Page 1 sur 2 • 1, 2
- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
- » parchemins postés : 921
» miroir du riséd : Jessica Chastain
» crédits : Angie
» multinick : Jules, Caël et Verena
» âge : 46 ans
» situation : Célibataire
» année d'études : .
» profession : Professeure de Sciences Politiques et Magiques & Directrice des Lufkin
» particularité : Legilimens
» nature du sang : Sang-pur
» gallions sous la cape : 1474
Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Mer 12 Aoû 2020 - 12:42
Premier cours de l’année. Septembre était de ces mois où l’air était encore rempli des rayons de soleil de la fin de l’été mais où le climat humide et naturellement frais de l’Ecosse donnait déjà des frissons pour quiconque se levait trop tôt. Or, et pour le malheur de mes élèves, j’avais un cours de 4h avec eux pour commencer cette année universitaire. Le cours serait mi pratique mi théorique, alors forcément, j’avais besoin de temps, et je tenais à les mettre dans le bain directement. L’année allait commencer sur les chapeaux de roue, autant bien faire comprendre aux petits nouveaux à quelle sauce ils seraient mangés. Et rappeler aux anciens que je ne me ramollissais pas avec les années. Pour un cours aussi matinal, je m’étais levé encore plus tôt que d’ordinaire, vers les 5h du matin, et l’air était particulièrement frais alors que je prenais mon thé, un châle de soie autour des épaules, dans cette grande maison froide et sans chaleur humaine qu’était mon domicile. Mais pas le temps de flâner. J’enfilais une robe courte au motif écossais, une paire de bas transparent et des hauts talons à la semelle rouge avant de prendre la direction de l’université.
Pour ce cours, la salle avait été aménagée en amphithéâtre, comme à chaque fois d’ailleurs que je souhaitais donner une tournure de débat au sujet de la journée. Mais cette première journée était particulière, car le cours porterait sur les élections sorcières, et sur les principaux partis britanniques. Ayant moi-même été une cadre de l’un de ces partis, j’avais forcément ma préférence, mais j’avais tenu à simplifier au possible les choses et à ne rien stigmatiser pour ne pas être accusée d’orienter mes étudiants ou pire (ou mieux ?) de les endoctriner. Ce qui vu leur esprit réfractaire m’aurait bien étonné, il n’était pas rare que les trublions de mes cours soient là plus pour me contredire qu’autre chose. J’ouvrais d’un geste de la baguette les lourds rideaux de velours pourpres qui occultaient la lumière naturelle, faisant briller les particules de poussière qui volaient dans la salle. Les elfes de maison avaient été négligents. J’ouvris donc les fenêtres pour aérer la pièce, quitte à rendre celle-ci un peu fraîche. Mais les discussions réchaufferaient les corps, j’en étais persuadée. Je pose sur le coin de mon large bureau en merisier une pile de formulaires à destination des étudiants, puis m’installe comme à mon habitude sur un coin du même bureau, jambes croisées. Le tableau derrière moi était déjà marqué de quelques inscriptions. Un schéma de l’amphithéâtre y était disposé, trois mots étaient en dessous : conservateurs, libéraux, progressistes-révolutionnaires. Les coups de huit heures approchaient et les premiers étudiants commençaient à rentrer dans la classe. Sourire poli, le loup ne montre jamais ses dents tout de suite, il était encore un peu tôt pour manger mes étudiants. Certains puaient la cigarette à des mètres à la ronde ce qui me tirait une grimace que je ne dissimulais pas. D’autres avaient eu l’audace d’apporter leur gobelet de café, et à ceux-là je faisais des yeux assassins. Mais le règlement leur autorisait à avoir un gobelet de café fermé dans les amphithéâtres … Foutu règlement, s’il ne tenait qu’à moi de le modifier, j’éliminerai toutes ces traces de laxisme… J’attendais que le huitième son de cloche sonne pour commencer le cours. Ponctualité. Encore quelques minutes avant que le cours ne commence.
- Hors-rp:
Les étudiants qui arrivent doivent venir prendre un formulaire sur le bureau à côté de l’enseignante, puis s’installer librement (dans un premier temps) dans l’amphithéâtre. Une fois un nombre suffisant d’étudiants installés le cours commencera. Libre à vous de faire arriver votre personnage avec du retard, mais c’est à vos risques et périls. N’hésitez pas privilégier les réponses courtes.
Nota bene : pour le moment, les formulaires sont vierges de toute inscription.
Salle de classe
@Alba Santiago
@Iara Katukìnan
@Inès Saouli
@Lorcan Tamaharu
@Victor De Launay
@Primrose Coldridge
@Elwin Frye
@Aphrodite Iraklidis
@Maximilien Leroy
@Althea d'Arenberg
@Azazel Alighieri
@Adhara Campbell
@Aztraël Blackthorn
@Alice Hangbé
@Lincoln Eisenhower
@Jaïna Macleòid
@Cygnus Bellâtre
@Mikhail Blackthorn
@Dayana Hangbé
@Evan Wakefield
@Nyx Cloven
@Ailla Blackthorn
@Evandro Delgado
@Ayodeji Hangbé
“Si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme.” ▵ endlesslove.
La Dame ne fait pas demi-tour. ▵
- InvitéInvité
Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Jeu 13 Aoû 2020 - 14:37
Alba prit une grande respiration avant d'entrer dans l'amphithéâtre, tentant tant bien que mal de dissimuler sa panique. Le cours de sciences politiques et magiques était son premier cours, et alors qu'elle pénétrait dans la grande pièce aménagée, la réalité de ce qu'elle était en train de faire la prenait à la gorge. Elle n'avait pas sa place ici, et elle avait beau le vouloir plus fort que tout, cela n'y changeait rien.
Il allait falloir qu'elle donne le change, qu'elle continue de prétendre, comme elle n'avait pas arrêté de le faire depuis qu'elle avait ouvert ce nouveau chapitre de son existence, recouvrant la page blanche de mensonges qui pour l'instant étaient tout à fait crédible. C'est sur cette pensée qu'elle osa s'avancer vers le bureau pour récupérer un fiche à destination des élèves, pourtant vide à cette heure. Elle n'avait peut-être pas le niveau, mais elle avait la motivation, et elle savait faire semblant. Et puis, elle avait essayé de rattraper son retard au maximum pendant les vacances, avec un peu d'espoir ce serait un bon début.
Pour l'instant elle allait faire de son mieux pour ne pas attirer l'attention, sans pour autant adopter une discrétion qui deviendrait suspecte. Elle avait revêtu un jean noir, large et taille haute, dans lequel elle avait rentré un débardeur blanc avec une grande chemise aux motifs noirs et blanc. Sur son sac à dos en cuir noir, le blason de sa maison trônait.
La jeune femme n'était toujours pas habituée à cette liberté qu'elle découvrait dans les vêtements moldus, aussi explorait-elle avec un plaisir non dissimulé ce nouveau monde qui s'ouvrait à elle.
La salle était encore vide à cette heure, la sonnerie avait à peine retentit lorsqu'elle avait osé s'avancer. Une fois le papier récupéré, elle fit un signe de tête timide à la femme à l'aura sévère qui était assise au bureau, puis alla s'assoir au milieu des gradins, un peu sur la gauche, ne voulant ni être tout au fond, car c'est la première cible des professeurs, ni au devant, qui était bien trop exposé. Elle garda deux places pour Iara et Inès, ses nouvelles amies avec qui elles s'étaient promis de ne pas se quitter durant l'expérience anxiogène que représentaient la rentrée. Elle attacha ses longs cheveux bruns en une tresse lâche et sorti le classeur sur lequel elle avait prévu de prendre des notes, sa trousse et un livre, pour se donner une contenance et ne pas avoir à croiser le regard intransigeant de sa professeur qui observait ses nouveaux étudiants avec une attention toute particulière.
Merlin, dans quoi s'était-elle encore emportée ?
- Résumé:
Alba est très stressée pour son premier cours. Elle dit timidement bonjour à sa professeur et s'installe au milieu vers la gauche. Elle garde deux places à côté d'elle pour @Inès Saouli et @Iara Katukìnan. Elle lit en attendant que la salle ne se remplisse.
- InvitéInvité
Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Mer 19 Aoû 2020 - 19:18
Elire, c'est choisir
cours
Quand j’ouvris les yeux, ceux-ci se mirent immédiatement à me brûler et je les refermai aussitôt. Il me fallut quelques secondes pour comprendre que c’était mon réveil qui m’avait tiré de mon sommeil. Mon réveil ! Mon premier cours! Soudain, l’angoisse m’envahit, chassant toute trace de sommeil en moi. Je fis taire mon réveil afin de ne pas déranger Inès, et me redressai difficilement dans mon lit. Si l’envie de me rendormir m’avait définitivement quittée, je ne parviendrai sans doute pas à me débarrasser aussi facilement de ma fatigue. Je n’avais pas encore fini de lire les nombreux et épais livres que l’on nous avait fait acheter pour les cours. Et il m’avait été conseillé de les avoir déjà lus une première fois avant la rentrée. Aussi lisais-je de plus en plus tard le soir, prenant sur mon temps de sommeil, en vain. Les cours n’avaient pas commencé que j’avais déjà du retard dans mes études. J’avais toujours lu lentement, encore plus maintenant que je devais deviner la signification d’une bonne partie des termes en anglais, et ces satanés livres d’études n’en finissaient jamais.
En automate, je m’étais levée et lavée, l’eau chaude ne suffisant pas à m’éclairer les idées. Seul un bon café noir y parviendrait. Je m’habillai simplement, et m’assurai que ni mon pantalon beige ni ma chemise rouge n’était troué ou froissé. Je ne voulais pas faire mauvaise impression à mes nouveaux enseignants. Pendant qu’Inès se préparait, je tressais mes cheveux en deux nattes, puis vérifiais le résultat dans une glace. J’aurai aimé pouvoir faire quelque chose pour ces deux cernes qui se creusaient peu à peu sous mes yeux. Avec un soupir, je sortis de notre chambre en compagnie d’Inès et nous allâmes prendre un petit-déjeuner.
Je ne tardai pas à réaliser que la température était descendue dans la nuit. Les feuilles sur les arbres avaient à peine commencer à jaunir que le vent était déjà si froid ? Cela ne présageait rien de bon. Je pris deux tasses de café, ce qui me réveilla enfin, mais à présent, c’était le froid qui m’assaillait. Je fût bientôt parcourue de longs frissons. Quand je repensai à la chaleur réconfortante de ma forêt, je commençais à douter de mon choix d’être venue en Écosse.
« Je vais mourir cet hiver. » mes plaignais-je à Inès, sans le moindre effort pour améliorer mon accent. Tous mes efforts étaient occupés à empêcher mes dents de claquer. Je songeais à retourner dans notre chambre débusquer une de mes vestes de ma valise, mais nous n’en avions guère le temps.
Arrivée à la salle de cours, je laissai Inès passer la première. Un coup d’œil autour de moi me rassura. Il n’y avait personne, sauf Alba. Si, quelqu’un d’autre était déjà là. La Pr. Rosebury se tenait contre son bureau, souriante. Je lui rendis son sourire, et prononça de mon mieux un « bonjour » que je m’efforçai de rendre le moins audible possible. J’allais ensuite me réfugier aux côtés d’Alba et Inès. Je m’asseyais entre elles, et me sentis aussitôt comme plus en sécurité. Je n’étais pas entièrement dans l’inconnu.
« Salut, Alba. Tu vas... » Un regard sur sa table me fit réaliser que j’avais oublié quelque chose, et je n’en fini pas ma phrase. Un juron chuchoté en Xingu passa mes lèvres alors que je comparais le formulaire sur la table d’Alba et la pile sur le bureau du Pr. Rosebury. C’était les même. Mon regard croisa celui de l’enseignante et je senti mes joues brûler de honte. Au moins, j’avais moins froid. Que devait-elle penser ? Plus gênée que jamais, je me levais de nouveau et allais en saisir un sur son bureau, les yeux rivés au sol jusqu’à ce que je soit de nouveau assise sur ma chaise entre Inès et Alba, prostrée au fin fond de ma chaise, espérant que je pourrais disparaître derrière le rang devant nous. Il fallait vraiment que je me réveille !
En automate, je m’étais levée et lavée, l’eau chaude ne suffisant pas à m’éclairer les idées. Seul un bon café noir y parviendrait. Je m’habillai simplement, et m’assurai que ni mon pantalon beige ni ma chemise rouge n’était troué ou froissé. Je ne voulais pas faire mauvaise impression à mes nouveaux enseignants. Pendant qu’Inès se préparait, je tressais mes cheveux en deux nattes, puis vérifiais le résultat dans une glace. J’aurai aimé pouvoir faire quelque chose pour ces deux cernes qui se creusaient peu à peu sous mes yeux. Avec un soupir, je sortis de notre chambre en compagnie d’Inès et nous allâmes prendre un petit-déjeuner.
Je ne tardai pas à réaliser que la température était descendue dans la nuit. Les feuilles sur les arbres avaient à peine commencer à jaunir que le vent était déjà si froid ? Cela ne présageait rien de bon. Je pris deux tasses de café, ce qui me réveilla enfin, mais à présent, c’était le froid qui m’assaillait. Je fût bientôt parcourue de longs frissons. Quand je repensai à la chaleur réconfortante de ma forêt, je commençais à douter de mon choix d’être venue en Écosse.
« Je vais mourir cet hiver. » mes plaignais-je à Inès, sans le moindre effort pour améliorer mon accent. Tous mes efforts étaient occupés à empêcher mes dents de claquer. Je songeais à retourner dans notre chambre débusquer une de mes vestes de ma valise, mais nous n’en avions guère le temps.
Arrivée à la salle de cours, je laissai Inès passer la première. Un coup d’œil autour de moi me rassura. Il n’y avait personne, sauf Alba. Si, quelqu’un d’autre était déjà là. La Pr. Rosebury se tenait contre son bureau, souriante. Je lui rendis son sourire, et prononça de mon mieux un « bonjour » que je m’efforçai de rendre le moins audible possible. J’allais ensuite me réfugier aux côtés d’Alba et Inès. Je m’asseyais entre elles, et me sentis aussitôt comme plus en sécurité. Je n’étais pas entièrement dans l’inconnu.
« Salut, Alba. Tu vas... » Un regard sur sa table me fit réaliser que j’avais oublié quelque chose, et je n’en fini pas ma phrase. Un juron chuchoté en Xingu passa mes lèvres alors que je comparais le formulaire sur la table d’Alba et la pile sur le bureau du Pr. Rosebury. C’était les même. Mon regard croisa celui de l’enseignante et je senti mes joues brûler de honte. Au moins, j’avais moins froid. Que devait-elle penser ? Plus gênée que jamais, je me levais de nouveau et allais en saisir un sur son bureau, les yeux rivés au sol jusqu’à ce que je soit de nouveau assise sur ma chaise entre Inès et Alba, prostrée au fin fond de ma chaise, espérant que je pourrais disparaître derrière le rang devant nous. Il fallait vraiment que je me réveille !
code by ellcrys
- Résumé:
Iara, exténuée et gelée, entre en compagnie d'@Inès Saouli. Elle s'assoit à côté de @Alba Santiago, puis se rend compte qu'elle a oublié le formulaire, et se relève pour aller le chercher.
- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 627
» miroir du riséd : Emily Bador
» crédits : Merci Brunelle!
» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au VP et présidente de l'AECES
» nature du sang : sang pur
» gallions sous la cape : 1374
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Ven 21 Aoû 2020 - 4:40
Elle avait compté les jours depuis très exactement 15 jours, comme en faisait foi son calendrier mural orné de gros X rouges scintillant dans le noir (autant faire les choses en grand). Elle les avait comptés avec autant d'excitation que d'appréhension. L'été s'achevait et avec lui s'en allait une grande partie de sa liberté. Un an après avoir quitté les bancs de Poudlard avec une envie de parcourir la terre entière avec son amoureux, elle allait de nouveau visser ses miches dans une salle de classe, se coupant des plus belles heures du jour, puis passer de longues veillées et nuits la tête dans ses livres et notes.
D'un autre côté, elle profitait déjà d'un peu plus de liberté dans sa chambre d'étudiante, avec Iara, qu'elle avait rencontrée à peine quelques semaines plus tôt, mais qu'elle avait l'impression de connaître depuis toujours tant elles se complétaient bien. Avec Alba et Ymkje en plus, ça lui faisait déjà trois bonnes copines sur le campus. Sans compter bien sûr ses vieilles amitiés avec Isaac, William et Loki, à qui il fallait définitivement qu'elle reparle de cette histoire avec sa grand-mère... La vie extra-scolaire promettait d'être intéressante, surtout si Inès pouvait se fier aux premiers partys auxquels elle avait assistés jusqu'à présent. Rien que la veille au soir, certains étudiants de Wright avaient décidé qu'une soirée était la meilleure façon de dire adieu aux vacances. Évidemment, Inès en était.
Elle le regrettait un peu ce matin en ouvrant les yeux. Un réveil-matin (certainement pas le sien, qu'elle avait oublié de régler avant de s'écrouler sur son lit) sonnait avec insistance dans la chambre qu'elle partageait avec Iara et une autre fille à qui elle n'avait encore jamais parlé et qui avait déjà quitté les lieux pour aller faire Merlin savait quoi ce matin-là. L'Écossaise remonta son drap par-dessus sa tête en grommelant un vague gies peace man, wheesht plein de sommeil. Le réveil s'était ensuite tu et Inès avait pu roupiller cinq fabuleuses minutes supplémentaires avant que la réalité la rattrape sous la forme d'une pensée : premier jour d'école!
Ses paupières s'ouvrirent comme montées sur ressort, et en un rien de temps, elle rattrapait sa camarade de chambrée dans la préparation matinale. Après une douche rapide, elle enfila un chemisier blanc léger qu'elle recouvrit d'un veston noir rebelle, son préféré. Il lui fallut moins de deux minutes pour rassembler sur le sommet de son crâne ses mèches en un chignon lâche tenu par un chouchou orné de multiples clitoris stylisés. Un long jupon carreauté lui tomba jusqu'aux chevilles. Elle compléta le tout par des bottillons noirs aux talons aiguisés sans être inconfortables. Deux grosses boucles dorés s'accrochèrent à ses oreilles tandis qu'elle entreprit de peindre délicatement en noir l'amande de ses yeux. Elle opta pour un rose tranquille pour décorer ses paupières et effaça efficacement les cernes sous ses yeux.
Autrement dit, quand elle suivit Iara hors de la chambre, Inès avait tout de l'étudiante... tout en affichant ouvertement sa féminité. Habituée aux températures fraiches de l'Écosse, elle n'eut pas une pensée pour la météo en sortant sur le campus, son esprit tourné vers le petit-déjeuner et surtout le café qui l'attendaient. Elle éclata de rire en écoutant la sombre prédiction de sa copine quant à l'hiver qui arrivait. « Tu oublies un détail important : on est des sorcières surdouées! Je vais te révéler le secret de mon brandy pimentine, tu vas voir! »
Après avoir mangé Inès se sentait en grande forme quand elle entra dans l'amphithéâtre. Gobelet de café dans une main, elle était prête à en découdre avec la loi des sorciers. Pleine de confiance, elle passa devant Iara, sans réaliser que sa copine était soudain bien réticente à aller en classe, elle qui avait pourtant passé des heures à lire ses livres de cours. Elle papillonna gaiement jusqu'au pupitre à l'avant et attrapa un formulaire.
« Bonjour professeure!* » lança joyeusement Inès en direction de la femme rousse, se rattrapant à la dernière seconde quand sa bouche vint pour dire « Mme Lorcan », comme elle avait pris l'habitude de l'appeler pour taquiner son ami au sujet de sa marraine. Sachant qu'elle avait des vues très arrêtées sur la pureté du sang, Inès l'avait imaginée sous les traits d'une vieille sorcière rabougrie. Lorcan lui avait dit qu'elle était impressionnante, Inès la trouvait plutôt extrêmement classe. Elle dégageait une assurance pleine et totale, tout en étant une femme incroyablement sexy. Inès l'admira instantanément pour ça. Le regard assassin que la professeure jeta à son gobelet de café lui fit lever un sourcil, mais elle répondit d'un sourire et lui tourna ensuite le dos pour aller rejoindre Alba, déjà assise et qui semblait l'attendre.
« Hé Pom'! Ça pêche? » fit-elle en se laissant tomber sur le banc, à gauche d'Alba, ce qui la fit passer dans la portion «progressifs-révolutionnaires» de l'amphithéâtre. Elle donna un petit coup d'épaule à la jeune Américaine. Celle-ci paraissait si intimidée et si perdue dans le décor qu'Inès avait tout de suite eu envie de la faire sourire. Même son habillement laissait croire qu'Alba voulait disparaître dans une craque du plancher. « Fais-moi penser que j'ai une jupe qui t'irait super bien! On l'essaiera ce soir! Pourquoi t'es pas venue à la fête hier? T'as manqué un sacré spectacle! » Inès se releva pour laisser passer Iara afin qu'elle puisse s'asseoir entre elles, mais l'Amazonienne repartit aussitôt vers le bureau de la professeure pour attraper le formulaire qu'elle avait oublié. Quand elle revint s'installer, dans une vaine tentative pour se fondre dans le bois du siège, Inès lui attrapa la main et la serra entre ses doigts tout en faisant un pouce en l'air, qui s'adressait autant à l'une qu'à l'autre de ses amies.
Inès regrettait un peu de ne pas pouvoir compter sur la présence d'Ymjke pour ce premier cours de l'année. L'hyperactivité de la blonde répondait parfaitement à la sienne et aurait mieux contrebalancé l'air terrorisé des deux autres.
« Cheer up, guys! This gon' be fabulous. WE gonna be fabulous. And if the big bad wolf wants to bite you, I'm gonna kick his jolly ass! » Elle fit un clin d'oeil à ses amies avant de parcourir l'amphithéâtre du regard, sans un regard pour le formulaire devant elle. Pour l'heure, il était nettement plus important de repérer les alliés potentiels et de localiser les idiots.
*En français
D'un autre côté, elle profitait déjà d'un peu plus de liberté dans sa chambre d'étudiante, avec Iara, qu'elle avait rencontrée à peine quelques semaines plus tôt, mais qu'elle avait l'impression de connaître depuis toujours tant elles se complétaient bien. Avec Alba et Ymkje en plus, ça lui faisait déjà trois bonnes copines sur le campus. Sans compter bien sûr ses vieilles amitiés avec Isaac, William et Loki, à qui il fallait définitivement qu'elle reparle de cette histoire avec sa grand-mère... La vie extra-scolaire promettait d'être intéressante, surtout si Inès pouvait se fier aux premiers partys auxquels elle avait assistés jusqu'à présent. Rien que la veille au soir, certains étudiants de Wright avaient décidé qu'une soirée était la meilleure façon de dire adieu aux vacances. Évidemment, Inès en était.
Elle le regrettait un peu ce matin en ouvrant les yeux. Un réveil-matin (certainement pas le sien, qu'elle avait oublié de régler avant de s'écrouler sur son lit) sonnait avec insistance dans la chambre qu'elle partageait avec Iara et une autre fille à qui elle n'avait encore jamais parlé et qui avait déjà quitté les lieux pour aller faire Merlin savait quoi ce matin-là. L'Écossaise remonta son drap par-dessus sa tête en grommelant un vague gies peace man, wheesht plein de sommeil. Le réveil s'était ensuite tu et Inès avait pu roupiller cinq fabuleuses minutes supplémentaires avant que la réalité la rattrape sous la forme d'une pensée : premier jour d'école!
Ses paupières s'ouvrirent comme montées sur ressort, et en un rien de temps, elle rattrapait sa camarade de chambrée dans la préparation matinale. Après une douche rapide, elle enfila un chemisier blanc léger qu'elle recouvrit d'un veston noir rebelle, son préféré. Il lui fallut moins de deux minutes pour rassembler sur le sommet de son crâne ses mèches en un chignon lâche tenu par un chouchou orné de multiples clitoris stylisés. Un long jupon carreauté lui tomba jusqu'aux chevilles. Elle compléta le tout par des bottillons noirs aux talons aiguisés sans être inconfortables. Deux grosses boucles dorés s'accrochèrent à ses oreilles tandis qu'elle entreprit de peindre délicatement en noir l'amande de ses yeux. Elle opta pour un rose tranquille pour décorer ses paupières et effaça efficacement les cernes sous ses yeux.
Autrement dit, quand elle suivit Iara hors de la chambre, Inès avait tout de l'étudiante... tout en affichant ouvertement sa féminité. Habituée aux températures fraiches de l'Écosse, elle n'eut pas une pensée pour la météo en sortant sur le campus, son esprit tourné vers le petit-déjeuner et surtout le café qui l'attendaient. Elle éclata de rire en écoutant la sombre prédiction de sa copine quant à l'hiver qui arrivait. « Tu oublies un détail important : on est des sorcières surdouées! Je vais te révéler le secret de mon brandy pimentine, tu vas voir! »
Après avoir mangé Inès se sentait en grande forme quand elle entra dans l'amphithéâtre. Gobelet de café dans une main, elle était prête à en découdre avec la loi des sorciers. Pleine de confiance, elle passa devant Iara, sans réaliser que sa copine était soudain bien réticente à aller en classe, elle qui avait pourtant passé des heures à lire ses livres de cours. Elle papillonna gaiement jusqu'au pupitre à l'avant et attrapa un formulaire.
« Bonjour professeure!* » lança joyeusement Inès en direction de la femme rousse, se rattrapant à la dernière seconde quand sa bouche vint pour dire « Mme Lorcan », comme elle avait pris l'habitude de l'appeler pour taquiner son ami au sujet de sa marraine. Sachant qu'elle avait des vues très arrêtées sur la pureté du sang, Inès l'avait imaginée sous les traits d'une vieille sorcière rabougrie. Lorcan lui avait dit qu'elle était impressionnante, Inès la trouvait plutôt extrêmement classe. Elle dégageait une assurance pleine et totale, tout en étant une femme incroyablement sexy. Inès l'admira instantanément pour ça. Le regard assassin que la professeure jeta à son gobelet de café lui fit lever un sourcil, mais elle répondit d'un sourire et lui tourna ensuite le dos pour aller rejoindre Alba, déjà assise et qui semblait l'attendre.
« Hé Pom'! Ça pêche? » fit-elle en se laissant tomber sur le banc, à gauche d'Alba, ce qui la fit passer dans la portion «progressifs-révolutionnaires» de l'amphithéâtre. Elle donna un petit coup d'épaule à la jeune Américaine. Celle-ci paraissait si intimidée et si perdue dans le décor qu'Inès avait tout de suite eu envie de la faire sourire. Même son habillement laissait croire qu'Alba voulait disparaître dans une craque du plancher. « Fais-moi penser que j'ai une jupe qui t'irait super bien! On l'essaiera ce soir! Pourquoi t'es pas venue à la fête hier? T'as manqué un sacré spectacle! » Inès se releva pour laisser passer Iara afin qu'elle puisse s'asseoir entre elles, mais l'Amazonienne repartit aussitôt vers le bureau de la professeure pour attraper le formulaire qu'elle avait oublié. Quand elle revint s'installer, dans une vaine tentative pour se fondre dans le bois du siège, Inès lui attrapa la main et la serra entre ses doigts tout en faisant un pouce en l'air, qui s'adressait autant à l'une qu'à l'autre de ses amies.
Inès regrettait un peu de ne pas pouvoir compter sur la présence d'Ymjke pour ce premier cours de l'année. L'hyperactivité de la blonde répondait parfaitement à la sienne et aurait mieux contrebalancé l'air terrorisé des deux autres.
« Cheer up, guys! This gon' be fabulous. WE gonna be fabulous. And if the big bad wolf wants to bite you, I'm gonna kick his jolly ass! » Elle fit un clin d'oeil à ses amies avant de parcourir l'amphithéâtre du regard, sans un regard pour le formulaire devant elle. Pour l'heure, il était nettement plus important de repérer les alliés potentiels et de localiser les idiots.
*En français
- Spoiler:
- En débit d'une veillée festive et tardive, Inès se sent en pleine forme pour cette première journée de classe. Elle s'est donné à fond sur son look ce matin, et entre avec confiance et énergie en classe. Elle salue son enseignante et rejoint ses amies Iara et Alba, à qui elle tente de remonter le moral tout en parcourant les lieux du regard pour voir qui seront ses collègues pour l'année.
- InvitéInvité
Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Mar 25 Aoû 2020 - 17:31
Une fois sa course faite, il profita d’une douche bien méritée et y traîna aussi longtemps que possible. Il faut dire qu’il avait toujours été un amoureux de l’eau mais si en plus celle-ci est chauffée… Un délice ! Il fila ensuite se préparer ce qui, heureusement, ne lui prenait jamais bien longtemps. Il se passa un rapide coup de brosse inutile pour discipliner un minimum ses mèches trop claires, sauta dans un jean et enfila un sweat tout ce qu’il y a de plus basique. Il glissa ensuite son sac sur l’épaule, enfonça ses écouteurs dans ses oreilles et vissa sa capuche sur sa tête, histoire d’absorber ce qu’il restait d’eau de ses cheveux.
Le pokeby passa la tête par la porte et jeta un coup d’œil à l’amphithéâtre. Impressionnant. Il jeta un coup d’œil à l’intérieur et constata qu’il n’y avait pas grand monde. Pas l’idéal quand on veut se fondre dans la foule… Mais au moins, il a le mérite d’être à l’heure. Il prit soin de ranger ses écouteurs, de rejeter sa capuche en arrière – de respirer cinq fois avant de prendre la parole – et salua le professeur. Il attrapa l’une des feuilles présentes sur le bureau et jeta un rapide coup d’œil au tableau. Il alla ensuite s’asseoir à l’écart, comme à son habitude, et en profita pour sortir de quoi prendre des notes.
Il crut également reconnaître une voix féminine parmi le groupe d’élèves déjà présente et mis une bonne minute avant de faire le lien. Il fit un sourire timide à l’attention d’Inès avant de retourner s’occuper de ses affaires. D’ailleurs, cette page n’avait pas encore de gribouillages dessus. Jusqu’à quand ? Mystère.
- Spoiler:
- Cameron ne change pas ses habitudes, même pour son tout premier cours à Hungcalf. Il essaie de se faire le plus discret possible, salue la professeur avant de prendre le formulaire et tente de disparaître en s'installant à l'écart. Il salue d'un sourire @Inès Saouli avant de se tourner vers sa feuille.
- InvitéInvité
Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Mar 25 Aoû 2020 - 21:53
Ma sixième année à Hungcalf sera aussi ma dernière, je l'avais décidé cet été. Après avoir obtenu mon MAGIC en arts journalistiques, j'irai trouver du travail dans un journal et je ne mettrai plus un pied à Hungcalf. Mais en attendant, il faut survivre à cette année, et ne surtout, surtout pas la rater. J'ai essayé de vider ma tête, je me suis promise de ne pas me perdre dans les déambulations sentimentales cette année, afin de mettre toutes les chances de mon côté. Mon sujet de mémoire est trouvé, j'ai un job de journaliste à mi-temps et comme toujours, la radio Phoenix et les commentaires des matches de Quidditch de la saison. Si avec ça, je me crée pas un CV du tonnerre, je sais pas ce qui leur faut, aux DRH des grands journaux. Gonflée à bloc par le super petit déjeuner concocté par @Pina Jakobsdóttir ce matin, j'entre dans l'amphithéâtre de sciences politiques, offrant à Rosebury un grand sourire, un peu insolent. La prof me demande sans un mot de prendre un parchemin se trouvant à côté d'elle, sur le bureau, et je m'exécute, fronçant les sourcils en le voyant vierge. Mon regard se pose ensuite sur le tableau noir où la disposition de l'amphithéâtre a été indiquée. Un sourire amusé s'étire sur mes lèvres, et je me retourne pour aller m'installer au milieu, du côté des révolutionnaires. Quand @Maximilien Leroy débarque lui aussi dans la classe, je fais de grands gestes avec mes bras pour qu'il vienne s'installer à côté de moi. "Saluuuut ! T'as passé de bonnes vacances ?"
résumé : Aphro arrive gonflée à bloc, déterminée à réussir sa 6ème année et ne plus jamais revenir à la fac après. Elle est perplexe vis-à-vis du parchemin vierge, mais ne s'en formalise pas plus. Par contre, elle a remarqué l'indication sur l'organisation de la salle, et s'est installée dans les rangs des progressistes-révolutionnaires. Quand Maximilien arrive en classe, elle lui fait de grands gestes pour qu'il s'installe à côté d'elle.
NB : Aphro est semi-vélane, elle a donc un charme surnaturel, votre personnage peut y être plus ou moins sensible.
- InvitéInvité
Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Jeu 27 Aoû 2020 - 18:22
Elire, c'est choisir
EXORDIUM.
début septembre 2020 les participants ♔ Une nouvelle année commençait. La neuvième d’Ailla en tant qu’étudiante en justice magique. Bientôt, elle pourrait refaire sa dixième année dans le cursus qui l’intéressait le plus. Très bientôt. Mais, si elle ne perdait pas cet objectif de vue, elle ne bâclait néanmoins pas son cursus actuel. Elle avait trop à perdre, si elle le faisait, elle en avait parfaitement conscience. Si ses parents gardaient le change avec Kaiden en public, la blonde savait pertinemment que c’était sur elle que tout reposait. Surtout, elle souhaitait au maximum assurer à ses cadets la tranquillité à laquelle elle n’aurait jamais droit. Elle voulait que Juliet, surtout, puisse choisir son destin. Pour Quartus, c’était déjà trop tard. La blonde regarda l’appartement qu’elle partageait à son grand dam avec Elsje. L’été avait beau être passé, elle avait encore du mal à digérer la situation, même si la cohabitation avec la sourde n’était pas aussi terrible qu’elle l’aurait cru. Enfin. Pour l’heure, ce n’était pas le moment d’y penser. Il fallait, surtout, qu’elle achève de se préparer pour être à l’heure à son cours avec Margaret Rosebury qu’elle savait très à cheval sur la ponctualité. Ce fut donc une jupe crayon en cuir noir rehaussée d’un chemisier blanc qu’elle choisit dans son dressing. Une tenue simple, class, sans la moindre fausse note. Après avoir lissé ses mèches blondes, elle se maquilla avec soin avant d’agrémenter l’ensemble d’un rouge à lèvre rouge bordeaux assorti aux escarpins qu’elle enfila. Elle quitta son appartement pour transplaner jusque devant l’université.
Traversant les couloirs du bâtiment, elle gagna la salle où elle allait suivre ce cours de quatre – plus ou moins longues – heures. Après avoir salué sa professeur du regard et prit une feuille sur son bureau, elle observa les étudiants qui avaient déjà pris place. Beaucoup de première année. Il fallait bien que la nouvelle génération prenne la relève aussi mais du peu qu’elle observait, certains semblaient dissipés. Elle espérait qu’ils se calmeraient lorsque le cours en lui-même commencerait vraiment. Reportant un rapide regard sur le tableau, elle décida de se rendre dans la partie réservée aux conservateurs, se demandant qui viendrait la rejoindre.
Traversant les couloirs du bâtiment, elle gagna la salle où elle allait suivre ce cours de quatre – plus ou moins longues – heures. Après avoir salué sa professeur du regard et prit une feuille sur son bureau, elle observa les étudiants qui avaient déjà pris place. Beaucoup de première année. Il fallait bien que la nouvelle génération prenne la relève aussi mais du peu qu’elle observait, certains semblaient dissipés. Elle espérait qu’ils se calmeraient lorsque le cours en lui-même commencerait vraiment. Reportant un rapide regard sur le tableau, elle décida de se rendre dans la partie réservée aux conservateurs, se demandant qui viendrait la rejoindre.
résumé: Ailla arrive à l'heure après s'être préparée avec soin. Elle salue la professeure du regard, observe chacun, puis va s'installer dans la partie réservée aux conservateurs avec sa feuille vierge. Elle a remarqué qu'il y avait beaucoup de 1e année.
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8255
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8244
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Dim 30 Aoû 2020 - 12:07
Elire, c'est choisir - cours SPM sept.2020
Son pas est léger, alors qu’il marche dans les couloirs jusqu’à sa première heure de cours de la journée. Ou devrait-il dire plutôt quatre heures ? Cela ne l’effraie pas, surtout qu’il a eu l’habitude de s’y faire avec les années. Maximilien a juste hâte de revoir ses partenaires de classe, ainsi que les petits nouveau - dont il est sûr de pouvoir nommer au moins un ou deux noms. Son charme naturel et sa personnalité qui font qu’il est facile pour lui de se lier avec les autres. Et puis, il aime bien aider les p’tits nouveaux, c’est dans sa nature.
Bien sûr, Maximilien n’est pas en retard. Rarement. Et quand il passe la porte de la salle de SPM, il constate qu’il n’est sûrement pas le dernier à la franchir. Il voit la professeure et lui fait un signe de tête respectueux tout en s’emparant de l’un des formulaires vides. Après tout, il n’est pas le plus perturbateur des élèves, ni le plus indiscipliné. Au contraire ! On le qualifierait plus de bon élève, voire studieux. Non pas qu’il soit content de ce titre, il préférerait ne pas être classé du tout...
Ses yeux parcourent l’amphithéâtre et déjà, il peut sentir l’odeur si familière de l’endroit studieux dans lequel il va passer les prochaines heures. Il reconnaît rapidement son nouvel ami et ancienne connaissance, @Cameron Fawley, à qui il fait un signe de la tête armé d’un sourire. Toujours avec le sourire. Et avec le même pas léger, il grimpe les escaliers jusqu’à arriver à la hauteur d’@Aphrodite Iraklidis, dont il a bien évidemment intercepté l’appel de la main. C’est toujours agréable d’être attendu ET désiré par quelqu’un ! Le français s’installe à côté d’elle et, habitude française oblige, lui fait la bise.
«Pas trop mal et toi ?» Demande-t-il tout en baissant légèrement le ton de sa voix. Bien que les autres élèves fassent plus de bruit que lui, il n’est pas prêt encore à se faire reprendre par la professeure. Il dépose le formulaire sur sa petite table, sort son attirail d’écriture et regarde le reste de la salle se remplir. «Alors, motivée cette année ? Je suis sûr que tu vas cartonner.» Rajoute-t-il d’un sourire confiant, car il sait qu’Aphrodite en a besoin.
résumé : Maximilien arrive dans les temps dans l'amphi. Il salue d'abord respectueusement la professeure avant de prendre un formulaire, puis fait un signe à Cameron. Il s'installe ensuite aux côtés d'Aphrodite dans la zone progressistes/révolutionnaires et inspecte, curieux, les nouveaux arrivants.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Lun 31 Aoû 2020 - 14:10
La salle de cours de SPM et Droit
C’était donc d’humeur désastreuse, une simple chemise ouverte en partie sur son torse sur le dos comme à son habitude. La température ne l’affectait pas beaucoup. Il ne portait plus la cape qu’il avait en été, les rayons du soleil étaient maintenant moins mordants pour qu’il les supporte sans difficulté. D’un pas souple, il se dirigea jusqu’à l’amphithéâtre où allait se tenir le cours de sciences politiques. Il passa la porte et aperçut Margaret Rosebury en pas avec une pile de papiers. Il n’avait aucune envie de descendre jusqu’en bas, alors d’un geste de la main il fit voler une feuille jusqu’à lui et alla s’asseoir au fond de la pièce au centre. Son regard partit en chasse, en quête d’un bel homme à séduire. Si ce cours de sciences politiques était comme les autres, il comptait bien trouver un peu de compagnie pour faire passer le temps, sans quoi il allait finir par sauter à la gorge de la directrice de maison.
Assis, il souriait à chaque jeune homme qui se tournait vers lui, testant son charme vampirique, voyant si certains étaient déjà séduits où s’il allait devoir faire quelques efforts pour obtenir un nom et une nuit torride. Il remarqua alors un blond qu’il n’avait encore jamais vu, sans doute un première année. Ce dernier avait un physique plaisant, alors Azazel se leva pour venir s’asseoir à côté de ce dernier sans se soucier de si le cours commençait ou non.
_ Ciao ! Sono Azazel. Dit-il en posant sa main sur l’épaule du jeune et lui offrant un sourire charmeur.
Il s’enfonça au fond du siège sans quitter des yeux le beau blond, curieux de voir si son charme vampirique avait de l’effet. Son regard déshabillait sans gêne le jeune homme.
_ Pour commencer l’année, on a le pire cours possible. Soupira-t-il sans chercher à être discret.
Puis, il se pencha en avant pour murmurer quelques mots que seul son interlocuteur pourrait entendre.
_ Con te, je suis en très bonne compagnie, alors ça vaut bien un cours chiant.
- Résumé:
- Azazel n'est pas heureux d'être au cours de sciences politiques. Il ne prend pas la peine d'aller chercher une feuille et en fait léviter une jusqu'à lui avant de commencer à observer les étudiants à la recherche d'agréable compagnie pour passer le temps de manière agréable. Il voit @Cameron Fawley et décide d'aller l'aborder.
- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
- » parchemins postés : 921
» miroir du riséd : Jessica Chastain
» crédits : Angie
» multinick : Jules, Caël et Verena
» âge : 46 ans
» situation : Célibataire
» année d'études : .
» profession : Professeure de Sciences Politiques et Magiques & Directrice des Lufkin
» particularité : Legilimens
» nature du sang : Sang-pur
» gallions sous la cape : 1474
Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Mar 1 Sep 2020 - 12:10
Les étudiants arrivaient dans la salle de cours, les uns après les autres et je restais impassible, le sourire qui s’affichait parfois sur mon visage était rarement un sourire de véritable plaisir, seulement de la convenance et de la politesse pour ceux qui se montraient affables. Les autres n’avaient que mon mépris le plus franc à leur égard. Je les regardais tous, s’installant dans l’amphithéâtre, les anciens se croyant chez eux, les nouveaux avec leurs grands yeux écarquillés, tels des gamins qui débarquent en classe primaire. Le temps de l’expectative ne durait jamais bien longtemps dans mes cours, et malheureusement pour eux, ils avaient hérité d’une des plus sévères enseignantes pour commencer leur année. Ils allaient rapidement être mis dans le bain. Il serait glacial. Les premières années étaient vraiment désespérantes. Entre cette jeune fille au teint hâlé et aux boucles brunes qui n’osa qu’un timide signe de la tête pour me saluer (@Alba Santiago), une autre, une de ses amies peut-être, dont le bonjour était aussi audible que je ne le perçus pas (@Iara Katukìnan) et une troisième encore, comme si ces filles faisaient partie de la même grappe de raisins trop verts pour être consommables, qui me salua mais en français (@Inès Saouli). J’ignorais alors s’il s’agissait d’audace, d’outrecuidance, ou une référence à mon passé d’ambassadrice en France… L’étudiant suivant à arriver avait l’air timide à souhait, la parfaite petite souris à terrifier (@Cameron Fawley). Ces premières années étaient si prévisibles… Puis ce furent les plus anciens qui arrivèrent. Ceux qui ont un peu trop pris la confiance car à peine arrivés, ayant compris que l’amphithéâtre allait être divisé selon les trois courants politiques majeurs de la société sorcière, les voilà qui s’octroyaient déjà des places sans même connaître les instructions. Il y a cette jeune pimbêche au sourire insolent bien trop sûre d’elle, (@Aphrodite Iraklidis), la jeune fille de bonne famille avec qui je ne pouvais qu’être tolérante de par la pureté de son sang (@Ailla Blackthorn), l’élève banal qui semble connaître ses camarades et qui se veut respectueux, celui qui ne fait pas de vague et qu’on tolère à défaut de mieux (@Maximilien Leroy) et enfin le pire trublion de par ses exploits dans les autres cours et sa langue bien trop pendue qui méritait d’être coupé, qui eut l’outrecuidance de ne pas se donner la peine de descendre chercher une feuille mais qui par contre ne manquait pas de temps pour bavarder (@Azazel Alighieri). Sans un bonjour.
La cloche sonna [Hors-rp, vous pouvez désormais considérer que votre personnage arrive en retard ou s’est fondu dans la masse des premiers arrivant].
Je pris donc la parole, coupant court aux bavardages. D’une manière ou d’une autre.
C’est avec un réel « plaisir » que je vous souhaite à tous la bienvenue à ce cours de Sciences Politiques Magiques. Le premier d’une longue série qui, je vous l’annonce, ne sera pas de tout repos. Commençons par les règles élémentaires. Dans mes cours, pas de baguette, pas de sortilège informulé ou sans baguette, on ne mange pas, on ne boit pas, on ne baille pas aux corneilles, on ne bavarde pas. Ce cours est celui du débat. De la discussion, si vous voulez parler c’est donc à voix haute. J’autorise, pour l’instant, à ne pas forcément lever la main pour prendre la parole, tant que vous restez respectueux entre vous. Je vais vous apprendre à réfléchir. A bien réfléchir. L’art de la disputatio, la contradiction pour mieux comprendre. Aucun retard ne sera admis à mes cours, et les insolents seront sévèrement punis.
Je marque une pause, vérifie l’effet de terreur dans les yeux du bizut, les premiers signes d’insolence des petits c***. Si la direction avait eu l’intelligence de me nommer au poste de directrice adjointe, les châtiments corporels auraient sûrement été remis en place, et la sélection aurait été bien plus forte. A mes yeux, à peine un élève sur deux méritait sa place dans cette salle.
Nous allons rentrer directement dans le vif du sujet. La politique. Qui dit débat d’idées dit idées et pensées politiques. Les opinions sont souvent diverses et même si certaines se fourvoient, d’autres peinent à s’exprimer clairement. Ce premier cours aura pour but de vous exposer les principaux courants de pensée de la société sorcière britannique et de vous enseigner le système électoral sorcier, qui sera au cœur du programme de l’année. J’espère que vous avez eu l’intelligence de prendre un formulaire à votre arrivée.
Un claquement de doigt, et les feuilles jusque-là vierges se couvrent d’encre bleu, un questionnaire magique qui détermine selon chaque réponse l’affiliation politique du sorcier qui y répond. Ce questionnaire est de ma conception, il est simplifié car il ne s’agit que du premier cours et les autres conférences et cours approfondiront le sujet.
Comme vous pouvez le lire, le formulaire va vous permettre de déterminer votre affiliation à un courant de pensée : les conservateurs, les libéraux et les progressistes-révolutionnaires. Une fois le résultat obtenu et seulement à ce moment, vous vous positionnerez dans l’amphithéâtre selon votre résultat : à droite pour les premiers, au centre pour les deuxièmes et à gauche pour les derniers. A vous.
- Questionnaire:
Voici le très attendu questionnaire fait par votre serviteur : Questionnaire
N'oubliez pas d'y répondre selon ce que VOTRE PERSONNAGE pense. Et n'hésitez pas non plus à être excessif
Salle de classe
- résumé:
Margaret scrute chaque étudiant avant d'entamer les hostilités. Rappel du règlement, énoncé du programme de l'année. Puis elle demande aux étudiants de remplir le formulaire et de s'installer selon leur résultat.
“Si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme.” ▵ endlesslove.
La Dame ne fait pas demi-tour. ▵
- InvitéInvité
Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Mar 1 Sep 2020 - 15:32
Le cours ne semblant pas encore commencer, il retourna assez rapidement à sa feuille et son crayon. Enfin, il essaya. Au lieu de ça, il sursauta. Il ne s’attendait pas le moins du monde à entendre quelqu’un à côté de lui et encore moins à avoir sa main de poser sur son épaule. Son premier réflexe fut de se tourner vers le bureau pour voir si sa réaction avait été remarqué mais… Non. Il n’arrivait pas à détacher son regard des deux prunelles sombres. C’était vraiment étrange d’être attiré ainsi sans pouvoir se l’expliquer. Heureusement, chasser le naturel et il revient au galop. Ses joues se mirent à rougir de plus en plus fort et il entrouvrit la bouche sans qu’aucun son ne sorte. Merde. Il passa nerveusement sa langue sur sa lèvre inférieure avant de réussir à détourner les yeux et, enfin, bredouiller quelques mots. Pour sa défense, lui qui n’est pas très à l’aise avec les inconnus devait composer avec de l’italien et un je-ne-sais-quoi qui le perturbait.
« C-Cameron. Enchanté. »
Il risqua un regard dans sa direction et fut surpris de voir qu’il ne le quittait toujours pas des yeux. Qu’est-ce qui lui prenait ? Est-ce qu’il avait un truc sur le visage ? Enfin là, il ne regardait plus vraiment son visage justement. Le blond n’avait pas la moindre idée de ce qu’il se passait et préféra fuir de nouveau, trouvant tout à fait intéressant son crayon qu’il passait d’un doigt à un autre. Peut-être qu’en l’ignorant, Azazel passerait à autre chose ? Il avait clairement l’impression d’étouffer. Le souci ? C’est qu’il n’y arrivait pas, malgré ses efforts. Son soupire attira son attention, tout comme sa réaction. En quoi ce cours pouvait-il être le pire ? Pas le temps de répondre que le brun envahit son espace vital, exacerbant par la même occasion la couleur de ses joues. Cameron tenta tant bien que mal de prendre sur lui et de faire comme si tout ce qui se passait était normal. C’est ça.
« P-Pourquoi tu dis ça ? »
Ça valait aussi bien pour ses opinions sur le cours que le pokeby. Après tout, ils ne se connaissaient pas. Comment pouvait-il savoir qu’il s’il était effectivement de bonne compagnie ou non ? Il avait vraiment du mal à comprendre. Heureusement, Rosebury l’aida à comprendre l’un des points qui le turlupinait. Au moins, les choses étaient claires. Il s’apprêta à demander si leur professeur était toujours ainsi mais il préféra se mordre la lèvre et s’occuper de son questionnaire. Il ne s’était toujours pas débarrassé de ses joues cramoisies et préférait donc se faire oublier d’Azazel autant que possible. Dès que sa réponse fut obtenue, il se leva –ou plutôt sauta de sa chaise, et ramassa ses affaires.
« H-Hm à plus tard Azazel. »
Cameron s’échappa de cette drôle de situation aussi vite que possible et ce, sans lancer un seul regard en arrière. Pas facile, facile… Il s’installa ensuite au centre et attendit de voir qui allait faire de même. Avec un peu de chance, il n’allait pas l’y rejoindre… N’est-ce pas ?
- Spoiler:
- Cameron fait un signe de la main à @Maximilien Leroy et fait sa petite vie dans son coin... Sauf qu' @Azazel Alighieri débarque. Cam' bredouille, rougit et prend la fuite dès qu'il le peut. Il va s’asseoir au centre, chez les libéraux.
- InvitéInvité
Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Jeu 3 Sep 2020 - 17:29
Ponctuelle parce qu’exigeante, Alice s’était tranquillement installée à une place en milieu de salle, ventre mou stratégique de l’assemblée pour pouvoir observer l’assistance sans se faire remarquer. Puisqu’elle était parmi les aînées de la séance, et digne représentante de sa maison au sein de l’AESH, elle ne pouvait se permettre de se faire remarquer autrement que par le positif. Elle avait salué l’enseignante d’un mouvement de la tête polie, mais distant. Elle n’était pas une grande adepte de l’enseignante, notamment du fait de sa conception terriblement … Occidentale de la magie (blanche, disons-le, Margareth Roseburry était plus blanche qu’une lapine albinos, l’ivoire lui même paraissait sale et gris devant autant de blanchitude), mais elle ne pouvait que lui concéder une certaine force de caractère et une rhétorique, bien que totalement sophiste, à tout épreuve. Si elle n’avait pas besoin de rester dans ses bonnes grâces, probablement que l’Hangbé lui aurait rentré dedans, à de multiples reprises. Au lieu de ça, elle préférait jouer les avocates du diable, dépassionnant les débats ou s’exerçant sur des prises de position indéfendables, uniquement pour déstabiliser les plus jeunes. Elle se laissait d’ailleurs battre de bonne grâce par les bons arguments, mais toujours en poussant ses interlocuteurs à ne pas céder à la facilité des poncifs sur l’égalité et la paix dans le monde. Elle avait tellement été biberonnée aux idées sang purs, parfois nauséabondes, qu’elle n’avait pas vraiment de mal à se les approprier
Le formulaire, elle l’avait rempli rapidement, un vague sourire amusé par le manichéisme des réponses, dont l’absence de nuance était si criant qu’il en devenait comique. Enfin, nous n’étions qu’au tout début de l’année, le panachage des niveaux à ce stade nécessitait de tracer de très, très grosses lignes avant d’affiner progressivement jusqu’au subtil. Sans surprise, et notamment du fait de son aversion plutôt prononcée pour les créatures magiques et son désintérêt pour les réseaux de cheminée, son questionnaire la classa parmi les conservateurs. Pourquoi pas, si il le fallait vraiment, bien que ses valeurs traditionalistes étaient probablement sensibles différentes de celles d’un sorcier blanc hétérosexuel. Elle se leva sans empressement de son siège pour virer de bord, à droite toute. Là, elle s’amusa de quelques regards outrés de ceux qui, probablement, avaient pris ce petit test très, très au sérieux. S’il fallait s’émouvoir de chaque provocation de Roseburry, ils finiraient avec un ulcère avant la fin de l’année, les pauvres chatons.
Le formulaire, elle l’avait rempli rapidement, un vague sourire amusé par le manichéisme des réponses, dont l’absence de nuance était si criant qu’il en devenait comique. Enfin, nous n’étions qu’au tout début de l’année, le panachage des niveaux à ce stade nécessitait de tracer de très, très grosses lignes avant d’affiner progressivement jusqu’au subtil. Sans surprise, et notamment du fait de son aversion plutôt prononcée pour les créatures magiques et son désintérêt pour les réseaux de cheminée, son questionnaire la classa parmi les conservateurs. Pourquoi pas, si il le fallait vraiment, bien que ses valeurs traditionalistes étaient probablement sensibles différentes de celles d’un sorcier blanc hétérosexuel. Elle se leva sans empressement de son siège pour virer de bord, à droite toute. Là, elle s’amusa de quelques regards outrés de ceux qui, probablement, avaient pris ce petit test très, très au sérieux. S’il fallait s’émouvoir de chaque provocation de Roseburry, ils finiraient avec un ulcère avant la fin de l’année, les pauvres chatons.
- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 627
» miroir du riséd : Emily Bador
» crédits : Merci Brunelle!
» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au VP et présidente de l'AECES
» nature du sang : sang pur
» gallions sous la cape : 1374
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Ven 4 Sep 2020 - 4:24
Son tour d'horizon n'apprit d'abord pas grand-chose à Inès, tant son regard papillonnait d'un étudiant à l'autre, surprise de découvrir des personnes beaucoup plus âgées qu'elle ou ses amies. Apparemment, le cursus serait tout aussi plein de surprises. Quelques garçons turbulents dans le fond de la classe, des filles à la mode près des fenêtres, des studieux aux premiers rangs, et la moyenne des ours au centre. Bref, Hungcalf ne semblait pas être bien différente de Poudlard, ce qui mit Inès en confiance, qui savait parfaitement naviguer dans ces eaux-là.
L'Écossaise sentit un fourmillement lui remonter le long de la colonne vertébrale quand la belle Aphrodite entra en classe. Décidément, il y avait quelque chose chez cette fille. Pourtant, Inès était plutôt certaine de ses goûts et de ses inclinaisons, elle ne pouvait pas avoir totalement perdu le nord après Tarek. Si?
Tarek.
Inès se mordilla l'intérieur des lèvres en se demandant où était le beau brun en cet instant même et ce qu'il aurait pensé de la voir en classe. La seule fois où ils avaient pu se parler de vive voix depuis leur retour au pays (merci Salim!), Inès lui avait fièrement confié qu'elle entrait en justice magique à Hungcalf, ce qui n'avait semblé lui faire ni chaud ni froid. Les réponses à ses messages passés en douce et en toute illégalité s'étaient encore plus espacées après ça.
L'apparition d'une tête familière dans la classe lui changea les idées. C'était une tête qu'Inès ne pensait certainement pas voir à l'université, encore moins dans un cours de science politique. Cameron Fawley l'avait aperçue aussi, car il lui adressa son habituel sourire crispé. Certaines choses ne changeaient décidément pas. Avant qu'elle eut le temps de l'alpaguer pour l'inviter à se joindre à elles, Fawley avait déjà détourné la tête. Il ne perdait rien pour attendre, se dit Inès en voyant que la professeure s'apprêtait à commencer son cours, elle l'attraperait à la pause.
Elle ne manqua pas, toutefois, de remarquer le grand ténébreux qui s'était approché de Fawley. Inès ouvrit des yeux ronds et donna de véhéments coups de coude à Iara. «That's pure class min!» fit-elle en faisant entendre son franc accent écossais comme souvent sous le coup de l'émotion. La chemise ouverte sur le torse ne laissait planer aucun mystère, au grand plaisir d'Inès. Il était tout à fait son genre.
Mais elle ne put rien ajouter d'autre : la marraine de Lorcan prenait la parole. Et ce fut pour balancer une liste interminable d'interdits. Ne pas boire? Les yeux d'Inès se posèrent sur sa tasse de café. Elle haussa les épaules et prit une gorgée. Après tout, rien ne l'interdisait dans le règlement de l'école et elle ne pouvait pas savoir avant le cours, right? Elle écoutait néanmoins l'introduction d'une oreille attentive, aux aguets d'informations pertinentes. Au claquement de doigt de la professeure, elle s'intéressa à sa feuille. Des questions y étaient apparues. Pas de sortilège informulé hein? Apparemment, même la prof ne respectait pas ses propres règles. Sourire en coin, la sorcière se pencha vers Alba pour lui souffler à voix très basse:
«Oh she's on the loose, she loves the way they all crawl back when she says she loves nobody...» Cette prof n'allait pas être une partie de rigolade, c'était sûr, en classe du moins. En dehors, Mme Lorcan allait être la cible idéale de ses imitations. Inès fit un clin d'oeil à sa voisine et se mit à lire les questions. Avant même d'y répondre, elle savait déjà qu'elle n'aurait pas à changer de place. Progressiste-révolutionnaire, ça lui convenait parfaitement. Elle prit néanmoins son crayon et entreprit de répondre.
L'Écossaise sentit un fourmillement lui remonter le long de la colonne vertébrale quand la belle Aphrodite entra en classe. Décidément, il y avait quelque chose chez cette fille. Pourtant, Inès était plutôt certaine de ses goûts et de ses inclinaisons, elle ne pouvait pas avoir totalement perdu le nord après Tarek. Si?
Tarek.
Inès se mordilla l'intérieur des lèvres en se demandant où était le beau brun en cet instant même et ce qu'il aurait pensé de la voir en classe. La seule fois où ils avaient pu se parler de vive voix depuis leur retour au pays (merci Salim!), Inès lui avait fièrement confié qu'elle entrait en justice magique à Hungcalf, ce qui n'avait semblé lui faire ni chaud ni froid. Les réponses à ses messages passés en douce et en toute illégalité s'étaient encore plus espacées après ça.
L'apparition d'une tête familière dans la classe lui changea les idées. C'était une tête qu'Inès ne pensait certainement pas voir à l'université, encore moins dans un cours de science politique. Cameron Fawley l'avait aperçue aussi, car il lui adressa son habituel sourire crispé. Certaines choses ne changeaient décidément pas. Avant qu'elle eut le temps de l'alpaguer pour l'inviter à se joindre à elles, Fawley avait déjà détourné la tête. Il ne perdait rien pour attendre, se dit Inès en voyant que la professeure s'apprêtait à commencer son cours, elle l'attraperait à la pause.
Elle ne manqua pas, toutefois, de remarquer le grand ténébreux qui s'était approché de Fawley. Inès ouvrit des yeux ronds et donna de véhéments coups de coude à Iara. «That's pure class min!» fit-elle en faisant entendre son franc accent écossais comme souvent sous le coup de l'émotion. La chemise ouverte sur le torse ne laissait planer aucun mystère, au grand plaisir d'Inès. Il était tout à fait son genre.
Mais elle ne put rien ajouter d'autre : la marraine de Lorcan prenait la parole. Et ce fut pour balancer une liste interminable d'interdits. Ne pas boire? Les yeux d'Inès se posèrent sur sa tasse de café. Elle haussa les épaules et prit une gorgée. Après tout, rien ne l'interdisait dans le règlement de l'école et elle ne pouvait pas savoir avant le cours, right? Elle écoutait néanmoins l'introduction d'une oreille attentive, aux aguets d'informations pertinentes. Au claquement de doigt de la professeure, elle s'intéressa à sa feuille. Des questions y étaient apparues. Pas de sortilège informulé hein? Apparemment, même la prof ne respectait pas ses propres règles. Sourire en coin, la sorcière se pencha vers Alba pour lui souffler à voix très basse:
«Oh she's on the loose, she loves the way they all crawl back when she says she loves nobody...» Cette prof n'allait pas être une partie de rigolade, c'était sûr, en classe du moins. En dehors, Mme Lorcan allait être la cible idéale de ses imitations. Inès fit un clin d'oeil à sa voisine et se mit à lire les questions. Avant même d'y répondre, elle savait déjà qu'elle n'aurait pas à changer de place. Progressiste-révolutionnaire, ça lui convenait parfaitement. Elle prit néanmoins son crayon et entreprit de répondre.
- Spoiler:
- Inès observe la salle de classe et salue Cameron, qu'elle connaît de Poudlard. Comme lors de la fête du printemps, Inès est sensible au charme d'Aphrodite, mais rapidement, toute son attention se porte sur Azazel et ses muscles bien définis. Au signe de la prof, elle se met à remplir le questionnaire en connaissant déjà le résultat.
- InvitéInvité
Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Mer 9 Sep 2020 - 1:10
- résumé:
- Adhara arrive juste après le début du cours, son chemisier un peu tâché et visiblement énervée. Elle prend une feuille et s’installe près de l’entrée. Le questionnaire la place parmi les libéraux, elle va donc s’installer derrière Cameron.
Septembre, sa fraîcheur et ses feuilles d’arbres multicolores. Plus important, le début d’une nouvelle année scolaire. Comme à son habitude, Adhara s’était réveillée plus d’une heure en avance afin de ne négliger aucun détail de sa présentation, qui devait être impeccable. Un maquillage naturel, une coiffure simple, on ne soupçonnerait pas que la belle avait passé un temps fou devant son miroir. Son objectif n’était absolument pas d’avoir un look tape-à-l’œil, mais plutôt d’avoir l’air naturellement parfaite quand en réalité aucun détail n’avait été laissé au hasard. Parfaite. Son mot préféré. Celui qu’elle se répéta en se jetant un dernier coup d’œil dans le miroir avant de sortir. L’australienne avait choisi une jupe à volants émeraude tombant au-dessus des genoux, dans laquelle elle avait rentré une chemise blanche en satin. D’après elle, pour convaincre, l’apparence était tout aussi importante que le discours, si ce n’est plus.
La journée commençait par un cours de sciences politiques magiques. En chemin pour s’y rendre, la jeune sorcière frissonna, encore loin d’être habituée au froid mordant du matin. Est-ce qu’elle s’habituerait un jour au climat presque polaire d’Ecosse ? Rien n’était moins sûr. Adhara prit un café sur la route pour se réchauffer, et se détendit lorsqu’elle sentit la chaleur de la boisson sur ses deux mains entourant le gobelet. Elle était en avance, mais elle préféra boire son café en marchant, afin d’arriver parmi les premiers. Mauvais calcul ; concentrée sur son breuvage, la Grymm trébucha et elle regretta soudain la fraicheur du matin, le liquide brûlant ayant effectué un aller sans retour en direction de son chemisier blanc. Adhara jura et commença à paniquer en réalisant l’étendue des dégâts. Elle avait un peu mal, mais elle avait surtout une énorme tâche, et il était impossible qu’elle se présente ainsi en cours. Jurant de plus belle, elle courut aux toilettes les plus proches pour essayer de nettoyer son haut. Si elle avait été meilleure élève en sortilèges, elle aurait sûrement trouvé un moyen d’arranger ce désastre d’un coup de baguette. Ce n’était malheureusement pas son cas, et après de longs efforts, Adhara sécha sa chemise et sortit des toilettes encore un peu tâchée, et surtout, sur le point d’être en retard. Elle courut presque jusqu’à sa salle de cours.
8h01. Si Adhara avait bien horreur d’une chose, c’était que les choses ne se passent pas comme elle les avait prévues. Elle n’était jamais en retard. Jamais. Sauf bien sûr pour le premier cours de l’année, qui en plus de cela était dispensé par une professeure qui n’était pas réputée pour être compréhensive. Lorsqu’Adhara franchit les portes de l’amphithéâtre, Margaret Rosebury avait déjà pris la parole. L’énervement se lisait sur le visage de la Grymm, bien malgré elle, habituellement maîtresse d’elle-même. Cet imprévu avait chamboulé tous ses plans. Elle prit une feuille sur le bureau du professeur sans rien dire, s’énervant de paraître énervée, cercle vicieux qui ne lui passerait que lorsqu’elle serait concentrée sur autre chose. Elle s’installa à la table la plus proche de l’entrée, se faisant le plus discrète possible. Elle ne s’était pas excusée, ne voulant pas perturber encore plus le cours.
Adhara n’osa même plus regarder sa professeure et garda les yeux rivés sur la feuille blanche posée devant elle. Elle n’avait pas jeté un seul coup d’œil au reste des élèves. Chaque année, son but était de faire bonne impression auprès des professeurs, prête à tout pour devenir leur chouchou. Ça commençait mal. Rapidement, un questionnaire apparut sur la feuille. Adhara n’eut pas à réfléchir très longtemps à ses réponses, hormis pour la question concernant la Tentacula : était-ce une question piège ? Décidant de rester dans un sage entre-deux, la sorcière obtint finalement son résultat, libéral. Elle leva enfin la tête pour observer Rosebury. A quel courant adhérait-elle ? Adhara ne la connaissait pas assez pour deviner, et décida d’aller s’assoir là où ses véritables idées l’avaient emmenée, c'est-à-dire au centre. S’ils devaient débattre, il serait de toute façon plus facile de défendre son propre point de vue plutôt que de devoir mentir pour essayer de remonter dans l’estime de son professeur. Un autre élève était déjà installé. Il n’avait pas l’air à l’aise. A première vue pas le genre de sorcier qu’Adhara souhaitait comme allié. Elle s’installa donc derrière lui, laissant un rang d’écart entre eux, et attendit patiemment la suite du cours.
La journée commençait par un cours de sciences politiques magiques. En chemin pour s’y rendre, la jeune sorcière frissonna, encore loin d’être habituée au froid mordant du matin. Est-ce qu’elle s’habituerait un jour au climat presque polaire d’Ecosse ? Rien n’était moins sûr. Adhara prit un café sur la route pour se réchauffer, et se détendit lorsqu’elle sentit la chaleur de la boisson sur ses deux mains entourant le gobelet. Elle était en avance, mais elle préféra boire son café en marchant, afin d’arriver parmi les premiers. Mauvais calcul ; concentrée sur son breuvage, la Grymm trébucha et elle regretta soudain la fraicheur du matin, le liquide brûlant ayant effectué un aller sans retour en direction de son chemisier blanc. Adhara jura et commença à paniquer en réalisant l’étendue des dégâts. Elle avait un peu mal, mais elle avait surtout une énorme tâche, et il était impossible qu’elle se présente ainsi en cours. Jurant de plus belle, elle courut aux toilettes les plus proches pour essayer de nettoyer son haut. Si elle avait été meilleure élève en sortilèges, elle aurait sûrement trouvé un moyen d’arranger ce désastre d’un coup de baguette. Ce n’était malheureusement pas son cas, et après de longs efforts, Adhara sécha sa chemise et sortit des toilettes encore un peu tâchée, et surtout, sur le point d’être en retard. Elle courut presque jusqu’à sa salle de cours.
8h01. Si Adhara avait bien horreur d’une chose, c’était que les choses ne se passent pas comme elle les avait prévues. Elle n’était jamais en retard. Jamais. Sauf bien sûr pour le premier cours de l’année, qui en plus de cela était dispensé par une professeure qui n’était pas réputée pour être compréhensive. Lorsqu’Adhara franchit les portes de l’amphithéâtre, Margaret Rosebury avait déjà pris la parole. L’énervement se lisait sur le visage de la Grymm, bien malgré elle, habituellement maîtresse d’elle-même. Cet imprévu avait chamboulé tous ses plans. Elle prit une feuille sur le bureau du professeur sans rien dire, s’énervant de paraître énervée, cercle vicieux qui ne lui passerait que lorsqu’elle serait concentrée sur autre chose. Elle s’installa à la table la plus proche de l’entrée, se faisant le plus discrète possible. Elle ne s’était pas excusée, ne voulant pas perturber encore plus le cours.
- « ...Aucun retard ne sera admis à mes cours, et les insolents seront sévèrement punis. »
Adhara n’osa même plus regarder sa professeure et garda les yeux rivés sur la feuille blanche posée devant elle. Elle n’avait pas jeté un seul coup d’œil au reste des élèves. Chaque année, son but était de faire bonne impression auprès des professeurs, prête à tout pour devenir leur chouchou. Ça commençait mal. Rapidement, un questionnaire apparut sur la feuille. Adhara n’eut pas à réfléchir très longtemps à ses réponses, hormis pour la question concernant la Tentacula : était-ce une question piège ? Décidant de rester dans un sage entre-deux, la sorcière obtint finalement son résultat, libéral. Elle leva enfin la tête pour observer Rosebury. A quel courant adhérait-elle ? Adhara ne la connaissait pas assez pour deviner, et décida d’aller s’assoir là où ses véritables idées l’avaient emmenée, c'est-à-dire au centre. S’ils devaient débattre, il serait de toute façon plus facile de défendre son propre point de vue plutôt que de devoir mentir pour essayer de remonter dans l’estime de son professeur. Un autre élève était déjà installé. Il n’avait pas l’air à l’aise. A première vue pas le genre de sorcier qu’Adhara souhaitait comme allié. Elle s’installa donc derrière lui, laissant un rang d’écart entre eux, et attendit patiemment la suite du cours.
- InvitéInvité
Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Lun 14 Sep 2020 - 13:27
La salle de cours de SPM et Droit
Le Pokeby détourna la tête quelques instants, sans pour autant que l’Ethelred ne le quitte des yeux. Azazel était un homme tactile et voyeur qui ne cherchait pas à le cacher. Lorsque quelqu’un lui plaisait, il n’avait aucun mal à lui faire savoir. Néanmoins, chaque compliment était pensé. Il était peut-être un beau parler, mais il était honnête. Alors, sans aucune hésitation, il soupira et aouta préférer la compagnie de Cameron au cours qui s’apprêtait à commencer.
_ Pourquoi ? Tu es mignon et tu m’as l’air bien plus intéressant que ce peut dire la prof.
Rosebury ne tarda d’ailleurs pas à faire son premier discours, qui ne serait sûrement pas le dernier. Azazel savait que dès que le cours commencerait, ses idées seraient en opposition avec la directrice des Lufkins. Ça l’avait toujours été et ça ne changerait sans doute jamais. Le semi-vampire était peut-être quelqu’un d’infatigable, mais il n’aimait pas perdre son temps. Le cours de Sciences Politiques Magiques lui donnait de plus en plus cette impression. Cependant, ce n’était pas encore le cas de Cameron qui remplit avec assiduité le formulaire. Azazel lui jeta juste un rapide coup d’œil à la feuille avant la mettre en boule dans une poche de son pantalon. Le Pokeby avait déjà changé de place pour venir se placer dans la salle en fonction de ses idées politiques. Le semi-vampire aurait dû faire pareil, mais il n’en avait aucune envie. Il avait plusieurs raisons à cela. La première était qu’il refusait de ranger les gens dans des catégories. La deuxième était par simple opposition à Margaret Rosebury. La troisième était sans doute la plus contestable, Azazel voulait continuer de s’amuser avec Cameron, de tenter de le séduire. Alors, il leva de sa chaise pour aller s’asseoir juste à côté du Pokeby.
_ Sono tornato. Lança-t-il à demi-voix.
Il passa alors son bras autour des épaules du plus jeune, son sourire toujours sur le visage. Il n’accordait pas un seul regard à Rosebury.
_ Non potevo lasciarti. Soit j’écoutais la prof qui allait encore dire des absurdités, soit je passais un bon moment à parler avec toi.
- traduction:
Sono tornato : Je suis de retour
Non potevo lasciarti : Je ne pouvais pas te laisser tomber
- Résumé:
- Azaze ne donne aucun intérêt à @Margaret Rosebury, il ne remplit même pas le questionnaire et préfère suivre @Cameron Fawley qui est pour lui bien plus intéressant que le cours.
- InvitéInvité
Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Sam 19 Sep 2020 - 15:37
Elire, c'est choisir
cours
Mes membres sont encore crispés par le froid, et mes doigts sont toujours aussi glacés, malgré le fait que mes mains soient enfoncées au plus profond de mes poches. Mais je met toutes mes forces, toute mon attention sur le cours qui se prépare. Je ne tiens pas à en manquer le contenu dès la première semaine. Le clin d’oeil d’Inès Saouli me réconforte. Je sens un sourire détendre ma mâchoire et observe les derniers élèves s’installer. Un autre première année, dont je n’avais jamais vu une chevelure aussi claire. Une élève plus âgée à la beauté remarquable. Réalisant après quelques secondes que je la fixait des yeux, je baisse le regard sur mon formulaire et ne le relève que lorsqu’Inès m’assène un coup de coude dans le bras. L’accent de mon amie vide tout sens de ses mots à mes oreilles, mais je suis son regard et tombe sur un élève à l’apparence sombre. De larges et solides épaules, le front fier… Je me retourne vers Inès avec un sourire approbateur. Chez moi, s’il avait été d’un des villages alentour, toute la forêt aurait été après lui. Les filles l’auraient toutes voulues pour mari, moi y comprit. La Pr. Rosebury prend la parole, et je détourne la tête si vite que mon cou craque.
Elle parle beaucoup, et je sens mon cerveau lutter pour saisir le sens de ses longues phrases joliment formulées. Comme un écho dans mes pensées, ou le tonnerre qu’on entend longtemps après l’éclair, la signification de son discours me parvient en retard, et incomplet. Elle marque une pause, durant laquelle j’observe le visage d’Inès et Alba, cherchant à savoir si elles aussi peinent à suivre. C’est peine perdue. Inès semble si à l’aise qu’elle se permet de hausser les épaules. Le découragement menace de s’abattre sur moi, mais je me reprend. Si j’ai bien pu réussir ma scolarité à Castelobruxo sans parler le portugais , je m’en sortirai aussi ici avec le peu d’anglais que je connais. Puis la Pr. Rosebury claque des doigts et sous mes yeux, le formulaire se remplit de questions. Entre ce que j‘y lit, la représentation de l’amphithéâtre au tableau et les instructions du Pr. Rosebury, je parviens à reconstituer le sens de l’exercice.
Seulement, il y a une bonne partie des questions qui m’échappent. Je sens l’angoisse me gagner alors que mon manque d’anglais me réduit à devoir répondre « ne se prononce pas » à la majorité des questions. Lorsque je repère les mots clés autour d’égalité et de liberté, je m’en sors un peu mieux, et espère seulement ne pas avoir mal interprété les réponses possibles. Je fais une note mentale d’aller rechercher tous les mots que je ne comprends pas pour les apprendre dès la fin de la journée.
A la fin de mon formulaire, les mots « Progressistes-révolutionnaires » apparaissent. Le progrès, oui, j’imagine. Mais la révolution ? Je ne suis pas certaine de m’y reconnaître. Cela me paraît si extrême, si violent… Je jette un coup d’oeil sur le formulaire d’Inès et découvre son résultat similaire. Je lui montre ma feuille avec un air complice et reste assise à côté d’elle, profondément soulagée de pouvoir rester avec elle.
Elle parle beaucoup, et je sens mon cerveau lutter pour saisir le sens de ses longues phrases joliment formulées. Comme un écho dans mes pensées, ou le tonnerre qu’on entend longtemps après l’éclair, la signification de son discours me parvient en retard, et incomplet. Elle marque une pause, durant laquelle j’observe le visage d’Inès et Alba, cherchant à savoir si elles aussi peinent à suivre. C’est peine perdue. Inès semble si à l’aise qu’elle se permet de hausser les épaules. Le découragement menace de s’abattre sur moi, mais je me reprend. Si j’ai bien pu réussir ma scolarité à Castelobruxo sans parler le portugais , je m’en sortirai aussi ici avec le peu d’anglais que je connais. Puis la Pr. Rosebury claque des doigts et sous mes yeux, le formulaire se remplit de questions. Entre ce que j‘y lit, la représentation de l’amphithéâtre au tableau et les instructions du Pr. Rosebury, je parviens à reconstituer le sens de l’exercice.
Seulement, il y a une bonne partie des questions qui m’échappent. Je sens l’angoisse me gagner alors que mon manque d’anglais me réduit à devoir répondre « ne se prononce pas » à la majorité des questions. Lorsque je repère les mots clés autour d’égalité et de liberté, je m’en sors un peu mieux, et espère seulement ne pas avoir mal interprété les réponses possibles. Je fais une note mentale d’aller rechercher tous les mots que je ne comprends pas pour les apprendre dès la fin de la journée.
A la fin de mon formulaire, les mots « Progressistes-révolutionnaires » apparaissent. Le progrès, oui, j’imagine. Mais la révolution ? Je ne suis pas certaine de m’y reconnaître. Cela me paraît si extrême, si violent… Je jette un coup d’oeil sur le formulaire d’Inès et découvre son résultat similaire. Je lui montre ma feuille avec un air complice et reste assise à côté d’elle, profondément soulagée de pouvoir rester avec elle.
code by ellcrys
- Résumé:
Iara observe @Cameron Fawley @Aphrodite Iraklidis et @Azazel Alighieri s'installler. Elle reste auprès de @Inès Saouli chez les progressistes révolutionnaires.
- InvitéInvité
Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Sam 19 Sep 2020 - 18:43
A la question de Max, je carre les épaules, me gonflant d'ambition pour cette année. "Gonflée à bloc ! C'est la dernière, j'ai pas le droit de la foirer." Il est hors de question que je revienne l'année prochaine. J'aurais aimé continuer ma discussion avec mon camarade de maison, mais la prof prend la parole, réduisant l'assemblée au silence. Habituée au discours de début d'année, je n'écoute qu'à moitié, la tête posée rapidement sur ma main, le haut du corps presque affalé sur la table. Je n'ai pas vraiment porté attention aux regards des autres sur moi, car j'en ai l'habitude.
Lorsque le formulaire apparait sur la feuille de parchemin, je le remplis assez rapidement, parfois amusée, parfois agacée par les formulations grossières qui montraient un peu trop le penchant politique de la professeure, à mon goût. A ma grande non-surprise, je suis placée dans les progressistes-révolutionnaires. Là où je suis déjà installée. Alors j'attends tranquillement que les étudiants changent de place, avant d'écouter la suite.
résumé : Aphro discute avec Maximilien mais est vite coupée par Rosebury. Elle écoute à moitié le discours et remplit assez vite le formulaire. Elle reste à sa place car elle est déjà dans le bon côté de l'amphithéatre.
NB : Aphro est semi-vélane, elle a donc un charme surnaturel, votre personnage peut y être plus ou moins sensible. Personne n'est au courant, cependant.
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8255
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8244
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Sam 19 Sep 2020 - 20:03
Elire, c'est choisir - cours SPM sept.2020
Voir la détermination d’Aphrodite lui fait plus que plaisir, parce que cela fait un certain moment qu’il la soutient, et la voir réussir serait vraiment une joie. Maximilien n’y peut rien, il se réjouit toujours du bonheur des autres… Surtout de ceux à qui il a pu apporter un peu d’aide. Avant qu’il n’ait le temps de répondre, la professeur se met à parler, lançant à l’assemblée des élèves son discours presque… emblématique. Et en bon étudiant qu’il est, le français l’écoute avec attention, non sans un petit sourire. On ne sait jamais, au cas où il y ait une variante cette année…
Comme pour tout le monde, les inscriptions sur le formulaire finissent par apparaître et sans attendre, il s’attelle à le remplir avec soin. Ne cherchant pas à tricher, il trouve tout de même les réponses un peu… évidentes. Voire, parfois, offensantes et se dit aussitôt qu’il n’a que très peu de chance de finir chez les conservateurs. Grand-père Leroy serait bien triste de ça.
Sans grande surprise, le résultat lui indique qu’il est chez les libéraux, et donc qu’il doit changer de groupe. À vrai dire, il avait espéré finir chez les progressistes-révolutionnaires, car il tend à faire changer les idées. Faut croire qu’il n’en est pas encore là… Dans un soupir, il se tourne vers son amie avec un air désolé, rassemblant ses affaires.
“Je dois changer de groupe. Bon courage. De toute façon, ça va passer vite ! On en discutera tout à l’heure.” Il a un peu de remord à la laisser comme ça, mais Maximilien n’est pas du genre à aller à l’encontre des consignes… raison pour laquelle il n’est pas chez les révolutionnaires, sans doute ! En parcourant l’autre tiers de la salle, il voit Cameron et se dirige aussitôt vers lui… devancé de près par Azazel. Il a déjà remarqué un peu plus tôt le petit jeu de ce dernier avec son nouvel ami et sans attendre, se place à sa gauche.
“Je m’incruste avec v…” Mais avant qu’il n’ait pu continuer sa phrase, une sonnerie se fait entendre dans la salle, avec un titre français que Maximilien - contre son gré notez-le - reconnaît aussitôt.
“Croque moi la peau, s'il-te-plaît Croque moi les os, s'il me faut...” Qui a eu la super idée de laisser un téléphone allumé pendant le cours de Rosebury ? Cela risque de chauffer pour cette personne… “Azazel, on dirait que ça vient de toi…” Chuchote-t-il au concerné, espérant ne pas se faire repérer.
résumé : Maximilien fait le test, qui lui désigne les libéraux. Il change de place, quittant Aphrodite avec regret. Il remarque que Cameron a aussi changé de place, suivi par Azazel et s'installe à côté d'eux, sur la même rangée. Un téléphone sonne, avec la chanson d'Olivia Ruiz et Maximilien pense que cela vient d'Azazel et qu'ils vont se faire tuer par Margaret.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Lun 21 Sep 2020 - 0:36
Le sommeil avait été long, interminable à venir la nuit dernière. Et lorsqu’elle s’en était tirée, fourbue et parfaitement épuisée, Léonie songea qu’il aurait mieux fait de ne pas venir du tout. La nuit avait charrié, en plus des vieilles angoisses latentes, celles de l’année à venir. 6ème année ; dernière avant la validation de ses MAGIC, un échelon, une étape de plus vers son objectif. Lui en restait un goût âcre dans la bouche, un vague pincement au ventre. Et l’impression que cette journée s’étirait déjà avec une insupportable lenteur devant ses yeux. Un regard las vers son réveil lui apprit que cette journée, justement, était sur le point de mal commencer. Les aiguilles étaient bien trop avancées pour qu’elle puisse s’estimer dans les temps.
Elle bouda la simple idée d’un petit-déjeuner pour se ruer sur ses affaires les plus accessibles, les traits portant encore les stigmates de la fatigue, la moue chiffonnée. Lorsque la fatidique sonnerie retentit, cependant, elle quittait tout juste la salle commune des Summerbee en toute hâte, un chapelet de jurons où se mêlaient anglais et français à la bouche. S’étant jetée dans les couloirs, elle n’arriva devant l’amphithéâtre qu’une poignée de minutes plus tard, suffisamment en retard cependant pour s’assurer de s’attirer le courroux de l’intransigeante professeure. Way to go Leo. Les Sciences Politiques Magiques ne faisaient pas de ses matières principales, mais n’en restaient pas moins importantes, ne serait-ce que pour lui donner les armes pour le combat juridique que sa famille s’apprêtait à renouveler. C’était une raison suffisante pour laisser sa désinvolture apparente au placard et faire profil bas alors qu’elle se glissait à l’intérieur de la salle, récupérant un parchemin au passage. Elle fila s’asseoir non sans avoir lancé une vague excuse à l’enseignante.
Sous l’impulsion de Rosebury, les mots se matérialisèrent sur la page blanche, en questions et réponses parfois si stéréotypées qu’elles firent se plisser bien des visages. Celui de Léonie parmi ceux-là. Pour les besoins du cours, il avait certainement dû classer les réponses en catégorie bien tranchées, mais la formulation transpirait une vague condescendance peu agréable. Le résultat fut Libéraux pour elle, à l’instar de son ami @Maximilien Leroy qu’elle salua d’un signe de main en allant le rejoindre. Elle se laissa tomber à ses côtés au moment-même où une chanson française légèrement suggestive ne retentisse dans tout l’amphithéâtre. Pour la première fois de la journée, un vrai sourire amusé vint illuminer les traits de la Summerbee. « Qui qu’il soit, ce type est mon nouveau héros. C’est qui, qu’on prépare son éloge funèbre ? », glissa -t- elle à Max.
Puis son regard se porta plus loin, sur le pauvre petit première année qui semblait aussi crispé qu’un chiot perdu sous le regard de l’Alighieri. « C’est la nouvelle mode d’intimider les premières années ? », lança -t-elle, suffisamment fort pour que ses voisins directs l’aient entendue.
- résumé:
Léonie arrive en retard au cours de SPM après une mauvaise nuit. Elle s'assoit sans trop demander son reste avant de rejoindre les Libéraux. L'épisode de la sonnerie la fait rire ; elle lance une remarque un peu moqueuse en constatant l'attitude d'Azazel avec Cameron Fawley
- InvitéInvité
Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Lun 21 Sep 2020 - 12:08
Elire, c'est choisir
EXORDIUM.
début septembre 2020 Comme à chaque cours, Ailla avait la sensation d'être à la foire. Observant Azazel à son entrée dans la salle de classe, elle put l'observer se rapprocher d'un première année. toujours à faire son intéressant... songea-t-elle en levant les yeux au ciel. Malgré elle, elle regarda la scène, observant les oreilles du Pokeby rougir. L'Ethelred prenait-il à ce point plaisir à perturber les nouveaux - et les cours? D'autant que le cours de Miss Rosebury... Ce n'était pas une très bonne idée. Ailla connaissait bien sa directrice de maison et, pour le coup, elle avait hâte de voir celle-ci intervenir pour mettre fin à ces simagrées.
La sonnerie de début de cours retentit bientôt, et Margaret commença son discours qui fit naître, sur les lèvres de l'habituée, un fin sourire amusé. Elle-même n'étant pas du genre bavarde avec ses camarades, et étant plutôt pour l'instant solitaire au niveau de son emplacement dans la salle. Une solitude qu'elle risquait de conserver avec ce qui les attendait pour la suite.
A l'invitation de la Rosebury, elle remplit le questionnaire dont les propositions de réponse un peu trop tranchées pour certaines questions la faisaient tiquer légèrement. Si elle penchait plus pour un rebut de réponse, la fin lui faisait choisir une position plus neutre. Elle fut, néanmoins, étonnée du résultat et décida de ne pas bouger de sa place qui correspondait davantage à ses idées. Elle fut bientôt rejointe par Alice Hangbé à droite de la salle et en profita pour continuer à regarder ce qu'il se passait. Le sorcier tout gêné avait changé de place, mais sa tranquillité fut de courte durée, l'italien ne tardant pas à le rejoindre. La Lufkin leva de nouveau les yeux au ciel. Que cherchait-il, à part faire son intéressant? Faire en sorte qu'ils écopent tous d'une punition collective? Ailla n'avait pas envie de voir son dossier entaché à cause d'un mâle en rut. Il est sérieusement obligé de faire son intéressant, là? Elle fronça les sourcils, même si le semi-vampire ne regardait pas vers elle, au moment-même où un téléphone se mit à sonner. Non mais c'est pas vrai! Elle serra les lèvre, avec l'impression d'être à la foire à la saucisse. Si elle ne pipait mot, elle n'en pensait pas moins, contrairement à certains de ses camarades qui ne se gênaient pas pour faire entendre leur voix, mais le regard qu'elle posait sur La Rosebury était on ne peut plus expressif: foutez-les tous dehors qu'on puisse poursuivre tranquillement entre gens qui veulent apprendre
La sonnerie de début de cours retentit bientôt, et Margaret commença son discours qui fit naître, sur les lèvres de l'habituée, un fin sourire amusé. Elle-même n'étant pas du genre bavarde avec ses camarades, et étant plutôt pour l'instant solitaire au niveau de son emplacement dans la salle. Une solitude qu'elle risquait de conserver avec ce qui les attendait pour la suite.
A l'invitation de la Rosebury, elle remplit le questionnaire dont les propositions de réponse un peu trop tranchées pour certaines questions la faisaient tiquer légèrement. Si elle penchait plus pour un rebut de réponse, la fin lui faisait choisir une position plus neutre. Elle fut, néanmoins, étonnée du résultat et décida de ne pas bouger de sa place qui correspondait davantage à ses idées. Elle fut bientôt rejointe par Alice Hangbé à droite de la salle et en profita pour continuer à regarder ce qu'il se passait. Le sorcier tout gêné avait changé de place, mais sa tranquillité fut de courte durée, l'italien ne tardant pas à le rejoindre. La Lufkin leva de nouveau les yeux au ciel. Que cherchait-il, à part faire son intéressant? Faire en sorte qu'ils écopent tous d'une punition collective? Ailla n'avait pas envie de voir son dossier entaché à cause d'un mâle en rut. Il est sérieusement obligé de faire son intéressant, là? Elle fronça les sourcils, même si le semi-vampire ne regardait pas vers elle, au moment-même où un téléphone se mit à sonner. Non mais c'est pas vrai! Elle serra les lèvre, avec l'impression d'être à la foire à la saucisse. Si elle ne pipait mot, elle n'en pensait pas moins, contrairement à certains de ses camarades qui ne se gênaient pas pour faire entendre leur voix, mais le regard qu'elle posait sur La Rosebury était on ne peut plus expressif: foutez-les tous dehors qu'on puisse poursuivre tranquillement entre gens qui veulent apprendre
résumé: Ailla est agacée par Azazel qui fait le clown en draguant un première année mal à l'aise, car ce n'est ni le lieu, ni le moment. Elle n'a pas envie de se prendre une punition qui serait marquée dans son dossier pour ce genre de connerie. Elle n'intervient pas, cependant. Elle remplit son questionnaire et décide de rester là où sont vraiment ses idées: chez les conservateurs, estimant ne pas avoir sa place chez les libéraux. Lorsque le téléphone sonne, c'est le pompon pour elle. Elle garde le silence, mais pose sur Margaret un regard qui montre l'étendue de son agacement envers ses camarades.
- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
- » parchemins postés : 921
» miroir du riséd : Jessica Chastain
» crédits : Angie
» multinick : Jules, Caël et Verena
» âge : 46 ans
» situation : Célibataire
» année d'études : .
» profession : Professeure de Sciences Politiques et Magiques & Directrice des Lufkin
» particularité : Legilimens
» nature du sang : Sang-pur
» gallions sous la cape : 1474
Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Mar 29 Sep 2020 - 15:25
Le ballet des moineaux commençait. Petit à petit, les étudiants, tour à tour, finissaient de remplir le formulaire et découvraient leur résultat, se dirigeant alors vers le coin de la salle qui leur était attribué. Il y avait certains étudiants pour qui le résultat ne me surprenait guère. Rien d’étonnant en effet à ce qu’@Alice Hangbé et @Ailla Blackthorn, deux jeunes filles de bonne naissance, n’atterrissent chez les conservateurs, là où était leur place, sans aucun doute. Je suis loin de me douter pourtant que la dernière avait obtenu un résultat tout autre, mais je n’ai pas vérifié, je leur fais confiance, peut-être à tort d’ailleurs. De toute manière, j’ai conçu de test pour qu’il soit abordable en priorité par les bizuts, les puceaux, les premières années, ceux qui ne connaissent encore rien aux sciences politiques, d’où un questionnaire caricatural sur de nombreux points. Même moi j’étais certaine de ne pas être à 100% conservatrice avec ce questionnaire, au grand dam de mon père sûrement.
Aucune réelle surprise pour les autres étudiants non plus, une prépondérance d’étudiants se dirige vers le pôle central des libéraux, le parti des modérés, des mous du genou, qui ne savent à quel saint se vouer et qui préfère suivre le mouvement. Le grand échec de ce siècle, à voir les résultats électoraux qui donnaient toujours de bons résultats pour ce parti somme toute exempt de toute radicalité. Mais qui manquait aussi à mon sens d’un certain courage politique et qui entretenait l’ambiguité. Je retrouve ainsi @Cameron Fawley, @Adhara Campbell, @Maximilien Leroy ou encore @Léonie McCarthaigh dans ces rangs. La surprise par contre c’est d’y trouver @Azazel Alighieri, ma nouvelle bête noire, il me ferait presque regretter l’opinion franche mais saine et réfléchie avec Sasha Muller qui même si nous n’étions pas d’accord savait réfléchir à l’inverse de cet étudiant… @Aphrodite Iraklidis, @Iara Katukìnan et @Inès Saouli elles s’installèrent chez les progressistes-révolutionnaires, les pires selon moi et je me serais attendu à ce que le semi-vampire soit dans ces rangs plutôt que chez les timides mais parfois sages libéraux. Il était bien trop provocateur pour ne pas être un révolutionnaire, un rouge comme je les appelle avec dédain.
Je laissais les étudiants finir de s’installer mais je n’allais pas laisser passer certains comportements. Pas dans ma salle. Encore moins avec cette sonnerie de téléphone portable.
Miss Campbell, je vous prierai de venir à l’heure la prochaine fois… et de vêtir une tenue correcte, cette tâche est du plus mauvais goût. Je serais tolérante, il s’agit du premier cours de l’année.
Mais concernant l’autre…
Quant à vous M. Alighieri. Avez-vous de la cire entre les oreilles pour que le soleil l’ait fait fondre cet été ? Je croyais m’être bien fait comprendre ces dernières années. Votre comportement n’est pas tolérable dans mon cours. Dans un premier temps vous allez me remettre votre portable que vous récupérerez à la fin du cours s’il est encore dans un bon état. Puis, vous allez me sortir le formulaire de votre poche, le remplir et vous asseoir à votre place véritable car je doute que vous soyez un simple libéral. Et je ne tolèrerai AUCUNE contestation. A moins que vous souhaitiez commencer l’année en étant expulsé de cette matière et que je vous déclare non recevable à l’examen de fin d’année ? Il me suffit d’une signature vous savez, et une matière obligatoire invalidée vous empêchera d’obtenir votre diplôme.
A moins que vous ne souhaitiez que la punition soit également valable pour votre nouvel ami ? M. Fawley n’est-ce pas ? Cela serait bien mal commencer votre scolarité dans nos murs…
Intransigeance. Mes menaces, j’étais prête à les mettre à exécution. A défaut de pouvoir bouger les fesses manu militari de cet énergumène sans être accusé de violence envers un élève... quel dommage, cela m’aurait défoulé. Lui couper la … chique. Aux autres.
Une fois que le calme sera revenu, pouvez-vous me dire les questions qui vous ont interpelé dans ce questionnaire ?
- résumé:
- Margaret observe le ballet des élèves, réprimande Adhara, menace Azazel puis pose une question à l’ensemble des étudiants.
“Si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme.” ▵ endlesslove.
La Dame ne fait pas demi-tour. ▵
- InvitéInvité
Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Sam 3 Oct 2020 - 18:11
Occupée à observer les autres étudiants se déplacer, je m'affale sur la table, une joue dans la main. Je remarque @Inès Saouli s'installer dans mes rangs et je lui lance un clin d'oeil, heureuse de voir la nouvelle étudiante à nouveau. Elle m'avait l'air vachement intéressée par mon association lors de notre happening de la fresque, et je me fais une note mentale d'aller la voir à la fin de l'heure pour lui proposer de nous rejoindre, officiellement. Le ballet des élèves terminé, j'entends la sonnerie d'un téléphone portable et en localise rapidement le propriétaire, @Azazel Alighieri. Amusée par l'événement, je le suis encore plus par le sermon que lui réserve la prof. "Vous allez me sortir le formulaire de votre poche, le remplir et vous asseoir à votre place véritable car je doute que vous soyez un simple libéral." Ponctuant la remontrance de Rosebury, je m'écris assez fort pour être entendue par tous. "Allez Az, viens, on est bieeeen !" Ricanant avec quelques uns de mes confrères et consoeurs révolutionnaires, je reprends assez rapidement un semblant de sérieux, et écoute la première question du cours. "Pouvez-vous me dire les questions qui vous ont interpelé dans ce questionnaire ?" Suivant les consignes données un peu plus tôt, je lève à nouveau la voix, sans lever la main, cette fois pour, je l'espère, ne pas dire de grosse connerie. "Ce sont toutes des questions socialement vives auxquels les différents partis politiques doivent répondre pour que les sorciers soient informés sur leurs positions et fassent le choix qui corresponde le plus à leurs convictions personnelles." Pouah ! Et j'ai dit ça sans reprendre mon souffle ! J'espère que ma réponse sera correcte, j'ai pas trop envie de (re)tomber dans les mauvaises grâces de @Margaret Rosebury et de rater mon année.
résumé : Aphro regarde les gens s'installer, ricane à la sonnerie de téléphone et incite Azazel à rejoindre les rangs des révolutionnaires. Puis elle répond très sérieusement à la question de la prof, soucieuse de ne pas faire trop mauvaise impression en début d'année.
NB : Aphro est semi-vélane, elle a donc un charme surnaturel, votre personnage peut y être plus ou moins sensible. Personne n'est au courant, cependant.
- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 627
» miroir du riséd : Emily Bador
» crédits : Merci Brunelle!
» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au VP et présidente de l'AECES
» nature du sang : sang pur
» gallions sous la cape : 1374
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Sam 10 Oct 2020 - 4:00
Comme plusieurs autres étudiants, après avoir rempli son questionnaire, Inès s'était prise d'intérêt pour le petit cirque mené par le jeune homme sexy. Le fait qu'il était sexy n'était bien sûr par la raison principale de son intérêt, mais ce n'était pas non plus un élément négligeable. Ressentait-elle un peu de compassion pour son ancien camarade de maison qui était la cible de l'attention du mannequin à demi habillé? Certes, peut-être un peu, mais à vrai dire, à peu près n'importe quoi semblait mettre Fawley mal à l'aise. C'était donc avec un regard rêveur qu'elle observait le grand ténébreux s'appareiller au Poufsouffle.
Iara la tira de son état songeur en attirant son attention sur la feuille de son questionnaire où le résultat proclamait que les deux filles partageaient plus qu'une chambre, mais aussi quelques valeurs. Elle lui adressa un large sourire et leva son gobelet de café en son honneur. En le portant à ses lèvres, elle constata néanmoins avec un peu de déception qu'il était déjà vide. Dommage que la cantine ne servait pas le café dans des gobelets autoremplisseurs, Inès sentait qu'elle aurait encore eu besoin de quelques décilitres de ce breuvage chaud...
Quelques étudiants se levaient pour changer de place, la majorité ne semblait pas avoir eu besoin de bouger. Inès regardait les déplacements avec bien peu d'intérêt, mais leva néanmoins un sourcil quand une sonnerie retentit dans l'amphithéâtre. Son regard balaya les lieux, mais revint vite se poser sur la professeure, curieuse de voir sa réaction. Elle ne fut pas déçue.
La sauce fut servie froide, mais piquante, avec une petite touche aigre qui laissait supposer qu'un deuxième service signifierait une mise à la porte prompte et irréversible. Non franchement, ce premier cours remplissait Inès de joie. Après un an loin des bancs de l'école, et avec une petite crainte de mettre les pieds à l'université, Inès réalisait que Poudlard et Hungcalf offraient le même terrain de jeu. Inès décida de tâter la température de l'eau, elle aussi. Levant la main, elle attendit qu'on lui donne la parole pour participer.
« La question de la pureté du sang ne devrait même plus faire l'objet de débats en 2020. C'est d'un ridicule de penser que la magie circule dans le sang et que se marier entre cousins assure une puissance magique. » Et puis la valeur d'un individu ne se mesurait pas à ses capacités en magie, franchement.
Iara la tira de son état songeur en attirant son attention sur la feuille de son questionnaire où le résultat proclamait que les deux filles partageaient plus qu'une chambre, mais aussi quelques valeurs. Elle lui adressa un large sourire et leva son gobelet de café en son honneur. En le portant à ses lèvres, elle constata néanmoins avec un peu de déception qu'il était déjà vide. Dommage que la cantine ne servait pas le café dans des gobelets autoremplisseurs, Inès sentait qu'elle aurait encore eu besoin de quelques décilitres de ce breuvage chaud...
Quelques étudiants se levaient pour changer de place, la majorité ne semblait pas avoir eu besoin de bouger. Inès regardait les déplacements avec bien peu d'intérêt, mais leva néanmoins un sourcil quand une sonnerie retentit dans l'amphithéâtre. Son regard balaya les lieux, mais revint vite se poser sur la professeure, curieuse de voir sa réaction. Elle ne fut pas déçue.
La sauce fut servie froide, mais piquante, avec une petite touche aigre qui laissait supposer qu'un deuxième service signifierait une mise à la porte prompte et irréversible. Non franchement, ce premier cours remplissait Inès de joie. Après un an loin des bancs de l'école, et avec une petite crainte de mettre les pieds à l'université, Inès réalisait que Poudlard et Hungcalf offraient le même terrain de jeu. Inès décida de tâter la température de l'eau, elle aussi. Levant la main, elle attendit qu'on lui donne la parole pour participer.
« La question de la pureté du sang ne devrait même plus faire l'objet de débats en 2020. C'est d'un ridicule de penser que la magie circule dans le sang et que se marier entre cousins assure une puissance magique. » Et puis la valeur d'un individu ne se mesurait pas à ses capacités en magie, franchement.
- Spoiler:
- Inès se montre bonne élève, reste calme et ne dérange pas la classe. Elle observe le petit cirque mais se garde bien d'intervenir.
- InvitéInvité
Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Sam 17 Oct 2020 - 11:47
La salle de cours de SPM et Droit
_ Cazzo...
Il avait oublié de le mettre en silencieux. S’il se montrait provoquant, il savait que certaines choses n’allait pas passer avec la professeure de Sciences politiques magiques. Il raccrocha rapidement et mit son téléphone en silencieux.
_ Papà, sei solo tu a chiamarmi quando vuoi. Murmura-t-il dans sa langue natale pour un parent qui ne pouvait pas l’entendre.
Malheureusement, Maximilien n’avait pas été le seul à entendre la mélodie. Margaret Rosebury ne l’avait pas manqué et les menaces tombèrent. Le semi-vampire se leva, furieux et dévisagea la professeure. Il était prêt à quitter la pièce et à mettre son année en jeu, mais Cameron était dans l’équation et il n’était pas question de saborder sa scolarité. Le pauvre n’avait rien demandé. Azazel n’était pas du genre à se laisser faire, mais il n’était pas question d’emmener les autres dans sa chute. Il fit léviter son téléphone jusqu’au bureau de Margaret Rosebury sans dire un mot. Il se retourna vers le blond. Il lui sourit.
_ Ce n’est que partie remise.
Sans attendre, il déposa ses lèvres sur celles de Cameron pour un simple baiser qui ne dura qu’une petite seconde. Si Azazel avait pu, il l’aurait fait durer plus longtemps, mais il n’était pas question de laisser la professeure dire quelque chose.
_ Je bouge, j’ai compris. Dit-il en venant s’installer à côté d’Aphrodite chez les progressistes-révolutionnaires.
Ce n’était pas parce que le semi-vampire s’était déplacé, contraint et forcé qu’il allait pour autant être plus attentif au cours ou plus calme. Il adressa un léger sourire à Aphrodite faisant une nouvelle fois fi de la voix de Margaret Rosebury. Il la vit prendre la parole et même s’il ne le montra pas, il n’était pas vraiment d’accord avec ça. Alors sans attendre plus de temps, il prit de nouveau la parole.
_ Votre questionnaire est stupido ! Comme si on pouvait faire rentrer les gens dans des cases… Ce n’est jamais aussi simple. A quoi bon s’acharner à vouloir mettre une étiquette sur tout ? Même sur nos convictions ? On est pas des robots avec la même programmation. Avec votre système, on est coincés à trois choix. Presque comme si vous voulez nous obliger à penser par le biais de l’une de ces trois étiquettes que vous voulez nous coller.
Dans ses propos, il y avait aussi bien ses convictions que de la rancune pour le chantage que Margaret Rosebury venait de lui faire subir.
- Résumé:
- Azazel est furieux contre la tentative de manipulation de @margaret rosebury, mais il s'éxécuite pour protéger @Cameron Fawley. Avant de partir, il l'embrassa légèrement. Il s'installa ensuite à côté de @aphrodite iraklidis. Il l'écoute répondre à la prof. Puis, répond à son tour en démontant le questionnaire et son objectif.
- InvitéInvité
Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Dim 18 Oct 2020 - 12:26
Après avoir attiré @Azazel Alighieri vers mes rangs, connaissant assez bien l'Ethelred pour savoir qu'il a les mêmes convictions que moi sur une bonne partie des questions posées sur le parchemin, j'ai détourné légèrement la tête pour ricaner avec mes amis. Quand j'ai reposé le regard au centre de la pièce, pour tenter de me concentrer en cours, j'ai cependant été attirée, une nouvelle fois, par Az qui se fait remarquer. Mais cette fois-ci, plutôt que de rire, son geste soulève en moi une colère grandissante, et je reprends mon sérieux bien vite. L'Italien vient s'installer à côté de moi, et je me laisse une note mentale de l'engueuler à la sortie du cours.
Soucieuse de faire bonne impression et d'obtenir mon diplôme à la fin de l'année, je tente de me concentrer dans le cours, répondant à la première question de la prof. @Inès Saouli réagit d'une manière un peu moins neutre, exposant clairement ses opinions sur la question de la pureté de sang (naïve première année, ça ne fonctionnera pas avec Rosebury, la seule chose que ça va lui donner c'est une mauvaise note. Trust me, I've tried), et puis Az l'ouvre et se fait encore remarquer. Cette fois-ci, un peu trop de véhémence dans ses propos au sujet du questionnaire. Il n'a pas totalement tort, mais sa vision est beaucoup trop simpliste pour un élève de sixième année. Bien que j'aie eu beaucoup de mal à me faire au cours de sciences politiques depuis mon arrivée à Hungcalf, il faut avouer que j'ai tout de même beaucoup appris, ce qui ne semble pas être le cas du semi-vampire. Enervée contre lui depuis ce geste déplacé avec un étudiant de première année, j'oublie mon idée de l'engueuler après le cours et souffle des remontrances à son encontre. "C'est toi qui es stupido à embrasser ce mec sans son consentement ! Je croyais que t'étais plus intelligent que ça." Ce qu'il a fait s'appelle une agression sexuelle et ce n'est pas parce qu'il a un charme surnaturel dû à son idendité de semi-vampire que ça l'autorise à se comporter comme un connard. En plus, il fait partie de mon association, qui se bat pour dénoncer ce genre de comportement.
résumé : Aphro est énervée par le comportement d'Azazel, se dit qu'elle va l'engueuler à la fin du cours mais comme il se comporte comme un idiot avec des remarques digne d'un premier année, elle s'énerve et l'engueule à voix basse.
NB : Aphro est semi-vélane, elle a donc un charme surnaturel, votre personnage peut y être plus ou moins sensible. Personne n'est au courant, cependant.
Page 1 sur 2 • 1, 2
|
|