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- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
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Inventaire Sorcier
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Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Dim 18 Oct 2020 - 12:50
Elire, c'est choisir - cours SPM sept.2020
Les choses dérapent assez rapidement à partir du moment où cette sonnerie se fait retentir. Le français se sent même coupable de l’avoir fait remarquer à Azazel, pensant que c’est cela qui a attiré l’attention de Rosebury sur lui. Mais en même temps, il fallait l’éteindre ! Le cours commence en fanfare et il sait d’avance que cela ne plaira pas à la professeure si stricte. Alors il s’installe vite à côté de Cameron, vite rejoint par Léonie qui fait un commentaire sur la personne a qui appartient ce téléphone bruyant. Maximilien n’est pas sûr d’être de son avis cependant…
“C’est Azazel je crois…” Mais avant qu’il n’ait pu continuer, l’ouragan se déchaîner dans l’amphithéâtre, faisant se taire tous les autres élèves… à part le principal concerné. Le français jette un regard au photographe qui a réellement l’air de se contenir. Va-t-il vraiment se faire virer ?! Il espère que cela n’arrivera ni à Az, ni à Cameron… Il va jusqu’à poser sa main sur le bras de ce dernier pour le rassurer, alors que le semi-vampire se plie aux exigences de la Rosebury. Maximilien souffle profondément, soulagé que les choses ne soient pas allées plus loin.
Se faisant d’abord petit, il laisse les autres participer avant de venir apporter sa pierre à l’édifice. “Certaines questions m’ont personnellement semblées très fermées voire radicales, avec un choix de réponses très limité. Si j’avais pu, pour certaines, je n’aurais sélectionné aucune des réponses proposées, mais il fallait jouer le jeu et ne pas se prononcer me paraît pire que de ne rien choisir. Cependant, d’autres mettent réellement en valeur des sujets sociétaux qui portent à polémique actuellement. J’aimerais mentionner tout particulièrement la question du Secret magique, sujet qui, à mon sens, nous divise tous plus ou moins ici.” Il regarde quelques secondes ses camarades, comme pour les questionner silencieusement avant de reporter son regard sur la professeure, qu’il n’a pas arrêté de fixer tout le long de sa réponse.
résumé : Maximilien répond à Léonie et s'inquiète autant pour Azazel que pour Cameron. Après avoir laissé la situation s'apaiser avec le départ du semi-vampire, il répond à la question de Margaret.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Ven 30 Oct 2020 - 18:53
Merde. La bêtise en personne venait de s’installer à ses côtés. Malgré lui, le blond posa sur lui un regard curieux. Regard qui s’éternisa plus que de raison. Qu’est-ce qui n’allait pas chez lui ? Ou plutôt chez Cameron ? Il se figea instantanément en sentant le bras passer le long de son dos. Il déglutit et se rendit compte que le manque d’oxygène commençait à devenir problématique. Il inspira longuement, histoire de reprendre un minimum d’aplomb. Et de couleur, quoique ses joues rosies devaient sans doute suffire.
« T-Tu sais que je ne parle pas un mot d’italien ? » réussit-il à articuler avec un léger sourire.
Son sourire s’agrandit malgré lui lorsqu’il mentionna son envie de rester à ses côtés. Pourquoi ? Parce que… Hm… Faut-il forcément une raison ? Non. Il avait tout à fait le droit de vouloir profiter de sa présence tout en estimant devoir lui échapper au plus vite. Comment ça, ce n’est pas rationnel ? Merde.
Heureusement, Maximilien vint s’asseoir à sa gauche, ce qui ne manqua pas de le rassurer. Sa santé mentale devrait pouvoir survivre à tout ceci et, peut-être même qu’il rira de tout ceci plus tard. Pour l’heure, il était bien trop heureux d’être ainsi entouré pour penser à quoique ce soit d’autres. Du moins, jusqu’à ce qu’une sonnerie ne vienne lui chatouiller les oreilles. Son regard se porta sur son voisin de droite et il se retint à grand peine de rire en reconnaissant certains mots de la langue de Voltaire.
« Sérieusement ? » Se mit-il à lui chuchoter, une moue moqueuse sur le visage.
Une autre voix attira son attention. Une sorcière venait de s’asseoir à côté de Maximilien. Sorcière qui semblait avoir la langue bien pendue. Su-per. Plus on est de fou, plus on rit ? Non. Pas pour Cameron. Il préférait cent fois être seul et en paix qu’entouré et déboussolé comme ça. Anyway…
La professeur prit alors la parole et sa menace poussa le blond à se tourner vers Azazel. Merde, voilà qu’il s’inquiétait pour lui ! Il espérait que ce dernier accepterait de se plier aux exigences de la Rosebury plutôt que de prendre un risque aussi stupide. Pour une sonnerie de téléphone, qui plus est. Un frisson parcourut ensuite sa colonne en entendant son nom être mentionner. Pardon ? Merde. Merde. Merde. Il allait se faire tuer si une telle chose devait arriver. Pour son plus grand soulagement, il vit voler devant ses yeux le pauvre téléphone. Merlin, merci ! Il se retourna vers le brun pour le remercier mais aucun son ne sortit de sa bouche. Pour cause, une autre venait de se coller à la sienne. Ok. Mise en apnée imminente.
Cameron se figea, ses grands yeux bleus dévoilant sans mal son désarroi. Un million de choses se bousculait dans son esprit, lui faisant perdre définitivement tout intérêt pour le cours. Tout ce qu’il voulait, c’était se faire oublier et disparaitre tout au fond de sa chaise.
- Spoiler:
- Step 1 : Cameron tacchycarde. La présence de @Azazel Alighieri à ses côtés le fait paniquer mais en même temps...
Step 2 : Il est quand même plus que soulagé de voir @Maximilien Leroy venir le rejoindre, ce qui l'aide à se détendre un minimum syndical.
Step 3 : Il ignore la remarque de @Léonie McCarthaigh, l'intervention de la prof prévalant.
Step 4 : Arrêt cardiaque. Cameron panique à l'idée d'être viré de cours et se retrouve en état de mort cérébral après qu'Azazel l'ait embrassé devant tout le monde.
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Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Mar 3 Nov 2020 - 17:30
Je fronçais mes sourcils, à défaut de passer deux doigts sur mes tempes pour les détendre. Premier cours de l’année, et voilà que les mêmes petits scélérats cherchaient déjà à me créer des rides de soucis… Quelle idée avais-je eu il y a des années de troquer les rats du Ministère pour les cloportes de l’université, non mais quelle idée ? Cet Alighieri ne perdait rien pour attendre. Quel dommage que les châtiments corporels soient interdits, sinon cela ferait bien longtemps qu’il aurait été suspendu la tête en bas sur une de ces croix en X qui étaient utilisées pour la torture médiévale. Le jeune homme obtempère à contre-gré en faisant léviter son portable jusqu’à mon bureau. Bien, que cela lui serve de leçon … NON MAIS JE RÊVE ? Le voilà qui embrasse un de ses camarades, qui vu son regard est complètement paumé et ne comprend rien à ce qu’il vient de se passer. Je profite de ce moment de surprise pour sonder rapidement son esprit, juste en surface. J’avais raison. Décidément, il ne faisait qu’empirer son cas. Mais je n’ai pas le temps de reprendre cet étudiant que certains des camarades qu’il rejoint chez les progressistes-révolutionnaires prennent la parole pour répondre à ma question. Et en plus la réponse de la Summerbee est correcte. Mais je suis trop énervée pour pouvoir réagir tout de suite. La réponse est alors complétée par un autre jaune, @Maximilien Leroy. Encore moins quand une autre de ses camarades, @Inès Saouli, continue en critiquant ceux qui se basent sur la pureté du sang. Et enfin, le spectacle se clôt par l’intervention toujours aussi magistrale de l’italien, une réponse qui entraine à nouveau celle d’@Aphrodite Iraklidis. Ma bouche est serrée, je me contrôle pour ne pas laisser éclater ma rage sur le jeune homme, mais je me montre plus sèche que je ne le pense moi-même.
Je vous remercie Mlle Iraklidis pour votre réponse construite et bien formulée. Ce questionnaire a en effet été étudié pour faire réagir les répondants sur des questions sociétales en forte tension…
Vous avez bien raison M. Leroy, ces questions ont été volontairement radicalisées pour permettre aux premières années dont c'est le premier cours de se familiariser avec la notion. Vous êtes en septième année, d'où le décalage que vous avez pu ressentir. La question du Secret Magique fait désormais plus ou moins consensus, du moins au centre et à droite, pour des motifs différents. Vous pouvez nous expliquer ce qui selon vous semble diviser cette classe à ce sujet ?
10 points pour les Summerbee !
Ma voix est sèche et sourde quand je continue…
Et Mlle Saouli, votre réflexion m’afflige. Vous pouvez bien penser (et j’accompagne mes mots de pas vengeurs en m’approchant du camp des progressistes-révolutionnaires, déterminée et mauvaise) que la pureté du sang est un concept rétrograde ou réactionnaire, vous pouvez bien penser que ce débat est dépassé, mais vous devez concevoir qu’en sciences politiques, TOUTES les opinions sont valables. Alors je vous confirme, cette question continue à faire débat, et le débat doit être permis même en 2020, même si des socialistes ingrats pensent que ce sujet est indigne d’un débat intellectuel. Que diriez-vous à un conservateur vous affirmant que relancer le débat sur le statut des Etres en 2020 est pathétique, et que ce sujet ne mérite pas de débats, ou même qu’il n’en a jamais mérité à part contenter les plaisirs individualistes et égoïstes d’une minorité oppressante et tyrannique au nom de droits à une reconnaissance ?
La pauvre… Je m’acharne sur elle alors qu’elle n’y est pour rien, car celui contre lequel ma colère devrait se diriger se situe à côté d’elle. @Azazel Alighieri
Quant à vous, misérable vermisseau, vous pouvez vous donner de grands airs, faire croire que rien ne vous touche et que vous vous sentez supérieurs à n’importe qui dans cette classe. Mais il y a bien une notion que vous devriez apprendre : le respect. Celui dû à vos professeurs, à vos supérieurs hiérarchiques, et à autrui. Comme l’a dit votre camarade, connaissez-vous la notion de consentement ou est-ce qu’une fois de plus c’est une case dans laquelle vous ne souhaitez pas vous restreindre, piccolo eunuco que vous êtes (travailler dans les ambassades donnent quelques bases en italien). Je ne veux vous forcer à rien, sauf à réfléchir, et vous en semblez bien incapable. Ce questionnaire n’est pas là pour vous enfermer dans une case mais vous faire comprendre les principaux courants de pensée qui traversent le système politique britannique, avant de voir les nuances qui existent entre ces courants d’idée principaux. Je me demande réellement si vous avez votre place dans ma classe Alighieri.
Je repars, pour m’asseoir à mon bureau. La tempête se calme. L’orage diminue, mais cet imbécile a réussi à me mettre hors de moi.
M. @Cameron Fawley. Si vous souhaitez porter plainte auprès du conseil de discipline pour l’agression que vous venez de subir, sachez que je m’en occuperai personnellement. De plus, si la présence de ce jeune homme vous gêne, vous n’avez qu’un mot à dire, et il sera invité à quitter ce cours sine die.
Quant à vous autres, rebondissons sur les propos de votre camarade… Ce questionnaire est là pour vous montrer les questions sociales les plus vives qui divisent les principaux courants de pensée britannique. Certes un conservateur ne sera pas forcément pour la Pureté du sang et un progressiste-révolutionnaire pour la légalisation de la Tentacula. Les libéraux présentent cet « avantage » d’avoir une position modérée sur les questions les plus tendues, d’où leur mainmise sur le pouvoir actuel. Quelqu’un peut-il m’expliquer le concept de défense républicaine que le penseur Benjamin Constant a développé ? Sur la répartition du pouvoir entre la droite, la gauche et le centre ?
- résumé:
- Devant le spectacle de ses étudiants, Margaret se met en rage. Une rage froide et dévorante. Après avoir remercié Aphrodite pour sa réponse, elle moleste Inès et foudroie Azazel avant de proposer son soutien à Cameron. Enfin, elle reprend le fil du cours en posant la question de la répartition des forces politiques et le concept de défense républicaine (me contacter pour plus d'infos pour répondre au cours)
“Si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme.” ▵ endlesslove.
La Dame ne fait pas demi-tour. ▵
- InvitéInvité
Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Sam 7 Nov 2020 - 12:14
La surprise, l’angoisse… Tout se mélangeait tout est si bien qu’il en était figé. Son sang battait fort dans ses tempes, ses joues et ses oreilles. Il n’entendit qu’avec peine les murmures, et à peine plus le début du discours de leur professeur. La colère dans sa voix réussit tout de même à le faire revenir à lui, du moins un minimum. Ses paupières clignèrent une fois ou deux alors qu’il se forçait à prendre une profonde inspiration, de façon à reprendre contenance. Il entend Inès en prendre pour son grade. Azazel aussi y a droit, avec bien plus d’intensité. Une pause est faite. Il respire un peu mieux.
Jusqu’à ce que Rosebury l’interpelle. Lui. Face à la classe entière. Comme si ce n’était pas assez le bordel dans sa tête ! Son sang ce fige mais il se redresse et répond. Parce qu’il n’a pas d’autre choix s’il veut que cette histoire soit laissée de côté.
« Professeure @Margaret Rosebury, je vous remercie pour cette proposition. Je la refuse malgré tout et préférerais me charger moi-même de ce problème. Je trouve également plus profitable de suivre ce qu’il reste du cours que de perdre plus de temps sur ce sujet.»
Cameron incline très légèrement la tête en signe de respect –comme Il le lui avait appris mainte et mainte fois, avant de se saisir de son crayon et de sa feuille. Le retour à la normale était tout ce qu’il souhaitait à l’heure actuelle. Pour le reste, on verra plus tard. Malgré tout, il ne put s’empêcher de jeter un regard en direction d’@Azazel Alighieri avant de reporter son attention sur le cours.
- Spoiler:
- Cameron reprend petit à petit ses esprits et décide de couper court à toute cette histoire de façon à réduire l'impact qu'elle pourrait avoir et donc les conséquences néfastes. Il craint que son père n'apprenne ce que son fils vient de faire et refuse donc la proposition. Il compte régler ça lui-même sans se donner plus en spectacle.
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Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Lun 9 Nov 2020 - 4:31
« Fucking bampot'! » lâcha avec colère Inès dans un murmure proche du sifflement. Pour un peu, la fumée lui aurait sorti par les deux oreilles. En réaction au baiser que le beau garçon à la chemise volage avait servi à Fawley, Inès avait d'abord ouvert des yeux grandes comme des soucoupes avant de se mettre radicalement en colère. Connaissant bien Fawley, elle savait très bien qu'il n'avait rien demandé. D'ailleurs, le malaise de son ancien camarade de Poudlard était aussi évident qu'une verrue sur le nez d'une vieille sorcière.
Si ça n'avait pas été le premier cours de sa toute première journée de classe à l'université, Inès aurait déjà bondi par-dessus les pupitres pour aller flanquer un coup de poing sur le pif du bellâtre, qu'elle trouvait beaucoup moins sexy d'un coup. Mais avec une prudence et une retenue qu'elle avait (laborieusement) développées pendant l'été, Inès fusilla plutôt Azazel du regard jusqu'à ce qu'il s'installe à côté d'Aphrodite, qui, ma parole, songea Inès, continuait d'irradier même avec un visage contracté par l'indignation. Elle tourna ensuite la tête vers la professeure, attendant d'elle une réaction à la mesure de l'offense.
À la grande déception de l'Écossaise, la prof sembla d'abord partie pour continuer son cours magistral comme si rien ne venait de se passer dans sa classe. Elle n'écouta donc qu'à moitié les propos servis à ce "M. Leroy", mais se raidit tout à fait quand le ton de la Rosebud se fit méprisant en prononçant son nom. Elle serra les dents en écoutant le sermon, et s'apprêtait à répliquer quand la femme se détourna pour (enfin!) s'occuper du cas d'Azazel. La satisfaction d'Inès fut de courte durée, puisqu'elle remettait le tout entre les mains de Fawley. Mais elle lui avait vu la gueule à Fawley? Une brindille avait plus de résistance au vent! Il fallait le prendre par la main pour qu'il ose sortir de sa réserve!
La réponse de Fawley la fit gémir intérieurement. À moins qu'il ait beaucoup changé depuis un an, "se charger lui-même de ce problème" voulait dire tout faire pour oublier l'incident et ne plus jamais en entendre parler. Inès, elle, fulminait toujours, et encore plus quand la professeure reprit le fil de sa leçon.
« Constant pense que la répartition des pouvoirs suffit pas à sauver la liberté totale des individus parce que si les pouvoirs s'unissent, bien c'est le retour de la tyrannie. Selon lui, il faut limiter le pouvoir politique par la constitution pour qu'on garde les droits individuels de chacun, et ça grâce à un genre de pouvoir neutre régulateur qui serait une genre de garantie contre les débordements autant du pouvoir en place que du peuple. » Inès fut tentée de boucler sa réponse par un autre "genre" parce qu'elle n'était pas tout à fait sûre d'avoir bien synthétisé ce qu'elle avait lu quelques jours plus tôt, mais comme l'agression dont elle venait d'être témoin continuait de la faire bouillir de l'intérieur, elle poursuivit plutôt. « Mais on peut parler de la fausse répartition des pouvoirs qui mène inévitablement à un immobilisme institutionnel, lequel permet par exemple de maintenir côte à côte agresseur et agressé dans une prétention de traitement égalitaire? »
Si ça n'avait pas été le premier cours de sa toute première journée de classe à l'université, Inès aurait déjà bondi par-dessus les pupitres pour aller flanquer un coup de poing sur le pif du bellâtre, qu'elle trouvait beaucoup moins sexy d'un coup. Mais avec une prudence et une retenue qu'elle avait (laborieusement) développées pendant l'été, Inès fusilla plutôt Azazel du regard jusqu'à ce qu'il s'installe à côté d'Aphrodite, qui, ma parole, songea Inès, continuait d'irradier même avec un visage contracté par l'indignation. Elle tourna ensuite la tête vers la professeure, attendant d'elle une réaction à la mesure de l'offense.
À la grande déception de l'Écossaise, la prof sembla d'abord partie pour continuer son cours magistral comme si rien ne venait de se passer dans sa classe. Elle n'écouta donc qu'à moitié les propos servis à ce "M. Leroy", mais se raidit tout à fait quand le ton de la Rosebud se fit méprisant en prononçant son nom. Elle serra les dents en écoutant le sermon, et s'apprêtait à répliquer quand la femme se détourna pour (enfin!) s'occuper du cas d'Azazel. La satisfaction d'Inès fut de courte durée, puisqu'elle remettait le tout entre les mains de Fawley. Mais elle lui avait vu la gueule à Fawley? Une brindille avait plus de résistance au vent! Il fallait le prendre par la main pour qu'il ose sortir de sa réserve!
La réponse de Fawley la fit gémir intérieurement. À moins qu'il ait beaucoup changé depuis un an, "se charger lui-même de ce problème" voulait dire tout faire pour oublier l'incident et ne plus jamais en entendre parler. Inès, elle, fulminait toujours, et encore plus quand la professeure reprit le fil de sa leçon.
« Constant pense que la répartition des pouvoirs suffit pas à sauver la liberté totale des individus parce que si les pouvoirs s'unissent, bien c'est le retour de la tyrannie. Selon lui, il faut limiter le pouvoir politique par la constitution pour qu'on garde les droits individuels de chacun, et ça grâce à un genre de pouvoir neutre régulateur qui serait une genre de garantie contre les débordements autant du pouvoir en place que du peuple. » Inès fut tentée de boucler sa réponse par un autre "genre" parce qu'elle n'était pas tout à fait sûre d'avoir bien synthétisé ce qu'elle avait lu quelques jours plus tôt, mais comme l'agression dont elle venait d'être témoin continuait de la faire bouillir de l'intérieur, elle poursuivit plutôt. « Mais on peut parler de la fausse répartition des pouvoirs qui mène inévitablement à un immobilisme institutionnel, lequel permet par exemple de maintenir côte à côte agresseur et agressé dans une prétention de traitement égalitaire? »
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Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Lun 9 Nov 2020 - 11:20
Elire, c'est choisir
EXORDIUM.
début septembre 2020 La jeune femme observait la scène, véritable statue de marbre. A cet instant, elle aurait donné n'importe quoi pour être une gorgone et avoir le pouvoir de pétrifier quiconque croiserait son regard. Sa première cible aurait sans nul doute été @Azazel Alighieri qui, bien qu'épinglé pour son attitude et pour son téléphone qui avait sonné, continuait de faire l'intéressant. A la place de @Margaret Rosebury, nul doute que la blonde l'aurait déjà fichu dehors. Un renvoi de l'université, ne serait-ce que provisoire était très certainement ce qu'il méritait. Après tout, il prenait clairement les études par dessus la jambe. Elle secoua la tête, dépitée, lorsque @Cameron Fawley se fit embrasser de force par l'Ethelred et refusa de lancer une procédure à l'invitation de leur enseignante. Il avait tort. Il ne faisait qu'encourager l'attitude du semi-vampire, mais bon. Après tout, ce n'étaient pas les affaires de la Blackthorn et elle n'allait certainement pas se mêler de ces histoires ridicules de préadolescents.
Elle préférait, bien au contraire, se concentrer sur le cours et sur la nouvelle question de Rosebury. Elle-même n'avait pas participé à la partie précédente du cours, estimant que cette question concernait davantage les première année qu'elle-même qui était à présent à deux ans de son diplôme. Mais cette question-ci, nettement plus poussée, et même si elle concernait plus l'histoire moldue que les sciences politiques magiques à proprement parler, l'intéressait déjà bien davantage."Benjamin Constant était un centre-gauchiste français. Ce qui équivaut chez nous aux libéraux. Pour lui, il fallait rester au centre pour diriger. Il faut surtout éviter les extrêmes, notamment la droite. A cette époque, la droite était principalement représentée par les Royalistes et la gauche par les Révolutionnaires. Néanmoins, la droite de l'époque était tout juste tolérée." C'était fou, tout de même, cette tendance à diaboliser ainsi les royalistes, tandis que les révolutionnaires pouvaient couper la tête de tout le monde.
La blonde secoua légèrement la tête avant de murmurer:"C'est ce qui s'appelle niveler par le bas." Elle se reprit néanmoins assez rapidement pour compléter: "Mais les théories de Constant ont rapidement montré leurs faiblesses, et un centriste plus à droite a fait son apparition: Lezay-Marnesia, qui a plaidé l'ouverture vers les royalistes, et la suppression du centrisme pour favoriser une alternance."
Elle préférait, bien au contraire, se concentrer sur le cours et sur la nouvelle question de Rosebury. Elle-même n'avait pas participé à la partie précédente du cours, estimant que cette question concernait davantage les première année qu'elle-même qui était à présent à deux ans de son diplôme. Mais cette question-ci, nettement plus poussée, et même si elle concernait plus l'histoire moldue que les sciences politiques magiques à proprement parler, l'intéressait déjà bien davantage.
La blonde secoua légèrement la tête avant de murmurer:
résumé: Ailla estime que Cameron fait une connerie en refusant le soutien de Margaret. Elle-même serait pour un renvoi d'Azazel. Elle ne se mêle pas de cette histoire, en tout cas et répond à la question de Margaret sur Constant, recentrant avec joie le débat sur le cours en lui-même.
- InvitéInvité
Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Mer 11 Nov 2020 - 10:56
Elire, c'est choisir
cours
Suite au questionnaire, le cours a manifestement changé de vitesse. Autour de moi, les prises de paroles s’accélèrent, s’échauffent. Un baiser est échangé. Est-ce une coutume Écossaise ? Inès est visiblement aussi surprise que moi. Je n’arrive pas à savoir si le Pr. Rosebury est en train de sermonner un élève ou tout simplement de faire cours. Je jette un regard vers Inès pour voir ce qu’elle en pense. Elle semble prendre plaisir au débat et y prend même part. Parfait. Peut-être le Pr. Roseburry se contentera de sa prise de parole pour notre camp et ne s’apercevra pas que je ne prononce pas un moment.
La vérité ? Je suis complètement perdue. J’attrape quelques mots. Pureté. Secret. Sang. Mais je dois manifestement me tromper dans mon interprétation, parce qu’il me semble que l’élève ténébreux (@Azazel Alighieri) qui a rejoint nos rangs parle de stupidité et… de robots ? Non, vraiment, je ne m’y retrouve pas... Qui parlerait comme ça à une enseignante universitaire ?
Silencieuse sur mon banc à côté d’Inès, je suis l’échange du regard, mais les expressions, les phrases s’entrechoquent dans mon cerveau comme les pierres d’un mur mal agencé. Pourvu que le Pr. Rosebury ne s’en aperçoive pas. Pourvu qu’elle ne me force pas à prendre la parole. Je sors ma plume à papotte afin que celle-ci prenne fidèlement en note le cours à ma place. Je chercherai dans un dictionnaire les mots qui me manquent ce soir. Cette nuit. L’idée des heures de travail supplémentaires qui m’attendent m’écrasent comme un éruptif et je glisse de quelques centimètres vers le bas du banc.
Soudain, le Pr. Rosebury prononce le nom d’Inès et s’approche de nous comme une panthère à l’affût. Je me redresse, mais ne sais pas quoi faire de mieux pour cacher mon ignorance que de fixer ma plume à papotte pendant que le déluge s’abat sur mon amie. La honte me gagne. Je voudrais la soutenir, mais je suis complètement inutile.
Le Pr. Rosebury retourne à son bureau, énonce une nouvelle question. Cette fois, mes capacités m’abandonnent définitivement. Mon cerveau semble avoir court-circuité, envoyer valdinguer en plein vol les peu de mots saisis pour s’arrêter brutalement. Après quelques secondes hébétées, je passe une main lasse sur mon visage pendant qu’Inès lui répond avec j’en suis sûre des propos aussi pertinents que complets, et me prépare à l’idée de ne pas finir mon année ici. Même avec toute l’aide que l’on m’apporte, je suis complètement larguée, et ce n’est que le début de l’année...
- Résumé:
- Iara en mode "404 Not Found"
- InvitéInvité
Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Sam 14 Nov 2020 - 19:39
Après que les mots soient apparus sur la feuille blanche et que la professeure à l'air sévère est établies les règles de l'année, Alba se pencha sur le questionnaire tentant de ne pas montrer son air déconfit. L'enseignante et son ton autoritaire n'avait fait que renforcer la pression qui pulsait depuis la veille à l'idée d'assister à des cours auxquels elle ne comprendrai pas un seul mot. Et visiblement, elle avait eu raison de s'inquiéter.
Les mots qu'elle retrouvait sur son papier ne faisait aucun sens. Elle ne comprenait pas les références, les débats, et eu une soudaine envie de pleurer. Comment pouvait-elle réussir à se fondre dans la masse si elle ne savait même pas quoi dire lorsqu'on lui parlait du système carcéral ou économique sorcier. Elle savait juste qu'elle ne voulait que personne ne se sentent coincé dans une hiérarchie arbitraire comme celle des Alphonsiens. Elle tenta de remplir comme elle le pouvait les questions, cochant en grimaçant trop de fois "Ne se prononce pas". Le résultat la fit sourire : "Si le conseil voyait ça, leurs poils se hérisseraient".
En réalité, progressiste-révolutionnaire n'avait pas réellement de sens à ses yeux, et n'était peut-être pas représentatif de son opinion, mais le nom lui plaisait, parce qu'il signifiait qu'elle ne s'était pas laissé faire.
Elle remarque l'agitation qui secouait la salle, et ouvrit grand les yeux lorsqu'elle vit un élève, la chemise presque entièrement ouverte en embrasser un autre, après s'être fait reprendre par la professeure qui semblait avoir des flammes dans les yeux.
Alba avait compris depuis le début de sa correspondance avec sa soeur qu'aimer quelqu'un du même genre que nous n'était pas un pêché comme elle l'avait appris, mais le voir de ses propres yeux la rendait confuse.
Elle reprit ses esprit et se ravit de voir les mêmes résultats sur les questionnaires de ses deux amies, se concentrant sur la question de l'enseignante, et sur les réponses de ses camarades. Morgane, ils avaient tous l'air si cultivés. Elle tiqua face à l'évocation du secret sorcier, mais tenta de se faire toute petite, enregistrant avec avidité les interventions de chacun, sa tête commençant à tourner face à la vivacité de chacun et l'intransigeance de Pr. Rosebury. Si elle arrivait un jour à participer, ce serait un exploit.
Les mots qu'elle retrouvait sur son papier ne faisait aucun sens. Elle ne comprenait pas les références, les débats, et eu une soudaine envie de pleurer. Comment pouvait-elle réussir à se fondre dans la masse si elle ne savait même pas quoi dire lorsqu'on lui parlait du système carcéral ou économique sorcier. Elle savait juste qu'elle ne voulait que personne ne se sentent coincé dans une hiérarchie arbitraire comme celle des Alphonsiens. Elle tenta de remplir comme elle le pouvait les questions, cochant en grimaçant trop de fois "Ne se prononce pas". Le résultat la fit sourire : "Si le conseil voyait ça, leurs poils se hérisseraient".
En réalité, progressiste-révolutionnaire n'avait pas réellement de sens à ses yeux, et n'était peut-être pas représentatif de son opinion, mais le nom lui plaisait, parce qu'il signifiait qu'elle ne s'était pas laissé faire.
Elle remarque l'agitation qui secouait la salle, et ouvrit grand les yeux lorsqu'elle vit un élève, la chemise presque entièrement ouverte en embrasser un autre, après s'être fait reprendre par la professeure qui semblait avoir des flammes dans les yeux.
Alba avait compris depuis le début de sa correspondance avec sa soeur qu'aimer quelqu'un du même genre que nous n'était pas un pêché comme elle l'avait appris, mais le voir de ses propres yeux la rendait confuse.
Elle reprit ses esprit et se ravit de voir les mêmes résultats sur les questionnaires de ses deux amies, se concentrant sur la question de l'enseignante, et sur les réponses de ses camarades. Morgane, ils avaient tous l'air si cultivés. Elle tiqua face à l'évocation du secret sorcier, mais tenta de se faire toute petite, enregistrant avec avidité les interventions de chacun, sa tête commençant à tourner face à la vivacité de chacun et l'intransigeance de Pr. Rosebury. Si elle arrivait un jour à participer, ce serait un exploit.
- Résumé:
- Alba se rend compte du décalage immense qu'elle a, et tente non sans mal de remplir le questionnaire. Elle reste à côté de ses amies et tente de se concentrer sur le cours pour tout comprendre, impressionnée par les autres élèves.
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Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Mar 17 Nov 2020 - 13:53
Le cours de Roseburry était animé, c’était le moins que l’on puisse dire. Pourtant c’était les réactions et les comportements des étudiants autour d’elle qui surprenaient et amusaient Alice, plus que la teneur des propos de l’enseignante : Si les premières années comme la jeune Saouli avait l’excuse de la surprise pour se montrer choqués ou véhéments, les autres n’avaient absolument aucune excuse : sérieusement, cela faisait cinq ans que la directrice des lufkins enseignait de la même manière, avec le même avis, les mêmes arguments, et ils continuaient de s’en émouvoir ? C’était tout de même consacrer leur énergie à une entreprise bien vaine : l’enseignante avait ses avis et ses doctrines depuis plus lointain que l’age de certains de ces étudiants qui la conspuaient, alors à quoi bon ? Tout juste pouvait on tenter de venir la décontenancer sur le terrain de la rhétorique, et encore, cette dernière était une débatrice démagogue et, par conséquent, redoutable. C’était comme ça, c’était une donnée de l’équation à prendre en compte, un fait immuable, voilà tout.
Alice avait assisté à la séance entre l’Alighieri et le jeune Fawley en levant les yeux au ciel, mais sans plus d’émotion : la faculté devait franchement avoir besoin d’argent pour accepter sur ces bancs ce genre de Clowns, d’ailleurs, elle intercepta la moue vaguement méprisante d’@Ailla Blackthorn à ses cotés qui lui confirma sans le vouloir qu’elles partageaient probablement le même avis sur la question : certains n’avaient surement pas été assez souvent privés de desserts dans leur jeunesse… Alors que les réponses fusaient de part et d’autre de la pièce, l’Hangbé restait silencieuse, se contentant de suivre la joute verbale sans se passionner. Elle attendait que l’enseignante aillent un peu plus loin, dans les concepts, dans la provocation. Mais après tout, le cours était loin d’être terminé ...
Alice avait assisté à la séance entre l’Alighieri et le jeune Fawley en levant les yeux au ciel, mais sans plus d’émotion : la faculté devait franchement avoir besoin d’argent pour accepter sur ces bancs ce genre de Clowns, d’ailleurs, elle intercepta la moue vaguement méprisante d’@Ailla Blackthorn à ses cotés qui lui confirma sans le vouloir qu’elles partageaient probablement le même avis sur la question : certains n’avaient surement pas été assez souvent privés de desserts dans leur jeunesse… Alors que les réponses fusaient de part et d’autre de la pièce, l’Hangbé restait silencieuse, se contentant de suivre la joute verbale sans se passionner. Elle attendait que l’enseignante aillent un peu plus loin, dans les concepts, dans la provocation. Mais après tout, le cours était loin d’être terminé ...
- Spoiler:
- Alice n'intervient pas, se contente de juger les che guevara en culottes courtes en attendant que le cours entre vraiment dans le dur
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Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Mar 24 Nov 2020 - 13:50
La salle de cours de SPM et Droit
Voilà que Margaret Rosebury se mêlait du baiser entre Cameron et Azazel. Le semi-vampire fronça les sourcils, son regard aurait foudroyé la professeure s’il le pouvait. Qu’est-ce qu’elle en savait du consentement dans cette histoire ? Elle n’avait vu que la baiser, pas la discussion ou les regards avant. L’insulte en italien fit bouillir le semi-vampire. A cela une autre se rajouta, capté par son ouïe vampirique. Il tourna la tête vers la jeune femme et lui lança un regard lourd. Néanmoins, Azazel ne dit rien ni à Inès Saouli ni à Rosebury. Il se contenta de planter ses ongles dans le bois de la table, imprimant leur marque dedans. Il se rendait bien compte que s’il disait quelque chose, il allait au-devant de gros ennuis, mais ça ne voulait pas dire qu’il en resterait là.
Heureusement, Cameron ne voulait pas que cette histoire aille plus loin, ce qui permit à Azazel de se détendre légèrement. Il offrit un mince sourire au blond lorsque dernier le regarda.
Le cours reprit et différents étudiants prirent la parole. Azazel rangea alors rapidement ses affaires avant d’utiliser sa vitesse vampirique pour sortir de la pièce avant d’entendre un mot de plus de la part de Margaret Rosebury.
A l’extérieur de la salle de cours, il s’arrêta et attrapa un vieux trognon de pomme dans une poubelle. Il lança alors un sortilège de transfert, échangeant le déchet avec son téléphone. Il ne resta pas plus longtemps et rentra chez lui.
- Résumé:
- Azazel aimait de moins en moins @Margaret Rosebury (sisi c'est encore possible). Il n'apprécia pas qu'elle se mêle de ce qui ne le regardait pas et encore moins l'insulte. De la même façon, il lança un regard noir à @Inès Saouli dont l'insulte était parvenue jusqu'à ses oreilles. Il adressa un léger sourire à @Cameron Fawley. Il rangea ses affaires et il sortit de la salle en utilisant sa vitesse vampirique. Il utilisa ensuite un sort de transfert pour récupérer son téléphone et le remplacer par un vieux trognon de pomme avant de rentrer chez lui.
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
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Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Mar 24 Nov 2020 - 15:00
Elire, c'est choisir - cours SPM sept.2020
Difficile de se concentrer avec tout ce chahut mais Maximilien regrette surtout d’avoir fait remarquer la sonnerie d’Azazel, ce qui a perturbé tout le reste. Les événements se sont enchaînés et ses yeux ont fait le yoyo entre Cameron (un air désolé), Azazel (compatissant), Margaret (terrifié) et les autres élèves du cours (agacé). Tout ça en seulement quelques secondes - ou minutes, il n’est pas bien certain. Une chose est sûre, il est bien content de ne pas s’être fait repérer dans ce débâcle général et répond à la question de la professeure avec tout le sérieux du monde. Après tout, ils sont là pour ça. Un léger sourire passe sur son visage lorsqu’il constate qu’Aphrodite et lui-même ont réussi à récolter quelques points de participation pour leur maison, ce qui n’est pas négligeable.
“À mon sens, le sujet divise encore car certains sont persuadés qu’il faut donner plus de crédit à la tolérance moldue, malgré les témoignages du passé. Mais ce ne sont que des avis disparates qui ne reflètent pas forcément la majorité pensante de cette classe.” Répond-il à Rosebury, espérant ne pas se faire incendier à son tour à cause de ses propos comme l’a été Inès après lui. Et pendant tout le reste du discours de la professeure - visiblement contrariée (ce qui est un faible mot) - Maximilien s’enterre sous sa table, espérant ne pas être la future cible de tous ces propos. Mon dieu. Il en vient même à se demander s’il participera par la suite ! Lorsque Margaret s’adresse à Cameron et que celui-ci lui répond, il a un regard compatissant envers lui, signe qu’il le soutiendra peu importe sa décision. Vu le personnage d’Azazel, il aurait réagi de la même manière que son ami blondinet et ne peut que comprendre son choix. Ils régleront cette histoire en privé.
Il laisse ses camarades répondre dans un premier temps, n’ayant de toute façon pas grand chose à ajouter étant donné qu’elles ont donné l’essentiel des informations concernant le sujet. “Constant était un grand défenseur de la liberté et de la vie privée, et luttait contre le retour d’une potentielle tyrannie. Sa vision du pouvoir de l’Etat, en tant que libéral, se distingue notamment de celle de Rousseau, pour ne citer qu’un nom. Constant pensait que peu importait l’origine ou la nature du pouvoir - que ce soit une monarchie, une république… - tant que ce dernier était déployé d’une façon plus acceptable. Les individus doivent être protégés contre l’arbitraire gouvernemental. Je ne repasserai pas par-dessus les propos de mes camarades, au risque d’être redondant étant donné qu’elles ont donné les idées principales.” Mais à peine a-t-il prononcé la fin de sa phrase qu’il voit Azazel se lever pour sortir de la salle sans un mot, ce qui lui vaut un froncement de sourcils. Maximilien trouve ça dommage d’en arriver là mais ne peut décidément pas faire grand chose…
résumé : Maximilien répond à Rosebury concernant le secret magique et se fait ensuite discret lors des remontrances de la professeure. La prochaine question posée, il y participe mais sans répéter les propos de ses camarades, qui ont déjà donné l'essentiel de la réponse. Il est concerné par le départ d'Azazel, qu'il trouve dommage.
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y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
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Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Mar 2 Fév 2021 - 13:05
Les cours de sciences politiques ont toujours été mouvementés, et je me suis souvent demandé si cette agitation venait du piètre esprit révolutionnaire de mes étudiants ou au contraire si cela venait de ma façon de dispenser le cours, proposant des sujets trop sensibles à chaque fois. Pourtant, pour une fois, je n’ai pas encore (trop) montré mes opinions, ai laissé chaque étudiant aller dans le camp que le test lui indiquait sans les influencer et surtout sans allumer tout de suite le bûcher pour les progressistes-révolutionnaires, il parait que le châtiment corporel est interdit à Hungcalf, malheureusement. Nous manquions cruellement d’un MacCarthy. Mais je ne me laisse pas démonter par ces feux follets.
Vous avez raison M. Leroy, il y a un biais à prendre en compte, c’est la question générationnelle. En général, les générations les plus jeunes sont plus tolérantes ou ouvertes à certains sujets. Il est donc normal par exemple que l’on trouve dans cette classe davantage de progressistes-révolutionnaires que dans la tranche des plus de 65 ans par exemple. La répartition des idées évolue avec l’âge, l’expérience et de multiples paramètres. 5 points pour les Summerbee.
Je suis obligée d’alterner entre un cours construit et des remontrances pour les éléments les plus dissipés de la salle. Après avoir remis à sa place le jeune Azazel, je m’enquiers du principal intéressé, à savoir Cameron, pour savoir ce que lui pense de cette affaire, après tout je ne puis décider à sa place. Les questions d’harcèlement sont toujours un sujet sensible pouvant déclencher une vraie détresse psychologique chez les étudiants, alors j’essaie de me montrer compatissante, peut-être pas de la meilleure des manières, après tout lui poser cette question en public ne va pas le pousser à être honnête, mais la tentative est bien présente. Je l’écoute donc attentivement, il ne souhaite pas qu’il y ait de suites à cette histoire et préfère régler cela en privé. Je lui adresse alors un petit signe de la tête, je le comprends et je ne l’embête pas plus que cela. Même si cela ne m’a pas empêché d’être particulièrement dure avec Azazel. Ce dernier d’ailleurs n’apprécie pas mes remarques et finit par quitter le cours. Un élément perturbateur en moins, cela va rendre la suite du cours bien plus intéressante, pour tous. Je souris d’un air satisfait quand il sort de la salle, ne cachant pas mon sentiment à son égard. Je le sais, il n’en pense pas moins. Un fois le ménage fait, le cours peut enfin reprendre. Nous en venons à la question de la radicalité ou non des opinions politiques et j’enchaîne sur une question sur Benjamin Constant, un français aux opinions très particulières. J’écoute attentivement les réponses, à la fois celles d’Inès, d’Ailla ou même de Maximilien. Ces réponses se complètent plus ou moins.
Mlle Blackthorn a raison. 10 points pour les Lufkin. Benjamin Constant était comme le dit également M. Leroy un penseur libéral français, proche du centre-gauche si on se réfère à la façon de classer les hommes politiques aujourd’hui. Il faut le rappeler il se place dans une période qui succède à la Révolution française, et où le paysage politique français se divisait en trois : les modérés au centre, la droite royaliste et la gauche révolutionnaire. La théorie de la fédération républicaine pour Benjamin Constant est de dire que pour gouverner, il vaut mieux gouverner au centre, car il s’agit du camp le plus modéré, et que si alliance il doit y avoir, elle ne peut se faire qu’à gauche, car il vaut toujours mieux s’allier à des révolutionnaires qu’à des royalistes. D’où sa tendance de centre-gauche. L’alliance à gauche est souhaitable mais pas à droite, c’est ce qui bloque encore aujourd’hui les alliances à droite alors que la gauche et l’extrême-gauche n’ont aucune difficulté à le faire. Lezay-Marnésia critique profondément cette vision des choses.
Je marque une pause, pour laisser le temps à ceux qui prenaient des notes de tout rédiger, me fiant au grattement des plumes su les parchemins, un doux bruit pour rompre le silence de la salle. Je rebondis ensuite aux propos d’Inès.
Constant, comme vous le dites Mlle Saouli, reprend une thèse typique qui est celle de Montesquieu : le pouvoir arrête le pouvoir, car nous sommes tous tentés d’abuser de notre pouvoir s’il est absolu. L’idée du pouvoir neutre régulateur est encore différente, certains en effet pensait que cet élément neutre régulateur pouvait être un roi placé au-dessus des contingences politiques. Je ne comprends pas votre question : sous-entendez-vous que les pouvoirs soient mal répartis aujourd’hui et que cela entraînerait un maintien des rapports de domination ? C’est une question intéressante, l’égalité. D’ailleurs faisons un test. Maintenant que vous êtes répartis en trois camps selon vos idées, confrontons vos idées. Selon vous, que pense chacun des trois partis de l’égalité et de la hiérarchie ?
Car tel est le but du cours : montrer les trois idéologies majoritaires, montrant trois façons de penser différente. Là où la gauche va penser que les rapports de hiérarchie sont une erreur et que les dominants profitent du système pour conserver leur ascendant, la droite va penser que la hiérarchie est nécessaire pour l’ordre. Enfin les libéraux, les centristes, en général vont plutôt être dans l’entre-deux, l’égalité devant contrecarrer la hiérarchie, sans pour autant empêcher la liberté. Mais chacun doit avoir sa vision des choses. Moi-même, bien que je sois de droite conservatrice, pense certes que la hiérarchie est nécessaire, et même qu’elle n’est pas assez affirmée, mais je pense que l’égalité des droits est nécessaire également, notamment pour les femmes.
- résumé:
- Margaret reprend le cours, répondant à la remarque de @Maximilien Leroy. Elle se réjouit du départ d' @Azazel Alighieri malgré le refus de Cameron de se plaindre. Enfin, elle explique la théorie de la fédération républicaine par Constant en récompensant @Ailla Blackthorn. La question d' @Inès Saouli lui permet de rebondir.
“Si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme.” ▵ endlesslove.
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Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Mer 10 Fév 2021 - 2:45
Après avoir donné sa réponse, Inès s'était pesamment renfoncée dans son siège entre ses deux amies. D'autres prenaient déjà la parole, de toutes façons, en ajoutant leur touche personnelle de compréhension de ce bonhomme mort des siècles plus tôt. Inès savait l'intérêt de la théorie, mais elle avait un peu espéré que l'université l'amènerait sur un plan plus pratique, et ça ne semblait pas du tout être parti sur cette voie.
Il lui fallut quelques minutes pour réaliser dans quel océan de désarroi se trouvait sa voisine de table et nouvelle amie. La pauvre avait les yeux comme des soucoupes, les sourcils arqués et l'allure générale d'une biche prise dans les phares d'une voiture moldue. Ne sachant pas trop ce qui créait une si grande détresse chez Iara, Inès tendit vivement la main pour attraper celle de sa coloc. Ses yeux formaient deux points d'interrogation inquiets.
À l'avant de la classe, le cours professoral se poursuivait si bien qu'Inès dut y reporter son attention rapidement, mais sa main resta sur celle de Iara. Elle avait manqué la sortie expéditive de celui qui avait attiré ses foudres quelques minutes plus tôt en forçant un baiser sur les lèvres de Fawley, et elle le chercha un instant du regard en fronçant les sourcils. Puis elle haussa les épaules, bon débarras. Elle parlerait à Fawley après le cours. Pour l'heure...
Pour l'heure, Rosebud distribuait les points. Et apparemment, elle n'estimait pas la participation d'Inès suffisante pour valoir quelques points aux Wright. Super, qu'avaient bien pu dire de plus les autres pour grappiller des points?
« À mon avis, les anarchistes souhaitent constamment défier la hiérarchie parce qu'elle est un frein à égalité une pleine et entière. »
Il lui fallut quelques minutes pour réaliser dans quel océan de désarroi se trouvait sa voisine de table et nouvelle amie. La pauvre avait les yeux comme des soucoupes, les sourcils arqués et l'allure générale d'une biche prise dans les phares d'une voiture moldue. Ne sachant pas trop ce qui créait une si grande détresse chez Iara, Inès tendit vivement la main pour attraper celle de sa coloc. Ses yeux formaient deux points d'interrogation inquiets.
À l'avant de la classe, le cours professoral se poursuivait si bien qu'Inès dut y reporter son attention rapidement, mais sa main resta sur celle de Iara. Elle avait manqué la sortie expéditive de celui qui avait attiré ses foudres quelques minutes plus tôt en forçant un baiser sur les lèvres de Fawley, et elle le chercha un instant du regard en fronçant les sourcils. Puis elle haussa les épaules, bon débarras. Elle parlerait à Fawley après le cours. Pour l'heure...
Pour l'heure, Rosebud distribuait les points. Et apparemment, elle n'estimait pas la participation d'Inès suffisante pour valoir quelques points aux Wright. Super, qu'avaient bien pu dire de plus les autres pour grappiller des points?
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Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Lun 15 Mar 2021 - 0:04
Je me désespérais, les étudiants pouvaient parfois faire preuve de la plus grande véhémence pour promouvoir des idées plus idiotes les unes que les autres, puis ils devenaient muets comme des carpes attendant que le reste du cours se déroule sans leur participation. Et rien ne m’agaçait davantage que la passivité, et je ne me gênais pas pour le faire remarquer. Le cours était pourtant bien partie, nous avions vu les différents courants de pensée qui traversaient la société magique, puis la notion de centre en politique et maintenant l’un des points majeurs qui différenciait ces trois courants : l’égalité. Le rapport à la hiérarchie. Conservatrice convaincue, je croyais dans les vertus de la hiérarchie. Dans la vie il y avait les puissants, les supérieurs, et les autres. Ceux qui ne méritaient que la charité et le peu de temps que l’on pouvait leur accorder. Je n’étais pas femme à pratiquer la charité ou la complaisance. Ma question était restée en suspens, je m’attendais à ce que les plus radicaux à gauche réagissent immédiatement, mais c’était le calme plat, aussi bavards que des poissons rouges, désespérant.
Les minutes filaient et enfin une étudiante participait, la révolutionaire, la jeune Saouli, celle à la langue bien pendue. Son propos n’était pas faux, mais il était incomplet. L’occasion pourtant de rebondir, à nouveau.
Vous avez en partie raison mais vous prenez la question sous le mauvais angle. Les anarchistes pensent sincèrement que la hiérarchie est mauvaise pour la société et ils souhaitent son abolition la plus totale. L’anarchie c’est l’absence de hiérarchie, c’est la croyance la plus profonde dans l’autogestion du peuple, mais concrètement, pensez-vous vraiment que l’absence de hiérarchie, ou à l’inverse une hiérarchie trop stricte soit une solution ? Qu’est-ce qu’une égalité pleine et entière ? Je vais vous citer un exemple : pensez-vous injuste que le meilleur de cette classe gagne des points là où celui qui ne travaille pas n’en gagne aucun ? Trouvez-vous injuste qu’il y ait une hiérarchie au sein même de cette université ? Pensez-vous qu’une organisation horizontale, mettant à égalité professeurs, personnel et étudiants soient une bonne chose ?
Cette question était générale mais se posait plus spécialement à @Inès Saouli et ses camarades du côté gauche de l’amphithéâtre. Normalement le centre et la droite devraient ne pas être d’accord.
Pour vous, le sorcier doit-il être le supérieur, l’égal ou l’inférieur du moldu, et pourquoi ?
- résumé:
- Margaret relance la question de l'égalité et de la hiérarchie, en espérant faire réagir la classe qui s'en endormi.
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Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Mar 16 Mar 2021 - 10:19
Elire, c'est choisir - cours SPM sept.2020
L’égalité et la hiérarchie. C’est peu de le dire, ce cours soulève des questions qui, sous une mauvaise médiation, peuvent provoquer de grandes disputes. Les trois partis présents semblent se regarder dans le blanc des yeux, chacun hésitant à donner son opinion au risque de susciter la colère de son voisin. Mais le débat est l’essence même de ce cours, Maximilien - comme tous ceux présent - le sait. Il laisse néanmoins l’opportunité aux autres de passer avant lui, ce qu’Inès fait sans vergogne. Le français hoche négativement de la tête en entendant ses propos, ne pouvant les partager. Si la vision de l’égalité des anarchistes était la solution, cela se saurait ! Le sorcier ne conçoit même pas qu’il n’existe plus aucune hiérarchie dans ce bas monde… et surtout à l’université. Ou simplement n’a-t-il jamais été formé à cette pensée. Rosebury semble s’adresser à Inès, mais il prend tout de même l’initiative de donner son avis, faisant partie du centre.
“Il faut un juste milieu. On ne peut pas supprimer la hiérarchie, tout comme on ne peut pas la mettre au centre de tout. Si on veut prôner l’égalité pour tous, il ne faut pas dans ce cas venir se plaindre si untel reçoit autant que soi, alors qu’on a travaillé trois fois plus que lui. Il y a une notion de mérite à prendre en compte, à voir si elle a plus d’importance ou non. Quand aux moldus…” Il se mord la lèvre, sachant déjà que les conservateurs n’aimeront pas son discours. “Le sorcier doit être son égal, car chacun a des compétences, des particularités qui peuvent bénéficier à l’autre. Un sorcier sera supérieur à un moldu en terme de maîtrise de la magie, mais un moldu sera supérieur à un sorcier en ce qui concerne ses propres technologies. On ne peut pas décider que pour TOUT, l’un doit avoir l’ascendant sur l’autre. Je sais bien que sur le papier, mes deux réflexions semblent se contredire, mais je pense qu’il y a une différence entre l’égalité entre deux populations distinctes, et la hiérarchie entre l’enseignant et l’élève. On ne peut pas tout mettre dans le même panier… d’où le fait qu’une égalité est rarement possible. Mais il faut avouer que certaines entreprises réussissent à supprimer ce système de hiérarchie sauf que je ne suis pas certain que cela pourrait s’appliquer à une institution scolaire. Apprécierez-vous, Mme Rosebury, que pour ce qui concerne les connaissances et le savoir, nous soyons considérés à votre hauteur, de façon égalitaire ?” Car il sait bien que ce ne serait pas le cas. Quel professeur aime à penser cela ? Dans ce cas, autant laisser les élèves se faire cours entre eux…
résumé : Maximilien répond à Rosebury après avoir laissé passer la première question. Il ne partage pas la même pensée qu'Inès et son point de vue peut sembler contradictoire. Il joue avec le feu en posant lui-même une question à la professeure.
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Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Jeu 22 Avr 2021 - 3:52
La professeure de science politique magique balançait ses questions comme s'il n'y avait pas de lendemain. C'était un barrage serré, un bombardement auquel Inès n'avait pas été habituée à faire face. À Poudlard, il suffisait de lever le ton, de se montrer plein de confiance pour que les autres se la bouclent suffisamment longtemps pour qu'on les enveloppe dans une toile d'arguments qu'ils ne leur seraient pas venus à l'idée de considérer autrement qu'imparables.
Inès se mordilla la lèvre inférieure, mais elle n'eut pas le temps d'en placer une avant que Rosebud bifurque vers une question beaucoup plus large. Minute papillon! Inès voulait répondre aux autres questions, bien plus intéressantes à son avis. Elle voulait débattre d'anarchisme et de hiérarchie et de structure sociale un instant.
Mais ce fut un garçon assis chez les libéraux, celui-là même qui avait prévenu Azazel d'éteindre son cellulaire quelques minutes plus tôt, qui prit la parole le premier. Il se montrait prudent, à l'excès même, pesant ses mots comme si affirmer une idée lui aurait valu des mots durs de la part de la professeure ou lui aurait fait perdre des points. Au moins, ce qu'il disait avait du sens et il se rangeait du côté des sorciers qui estimaient injustes de rabaisser les moldus. Un bon début. Quand il eut fini de faire valoir ses arguments, Inès leva la main à son tour et prit la parole sans attendre.
« Peut-être que le socle d'une société sorcière juste et équitable devrait être de cesser de voir le potentiel magique comme la jauge d'une valeur individuelle. Le moldu qui n'a pas la magie sur laquelle se reposer pour se rendre d'un point A à un point B pense à la roue, conçoit le chariot, la charrette, la bicyclette, l'automobile, l'avion, la fusée! Est-il inférieur parce qu'il doit utiliser son esprit comme carburant pour faire fonctionner ses idées? Pour en revenir à la question de l'étudiant qui travaille et gagne des points et l'étudiant qui ne fait apparemment rien pour en gagner. Il faut d'abord se demander pourquoi chacun agit comme il agit. Peut-être que l'étudiant qui ne fait rien provient d'un milieu où il n'a pas eu tout cuit dans le bec et qu'il doit travailler les soirs et les weekends pour payer ses études, peut-être qu'il s'occupe de petits frères ou petites soeurs à la maison, peut-être que le professeur ne fournit pas les éléments clefs qui éveilleraient l'intérêt de tous ses étudiants. Peut-être que celui qui, de l'avis du professeur, travaille pour gagner des points a grandi dans un milieu qui l'a soutenu tout au long de sa vie en lui offrant des opportunités que l'autre n'a jamais eu, il a peut-être toujours évolué dans un système qui valorise la compétition au détriment d'une collaboration qui bénéficierait à tous et toutes. L'anarchiste, en rejetant toute autorité, toute règle, fait de la place aux idées qui ne sont pas nécessairement les siennes et ne les juge pas selon une échelle de valeur basée sur le mérite. »
Inès se mordilla la lèvre inférieure, mais elle n'eut pas le temps d'en placer une avant que Rosebud bifurque vers une question beaucoup plus large. Minute papillon! Inès voulait répondre aux autres questions, bien plus intéressantes à son avis. Elle voulait débattre d'anarchisme et de hiérarchie et de structure sociale un instant.
Mais ce fut un garçon assis chez les libéraux, celui-là même qui avait prévenu Azazel d'éteindre son cellulaire quelques minutes plus tôt, qui prit la parole le premier. Il se montrait prudent, à l'excès même, pesant ses mots comme si affirmer une idée lui aurait valu des mots durs de la part de la professeure ou lui aurait fait perdre des points. Au moins, ce qu'il disait avait du sens et il se rangeait du côté des sorciers qui estimaient injustes de rabaisser les moldus. Un bon début. Quand il eut fini de faire valoir ses arguments, Inès leva la main à son tour et prit la parole sans attendre.
« Peut-être que le socle d'une société sorcière juste et équitable devrait être de cesser de voir le potentiel magique comme la jauge d'une valeur individuelle. Le moldu qui n'a pas la magie sur laquelle se reposer pour se rendre d'un point A à un point B pense à la roue, conçoit le chariot, la charrette, la bicyclette, l'automobile, l'avion, la fusée! Est-il inférieur parce qu'il doit utiliser son esprit comme carburant pour faire fonctionner ses idées? Pour en revenir à la question de l'étudiant qui travaille et gagne des points et l'étudiant qui ne fait apparemment rien pour en gagner. Il faut d'abord se demander pourquoi chacun agit comme il agit. Peut-être que l'étudiant qui ne fait rien provient d'un milieu où il n'a pas eu tout cuit dans le bec et qu'il doit travailler les soirs et les weekends pour payer ses études, peut-être qu'il s'occupe de petits frères ou petites soeurs à la maison, peut-être que le professeur ne fournit pas les éléments clefs qui éveilleraient l'intérêt de tous ses étudiants. Peut-être que celui qui, de l'avis du professeur, travaille pour gagner des points a grandi dans un milieu qui l'a soutenu tout au long de sa vie en lui offrant des opportunités que l'autre n'a jamais eu, il a peut-être toujours évolué dans un système qui valorise la compétition au détriment d'une collaboration qui bénéficierait à tous et toutes. L'anarchiste, en rejetant toute autorité, toute règle, fait de la place aux idées qui ne sont pas nécessairement les siennes et ne les juge pas selon une échelle de valeur basée sur le mérite. »
- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
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» miroir du riséd : Jessica Chastain
» crédits : Angie
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» âge : 46 ans
» situation : Célibataire
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» profession : Professeure de Sciences Politiques et Magiques & Directrice des Lufkin
» particularité : Legilimens
» nature du sang : Sang-pur
» gallions sous la cape : 1474
Re: Elire, c'est choisir [Cours de SPM - Septembre 2020]
Ven 13 Aoû 2021 - 15:19
La hiérarchie est la mère de la société, j’en suis persuadée. On ne peut fonctionner normalement qu’avec des supérieurs et des inférieurs, tel que la nature nous l’a enseigné à travers la chaîne alimentaire. Si le lion était l’égal de la gazelle, le monde pourrait-il véritablement fonctionner ? Un sorcier plus intelligent qu’un autre sera toujours son supérieur, c’est ce que je pense, le savoir, la connaissance, sont les clés du pouvoir, et même si je ne peux pas le dire clairement dans mes cours, ce sont les valeurs de méritocratie que je cherche à enseigner en challengeant mes étudiants dans une compétition effrénée. Les confronter aux débats n’a pas uniquement pour but de leur montrer comment réfléchir, comment raisonner, mais aussi comment avoir raison et comment écraser l’autre. Dans la vie, soit l’on est une proie soit l’on est un prédateur, et ce sont les prédateurs qui gagnent, toujours. Mais les étudiants semblaient déjà fatigués d’avoir dû réfléchir quelques minutes, si tant est que l’interruption d’Alighieri n’ait pas mis à plat le climat studieux qui aurait dû prôner. Nous approchions de la fin du cours mais je souhaitais tout de même savoir comment ils pouvaient se débrouiller sur la difficile question de l’égalité et de la hiérarchie. L’égalité de droits est un acquis certes, mais l’égalitarisme est un autre sujet. Être égal juste pour être égal, par la richesse en volant aux riches pour donner aux pauvres, ou en donnant des points bonus aux sorciers issus de milieux sociaux défavorisés, n’était pas une bonne solution. Au bout de quelques instants, un étudiant, classé chez les libéraux, prit la parole. Une réponse complète et argumentée, ce que je pouvais apprécier tout particulièrement même s’il s’agissait d’un garçon. Je prends moi-même quelques instants pour lui répondre.
La hiérarchie est une règle d’organisation de la société. Vous ne devez pas confondre, dans vos réflexions et peut-être à vos examens, l’égalité de droit et l’égalité de fait, qui sont deux notions différentes. Nous pouvons prôner une égalité de droits : chaque sorcier a le droit à un enseignement décent dans une école de sorcellerie, sans qu’il y ait une égalité de faits, tous les élèves sorciers n’arrivent pas à Poudlard avec le même patrimoine culturel ou financier de par des facteurs extérieurs au système éducatif. Vous me parlez, M. Leroy, de hiérarchie de connaissances. En effet, un moldu aura davantage de connaissances dans les technologies dans la plupart des cas, mais le sorcier a des droits que le moldu n’a pas. Un même britannique, selon qu’il est moldu ou sorcier, n’aura pas les mêmes droits. Je vais vous épargner des recherches, c’est ce que l’on appelle le principe d’égalité qui ne vaut que pour des situations égales. A situation égale, droit égal, à situation différente, droit différent. Dans notre exemple, il est évident que le sorcier dispose de certains privilèges innés. La magie est innée et non acquise, et bien que la neutralité m’impose de ne pas vous donner mon opinion, il faut bien avouer que cela donne un avantage au sorcier. La technologie elle, est acquise. Et quant à votre question jeune homme, une telle chose ne se peut car la connaissance peut se mesurer, elle ne peut être arbitraire. Il est évident que je suis votre supérieure dans ma matière, mais j’en sais sûrement moins que certains dans d’autres domaines.
Cette réponse m’avait rendu la bouche pâteuse, alors je fis apparaître un verre d’eau pour me désaltérer tandis que d’un signe de la main j’autorisais Mlle Saouli à prendre la parole, meme si elle semblait pressée de parler. Mais sa réponse ne me plaisait pas, car elle était biaisée, et je n’étais pas surprise de la trouver chez les révolutionnaires. Que de biais dans sa réponse, et ma réponse n’en fut que plus cassante.
Vous venez d’illustrer Mademoiselle toutes les erreurs à ne pas commettre. Le potentiel magique est une donnée innée et non acquise. Certains l’ont, d’autres ne l’ont pas, là où la technologie est une donnée acquise, que l’on peut acquérir par le travail. Un moldu aura beau faire ce qu’il veut il ne saura jamais lancer de sortilèges. Le sorcier comme le moldu utilise leur esprit, mais l’un a un potentiel magique et pas l’autre, il lui est donc naturellement supérieur. C’est la Nature. Ensuite, vous semblez induire comme certains sociologues moldus, que l’environnement est déterminant sauf que vous oubliez une notion maîtresse : la volonté. Nous sommes tous acteurs de nos vies et il n’appartient qu’à nous-mêmes de la changer. C’est la notion de volonté et de libre-arbitre. Certes, il existe une inégalité de patrimoine culturel, mais chacun dispose des mêmes capacités intellectuelles pour les surmonter. C’est cela la méritocratie. L’anarchiste rejette les règles car il rejette les rapports de domination en voulant en imposer un autre à la place, son système. La démocratie représentative EST une société du mérite où nous votons pour les plus compétents selon nos opinions. Pour les plus à-mêmes de défendre nos intérêts. Naturellement, ce sont les plus compétents qui gagnent dans le jeu de la vie.
Pendant que certains des étudiants conservateurs prenaient des notes, je sentais la grogne monter du côté des révolutionnaires. Le cours touchait à sa fin et je prenais l’initiative de les libérer.
Bien, après des réflexions aussi intenses, je vous libère avec quelques minutes d’avance. Continuez de creuser les pistes de réflexion de ce cours. Pour le prochain cours, je vous demanderai à tous de me rédiger 60 cm de parchemin sur l’histoire du parti politique de votre choix.
Le cours était fini, les esprits étaient échauffés, et j’avais besoin de me détendre un peu.
- Spoiler:
Margaret répond avec emphase à @Maximilien Leroy mais se montre cassante avec @Inès Saouli . Le cours est fini, elle leur donne leurs devoirs pour la prochaine séance.
“Si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme.” ▵ endlesslove.
La Dame ne fait pas demi-tour. ▵
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