Pourquoi est-ce que mon frère semble si surpris ? Bon, d'accord, le quidditch et moi c'est un peu comme ... Heu ... Calum et la socialisation ? Oui, pas inimaginable, mais pas franchement une réussite non plus. Les seules fois où je monte sur un balais c'est quand ... Ah ben non, c'est jamais. Je réalise que je viens d'embarquer dans une mission suicide, mais c'est pas grave, j'y suis j'y reste. J'arque un sourcil quand Adri ouvre les paris, et si je m'étais secrètement entraînée pour te ridiculiser aujourd'hui ? Mouai, comme si quelqu'un allait y croire à celle-là aussi ?! Je suis une nouille sur un balais et je l'assume, donc il sait très bien que je ne tiendrai pas, mais j'aime bien entretenir le suspens. Heureusement pour moi, je ne remarque personne de ma maison dans la file ni pour l'instant parmi les spectateurs, je vais invoquer Merlin pour que ça reste comme ça.

Il y a des avantages et des inconvénients à être proche de sa famille comme nous le sommes, on n'arrive que très mal à dissimuler quand les choses ne vont pas. Je tend une perche à mon frère sur le ton de la plaisanterie et à sa manière de me répondre, j'avais déjà compris que quelque chose n'allait pas. Il m'attire un peu plus contre lui, précisant​ qu'il ne souhaite pas en parler et j'hoche la tête en signe que j'ai compris. Je me dresse sur la pointe des pieds pour déposer un p'tit bisous sur sa joue en souriant​ quand tu voudras, je serais là, c'est pas toujours à toi à prendre soin de moi. Parfois je peux t'aider aussi, je n'ai plus cinq ans Adri. C'est un peu le problème de mon frère, je suis sa petite soeur et ça qu'importe l'âge que je pourrais bien avoir. Je l'aime mon frère, il ne serait plus lui sans ça.

La file avance et on fini par arriver devant nos balais, mon dieu quelle stupide idée. Je reste cependant trop fière que pour faire marche arrière, j'essaie d'imiter mon frère et j'ai toujours cette impression que le balais ne m'aime pas. Je prend mon courage et serre mes mains autour du manche, je suis légèrement crispée et ça doit transparaître sur mon visage. Je fixe signal de départ et quand les petites étincelles vertes sortent de la baguette, je donne un coup de pied au sol et ... ehh je vole !!!. Oui, mais pour combien de temps ? Adri ne m'attends pas, je ne m'y attendais pas non plus, un peu trop assurée, je me penche pour accélérer et fini par faire un joli piqué sans pouvoir rattraper mon balais. Bon, ben, voilà, j'ai été déjà un peu plus loins que je ne l'imaginais... Je reste assise un instant au milieu de la piste, j'entends quelques spectateurs rire et je leur tire la langue en grimaçant avant de finalement me relever pour retrouver mon frère qui lui a terminé cette maudite course.

Je prends ma moue boudeuse et croise les bras sur ma poitrine en lui tirant la langue. Tu verras ... C'est ça Sio, tu verras que tu vas te casser le cou oui ! Mon frère qui semble pris dans ses réflexions me fait comprendre qu'il ne souhaite pas en parler et je respecte ça. Après tout, c'est ça aussi l'amour...

Mes fesses sont bien installées sur le gazon fraîchement tondus quand je vois mon grand frère planté son balais à l'arrivée pour courir vers moi pendant que je me relève. Je grimace à certains spectateurs et me tourne vers Adri en riant non t'inquiète pas, même mon égo va bien. Je ne suis pas du genre à me prendre au sérieux, donc une gamelle ne me fait pas peur du tout. Je réfléchis un instant à ce que je voudrais faire tout en laissant Adrian passer son bras autours de mes épaules en me blottissant contre lui. J'ai faim ! Ouai, Siobhàn qui veut manger c'est super étonnant, je passe ma vie dans les cuisines. On quitte les balais pour prendre une autre direction et le regard d'Adri se perd au loin. Il ne faut pas trente secondes pour que j'entende une voix familière, je souris en voyant la petite blonde qui arrive devant nous Salut Lynn, je lui rend son sourire et passe le bras autour de la taille de mon frère en grimaçant amusée tu sais bien, je ne le quitte pas d'une semelle. Je pose la tête une seconde sur le bras de mon grand frère tout en l'observant.

Lynn :

holly & le reste du monde

inverness spring party

Holly dit que son travail s'est bien passé et tu n'en doutes pas une seconde, Gideon. Après tout, ta petite amie est une personne douée dans tous les domaines qu'elle entreprend. Et impliquée, aussi. Il est donc normal qu'elle travaille, peut-être même trop... Elle ne supporterait pas d'avoir de mauvaises notes et travaille dur pour arriver là où elle le souhaite. Holly ne sait pas encore vers quoi se diriger, néanmoins, tu sais très bien que, encore une fois, elle excellera dans la profession qu'elle choisira. Tu la soutiendras dans sa démarche, bien évidemment, même si tu préférerais qu'elle porte son choix sur quelque chose de pas trop dangereux. Toi, tu t'es toujours vu dans le Quidditch, même si maintenant ça ne serait plus qu'en tant que commentateur ou journaliste sportif. Ça ne t'enchante pas réellement, mais tu te contentes de ce que tu as. Tu es déjà bien heureux de pouvoir encore être capable de voler sur un balai ou de pouvoir faire partie de l'équipe des Wright, malgré tout. Tu as un peu l'impression d'être à la traîne par rapport à elle, tout de même. Tu n'évolues pas dans ton domaine de prédilection, tu ne fais pas ce dont tu rêvais de faire depuis que tu es tout petit. Alors qu'elle, elle a l'air de s'épanouir plus facilement... C'est bien pour elle. Et puis, pour toi, tu fais de ton mieux. Ce n'est pas comme si tu avais le choix, finalement.

Elle ajoute ensuite qu'elle a tout de même eu le temps d'aller voir son frère et sa sœur, des jumeaux qui sont ses cadets. Tout à coup, tu commences un peu à t'étrangler avec le morceau de brochette que tu venais d'enfourner. Tu toussotes un peu comme si de rien n'était, essayant de camoufler ton étonnement... Ou ta déception.

- Ah..., tu lâches tout de même, malgré toi. Même s'ils ont des caractères bien trempés - comme leur grand sœur, en somme - tu adores les jumeaux de Launay et tu les considères comme des membres à part entière de ta famille, à force. Alors, qu'elle soit allé les voir, sans toi... Enfin, tu n'as pas vraiment grand chose à y redire. Holly peut très bien aller voir sa famille quand elle le souhaite, seule si cela lui chante. Faut dire que ça te titille quand même. D'abord, elle n'a pas le temps pour t'accompagner voir ta famille, et ensuite, elle en profite pour aller voir la sienne, sans toi... Tu ne sais plus vraiment quoi penser de la situation. C'est... Génial, que tu ajoutes finalement dans un dernier toussotement pour faire passer le morceau de viande que tu as avalé de travers. C'est bien que tu aies trouvé du temps à leur accorder, tu ajoutes finalement, peut-être un peu plus froidement que ce que tu voulais.

Tu n'as soudainement plus très faim et cesses de remplir ton assiette, regardant le parterre de pelouse qui s'offre à toi, réquisitionné par bons nombres de paires de fesses qui sont déjà assises dessus. Tu repères un endroit libre vers lequel vous pourriez vous installer pour manger et tu t'y diriges machinalement. Tu es préoccupé et comme tu es un livre ouvert, ça se voit. Tu t'assois dans l'herbe rase tandis qu'Holly continue sur le sujet, te demandant comment vont tes parents. Un pli s'est formé entre tes sourcils, néanmoins, tu ne dis rien. Tu lui réponds, simplement.

- Ils vont bien, oui. Un peu déçus que certains aient raté l'invitation. Tu chipotes du bout d'une fourchette en plastique dans ton assiette, avant de te rendre compte de tes paroles. Alors tu relèves les yeux vers Holly pour éclaircir leur sens, qu'elle ne le prenne pas personnellement. C'est Anton et Stephen. Ils ne montrent presque plus leurs frimousses, depuis un moment. Alors tu imagines bien que ça attriste mes parents, même s'ils ne le disent pas ouvertement. Bien que l'envie de manger te soit passablement passée, tu portes ta fourchette piquée dans quelques pâtes froides jusqu'à tes lèvres. Geste machinal. De toute façon, il y en a un que je ne préfère pas voir. Tu parles d'Anton, évidemment. À l'époque, vous étiez certainement les plus proches de votre fratrie, avec vos rêves de Quidditch en tête, qui énervaient les autres. Depuis ton accident, cependant, où il s'est montré totalement absent et désintéressé de ta situation, un froid s'est créé entre vous.

holly & le reste du monde

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Rien que le fait de penser à Anton te hérisse les poils, alors que vous étiez si proches auparavant. Si on t'avait dit il y a quelques années de cela, Gideon, que tu finirais par éprouver un tel ressentiment envers ton aîné, tu ne l'aurais probablement pas cru. Pourtant, c'est le cas, aujourd'hui. Peut-être que c'était comme ça, que le temps abîmait tout ce qu'il touchait. Le temps dégrade tout. La beauté des femmes ; les liens, familiaux ou amicaux ; la santé, l'ambition, l'espoir... Et l'amour peut-être même, aussi. Ton regard revient vers Holly, qui semble avoir perdu l'air enjoué qu'elle avait lorsque vous vous étiez mis en route pour cette fête. Ce que tu peux être con parfois, Gideon. Il a fallu que tu ternisses son humeur avec tes questions débiles, qui n'attirent pas plus de réponses que ce que tu savais déjà. Ou qui n'attirent pas celles que tu désirerais entendre. Tu vois bien qu'elle compatit, ou du moins comprend ta situation, et c'en est assez pour toi. Tu ne vas pas encore t'épancher sur ton amour inconditionnel pour ton grand-frère... Elle connaît déjà tout ce que tu penses du sujet en large et en travers.

De toute façon, il semble qu'elle a un autre sujet de conversation en tête, assez important pour qu'elle en délaisse son assiette sur laquelle tes yeux s'attardent un instant avant de revenir sur elle. Elle commence à s'excuser... Tout ce que tu redoutes et n'as pas envie qu'elle fasse, en fait. C'est toi qui as commencé avec tes remarques et tes réactions sans doute disproportionnées. Tu secoues la tête pour qu'elle cesse de parler, de s'excuser pour rien, au final. Ce n'est pas comme si l'un ou l'autre, vous n'alliez plus jamais vous fréquenter, ou vos familles respectives, d'ailleurs.

- Ne t'excuse pas, y a vraiment pas de quoi...

Elle ne te laisse pas finir, cependant. Holly débite un flot de paroles plutôt rapide. Tu vois que la discussion lui a été loin, ce qui te fait d'autant plus culpabiliser.

- Holly, son prénom, prononcé dans un souffle ; un holà à son apologie. Arrête, s'il-te-plaît... Tu n'as pas besoin de te justifier ou t'excuser. C'est bon, je t'assure. C'est moi qui me suis pris la tête pour rien. Tu forces un sourire sur ton visage pour qu'elle ne s'inquiète plus de ça. "Forces" car tu as un peu de peine à relativiser. Tu sais tout de même que c'est à toi de gérer tes incertitudes, pas à elle. Je suis juste fatigué en ce moment, enfin, tu sais... J'ai du mal à mettre les choses en perspective dans ces moments-là. Malgré tout, tu ne peux t'empêcher de te livrer sans filtre à la Summerbee. L'habitude de te confier à elle depuis autant d'années, sans doute. Tu sais que, malgré tout, elle te prêtera toujours une oreille attentive, si besoin. Et vice-versa. Honnêtement, ne t'inquiète pas pour ça... Je sais bien que toute la situation n'était pas de ton ressort. Et encore une fois, c'est pas la fin du monde. Sauf si t'avais vraiment envie de chasser des gnomes en chocolat. Cette fois, ton sourire est plus naturel, sincère. Tu te rends compte que c'est toi qui dis des sottises et tu n'as pas envie de la rendre mal par ta faute. C'est sans aucun doute une appréhension de la voir s'éloigner de toi, de voir qu'elle peut mener une vie sans toi... Ou qu'elle le veuille, qui nourrissent tes propos. Tu te saisis de la main de la blonde, la portes ensuite à tes lèvres pour en embrasser le dos. Ta manière à toi de t'excuser. Tu reprends ensuite ton couvert pour terminer les maigres vives qu'il te reste à ingurgiter, alors que les chants des êtres de l'eau commencent à émaner tout autour de vous. Tu grimaces, même si le tout n'est pas désagréable à entendre.

- Je me demande bien ce qu'ils peuvent raconter... Dommage qu'Archie ne soit pas là pour traduire.

je ne vois pas de quoi tu parles, je ne le supporte pas ! dis-je en riant, genre ... moi adulé Adri ? Ouai, bon elle n'a pas totalement tort la blondinette. Je me tourne vers mon frère en haussant les épaules je dois être douée vu que tu n'as rien remarqué, héhé ! Bien entendus je plaisante, je ne suis pas psychotique à ce point, enfin pas encore. Adri invite Lynn à se joindre à nous et je l'encourage d'un sourire, même si franchement parler de la sorte de mon estomac, ça ne se fait pas ! Enfin quelqu'un qui admet avoir faim, alléluia !

**

La journée se passe bien, tellement bien que Lynn reste avec nous le reste de l'après-midi, on s'amuse, on rigole et surtout je ne remarque rien du tout, enfin en même temps quand on ignore une chose elle ne peut pas nous sembler évidente, si ? Progressivement la nuit tombe et on se dirige vers le lieu du feu d'artifice. J'adore ça, je retrouve mes yeux d'enfants et rien ne peux me sortir de ma contemplation. Je prend appuis sur le bras de mon frère et y dépose la tête pour mieux observer le ciel.

lynn / adri:

holly & le reste du monde

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Lorsque Holly dit qu'elle aurait adoré ça, chasser des gnomes en chocolat, comme c'était la tradition chez vous au repas de Pâques, tu t'apprêtes à lui dire qu'elle pourra toujours s'y essayer l'année prochaine. Cependant, les mots ne franchissent jamais tes lèvres. Peut-être parce qu'elle attire ton attention sur la licorne que vous venez de gagner, que tu laisses échapper un rire amusé et que la pensée t'échappe. Ou peut-être parce que simplement, tu n'as pas envie de t'avancer jusque-là. Tu as déjà dit pas mal de bêtises aujourd'hui, alors tu t'abstiens d'en rajouter d'autres. Ta petite amie a démontré quelques signes qui ne trompent pas, ceux, sans doute, de vouloir un peu plus d'indépendance, d'autonomie autour de ta personne. Alors, mieux vaut ne pas mettre trop de pression sur ses épaules, au risque qu'elle s'éloigne encore plus, inconsciemment ou non. Tu aviseras au jour le jour.

La conversation dévie ensuite sur les êtres de l'eau qui ont entonné des chants, sur vos amis qui se font pour le moment bien absents de la fête. Tu hausses les épaules, n'ayant aucune idée d'où ils peuvent bien être ou de si il est possible que vous les croisiez bientôt.

- Peut-être, oui... Ça serait une occasion parfaite pour lui de pratiquer.

Holly ajoute qu'au final, ça n'a pas d'importance, et finit par chercher ton contact en venant se blottir contre toi. Tu l'accueilles sans broncher, au contraire, surtout qu'elle semble préoccupée. Tu fronces toi-même légèrement les sourcils, soucieux, alors que tu viens une nouvelle fois l'entourer de tes bras.

- Ça va ?

Parce que ça t'importe de savoir ce qui lui trotte dans la tête, de savoir si elle se sent tout de même bien en ta compagnie. Sans trop l'oppresser, cependant, ce sont donc ces deux simples mots qui lui sont adressés. Ses cheveux viennent chatouiller ton nez et son odeur familière t'embaume de manière réconfortante. C'est alors un sentiment de nostalgie qui s'empare de toi, Gideon, de mélancolie. Comme si le moment était parfait et que quoi que tu fasses à l'avenir, plus rien ne s'y apparentera plus jamais.

Un sourire s'esquisse sur tes lèvres néanmoins, alors que du mouvement se fait non loin de vous. La piste de danse qui commence à s'ouvrir, des airs plus mélodieux qui atteignent tes oreilles.

- Est-ce que tu voudrais danser ?

Parce que si c'était réellement la dernière fois que tu pouvais ressentir une telle chose, tu aimerais profiter de chaque instant. Avec elle.

holly & le reste du monde

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Tu sens bien qu'il y a des non-dits entre vous, que des milliers de choses lui tournent dans la caboche. Des choses qu'elle veut garder pour elle cependant, et tu n'as jamais été du genre à forcer, Gideon. Si elle veut t'en parler, elle le fera. Elle sait qu'elle peut toujours se tourner vers toi, quand elle le veut, quand elle en a besoin. Comme tu as pu compter sur elle à maintes reprises dans le passé.

Alors, si elle ne veut pas parler, vous n'allez pas parler. Des rythmes dansants parviennent à tes oreilles tandis que tu remarques la piste de danse qui s'ouvre pour les amateurs. Au lieu de parler, vous pouvez toujours danser, vous amuser, faire n'importe quoi. Profiter du moment. Peut-être que cela déliera des langues, par la même occasion. Qui sait. Mais tu n'attends pas spécialement d'explication.

Holly accepte ta proposition, avec un sourire en plus de ça. C'est que tu n'as peut-être pas que des mauvaises idées aujourd'hui, au final ! Cela te met un peu de baume au cœur et tu te redresses, lui offrant ta main pour qu'elle en fasse autant.

Vous vous dirigez vers la piste, et tu n'attends pas bien longtemps avant de la faire tournoyer, un air amusé sur le visage. Tout ce qui t'importe, au fond, c'est de la voir s'amuser, un sourire sur sa frimousse, comme quand vous êtes partis du château. Tu as juste envie qu'elle passe une bonne journée, ainsi qu'une soirée qui ne lui laisse pas un gout amer en y repensant. Ça doit bien être dans tes cordes !

Alors vous dansez, vous riez pour des futilités, le temps passe et la soirée se transforme en nuit, jusqu'au feu d'artifices. Tu l'avais presque oublié, celui - là !

- Il paraît que certains de leurs feux d'artifices sont libres à l’interprétation... Genre, de simples étincelles dans le ciel comme des artifices normaux, mais si tu te concentres assez, tu vois apparaître la forme que t'imagines... Il faut que je me fasse violence pour ne pas penser à un terrain de quidditch.

Sourire en coin après ta remarque. Un peu d'autodérision n'a jamais fait de mal à personne.