J'ai décidé de passé l'après-midi avec ma mère. J'ai pris quelques parchemins histoire quand même de faire mes devoirs et je me suis un peu étalé sur la table du café où je l'avais attendu. J'ai sorti un autre parchemin pour noter quelques idées de cadeaux pour le petit de Holly, depuis le temps que je m'étais dis qu'il fallait que la félicite. Je n'ai pas eu le temps vraiment de le faire lors de notre dernière rencontre. J'avais noté son nom sur le parchemin et machinalement j'ai aussi écris celui de ses frères et sœur, j'avais écris leur date d'anniversaire parce que j'étais incapable de m'en rappeler et que j'avais décidé d'être un ami idéal, alors j'ai poursuivi ma liste et j'ai inscris d'autres noms et prénoms. Ma mère est arrivé peu après, ma liste n'était pas bien grande, mais ça suffisait, j'avais même mis le nom de Niamh qui était pourtant mon ex, ce qu'elle n'a pas manqué d'observer en me disant en s'asseyant devant moi :

« Bonjour mon chéri, qu'est-ce que tu fais ? »

«Salut m'an oh, rien de bien productif, j'essaie de me rappeler des dates d'anniversaires de mes amis. Je suis nul à ce jeu là. »

« Et Niamh aussi ? Je pensais que tu avais rompu avec elle. Je ne comprends toujours pas pourquoi c'était une charmante jeune fille. »

Je lève les yeux au ciel. Ce qu'elle m'agace à remarque ce genre de détails. Comment est-ce qu'un jour je pourrais lui avouer que je suis gay avec ce genre de mots ?

«Euh, oui, on est resté ami finalement. On a discuté ... »

Ce n'était pas franchement une discussion que j'avais apprécié puisqu'elle m'avait jetée un sort, un aguamenti pour couronner le tout, mais elle avait raison d'être en colère après moi. Ma mère a haussé les épaules et à ajouté :

« Bien, c'est ce qu'il faut discuter mon chéri, tu sais si j'avais pu discuté avec ton père, je pense qu'il serait resté avec nous. »

Je pose ma plume et la regarde en haussant les sourcils. Sérieusement ? Elle veut vraiment aborder ce sujet là ? Elle sait que c'est un terrain dangereux avec moi. Je la vois pencher la tête un peu plus vers le haut de ma liste et elle fait un oh de surprise en voyant les noms.

«Quoi c'est quoi cette tête ? »

« Oh rien, c'est juste que ton père s'appelait aussi De Launay. Il était français tu sais. Il était très chic. Je pense qu'il avait un autre enfant, même s'il ne m'en a jamais vraiment parlé mais j'ai vu une photo un jour d'une petite fille. »

Je l'ai regardé en la dévisageant. Sérieusement. Elle me dit ça comme ça et elle pense que je vais rester calme ? Je ne savais pas comment réagir et je me suis mis à rire. Un rire nerveux et j'ai répondu :

« Pardon ? Il avait une fille et ça ne t'a pas empêché de sortir avec et tu me dis maintenant qu'il est possible que j'ai une demi-soeur et visiblement des demi-frères et sœur, parce qu'Holly n'est pas toute seule figure toi. Tu me dis ça comme ça ? »

Elle est visiblement gênée qu'on parle de tout ça maintenant, mais je ne peux pas faire comme si je n'étais pas touché et vexé. Pourquoi est-ce qu'elle ne m'a jamais parlé de ça avant ? Sans doute parce que je ne voulais pas en savoir plus sur mon père. J'ai rangé mes affaires et je l'ai laissé rapidement en plan dans le café. Je sais qu'elle va m'en vouloir, mais j'ai besoin d'en avoir le cœur net. Je suis allé faire quelque recherche à Hungalf. Je me suis introduit non sans mal dans le bureau du concierge et j'ai trouvé ce que je cherchais un registre avec les renseignements sur les élèves. Je suis pas certain que j'ai le droit de faire ça, mais ça m'est égal. J'ai besoin de savoir. Mon cœur s'est emballé quand j'ai vu ce que je cherchai sur le parchemin qui contenait le nom Delaunay et j'ai vu ce que j'ai besoin de voir. Le nom de leur père. Merde. Ce n'est pas possible. Je range les papiers et je sors de là avant que le concierge ne refasse surface. Je n'arrive pas à croire qu'ils sont mes demi-frère et sœur, ce n'est pas possible. Pourquoi est-ce qu'eux on eu le droit d'avoir un père et pas moi?Je suis énervé, contre ce salaud parce qu'il n'a jamais eu la décence de venir me voir et un peu contre ma mère aussi qui pour le coup s'est sans doute montré un peu idiote. Je n'arrive pas à croire que tout ça est réel.

J'allais remonté dans la salle commune des Etherled et puis finalement je me suis dis que j'avais besoin de prendre l'air alors j'ai fait un tour dehors. C'est un niveau des murailles que j'entends quelqu'un qui s'entraîne mais je ne m'attendais pas à tomber sur Victor Delaunay … J'ai du mal à croire qu'on soit demi-frère. Il ne m'a pas encore vu mais je l'observe et il s'y prend plutôt mal. Ou alors il est contrarié et sans doute qu'il le sera encore plus dans quelques minutes. C'est tellement injuste que j'en oubli qu'il n'y peut rien non plus. Je décide de finalement me montrer et lui lance en avançant vers lui en faisant tourner ma baguette :

« Je pense que tu n'as pas encore assez d'entraînement. Il faut que tu sois plus sur de tes gestes et que tu es peut-être un élément déclencheur pour espérer lancer un bon sortilège de défense comme ça ... »

Je n'ai pas attendu pour lui lancer un stupéfix, ma baguette est le prolongement de ma main, elle exécute le sortilège sans difficulté. Ce n'est pas pour rien que je suis dans le club de duel. J'ai toujours aimé montrer de quoi je suis capable, mais en cet instant présent je suis tellement en colère que ce n'est pas vraiment un jeu et qu'il risque de ne pas comprendre, mais honnêtement pour le moment ça m'est égal.

Je ne sais pas réellement ce qu'il m'a prit de m'attaquer à lui sans prévenir. C'est ridicule au fond il n'y est pour rien, mais je suis tellement en colère à ce moment précis que je ne risque pas de m'arrêter tout de suite. Je peux aller très loin quand il s'agit de duel et de me battre. Je ne le laisserai pas avoir le dessus. Il réussit à parer mon premier sortilège et c'est plutôt bien joué, mais je n'ai pas l'intention de le laisser tranquille. Tout au fond de moi j'ai une petite voix qui me dit que je veux qu'il souffre parce que j'ai souffert aussi. La colère me rend complètement irréfléchi. J'avance vers lui et continue de lui lancer des sorts, de vouloir le déstabiliser et de l'attaquer. Je ne suis pas sur qu'Holly serait très contente de mon comportement mais je ne pense pas à elle. Je ne pense qu'au fait qu'on ne m'ait rien dit et que j'ai grandi sans père contrairement à lui. S'il n'avait pas été là peut-être que j'aurai eu un père. Il me demande ce que je veux et si je suis fou. Je le regarde et hausse les épaules avant de lui répondre sèchement :

« Ce n'est pas un secret et ça ne me fait même plus mal qu'on me traite de fou, même venant de toi … Petit frère … »

Tout le monde sait que je suis un peu bizarre, que mes tocs me font faire des choses parfois stupide, que je passe la porte une dizaine de fois avant d'entrer dans une pièce et j'en passe, mais pour une fois je m'en fiche. Je suis tellement concentré sur ma colère et ma rancœur que je ne contrôle plus vraiment rien et qu'il se passe des tas de choses dans ma tête. Il contre mes attaques à chaque fois et je suis vraiment surpris qu'il le fasse mais au moins j'ai un adversaire à ma taille. Je ne sais pas si il est au courant pour son père, notre père … en tout cas maintenant il va savoir. Je lève les yeux au ciel quand il me parle de convenances. Je n'ai pas vraiment respecté les règles mais je m'en fiche.

«Les convenances … il faudrait que tu en parle à ton père des convenances … peut-être qu'il ne m'aurait pas abandonné!»

Ce n'est plus être en colère, je suis furieux et je crois que la colère que je contiens depuis toutes ces années est entrain d'exploser contre la mauvaise personne. Il me lance un stupéfix et je le contre aussitôt avec un geste fluide et précis le sortilège ricoche.

Il n'a pas l'air d'être au courant et ne semble pas comprendre ce que je lui dis. En même temps si j'avais été à sa place je serai perdu aussi, mais je me fiche de savoir comment il se sent. Toute la colère que j'ai retenu pendant tout ce temps sort et il y en a. J'ai vingt-quatre ans et j'ai toujours tout retenu alors forcément ça explose et ça fait mal. Que je me calme? Je lève les yeux au ciel. Je n'arriverai pas à me calmer. Je suis trop en colère pour ça et quand je le vois je comprends que mon père n'est pas revenu parce qu'il avait d'autres enfants et qu'il n'a jamais cherché à me connaître alors que lui il l'a connu. Pourquoi est-ce que je n'ai pas eu cette chance? Parce que je ne suis qu'un bâtard ? Sans doute mais ça me fait tellement de mal. On peut en parler … Je lève les yeux au ciel de nouveau et lui lance :

« Qu'on parle de quoi ? De la raison pour laquelle il m'a abandonné ? Qu'est-ce ça changerait de parler ? »

Je n'ai pas envie de discuter et ça se voit. Je n'ai jamais été aussi furieux même quand ma mère me parlait de mon père, j'étais en colère et je coupais court à la discussion mais c'est au-delà de la colère. J'ai de nouveau levé ma baguette et lance un nouveau stupéfix. J'ai envie qu'il souffre un peu lui aussi. C'est cruel mais je ne suis déjà plus vraiment moi-même, je ne suis pas aussi méchant en temps normal mais parfois les choses font que l'on change de caractère et avec moi quand ça explose ce n'est pas un petit peu.

HJ:

HJ:

Je ne sais pas ce qu'il me prend. En temps normal je ne m'attaquerais pas à lui comme ça, pas sans raisons, mais justement il y a une raison. Il est mon frère, même si ce n'est que demi-frère ça change beaucoup de choses. Je lui en veux, je leur en veux. Ils m'ont volés mon enfance. C'est de leur faute, si j'ai toujours été seul. Je lève les yeux au ciel et lui lance :

« Quoi tu ne dis plus rien. Tu étais au courant ? »

J'attends qu'il dise quelque chose mais il ne fait que lancer un sortilège qui échoue. Un petit sourire satisfait se dessine sur mon visage. Comment est-ce qu'il peut-être si calme alors que je viens de lui annoncer que son père à trompé son mère ? Vu l'air qu'il a il devait déjà être au courant et ça rajoute une dose de colère en plus. Je crois que je suis au maximum et que je pourrais bien lui en coller une. Ce n'est pas l'envie qui m'en manque. Je m'approche un peu plus de lui mes poings se serrent mais je ne suis pas du genre à frapper. Je suis un sorcier, même si parfois ça fait du bien aujourd'hui je n'utiliserai que la magie. Je ne suis pas duelliste pour rien la magie fait partie de moi même si je suis de sang-mêlé. Je lève ma baguette et lui lance un sortilège cuisant sans le prononcer histoire qu'il ne sache pas à quoi s'attendre. Je ne me rends pas compte que je vais un peu trop loin et que tout ça pourrait se régler de façon beaucoup plus simple mais je n'en ai pas spécialement envie.

HJ:

Spoiler:

Mon sort l'a atteint et je vois bien que ça ne lui fait pas plaisir et qu'il en bave mais je ne suis pas prêt d'en rester là. Je veux qu'il souffre, je crois que c'est déjà en partie le cas. Je ne sais pas combien de temps ce petit jeu va durer mais pour le moment je pense surtout à mon père et à ma mère aussi, parce qu'au final c'est aussi elle qui a trinqué quand il l'a laissé tombé. C'est elle qui a souffert le plus de son absence. Elle est toujours amoureuse de lui et je me demande comment c'est possible après ce qu'il a fait, mais c'est sans doute quelque chose que je ne comprendrais jamais. Quoi qu'il en soit il me dit qu'il était au courant et je tombe des nues. Je reste là à le regardé d'un air ahuri et furieux.

« Tu étais au courant … Tu étais au courant et tu as rien dit … Tu es aussi lâche que lui. »

Un rire sort de ma bouche un rire froid et glacial qui n'est pas du tout moi, mais qui est plus nerveux qu'autre chose. Je ne trouve pas ça tellement drôle. Je hausse un sourcil quand il me dit que mon père est un enculé de première, je ne m'y attendais pas vraiment à ça. D'ailleurs ça m'a un peu perturbé et je me prends son sort. Je tombe et me relève avant de lui lancer une nouvelle attaque. Un petit petrificus totalus juste pour voir ce que ça lui fait. Je n'ai pas envie de savoir pourquoi il n'a pas l'air d'apprécié son père, notre père … enfin le vieux. Je ne suis pas d'humeur pour m'épancher.

La douleur du secret

@victor de launay @sky lowell @grace de launay @holly de launay

J’avais proposé à Holly de venir passer l’après-midi à Hungcalf, pour qu’elle puisse monter un peu à cheval. Elle était suffisamment remise, à présent, pour que ce soit sans danger. Et puis… Je devais bien admettre que j’avais envie de passer du temps avec mon neveu, un peu, que je ne voyais pas assez à mon goût. Certes, je m’étais occupée de lui quelques jours plus tôt, pour le Blue Love’s Day pendant que ma sœur aidait à la préparation du mariage de mon ancien professeur de théâtre. Il me manquait, d’ailleurs… Son remplaçant n’était pas si… Bon… Pas si bizarre, mais surtout, pas aussi intéressant. Il ne me donnait pas autant envie de me transcender. Peut-être devrais-je aller faire un tour au Centre artistique magique qu’il avait ouvert en janvier ? Sûrement, même. J’aimais beaucoup le théâtre. Pas autant que la danse, mais presque. Et, clairement, si je devais un jour arrêter la danse pour une raison X ou Y, j’espérais pouvoir me tourner vers le théâtre.

Je poussai un soupir en attendant, devant les grilles, que ma grande sœur et Faolan arrivent, pour leur ouvrir. Enfin, ce fut le cas et nous prîmes la direction des écuries. En la regardant dans sa tenue d’équitation, je ne pouvais que l’admirer. J’avais l’impression qu’elle avait reperdu tous ses kilos de grossesse, que c’était comme si elle n’avait jamais porté d’enfant tant sa silhouette était harmonieuse. Est-ce que j’aurai la même chance ? songeai-je. Je ne m’imaginais pas porter l’enfant de Malcom. Je ne m’imaginais pas devenir mère avant plusieurs années – dix ans au moins – mais si deux mois après la naissance d’un hypothétique enfant je pouvais ressembler à ma sœur, ça me convenait.

Nous n’étions pas encore arrivées aux écuries que mon regard fut attiré par des traits de lumière. Visiblement des sortilèges. « Il se passe quoi ? » demandai-je à ma sœur avant de les entrainer, Faolan et elle dans la direction d’où c’était provenu. J’étais curieuse, quand bien même je me disais que ce n’était pas ma place. Mais quelque chose, un petit pincement, me poussait à y aller. Et je ne fus pas déçue. Ou plutôt, je fus scotchée par la stupeur de voir mon frère figé en face de Sky. « Mais… Mais… Qu’est-ce que ? » Si j’avais imaginé que c’était peut-être un entrainement, le fait que ce soit Holly qui libère mon jumeau… Je me précipitai d’ailleurs vers Victor pour le prendre dans mes bras. « Que s’est-il passé ? » demandai-je.

Spoiler:

Mon sort l'a atteint rapidement en un geste et un éclair. Je le vois tomber à terre et je m'approche d'un pas avant d'attendre des pas vers nous. Je tourne la tête et vois Grace et Holly venir vers nous. Holly avec son bébé, Holly et Grace, Victor. Holly De Launay, Grace De Launay, Victor De Launay. La dernière fois que j'ai parlé à Holly elle m'a surpris entrain de traverser la route comme un dératé elle me pensait sans doute suicidaire et maintenant qu'est-ce qu'elle doit penser ? Je n'ai jamais eu un regarde aussi noir envers elle, jamais. Je ne pensais pas l'avoir un jour, mais les ait sont là. Elle s'appelle De Launay comme eux et moi je ne suis rien. Je ne suis personne et je suis tellement en colère que ma main tremble et se resserre sur ma baguette que j'ai en main, elle est baissé mais je ne suis loin d'être apaisé. Ça me fait mal de les voir réunis et de les voir courir auprès de leur frère. Je n'ai jamais fait parti de leur existence. Je ne suis rien pour eux. Elle ne savent même pas que je suis leur demi-frère.

Holly à levé le sort sur Vic et je me rends compte qu'il est blessé. Je fronce les sourcils. Je ne comprends pas comment ça a pu arriver, peut-être qu'il s'est cogné la tête, mais il a l'air tellement perdu tout à coup, comme s'il venait de vivre quelque chose d'horrible. C'est de la peur que je lis dans ses yeux, j'ai la même quand on me lance un aguamenti et étrangement ça me calme et ma main se détend. Je m'en veux de l'avoir blessé et je lui ferais presque des excuses mais je n'y arrive pas. Je n'arrive pas à savoir si Holly est en colère ou pas, Grace en tout cas à l'air furieuse. En même temps je peux comprendre c'est son jumeau. J'aurais peut-être eu la même réaction, mais je n'ai jamais eu de frère. Je n'ai jamais eu personne de toute manière. J'ai toujours été seul alors qu'eux … Elles ont posées toutes les deux la même question et j'étais tellement furieux que je n'ai pas répondu. Je regarde Vic et je regarde les filles. Quelque chose me dit qu'elles ne sont pas au courant que leur père à trompé leur mère. Je lève les yeux au ciel et je réponds :

« Il le sait lui c'est l'essentiel. Visiblement il y a des choses que vous ignorez, demandez à votre père peut-être qu'il vous révélera deux ou trois choses. »

Je n'ai pas l'intention de rester là et je fais demi-tour. Je n'ai pas envie de ruiner leur réunion de famille, je ne pense que je ne serai pas le bienvenue quand elles apprendront qui je suis. J'en suis presque sur. Je préfère fuir, parce que c'est plus simple et que je n'ai pas envie qu'elle comprenne qu'au fond ma colère est juste une façade et qu'après la colère souvent se sont les vannes qui cèdent.

Je ne m'attendais pas à ce qu'il ai cette réaction et si je l'avais su avant je ne l'aurais pas pétrifié. Je ne me serais pas servit de ça contre lui, mais je ne savais pas et j'espère qu'il n'est pas trop amoché, je m'en voudrais beaucoup de lui avoir fait réellement du mal. Ce n'était pas des sort vraiment violent, peut-être le maléfice cuisant, mais pour ma défense j'étais en colère et je le suis encore mais mon but n'était pas de le blessé ou de le tuer, non bien sur que non. Je voulais juste … je me rends compte qu'en réalité je ne sais pas ce que je voulais vraiment. C'était peut-être idiot de m'en prendre à lui.

Je commence à m'éloigner bien que Grace et laissé échappé un quoi de surprise auquel je n'ai pas répondu. Je n'ai plus rien à faire ici. Ils sont en famille, chose que je ne connaîtrais jamais. J ne m'attendais pas à ce qu' Holly me lance un wingardium leviosa et ça ne m'apaise pas vraiment d'être ballotté vers elle. Je proteste et me retrouve face à elle. Je n'ai pas l'intention de me battre contre elle, c'est mon amie, du moins je suppose qu'elle l'est encore, même si pour le moment je ne sas plus trop quoi penser. Je lui en veux en réalité, je leur en veux à tous les trois. Je ne sais même pas comment je peux balancer ça. Ce n'est pas à moi de le dire.

« Je n'ai pas envie d'en parler. »

Réplique de gamin, mais réplique quand même. Je ne vais pas aller très loin si je continue comme ça et au fonds de moins ça grouille. Je n'ai qu'une envie c'est de lâche le morceau et de cracher toute ma colère contre eux et je sais qu'elle ne risque pas d'aller voir son père. Je lève les yeux au ciel et fini par lâcher d'un ton sec :

« Il semblerait que ton salaud de père a préféré vous choisir plutôt que d'assumer le gosse qu'il a été faire ailleurs avant de se tirer et de ne jamais revenir.»

Je ne sais pas si elle fera directement le lien avec moi mais je suppose que oui et elle sait à quel point j'en veux à mon père, notre père devrais-je dire désormais, même si on n'en a jamais beaucoup parlé, surtout parce que j'évite le sujet à chaque fois qu'on me pose des questions, mais je sais qu'elle est assez intelligente pour faire le lien.

«  Et ton frère était au courant apparemment. »

Ce n'est pas la seule raison qui m'a poussé à lui lancer des sortilèges celui dit vu que je l'ai découvert après, mais ça ne m'a pas beaucoup aidé à me calmer, pourtant il ne savait peut-être pas forcément que c'était moi.