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Adrilynn ♥ Can't fight this instinct
Jeu 30 Mar 2017 - 10:32
Can't fight this instinct
Parfois la raison perd face aux sentiments... Parfois seulement...
ft. Ceilynn Fraser && Adrian O'Connor
Tu repenses à ta conversation avec cette amie. Celle-ci t’obsède. Pas uniquement la partie sur elle et ce professeur, non… Aussi la partie concernant Adrian. Effectivement, tu ne peux pas dire qu’il te laisse indifférente. Mais pour toi, c’est purement physique. Ca ne peut pas être autre chose dans la mesure où l’amour n’est pas pour toi. Tu imagines ton petit cœur, brisé en mille morceaux. Et c’est ce qu’il est. Depuis des années maintenant. A cause d’un garçon que tu croises tous les jours dans les couloirs de Hungcalf. Malgré le temps qui a passé, et même si tu sais que tu ne veux surtout pas retomber dans ses bras, tu lui en veux encore. Non… Tu t’en veux encore d’avoir été aussi naïve, aussi manipulable par ce beau parleur. Depuis, plus personne n’accède à ton cœur. Ton corps, c’est différent. Mais ton cœur, ton âme, eux, sont protégés par des barrières infranchissables, hérissées de piques encore plus pointues que les épines d’une rose. Alors non. Plus tu repenses à cette conversation, plus tu te dis que ton amie rêve et que les rêves ne sont pas faits pour devenir réalité. Pas dans ton cas, en tout cas. Tu repenses à ce que tu lui as dit, au fait que, s’il le faut, tu sortiras avec quelqu’un d’autre pour lui prouver que non, que tu ne ressens rien pour Adrian. Pourtant, tu dois bien reconnaître, maintenant que tu es seule, que ton ventre se serre un peu à cette idée. Si tu ne te vois pas sortir avec le brun, tu ne te vois pas non plus sortir avec qui que ce soit d’autre. Mais tu le feras s’il le faut. D’autant que, à part ton amie et peut-être Maia – et encore, tu n’en es pas certaine -, personne dans ton entourage ne sait qu’il s’est déjà passé quelque chose avec l’autre Ethelred… A moins qu’il en ait parlé autour de lui, ce qui, à tes yeux est rédhibitoire. La nuit, les nuits, pardon, que vous avez passé ensemble sont votre secret.
Secouant la tête, tu quittes la salle d’un cours auquel tu n’as, pour la première fois en sept ans, pas prêté la moindre attention et te diriges vers la salle de cours suivante. Tes pas sont machinaux. Clairement, tu ne sais pas où tu vas. Tu pourrais bien te rendre au cours d’une option que tu ne suis pas, tu ne t’en rendrais même pas compte. De même que, si on te demandait à quel cours tu as assisté, tu serais bien en peine de répondre. « Bonjour Mademoiselle… Je peux vous aider ? Vous cherchez quelque chose ? » Tu te figes un instant et regardes autour de toi, papillonnant des yeux. Devant toi, les étudiants sont hilares. Tu regardes vers le professeur dont le nom t’est complètement sorti de l’esprit et tu rougis vivement. Bah voilà. Te voilà très exactement au cours d’une matière que tu ne suis pas. « Excusez-moi. Je me suis trompée de salle. » balbuties-tu très vite avant de faire demi-tour, aussi rouge qu’une tomate. Tu sors prestement de la salle en bousculant quelqu’un. Tu baragouines légèrement des excuses alors que la porte se referme derrière toi. Tu ne comprends pas le moins du monde ce qu’il vient de se passer. Tu as déjà été dans tes pensées, mais jamais à ce point. C’est bien une première.
Ah…. Elle est belle petite Lynn, en cet instant… Madame je ne ressens rien pour personne… Tu secoues la tête, te passes une main dans les cheveux pour essayer de te reprendre et te diriges vers les premières toilettes que tu croises pour te rafraichir. Tu as les joues et le cou en feu, presque littéralement. Tu t’asperges d’eau, hésitant carrément à utiliser un sortilège d’eau avec ta baguette pour prendre une douche toute habillée. Mais tu te retiens. Une chose est sûre et certaine, tu ne peux aller en cours ainsi. Clairement Il faut que tu trouves quelque chose pour te calmer, et vite. Mais quoi ? Tu regardes l’heure à ta montre, réalisant seulement à cet instant qu’en fait, tu n’as plus cours jusqu’à ce soir : astronomie. Au moins, tu vas avoir le temps de te reprendre… Peut-être.
Posant tes mains sur le rebord du lavabo, tu regardes ton reflet dans le miroir qui le surplombe. Tu as les yeux exorbités et les joues rouges. Si rouges… trop rouges. On dirait que tu as couru un sprint, ou, peut-être, que tu viens de faire un rêve érotique à défaut de l’avoir vécu. Tu secoues à nouveau la tête et prend de l’eau glacée dans tes deux mains que tu mets en coupe avant de les porter à ton visage. Non mais sérieusement ! Il te faut dix bonnes minutes avant que ton visage n’ait repris figure humaine. Alors, seulement, tu ressors des toilettes pour croiser… Adrian Tu avales péniblement ta salive alors que ton regard se porte sur ses mains, puis sur ses épaules carrées et enfin, sur son visage. Lui ne t’a pas encore remarqué et c’est tant mieux. Tu te dissimules dans l’embrasure de la porte pour souffler et te donner une certaine contenance. Alors seulement tu sors de l’ombre et avances à pas décidés dans sa direction. Pourtant, ta raison te souffle de partir dans l’autre sens. Mais ça serait facile. Trop facile. Alors que tu voudrais continuer ton chemin sans t’arrêter, sans montrer que tu l’as remarqué, tu attrapes son bras. Tu as déjà repéré que vous étiez seuls dans le couloir. Il n’y a personne. Si tu voulais parler avec lui, tu pourrais le faire ici. Mais non, il n’en est rien. A la place, tu l’entraines à ta suite dans la pièce que tu viens de quitter. Et merde… A peine la porte s’est-elle refermée derrière vous que, sans même lui laisser le temps de dire quelque chose, tu plaques tes lèvres contre les siennes. Un geste que tu es bien incapable de retenir.
Secouant la tête, tu quittes la salle d’un cours auquel tu n’as, pour la première fois en sept ans, pas prêté la moindre attention et te diriges vers la salle de cours suivante. Tes pas sont machinaux. Clairement, tu ne sais pas où tu vas. Tu pourrais bien te rendre au cours d’une option que tu ne suis pas, tu ne t’en rendrais même pas compte. De même que, si on te demandait à quel cours tu as assisté, tu serais bien en peine de répondre. « Bonjour Mademoiselle… Je peux vous aider ? Vous cherchez quelque chose ? » Tu te figes un instant et regardes autour de toi, papillonnant des yeux. Devant toi, les étudiants sont hilares. Tu regardes vers le professeur dont le nom t’est complètement sorti de l’esprit et tu rougis vivement. Bah voilà. Te voilà très exactement au cours d’une matière que tu ne suis pas. « Excusez-moi. Je me suis trompée de salle. » balbuties-tu très vite avant de faire demi-tour, aussi rouge qu’une tomate. Tu sors prestement de la salle en bousculant quelqu’un. Tu baragouines légèrement des excuses alors que la porte se referme derrière toi. Tu ne comprends pas le moins du monde ce qu’il vient de se passer. Tu as déjà été dans tes pensées, mais jamais à ce point. C’est bien une première.
Ah…. Elle est belle petite Lynn, en cet instant… Madame je ne ressens rien pour personne… Tu secoues la tête, te passes une main dans les cheveux pour essayer de te reprendre et te diriges vers les premières toilettes que tu croises pour te rafraichir. Tu as les joues et le cou en feu, presque littéralement. Tu t’asperges d’eau, hésitant carrément à utiliser un sortilège d’eau avec ta baguette pour prendre une douche toute habillée. Mais tu te retiens. Une chose est sûre et certaine, tu ne peux aller en cours ainsi. Clairement Il faut que tu trouves quelque chose pour te calmer, et vite. Mais quoi ? Tu regardes l’heure à ta montre, réalisant seulement à cet instant qu’en fait, tu n’as plus cours jusqu’à ce soir : astronomie. Au moins, tu vas avoir le temps de te reprendre… Peut-être.
Posant tes mains sur le rebord du lavabo, tu regardes ton reflet dans le miroir qui le surplombe. Tu as les yeux exorbités et les joues rouges. Si rouges… trop rouges. On dirait que tu as couru un sprint, ou, peut-être, que tu viens de faire un rêve érotique à défaut de l’avoir vécu. Tu secoues à nouveau la tête et prend de l’eau glacée dans tes deux mains que tu mets en coupe avant de les porter à ton visage. Non mais sérieusement ! Il te faut dix bonnes minutes avant que ton visage n’ait repris figure humaine. Alors, seulement, tu ressors des toilettes pour croiser… Adrian Tu avales péniblement ta salive alors que ton regard se porte sur ses mains, puis sur ses épaules carrées et enfin, sur son visage. Lui ne t’a pas encore remarqué et c’est tant mieux. Tu te dissimules dans l’embrasure de la porte pour souffler et te donner une certaine contenance. Alors seulement tu sors de l’ombre et avances à pas décidés dans sa direction. Pourtant, ta raison te souffle de partir dans l’autre sens. Mais ça serait facile. Trop facile. Alors que tu voudrais continuer ton chemin sans t’arrêter, sans montrer que tu l’as remarqué, tu attrapes son bras. Tu as déjà repéré que vous étiez seuls dans le couloir. Il n’y a personne. Si tu voulais parler avec lui, tu pourrais le faire ici. Mais non, il n’en est rien. A la place, tu l’entraines à ta suite dans la pièce que tu viens de quitter. Et merde… A peine la porte s’est-elle refermée derrière vous que, sans même lui laisser le temps de dire quelque chose, tu plaques tes lèvres contre les siennes. Un geste que tu es bien incapable de retenir.
© ECK
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2107
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 745
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Adrilynn ♥ Can't fight this instinct
Jeu 30 Mar 2017 - 12:14
Can't fight this instinct
13.01.2017 - Premier étage
ft. Ceilynn Fraser && Adrian O'Connor
Il y a des choses comme ça que les autres n'ont pas besoin de savoir.
Que je passe pas mal de temps à l'animalerie, quand personne ne s'y trouve, juste parce que les bestioles me fascinent et que certaines sont vraiment trop mignonnes, par exemple. Ca a toujours été un registre qui m'a passionné, merci Maman, il faut croire que c'est dans ses gènes et que ça m'a été transmis. Depuis toujours, il me semble, je reste ébahi devant les créatures qui nous entourent, magiques ou non, leur diversité, leur façon de se défendre... On se dit "évolués", "supérieurs" à eux, plus intelligents qu'eux, mais c'est loin d'être si évident que ça. Ils ne communiquent pas de la même manière, mais ça n'empêche. Leur apprentissage est différent, mais ils sont loin d'être stupides et apathiques, pour la plupart en tout cas. Et puis ok, soyons honnêtes, y en a un certain nombre qui ont trop une bonne bouille et quand je suis seul avec eux, je peux pas m'empêcher d'être gaga. Jusqu'à présent, j'ai réussi à ne pas me faire surprendre, ne serait-ce qu'avec mon chat, mais j'avoue que parfois, c'est pas passé loin. Quant aux quelques fois où on m'a surpris par hasard à l'animalerie, j'ai prétexté un devoir à faire en soins aux créatures magiques, donné ou volontairement concocté pour remise au prof, pour mon amélioration personnelle. Ca choque personne, on sait bien que si je fais partie du club des binoclards, c'est pas pour rien.
A vrai dire, ça n'est pas que pour ça que j'ai rejoint ce club, mais ça non plus, personne n'a besoin de le savoir. Ma relation avec Ceilynn - ou mon absence de relation en réalité - ne regarde que nous, et de toutes les manières, c'est pas comme si j'avais vraiment envie de me vanter de me faire tourner en bourrique par ma jolie camarade. Chaque fois que je la croise, mon coeur manque un battement, même si je sais pertinemment que ça ne mène à rien tant qu'elle refusera d'admettre qu'elle ressent quelque chose, elle aussi. Forcément. Ca ne peut pas être autrement. Ca ferait pas si longtemps qu'on finit dans les bras l'un de l'autre de façon plus ou moins régulière, sinon. Même si elle s'évertue à répéter qu'il n'y a rien entre nous, je refuse de le croire. Et ça me tue chaque fois qu'elle s'éclipse comme s'il ne s'était rien passé.
Généralement, c'est quand j'en suis à ressasser tout ça que mes pas se dirigent vers l'animalerie. On trouve le réconfort qu'on peut. Mon chat est ce qu'il est, donc indépendant, et si, lorsqu'il est dans ma piaule, j'ai aucun mal à lui voler du temps et un câlin, il ne quittera pas ses activités félines pour venir expressément à mon appel. Alors l'animalerie, ouais. Et à cet instant, c'est ma destination, même si mon nez plongé dans un ouvrage d'arithmancie n'en laisse sans doute rien deviner. Sauf que je suis intercepté en cours de route - et pourtant très près du but - et pas par n'importe qui.
"On" attrape mon bras, m'attire dans une pièce que j'ai à peine le temps d'identifier comme des toilettes avant que des lèvres se pressent contre les miennes. Lynn. Je reconnaîtrais son parfum entre mille, et si une petite voix quelque part dans ma tête me souffle de la repousser et de me barrer dans la seconde, parce que je sais très bien comment ça va finir, je ne parviens pas à l'écouter. Je ne parviens jamais à l'écouter. Bien au contraire, même, puisque je lui rends son baiser avec tout autant de passion, mes bras se refermant sur son corps svelte comme si ça pouvait vraiment la retenir. Je sais que je ne devrais pas, mais c'est plus fort que moi, cette fille me rend définitivement complètement dingue. Et mes lèvres quittent les siennes pour descendre arpenter sa nuque, de sorte que je m'enivre un peu plus de son parfum.
Que je passe pas mal de temps à l'animalerie, quand personne ne s'y trouve, juste parce que les bestioles me fascinent et que certaines sont vraiment trop mignonnes, par exemple. Ca a toujours été un registre qui m'a passionné, merci Maman, il faut croire que c'est dans ses gènes et que ça m'a été transmis. Depuis toujours, il me semble, je reste ébahi devant les créatures qui nous entourent, magiques ou non, leur diversité, leur façon de se défendre... On se dit "évolués", "supérieurs" à eux, plus intelligents qu'eux, mais c'est loin d'être si évident que ça. Ils ne communiquent pas de la même manière, mais ça n'empêche. Leur apprentissage est différent, mais ils sont loin d'être stupides et apathiques, pour la plupart en tout cas. Et puis ok, soyons honnêtes, y en a un certain nombre qui ont trop une bonne bouille et quand je suis seul avec eux, je peux pas m'empêcher d'être gaga. Jusqu'à présent, j'ai réussi à ne pas me faire surprendre, ne serait-ce qu'avec mon chat, mais j'avoue que parfois, c'est pas passé loin. Quant aux quelques fois où on m'a surpris par hasard à l'animalerie, j'ai prétexté un devoir à faire en soins aux créatures magiques, donné ou volontairement concocté pour remise au prof, pour mon amélioration personnelle. Ca choque personne, on sait bien que si je fais partie du club des binoclards, c'est pas pour rien.
A vrai dire, ça n'est pas que pour ça que j'ai rejoint ce club, mais ça non plus, personne n'a besoin de le savoir. Ma relation avec Ceilynn - ou mon absence de relation en réalité - ne regarde que nous, et de toutes les manières, c'est pas comme si j'avais vraiment envie de me vanter de me faire tourner en bourrique par ma jolie camarade. Chaque fois que je la croise, mon coeur manque un battement, même si je sais pertinemment que ça ne mène à rien tant qu'elle refusera d'admettre qu'elle ressent quelque chose, elle aussi. Forcément. Ca ne peut pas être autrement. Ca ferait pas si longtemps qu'on finit dans les bras l'un de l'autre de façon plus ou moins régulière, sinon. Même si elle s'évertue à répéter qu'il n'y a rien entre nous, je refuse de le croire. Et ça me tue chaque fois qu'elle s'éclipse comme s'il ne s'était rien passé.
Généralement, c'est quand j'en suis à ressasser tout ça que mes pas se dirigent vers l'animalerie. On trouve le réconfort qu'on peut. Mon chat est ce qu'il est, donc indépendant, et si, lorsqu'il est dans ma piaule, j'ai aucun mal à lui voler du temps et un câlin, il ne quittera pas ses activités félines pour venir expressément à mon appel. Alors l'animalerie, ouais. Et à cet instant, c'est ma destination, même si mon nez plongé dans un ouvrage d'arithmancie n'en laisse sans doute rien deviner. Sauf que je suis intercepté en cours de route - et pourtant très près du but - et pas par n'importe qui.
"On" attrape mon bras, m'attire dans une pièce que j'ai à peine le temps d'identifier comme des toilettes avant que des lèvres se pressent contre les miennes. Lynn. Je reconnaîtrais son parfum entre mille, et si une petite voix quelque part dans ma tête me souffle de la repousser et de me barrer dans la seconde, parce que je sais très bien comment ça va finir, je ne parviens pas à l'écouter. Je ne parviens jamais à l'écouter. Bien au contraire, même, puisque je lui rends son baiser avec tout autant de passion, mes bras se refermant sur son corps svelte comme si ça pouvait vraiment la retenir. Je sais que je ne devrais pas, mais c'est plus fort que moi, cette fille me rend définitivement complètement dingue. Et mes lèvres quittent les siennes pour descendre arpenter sa nuque, de sorte que je m'enivre un peu plus de son parfum.
© ECK
– the best –
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Re: Adrilynn ♥ Can't fight this instinct
Jeu 30 Mar 2017 - 12:19
Can't fight this instinct
Parfois la raison perd face aux sentiments... Parfois seulement...
ft. Ceilynn Fraser && Adrian O'Connor
Tu sais que tu ne devrais pas faire ça. Tu sais que tu devrais t’écarter de lui, le repousser des maintenant et arrêter de te jeter sur lui comme ça, dès qu’il est seul, dès qu’il n’y a personne d’autre dans les couloirs. Tu te détestes d’être faible à ce point, de céder à ton corps. Mais tu ne peux pas te retenir. Pourtant, en public, tu arrives parfaitement, ou presque à l’ignorer. Tu dois consciemment faire en sorte de ne pas le regarder, sinon, tes yeux se posent sur lui, comme irrésistiblement attirés.
Et puis… Il y a ce que tu n’avoueras jamais. Que, secrètement, tu es soulagée de voir qu’il ne te rejette pas, et même qu’il réponde à ton étreinte. Quand ses bras t’entourent, quand ses mains se posent sur ta taille, tu te coules dans son étreinte, comme si plus rien d’autre n’existe au monde. L’espace d’un instant, tu oublies ton passé, tu oublies ton exqui t’a brisé le cœur alors qu’il t’avait promis une vie entière à deux et que tu lui avais tout donné de toi, après que tu l’aies trouvé au lit avec une autre. On ne se remet pas d’un premier amour brisé comme cela. Tu en es intimement persuadée. Un instant, tu te figes, comme paralysée quand ces souvenirs te reviennent en mémoire mais, rapidement, Adrian te fait à nouveau tout oublier, simplement en déposant une nuée de baisers sur ta nuque. Et toi, tu te sens défaillir. Tu passes tes bras sous les siens pour crocheter ses épaules afin de ne pas tomber par terre à force d’avoir les jambes flageolantes. Il a besoin de si peu pour te chambouler physiquement. A croire qu’il connait chacune de tes zones sensibles. De nouveau, tu oublies tout. Il a cette capacité là de te faire à ce point déconnecter de la réalité. Si seulement il voulait bien accepter ce que tu lu proposes : juste du sexe, pas d’engagement, pas de sentiments. Mais non. Tu sais qu’invariablement, il remettra le sujet sur le tapis, quand vous vous vous relâcherez. Ne le lâche pas… te dit une petite voix dans ta tête. Tant qu’il est occupé, il ne parlera pas.
Tu t’accroches à cette idée et crochètes une jambe à sa taille pour être un peu plus proche encore de lui avant de descendre une de tes mains de son épaule à sa taille pour la passer sous son pull, sur sa peau nue, sur ses muscles que tu sens saillir sous sa peau. Tu n’es jamais déçue, de ce côté-là. Et tu sais pertinemment que, s’il l’enlève, tu ne seras pas non plus déçue par la vue, bien au contraire. Cet homme a un corps de rêve. Tu te mordilles un instant la lèvre, perplexe. D’un côté, tu as envie de lui dire de se déshabiller, tout de suite, de l’autre, tu veux prolonger ce délicieux supplice. Tu choisis finalement la deuxième solution et te serre un peu contre lui, plaquant vos deux jeans l’un contre l’autre. Tu te cambres ensuite en arrière et plonges tes beaux yeux clairs dans ses deux puits sans fond. « Tu as envie de quoi ? » lui demandes-tu alors. Tu espères sincèrement qu’il répondra qu’il a envie de toi, là, tout de suite mais tu as conscience que c’est une question risquée et que tu risques de ne pas aimer sa réponse. Dans le fond, tu aurais dû te taire et commencer à le dévêtir. Garder le sujet qui fâche pour après, pour quand vous serez biens, tous les deux, repus l’un de l’autre…
Pour essayer d'influencer sa réponse, tu te frottes doucement contre lui, celle de tes mains que tu as passé sous son pull effleurant doucement ses abdominaux, tandis qu'à ton tour, tu commences à déposer un chapelet de baisers le long de son cou.
Et puis… Il y a ce que tu n’avoueras jamais. Que, secrètement, tu es soulagée de voir qu’il ne te rejette pas, et même qu’il réponde à ton étreinte. Quand ses bras t’entourent, quand ses mains se posent sur ta taille, tu te coules dans son étreinte, comme si plus rien d’autre n’existe au monde. L’espace d’un instant, tu oublies ton passé, tu oublies ton exqui t’a brisé le cœur alors qu’il t’avait promis une vie entière à deux et que tu lui avais tout donné de toi, après que tu l’aies trouvé au lit avec une autre. On ne se remet pas d’un premier amour brisé comme cela. Tu en es intimement persuadée. Un instant, tu te figes, comme paralysée quand ces souvenirs te reviennent en mémoire mais, rapidement, Adrian te fait à nouveau tout oublier, simplement en déposant une nuée de baisers sur ta nuque. Et toi, tu te sens défaillir. Tu passes tes bras sous les siens pour crocheter ses épaules afin de ne pas tomber par terre à force d’avoir les jambes flageolantes. Il a besoin de si peu pour te chambouler physiquement. A croire qu’il connait chacune de tes zones sensibles. De nouveau, tu oublies tout. Il a cette capacité là de te faire à ce point déconnecter de la réalité. Si seulement il voulait bien accepter ce que tu lu proposes : juste du sexe, pas d’engagement, pas de sentiments. Mais non. Tu sais qu’invariablement, il remettra le sujet sur le tapis, quand vous vous vous relâcherez. Ne le lâche pas… te dit une petite voix dans ta tête. Tant qu’il est occupé, il ne parlera pas.
Tu t’accroches à cette idée et crochètes une jambe à sa taille pour être un peu plus proche encore de lui avant de descendre une de tes mains de son épaule à sa taille pour la passer sous son pull, sur sa peau nue, sur ses muscles que tu sens saillir sous sa peau. Tu n’es jamais déçue, de ce côté-là. Et tu sais pertinemment que, s’il l’enlève, tu ne seras pas non plus déçue par la vue, bien au contraire. Cet homme a un corps de rêve. Tu te mordilles un instant la lèvre, perplexe. D’un côté, tu as envie de lui dire de se déshabiller, tout de suite, de l’autre, tu veux prolonger ce délicieux supplice. Tu choisis finalement la deuxième solution et te serre un peu contre lui, plaquant vos deux jeans l’un contre l’autre. Tu te cambres ensuite en arrière et plonges tes beaux yeux clairs dans ses deux puits sans fond. « Tu as envie de quoi ? » lui demandes-tu alors. Tu espères sincèrement qu’il répondra qu’il a envie de toi, là, tout de suite mais tu as conscience que c’est une question risquée et que tu risques de ne pas aimer sa réponse. Dans le fond, tu aurais dû te taire et commencer à le dévêtir. Garder le sujet qui fâche pour après, pour quand vous serez biens, tous les deux, repus l’un de l’autre…
Pour essayer d'influencer sa réponse, tu te frottes doucement contre lui, celle de tes mains que tu as passé sous son pull effleurant doucement ses abdominaux, tandis qu'à ton tour, tu commences à déposer un chapelet de baisers le long de son cou.
© ECK
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» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
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Options facultatives
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» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 745
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Re: Adrilynn ♥ Can't fight this instinct
Jeu 30 Mar 2017 - 13:00
Can't fight this instinct
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Pourquoi faut-il toujours qu'on en arrive là ? Pourquoi, surtout, suis-je aussi parfaitement incapable de résister à la tentation qu'elle exerce, chaque fois qu'elle se jette sur moi ainsi ? Je sais très bien comment ça se termine, je sais qu'à chaque fois ça me bouffe un peu plus, et je déteste particulièrement ce sentiment de rejet qui me reste en travers de la gorge à chacun de ses départs sans un regard en arrière, mais rien n'y fait. J'ai beau me répéter que "la prochaine fois, je resterai ferme", je suis incapable de la repousser. La vérité, c'est que j'aime nos étreintes, sentir son corps contre le mien, son parfum dans mes narines, la douceur de ses cheveux, de sa peau sous mes doigts. J'ai beau savoir que ça me fera du mal ensuite, il y a ces instants qu'on partage et qui balaient toutes mes bonnes résolutions en une fraction de seconde. Quand ses lèvres se posent sur les miennes, ma raison se fait la malle, purement et simplement, et plus rien ne compte que les sensations que sa présence me procurent.
Un instant, pourtant, je crois l'avoir sentie se figer dans mes bras, comme pétrifiée. Ca n'a pas duré, et je ne suis pas certain au final qu'il ne s'agisse pas du fruit de mon imagination, si bien que je n'arrête pas mon geste comme je m'apprêtais à dévorer sa nuque. Je sens ses bras qui s'accrochent à mes épaules et je resserre un peu plus mon étreinte pour la soutenir autant que pour manifester mon affection. Je la sens tremblante dans mes bras, et c'est pas la première fois que ça arrive. J'identifie toujours pas complètement pourquoi, mais mes gestes semblent vouloir lui faire comprendre que je suis là, qu'elle peut se raccrocher à moi, à défaut de lui faire accepter d'entendre ces mots. Elle passe une jambe dans mon dos, réduisant davantage encore l'espace entre nos deux corps à présent distants de la seule épaisseur de nos vêtements, et ses doigts se fraient un passage sous mon pull, m'arrachant un frisson d'excitation, tandis qu'une de mes mains plonge dans ses cheveux. Mes lèvres étaient prêtes à repartir à la recherche d'un baiser quand elle a basculé en arrière, plongeant les deux lacs de ses yeux dans les miens, et je l'observe quelques instants, comme si je voulais graver son visage dans ma mémoire, avant qu'elle ne prenne la parole.
« Tu as envie de quoi ?
- De toi... »
C'est la vérité, mais c'est plus compliqué que ça, et cette prise de parole ramène un semblant de raison à mon esprit. Et malgré son corps contre le mien, ses mains effleurant ma peau et ses baisers dans mon cou, le désir reflue, peut-être pour la première fois depuis notre première rencontre.
« Mais pas comme ça. »
Je me suis détaché d'elle, à contrecoeur malgré tout, tentant de rester ferme, de garder les idées claires malgré son corps qui m'appelle irrésistiblement. Je garde mes prunelles sombres rivées aux siennes, conscient qu'au moindre écart, je serai bien trop attiré par son corps pour réussir à m'en tenir à ce discours, pour ne pas succomber à la tentation à nouveau.
« J'ai envie de toi, je veux être avec toi, mais pas seulement au détour d'un couloir, après une rencontre hasardeuse pour quelques instants de luxure qui disparaîtront trois minutes après l'orgasme. Et tu le sais très bien. »
Un soupir, une main nerveuse dans mes cheveux mi-longs, histoire de me donner une contenance. En vérité, j'en mène vraiment pas large, parce qu'il suffirait de pas grand chose pour que je craque, et dans ma tête, toutes les fois où je l'ai regardée partir tournent en boucle, dans l'espoir que ça m'aide à ne pas flancher.
« Je comprends pas, Lynn. Et je peux pas continuer comme ça. »
Mets-toi à ma place, bordel... Tu ferais quoi, dans la situation inverse, hein ? Au fond, je suis pas certain de vouloir prononcer ses mots, d'entendre la réponse qu'elle pourrait y apporter. Il y a sans doute un tas de types qui paieraient cher pour avoir une aussi jolie fille se servir d'eux comme sex toy sans attendre quoi que ce soit d'autre, mais ça n'est pas moi. Et si je ne nie pas une seconde que nos ébats sont plus que délectables, je refuse de croire qu'on ne peut avoir que ça.
« Et tu devrais pas non plus... »
Je pourrais continuer sur cette lancée, et pourtant quelque chose m'arrête. Ces mots, je ne sais pas combien de fois je les ai prononcés. Ceux qui se forment dans mon esprit et que je ne voise pas, tout autant. Tu mérites mieux que ça. On mérite mieux que ça. Et me dis pas qu'il n'y a rien d'autre entre nous, parce que je reste convaincu que c'est faux. Tu te trouverais facilement un autre type pour assouvir des pulsions qui t'emmerderait pas à vouloir plus, pourtant c'est moi qui suis là face à toi... Je crois qu'elle pourrait les dire à ma place, tellement elle les a entendus. Et moi, j'en ai marre de me répéter à chaque fois, même si mon corps me hurle de lâcher l'affaire et de prendre ce qui m'est offert.
Un instant, pourtant, je crois l'avoir sentie se figer dans mes bras, comme pétrifiée. Ca n'a pas duré, et je ne suis pas certain au final qu'il ne s'agisse pas du fruit de mon imagination, si bien que je n'arrête pas mon geste comme je m'apprêtais à dévorer sa nuque. Je sens ses bras qui s'accrochent à mes épaules et je resserre un peu plus mon étreinte pour la soutenir autant que pour manifester mon affection. Je la sens tremblante dans mes bras, et c'est pas la première fois que ça arrive. J'identifie toujours pas complètement pourquoi, mais mes gestes semblent vouloir lui faire comprendre que je suis là, qu'elle peut se raccrocher à moi, à défaut de lui faire accepter d'entendre ces mots. Elle passe une jambe dans mon dos, réduisant davantage encore l'espace entre nos deux corps à présent distants de la seule épaisseur de nos vêtements, et ses doigts se fraient un passage sous mon pull, m'arrachant un frisson d'excitation, tandis qu'une de mes mains plonge dans ses cheveux. Mes lèvres étaient prêtes à repartir à la recherche d'un baiser quand elle a basculé en arrière, plongeant les deux lacs de ses yeux dans les miens, et je l'observe quelques instants, comme si je voulais graver son visage dans ma mémoire, avant qu'elle ne prenne la parole.
« Tu as envie de quoi ?
- De toi... »
C'est la vérité, mais c'est plus compliqué que ça, et cette prise de parole ramène un semblant de raison à mon esprit. Et malgré son corps contre le mien, ses mains effleurant ma peau et ses baisers dans mon cou, le désir reflue, peut-être pour la première fois depuis notre première rencontre.
« Mais pas comme ça. »
Je me suis détaché d'elle, à contrecoeur malgré tout, tentant de rester ferme, de garder les idées claires malgré son corps qui m'appelle irrésistiblement. Je garde mes prunelles sombres rivées aux siennes, conscient qu'au moindre écart, je serai bien trop attiré par son corps pour réussir à m'en tenir à ce discours, pour ne pas succomber à la tentation à nouveau.
« J'ai envie de toi, je veux être avec toi, mais pas seulement au détour d'un couloir, après une rencontre hasardeuse pour quelques instants de luxure qui disparaîtront trois minutes après l'orgasme. Et tu le sais très bien. »
Un soupir, une main nerveuse dans mes cheveux mi-longs, histoire de me donner une contenance. En vérité, j'en mène vraiment pas large, parce qu'il suffirait de pas grand chose pour que je craque, et dans ma tête, toutes les fois où je l'ai regardée partir tournent en boucle, dans l'espoir que ça m'aide à ne pas flancher.
« Je comprends pas, Lynn. Et je peux pas continuer comme ça. »
Mets-toi à ma place, bordel... Tu ferais quoi, dans la situation inverse, hein ? Au fond, je suis pas certain de vouloir prononcer ses mots, d'entendre la réponse qu'elle pourrait y apporter. Il y a sans doute un tas de types qui paieraient cher pour avoir une aussi jolie fille se servir d'eux comme sex toy sans attendre quoi que ce soit d'autre, mais ça n'est pas moi. Et si je ne nie pas une seconde que nos ébats sont plus que délectables, je refuse de croire qu'on ne peut avoir que ça.
« Et tu devrais pas non plus... »
Je pourrais continuer sur cette lancée, et pourtant quelque chose m'arrête. Ces mots, je ne sais pas combien de fois je les ai prononcés. Ceux qui se forment dans mon esprit et que je ne voise pas, tout autant. Tu mérites mieux que ça. On mérite mieux que ça. Et me dis pas qu'il n'y a rien d'autre entre nous, parce que je reste convaincu que c'est faux. Tu te trouverais facilement un autre type pour assouvir des pulsions qui t'emmerderait pas à vouloir plus, pourtant c'est moi qui suis là face à toi... Je crois qu'elle pourrait les dire à ma place, tellement elle les a entendus. Et moi, j'en ai marre de me répéter à chaque fois, même si mon corps me hurle de lâcher l'affaire et de prendre ce qui m'est offert.
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Re: Adrilynn ♥ Can't fight this instinct
Jeu 30 Mar 2017 - 13:06
Can't fight this instinct
Parfois la raison perd face aux sentiments... Parfois seulement...
ft. Ceilynn Fraser && Adrian O'Connor
Tu n’aurais pas dû poser cette question. Tu t’en rends compte à l’instant même où elle franchit la barrière de tes lèvres. Alors, tu tentes d’influencer la réponse d’Adrian par tous les moyens en ta possession pour qu’il réponde dans le sens dans lequel tu l’as posée : ce dont il a envie là, maintenant. Ce qu’il veut que tu lui fasses. Mais tu n’as pas de chance, Ceilynn. Pour lui, le moment semble passé. Il a beau répondre qu’il a envie de toi, ton cœur a beau manquer un battement à cette réponse, la magie est définitivement passée. Tu le vois dans ses yeux, tu le sens à la façon dont ses mains sont posées sur toi. Tu l’entends à sa réponse qui est comme un coup de poignard dans ton cœur. Pourquoi as-tu posé cette question. Quand il se détache de toi, tu te recules, comme si tu avais peur qu’il ne t’attaque. Pas comme ça Pas de liberté, donc ? Pas de fun. Non. Il a besoin de catégoriser ça. Mais toi, tu ne veux pas d’attachement. Tu refuses. Pour autant, tu refuses de lui dire pourquoi, de montrer cette fracture dans ton cœur que tu sens brisé de façon irrémédiable, pour toi. Peut-être que si tu avais appris que Hamilton t’avait trompée mais sans les surprendre en plein ébat tu aurais pu, encore, t’attacher à quelqu’un. Mais non… Non seulement tu lui avais donné ton innocence, non seulement tu avais cru à ses belles paroles, mais en plus, tu les avais surpris dans un moment intime. Repenser à ça fait automatiquement monter les larmes à tes yeux qui se mettent à briller. Ne pas pleurer… Ne… Surtout… Pas… Pleurer te sermonnes-tu. De fait, les larmes ne sortent pas. Elles restent là, bloquées. Cela fait longtemps que personne ne t’a vraiment vu pleurer. Tu secoues la tête, croises les bras sous ta poitrine lorsqu’il t’explique qu’il a envie d’être avec toi. Tu n’as pas envie d’y croire. « C’est tout ce que je peux te proposer. » finis-tu par répondre.
Oui, c’est tout ce que tu as en stock. Des moments de plaisir, des moments volés à l’abri de tout et de tout le monde. « Pas d’attache, pas de sentiments qui détruisent. Juste… Du plaisir, un peu de bonheur par-ci par-là. C’est tellement plus précieux que n’importe quelle relation… » Est-ce qu’elle s’entend, l’amertume dans ta voix, ou est-ce juste une idée ? Tu ne saurais le dire. En tout cas, tu fronces les sourcils alors qu’il passe la main dans ses cheveux, cheveux dans lesquels tu as envie d’enfouir tes propres mains. Mais tu ne le feras pas. La distance s’est creusée entre vous et te semble trop grande. Cette conversation, tu ne voulais pas l’avoir. Cette conversation te fait comprendre que vous êtes arrivés au bout de cette relation qui n’en est pas une. Tu secoues la tête, déçue, dépitée, alors qu’il te dit que tu ne comprends pas. « Alors arrête. » répliques-tu d’un ton implacable lorsqu’il te dit qu’il ne peut pas continuer comme ça.
Parce que non, tu ne lui expliqueras pas pourquoi tu ne crois pas en l’amour. Pourquoi tu ne veux pas sortir avec lui. Elle a tort. Il ne peut rien y avoir entre lui et toi. S’il n’est pas capable d’accepter le peu que tu veux bien lui donner. L’amour, ça n’existe pas Tu te mens, peut-être, mais tu en es intimement persuadée. Ce n’est pas pour toi. Tu ressens soudainement l’envie de sortir de la pièce, de fuir cette conversation qui ne tourne pas comme tu l’aurais voulu.
Mais tu ne peux pas : Adrian te bloque la sortie, et pour cause : à peine étiez-vous entré que tu le plaquais contre la porte pour l’embrasser et le chauffer. Résultat, à présent, tu es coincée dans les toilettes avec lui. Tu t’éloignes encore un peu pour te rapprocher de la fenêtre. Mais il n’y a pas d’issue par là non plus. Tu ne comprends rien, Adrian… as-tu envie de crier. Mais si tu le fais, il va vouloir comprendre pourquoi. Il va vouloir que tu lui dises des choses que tu n’as expliquées à personne, si ce n'est à Maia. Tu regrettes de t'être contentée de lui jeter ta bague au visage, de ne pas avoir eu ta baguette sur toi pour leur jeter un sortilège. Tu aurais pur revenir, après avoir récupéré de medium magique. Mais tu ne l'as pas fait. Tu regrettes, presque. Tu poses un poing fermé sur la fenêtre et appuies ton front sur celui-ci avant de pousser un soupir.
Oui, c’est tout ce que tu as en stock. Des moments de plaisir, des moments volés à l’abri de tout et de tout le monde. « Pas d’attache, pas de sentiments qui détruisent. Juste… Du plaisir, un peu de bonheur par-ci par-là. C’est tellement plus précieux que n’importe quelle relation… » Est-ce qu’elle s’entend, l’amertume dans ta voix, ou est-ce juste une idée ? Tu ne saurais le dire. En tout cas, tu fronces les sourcils alors qu’il passe la main dans ses cheveux, cheveux dans lesquels tu as envie d’enfouir tes propres mains. Mais tu ne le feras pas. La distance s’est creusée entre vous et te semble trop grande. Cette conversation, tu ne voulais pas l’avoir. Cette conversation te fait comprendre que vous êtes arrivés au bout de cette relation qui n’en est pas une. Tu secoues la tête, déçue, dépitée, alors qu’il te dit que tu ne comprends pas. « Alors arrête. » répliques-tu d’un ton implacable lorsqu’il te dit qu’il ne peut pas continuer comme ça.
Parce que non, tu ne lui expliqueras pas pourquoi tu ne crois pas en l’amour. Pourquoi tu ne veux pas sortir avec lui. Elle a tort. Il ne peut rien y avoir entre lui et toi. S’il n’est pas capable d’accepter le peu que tu veux bien lui donner. L’amour, ça n’existe pas Tu te mens, peut-être, mais tu en es intimement persuadée. Ce n’est pas pour toi. Tu ressens soudainement l’envie de sortir de la pièce, de fuir cette conversation qui ne tourne pas comme tu l’aurais voulu.
Mais tu ne peux pas : Adrian te bloque la sortie, et pour cause : à peine étiez-vous entré que tu le plaquais contre la porte pour l’embrasser et le chauffer. Résultat, à présent, tu es coincée dans les toilettes avec lui. Tu t’éloignes encore un peu pour te rapprocher de la fenêtre. Mais il n’y a pas d’issue par là non plus. Tu ne comprends rien, Adrian… as-tu envie de crier. Mais si tu le fais, il va vouloir comprendre pourquoi. Il va vouloir que tu lui dises des choses que tu n’as expliquées à personne, si ce n'est à Maia. Tu regrettes de t'être contentée de lui jeter ta bague au visage, de ne pas avoir eu ta baguette sur toi pour leur jeter un sortilège. Tu aurais pur revenir, après avoir récupéré de medium magique. Mais tu ne l'as pas fait. Tu regrettes, presque. Tu poses un poing fermé sur la fenêtre et appuies ton front sur celui-ci avant de pousser un soupir.
© ECK
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2107
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
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• Vol/Sport
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» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 745
Inventaire Sorcier
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Re: Adrilynn ♥ Can't fight this instinct
Jeu 30 Mar 2017 - 14:25
Can't fight this instinct
13.01.2017 - Premier étage
ft. Ceilynn Fraser && Adrian O'Connor
Je sais pas si je suis soulagé qu'elle ait posé cette question et d'être un peu revenu à la raison, ou si au contraire, je suis trop frustré pour ça. Un peu des deux sans doute. Et la façon par laquelle elle tente de diriger ma réponse ne me plaît pas tellement. Son corps contre le mien semble devenir un outil pour me manipuler et l'idée même de nous abaisser à ça me répugne. Parce qu'on vaut mieux que ça, tous les deux, réellement. J'en suis intimement convaincu, quoi qu'elle ait l'air d'en penser. Alors oui, mon regard en dit sans doute long, ma respiration plus posée que quelques minutes auparavant, la façon dont mes mains reposent encore sur ses épaules, tout démontre sans le moindre doute qu'elle ne trouvera pas ce qu'elle est venue chercher. Pas cette fois. Ou en tout cas, est-ce ce dont je me persuade.
Elle recule, et mon coeur se serre à cette impression désagréable, comme si elle craignait quelque violence de ma part. Jamais je n'ai levé la main sur elle pourtant, ce n'est pas vraiment dans ma nature. A vrai dire, les personnes avec lesquelles j'en suis venu aux mains doivent se compter sur les doigts de la main, et aucune ne fait partie de la gente féminine. De la crainte, presque, dans son attitude, mais pas seulement. Je crois que si ce n'était pas contre la porte qu'elle m'avait plaqué, se coupant elle-même toute retraite, elle aurait déjà fui. Comme chaque fois que j'ai pris la parole en ce sens, en somme. Et je vois bien que ça ne lui plaît pas. Je vois la déception dans son regard, l'animosité dans sa posture, même. Difficile de nous imaginer cinq minutes auparavant, prêts à laisser libre cours à nos pulsions torrides. Le jour et la nuit. A présent, un froid presque palpable règne tout autour de nous, entre nous.
Et puis ses yeux ont brillé un instant, et j'ai craint de la voir fondre en larmes. Instinctivement, j'ai voulu m'avancer vers elle, mais ses bras croisés sous sa poitrine comme un rempart sont sans appel : ma présence n'est clairement plus désirée.
« C’est tout ce que je peux te proposer. »
Et ça ne me suffit pas, elle le sait bien. Alors je crois qu'on est tous les deux conscients que c'est fini.
« Pas d’attache, pas de sentiments qui détruisent. Juste… Du plaisir, un peu de bonheur par-ci par-là. C’est tellement plus précieux que n’importe quelle relation…
- Qui détruisent ? »
Je n'arrive pas à croire ce que j'entends. Des sentiments qui détruisent... Il ne faut pas être bien malin pour deviner qu'elle a dû être blessée par quelqu'un pour en arriver à cet avis si catégorique, et le ton amer de sa voix est tout aussi éloquent. Mais comment quelques instants volés au gré du hasard pourraient être plus précieux qu'une relation pleine ? Non Séra, tu te trompes.... Sur tout, sur nous, sur moi, aussi. Je ne suis pas comme ça, et si mon ego en prend un coup, j'ai de la peine pour elle, pour ce que j'entrevois seulement de son passé, sans en avoir pourtant le moindre détail. Je ne peux pas continuer comme ça, c'est en train de me détruire, mais c'est tout aussi vrai pour elle. Se contenter de ça, c'est aussi triste que voué à l'échec, j'en reste persuadé.
« Alors arrête. »
Le ton est sans appel. Puisque je ne lui donne pas ce qu'elle souhaite, je peux m'en aller, c'est bien ça ? Et puis quoi ? Demain, il se passera quoi lorsqu'elle aura de nouveau envie de ces instants sulfureux ?
« Tu ne crois pas qu'il faudrait pour ça que tu arrêtes de me sauter dessus dès que nous sommes seuls dans un couloir ? »
C'est à mon tour d'être amer, mais il y a de quoi après tout. Parce que c'est bien comme ça que ça se passe, systématiquement. Et je vois son regard un bref instant sur la porte derrière moi. Oh non Séra, je ne te laisse pas t'enfuir comme ça... Cette conversation ne lui plaît pas, mais elle n'est pas encore terminée. Conversation qu'elle fuit, manifestement, se rapprochant de la fenêtre à défaut de pouvoir passer la porte. Fenêtre contre laquelle elle finit par s'appuyer, visiblement lasse.
« Lynn... »
Comment lui faire comprendre que quoi qu'il se soit passé auparavant, je ne suis pas ce ou ces autres, je n'ai aucune intention de la faire souffrir, bien loin de là. Comment redonner foi en l'autre à quelqu'un qui a manifestent perdu tout ce qu'elle pouvait accorder de confiance ? Je me hasarde sur un terrain glissant, je le sais bien, mais je n'ai pas vraiment d'idée lumineuse à cet instant. Et tant pis si ça lui ouvre la sortie, tant pis si elle finit par fuir, elle le ferait tôt ou tard de toute manière, je m'approche finalement d'elle, cherchant à poser les mains sur ses épaules.
« Je ne sais pas qui t'a donné à croire que les sentiments ne pouvaient être que destructeurs, mais je ne suis pas cette personne... »
Je ne veux rien détruire, bien au contraire, je suis persuadé qu'on pourrait construire quelque chose de beau, et de solide... Mais je sens bien que c'est inutile, et si mes doigts ont effleuré ses épaules, j'ai arrêté ce geste avant qu'ils n'entrent réellement en contact avec elle, ayant l'impression d'envahir son espace vital, et la conviction de me faire jeter sous peu. La voir comme ça me fend le coeur, et tout en même temps, son entêtement concernant cette situation me rend dingue.
Elle recule, et mon coeur se serre à cette impression désagréable, comme si elle craignait quelque violence de ma part. Jamais je n'ai levé la main sur elle pourtant, ce n'est pas vraiment dans ma nature. A vrai dire, les personnes avec lesquelles j'en suis venu aux mains doivent se compter sur les doigts de la main, et aucune ne fait partie de la gente féminine. De la crainte, presque, dans son attitude, mais pas seulement. Je crois que si ce n'était pas contre la porte qu'elle m'avait plaqué, se coupant elle-même toute retraite, elle aurait déjà fui. Comme chaque fois que j'ai pris la parole en ce sens, en somme. Et je vois bien que ça ne lui plaît pas. Je vois la déception dans son regard, l'animosité dans sa posture, même. Difficile de nous imaginer cinq minutes auparavant, prêts à laisser libre cours à nos pulsions torrides. Le jour et la nuit. A présent, un froid presque palpable règne tout autour de nous, entre nous.
Et puis ses yeux ont brillé un instant, et j'ai craint de la voir fondre en larmes. Instinctivement, j'ai voulu m'avancer vers elle, mais ses bras croisés sous sa poitrine comme un rempart sont sans appel : ma présence n'est clairement plus désirée.
« C’est tout ce que je peux te proposer. »
Et ça ne me suffit pas, elle le sait bien. Alors je crois qu'on est tous les deux conscients que c'est fini.
« Pas d’attache, pas de sentiments qui détruisent. Juste… Du plaisir, un peu de bonheur par-ci par-là. C’est tellement plus précieux que n’importe quelle relation…
- Qui détruisent ? »
Je n'arrive pas à croire ce que j'entends. Des sentiments qui détruisent... Il ne faut pas être bien malin pour deviner qu'elle a dû être blessée par quelqu'un pour en arriver à cet avis si catégorique, et le ton amer de sa voix est tout aussi éloquent. Mais comment quelques instants volés au gré du hasard pourraient être plus précieux qu'une relation pleine ? Non Séra, tu te trompes.... Sur tout, sur nous, sur moi, aussi. Je ne suis pas comme ça, et si mon ego en prend un coup, j'ai de la peine pour elle, pour ce que j'entrevois seulement de son passé, sans en avoir pourtant le moindre détail. Je ne peux pas continuer comme ça, c'est en train de me détruire, mais c'est tout aussi vrai pour elle. Se contenter de ça, c'est aussi triste que voué à l'échec, j'en reste persuadé.
« Alors arrête. »
Le ton est sans appel. Puisque je ne lui donne pas ce qu'elle souhaite, je peux m'en aller, c'est bien ça ? Et puis quoi ? Demain, il se passera quoi lorsqu'elle aura de nouveau envie de ces instants sulfureux ?
« Tu ne crois pas qu'il faudrait pour ça que tu arrêtes de me sauter dessus dès que nous sommes seuls dans un couloir ? »
C'est à mon tour d'être amer, mais il y a de quoi après tout. Parce que c'est bien comme ça que ça se passe, systématiquement. Et je vois son regard un bref instant sur la porte derrière moi. Oh non Séra, je ne te laisse pas t'enfuir comme ça... Cette conversation ne lui plaît pas, mais elle n'est pas encore terminée. Conversation qu'elle fuit, manifestement, se rapprochant de la fenêtre à défaut de pouvoir passer la porte. Fenêtre contre laquelle elle finit par s'appuyer, visiblement lasse.
« Lynn... »
Comment lui faire comprendre que quoi qu'il se soit passé auparavant, je ne suis pas ce ou ces autres, je n'ai aucune intention de la faire souffrir, bien loin de là. Comment redonner foi en l'autre à quelqu'un qui a manifestent perdu tout ce qu'elle pouvait accorder de confiance ? Je me hasarde sur un terrain glissant, je le sais bien, mais je n'ai pas vraiment d'idée lumineuse à cet instant. Et tant pis si ça lui ouvre la sortie, tant pis si elle finit par fuir, elle le ferait tôt ou tard de toute manière, je m'approche finalement d'elle, cherchant à poser les mains sur ses épaules.
« Je ne sais pas qui t'a donné à croire que les sentiments ne pouvaient être que destructeurs, mais je ne suis pas cette personne... »
Je ne veux rien détruire, bien au contraire, je suis persuadé qu'on pourrait construire quelque chose de beau, et de solide... Mais je sens bien que c'est inutile, et si mes doigts ont effleuré ses épaules, j'ai arrêté ce geste avant qu'ils n'entrent réellement en contact avec elle, ayant l'impression d'envahir son espace vital, et la conviction de me faire jeter sous peu. La voir comme ça me fend le coeur, et tout en même temps, son entêtement concernant cette situation me rend dingue.
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Re: Adrilynn ♥ Can't fight this instinct
Ven 31 Mar 2017 - 1:49
Can't fight this instinct
Parfois la raison perd face aux sentiments... Parfois seulement...
ft. Ceilynn Fraser && Adrian O'Connor
Tu te livres, un peu, tout en sachant que tu ne le feras pas plus. Tout en te reprochant de l’avoir fait. Tu as horreur de ça. Tu as l’impression de devoir te justifier pour qu’il comprenne, mais tu refuses de le faire. Alors, à la place, tu te braques un peu plus, lui disant clairement que s’il n’est pas content, le mieux est d’arrêter là. Dire ça te fait mal. Tu ne sais pas ce qu’il y a entre vous, tu ne parviens pas à donner un nom à cette relation, mais elle te convient comme elle est. Cette non relation, le côté sexfriend te convient tout à fait. Oui, c’est très bien comme ça. Pourquoi ne peut-il s’en satisfaire ? C’est pourtant ce dont ils rêvent tous ! Même Evan, si on lui proposait ça, il dirait oui… songes-tu en pensant à un de tes amis. Tu en es persuadée, même si, pour lui, tu souhaites quelque chose de sérieux. Mais il n’est pas question du garçon. Il est question d’Adrian et de toi. Et, pour toi, se retrouver de temps en temps pour s’envoyer en l’air, c’est parfait. Ca suffit amplement. Mais si ce n’est pas assez… Tu préfères arrêter là. Mais tu te refuses à prendre cette décision. La vérité, c’est que tu en es incapable. Même si tu refuses de l’admettre, l’idée de mettre un terme à tout ça t’est insupportable. Tu as presque envie de t’étreindre dans tes propres bras pour te réconforter à cette idée. Non. En fait, tu as envie de te couler dans les siens, mais tu ne fais pas un pas. Tu restes là où tu es, refusant de le regarder. C’est tellement plus facile comme ça. Peut-être que si tu ne le regardes pas, il finira par s’en aller, par s’effacer comme un fantôme.
Mais, comme si ce n’était pas suffisamment dur comme ça, il te renvoie la balle, te disant que c’est à toi d’arrêter. Amère, tu poses à nouveau ton regard sur lui. « Tu veux que j’arrête ? Très bien… Je vais arrêter, alors. Fini, nada, plus rien. » Prononcer ces mots est horriblement difficile, mais tu le fais. Tu vas jusqu’au bout. Même si…. Tu as envie de t’arrêter, de les avaler. De lui faire plaisir presque. Au moins pour qu’il te laisse tranquille pour aujourd’hui, même si tu sais pertinemment que tu le repousseras à nouveau après, même si tu sais que tu regretteras de lui avoir cédé. Non, vraiment. C’est mieux de te forcer à mettre un terme à tout ça.
Au fond, quand tu y penses, c’est sans doute la première fois que vous avez une conversation aussi longue, ou du moins, aussi sérieuse. Tournée vers la fenêtre, même si tu ne regardes pas dehors, gardant les yeux fermés pour ne plus rien voir, tu l’entends prononcer ton prénom. C’est plus fort que toi, tu frémis à ce son et tu te détestes pour ça. Ta deuxième main se pose à plat sur la vitre glacée, comme pour te rafraichir les idées. Tu n’aurais pas dû t’arrêter… Tu aurais dû continuer ton chemin Tu détestes tout ça, clairement. Tu détestes cette sensation que ton cœur se glace à ce point. Tu te promets, cette fois, de ne plus céder aux besoins de ton corps. Il ne veut pas de ce que tu proposes ? Très bien. Vous allez donc mettre un terme à tout ça au moment où l’un d’entre vous quittera cette pièce, et puis voilà.
Alors que tu viens de prendre cette décision, tu l’entends marcher et se rapprocher de toi. Tu te figes de nouveau alors que tu sens ses mains frôler tes épaules. Mais tu ne bouges pas. Bien que la porte soit à présent libre d’accès. Tu pourrais t’enfuir, si tu le souhaites. En vérité, tu en as envie, mais tu n’es pas certaine de parvenir à marcher si tu t’éloignes de cette paroi en verre qui te soutient. Tu l’écoutes, alors qu’il te dit qu’il n’est pas cette personne qui t’a fait souffrir, qu’il n’est pas Hamilton… Mais c’est un mensonge. Preuve en est que, en cet instant, il te fait souffrir. Mais tu ne dis rien, sur ce coup. Tu attends. Tu prends le temps de pouvoir te détourner de la fenêtre et, lorsque tu parviens à le faire, c’est pour rester le dos appuyé contre elle pour, néanmoins, lui faire face et lui faire part de ta décision : « Tu as raison. Ca ne peut pas continuer comme ça. C’est la dernière fois. Quand nous quitterons cette pièce, ce je-ne-sais-quoi, c’est terminé. Tu ne veux plus que je t’attrape et que je t’entraine à part ? Très bien. Fini aussi. » Tu t’arrêtes avant que ta voix ne se brise. Tu es fière d’avoir réussi à le dire à voix haute, même si ça fait mal. Enfin, maintenant que tu t’es tue, tu lève à nouveau la tête vers lui pour croiser une dernière fois son regard, le mettant au défi de partir, de te contredire, ou de profiter de ce dernier moment à deux.
Mais, comme si ce n’était pas suffisamment dur comme ça, il te renvoie la balle, te disant que c’est à toi d’arrêter. Amère, tu poses à nouveau ton regard sur lui. « Tu veux que j’arrête ? Très bien… Je vais arrêter, alors. Fini, nada, plus rien. » Prononcer ces mots est horriblement difficile, mais tu le fais. Tu vas jusqu’au bout. Même si…. Tu as envie de t’arrêter, de les avaler. De lui faire plaisir presque. Au moins pour qu’il te laisse tranquille pour aujourd’hui, même si tu sais pertinemment que tu le repousseras à nouveau après, même si tu sais que tu regretteras de lui avoir cédé. Non, vraiment. C’est mieux de te forcer à mettre un terme à tout ça.
Au fond, quand tu y penses, c’est sans doute la première fois que vous avez une conversation aussi longue, ou du moins, aussi sérieuse. Tournée vers la fenêtre, même si tu ne regardes pas dehors, gardant les yeux fermés pour ne plus rien voir, tu l’entends prononcer ton prénom. C’est plus fort que toi, tu frémis à ce son et tu te détestes pour ça. Ta deuxième main se pose à plat sur la vitre glacée, comme pour te rafraichir les idées. Tu n’aurais pas dû t’arrêter… Tu aurais dû continuer ton chemin Tu détestes tout ça, clairement. Tu détestes cette sensation que ton cœur se glace à ce point. Tu te promets, cette fois, de ne plus céder aux besoins de ton corps. Il ne veut pas de ce que tu proposes ? Très bien. Vous allez donc mettre un terme à tout ça au moment où l’un d’entre vous quittera cette pièce, et puis voilà.
Alors que tu viens de prendre cette décision, tu l’entends marcher et se rapprocher de toi. Tu te figes de nouveau alors que tu sens ses mains frôler tes épaules. Mais tu ne bouges pas. Bien que la porte soit à présent libre d’accès. Tu pourrais t’enfuir, si tu le souhaites. En vérité, tu en as envie, mais tu n’es pas certaine de parvenir à marcher si tu t’éloignes de cette paroi en verre qui te soutient. Tu l’écoutes, alors qu’il te dit qu’il n’est pas cette personne qui t’a fait souffrir, qu’il n’est pas Hamilton… Mais c’est un mensonge. Preuve en est que, en cet instant, il te fait souffrir. Mais tu ne dis rien, sur ce coup. Tu attends. Tu prends le temps de pouvoir te détourner de la fenêtre et, lorsque tu parviens à le faire, c’est pour rester le dos appuyé contre elle pour, néanmoins, lui faire face et lui faire part de ta décision : « Tu as raison. Ca ne peut pas continuer comme ça. C’est la dernière fois. Quand nous quitterons cette pièce, ce je-ne-sais-quoi, c’est terminé. Tu ne veux plus que je t’attrape et que je t’entraine à part ? Très bien. Fini aussi. » Tu t’arrêtes avant que ta voix ne se brise. Tu es fière d’avoir réussi à le dire à voix haute, même si ça fait mal. Enfin, maintenant que tu t’es tue, tu lève à nouveau la tête vers lui pour croiser une dernière fois son regard, le mettant au défi de partir, de te contredire, ou de profiter de ce dernier moment à deux.
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» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 745
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Adrilynn ♥ Can't fight this instinct
Dim 2 Avr 2017 - 0:29
Can't fight this instinct
13.01.2017 - Premier étage
ft. Ceilynn Fraser && Adrian O'Connor
Trop de choses dites, beaucoup trop qui ne le sont pas. Je ne sais pas ce qu'il se passe, ou plutôt ce qu'il s'est passé, pour qu'elle en arrive à ça, à ce refus catégorique de toute relation sentimentale, de tout engagement. Tout ce que je sais, c'est que je voudrais pouvoir l'aider, et la protéger aussi, d'elle-même s'il le faut, mais, à l'évidence, elle n'en a aucune envie. Je voudrais faire partie de sa vie, y avoir une place réelle, mais c'est complètement hors de ma portée, elle me le fait parfaitement comprendre. Quant à ce qu'elle veut... Ce qu'elle dit vouloir, je suis incapable de le lui apporter sans me faire du mal, encore, et encore. Mais est-ce que c'est réellement ce qu'elle veut, au fond ? Est-ce qu'elle n'est pas en train de se voiler la face ? Est-ce que c'est pas une tentative désespérée pour se protéger, plutôt ? Bordel, ça me rend fou d'être aussi impuissant, de pas avoir toutes les cartes en main et de me heurter à ce point à un mur. Je vois bien qu'elle se braque, je sens bien son amertume et sa déception, mais... Pourquoi on doit continuer à se faire du mal comme ça ? Ca pourrait tellement être plus simple... Moins douloureux, surtout, pour elle comme pour moi. J'en arrive à être aussi amer qu'elle à force, pourtant à l'origine, c'est diamétralement opposé à ce que je voudrais.
« Tu veux que j’arrête ? Très bien… Je vais arrêter, alors. Fini, nada, plus rien. »
Je lâche un soupir exaspéré. Non ça n'est pas ce que je veux, et elle le sait très bien. Seulement je voudrais que ça ne soit pas que ça, et ça aussi elle le sait très bien. Mais peut-être que c'est un moindre mal, si elle refuse toujours aussi obstinément de nous donner une chance. Mon corps hurle le contraire, mais je tiens bon, ou en tout cas je m'y efforce. Je n'ai pas d'autre choix si je ne veux pas qu'on reste dans cette spirale infernale, qui me blesse un peu plus chaque fois. Mais putain ce que ça fait mal de l'entendre affirmer aussi facilement qu'on va en rester là. Je voudrais qu'elle se retourne, quitte cette fenêtre glacée pour me regarder en face, au moins. Je voudrais surtout qu'elle accepte à nouveau mes bras, qu'elle me laisse percer le mur qu'elle s'acharne à dresser entre nous. Mais plus je tente d'y ouvrir une brèche, plus elle dresse de nouvelles murailles. Immobile dos à moi, elle ne dit pas un mot, pendant trop longtemps, et quand elle se retourne, son regard me glace un peu plus encore. C'est fini, c'est une certitude.
« Tu as raison. Ca ne peut pas continuer comme ça. C’est la dernière fois. Quand nous quitterons cette pièce, ce je-ne-sais-quoi, c’est terminé. Tu ne veux plus que je t’attrape et que je t’entraine à part ? Très bien. Fini aussi. »
Ses mots ne sont pas choisis au hasard, son ton de voix réprobateur non plus, j'en suis parfaitement conscient et c'est sans doute ce qui joint l'insulte à la blessure. Elle reprend mes propres termes, les détourne pour mieux enfoncer ces propos hargneux comme autant de lames dans mon coeur. Que je refuse ce qu'elle propose la vexe, et elle se venge ainsi, j'imagine. Il n'y a pas que ça, ce qu'elle a laissé entrevoir l'indique clairement, mais à cet instant, c'est ce qui ressort le plus de son petit discours, et ça me met hors de moi. En l'espace de quelques instants, je suis passé par trop d'émotions diverses, les unes après les autres. L'excitation, la frustration, la peine, la colère à présent... Ce sentiment d'impuissance, aussi, et celui, qui clôture chacune de nos entrevues, de rejet. Beaucoup trop de ressentis contraires en trop peu de temps pour que je parvienne à faire la part des choses.
« Tu sais très bien que ce n'était pas mon propos. Mais tu imagines un peu ce que ça peut me faire de te voir partir à chaque fois et faire comme s'il ne s'était rien passé ? »
Je voudrais pouvoir rester calme, mais je crois que j'ai dépassé ce stade depuis un moment maintenant. En général, j'essaie de me mettre à sa place, pourtant, mais on ne peut pas dire qu'elle m'aide beaucoup en ce sens, alors qu'est-ce que je peux faire d'autre ?
« J'essaie de me montrer compréhensif depuis combien de temps maintenant, hein ? Visiblement, l'inverse est loin d'être vrai. »
Mon ton de voix devient de plus en plus sec, et je n'aime pas ça. Je vois bien le défi dans son regard, je sais pas trop de quelle façon je dois l'interpréter, et les nerfs suffisamment à vif à présent, ça ne fait que me mettre davantage en rogne. Ce sont des reproches, finalement, que ma voix élève, et qui teintent mon regard. Pourtant c'est de façon lasse que je rajoute finalement :
« Je peux pas continuer à me faire du mal à chaque fois. »
C'est pas dans mes habitudes de verser dans le masochisme, c'est même plutôt tout l'opposé. Mais elle a le don, je ne sais pas comment et sans doute qu'elle non plus, pour me faire briser toutes mes règles. J'ai reculé d'un pas, plongeant mes prunelles sombres, emplies de tristesse à présent, dans les siennes, toujours aussi revanchardes.
« Je crois vraiment que ça aurait pu être bien... »
Mais ça restera du conditionnel, tu l'as très bien fait comprendre. Ma voix sonne comme une sentence, c'est un peu ça, finalement : le point final à tout ça, à "nous", quoi qu'ait pu être ce nous, à cette entrevue, à cette conversation. J'aimerais réellement que ça ne soit pas le cas, mais elle refuse de voir ce qu'on pourrait avoir, et elle y met un terme tout autant que moi. Je peux pas lui imposer de changer d'avis, alors autant que je m'en aille, à présent, je crois qu'il n'y a plus que ça à faire. Et j'amorce un pas encore à reculons vers la sortie, prêt à tourner les talons. Mais malgré mon discours et ma bonne résolution de ne pas céder à nouveau, au fond, je n'attends qu'une chose : qu'elle me retienne malgré tout.
« Tu veux que j’arrête ? Très bien… Je vais arrêter, alors. Fini, nada, plus rien. »
Je lâche un soupir exaspéré. Non ça n'est pas ce que je veux, et elle le sait très bien. Seulement je voudrais que ça ne soit pas que ça, et ça aussi elle le sait très bien. Mais peut-être que c'est un moindre mal, si elle refuse toujours aussi obstinément de nous donner une chance. Mon corps hurle le contraire, mais je tiens bon, ou en tout cas je m'y efforce. Je n'ai pas d'autre choix si je ne veux pas qu'on reste dans cette spirale infernale, qui me blesse un peu plus chaque fois. Mais putain ce que ça fait mal de l'entendre affirmer aussi facilement qu'on va en rester là. Je voudrais qu'elle se retourne, quitte cette fenêtre glacée pour me regarder en face, au moins. Je voudrais surtout qu'elle accepte à nouveau mes bras, qu'elle me laisse percer le mur qu'elle s'acharne à dresser entre nous. Mais plus je tente d'y ouvrir une brèche, plus elle dresse de nouvelles murailles. Immobile dos à moi, elle ne dit pas un mot, pendant trop longtemps, et quand elle se retourne, son regard me glace un peu plus encore. C'est fini, c'est une certitude.
« Tu as raison. Ca ne peut pas continuer comme ça. C’est la dernière fois. Quand nous quitterons cette pièce, ce je-ne-sais-quoi, c’est terminé. Tu ne veux plus que je t’attrape et que je t’entraine à part ? Très bien. Fini aussi. »
Ses mots ne sont pas choisis au hasard, son ton de voix réprobateur non plus, j'en suis parfaitement conscient et c'est sans doute ce qui joint l'insulte à la blessure. Elle reprend mes propres termes, les détourne pour mieux enfoncer ces propos hargneux comme autant de lames dans mon coeur. Que je refuse ce qu'elle propose la vexe, et elle se venge ainsi, j'imagine. Il n'y a pas que ça, ce qu'elle a laissé entrevoir l'indique clairement, mais à cet instant, c'est ce qui ressort le plus de son petit discours, et ça me met hors de moi. En l'espace de quelques instants, je suis passé par trop d'émotions diverses, les unes après les autres. L'excitation, la frustration, la peine, la colère à présent... Ce sentiment d'impuissance, aussi, et celui, qui clôture chacune de nos entrevues, de rejet. Beaucoup trop de ressentis contraires en trop peu de temps pour que je parvienne à faire la part des choses.
« Tu sais très bien que ce n'était pas mon propos. Mais tu imagines un peu ce que ça peut me faire de te voir partir à chaque fois et faire comme s'il ne s'était rien passé ? »
Je voudrais pouvoir rester calme, mais je crois que j'ai dépassé ce stade depuis un moment maintenant. En général, j'essaie de me mettre à sa place, pourtant, mais on ne peut pas dire qu'elle m'aide beaucoup en ce sens, alors qu'est-ce que je peux faire d'autre ?
« J'essaie de me montrer compréhensif depuis combien de temps maintenant, hein ? Visiblement, l'inverse est loin d'être vrai. »
Mon ton de voix devient de plus en plus sec, et je n'aime pas ça. Je vois bien le défi dans son regard, je sais pas trop de quelle façon je dois l'interpréter, et les nerfs suffisamment à vif à présent, ça ne fait que me mettre davantage en rogne. Ce sont des reproches, finalement, que ma voix élève, et qui teintent mon regard. Pourtant c'est de façon lasse que je rajoute finalement :
« Je peux pas continuer à me faire du mal à chaque fois. »
C'est pas dans mes habitudes de verser dans le masochisme, c'est même plutôt tout l'opposé. Mais elle a le don, je ne sais pas comment et sans doute qu'elle non plus, pour me faire briser toutes mes règles. J'ai reculé d'un pas, plongeant mes prunelles sombres, emplies de tristesse à présent, dans les siennes, toujours aussi revanchardes.
« Je crois vraiment que ça aurait pu être bien... »
Mais ça restera du conditionnel, tu l'as très bien fait comprendre. Ma voix sonne comme une sentence, c'est un peu ça, finalement : le point final à tout ça, à "nous", quoi qu'ait pu être ce nous, à cette entrevue, à cette conversation. J'aimerais réellement que ça ne soit pas le cas, mais elle refuse de voir ce qu'on pourrait avoir, et elle y met un terme tout autant que moi. Je peux pas lui imposer de changer d'avis, alors autant que je m'en aille, à présent, je crois qu'il n'y a plus que ça à faire. Et j'amorce un pas encore à reculons vers la sortie, prêt à tourner les talons. Mais malgré mon discours et ma bonne résolution de ne pas céder à nouveau, au fond, je n'attends qu'une chose : qu'elle me retienne malgré tout.
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Re: Adrilynn ♥ Can't fight this instinct
Dim 2 Avr 2017 - 11:48
Can't fight this instinct
Parfois la raison perd face aux sentiments... Parfois seulement...
ft. Ceilynn Fraser && Adrian O'Connor
Tu as envie de pleurer, mais tu te retiens. Tu te caches derrière une attitude de défi, espérant que ça cachera ta peine. Tu lui en veux de te faire dire ça. Mais tu as ton orgueil et celui-ci t’empêche de revenir en arrière et c’est tant mieux. Au fond, s’il ne comprend pas que tu ne peux pas lui donner mieux, que tu en es incapable, il ne te mérite pas, c’est clair. Littéralement soutenue par le mur, tu croises à nouveau tes bras sous ta poitrine. Tu n’en mènes pas large, pourtant. Tu détestes cette situation. Tu regrettes d’avoir posé cette question pourtant bien innocente De quoi as-tu envie. Tu pensais tellement Que veux-tu que je te fasse ? Mais non. Il n’a pas pris la question dans ce sens là. Et à part ça, ce sont les filles qui sont compliqués. Tu claques de la langue contre ton palais d’agacement. D’ordinaire, on dit des filles qu’elles sont compliquées, qu’elles réfléchissent de trop, qu’elles s’embarrassent de chichis et de sentiments quand tout peut être simple. Toi, ce n’est pas ton cas. Tu prends et tu donnes, tu ne cherches pas l’attachement ni rien. Au contraire, tu restes détachée. Pas assez visiblement, parce que là, tu souffres. « Et moi ? Tu imagines un peu ce que ça me fait, là, de me sentir jugée ? Parce que c’est comme ça que je me sens, en fait. » Tu l’agresses, tu en as conscience, mais tu ne peux t’en empêcher. Tu te sens obligée de réagir, sans quoi tu vas t’effondrer. Si seulement il voulait bien profiter de votre isolement une dernière fois…
Mais non. A la place, son ton se durcit, il se fait plus distant. Toi, tu campes sur tes positions, peu disposée à lui céder. Tu es fière, petite Ethelred. Sans doute trop. Et tu ne cèdes pas facilement, sauf à ta famille. Alors, tu continues à le défier du regard alors qu’il recule, alors même que tu as plus envie de te jeter à son cou pour l’embrasser et essayer de mettre cette conversation derrière vous. D’un côté, tu te demandes ce qu’il ferait si tu enlevais ton pull, là, devant lui. Mais tu n’as pas envie de t’abaisser à ça. S’il ne vient pas de lui-même, ce n’est clairement pas toi qui vas le faire. Trop fière, donc. « Alors barre-toi, si c’est ce que tu veux vraiment. » lâches-tu d’un ton aigre. De nouveau, tu te tournes vers la fenêtre. Tu ne veux pas qu’il te voit pleurer. Parce que cette fois, les larmes, tu ne peux pas les retenir. Alors tu les laisses couler le long de tes joues. Qu’il parte. Qu’il prenne ton geste pour ta décision finale, c’est très bien comme ça. Ou qu’il revienne, que vous acheviez ce que vous aviez commencé avant de vous dire adieu. Parce que, clairement, ça sera adieu quand cette porte claquera sur l’un ou l’autre. Et quand tu le côtoyeras sur le terrain de Quidditch, tu feras comme s'il n'était que ton capitaine.
Mais non. A la place, son ton se durcit, il se fait plus distant. Toi, tu campes sur tes positions, peu disposée à lui céder. Tu es fière, petite Ethelred. Sans doute trop. Et tu ne cèdes pas facilement, sauf à ta famille. Alors, tu continues à le défier du regard alors qu’il recule, alors même que tu as plus envie de te jeter à son cou pour l’embrasser et essayer de mettre cette conversation derrière vous. D’un côté, tu te demandes ce qu’il ferait si tu enlevais ton pull, là, devant lui. Mais tu n’as pas envie de t’abaisser à ça. S’il ne vient pas de lui-même, ce n’est clairement pas toi qui vas le faire. Trop fière, donc. « Alors barre-toi, si c’est ce que tu veux vraiment. » lâches-tu d’un ton aigre. De nouveau, tu te tournes vers la fenêtre. Tu ne veux pas qu’il te voit pleurer. Parce que cette fois, les larmes, tu ne peux pas les retenir. Alors tu les laisses couler le long de tes joues. Qu’il parte. Qu’il prenne ton geste pour ta décision finale, c’est très bien comme ça. Ou qu’il revienne, que vous acheviez ce que vous aviez commencé avant de vous dire adieu. Parce que, clairement, ça sera adieu quand cette porte claquera sur l’un ou l’autre. Et quand tu le côtoyeras sur le terrain de Quidditch, tu feras comme s'il n'était que ton capitaine.
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Re: Adrilynn ♥ Can't fight this instinct
Dim 2 Avr 2017 - 15:45
Can't fight this instinct
13.01.2017 - Premier étage
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Je crois que c'est le moment que, l'un comme l'autre, bien que pour des raisons très différentes, on n'était pas pressés de vivre. On savait bien, au fond, que ça finirait par arriver, mais c'était plus facile de fermer les yeux, de repousser l'échéance. Parfois, les choses se font tout de même, quoi qu'on fasse pour les éviter. Je déteste cette conversation houleuse et ce qu'elle remue en moi de négatif, mais en définitive, il fallait bien qu'on finisse par déballer tout ça. Tout ça ne rimait à rien, on n'attendait pas la même chose, peut-être que ça n'aurait jamais dû commencer. Peut-être qu'il aurait mieux valu qu'on ne s'adresse la parole, que son visage ne reste qu'un fantasme d'adolescence, que j'aurais peut-être un jour fini par complètement oublier. Non... en réalité je ne veux pas oublier les moments qu'on a passés ensemble, et j'en suis de toutes les manières parfaitement incapable. Je n'oublierai pas son parfum, ni la façon dont ses cheveux flottent autour de son visage quand elle tourne la tête. Ses grands yeux clairs ne s'effaceront pas de ma mémoire, pas plus que le goût de sa peau, sa douceur sous mes doigts. Et malheureusement pour moi, je n'occulterai pas non plus le regard qu'elle pose à cet instant sur moi, ni le claquement qui résonne, signe de son agacement. En l'état actuel des choses, nous sommes tous les deux trop blessés, trop à vif, pour parvenir à nous entendre et chaque phrase que je prononce, quand bien même je m'efforce parfois encore d'arrondir les angles, n'amène qu'un nouvelle gifle verbale.
« Et moi ? Tu imagines un peu ce que ça me fait, là, de me sentir jugée ? Parce que c’est comme ça que je me sens, en fait »
Ca n'est pourtant absolument pas ça. Ca n'a rien à voir avec du jugement. Mais ça non plus, elle n'est pas prête à le comprendre, à l'évidence. Et je sens bien que quoi que je dise, quoi que je fasse, ça ne fera qu'envenimer la situation. Preuve en est que mes derniers propos n'amènent encore qu'une autre réplique cinglante que je me prends en pleine face.
« Alors barre-toi, si c’est ce que tu veux vraiment.
- T'écoutes définitivement pas un mot de ce que je raconte ! »
Parce que sinon, tu ne prononcerais pas ces mots. Tu saurais que m'en aller d'ici n'est pas ce que je veux au fond, mais ce que je veux, tu n'es pas disposée à me le donner. Si seulement je voyais ses larmes... Je rebrousserais chemin, je reviendrais l'enlacer, peut-être bien que je lui demanderais pardon pour m'être ainsi emporté, même si je ne reviendrais pas forcément sur tout ce que j'ai dit, parce qu'une bonne partie reste parfaitement vraie, même si mon discours manque de diplomatie. Je ne les vois pas cependant, et je prends la direction de la porte. Pourtant... pourtant je m'arrête la main sur le battant, et finalement, je fais à nouveau demi-tour, reviens vers elle pour passer mes bras autour de sa taille, enfouir mon visage au creux de son cou pour m'imprégner de son parfum... une dernière fois.
« Juste une seconde, une dernière fois. »
Je suis resté les yeux fermés à l'enlacer un bref instant, avant de me détacher prêt à repartir en sens inverse sans me retourner à nouveau. Je sais que si je croise son regard, ma résolution s'envolera. Je m'attendais pas à ce qu'elle se retourne pour m'embrasser une dernière fois, et mes doigts se posent naturellement sur sa taille alors qu'ils ne devraient pas. Je dois partir, pour ma propre sauvegarde, même si sa démarche me conforte dans l'idée qu'elle ressent bel et bien quelque chose. Ça ne change rien au fait qu'elle refuse toute relation, et je me fais violence pour tourner à nouveau les talons. Pas un mot de plus, et j'ai rejoint la porte. Et cette fois, je ne me suis pas arrêté.
« Et moi ? Tu imagines un peu ce que ça me fait, là, de me sentir jugée ? Parce que c’est comme ça que je me sens, en fait »
Ca n'est pourtant absolument pas ça. Ca n'a rien à voir avec du jugement. Mais ça non plus, elle n'est pas prête à le comprendre, à l'évidence. Et je sens bien que quoi que je dise, quoi que je fasse, ça ne fera qu'envenimer la situation. Preuve en est que mes derniers propos n'amènent encore qu'une autre réplique cinglante que je me prends en pleine face.
« Alors barre-toi, si c’est ce que tu veux vraiment.
- T'écoutes définitivement pas un mot de ce que je raconte ! »
Parce que sinon, tu ne prononcerais pas ces mots. Tu saurais que m'en aller d'ici n'est pas ce que je veux au fond, mais ce que je veux, tu n'es pas disposée à me le donner. Si seulement je voyais ses larmes... Je rebrousserais chemin, je reviendrais l'enlacer, peut-être bien que je lui demanderais pardon pour m'être ainsi emporté, même si je ne reviendrais pas forcément sur tout ce que j'ai dit, parce qu'une bonne partie reste parfaitement vraie, même si mon discours manque de diplomatie. Je ne les vois pas cependant, et je prends la direction de la porte. Pourtant... pourtant je m'arrête la main sur le battant, et finalement, je fais à nouveau demi-tour, reviens vers elle pour passer mes bras autour de sa taille, enfouir mon visage au creux de son cou pour m'imprégner de son parfum... une dernière fois.
« Juste une seconde, une dernière fois. »
Je suis resté les yeux fermés à l'enlacer un bref instant, avant de me détacher prêt à repartir en sens inverse sans me retourner à nouveau. Je sais que si je croise son regard, ma résolution s'envolera. Je m'attendais pas à ce qu'elle se retourne pour m'embrasser une dernière fois, et mes doigts se posent naturellement sur sa taille alors qu'ils ne devraient pas. Je dois partir, pour ma propre sauvegarde, même si sa démarche me conforte dans l'idée qu'elle ressent bel et bien quelque chose. Ça ne change rien au fait qu'elle refuse toute relation, et je me fais violence pour tourner à nouveau les talons. Pas un mot de plus, et j'ai rejoint la porte. Et cette fois, je ne me suis pas arrêté.
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Re: Adrilynn ♥ Can't fight this instinct
Lun 3 Avr 2017 - 12:25
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Et voilà… Ca y est, cette fois, c’est la fin. Tu prends conscience que, plus jamais, tu ne pourras l’attraper comme tu l’as fait encore aujourd’hui. Que, plus jamais tu ne sentiras ses mains sur toi, tu ne respireras l’odeur musquée de sa peau, tu ne passeras tes mains sur son corps ferme. Parce que tu as eu le cœur brisé des années plus tôt et que tu es incapable de faire confiance à quelqu’un, parce que tu ne crois plus à l’amour pour toi. Et la réaction d’Adrian te conforte dans l’idée que ce n’est pas pour toi. Peut-être que s’il avait accepté ce que tu peux lui donner, tu aurais fini par être prête à lui donner plus. Mais il ne l’a pas fait. Alors qu’il parte. C’est mieux comme ça. Qu’il t’abandonne. Le petit morceau qu’il restait de ton cœur vole en éclats. Tu te sens encore plus brisée qu’il y a six ans lorsque tu as découvert Hamiltonavec cette fille.
Alors, après une dernière pique, après lui avoir dit de se barrer, tu te retournes. Tu es incapable de le regarder partir. C’est plus fort que toi. Tu es fière, mais tu souffres. Et, quand il te reproche de ne pas écouter ce qu’il raconte, tu ne peux que reconnaître qu’il n’a pas totalement tort. Enfin… Il a tort de dire que tu n’écoutes pas. Car tu as entendu ce qu’il a dit. C’est entré dans un coin de ton esprit. Mais tu n’en tiens pas compte. Parce que tu es têtue et que, pour toi, ce qu’il dit n’est pas possible. Alors tu ne réponds pas. Si c’est plus facile pour lui de penser ça, qu’il le croit. Au moins, ça en fera un de vous deux qui ne souffrira pas.
Tu lui tournes le dos, et tu pleures, immobile. Qu’il parte, si c’est ce qu’il veut. Tu t’en fous. Tu… T’en… Fous… Il peut bien faire ce qu’il veut, ce ne sont pas tes affaires. Et ça ne te fait strictement rien. Mensonges…Tu en as conscience, et tu guettes le bruit de ses pas pour savoir à quel moment tu vas pouvoir t’effondrer sans qu’il ne le sache parce que c’est tout ce que tu as envie de faire. Il commence à s’éloigner et tu sens ton cœur, ou du moins ce qu’il en reste se serrer. Tu vas exploser. Au moment où tu sens que tu vas lâcher prise, tu sens un bras passé autour de ta taille et son nez dans le creux de ton cou. Tu hoquettes de surprise, sans trop savoir comment réagir. Si tu as envie de te retourner dans son étreinte pour l’embrasser une dernière fois comme il dit, tu n’as pas envie qu’il voit tes larmes. D’un autre côté, puisque c’est la dernière fois tu veux sentir le goût de ses lèvres encore une fois. Alors, avant d’avoir pris le temps de réfléchir, tu essuies tes joues baignées de larmes, tu te retournes dans ses bras et attrape son visage entre tes mains pour plaquer une dernière fois tes lèvres sur les siennes, pour goûter sa langue de la tienne. Un baiser au goût salé : celui de tes larmes, mais tu espères qu’il ne s’en rendra pas compte. Toi, tu gardes les yeux ouverts, pour graver ses traits dans tes souvenirs.
Puis tu te détaches de lui. A regrets et tu te tournes à nouveau, espérant qu’il ne se sera pas rendu compte que tu pleurais. Cette fois, tu entends bien ses pas s’éloigner. Et, lorsque la porte se referme derrière lui, tu te laisses glisser le long du mur. Cette fois, tu n’as plus besoin de faire semblant. La tête appuyée contre le mur, tu éclates en gros sanglots. Clairement déprimée. Bonne année, Ceilynn…
Alors, après une dernière pique, après lui avoir dit de se barrer, tu te retournes. Tu es incapable de le regarder partir. C’est plus fort que toi. Tu es fière, mais tu souffres. Et, quand il te reproche de ne pas écouter ce qu’il raconte, tu ne peux que reconnaître qu’il n’a pas totalement tort. Enfin… Il a tort de dire que tu n’écoutes pas. Car tu as entendu ce qu’il a dit. C’est entré dans un coin de ton esprit. Mais tu n’en tiens pas compte. Parce que tu es têtue et que, pour toi, ce qu’il dit n’est pas possible. Alors tu ne réponds pas. Si c’est plus facile pour lui de penser ça, qu’il le croit. Au moins, ça en fera un de vous deux qui ne souffrira pas.
Tu lui tournes le dos, et tu pleures, immobile. Qu’il parte, si c’est ce qu’il veut. Tu t’en fous. Tu… T’en… Fous… Il peut bien faire ce qu’il veut, ce ne sont pas tes affaires. Et ça ne te fait strictement rien. Mensonges…Tu en as conscience, et tu guettes le bruit de ses pas pour savoir à quel moment tu vas pouvoir t’effondrer sans qu’il ne le sache parce que c’est tout ce que tu as envie de faire. Il commence à s’éloigner et tu sens ton cœur, ou du moins ce qu’il en reste se serrer. Tu vas exploser. Au moment où tu sens que tu vas lâcher prise, tu sens un bras passé autour de ta taille et son nez dans le creux de ton cou. Tu hoquettes de surprise, sans trop savoir comment réagir. Si tu as envie de te retourner dans son étreinte pour l’embrasser une dernière fois comme il dit, tu n’as pas envie qu’il voit tes larmes. D’un autre côté, puisque c’est la dernière fois tu veux sentir le goût de ses lèvres encore une fois. Alors, avant d’avoir pris le temps de réfléchir, tu essuies tes joues baignées de larmes, tu te retournes dans ses bras et attrape son visage entre tes mains pour plaquer une dernière fois tes lèvres sur les siennes, pour goûter sa langue de la tienne. Un baiser au goût salé : celui de tes larmes, mais tu espères qu’il ne s’en rendra pas compte. Toi, tu gardes les yeux ouverts, pour graver ses traits dans tes souvenirs.
Puis tu te détaches de lui. A regrets et tu te tournes à nouveau, espérant qu’il ne se sera pas rendu compte que tu pleurais. Cette fois, tu entends bien ses pas s’éloigner. Et, lorsque la porte se referme derrière lui, tu te laisses glisser le long du mur. Cette fois, tu n’as plus besoin de faire semblant. La tête appuyée contre le mur, tu éclates en gros sanglots. Clairement déprimée. Bonne année, Ceilynn…
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