nom : Dahlberg – nom transmis de mère en fille, aux accents scandinaves. Nom porté en étendard, en bannière, avec fierté malgré l’insulte qu’il appelle bientôt en écho. « Traîtres à leur sang ». prénom(s) : l’enfance d’un père bercé des mythes et légendes grecques. Celle de la mère, entourée d’enfants dont les noms pompeux se voulaient préfigurer la noblesse de leur sang. Circé naît de leur union. Circé la nymphe, la magicienne, la sorcière. Circé, l’oiseau épris d’indépendance. âge : 36 ans – l’âge de raison, lui murmure -t-on l’air entendu que l’on réserve à ceux qui n’ont plus le droit à l’erreur. Trente-six années dont de nombreuses passées à essuyer les conséquences des dites erreurs déjà commises. A prier pour que les futures (parce qu’il y en aura) soient moins retentissantes. genre : féminin date & lieu de naissance : le 26 janvier 1988, en France (Combourg). nationalité : identité amputée de moitié, malgré le patronyme qui la trahit : seule la nationalité française trône sur ses papiers d'identité.  origines : franco-suédoises ancienne école : fière sorcière de la maison des Tritons à Beauxbâtons entre 1999 et 2006. Elle s'obstine à poursuivre ses études dans la filière des Forces Publiques chez les Lufkin, entre 2006 et 2008. Deux années d'entêtement qui se solderont par un échec retentissant, puis par sa réorientation en Sciences Occultes (2008- 2017) années d'études : Diplômée de Sciences Occultes en juin 2017 (Matières obligatoires : DCFM, Potions, Étude des Runes - Options : Médicomagie appliquée, Astronomie, Botanique filière & options (ou matière enseignée ou métier) : Potionniste et chercheuse, spécialisée dans la recherche de remèdes aux potions à effet mental depuis quelques années ; elle continue ses travaux en étroite collaboration avec le domaine médical. Prendra le poste de Professeurs de Potions à la rentrée 2024 orientation sexuelle : Bisexuelle orientation romantique Biromantique état civil : Même le mot "compliqué" lui paraît être un euphémisme. Mère-à-l'arrache devenue mère célibataire. Coeur à prendre, esprit à dompter, plutôt renard que petit prince. statut financier : Circé commence à jouir d'une petite notoriété dans le milieu très fermé des potionnistes et chercheurs. Elle est ainsi suffisamment aisée pour ne pas avoir à s'inquiéter des temps prochains. nature du sang : Honteusement, traîtreusement mêlé. Des secrets de famille qui ont jalonné son enfance, l'histoire de ses origines est peut-être celui qui éclata le plus bruyamment.  

1.0 ━ Gant de fer... Des traits doux et sages, une stature que l'on pourrait aisément qualifiée de banale – ni trop petite, ni trop grande – Circé s’applique à ce qu’on ne retienne que ce qu’elle veut bien afficher aux yeux du monde : sa sobriété, son sérieux, et une neutralité confondante au point de faire oublier la jeunesse de son visage. La trentaine bien entamée et la sorcière laisse son visage se figer dans une expression froide, presque sévère. Une nécessaire distance, le désintérêt porté comme armure autant que comme bannière pour se protéger des autres, sur son lieu de travail. Qu’on la traite de méduse, de sorcière, de coincée lui importe peu, pourvu que ses pairs la considèrent. On en oublie souvent la douceur de ses grands yeux sombres aux lueurs mouvantes, à qui jamais un détail n’échappe, trop expressifs pour qu’elle puisse se dire totalement impassible.
Et d’un sourire, parfois, son masque de glace se fissure, se réchauffe de petites rides d’expressions au coin des yeux ; c’est alors une autre vie qui anime les traits de son visage, une faille dans l’armure trop lisse.
Tout en elle, par ailleurs, n’est que contrôle. Ses gestes, savamment calculés, suffisamment maîtrisés pour masquer chaque émoi, chaque hésitation.
D’ailleurs son corps est un temple. De sa grossesse, il ne reste presque aucune trace, comme mu par sa volonté, à elle, de faire effacer cet écart de parcours. L’exercice physique fait partie de ses rares exutoires. En dehors de la course à pieds, elle a été durant ses plus jeunes années une joueuse de Quidditch accomplie. En résulte un corps d’une tonicité insoupçonnée sous les amples robes de sorciers et les larges vêtements moldus. Elle se prête, d’ailleurs, assez rarement au jeu de la coquetterie, n’en ayant ni le temps ni la fantaisie. Le pragmatisme guide ses gestes chaque matin ; une élégance stricte et un soin irréprochable sont là les seules attentions qu’elle consente à prêter à son apparence.


2.0 ━ Pour main de velours ? « Elle est jamais contente, la Dahlberg ». Quand n’a -t-elle pas entendu cette rengaine, jetée par-dessus l’épaule excédée d’un adolescent ou d’un étudiant quitter sa classe ? Circé n’en est pas vraiment fière. Mais satisfaite ? Elle ne l’est, effectivement, jamais pleinement. Si sa froide sévérité fait office de figure dans les couloirs d’Hungcalf, la réalité est un peu différente dans sa classe.  
Enfant, élève, jeune adulte, apprentie ou professeure, Circé n’a jamais cessé d’être cette jeune femme passionnée, investie de tout son cœur dans tout ce qu’elle a pu entreprendre. Enfant, elle était prise d’obsessions chroniques nourrissant son immense curiosité pour toute chose, peu importait quoi. « Et pourquoi, et comment ? », demandait-elle sans cesse. Elle ne voulait pas seulement savoir, elle voulait obstinément comprendre comment ça marchait, quelle était la logique derrière sa nouvelle passion. En grandissant, cette manière de réfléchir transforma son choix d’avenir en un but bien particulier, une manière d’envisager sa matière qui lui était propre. Les Potions ne doivent jamais rester une matière isolée, et à sa manière, Circé tente de leur insuffler un peu de dynamisme, d’intérêt, de finalité pour rendre caduque cette image des potionnistes aux cheveux gras, laborantins contrits derrière leurs chaudrons. Elle se mue alors en pédagogue insoupçonnée, aux trésors de patience pour ses élèves.

Dans sa manière d’être, d’enseigner et de penser, Circé en devient son propre tyran. L’avenir qu’elle s’est construit est le résultat de l’ambition de toute une vie, assez révélatrice. Rigoureuse, déterminée, investie, elle fait preuve d’une exigence extrême à son égard. Et ce qu’elle abhorre chez elle, elle ne l’accepte pas plus chez les autres, et, cela va sans dire, pas chez ses élèves non plus. La paresse, la facilité, le lâcher prise, la lâcheté, le mensonge, l’hypocrisie ne sont pas les bienvenus. Ceux qui s’y laissent aller ne s’attirent, au mieux, que son mépris, lorsqu’elle ne se laisse pas aller aux remarques piquantes. En revanche, elle se montre pour le moins dévouée aux élèves qui font l’effort de s’investir. La parole se fait avenante, le conseil avisé, le sourire moins rare.

(control-freak •  curieuse •  méticuleuse •  carriériste •  attentive • introvertie • franche, parfois trop •  se rêverait plus courageuse •  spécialiste de la fuite en avant •  exigeante •  bienveillante, sauf envers elle-même •  indépendante • anxieuse •  méfiante •  de bon conseil • socially awkward •  fondamentalement loyale •  obstinée • optimiste (?) • terre-à-terre •  observatrice)

3.0 ━ Lever le voile du futur Murmures. Images. Un geste qu’on retient, un étrange pressentiment. Les étrangetés ont commencé à suivre le quotidien de Circé au cours des premières années à Beauxbâtons. Elle les a d’abord tues. Qu’aurait-on pensé d’elle ? Qu’aurait-on pu lui répondre ?
Et puis les incursions de ces phénomènes se sont multipliées. Dans son quotidien. Au cœur de chaque nuit, dont les rêves devenaient peuplées d’étranges apparitions. Des flashs qui la faisaient sursauter, parfois une seconde avant qu’un élève ne casse un verre, trébuche sur une marche. Un cri silencieux, désincarné, hurlé à son oreille qui la laissait curieusement consciente de ce qui allait advenir. Le mot lui vint enfin : voyante. Prophétesse du futur, ingénue qui se retrouvait avec entre les mains, un pouvoir aussi effrayant qu’inconnu. Circé n’en parla toujours pas, se referma pendant quelques temps, terrifiée qu’elle était à l’idée de se retrouver impuissante témoin des horreurs qui pouvaient s’abattre.
Jusqu’à ce que, dans ses rêves ne revienne toujours les mêmes images : son père, devant un chaudron, goûtant naïvement la décoction. Et peu importe combien elle hurlait, essayait de l’en empêcher, son corps, soudainement raidi, finissait inlassablement par basculer à terre.
Cette année-là, elle ne fut pas capable de prévenir la tentative d’empoisonnement qui avait visé son père. Mais la promesse de ne plus délaisser ce pouvoir, don ou malédiction, s’inscrivit dans son esprit aussi durablement que dans le marbre.

4.0 ━ En vrac Baguette : bois de tilleul argenté, épine du monstre du fleuve blanc, relativement rigide et d’une longueur de 28 cm. Circé s’est toujours sentie en profonde harmonie avec sa baguette, notamment pour les sortilèges complexes ou ceux touchant à l’esprit. Parfois, elle a presque l’intuition que son utilisation l’aide à canaliser et organiser pensées comme magie. • Épouvantard : son père en fauteuil roulant, les yeux voilés et le regard vague, conséquences directes de l’agression subie et bien éloigné de l’image de l’homme au rire tonitruant et aux bras protecteurs ayant bercé son enfance. Ce père, diminué, absent, a bien existé cependant, image de sa propre impuissance à prévenir le danger. L’image, imprimée au fer rouge dans sa mémoire, la rend particulièrement sensible aux épouvantards. • Amortentia :  odeur d’acrylique, du vieux bois chauffé par le soleil d’été, de l’huile essentielle de fleur d’oranger dont elle vaporise toujours quelques gouttes sur son oreiller chaque nuit. • Animal de compagnie : pour sa correspondance, Circé fit l’acquisition d’Oscar, hibou grand-duc au regard aussi sévère que celui de sa maîtresse. Durant leurs conversations nocturnes, Circé transforme ses regards en longues réponses avisées. • Polyglotte, Circé parle aussi bien anglais que français, en plus de l’italien et le portugais et de quelques notions de suédois. • Excellente mémoire visuelle, elle n’oublie jamais un visage. • Très politisée, aime avoir un avis sur tout. • Se rend très au courant de la vie politique au quotidien, grande lectrice de la presse. • Malgré sa promesse, le quotidien d’une voyante est parfois difficilement supportable. La mauvaise habitude d’une potion de sommeil sans rêve, agrémentée par ses soins, lui revient un peu trop souvent à son goût. • L’oniromancie et la méditation sont les biais par lesquels elle essaie, encore aujourd’hui, d’apprivoiser son don. Lorsque les visions la hantent ou qu’elle ne parvient pas à les déchiffrer, il lui arrive souvent de les coucher sur papier, croquant, peignant, jusqu’à les exorciser. • Le goût de la peinture lui vient de sa mère, au point d’en être devenu un de ses passe-temps favoris. Ses doigts, malgré le soin qu’elle leur apporte, sont souvent ornés de tâches colorées. • L’agression de son père à la fin de sa scolarité l’a rendue légèrement paranoïaque ; elle acceptera rarement une boisson si elle n’en a pas vu la provenance. • A toujours un flacon de Veritaserum dans la poche.
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