicide. J'ai pas envie qu'il t'arrive quoi que ce soit.
Les lèvres s'entrouvrent mais la voix du Grymm claque tout près d'elle, ramenant inexorablement ses grands yeux bleu sur lui. P-pardon ? Attend attend attend. C'était l’Hôpital qui crachait au visage de la vieille Mère Charité là ! Miguel « j'ai une horde groupie prête sa s'arracher le t-shirt pour toucher mes abdos » Alejandro Pajares, se plaignait qu'elle, elle avait fini au bras de quelqu'un une soirée durant ? Si le regard papillonne et qu'elle s'apprête à rentrer dans le lard avec la liste mentale qu'elle gonflait à chaque fois qu'une fille se pendait au sourire du grymm, c'est méthodique qu'elle revient à ce pseudo calme qui l'agace autant qu'il jure avec son teint.
« C'est même pas le cas, on a jamais dit qu'on était exclusif y'a pas de problème »
Les sourcils se haussent, les lèvres s'entrouvrent, mais elle n'a pas même le temps d'en placer une que le Grymm reprend, et bordel. C'est un orage sans nom qui balaye le jeune homme, et ses tempêtes frappent de plein fouet une Cataleya qui retrace le plus difficilement du monde les informations ainsi jeté, tout en devant composer avec l'outrage que lui provoque le spectre de James, son propres chaos et des souvenir franchement altéré par l'alcool.
« Tu m'as toujours fait comprendre que j'étais pas assez bien pour toi mais je pensais pas que c'était à ce point. »
Stop. Tout bonnement stop. La main de la sorcière agrippe le t-shirt du grymm dans une volonté de le ramener à elle et ainsi se voir piégée entre lui et le mur. Hélas, pleinement consciente qu'elle n'avait pas assez de force pour le contraindre à quoi que ce soit, elle relâche presque aussitôt sa prise et préfère bouger. Faire face à cet air bougon et des sentiments qui semblent les dépasser tout deux. Si la Blackthorn se sent pleinement déboussolée, et ne sait clairement pas quoi faire avec ses mains, c'est ferme qu'elle fait front.
- T'es jaloux ?
A mille lieu des justifications qu'elle macérait, la question lui échappe plus qu'elle n'aime se l'avouer. Il démentirait, elle le savait, mais c'est pleinement attentive que Cataleya se perd dans le regard du madrilène pour y lire ce que son esprit peine à formuler. Elle aimerait sourire, mais force est d'admettre que seul le soupire trouve place sur ses lèvres. Et que si ses mains n'arrivent pas à s'ancrer sur les joues du Grymm, elles finissent par libérer ses cheveux de leur chignon. Non, elle ne sait décidément pas par quel bout attraper le bébé.
- En toute honnêteté, j'ai passé la premier partie de la soirée à tenter d'arracher James à ses idées noires, et la seconde à boire pour oublier ma vie. Alors certes, j'aurai du venir te voir, mais je pensais que tu t'en moquais pas mal : les filles se pendent à ton cou comme des colliers.. Une de plus ou une de moins.. Et puis James aurait avalé des belladones par centaine si je t'avais soufflé le moindre mot...
Elle avait oublié une bonne partie de la nuit, mais sait qu'elle avait désespérément préféré sauver les meubles plutôt qu'abandonner celui qu'elle pensait être l'homme de sa vie. Triste choix car la désillusion s'était faite plus amère encore lorsqu'elle avait comprit que, jamais, James ne la préférerait à Jeremiah. Elle n'était pas suffisante à son cœur, et ce simple fait la révulsait corps et âme. Alors, savoir que c'était ce choix qui la menait aujourd'hui à cette situation la déchira plus encore ; A trop vouloir courir après un amour irréaliste elle venait de saboter une relation qui lui tenait le cœur. La seule, peut être, qui l'avait rapprocher d'un semblant d'épanouissement.
Le front s'abat un instant sur l'épaule du Grymm, réalisant tout doucement ce qui se passe. Et ça l'effraie petite Cataleya, parce que tout allait pour le mieux tant qu'elle refusait d'avouer ce qui pressait son petit cœur malmené. Tant qu'elle répétait qu'ils étaient juste amis. Tant qu'elle se savait être la seule assez folle pour fantasmer cette idylle prohibée.
- Miguel, je te jure que je te mord si tu oses encore prononcer le fait que tu n'es pas assez bien. C'est faux. C'est pas ça. Elle relève un instant la tête, cherche longuement son regard sans pourtant parvenir à faire le tri dans ses idées. Si je ne t'estimait pas, je ne nouerait pas des peurs paniques à l'idée de te perdre. Je ne sécherai pas mon étude de rune pour toi, surtout. Et je n'aurai pas craché à mon cousin que je me moquais de son amour parce que c'est le tien que je veux. C'est juste que, bon sang.. Je suis odieuse, égoïste et dérangée. T'as... Vraiment envie de ça ? Le premier qui s'y est risqué est mort, le second au bord du suicide. J'ai pas envie qu'il t'arrive quoi que ce soit.
- InvitéInvité
Re: Good 4 u (Ft Miguel)
Ven 24 Fév 2023 - 17:19
“ T’es jaloux ?” C’était précisément la question qu’il ne voulait pas entendre. Parce qu’à ces yeux ça voulait dire qu’elle n’avait rien compris a ce qu’il essayait vainement d’exprimer. Alors il souffle bruyamment du nez parce qu’il rêve de luis faire comprendre que c’est absolument pas le cas. Et pour cela, quoi que mieux qu’un..
- Non.
C’est sec. C’est direct. Non il est pas jaloux. Pourquoi il serait jaloux de James Blackthorn, s’il vous plait ? Ce type avait une peau plus livide que les inferis, il se prenait des gamelles monstrueuses a chaque match de Quidditch, il pouvait pas se taper sa cousine mais il l’aimait ça crevait les yeux. Sa vie était nulle, malsaine. Pourquoi donc serait-il jaloux ?
Elle se perd en explications plus pitoyables les unes que les autres. James avait des idées noires ? Qu’est ce qu’il foutait en soirée au Nouvel an, c’était pour les gens qui savaient s’amuser non ? Elle avait bu pour oublier sa vie ? Bon il allait pas la juger là dessus parce qu’elle avait une vie vraiment merdique si elle devait sans cesse s’assurer que son cousin ne décide pas de passer volontairement l’arme à gauche. Et concernant les filles qui se pendaient à son cou, il avait envie de lui dire qu’elles au moins, elles avaient dit bonjour…
Elle a beau essayer de la rassurer, il ne peut pas s’empêcher d’avoir un sérieux complexe d’infériorité. Il avait toujours déclaré que sang-pur ou mêlé c’était des conneries et que ceux qui y croyaient étaient des cons. Mais le fossé que l’éducation paternelle avait creusé, la haine qu’il lui avait inculquée devait bien ressortir d’une façon ou d’une autre n’est ce pas ?
Il aurait pu être attendri par ses mots. Il aurait pu se rendre compte que oui, il avait envie de ça. Il avait envie d’elle. Il avait envie de tellement plus que ce qui était envisageable entre eux. Mais la nouvelle mention de James lui donne des envies de meurtre. Il ne comprend tout simplement pas dans quel monde un cousin et une cousine pouvaient avoir ce genre de lien.
- Je sais pas ce que je veux Cat, mais ce qui est sûr c’est que j’veux pas d’une fille qui compare ce qu’elle peut ressentir pour moi avec ce qu’elle ressent pour son cousin.
Il fuit son regard. Déloge le front de la rousse de son épaule. Il essaye de masquer le dégoût que lui inspire ces mots mais il n'est pas de ceux qui maitrisent le pokerface à la Blackthorn. Juliet le tuerait certainement si elle l'entendait proferait de telles horreurs. Avec la cadette Blackthorn, ils avaient convenu de ne pas causer de ce qui fâche. Ce n'était malheureusement pas possible d'envisager une telle esquive avec sa cousine.
- Non.
C’est sec. C’est direct. Non il est pas jaloux. Pourquoi il serait jaloux de James Blackthorn, s’il vous plait ? Ce type avait une peau plus livide que les inferis, il se prenait des gamelles monstrueuses a chaque match de Quidditch, il pouvait pas se taper sa cousine mais il l’aimait ça crevait les yeux. Sa vie était nulle, malsaine. Pourquoi donc serait-il jaloux ?
Elle se perd en explications plus pitoyables les unes que les autres. James avait des idées noires ? Qu’est ce qu’il foutait en soirée au Nouvel an, c’était pour les gens qui savaient s’amuser non ? Elle avait bu pour oublier sa vie ? Bon il allait pas la juger là dessus parce qu’elle avait une vie vraiment merdique si elle devait sans cesse s’assurer que son cousin ne décide pas de passer volontairement l’arme à gauche. Et concernant les filles qui se pendaient à son cou, il avait envie de lui dire qu’elles au moins, elles avaient dit bonjour…
Elle a beau essayer de la rassurer, il ne peut pas s’empêcher d’avoir un sérieux complexe d’infériorité. Il avait toujours déclaré que sang-pur ou mêlé c’était des conneries et que ceux qui y croyaient étaient des cons. Mais le fossé que l’éducation paternelle avait creusé, la haine qu’il lui avait inculquée devait bien ressortir d’une façon ou d’une autre n’est ce pas ?
Il aurait pu être attendri par ses mots. Il aurait pu se rendre compte que oui, il avait envie de ça. Il avait envie d’elle. Il avait envie de tellement plus que ce qui était envisageable entre eux. Mais la nouvelle mention de James lui donne des envies de meurtre. Il ne comprend tout simplement pas dans quel monde un cousin et une cousine pouvaient avoir ce genre de lien.
- Je sais pas ce que je veux Cat, mais ce qui est sûr c’est que j’veux pas d’une fille qui compare ce qu’elle peut ressentir pour moi avec ce qu’elle ressent pour son cousin.
Il fuit son regard. Déloge le front de la rousse de son épaule. Il essaye de masquer le dégoût que lui inspire ces mots mais il n'est pas de ceux qui maitrisent le pokerface à la Blackthorn. Juliet le tuerait certainement si elle l'entendait proferait de telles horreurs. Avec la cadette Blackthorn, ils avaient convenu de ne pas causer de ce qui fâche. Ce n'était malheureusement pas possible d'envisager une telle esquive avec sa cousine.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: Good 4 u (Ft Miguel)
Ven 24 Fév 2023 - 20:17
Miguel Alejandro Tête-de-Con. Elle allait véritablement finir par le renommer ainsi, c’était officiel. A croire qu’il s’attendait à ce qu’elle finisse un genoux à terre, des suppliques plein les mains, prête à se contorsionner sous chacune de ses exigences parce que Monsieur aurait le droit d’avoir mille et une dindes prêtes à agiter leurs plumages sous ses beaux yeux mais également celui de la condamner elle, lorsqu’après vingt-ans, elle venait à roucouler un soir durant contre le cou d’un autre. Ça n'avait aucun sens. Jamais il avait évoqué l’idée d’un former plus qu’un vulgaire coup d’un soir, encore moins un couple, comment vivrait-il le fait qu’elle soit odieuse avec lui sous prétexte qu’il eut un jour posé les mains sur les hanches d’une autre ? Il arguait qu’il faisait ce qu’il voulait et qu’ils n’étaient pas mariés, exactement !
Elle ne s'excusait pas, et trainerait encore moins sa carcasse derrière cet éphèbe au doux accent en l’implorant de la pardonner. Tu voulais jouer au plus con ? Soit. Macère ta jalousie un mois de plus.
Il la repousse, mais Cataleya ignore si c’est ces mots, le geste, où le dégoût qu’elle croise dans le ton et sur le visage du madrilène qui tend si farouchement ses propres muscles. Il suffirait habituellement bien moins que cette seule expression prise par ce léger retroussement de nez et plissement de front pour qu’elle interprète ça comme une insulte à sa famille sur huit génération, et déclenche un protocole de guerre véritable. Il suffirait habituellement de bien moins que ça pour qu’elle soulève les pires tempêtes et se jette à sa gorge, mais Miguel la rendait faible. Elle s’en rendait aujourd’hui compte. C’est un sourire emprunt d’arrogance qui se dessine alors même qu’elle plaque sous une main profondément agacée ses cheveux en arrière.
-Et après, c’est moi qui ne t’estime pas assez hein. Je suis ravie d’enfin constater tout le dégoût que j’inspire à ta personne. On aurait peut-être dû commencer par là, ça m’aurait évité de tomber amoureuse !
Cataleya se coupe net, pleinement surprise par ce dernier mot jeté, formulé sans qu’elle en donne véritablement son accord. Le visage se ferme pourtant brusquement pour ne pas trahir le trouble qui ma mord de toute part, et c’est ferme qu’elle recule d’un pas. Croise les bras sous sa poitrine.
-Mais pour ta gouverne Pajares, si tu crois être une vulgaire relation pansement c’est que, définitivement, tu ne connais rien de moi. Et ça en est profondément insultant après quoi ? Presque trois ans ?
Passionnée, Cataleya avait cette étonnante facilité à ouvrir et claquer la porte aux pieds des relations qui s'offraient à elle. L’amour était souvent fusionnel, intense, sincère, et il ne lui fallait que quelques minutes à peine pour s’éprendre follement d’une personne. En témoignait Wyatt sur qui elle avait plaqué son entière dévotion en moins de quinze minutes, ou Arthur qu’elle suivait des étoiles pleins les yeux alors que tout de leur première rencontre aurait dû la chasser à grand coup de plomb. Tout allait toujours très vite, et plus encore lorsqu’elle décidait de se couper de ceux qu’elle avait profondément aimé. S’il fallait des années pour l’apprivoiser, un sentiment de trahison avait tôt fait de faire voler en éclat tout le travail fourni en amont.
La confiance, c’était le plus précieux des biens qu’elle savait accorder, et elle était encore beaucoup trop craintive pour réussir à passer outre les blessures à ce niveau là. Faute à son éducation dysfonctionnelle sans doute, et à cette tendance à l’isolement que cultivait si méticuleusement sa mère pour la garder bien sagement à ses pieds. Avait-elle besoin des autres, précieux petit diamant ? Le monde était cruel dehors, si froid… Saurait-elle briller sans risquer d’éclater en mille morceaux loin des si habiles mains de sa mère ? Il n’y avait qu’à voir tout l’amour malade que lui renvoyait sa petite Quarta pour comprendre toute l’influence qu’avait Claudia sur sa maigre vie, au manoir où dans ce semblant d’indépendance qu’elle persister encore à vouloir prendre là, dans la forteresse dans laquelle elle s’était retranchée.
La confiance, c’était un bien que Cataleya chérissait plus que tout, mais qu’avait piétiné sans même s’en rendre compte James. Et l’effet avait été immédiat, maintenant elle s’en rendait compte. Prétendre qu’elle n’avait plus aucune tendresse à son égard ne serait qu’un odieux mensonge, mais force était d’admettre que quelque chose s’était définitivement brisé entre eux lorsque le spectre de Jeremiah avait caressé cette relation déjà affaiblie. Et si Cataleya leur souhait le meilleur tant leur amour lui semblait évident, ce serait définitivement sans elle. Le livre s’était claqué sur Janvier et sa fuite du manoir et elle refusait de l’ouvrir de nouveau.
Le pas se recule de nouveau, les griffes profondément ancrée sur cette peau qu’elle imagine déjà graisse. Le nez souffle, la tête se tourne, se lève finalement pour lutter contre des larmes qui oseraient presque affluer, mais c’est le talon qui claque finalement pour trahir toute l’inconfort qui la bouffe. Dire qu’il y avait encore moins d’une heure elle était prête à risquer le doloris paternel pour goûter une fois encore au paradis. Qu’importe si elle devait implorer pour que la mort ne vienne la délivrer ; Elle mourrait de toute manière si l’amour n’ornait pas son crâne de tant à autre.
-Mais qu’est-ce que peux être niaise putain.
Elle ne s'excusait pas, et trainerait encore moins sa carcasse derrière cet éphèbe au doux accent en l’implorant de la pardonner. Tu voulais jouer au plus con ? Soit. Macère ta jalousie un mois de plus.
“Je sais pas ce que je veux Cat, mais ce qui est sûr c’est que j’veux pas d’une fille qui compare ce qu’elle peut ressentir pour moi avec ce qu’elle ressent pour son cousin.”
Il la repousse, mais Cataleya ignore si c’est ces mots, le geste, où le dégoût qu’elle croise dans le ton et sur le visage du madrilène qui tend si farouchement ses propres muscles. Il suffirait habituellement bien moins que cette seule expression prise par ce léger retroussement de nez et plissement de front pour qu’elle interprète ça comme une insulte à sa famille sur huit génération, et déclenche un protocole de guerre véritable. Il suffirait habituellement de bien moins que ça pour qu’elle soulève les pires tempêtes et se jette à sa gorge, mais Miguel la rendait faible. Elle s’en rendait aujourd’hui compte. C’est un sourire emprunt d’arrogance qui se dessine alors même qu’elle plaque sous une main profondément agacée ses cheveux en arrière.
-Et après, c’est moi qui ne t’estime pas assez hein. Je suis ravie d’enfin constater tout le dégoût que j’inspire à ta personne. On aurait peut-être dû commencer par là, ça m’aurait évité de tomber amoureuse !
Cataleya se coupe net, pleinement surprise par ce dernier mot jeté, formulé sans qu’elle en donne véritablement son accord. Le visage se ferme pourtant brusquement pour ne pas trahir le trouble qui ma mord de toute part, et c’est ferme qu’elle recule d’un pas. Croise les bras sous sa poitrine.
-Mais pour ta gouverne Pajares, si tu crois être une vulgaire relation pansement c’est que, définitivement, tu ne connais rien de moi. Et ça en est profondément insultant après quoi ? Presque trois ans ?
Passionnée, Cataleya avait cette étonnante facilité à ouvrir et claquer la porte aux pieds des relations qui s'offraient à elle. L’amour était souvent fusionnel, intense, sincère, et il ne lui fallait que quelques minutes à peine pour s’éprendre follement d’une personne. En témoignait Wyatt sur qui elle avait plaqué son entière dévotion en moins de quinze minutes, ou Arthur qu’elle suivait des étoiles pleins les yeux alors que tout de leur première rencontre aurait dû la chasser à grand coup de plomb. Tout allait toujours très vite, et plus encore lorsqu’elle décidait de se couper de ceux qu’elle avait profondément aimé. S’il fallait des années pour l’apprivoiser, un sentiment de trahison avait tôt fait de faire voler en éclat tout le travail fourni en amont.
La confiance, c’était le plus précieux des biens qu’elle savait accorder, et elle était encore beaucoup trop craintive pour réussir à passer outre les blessures à ce niveau là. Faute à son éducation dysfonctionnelle sans doute, et à cette tendance à l’isolement que cultivait si méticuleusement sa mère pour la garder bien sagement à ses pieds. Avait-elle besoin des autres, précieux petit diamant ? Le monde était cruel dehors, si froid… Saurait-elle briller sans risquer d’éclater en mille morceaux loin des si habiles mains de sa mère ? Il n’y avait qu’à voir tout l’amour malade que lui renvoyait sa petite Quarta pour comprendre toute l’influence qu’avait Claudia sur sa maigre vie, au manoir où dans ce semblant d’indépendance qu’elle persister encore à vouloir prendre là, dans la forteresse dans laquelle elle s’était retranchée.
La confiance, c’était un bien que Cataleya chérissait plus que tout, mais qu’avait piétiné sans même s’en rendre compte James. Et l’effet avait été immédiat, maintenant elle s’en rendait compte. Prétendre qu’elle n’avait plus aucune tendresse à son égard ne serait qu’un odieux mensonge, mais force était d’admettre que quelque chose s’était définitivement brisé entre eux lorsque le spectre de Jeremiah avait caressé cette relation déjà affaiblie. Et si Cataleya leur souhait le meilleur tant leur amour lui semblait évident, ce serait définitivement sans elle. Le livre s’était claqué sur Janvier et sa fuite du manoir et elle refusait de l’ouvrir de nouveau.
Le pas se recule de nouveau, les griffes profondément ancrée sur cette peau qu’elle imagine déjà graisse. Le nez souffle, la tête se tourne, se lève finalement pour lutter contre des larmes qui oseraient presque affluer, mais c’est le talon qui claque finalement pour trahir toute l’inconfort qui la bouffe. Dire qu’il y avait encore moins d’une heure elle était prête à risquer le doloris paternel pour goûter une fois encore au paradis. Qu’importe si elle devait implorer pour que la mort ne vienne la délivrer ; Elle mourrait de toute manière si l’amour n’ornait pas son crâne de tant à autre.
-Mais qu’est-ce que peux être niaise putain.
- InvitéInvité
Re: Good 4 u (Ft Miguel)
Dim 26 Fév 2023 - 17:08
A quoi il s'attendait exactement ? Pas à ça. Il s'attendait pas à ce qu'elle lui court après parce que pendant des années c'est lui qui s'était immiscé dans sa vie à chaque occasion qu'il avait pu provoquer. De grès ou de force. Imaginait il un jour qu'elle battrait le pavé des couloirs d'Hungcalf pour le rattraper et le plaquer contre un mur ? Si on lui avait dit plus tôt... En réalité il s'attendait à rien. Il pensait sincèrement que s'il ne venait plus vers elle, ils finiraient tout simplement par plus se voir. Qu'il nourrirait de la rancoeur quelques temps puis qu'il passerait à autre chose facilement.
La scène prend un tournant inattendu puisque poussé dans ses retranchement, l'espagnol semble faire ressentir ce qu'il dissimule puis si longtemps. Le dégoût ce n'est pas pour elle. Enfin pas pour elle personnellement. Avant il aurait dit que c'était au sujet de sa famille mais maintenant qu'il connaissait Juliet, il était bien incapable de sortir un truc comme ça. Non c'était pour ce qu'ils représentaient. C'était surtout parce que pour Miguel, c'était absolument incompréhensible d'avoir ce genre de sentiment pour un cousin. Il était précisément là, l'objet du dégout. Et elle semble pas le comprendre. Et il ne peut pas préciser sa pensée.
Parce que ce qu'elle vient de jeter un pavé dans la mare si gros qu'il a éclaboussé de surprise autant lui qu'elle. "Ca m’aurait évité de tomber amoureuse !" et les voila qui pendant quelques seconde se regardent tel des veaudelune de six semaine. Il ouvre la bouche et la referme aussitôt parce qu'il sait clairement pas quoi dire. La nouvelle est assommante. Il n'avait jamais envisagé cette possibilité.
- Qu'est ce que...
Elle était niaise, peut être. Et lui il était inconscient. Mais au plus il y pensait, au moins il y croyait. C'était n'importe quoi.
- Tu mélanges tout, bordel. C'est toi qui est amoureuse et c'est moi qui serait jaloux ? Tu crois pas que y'a un p'tit problème dans le scénario ?
A son tour de passer sa main dans ses boucles brunes. Ca lui donne un air un peu barré mais c'est pas franchement ce qui l'inquiète là maintenant tout de suite. Enfaite chaque seconde qui passe lui fait se rendre compte qu'il se sent super mal. Et plutôt que de parler de ce qui fâche... bah il va causer de ce qui fâche encore plus.
- J'sais pas ce qui a pu se passer entre ton cousin et toi. Et j'veux pas savoir. J'comprends même pas que je puisse avoir ce genre de discussion enfaite.. allô c'est ton cousin et j'suis censé faire genre ok c'est normal ? Non vraiment y'a pas moyen !
Le ton s'est fait un peu plus fort. Assez en tout cas pour que quelques têtes se tournent vers eux en marchant. Il se gratte le crâne, totalement perdu dans ce qu'il ressent et ce qu'il raconte.
- T'sais quoi, j'aurais encore préféré être qu'un pansement. Qu'on s'envoie en l'air et qu'on parle plus de toutes ces conneries.
La scène prend un tournant inattendu puisque poussé dans ses retranchement, l'espagnol semble faire ressentir ce qu'il dissimule puis si longtemps. Le dégoût ce n'est pas pour elle. Enfin pas pour elle personnellement. Avant il aurait dit que c'était au sujet de sa famille mais maintenant qu'il connaissait Juliet, il était bien incapable de sortir un truc comme ça. Non c'était pour ce qu'ils représentaient. C'était surtout parce que pour Miguel, c'était absolument incompréhensible d'avoir ce genre de sentiment pour un cousin. Il était précisément là, l'objet du dégout. Et elle semble pas le comprendre. Et il ne peut pas préciser sa pensée.
Parce que ce qu'elle vient de jeter un pavé dans la mare si gros qu'il a éclaboussé de surprise autant lui qu'elle. "Ca m’aurait évité de tomber amoureuse !" et les voila qui pendant quelques seconde se regardent tel des veaudelune de six semaine. Il ouvre la bouche et la referme aussitôt parce qu'il sait clairement pas quoi dire. La nouvelle est assommante. Il n'avait jamais envisagé cette possibilité.
- Qu'est ce que...
Elle était niaise, peut être. Et lui il était inconscient. Mais au plus il y pensait, au moins il y croyait. C'était n'importe quoi.
- Tu mélanges tout, bordel. C'est toi qui est amoureuse et c'est moi qui serait jaloux ? Tu crois pas que y'a un p'tit problème dans le scénario ?
A son tour de passer sa main dans ses boucles brunes. Ca lui donne un air un peu barré mais c'est pas franchement ce qui l'inquiète là maintenant tout de suite. Enfaite chaque seconde qui passe lui fait se rendre compte qu'il se sent super mal. Et plutôt que de parler de ce qui fâche... bah il va causer de ce qui fâche encore plus.
- J'sais pas ce qui a pu se passer entre ton cousin et toi. Et j'veux pas savoir. J'comprends même pas que je puisse avoir ce genre de discussion enfaite.. allô c'est ton cousin et j'suis censé faire genre ok c'est normal ? Non vraiment y'a pas moyen !
Le ton s'est fait un peu plus fort. Assez en tout cas pour que quelques têtes se tournent vers eux en marchant. Il se gratte le crâne, totalement perdu dans ce qu'il ressent et ce qu'il raconte.
- T'sais quoi, j'aurais encore préféré être qu'un pansement. Qu'on s'envoie en l'air et qu'on parle plus de toutes ces conneries.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
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Re: Good 4 u (Ft Miguel)
Dim 26 Fév 2023 - 20:07
Profondément épuisée, autant par les disputes que par un rythme de vie qui aura sa peau avant deux-miles-vingt-quatre, Cataleya voudrait étrangler cette discussion qui n’en est pas une. Fuir, ou du moins rentrer. Ils ne se comprennent pas et plus le madrilène hausse le ton, plus Cataleya se demande s’ils ont déjà réussi à le faire. Et elle se sent profondément stupide, la Blackthorn, d’avoir crû à quelque chose là où tous la mettait frénétiquement en garde dès lors qu’elle osait souffler le nom du Madrilène avec un soupçon d’enthousiasme. Si la lufkin se savait trop têtue pour prêter une oreille attentive aux conseils qui venaient à contredire ses envie, alors les réminiscences de la mort de Cillian aurait dû constituer une claque suffisamment brusque pour lui remettre le coeur et les idées en place.
Et Circée la garde car cette dispute, point par point, rejoignait celle qui l'avait uni à ce premier amour là, à l’aube de leur fracture. Cillian aussi s’était révulsé contre tout l’amour que portrait sa nymphe à cet homme qu’il méprisait, et Cillian, lui aussi, avait dardé sur elle ce regard empli de dégoût. Le parallèle était édifiant, pour ne pas dire terrifiant.
Alors, c’est douloureusement que la jeune femme clos son regard pour chasser ses démons qui se joue d’elle, pour fermement balayer ces situations venu subitement se transposer l’une sur l’autre. Pour oublier le regard qu’avait eu son père lorsque, désespérément docile, profondément perdue aussi, elle lui avait tout avoué durant les vacances suivantes. Le coeur éclate en silence mais Cataleya ne dit mot, et ce qui qui suit dans la bouche du Grymm scelle définitivement la supplique qui aurait pu naître sur ses lèvres inquiètes. Un petit “pouce” ridicule, mais dont elle avait désespérément besoin pour reprendre un souffle fermement bloqué par la peur. Elle est en apnée Cataleya, elle ne le réalise que maintenant.
Le regard s’ouvre et perce si profondément le grymm que Cataleya prendrait presque des airs de harpie. Là, les griffes tant crispée autour de ses folles ondulations qu’elles s’en faisaient douloureuses. Si ses grands yeux bleus sont toujours chargé de larmes, la lueur qui danse sous ses étendues marines est terrifiante. Elle voudrait rugir mais psalmodie bien malgré elle les mots d’ @Arthur Batthyány Ce vœux à la tempérance qui lui éviterait bien des ennuis mais la frustrait d'avantage. Alors, faute de mot, le sourire se fait profondément arrogant.
Miguel n’était pas le premier à nier les sentiments qu’elle pouvait éprouver et ne serait définitivement pas le dernier. C’était à dire vrai désespérément fréquent et cela expliquait en parti le fait qu’elle verbalisait, au final, peu ou pas ce qui la rongeait en profondeur. Pourtant, le fiel court sur ses veines et le regard se fait plus terrible encore. Si la tentation de lui hurler que, puisqu'elle mélangeait tout, il n’avait qu’à s’exprimer correctement et pas comme un enfant capricieux lui brûlait les lèvres, c’est ferme que Cataleya scelle ses cris autour d’une canine venu nerveusement lacérer sa lèvre inférieure.
Peut-être espère-t-elle encore un mot, un geste qui les sauverait tous les deux du naufrage. Peut-être qu’elle est définitivement trop conne, au final.
“allô c'est ton cousin” Le dos se courbe à peine, prend l’allure d’une vipère prête à mordre. Que Morgane lui en soit témoin, la tentation de déverser sa rage sur l’évocation de James lui bouffait les tripes avec tant d’ardeur qu’elle s’en tordrait presque, parce que c’était un sacré con, lui aussi, mais l’instinct de meute prend tant le dessus que chaque froncement de nez dégouté sonne comme la pire des insultes craché au nom des Blackthorns. Il n’y a plus de elle face à James, ou d’elle contre une famille dysfonctionnelle qui doucement la brisait, non. Il n’y a qu’elle, drapée d’un héritage ancestral et sacré, qui allait franchement briser le bras de ce rat aux boucles brunes.
Si le ton en face se hausse, le rire de la jeune femme sonne mauvais. “Non vraiment y'a pas moyen” Lui siffler tout ce qu’elle et James avait pu faire après le nouvel an était désespérément tentant, juste pour voir une folle lueur glisser dans le regard de l’espagnol. Décrire ses ébats point par point pour faire mal, plonger les griffes là où la plaie était visible et béante. Et elle se maudit de ses états d’âme Cataleya, parce que le spectre de la dispute avec Maximilien pesait encore trop lourd sur ses épaules. Parce qu’elle avait encore trop d'inquiétude là où sa mère lui sifflait qu’elle ne devait en avoir aucunes. Parce qu'elle l'aimait, surtout.
-Pardon d’avoir assez d’estime pour toi pour ne pas t’objectifier comme tu le fais avec moi ou chacun de tes plans culs ! Rassure toi Pajares. Mes conneries je vais les jeter au loin. Je préfère me couper la langue plutôt que de me laisser embrasser de nouveau par la tienne. Je t’ai crû drôle, attentionné, de confiance, doué et putain, tellement merveilleux…. Mais tu sais quoi, en fait t’es exactement comme James. Vous avez beau vous jalouser l’un et l’autre et me faire des scènes à cause de vos insécurités respectives, vous vous comportez exactement de la même façon. Ca couche à droite et à gauche et ça ose me prendre en grippe quand j’essaye de m’épanouir dans cette vie de merde alors que, putain. Cillian, Lui, toi. Waouh ! Trois personnes. Ca ne sait clairement pas communiquer et c’est pourtant moi qui me bouffe tous les torts parce que, blabla, je comprends tout de travers ? MAIS EXPRIME TOI BON SANG ! Tu voulais un couple ? Tu voulais de l’exclusivité ? T’avais même pas à me le formuler, juste à me le faire comprendre, et j’aurai foncé ! Mais non, ça ne me dit absolument rien, mais ça décrète pourtant que je t’appartiens et donc BAM, ça me ghoste plus d’un mois alors que je suis fautive de quoi ? AH OUI ! Impolitesse. Moi je crois surtout que tu as viré fou en voyant que je collais James parce que j’étais morte d’inquiétude. Mais au lieu de me dire que tu n’avais pas aimé ça, ou me demander pourquoi je t’avais, juste un soir, même pas occulté en fait parce que je t’ai tant cherché du regard toute la soirée que ça a agacé James ! T’as préféré me faire culpabiliser. Et après on s’étonne que je suis à deux doigts de m’éclater le crâne contre un mur chaque matin ! En fait, t’avais raison avec ta peur irraisonnée de ne pas être assez bien pour moi, alors même que j’aurai défié père et mère pour tes beaux yeux : je mérite clairement mieux que des cons qui ne veulent que mon cul. Clairement. T'as gagné. Oublie tout ça. Ma connerie d’amour je le remballe, va sauter tes greluches.
Le rire est profondément nerveux, si bien qu’elle ne fait plus même attention aux quelques regards qui les accrochent de temps à autre. Ceux là même qui l’avaient pourtant obligés à garder le ton relativement bas, quand bien même quelques éclats de voix avaient réussit à percer. Ça n'avait aucun sens. Tout ceci n’avait juste aucun sens.
Si Cataleya tremble un peu et peine à retrouver son souffle après un monologue interrompu mais étonnamment fluide, le pas se refuse à la fuite. Elle s’était bien trop ridiculisée pour en plus partir en courant. Alors le regard se fait hostile, en tout point sauvage, et le pas ose une approche.
- Je regrette d'avoir imaginé que t'étais bien plus qu'un "charo".
Et Circée la garde car cette dispute, point par point, rejoignait celle qui l'avait uni à ce premier amour là, à l’aube de leur fracture. Cillian aussi s’était révulsé contre tout l’amour que portrait sa nymphe à cet homme qu’il méprisait, et Cillian, lui aussi, avait dardé sur elle ce regard empli de dégoût. Le parallèle était édifiant, pour ne pas dire terrifiant.
Alors, c’est douloureusement que la jeune femme clos son regard pour chasser ses démons qui se joue d’elle, pour fermement balayer ces situations venu subitement se transposer l’une sur l’autre. Pour oublier le regard qu’avait eu son père lorsque, désespérément docile, profondément perdue aussi, elle lui avait tout avoué durant les vacances suivantes. Le coeur éclate en silence mais Cataleya ne dit mot, et ce qui qui suit dans la bouche du Grymm scelle définitivement la supplique qui aurait pu naître sur ses lèvres inquiètes. Un petit “pouce” ridicule, mais dont elle avait désespérément besoin pour reprendre un souffle fermement bloqué par la peur. Elle est en apnée Cataleya, elle ne le réalise que maintenant.
“Tu crois pas que y'a un p'tit problème dans le scénario ? ”
Le regard s’ouvre et perce si profondément le grymm que Cataleya prendrait presque des airs de harpie. Là, les griffes tant crispée autour de ses folles ondulations qu’elles s’en faisaient douloureuses. Si ses grands yeux bleus sont toujours chargé de larmes, la lueur qui danse sous ses étendues marines est terrifiante. Elle voudrait rugir mais psalmodie bien malgré elle les mots d’ @Arthur Batthyány Ce vœux à la tempérance qui lui éviterait bien des ennuis mais la frustrait d'avantage. Alors, faute de mot, le sourire se fait profondément arrogant.
Miguel n’était pas le premier à nier les sentiments qu’elle pouvait éprouver et ne serait définitivement pas le dernier. C’était à dire vrai désespérément fréquent et cela expliquait en parti le fait qu’elle verbalisait, au final, peu ou pas ce qui la rongeait en profondeur. Pourtant, le fiel court sur ses veines et le regard se fait plus terrible encore. Si la tentation de lui hurler que, puisqu'elle mélangeait tout, il n’avait qu’à s’exprimer correctement et pas comme un enfant capricieux lui brûlait les lèvres, c’est ferme que Cataleya scelle ses cris autour d’une canine venu nerveusement lacérer sa lèvre inférieure.
Peut-être espère-t-elle encore un mot, un geste qui les sauverait tous les deux du naufrage. Peut-être qu’elle est définitivement trop conne, au final.
“allô c'est ton cousin” Le dos se courbe à peine, prend l’allure d’une vipère prête à mordre. Que Morgane lui en soit témoin, la tentation de déverser sa rage sur l’évocation de James lui bouffait les tripes avec tant d’ardeur qu’elle s’en tordrait presque, parce que c’était un sacré con, lui aussi, mais l’instinct de meute prend tant le dessus que chaque froncement de nez dégouté sonne comme la pire des insultes craché au nom des Blackthorns. Il n’y a plus de elle face à James, ou d’elle contre une famille dysfonctionnelle qui doucement la brisait, non. Il n’y a qu’elle, drapée d’un héritage ancestral et sacré, qui allait franchement briser le bras de ce rat aux boucles brunes.
Si le ton en face se hausse, le rire de la jeune femme sonne mauvais. “Non vraiment y'a pas moyen” Lui siffler tout ce qu’elle et James avait pu faire après le nouvel an était désespérément tentant, juste pour voir une folle lueur glisser dans le regard de l’espagnol. Décrire ses ébats point par point pour faire mal, plonger les griffes là où la plaie était visible et béante. Et elle se maudit de ses états d’âme Cataleya, parce que le spectre de la dispute avec Maximilien pesait encore trop lourd sur ses épaules. Parce qu’elle avait encore trop d'inquiétude là où sa mère lui sifflait qu’elle ne devait en avoir aucunes. Parce qu'elle l'aimait, surtout.
“Qu'on s'envoie en l'air et qu'on parle plus de toutes ces conneries.”
Le regard se fige, terrible et fondamentalement blessé.
Le regard se fige, terrible et fondamentalement blessé.
-Pardon d’avoir assez d’estime pour toi pour ne pas t’objectifier comme tu le fais avec moi ou chacun de tes plans culs ! Rassure toi Pajares. Mes conneries je vais les jeter au loin. Je préfère me couper la langue plutôt que de me laisser embrasser de nouveau par la tienne. Je t’ai crû drôle, attentionné, de confiance, doué et putain, tellement merveilleux…. Mais tu sais quoi, en fait t’es exactement comme James. Vous avez beau vous jalouser l’un et l’autre et me faire des scènes à cause de vos insécurités respectives, vous vous comportez exactement de la même façon. Ca couche à droite et à gauche et ça ose me prendre en grippe quand j’essaye de m’épanouir dans cette vie de merde alors que, putain. Cillian, Lui, toi. Waouh ! Trois personnes. Ca ne sait clairement pas communiquer et c’est pourtant moi qui me bouffe tous les torts parce que, blabla, je comprends tout de travers ? MAIS EXPRIME TOI BON SANG ! Tu voulais un couple ? Tu voulais de l’exclusivité ? T’avais même pas à me le formuler, juste à me le faire comprendre, et j’aurai foncé ! Mais non, ça ne me dit absolument rien, mais ça décrète pourtant que je t’appartiens et donc BAM, ça me ghoste plus d’un mois alors que je suis fautive de quoi ? AH OUI ! Impolitesse. Moi je crois surtout que tu as viré fou en voyant que je collais James parce que j’étais morte d’inquiétude. Mais au lieu de me dire que tu n’avais pas aimé ça, ou me demander pourquoi je t’avais, juste un soir, même pas occulté en fait parce que je t’ai tant cherché du regard toute la soirée que ça a agacé James ! T’as préféré me faire culpabiliser. Et après on s’étonne que je suis à deux doigts de m’éclater le crâne contre un mur chaque matin ! En fait, t’avais raison avec ta peur irraisonnée de ne pas être assez bien pour moi, alors même que j’aurai défié père et mère pour tes beaux yeux : je mérite clairement mieux que des cons qui ne veulent que mon cul. Clairement. T'as gagné. Oublie tout ça. Ma connerie d’amour je le remballe, va sauter tes greluches.
Le rire est profondément nerveux, si bien qu’elle ne fait plus même attention aux quelques regards qui les accrochent de temps à autre. Ceux là même qui l’avaient pourtant obligés à garder le ton relativement bas, quand bien même quelques éclats de voix avaient réussit à percer. Ça n'avait aucun sens. Tout ceci n’avait juste aucun sens.
Si Cataleya tremble un peu et peine à retrouver son souffle après un monologue interrompu mais étonnamment fluide, le pas se refuse à la fuite. Elle s’était bien trop ridiculisée pour en plus partir en courant. Alors le regard se fait hostile, en tout point sauvage, et le pas ose une approche.
- Je regrette d'avoir imaginé que t'étais bien plus qu'un "charo".
- InvitéInvité
Re: Good 4 u (Ft Miguel)
Ven 3 Mar 2023 - 11:18
Même Miguel, pourtant éternel optimiste, considère qu’il n’y a rien de plus à faire de cette relation. Ou plutôt de cet embryon de relation. Il était prêt à l’avorter et bien pour cela qu’il avait tout simplement décidé de ghoster la Blackthorn, se concentrant sur d’autres filles… Celles qui lui tombaient dans les bras facilement. Et à l’instant, il se dit bien qu’il n’avait pas tort. Maintenant qu’ils avaient causé, il avait l’impression que c’était encore pire…
Là où il était plein de certitudes, le voilà complètement perdu. Est ce qu’il s’attendait à ce qu’elle lui balance de but en blanc qu’elle était amoureuse de lui ? Absolument pas. D’ailleurs dans cette histoire il était persuadé que des deux c’est lui qui accordait le plus de considération à l’autre. Pendant des années elle l’avait repoussé comme un gueux et maintenant, du jour au lendemain, elle était amoureuse ? Y’avait de quoi rien comprendre.
Et il arrivait même pas à la croire. C’était ca le pire. Comment pouvait elle être amoureuse quand elle se comportait comme une femme transie d’amour envers son propre cousin ? Ca aurait été n’importe quel homme, il aurait déjà eu du mal à comprendre. Mais bordel… c’était son cousin.
Au moins la rouquine était du genre expressive. Il le savait. Il le re-découvrait. Il l’avait déjà mise en colère à plusieurs reprises. Souvent même, soyons honnête. Mais jamais dans une rage comme celle-ci. Comment, d’ailleurs, pouvait elle être aussi belle alors que la colère deformait ses traits autant que sa silhouette ? Et c’est une mélopée hargneuse qui s’échappe de ses lippes. Les informations, Miguel les intègre plus ou moins. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’avait pas mesuré la profondeur de l’attachement de la rousse auprès de sa personne. Pas plus qu’il n’avait mesuré son attachement propre.
- Mais meuf ! Tu m’as toujours bien fait comprendre que t’étais teeeeellement mieux que moi. T’as teeeeellement fait la meuf inaccessible. Comment je pouvais croire, à quel moment j’aurais pu croire, que j’avais une chance avec toi ?
Lui aussi était en colère. Contre elle. Contre cette situation à la con.
- J'ai jamais dit que tu m’appartenais ! Et si je t’ai ghosté c’est parce que j’ai bien compris que tout ça là…
D’un geste du doigt, il la montre elle, puis lui, puis elle encore…
- Ça n'existerait pas. Avant je m’en foutais mais maintenant ça me gave. Alors je t’ai ghosté. Vla. Ça te va comme explication ? C’est assez clair ?
Maintenant qu’ils s’étaient tout dit et qu’elle l’avait gentillement renvoyé “sauter ses greluches” alors qu’elle se rendait compte qu’il n’était pas “bien plus qu’un charo”.
- Parfait.
Et se délogeant du mur de pierre, il reprend sa route vers le terrain de quidditch avant d’ajouter au loin.
- C’est pas les candidates qui manquent, t’inquiète.
Là où il était plein de certitudes, le voilà complètement perdu. Est ce qu’il s’attendait à ce qu’elle lui balance de but en blanc qu’elle était amoureuse de lui ? Absolument pas. D’ailleurs dans cette histoire il était persuadé que des deux c’est lui qui accordait le plus de considération à l’autre. Pendant des années elle l’avait repoussé comme un gueux et maintenant, du jour au lendemain, elle était amoureuse ? Y’avait de quoi rien comprendre.
Et il arrivait même pas à la croire. C’était ca le pire. Comment pouvait elle être amoureuse quand elle se comportait comme une femme transie d’amour envers son propre cousin ? Ca aurait été n’importe quel homme, il aurait déjà eu du mal à comprendre. Mais bordel… c’était son cousin.
Au moins la rouquine était du genre expressive. Il le savait. Il le re-découvrait. Il l’avait déjà mise en colère à plusieurs reprises. Souvent même, soyons honnête. Mais jamais dans une rage comme celle-ci. Comment, d’ailleurs, pouvait elle être aussi belle alors que la colère deformait ses traits autant que sa silhouette ? Et c’est une mélopée hargneuse qui s’échappe de ses lippes. Les informations, Miguel les intègre plus ou moins. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’avait pas mesuré la profondeur de l’attachement de la rousse auprès de sa personne. Pas plus qu’il n’avait mesuré son attachement propre.
- Mais meuf ! Tu m’as toujours bien fait comprendre que t’étais teeeeellement mieux que moi. T’as teeeeellement fait la meuf inaccessible. Comment je pouvais croire, à quel moment j’aurais pu croire, que j’avais une chance avec toi ?
Lui aussi était en colère. Contre elle. Contre cette situation à la con.
- J'ai jamais dit que tu m’appartenais ! Et si je t’ai ghosté c’est parce que j’ai bien compris que tout ça là…
D’un geste du doigt, il la montre elle, puis lui, puis elle encore…
- Ça n'existerait pas. Avant je m’en foutais mais maintenant ça me gave. Alors je t’ai ghosté. Vla. Ça te va comme explication ? C’est assez clair ?
Maintenant qu’ils s’étaient tout dit et qu’elle l’avait gentillement renvoyé “sauter ses greluches” alors qu’elle se rendait compte qu’il n’était pas “bien plus qu’un charo”.
- Parfait.
Et se délogeant du mur de pierre, il reprend sa route vers le terrain de quidditch avant d’ajouter au loin.
- C’est pas les candidates qui manquent, t’inquiète.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Good 4 u (Ft Miguel)
Ven 3 Mar 2023 - 14:36
Le regard brouillé par la colère et les larmes, Cataleya se refuse à lâcher ce visage qu’elle maudit déjà avec force. Si elle ne comprend pas encore pourquoi cet échange insensé la bouffe tant, l’ire pèse si lourd qu’elle la fait d’ors et déjà chanceler. Elle se sait pourtant incapable de le rattraper, petite Blackthorn ; autant parce qu’elle s’est déjà trop écorchée les mains sur les mots du madrilène que parce qu’elle n’est pas dupe quant à sa gestion désastreuse de ses émotions, et de celles des autres. Cataleya est un carnage, tout bonnement. Un trou noir, aime t’elle parfois souffler, qui aspire chaque parcèle de lumière sans daigner la rendre. Elle se sait en tout point égoïste, insécure, et Miguel n’a pas vraiment tord de s’indigner lorsqu’il lui rappelle Ô combien elle avait pu être odieuse avec lui. C’est vrai, elle s’était longtemps crû bien meilleure que Miguel Pajares, parce qu’elle était, de tout les Blackthorns, l’une de celle qui avait sans doute le plus de préjugés. Il est également vrai qu’elle s’était longtemps faite inaccessible, mais quiconque la connaissait un minimum pourrait arguer la même chose. Cataleya ne se donnait pas, pas à ceux qui le méritaient le plus en tout cas. Moins encore lorsque ça n’entrait pas dans la sphère familiale. Elle sabotait maladivement ses relations et était incapable de revenir par la suite s’excuser, en témoignait le chaos qui pulsait entre elle et Juliet, ou les horreurs qu’elle avait aboyé au visage de Maximilien trois jours plus tôt. Pourtant, dans son expression anarchique de reconnaissance, Miguel avait depuis longtemps tenu une place toute particulière, et le fait qu’il ne l’ai jamais réalisé la tue à petit feu.
-Décembre. Siffle-t’elle pourtant en réponse au dramatisme du brun. Si tu n’as rien vu avant, alors soit, je suis franchement nulle. Mais j’ai hautement été clair ce soir-là, et tu avais parfaitement compris le message.
Ce n’était pas pour les blagues franchement douteuses de ses amis qu’elle se glissait à sa suite dans les bars, et ce n’était pas par ennuie qu’elle le laisser approcher, ou se dégageait du temps pour lui laisser l’opportunité de le faire. Alors certes, elle ne levait pas des regards amoureux dès lors qu’il esquissait le moindre geste, mais le simple fait qu’elle l’ait cherché lui et pas ses grands frère lorsque tout commençait à s’écrouler en décembre aurait dû lui faire comprendre qu’il lui était désespérément précieux. Elle avait cherché ses bras, ses lèvres, le battement de son coeur tout contre le sien. Elle lui avait par deux fois dit qu’elle était pleinement reconnaissante de sa présence à ses côtés, l’en avait remercié et bon sang, que Circée garde ces odieuses pensées ! Elle lui avait dit qu’il la rendait folle, qu’elle brûlait d’envie pour lui, quand bien même le traumatisme lui fracturait l’esprit dès lors qu’elle osait nourrir un peu de désir pour quique ce soit.
Aurait-elle du se faire plus explicite, au risque de jouer la vie du duelliste à la roulette russe ? Au risque de tout perdre, de sa fragile couronne à l’estime plus fragile encore que pouvait, une fois par ans lui gratifier une brève oeillade de ses parents ? La chute de Cillian l'éveillait encore la nuit, tout comme le regard impassible de son père. L’attaque d’Elio, quand bien même plus que prévisible, avait réveillé ses plus grande angoisse et rappelé à la rousse que, jamais plus, elle ne souhaitait revivre ce genre de chose.
L’espace d’un instant pourtant, les lèvres s’entrouvrent, cherchent des mots qui ne viennent pas et, quand bien même aux frontières de ses canines, s’écroulent brutalement en constatant Miguel se redresser. “ C’est pas les candidates qui manquent, t’inquiète.”
Le coeur éclate, tout bonnement, quand bien même c’est là une cruelle vérité. Miguel n’aurait aucun mal à trouver une jolie brune au regard clair, plantureuse et désespérément pendue à son cou. Une fille qui n’aurait pas peur et qui serait certainement bien moins destructrice que ce qu’elle pouvait être, elle.
Les trois pas qu’elle ose en sa direction sont pourtant purement reflexe. Désir inavoué de le rattraper, lui jeté au visage que, malgré tout, elle voulait tout de même essayer. Que s’il n’y croyait pas parce qu’elle ne le lui montrait pas assez, alors elle tâcherait de se faire violence en contrant ses mécanismes de défenses. En se faisant moins farouche. En… Il est trop loin pour qu’elle puisse le rattraper en quelques foulées. Trop loin pour que sa course à elle ne revêt pas l’allure celle d’une putain de psychopathe ou d’une désespérée. Il lui faut se résigner, comprendre que c’est pour le mieux car si ce n’était pas son père qui brisait l’espagnol, alors ce serait-elle car, toujours, Cataleya finissait par faire désespérément mal. Il lui faudrait se résigner, sa gorge est de toute manière trop serrée pour oser le moindre mot, et lui … Et bien il part sans même se retourner.
Le regard se baisse un peu, le pied tape un vulgaire cailloux, mais le regard qu’elle lève presque aussitôt sur le Pajares se fait pleinement chargé de rancoeur.
-C’est ça ! Va refiler le citronus à tout le campus ! Elle a hurlé à plein poumon, petite furie aux yeux clairs, et le petit cailloux ramassé au premier mot a ridiculement frappé le dos du Grymm pour traduire sa colère. Là, pile entre les omoplates. Si la porte ouverte juste derrière elle arrache un franc sursaut à la Blackthorn, c’est clairement stupéfaite qu’elle soutient une seconde le regard de son professeur de rune -cours qu’elle est odieusement en train de sécher, rappelons le.
- Miss Blackthorn, maintenant que toute la classe a pu assister ce chagrin d'amour digne d'un drame Shakespirien, vous daignerez bien vouloir assister à mon cours. Je suis persuadé que vous serez ravie d'apprendre qu'aujour'd'hui nous étudierons Wunjo.
La rune du positivisme et de l'espoir... Ses iris jettent pourtant des éclairs et, à deux doigts de hurler que si elle n’est pas en cours c’est que, justement, elle sèche, qu’elle s’en fout parce qu’elle a de l’avance à ne plus savoir quoi en faire et qu’elle se doit, là tout de suite, d’arracher les yeux de Miguel avec les dents, le grondement sourd qui pèse sur sa gorge se fait en tout point équivoque. Elle se résigne. De toute manière tout ceci était stupide. Tellement stupide…
Le regard qu’elle tourne pourtant vers son professeur se fait en tout point hostile, presque autant que celui qu’elle jette presque aussitôt à Miguel, mais c’est pleinement renfrognée qu’elle daigne enfin rejoindre le cours sans plus amples mots. Elle n’y échappera pourtant pas, n’est pas Mom ?
-Décembre. Siffle-t’elle pourtant en réponse au dramatisme du brun. Si tu n’as rien vu avant, alors soit, je suis franchement nulle. Mais j’ai hautement été clair ce soir-là, et tu avais parfaitement compris le message.
Ce n’était pas pour les blagues franchement douteuses de ses amis qu’elle se glissait à sa suite dans les bars, et ce n’était pas par ennuie qu’elle le laisser approcher, ou se dégageait du temps pour lui laisser l’opportunité de le faire. Alors certes, elle ne levait pas des regards amoureux dès lors qu’il esquissait le moindre geste, mais le simple fait qu’elle l’ait cherché lui et pas ses grands frère lorsque tout commençait à s’écrouler en décembre aurait dû lui faire comprendre qu’il lui était désespérément précieux. Elle avait cherché ses bras, ses lèvres, le battement de son coeur tout contre le sien. Elle lui avait par deux fois dit qu’elle était pleinement reconnaissante de sa présence à ses côtés, l’en avait remercié et bon sang, que Circée garde ces odieuses pensées ! Elle lui avait dit qu’il la rendait folle, qu’elle brûlait d’envie pour lui, quand bien même le traumatisme lui fracturait l’esprit dès lors qu’elle osait nourrir un peu de désir pour quique ce soit.
Aurait-elle du se faire plus explicite, au risque de jouer la vie du duelliste à la roulette russe ? Au risque de tout perdre, de sa fragile couronne à l’estime plus fragile encore que pouvait, une fois par ans lui gratifier une brève oeillade de ses parents ? La chute de Cillian l'éveillait encore la nuit, tout comme le regard impassible de son père. L’attaque d’Elio, quand bien même plus que prévisible, avait réveillé ses plus grande angoisse et rappelé à la rousse que, jamais plus, elle ne souhaitait revivre ce genre de chose.
L’espace d’un instant pourtant, les lèvres s’entrouvrent, cherchent des mots qui ne viennent pas et, quand bien même aux frontières de ses canines, s’écroulent brutalement en constatant Miguel se redresser. “ C’est pas les candidates qui manquent, t’inquiète.”
Le coeur éclate, tout bonnement, quand bien même c’est là une cruelle vérité. Miguel n’aurait aucun mal à trouver une jolie brune au regard clair, plantureuse et désespérément pendue à son cou. Une fille qui n’aurait pas peur et qui serait certainement bien moins destructrice que ce qu’elle pouvait être, elle.
Les trois pas qu’elle ose en sa direction sont pourtant purement reflexe. Désir inavoué de le rattraper, lui jeté au visage que, malgré tout, elle voulait tout de même essayer. Que s’il n’y croyait pas parce qu’elle ne le lui montrait pas assez, alors elle tâcherait de se faire violence en contrant ses mécanismes de défenses. En se faisant moins farouche. En… Il est trop loin pour qu’elle puisse le rattraper en quelques foulées. Trop loin pour que sa course à elle ne revêt pas l’allure celle d’une putain de psychopathe ou d’une désespérée. Il lui faut se résigner, comprendre que c’est pour le mieux car si ce n’était pas son père qui brisait l’espagnol, alors ce serait-elle car, toujours, Cataleya finissait par faire désespérément mal. Il lui faudrait se résigner, sa gorge est de toute manière trop serrée pour oser le moindre mot, et lui … Et bien il part sans même se retourner.
Le regard se baisse un peu, le pied tape un vulgaire cailloux, mais le regard qu’elle lève presque aussitôt sur le Pajares se fait pleinement chargé de rancoeur.
-C’est ça ! Va refiler le citronus à tout le campus ! Elle a hurlé à plein poumon, petite furie aux yeux clairs, et le petit cailloux ramassé au premier mot a ridiculement frappé le dos du Grymm pour traduire sa colère. Là, pile entre les omoplates. Si la porte ouverte juste derrière elle arrache un franc sursaut à la Blackthorn, c’est clairement stupéfaite qu’elle soutient une seconde le regard de son professeur de rune -cours qu’elle est odieusement en train de sécher, rappelons le.
- Miss Blackthorn, maintenant que toute la classe a pu assister ce chagrin d'amour digne d'un drame Shakespirien, vous daignerez bien vouloir assister à mon cours. Je suis persuadé que vous serez ravie d'apprendre qu'aujour'd'hui nous étudierons Wunjo.
La rune du positivisme et de l'espoir... Ses iris jettent pourtant des éclairs et, à deux doigts de hurler que si elle n’est pas en cours c’est que, justement, elle sèche, qu’elle s’en fout parce qu’elle a de l’avance à ne plus savoir quoi en faire et qu’elle se doit, là tout de suite, d’arracher les yeux de Miguel avec les dents, le grondement sourd qui pèse sur sa gorge se fait en tout point équivoque. Elle se résigne. De toute manière tout ceci était stupide. Tellement stupide…
Le regard qu’elle tourne pourtant vers son professeur se fait en tout point hostile, presque autant que celui qu’elle jette presque aussitôt à Miguel, mais c’est pleinement renfrognée qu’elle daigne enfin rejoindre le cours sans plus amples mots. Elle n’y échappera pourtant pas, n’est pas Mom ?
Fin.