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When the fear is at our doors (gwenlin)
Lun 16 Juil 2018 - 14:46
Gwen & Merlin
When the fear is at our doors
Un an et demi. Voilà le temps passé à être professeur de métamorphose. Et au final, Merlin ne regrettait pas son choix d'orientation professionnelle. Bien au contraire d'ailleurs, il s'épanouissait de jour en jour et sa vie reprenait du sens peu à peu. Les cours étaient terminés, synonyme de vacances. Enfin pour les étudiants car pour certains professeurs, c'était plutôt programme pour l'an prochain, et cela, pour les différentes années. Et en cette belle après-midi ensoleillée, Merlin se trouvait dans son bureau en train d'écrire sur du brouillon les différents cours qu'il comptait faire l'an prochain. Soucieux de bien faire, il prenait très au sérieux ces différentes tâches en tant que professeur et directeur des Pokeby. Car oui, cela faisait maintenant quelques jours qu'il avait eu la réponse favorable à sa demande d'être directeur de cette maison. Pourquoi cette maison ? Peut-être parce qu'il avait un point commun avec ces étudiants qui étaient l'originalité. Enfin, les étudiants de cette maison se voulaient originaux.
Concentré sur sa tâche, une petite soif fit sortit Merlin de ses brouillons. Il y avait du parchemin un peu partout sur le bureau, c'était le désordre total. Mais le professeur arrivait quand même à s'y retrouver. Ce qui en soit, était le principal. Quoiqu'il en soit, pour étancher sa soif, Merlin s'en alla vers un petit meuble qui se trouvait derrière lui, dans le coin de la pièce. Retournant l'un des verres sur le meuble, il ouvrit la porte avant de sortir une bouteille de whisky qui était presque pleine. On pourrait croire en voyant cette scène que Merlin avait un problème avec l'alccol, mais ce n'était pas le cas. Il n'était en rien un alcoolique. Mais dans certaines occasions qui n'en étaient pas parfois, il lui arrivait de boire un petit verre de whisky pour lui redonner la patate et repartir sur de bons rails. Une fois son verre servi, il rangea sa bouteille et ferma le placard, prenant le verre en main et s'avança vers la fenêtre qui donnait sur l'extérieur, même si la vue n'était pas si grandiose que ça vu que le bureau du professeur de métamorphose se trouvait au rez-de-chaussée. Mais au moins, Merlin avait la chance de pouvoir contempler l'extérieur de l'université. Son regard devenant vide, Merlin approcha son verre de ses lèvres pour boire une gorgée du liquide qu'il contenait, se plongeant alors dans ses pensées. Il lui arrivait souvent d'être psychologiquement absent de la pièce dans laquelle il se trouvait.
Perdu dans ses pensées, un bruit le fit cligner des yeux pour reprendre ses esprits. Qu'était-ce bruit ? Une personne venait de frapper à sa porte du bureau et le déranger par la même occasion. Soupirant, il but une gorgée de whisky avant de répondre à la personne qui se trouvait derrière la porte. « Entrez !» La porte s'ouvrit et une femme s'avança légèrement dans la pièce. Le professeur resta immobile, ne prenant même pas la peine de tourner la tête pour voir l'identité de la personne. Il se disait en lui-même que ce n'était pas nécessaire de voir la personne vu qu'elle allait s'identifier d'elle-même. « Bonjour monsieur, c'est la femme de ménage et je voulais savoir si vous vouliez que je fasse le ménage dans votre bureau aujourd'hui. » Haussant un sourcil, le professeur continua d'avoir le regard rivé vers l'extérieur, prenant cependant la peine de répondre à l'employée. « Vous savez pourquoi les petits-pois sont verts ? » Demanda-t-il avant de tourner légèrement la tête vers la femme de ménage. Celle-ci afficha une mine assez bizarre, ne devant pas comprendre la raison de cette question. « Euh ... Non. » Juste après qu'elle ait dit non, Merlin pivota de nouveau la tête en direction de l'extérieur de l'université. « Moi non plus ! ... Repassez plus tard pour le ménage. Je suis occupé pour le moment. » L'employée ne répondit rien et sortit de la pièce, laissant alors Merlin seul. Étrange question qu'il venait de poser. Pour ceux qui ne le connaissaient pas, cela pouvait surprendre. Mais le professeur de métamorphose aimait bien poser ce genre de questions qui déstabilisait son interlocuteur. Bon, on le prenait pour un barge, mais cela il s'en fichait. Buvant à nouveau un peu de whisky, Merlin se replongea dans ses pensées. Mais à quoi pouvait-il bien penser ? A tout et à rien, à la vie, à son passé, son présent et son futur. Cela dépendait du moment, du lieu dans lequel il se trouvait et de son humour. Seulement, quelques minutes après le départ de la femme de ménage, une autre personne vint toquer à la porte de son bureau. Un bruit qui fit soupirer le professeur, ce dernier ne voulant qu'une seule chose, c'était être tranquille. Ce n'était pas grand chose en soi. « Bon, madame la femme de ménage dont je ne connais pas le nom, lorsque je vous ai dit de repasser plus tard, je ne voulais pas dire dans cinq minutes, mais plutôt dans quelques heures vous voyez ? » En disant cela, Merlin pensait que la personne qui venait de frapper et la même employée qui avait fait éruption dans son bureau, il y avait de cela quelques minutes maintenant. Seulement, ce coup-ci, ce n'était pas la même personne. Mais cela, Merlin l'ignorait pour le moment.
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Re: When the fear is at our doors (gwenlin)
Mar 17 Juil 2018 - 21:14
Dire que Gwen aurait pu avoir une vie tellement différente qu’elle avait actuellement, ça la travaillait un peu parfois et elle s’estimait chanceuse, elle avait compris son erreur rapidement quand elle avait intégré Hungcalf et qu’elle avait choisi d’étudier la justice magique. Le problème dans leur société, c’était que la justice magique, ce n’était pas forcément la même dont rêvait Gwen, bien au contraire. Au final, ça l’avait achevée et elle avait compris que sa personne et cette discipline étaient deux choses bien trop différentes pour fonctionner. C’est là qu’elle avait choisi de devenir journaliste, d’exposer ces injustices et là, étrangement ou pas, elle s’était sentie beaucoup plus en accord avec elle-même et aujourd’hui encore, elle était ravie d’avoir fait ce choix. Certes, elle avait perdu une année mais au final, ce n’était pas bien important, elle avait essayé et puis cette année n’était pas perdue, elle en avait appris des trucs qui lui servaient encore aujourd’hui. Cela faisait quelques années maintenant que Gwen avait quitté Hungcalf pour débuter sa carrière de journaliste et pourtant, aujourd’hui, elle allait y retourner et de son plein gré en plus de cela. Son histoire avec l’université était compliquée, elle n’avait pas été l’étudiante la plus calme qui soit, elle avait même réussi à se faire virer pendant une semaine, c’est pour dire mais ce n’était pas pour se remémorer des souvenirs qu’elle s’y rendait mais bel et bien pour le travail. Il y serait, elle le savait de sources sûres. Cela faisait maintenant des mois qu’elle était sur ce sujet et ça n’avançait pas énormément. A côté, elle bossait sur d’autres articles mais c’était bien lui son occupation principale parce qu’elle savait que ça serait énorme. Quelqu’un d’aussi mystérieux qu’un ancien auror, ça intéressait toujours les gens, surtout quand ce dernier décidait de devenir professeur. Elle se heurtait à un mur, elle avait tout essayé avec lui mais il fallait croire qu’elle aimait ça se faire rejeter, elle insistait quand même. Un jour, il dirait bien oui, non ? L’avoir à l’usure, ça semblait être la seule solution, suffisait qu’elle soit là au bon moment et elle y arriverait, elle ne savait juste pas quand. Elle savait exactement l’endroit où il serait, elle connaissait bien l’université et elle savait le poste qu’il avait alors ces deux informations combinées lui suffisaient largement afin de connaître la localisation exacte de sa proie. Elle était là devant la porte, elle était fermée et elle prenait une forte inspiration avant de finalement frapper. S’en suivait l’attente qu’on vienne lui ouvrir, elle se demandait comment il allait réagir. Allait-il lui refermer la porte au nez ? Ou même ne pas lui ouvrir du tout ? Ce qu’elle entendit à travers la porte la fit sourire. Non, elle n’était pas la femme de ménage, pas du tout même. Elle prenait ça comme une invitation à entrer, ce n’était pas du tout le cas mais cela importait peu, ils étaient là alors autant faire quelque chose de productif et si elle ouvrait la porte et entrait, ça serait plus difficile pour lui de lui fermer la porte au nez alors elle posait sa main sur la poignée et la baissait avant de pousser la porte. Il était là à son bureau à travailler mais il en fallait plus pour décourager la journaliste, elle avait l’habitude de déranger les gens, c’était son travail qui voulait ça mais au moins, il n’y avait aucun risque qu’il prétexte un cours à donner vu que c’était les vacances et qu’ils le savaient parfaitement bien tous les deux. « Je suis désolée mais faire le ménage n’est pas vraiment dans mes attributions ! »
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Re: When the fear is at our doors (gwenlin)
Jeu 19 Juil 2018 - 11:38
Gwen & Merlin
When the fear is at our doors
Une fois son verre vide, le professeur déposa ce dernier sur le meuble où il était au départ avant de venir s'asseoir. Entre temps, une nouvelle personne venait de frapper et Merlin, croyant que c'était encore la femme de ménage, ne put s'empêcher de faire une remarque sur leur dernière conversation et vint s'asseoir devant sa tonne de brouillon, se fichant pas mal de la personne qui se trouvait derrière la porte. De nouveaux devant ses parchemins, il ne fit même pas attention que la porte s'ouvrit et qu'une personne venait de pénétrer dans ses bureaux. Puis, elle prit la parole, disant que faire le ménage ne faisait pas partit de ses attributions. Merlin haussa le sourcil droit, s'apercevant alors que la voix était différente. Alors soit la femme de ménage avait trafiqué sa voix, soit c'était une personne différente. Posant la plume qu'il avait dans la main, le regard du professeur de métamorphose quitta ses brouillons pour se poser sur la demoiselle qui se trouvait face à face, même si une certaine distance les séparait. Et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il vit que la mystérieuse personne n'était autre que la journaliste qui le suivait depuis plusieurs semaines maintenant. Se redressant alors correctement dans son siège, il la regarda quelques instants avant de prendre la parole. « Savez-vous pourquoi les femmes de ménage peuvent être dangereuses ? Car elles entendent beaucoup de choses. Alors un conseil, mettez le ménage dans vos attributions, comme ça, vous deviendrez une meilleure fouine. » Lança-t-il avec une légère pointe d'humour dans le ton de sa voix. Oui, Merlin se fichait un peu de la journaliste, mais bon, ce n'était pas la première fois non plus. Depuis plusieurs semaines, le professeur essaye de repousser cette femme, mais en vain. Elle voulait faire un article sur lui et lui ne voulait pas. Étaler sa vie dans les journaux, trop peu pour lui. Surtout si ça concernait la mort de son frère. Car ce sujet ne pouvait être évité et Merlin le savait au fond de lui-même. Quoiqu'il en soit, la voilà de nouveau à la charge et sur un autre territoire. Même si c'était le territoire du professeur vu que c'était son bureau, lui échapper n'allait pas être si simple. Il pouvait tout simplement la virer, mais elle allait revenir de nouveau. Merlin comptait changer de stratégie lui aussi pour éviter cet article. « Je sais pourquoi vous êtes là et la réponse est toujours non. Vous devriez passer à autre chose sérieusement vous savez ? J'sais pas moi, il doit bien y avoir des sujets plus palpitants que ma misérable petite existence. » Il fut un temps où être au centre de l'attention ne le dérangeait pas du tout. Lorsqu'il était encore qu'un élève à Poudlard, il participait régulièrement à des duels qui se déroulaient dans un club exprès. Et il gagnait souvent, étant donc sur le devant de la scène. Et même s'il ne voulait pas forcément l'admettre, il aimait ça. Il aimait que les gens l'acclament, crient son prénom et surtout qu'ils croient en lui. Mais c'était une autre époque. Aujourd'hui, tout était différent. Posant à nouveau sa plume, le professeur posa son regard sur la journaliste. « Ou bien .. Vous me suivez car vous en kiff sur moi ! Je ne peux pas vous en vouloir après tout. Dame nature a été généreuse avec moi et je dois me faire à l'idée que de nombreuses filles craquent pour moi. Vous pouvez me le dire si c'est votre cas hein ! » Merlin se la jouait gros prétentieux. Non pas que cela faisait partit de lui, mais c'était plutôt un moyen pour lui de s'amuser un peu avec la journaliste. Vu qu'elle se trouvait dans son bureau, autant se divertir un peu non ? « Quoiqu'il en soit, dîtes ce que vous avez à dire puis partez. J'ai du travail qui m'attends. D'ailleurs, j'ai une info pour vous. Même si ce sont les vacances pour les étudiants, nous les professeurs, avons du travail ! » Soupirant, Merlin reprit sa plume pour recommencer à écrire sur le parchemin qui se trouvait devant lui. Il se montrait dur avec la journaliste et il s'en rendait compte. Mais, elle avait dû connaître bien pire et puis, Merlin l'avait repoussé plusieurs fois donc elle savait à quoi elle s'exposait en venant le voir à chaque fois.
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Re: When the fear is at our doors (gwenlin)
Ven 20 Juil 2018 - 21:06
Il était là, devant elle, le nez dans ses feuilles. Oui, ça la faisait sourire parce qu’elle se demandait s’il travaillait véritablement ou s’il faisait juste semblant. Il était devenu un expert dans l’art de la fuir et elle, dans l’art de le retrouver, où qu’il se trouve. Sauf que là, elle était juste devant la seule sortie de la pièce donc il n’aurait pas d’autre choix que de rester ou bien de venir physiquement la bouger de devant la porte, au choix mais comme elle doutait qu’il soit du genre à faire cela, et bien disons que la balle était dans le camp de la journaliste. Elle levait les yeux au ciel lorsqu’il lui expliqua sa petite théorie sur les femmes de ménage. Evidemment qu’il en profitait pour la mettre plus bas que terre en critiquant ce pour quoi elle savait être douée, c’était un peu le seul truc qu’il pouvait faire pour essayer de la faire partie sauf que ça n’avait jamais fonctionné et que ça ne fonctionnerait pas non plus cette fois-là. Elle n’avait aucun doute quant à ses talents de journaliste et ce n’était pas lui qui aurait le pouvoir de la faire changer d’avis là-dessus. Monsieur était un challenge pour elle, elle avait beau essayer, il résistait encore et Gwen, elle adorait les challenges donc plus il résistait, plus elle insistait. Se rendait-il compte que c’était de sa faute si elle insistait tellement ? C’était comme agiter une carotte devant la tête d’un âne, bien sûr qu’il ouvrait la bouche pour en croquer un bout. Quelqu’un qui n’aurait rien à cacher, rien à se reprocher n’agirait pas de la sorte. Elle savait qu’il y avait une affaire en or au bout de cette histoire, elle pourrait peut-être même gagner un prix grâce à cette histoire alors carrément qu’elle n’allait pas lâcher le morceau. Mais, même si elle ne l’avouerait clairement jamais, elle appréciait ces moments passés en compagnie du professeur, à croire qu’elle adorait qu’on lui résiste. Mais leurs joutes verbales, c’était quelque chose qui rendait sa journée plus joyeuse, étrangement. « Vous rêvez de me voir en petite tenue pour faire le ménage de votre bureau ? » La perche était bien trop tentante pour ne pas être saisie en plein vol. En fait, ça pourrait être assez amusant comme scène mais ça n’arriverait clairement jamais. Elle ne faisait déjà pas elle-même le ménage chez elle, alors elle ne le ferait clairement pas pour une autre personne et encore moins pour lui.« Oui, ça doit être ça. Je suis tellement en kiff sur vous que c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour attirer votre attention. Je rêve d’une nuit torride en votre compagnie, si vous saviez. » Plus ironique, tu meurs. Elle avait dit tout cela sur un ton las parce qu’elle était lassée de ces hommes qui se croyaient incroyablement beaux et forts alors que... et bien alors que non. Les hommes et leur ego... Toute une histoire. Bien sûr que dame nature a été généreuse avec lui, elle ne pourrait pas dire le contraire mais le physique, ça ne faisait pas tout, il fallait que le reste suive et ce n’était pas forcément toujours le cas. « Je resterais dans ce bureau jusqu’à ce que vous acceptiez de me parler, notamment de votre frère. Vous savez maintenant que je suis coriace et ici, vous ne pouvez pas fuir alors je crois que vous n’avez pas trop le choix cette fois-ci. »
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Re: When the fear is at our doors (gwenlin)
Mar 24 Juil 2018 - 16:58
Gwen & Merlin
When the fear is at our doors
La situation devenait assez amusante, plus amusante que lorsque la femme de ménage avait fait éruption dans le bureau du professeur de métamorphose. Après avoir expliqué la raison de la dangerosité d'une femme de ménage, Merlin haussa un sourcil en écoutant la réponse de la journaliste. Au moins, elle n'avait pas un bâton à l'endroit où certaines personnes l'avaient, il devait lui reconnaître cela. « Est-ce que je rêve de vous voir en petite tenue pour faire le ménage de votre bureau ? La réponse est non. Et vous savez pourquoi ? Car vous parlez et fouinez tellement que cela fait perdre de la sensualité à la scène. » Encore une pique de la part du professeur qui aimait en lancer de temps à autre. Puis, c'était également un bon moyen pour voir le niveau de résistance de la journaliste et pour l'instant, elle se montra obstinée. Merlin s'amusa alors à trouver la raison de cette obstination. Surtout que de son point de vue, il n'avait rien d'extraordinaire pour qu'un article soit publié sur lui. Que ce soit au niveau de son parcours professionnel ou bien même personnel. Il émit l'hypothèse qu'elle s'intéressait à sa vie tout simplement pour le séduire. Ce qui, en soi, pouvait être une raison valable. Et comme il s'y attendait, elle rentra dans son petit jeu, sentant une pointe d'ironie dans le ton de sa voix. Lui-même avait utilisé l'ironie pour lui parler, alors pourquoi pas elle ? Quoiqu'il en soit, il émit un simple rictus, ne revenant pas sur les propos de la demoiselle, préférant se concentrer sur son travail qu'il aimait bien terminer avant la tombée de la nuit. Mais avec cette journaliste dans ses pattes, cela allait lui être bien difficile. Lui demandant d'exprimer la véritable raison de sa présence et de partir ensuite, Merlin comprit rapidement qu'elle ne comptait pas quitter ce bureau aussi vite qu'il ne le pensait. D'ailleurs, elle ne manqua pas de le lui dire directement, rajoutant également sa volonté d'informations sur sa vie et notamment sur son frère. Merlin posa alors la plume qu'il tenait de sa main droite et émit un soupir. Un soupir assez fort pour que la demoiselle l'entende. Son frère, un sujet sensible sur lequel il ne voulait rien divulguer. Mais, comme elle venait de le dire, elle était coriace. Donc se débarrasser d'elle n'allait pas être chose simple. La meilleure façon de ne plus l'avoir dans les pattes, était de lui dire ce qu'elle voulait entendre. Mais le professeur ne désirait pas se confier sur son passé. « Je ne peux pas m'enfuir ? Voyons, je suis un professeur de métamorphose. Je vous transforme en fouine et le tour est joué. » En disant cela, il savait très bien que la loi ne l'autorisait pas à faire ça et que si quelqu'un apprenait son acte, il serait renvoyé de Hungcalf. Et elle n'en valait en aucun cas la peine. Il tenait trop à son nouveau travail pour le quitter. Il continua sur sa lancée cependant, trouvant cette situation de plus en plus amusante. « Et non, ce n'est pas une menace, juste une petite réflexion que je me faisais à moi-même à haute voix. » Un sourire se dessina alors sur son visage, Merlin étant plutôt satisfait de lui. Cela n'allait pas être une journaliste qui allait l'empêcher de quitter son propre bureau. Se trouvant toujours assis, le professeur se mit alors à rire légèrement face à la situation dans laquelle il se trouvait. « Sérieusement, parfois, je me demande où va le monde. Maintenant voilà qu'on me dit que je ne peux plus fuir mon propre bureau. D'ailleurs, lorsque j'y pense, je pourrais dire que vous êtes en train de me séquestrer. Je devrais peut-être appeler à l'aide qui sait ? » Lança-t-il d'un air amusé. Reprenant sa plume dans la main droite, Merlin se mit à nouveau à gribouiller sur le parchemin qui se trouvait devant lui. Au fond de lui, il espérait que la journaliste parte, mais il savait très bien qu'elle n'allait pas le faire. Enfin pas sans avoir eu les informations qu'elle voulait bien évidemment. Relevant sa tête en direction de la demoiselle, le professeur soupira de nouveau et reposa également sa plume. « Très bien, posez vos questions et partez ensuite ! En revanche, je ne vous promets pas de vous dire la vérité et vous n'avez aucun moyen, légal en tout cas, pour le savoir. Alors toujours partante pour me poser des questions ? » Merlin n'aimait pas mentir, mais le mensonge était nécessaire dans certaines situations et il jugeait que dans la sienne, mentir pouvait être une option. Avec un peu de chance, la journaliste allait repartir.
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Re: When the fear is at our doors (gwenlin)
Ven 27 Juil 2018 - 18:26
Non, Gwen n’était pas la femme de ménage et elle ne serait d’ailleurs jamais une femme de ménage parce que ça demandait un certain... doigté dirons-nous, ce truc qu’elle n’avait pas du tout. Par contre, elle pouvait très bien faire semblant d’en être une pour fouiller chez quelqu’un, ça elle en était capable. C’était son métier et parfois, il fallait utiliser la ruse parce que les mots ne suffisaient pas toujours. Avec Merlin, c’était évident que ça ne fonctionnait pas alors elle faisait comme elle pouvait et là, elle avait décidé de le coincer. Ils étaient sur son terrain à lui et pourtant, elle se sentait du bon côté de la force puisqu’il ne pourrait pas lui échapper. Il aurait beau être aussi méchant qu’il le souhaiterait, ça ne fonctionnerait pas. Elle voulait faire cet article, c’était tout ce qu’elle voyait alors il pouvait bien lui lancer les pires mots, ça ne changerait strictement rien à la situation ou peut-être que si, pire il serait avec elle, pire elle serait dans l’article donc au final, il ferait mieux d’être gentil et serviable mais jusqu’ici, ces deux qualités lui faisait atrocement défaut. Certes, elle n’avait pas l’air si coincée que cela mais ça dépendait les situations. Parler de ce genre de choses, ça ne lui posait aucun problème, après elle avouait volontiers qu’avec les hommes, elle n’était pas forcément la plus douée qui soit, d’où son célibat qui durait et elle aurait beau dire qu’elle privilégiait son travail, beaucoup arrivaient à alterner les deux, juste pas elle. Se faire des amis, elle y arrivait mais dès que ça entrait dans le domaine du sentimental, elle était une vraie handicapée. « Beaucoup d’hommes adoreraient que je leur offre une fouille au corps. » Elle avait tout le temps du monde alors s’il décidait de travailler et se taire, elle resterait quand même. Elle pouvait bosser sur ses articles actuels en même temps que l’user psychologiquement, elle s’adaptait vraiment à tout cette petite journaliste. Merlin le savait pourtant qu’elle était obstinée mais on dirait qu’il ne le savait pas suffisament ainsi elle devrait lui rafraîchir la mémoire. « Je doute que vous osiez faire ça, monsieur le professeur. Ça serait dommage de perdre votre travail pour moi même si ça serait assez attendrissant quand on y pense. Mais on m’a menacé de bien pire que cela alors je vais quand même tenter ma chance et rester. » Appeler à l’aide et dire qu’elle le séquestrait, quelle drôle d’idée ! En plus, il y avait fort à parier que personne n’irait le croire. Il suffisait de le regarder lui et de la regarder elle. Le jour où elle serait d’une quelconque menace pour lui n’était pas du tout encore arrivé. S’il voulait vraiment de débarrasser d’elle, il le pourrait facilement et il n’avait même pas besoin d’utiliser la magie pour ça. Suffisait qu’il la soulève et la foute dehors et elle ne pourrait rien faire contre ça sauf qu’il ne l’avait encore jamais fait alors quelque part, elle se demandait si tout ça, il ne l’aimait pas pour ne rien faire. « Bien sûr, on verra le nombre de personnes qui vous croiront. Mais je mettrais ma main à couper qu’ils ne seront pas nombreux et que ça pourrait se retourner contre vous. Je pourrais tout aussi bien dire que vous m’avez invité ici et que vous m’avez dit tout un tas de choses dégueulasses et que j’ai dû me défendre comme j’ai pu, pauvre femme fragile que je suis. » La comédie, elle pouvait aussi s’y mettre et le pire, c’était qu’il était tellement plus facile de voir une femme en tant que victime qu’un homme donc elle avait toutes les chances de son côté et elle n’hésiterait pas à utiliser toutes ses cartes pour obtenir ce qu’elle voulait. « Oui, toujours. Je suis plutôt douée pour décerner la vérité du mensonge, sachez le. Que s’est-il passé ce jour-là ? »
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Re: When the fear is at our doors (gwenlin)
Sam 28 Juil 2018 - 15:14
Gwen & Merlin
When the fear is at our doors
Une fouille au corps ? Voilà une proposition assez alléchante car en soi, la journaliste n'était pas vilaine, bien au contraire. Et cela, Merlin l'avait bien remarqué mais il ne comptait pas le lui dire. Cela pourrait lui donner un angle d'attaque. Le professeur de métamorphose n'était pas le seul à utiliser la prétentieux dans cette discussion car les paroles de la demoiselle paraissaient bien prétentieuses pour le coup. Cependant, il releva également le fait qu'elle faisait également des fouilles au corps. Et il ne put s'empêcher d'ironiser les paroles de la journaliste. « Oh vous faîtes des fouilles au corps ? Je ne savais pas que vous étiez également Auror ! Vous êtes polyvalente à ce que je vois ! » Lança-t-il en rigolant légèrement, reprenant alors la tâche qu'il était en train de faire avant qu'elle ne vienne le déranger. Cependant, elle se montra très obstinée et elle ne comptait pas partir, allant même à dire que lui-même ne pourrait partir de cette pièce. Voilà quelque chose qui serait intéressé à vérifier. Merlin l'avertit alors qu'il avait la capacité de la transformer en animal et qu'il pourrait ainsi sortir de son bureau. Malheureusement, sa petite menace n'eut aucun effet sur la journaliste, celle-ci se doutant bien qu'il n'allât pas risquer son poste pour elle et prenant donc le risque de rester.
Le professeur arriva à une conclusion toute simple : la demoiselle qui était en face de lui, ne comptait pas partir avant d'avoir eu les informations qu'elle désirait. Il adopta donc une nouvelle stratégie et lui confia que les réponses qu'il allait fournir à ses questions, pourraient bien être des mensonges. Et elle répliqua, voulant jouer la comédie pour que la réputation de Merlin en prenne un coup. Elle avait du répondant, il devait l'avouer. Mais lui aussi. Et il ne comptait pas se laisser faire ainsi. « Vous pensez que les gens vont plutôt croire une journaliste qu'un ancien auror devenu professeur dans l'une des plus grandes universités magiques ? Vous accordez bien trop valeur à votre fonction si vous voulez mon avis. » Merlin pensait sincèrement que les gens allaient plutôt le croire lui qu'elle. Après tout, les journalistes n'avaient pas forcément une bonne réputation. Le professeur n'accordait pas une confiance aveugle aux informations données par les journalistes. Il fallait faire preuve de discernement et savoir démêler le vrai du faux. Il revint alors sur la petite comédie que la journaliste voulait mettre en place, une comédie assez surprenante de la part d'une femme d'ailleurs. En tout cas, cela avait assez surpris Merlin pour qu'il revienne sur ces paroles. « Je dois avouer m'être trompé sur vous. Je pensais que vous étiez une féministe ou tout du moins que vous défendiez la cause des femmes. Cependant en voulant jouer la victime, vous venez de me prouver le contraire. Partout dans le monde, les femmes dénoncent de plus en plus le harcèlement sexuel et vous voulez jouer de cela ? Étonnant. » Conclut-il avant de reprendre son sa tâche, attendant alors la question de la demoiselle, vu qu'elle n'avait nullement peur du mensonge.
Sa première question montra qu'elle ne voulait pas tourner autour du pot. Elle voulait que le professeur lui raconte ce qui s'était passé le jour où son frère est décédé. Seulement, il fit semblant de ne pas très bien comprendre sa question, essayant de l'esquiver par la même occasion. « Ce jour-là ? De quel jour parlez-vous ? Vous parlez du jour de mon mariage peut-être ? Oh vous savez, ce jour-là, mise à part la cérémonie qui fut sublimissime, rien de bien extraordinaire ne se produisit. D'ailleurs, je ne savais pas que mon mariage vous intéressait autant ! Je me demande pourquoi tiens. » Fit-il en haussant les épaules, continuant d'écrire sur le parchemin qui se trouvait sous son nez. A vrai dire, il écrirait pas grand chose, n'arrivant pas à se concentrer avec la journaliste qui se trouvait dans la même pièce que lui. Elle le déconcentrait, mais il faisait semblant d'écrire des trucs, des trucs qui n'avaient rien à voir avec la métamorphose, mais tant pis. En réalité, il n'écrivait pas, il décidait. Bien piètre dessinateur, il aimait parfois, lors de conversation, se mettre à gribouiller quelque chose qui était parfois potable. Il était en train de dessiner la journaliste, enfin quelque chose qui lui ressemblait tout du moins.
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