- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4389
Inventaire Sorcier
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Fear not this Night (Jolan)
Dim 26 Mar 2023 - 22:22
Lift your voice with the first light of dawn.
Les doigts portées à sa harpe, une antique aria au bout des lèvres, Cataleya égraine ses mélodies sous le souffle lent d’un loup assoupi. Si ses grands yeux bleus caressent encore les muscles, se méfient des soubresauts de la Bête, sa voix s’élève à la manière d’un charme ininterrompu aux accents nordiques. Elle se grave méticuleusement là, dans l’inconscient, sous le crâne d’un lycanthrope suffisamment apaisé par ses potions et sortilège pour clore le regard un soir de pleine lune. Il fallait avouer que la Blackthorn avait pris ses habitudes depuis des années déjà, quand bien même il s’agissait là du premier dont elle devait véritablement s’occuper. Elle posait chacune de ses nuits de pleine lune depuis maintenant cinq ans, tout d’abord pour chasser, et puis, depuis janvier, veiller ce frère d’arme aujourd’hui tombé. Fut un temps, pourtant, où les rondeurs de la lune lui arrachaient encore un sentiment d’émerveillement et pas cette étrange amertume lorsque les capes noires lui soufflaient de rester à l’abri.
Veillée par son œil opalescent, elle fêtait encore ses esbats lorsque les chasses aux loups prenaient fin car, de toutes les forces que comportait la nature, la lune demeurait auréolée de ce charme entêtant. De cette symbolique féminine et souveraine. Plus d’un rite la louait, plus d’une magie lui était entièrement dévouée, et c’était certainement pour tout ce qu’elle représentait que Cataleya avait fini par tatouer chacune de ses phases à l’intérieur de ses cuisses…
La Bête s’est définitivement endormie et ce simple constat arrache une expression en tout point apaisée à la Blackthorn qui prend note sur carnet à sa droite. Peut être est-ce dû au fait qu’elle a toujour un peu la main lourde sur les philtres de paix, peut être a t-elle enfin trouvé l’équilibre qui correspond, à cet instant t, à Keir et son loup. Peut être était-il tant éreinté par les dernières missions qu’il est tout bonnement tombé de fatigue mais.. Il semblait si susceptible, si nerveux, si agressif c’est deux derniers jours que Cataleya aurait risqué sa main devant le pari que cette nuit aurait été bien plus agitée que ça. Inconsciemment sans doute, Cataleya remercie le créateur de la potion tue loup et tout ceux ayant à leur tour poussé le domaine de la recherche. Peut être que d’ici une vingtaine d’année, elle fera elle aussi parti de ces noms que l’on louait en silence lorsque le Mal était endigué. Pour une nuit du moins.
Pourtant le sentiment d’alerte quasis constante qu’éprouve la rousse ne s’est pas totalement appaisé, et c’est une moue un peu contrariée qu’elle lève le regard vers la porte de la cave. Elle a un mauvais pressentiment, et sa psychée animale, celle contre laquelle elle passe ses jours entiers à lutter lui souffle une méfiance à laquelle elle accepte volontier de se soumettre. Il y a quelque chose d’étrange en cette nuit, elle le ressent bien. Ou s’en persuade.
Le regard s'accroche une dernière fois à la fourrure de jais du lycanthrope qui dort là, tout près, enchaîné et cerné de rune et glyphes mûrement réfléchi et vérifié. Elle hésite un peu Cataleya, mais sait ce genre de sort difficile à lever, plus encore par un animal. Keir est maître de son esprit, endormi, apaisé, enfermé, lié, et Cataleya ne s’absentera pas bien longtemps. Juste le temps de s’assurer que rien dehors ne rode.
La cigarette posée tout près des mortiers se coincent entre ses lèvres, les doigts se referment fermement sur la baguette et, d’un geste pointé sur les escaliers, Cataleya invite son elfe à se terrer à l’étage. La porte s’ouvre sur le jardin, le regard s’aiguise sur le cimetière, et c’est d’un pas aérien que la sorcière s’extrait de son domaine pour pleinement observer les sépultures. Quelque chose ne va pas. . Elle ne saurait dire quoi, mais la boule former dans son estomac lui pèse tant qu’elle en vomirait presque.
Alors la cigarette s’allume.
Le regard s’acère, ne croise aucun spectre
Pourtant c’est un grondement rauque qui pèse sur sa gorge lorsqu’elle ressent cette présence en tout point étrangère à son territoire.
❝ Fais chier. ❞ Marmonne t’elle déjà, faisant nerveusement tourner sa baguette de saule entre ses doigts. L’odeur lui prend aux tripes et courbe un peu son dos mais elle n’est pas seule, et c’est bien ça qui la dérange le plus. Cat, elle, pourrait prendre forme animale et filer sans pression aucune sous les pulsions carnassières d’un lycanthrope.
@Jolan Wauters
- InvitéInvité
Re: Fear not this Night (Jolan)
Jeu 30 Mar 2023 - 21:44
NOOOOON ... Elle courrait, cette proie de la nuit. Elle courait à ne plus s'en arrêter, alors que je l'avais pourtant déjà mordu dans ma fureur. Elle tentait de s'enfuir, comme si elle avait réellement la moindre chance. Et même alors qu'elle commençait à se cacher derrière tantôt un arbre, tantôt une pierre tombale, je pouvais la suivre à la trace. Je n'avais qu'à suivre l'odeur du sang.
La chasse, c'était grisant. Ce que, sous les traits d'Akhela, je préférais par dessus tout. Sentir que la proie tente de s'échapper pour finalement refermer ma gueule dessus, enfoncer mes crocs dans la chair. Et celui-ci ne fera pas exception, alors qu'il sort. Il ne me faut que quelques instants pour bondir dessus, arrêtant définitivement sa course dans un coup de griffe à sa jambe. Ma gueule, elle, se referme sur son cou, que d'un mouvement enragé je brise sans le moindre remord, sans aucun soupçon de culpabilité. Juste de la rage. Juste le fruit de ma malédiction.
Et ma langue lappe. Elle lèche le sang encore chaud sur la plaie, la patte sur la colonne inerte de ma victime au cas où ma dernière attaque n'aurait pas été si définitivement mortelle que ça. Mais elle l'a été. Pourtant, ma tête se relève, mes yeux déchirant à nouveau l'obscurité. Dans ce lieu, ma truffe autant que mes sens acérés par l'astre lunaire m'indiquent que je ne suis pas seul. Et il n'en faut pas plus pour que je grogne, entrainé par cette folie qui m'habite, qui m'habitera toujours.
La chasse, c'était grisant. Ce que, sous les traits d'Akhela, je préférais par dessus tout. Sentir que la proie tente de s'échapper pour finalement refermer ma gueule dessus, enfoncer mes crocs dans la chair. Et celui-ci ne fera pas exception, alors qu'il sort. Il ne me faut que quelques instants pour bondir dessus, arrêtant définitivement sa course dans un coup de griffe à sa jambe. Ma gueule, elle, se referme sur son cou, que d'un mouvement enragé je brise sans le moindre remord, sans aucun soupçon de culpabilité. Juste de la rage. Juste le fruit de ma malédiction.
Et ma langue lappe. Elle lèche le sang encore chaud sur la plaie, la patte sur la colonne inerte de ma victime au cas où ma dernière attaque n'aurait pas été si définitivement mortelle que ça. Mais elle l'a été. Pourtant, ma tête se relève, mes yeux déchirant à nouveau l'obscurité. Dans ce lieu, ma truffe autant que mes sens acérés par l'astre lunaire m'indiquent que je ne suis pas seul. Et il n'en faut pas plus pour que je grogne, entrainé par cette folie qui m'habite, qui m'habitera toujours.
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Re: Fear not this Night (Jolan)
Jeu 30 Mar 2023 - 23:13
Lift your voice with the first light of dawn.
La Mort, pourtant, lui est tant devenue commune au gré de ses gardes qu’elle ne l’émeut en cet instant pas plus que nécessaire, aussi sordide soit ce constat. Pas étonnant qu’on puisse la juger monstrueuse. Seul persistait un profond sentiment d’injustice, une amère rancoeur, et cette odieuse adrénaline, teinté de pulsions auto-destructrices, qui sifflait à l’attaque la propre Bête venue lui ronger les tripes. Et il gronde, cet instinct contrarié.
Les lèvres entrouverte pour déceler au mieux, par delà l'hémoglobine et les effluves mortifères ,le parfum de ce loup, l’instinct se fait prédateur, quand bien même le pas cherche déjà à se dérober ; elle n’est ni bonne duelliste, ni la plus expérimentée en matière de chasse au loup car condamnée à rester en retrait et pourtant, pulsion de mort ou instinct de préservation, les phalanges serrent tant sa baguette qu’elles en blanchissent d’avantage.
La Raison voudrait appeler les autorités compétences, au risque de laisser cette Horreur progresser dans les ruelles si tranquilles de son voisinage -sur ses terres-, mais une idée sotte persiste. Hante maladivement ses grands yeux bleus. Elle voudrait l’étrangler, devine déjà les conséquences en cas d’échec mais aussi de réussite, mais Quarta est entêté et l’éducations paternelle a su dégager de sa maigre carcasse quelques hardies sursaut lorsqu’elle venait à croiser le regard de la Mort. Et en cette nuit de pleine lune, les lèvres étirée en coin sous sa cigarette fumante, elle croirait presque deviner les yeux d’Aloysius briller sombrement dans l’obscurité.
D’un geste lent, plus pour ne pas exciter davantage les sens du prédateur qui lui font face, Cataleya éteint sa cigarette sur la peau abîmée de son poignet, marque un mouvement de recule vers son jardin, une étrange mélodie sifflée entre ses canines aiguisée par l’odeur du sang. Elle recule d’un nouveau pas, porte sa baguette sur son avant bras pour doucement l’entailler.
❝ Viens voir maman, ma petite beauté. ❞
Cataleya n’était définitivement pas une bonne duelliste ; le sentiment d’urgence éveillait le pire chez elle et pourtant, il fallait croire que tenue au seuil de sa demeure, un avantage certain se dressait derrière elle. Étudiée pour ne laisser personne entrer, et encore moins sortir, le jardin du yard manor était un petit bijoux étudié par ses soins et les capes noires destinées à la préserver d’une intrusion familiale. Et soyons honnête, si Aloysius Blackthorn ne pouvait mettre pied à terre, un foutu loup ne saurait en sortir. Il lui suffirait de taper le sprint de sa vie jusqu’à la porte d’entrée, la verrouiller, verrouiller le portail à distance, se barricader pour préserver le quartier d’un malade qui ne prenait pas ses potions, et sauver accessoirement son royal fessier en se planquant derrière une porte d’entrée qu’elle espérait résistante.
Nouveau sifflement aux allures de mésange, le coeur se serre en devinant les tensions sous le pelage gris de la Bête.
❝ O négatif, parfaitement pur ; le dernier qui a tenté de me croquer avait l’air excité par son parfum. Ca serait con de rater cette occasion. En plus je suis canon. ❞
Elle transpire la peur, petite biche prise entre les yeux du grand méchant loup, et parle pour s’en défaire. Aux aguets, prête à fuir, sa baguette aux bords de l’éclatement -comme son coeur- entre ses doigts. Allez babe. Un bon gros saut, une petite course, et la porte pourrait se refermer derrière toi.
La baguette se lève, le regard brille d’une étrange lueur ainsi nimbé du voile opalescent de la lune, et elle siffle Cataleya, cet Incarcerem si déterminé qu’il étonnerait même @James Blackthorn . Faut pas déconner, elle a pleinement confiance en ses sortilèges et maléfices, mais préférait ligoter cette fichue bête plutôt que la voir crapahuter dans ses rosiers.
@Jolan Wauters
- InvitéInvité
Re: Fear not this Night (Jolan)
Ven 31 Mar 2023 - 16:48
L'objet de convoitise se dessine sous les traits d'une personne bien connue de l'humain, mais pas du loup. Pourtant, cette information se dessine tout de même dans l'esprit, rendant la cible encore plus désirable. Si j'étais conscient, je lutterais contre la bête, mais sans potion, la conscience est une chose qui m'est interdite, refusée par la biologie de ma mutation. Il a le dessus, et il en profite. Il en profite pleinement.
Est-ce de la folie chez la Blackthorn ? S'entailler ainsi n'aura qu'une seule conséquence : rendre fou l'animal que je suis. Et il n'en faut pas plus pour qu'il charge, Akhela. Le sang l'appelle autant que le meurtre l'attire. Et l'Incarcerem, il se le prend de plein fouet, alors que ses pattes arrières sont ligotées sous la prise. Mais pensez-vous que ça l'arrête ? Pas du tout. Pas alors qu'on l'a ainsi appâter. Les crocs déchirent la corde avec hargne alors que l'animal se relève.
Et se remettant sur ses quatre pattes, il grogne encore plus de rage l'animal. Il grogne avant de bondir, mais cette fois pas en direction de sa nouvelle proie. En direction de l'obscurité. Cette obscurité qui lui donnera un manteau protecteur, cette ombre dans laquelle il aime se tapir avant d'attaquer. Et il n'hésite pas, après quelques secondes, à revenir à la charge, crocs et griffes prêtes à venir mutiler plus la rouquine.
Est-ce de la folie chez la Blackthorn ? S'entailler ainsi n'aura qu'une seule conséquence : rendre fou l'animal que je suis. Et il n'en faut pas plus pour qu'il charge, Akhela. Le sang l'appelle autant que le meurtre l'attire. Et l'Incarcerem, il se le prend de plein fouet, alors que ses pattes arrières sont ligotées sous la prise. Mais pensez-vous que ça l'arrête ? Pas du tout. Pas alors qu'on l'a ainsi appâter. Les crocs déchirent la corde avec hargne alors que l'animal se relève.
Et se remettant sur ses quatre pattes, il grogne encore plus de rage l'animal. Il grogne avant de bondir, mais cette fois pas en direction de sa nouvelle proie. En direction de l'obscurité. Cette obscurité qui lui donnera un manteau protecteur, cette ombre dans laquelle il aime se tapir avant d'attaquer. Et il n'hésite pas, après quelques secondes, à revenir à la charge, crocs et griffes prêtes à venir mutiler plus la rouquine.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Fear not this Night (Jolan)
Ven 31 Mar 2023 - 23:00
Lift your voice with the first light of dawn.
La monstrueuse mâchoire du lycanthrope claque tout près car la survie choisit de primer sur les spectres que traîne Mélinoée. Maîtresse des lieux. Si elle a laissé sa cape mollement pendre dans sa cave, force est d’admettre que Cataleya garde toute l’impériosité que l’on accole à son pseudonyme, et cette simple fuite, d’une pas chassé sur le côté, traduit sans peine ce goût du risque avec lequel elle flirt depuis deux ans, bientôt trois. Depuis qu’elle se laisse mourir dans les hauteurs du manoir Blackthorn, loin de sa fratrie, loin de tout, son animagus haletant étrangement au porte d’une tour condamnée, veillant les pleurs de cette soeur qu’elle n’avait su protéger.
La griffe l’effleurerait presque, mais elle est vive petite Malinoise au regard clair. Ses iris rendus translucides par l’éclat de la lune lui donnent un air fou alors qu’elle glisse à son tour parmi les ombres, insaisissable. Elle en rirait si l’esprit n'était pas tant accroché aux rythme de cette valse toute infernale à laquelle elle se pliait depuis quelques secondes déjà. Il est vif ce loup, il est fort, affamé, mais son parfum ne lui est pas inconnu et c’est sans doute ce qui tient tant en haleine la sorcière depuis quelques instants déjà. Elle peine à faire le lien ainsi prise entre les feux de l’urgence, mais quelque chose brille, là, dans son regard.
Peut être l’a t’elle déjà reconnu mais refuse de se l’avouer car cela reviendrait à brusquement tourner ses inquiétudes sur @Juliet Blackthorn . Car que cela éveillerait le pire chez la cinquième adoptée Blackthorn.
❝ Stupéfix. ❞ Il est si proche que la baguette taperait presque le museau de l’immensité grisonnante qui lui fait face, mais enfin, l’inspiration reprend après quelques secondes d’apnée véritable. Elle a le souffle brûlant Cataleya, et un Sectumsempra qui pèse sur ses lèvres, pas même capable de se formuler. Elle a trop vu de sang, et l’odeur de la mort hante ses doigts depuis qu’elle œuvre au sein de Sainte Marie. Serait-elle de toute manière capable d’exécuter pareil sortilège en situation de crise ?
Le sang perle sur son bras nacré, le souffle est brulant, mais l’espace d’un instant Cataleya demeure immobile, pleinement à l’affut.
Cette odeur.
Cette fichue odeur.
Cette fichue odeur.
Un grondement rauque roule entre ses canines acérées, car elle le réalise enfin petite soeur trop inquiète, ce qu’elle aurait dû sentir depuis cette nuit trop alcoolisée alors même qu’elle le tenait plaqué contre sa poitrine. Ce qu'elle aurait dû sentir au bar. Ce qu'elle avait crû déceler à la st valentin mais avait attribué aux délires de la fièvres. Petit salopiot.. Des claques se perdraient à ton réveil Waulters.
@Jolan Wauters
- InvitéInvité
Re: Fear not this Night (Jolan)
Jeu 6 Avr 2023 - 21:21
Plus que sa précédente proie, la rouquine se défendait bien. Des réflexes qui n'étaient peut-être qu'innés, mais qui sur l'instant se révélaient salvateurs après une décision de se mutiler la chair pour appâter la Bête.
Le stupéfix arrêta la charge, projettant l'animal que j'étais à plusieurs mètres dans une chute qui ne s'arrêta qu'en claquant sur le marbre d'une tombe. Un rale se fit entendre, gémissement inhérent à l'impact, mais le Loup n'en avait pas fini. Parce qu'il avait senti d'encore plus près l'odeur du sang. Parce qu'il voulait lécher cette plaie offerte en sacrifice. Il voulait mordre. Je désirais mutiler la quatrième adoptée de cette famille de sang-pur.
Ma tête se secoue un instant, avant de regarder autour. Jusqu'à l'apercevoir, non loin encore. Et c'est plus fort que moi, l'instinct me dicte d'attaquer sans hésiter. Me pousse à charger dans l'unique but de griffer son épiderme, d'anéantir la beauté de son visage, de me repaitre d'elle comme si elle n'était que le dessert de cette nuit déjà entachée de sang. Je la désire bien différemment de la façon dont j'ai déjà pu la convoiter. Et si j'étais seulement conscient de ce que je faisais, j'aurais de l'inquiétude pour elle, parce que je savais que le Loup était capable du pire.
Le stupéfix arrêta la charge, projettant l'animal que j'étais à plusieurs mètres dans une chute qui ne s'arrêta qu'en claquant sur le marbre d'une tombe. Un rale se fit entendre, gémissement inhérent à l'impact, mais le Loup n'en avait pas fini. Parce qu'il avait senti d'encore plus près l'odeur du sang. Parce qu'il voulait lécher cette plaie offerte en sacrifice. Il voulait mordre. Je désirais mutiler la quatrième adoptée de cette famille de sang-pur.
Ma tête se secoue un instant, avant de regarder autour. Jusqu'à l'apercevoir, non loin encore. Et c'est plus fort que moi, l'instinct me dicte d'attaquer sans hésiter. Me pousse à charger dans l'unique but de griffer son épiderme, d'anéantir la beauté de son visage, de me repaitre d'elle comme si elle n'était que le dessert de cette nuit déjà entachée de sang. Je la désire bien différemment de la façon dont j'ai déjà pu la convoiter. Et si j'étais seulement conscient de ce que je faisais, j'aurais de l'inquiétude pour elle, parce que je savais que le Loup était capable du pire.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
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» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4389
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Fear not this Night (Jolan)
Ven 7 Avr 2023 - 19:23
Lift your voice with the first light of dawn.
Fondamentalement agacée, les muscles tendues devant le nouvel assaut du lycantrope, Cataleya se défait un peu de son arrogance lorsque la peur lui vole un brusque baiser et que le pied se recule sous le poids de celui-ci. Sans doute que mettre un visage sur l'immondice qui la menaçait perturbait plus qu'elle ne le pensait cette reine sans couronne. Un Muller l'aurait certainement enhardie, mais force était d'admettre que si elle jugeait chaque aspect de la vie et personnalité de Wauters, le lien qu'il partageait avec Juliet la figeait un peu. Jeter un sort plus offensif, c'était risquer de briser le peu de lien qui subsistait entre les deux soeurs Blackthorns, mais faute à son éducation ou à l'excitation toute singulière qu'éveillait l'échange en elle, c'est ce qui tient le plus du reflex.
Il cherche à la défigurer comme elle rêverait de claquer sa mâchoire sur la sienne, et si le sang qui coule le long de son bras trop blanc éveille le pire chez le loup, sa charge fait naître en le regard de la sorcière un bien sombre écho à toute sa fureur. L'exercice serait cathartique, et la légitime défense serait plaqué au visage d'un procès si Claudia n'étranglait pas celui-ci d'une main impérieuse, et puis, d'un autre côté, l'estime parentale serait peut être effleuré si, une fois pour toute, elle prouvait pouvoir marcher dans les pas de ses parents. Alors, si l'expérience sifflait d'odieux sortilèges, si l'éducation murmurait des maléfice destiné à faire désastreusement mal, il y a bien cet impardonnable qui passerait presque pour un juste milieu. Cet impardonnable salvateur, tout juste posé sur la langue, parce qu'elle sait qu'elle arriverait à le lancer à la perfection.
(C'est ta morale qui te freine, Mélinoé.)
En revêtant pour la première fois sa cape noire, on le lui avait pourtant murmuré de se défaire de tout principe de bien et de mal, que seul subsistait la direction. Que de mauvaise actions pouvaient mener au Bien Commun. Qu'elle n'irait pas bien loin si elle craignait de blesser au moindre geste mais... C'était là une frontière mentale qu'elle s'était toujours refusé à franchir. Le genre de marque que l'on s'infligeait à l'âme et qui ne pourrait être gommer sous mille excuses ou bonne action. Mais pour l'avoir connu, celui-ci était doux. Peut être plus doux que tout ce qu'elle avait à offrir en réponse à cette mâchoire qui s'élançait déjà sur elle.
❝ Impero. ❞ Le geste est gracile, la voix étonnamment douce, mais elle sait le sortilège parfaitement exécuté lorsque, à quelques centimètre à peine, la gueule se fige tout près de ses chaires. Alors, le regard plongé au plus profond de cette âme offerte, Cataleya la fait pleinement basculer sous son emprise. ❝ On va gentiment renter Glutonny, et t'attacher. ❞
A quelque centimètre à peine de ce souffle brûlant, la Blackthorn se sent toute puissante, pourtant l'ivresse du moment laisse place à la peur lorsqu'elle comprenant ce dans quoi elle vient de mettre les pieds. Et ça l'effraie Cataleya, parce que ça y est, elle vient de passer du côté de ses bourreau d'un simple mot. Le regard ne faiblit pourtant pas, et c'est souplement qu'elle guide la Bête jusque dans la cave où, suffisamment loin d'un Keir subitement plus agité, elle l'enchaîne méticuleusement. Elle tremble pourtant un peu, Reine Blackthorn et aimerait appeler @Arthur Batthyány sur le champ, mais l'esprit s'aiguise sur la situation, et sur le cadavre qui repose dans le cimetière.
Si elle le laissait là, on tomberait dessus et ferait forcément le lien avec elle, et avec le fait qu'elle planquait un premier loup, mais maintenant un second. On pourrait même lui attribuer la responsabilité de cette foutue mort ! Mais en même temps, elle n'allait pas l'enterrer dans le jardin ou...
@Jolan Wauters
- InvitéInvité
Re: Fear not this Night (Jolan)
Ven 7 Avr 2023 - 20:07
❝ Impero. ❞
Le mot appelle le sort, et le sort arrête la Bête dans sa charge meurtrière. Pourtant, l'esprit du Loup, empli de rage et de haine, n'a rien de facile à catalyser. Et il lutte, pourtant sous l'emprise, au début. Il lutte jusqu'à ce qu'elle s'enhardisse un peu, se rendant compte de ce qu'elle avait fait. Il lutte jusqu'à secouer la tête, pret à obéir à n'importe quel ordre qu'elle donnerait, la flamboyante Blackthorn. Dans sa folie, il serait prêt à courber la patte, à défendre celle qui au moyen de l'impardonnable devenait actuellement sa maitresse. Une seule pensée d'elle suffirait à lui faire alors commettre les pires atrocités. C'est à cause de cela qu'il est nommé ainsi, qu'il est impardonnable. L'impero vous ôte ce droit divin qu'est le libre arbitre.
Il entre, l'animal. Docile, luttant aussitôt que la jeune femme faiblit, pour se rendre aussitôt que l'ombre se refait pleine sur son esprit. Il accepte sans broncher les chaines, malgré que les liens s'effritent sur son esprit. Mais lorsqu'elle s'éloigne, que le lien se fait plus ténu, la rage se lit à nouveau dans le regard de l'amérindien et l'animal cherche à bondir pour se rendre compte du piège où il est à présent. Il prend conscience des chaines, et se débat pour s'en débarrasser, pour se défaire de ces liens douloureux et lourds.
Croyait-elle pouvoir le retenir ainsi ? Combien avait essayé ? Reculant jusqu'à tendre les chaines, l'animal venait ensuite attraper avec sa gueule le métal des maillons pour tirer encore plus dessus. Avec force. Avec haine. Jusqu'à ce que le mur s'arrache avec. Jusqu'à ce que la roche cède et que le loup puisse de nouveau s'enhardir contre son hote. Mais la porte ne céda pas, elle. Elle résista aux assauts du nouveau venu, tandis qu'il s'emportait encore et encore, se blessant un peu plus à chaque essai, marquant sa chair des liens qui le contraignaient autant que le métal de la porte d'un sang impur aux yeux de beaucoup. Jusqu'à ce que la lune entame sa descente. Jusqu'à ce que le loup abdique, obligé de rendre sa place à l'homme. Un homme qui se trouva être nu, allongé dans une cave qu'il ne reconnaitrait pas à son réveil.
Le mot appelle le sort, et le sort arrête la Bête dans sa charge meurtrière. Pourtant, l'esprit du Loup, empli de rage et de haine, n'a rien de facile à catalyser. Et il lutte, pourtant sous l'emprise, au début. Il lutte jusqu'à ce qu'elle s'enhardisse un peu, se rendant compte de ce qu'elle avait fait. Il lutte jusqu'à secouer la tête, pret à obéir à n'importe quel ordre qu'elle donnerait, la flamboyante Blackthorn. Dans sa folie, il serait prêt à courber la patte, à défendre celle qui au moyen de l'impardonnable devenait actuellement sa maitresse. Une seule pensée d'elle suffirait à lui faire alors commettre les pires atrocités. C'est à cause de cela qu'il est nommé ainsi, qu'il est impardonnable. L'impero vous ôte ce droit divin qu'est le libre arbitre.
Il entre, l'animal. Docile, luttant aussitôt que la jeune femme faiblit, pour se rendre aussitôt que l'ombre se refait pleine sur son esprit. Il accepte sans broncher les chaines, malgré que les liens s'effritent sur son esprit. Mais lorsqu'elle s'éloigne, que le lien se fait plus ténu, la rage se lit à nouveau dans le regard de l'amérindien et l'animal cherche à bondir pour se rendre compte du piège où il est à présent. Il prend conscience des chaines, et se débat pour s'en débarrasser, pour se défaire de ces liens douloureux et lourds.
Croyait-elle pouvoir le retenir ainsi ? Combien avait essayé ? Reculant jusqu'à tendre les chaines, l'animal venait ensuite attraper avec sa gueule le métal des maillons pour tirer encore plus dessus. Avec force. Avec haine. Jusqu'à ce que le mur s'arrache avec. Jusqu'à ce que la roche cède et que le loup puisse de nouveau s'enhardir contre son hote. Mais la porte ne céda pas, elle. Elle résista aux assauts du nouveau venu, tandis qu'il s'emportait encore et encore, se blessant un peu plus à chaque essai, marquant sa chair des liens qui le contraignaient autant que le métal de la porte d'un sang impur aux yeux de beaucoup. Jusqu'à ce que la lune entame sa descente. Jusqu'à ce que le loup abdique, obligé de rendre sa place à l'homme. Un homme qui se trouva être nu, allongé dans une cave qu'il ne reconnaitrait pas à son réveil.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4389
Inventaire Sorcier
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Re: Fear not this Night (Jolan)
Lun 10 Avr 2023 - 21:24
Calme. Jamais Cataleya n'avait crû pouvoir retrouver cette sensation de contrôle après une nuit nimbée de chaos et ponctuée d'imprévus. Si veiller un lycantrope en solitaire ne l'avait jamais vraiment effrayée car la préparation en amont la préservait de bien des risques, devoir en capturer un second seule et le contenir relevait du nouveau. Aussi, si la présence d'un Jolan tentant de fracturer sa porte n'avait pas assez éveillé les frayeurs de la Blackthorn, la présence d'un cadavre non loin de sa demeure, puis la venu d'un cousin qui, pressentait presque les ennuis, avaient tôt fait de plonger la médicomage dans la panique. Incapable de le laisser mettre un pied dans ce monde qui était le sien, elle avait retournée sa baguette contre lui, seconde ligne franchit, elle qui s'était jurée de toujours préserver sa famille. « Stupéfix ». Elle avait cloîtré @James Blackthorn dans sa chambre, enfermé à double tour. La suite des événements s'étaient faite simplement, alignée sur ces directives toutes chaotique. La chambre d'Ofélia ? Vérouillée à son tour, et insonorisée. Celle de son elfe ? Elle avait connu le même sort. Et, assise sur les dernières marches de son escalier, le regard accroché à cette porte qui vacillait sous le poids d'un assaut révolté, Cataleya avait méticuleusement effacés les derniers messages de James.
Elle était resté ainsi une bonne heure, à l’affût, avant de réaliser que la panique qui palpitait dans ses veines l'empêchait tout bonnement de nourrir une pensée logique. En état de sidération tout d'abord, il lui avait fallut un bon moment pour se reprendre, et si elle avait entreprit de déplacer le cadavre qui reposait dans le cimetière, elle avait fini par faire ce qu'elle s'était juré de ne pas faire : appeler Arthur. Au bord des larmes et de la nausée, elle s'était excusée une paire de fois et il avait fallut prendre une entrée annexe à la cave pour sortir Keir de cet enfer, risquant une nouvelle attaque d'un intru désespérément hargneux. Son loup sauf, l'autre encore plus aliéné, la nuit avait été courte mais l'esprit s'était éclaircit sur le ton trop assuré d'@Arthur Batthyány .
La voici donc, épuisée, sa playlist spotify « good mood :)) » jouant paisiblement devant la porte d'une cave chargée de rune. Le regard désespérément plongé dans son café noir, brûlant, sans sucre, elle réfléchit encore. Arthur était parti, Keir peut après, les portes s'étaient déverrouillés prestement dans le plus grand des secrets et, enfin, Cataleya envisageait de libérer un homme qu'elle savait reconnaître sans même avoir aperçu sa psyché humaine. Elle se maudissait de ne pas l'avoir vu venir, de ne pas avoir fait confiance à son instinct, mais plus encore de ne pas avoir appelé les aurors pour qu'ils s'en saisissent. Elle s'était flanqué une telle terreur en cette nuit que, l'espace que quelques minutes, elle se moquait bien d'entendre Juliet hurler à mort en sachant son dernier plan cul à Azkaban.
Entrouvrant la porte de sa cave d'un geste lent, le regard refuse de détailler le désordre sans quoi elle sait que c'est un coup de pied dans les tibias de l'amérindien qui le tirerait de son sommeil. Ses potions et recherchent étaient entreposés ici ; le carnage serait sans précédent et cette simple idée lui arracha un soupire un tout point contrôlé. S'énerver ne servirait à rien, il ne se souviendrait de toute manière de rien.
Une cape de velour noir est jeté sur l'amérindien avant que Cataleya ne daigne prendre place à genoux au sol, son café entre les doigts.
« Allez, lève toi. Le petit déjeuné attend et je vais virer grincheuse si je n'avale rien. »
Un bref coup d'oeil porté à l'étagère à terre de droite l'oblige à clore son regard dans une seconde inspiration toute contrôlée. Ok. Ses Felix Felicis étaient foutus, c'était pas grave. C'était ça de travailler avec du vivant, l'imprévu, tout ça, tout ç... Ok, son armée de Veritaserum étaient aussi éclaté au sol. Respire Cataleya, c'était mieux que d'avoir fini les os brisés sous la mâchoire d'un lycantrope. Respire. Ca va le faire.
« Jolan ! » Elle aboie presque, comme pour brusquement l'arracher à ses songes agités. « Je te jure que c'est moi qui te mord si tu ne bouges pas tes fesses dans les deux minutes à venir! » Parce que oui, elle mourrait littéralement de faim, et cette dernière la rendait effectivement plus grincheuse qu'à l'accoutumé. C'était pour dire !
Elle était resté ainsi une bonne heure, à l’affût, avant de réaliser que la panique qui palpitait dans ses veines l'empêchait tout bonnement de nourrir une pensée logique. En état de sidération tout d'abord, il lui avait fallut un bon moment pour se reprendre, et si elle avait entreprit de déplacer le cadavre qui reposait dans le cimetière, elle avait fini par faire ce qu'elle s'était juré de ne pas faire : appeler Arthur. Au bord des larmes et de la nausée, elle s'était excusée une paire de fois et il avait fallut prendre une entrée annexe à la cave pour sortir Keir de cet enfer, risquant une nouvelle attaque d'un intru désespérément hargneux. Son loup sauf, l'autre encore plus aliéné, la nuit avait été courte mais l'esprit s'était éclaircit sur le ton trop assuré d'@Arthur Batthyány .
La voici donc, épuisée, sa playlist spotify « good mood :)) » jouant paisiblement devant la porte d'une cave chargée de rune. Le regard désespérément plongé dans son café noir, brûlant, sans sucre, elle réfléchit encore. Arthur était parti, Keir peut après, les portes s'étaient déverrouillés prestement dans le plus grand des secrets et, enfin, Cataleya envisageait de libérer un homme qu'elle savait reconnaître sans même avoir aperçu sa psyché humaine. Elle se maudissait de ne pas l'avoir vu venir, de ne pas avoir fait confiance à son instinct, mais plus encore de ne pas avoir appelé les aurors pour qu'ils s'en saisissent. Elle s'était flanqué une telle terreur en cette nuit que, l'espace que quelques minutes, elle se moquait bien d'entendre Juliet hurler à mort en sachant son dernier plan cul à Azkaban.
Entrouvrant la porte de sa cave d'un geste lent, le regard refuse de détailler le désordre sans quoi elle sait que c'est un coup de pied dans les tibias de l'amérindien qui le tirerait de son sommeil. Ses potions et recherchent étaient entreposés ici ; le carnage serait sans précédent et cette simple idée lui arracha un soupire un tout point contrôlé. S'énerver ne servirait à rien, il ne se souviendrait de toute manière de rien.
Une cape de velour noir est jeté sur l'amérindien avant que Cataleya ne daigne prendre place à genoux au sol, son café entre les doigts.
« Allez, lève toi. Le petit déjeuné attend et je vais virer grincheuse si je n'avale rien. »
Un bref coup d'oeil porté à l'étagère à terre de droite l'oblige à clore son regard dans une seconde inspiration toute contrôlée. Ok. Ses Felix Felicis étaient foutus, c'était pas grave. C'était ça de travailler avec du vivant, l'imprévu, tout ça, tout ç... Ok, son armée de Veritaserum étaient aussi éclaté au sol. Respire Cataleya, c'était mieux que d'avoir fini les os brisés sous la mâchoire d'un lycantrope. Respire. Ca va le faire.
« Jolan ! » Elle aboie presque, comme pour brusquement l'arracher à ses songes agités. « Je te jure que c'est moi qui te mord si tu ne bouges pas tes fesses dans les deux minutes à venir! » Parce que oui, elle mourrait littéralement de faim, et cette dernière la rendait effectivement plus grincheuse qu'à l'accoutumé. C'était pour dire !
- InvitéInvité
Re: Fear not this Night (Jolan)
Jeu 20 Avr 2023 - 20:59
« Jolan ! »
Les yeux qui s'ouvrent... Mes yeux. Et le sang qui se glacent sur l'instant. Ma tête est douloureuse, d'une manière si commune et je le sens au sol, ce sang qui est en réalité le mien. Mais surtout, cette voix. Ce ton. Ce timbre. J'aimerais me redresser, mais ce n'est pas tout de suite possible. Parce que j'ai mal. Parce qu'un lendemain de transformation, ce n'est pas toujours évident. Mais mes yeux détaillent tout de même la pièce. Je vois les murs, les chaines arrachées, le désordre,... Je vois le chaos, mais pas l'endroit où je m'étais enfermé.
Fais chier ! Un murmure, unique. Comment je me suis retrouvé ici, comme d'habitude, je l'ignore. Comment je vais m'en sortir aussi d'ailleurs. Et me retournant, j'avise le reste de la pièce, cherchant un instant à m'asseoir malgré une tête qui tourne, constatant de mes doigts la blessure à ma tete. Akhela, t'es vraiment un putain d'enculé. Mon corps bordel ! Il pouvait pas juste faire un peu attention ?
Avais-je seulement bien entendu cela dit ? Avais-je reconnu cette voix ? Si je n'en étais pas sur, l'odeur présente sur le manteau finissait de me convaincre. Cat'. Putain de merde... Qu'est-ce que j'avais encore foutu ? Respirant profondément, j'enfilais la cape, nu en dessous, pour me diriger vers ce qui semblait l'unique sortie, et gravissait les escaliers.
Dis-moi que je rêve... dis-moi que tout ça n'est pas réel. Oh, ne vous méprenez pas : me réveiller à poil chez une Blackthorn, j'étais loin de trouver ça désagréable. Mais qu'une deuxième connaisse Akhela, ça, c'était tout autre chose.
Les yeux qui s'ouvrent... Mes yeux. Et le sang qui se glacent sur l'instant. Ma tête est douloureuse, d'une manière si commune et je le sens au sol, ce sang qui est en réalité le mien. Mais surtout, cette voix. Ce ton. Ce timbre. J'aimerais me redresser, mais ce n'est pas tout de suite possible. Parce que j'ai mal. Parce qu'un lendemain de transformation, ce n'est pas toujours évident. Mais mes yeux détaillent tout de même la pièce. Je vois les murs, les chaines arrachées, le désordre,... Je vois le chaos, mais pas l'endroit où je m'étais enfermé.
Fais chier ! Un murmure, unique. Comment je me suis retrouvé ici, comme d'habitude, je l'ignore. Comment je vais m'en sortir aussi d'ailleurs. Et me retournant, j'avise le reste de la pièce, cherchant un instant à m'asseoir malgré une tête qui tourne, constatant de mes doigts la blessure à ma tete. Akhela, t'es vraiment un putain d'enculé. Mon corps bordel ! Il pouvait pas juste faire un peu attention ?
Avais-je seulement bien entendu cela dit ? Avais-je reconnu cette voix ? Si je n'en étais pas sur, l'odeur présente sur le manteau finissait de me convaincre. Cat'. Putain de merde... Qu'est-ce que j'avais encore foutu ? Respirant profondément, j'enfilais la cape, nu en dessous, pour me diriger vers ce qui semblait l'unique sortie, et gravissait les escaliers.
Dis-moi que je rêve... dis-moi que tout ça n'est pas réel. Oh, ne vous méprenez pas : me réveiller à poil chez une Blackthorn, j'étais loin de trouver ça désagréable. Mais qu'une deuxième connaisse Akhela, ça, c'était tout autre chose.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
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Re: Fear not this Night (Jolan)
Sam 22 Avr 2023 - 17:09
« Nous n'avons pas la même définition du mot « rêve », Wauters »
Sifflant un peu, la rousse s’accroupit tout près de l'amérindien dans un équilibre parfait. Ses doigts brûlé sur sa tasse, l'océan de son regard s'écrase à grande vague sur les ecchymoses qui constelle la peau du loup-garou avant que celles-ci ne s'effacent sous la cape prêtée. L'espace d'une secondes, les sourcils se plisse un peu, mais c'est d'un geste pleinement gracile qu'elle se décide à se redresser, passant devant le le barman du styx pour ouvrir la marche jusqu'à la cuisine. Les portes se claques brutalement sous les volutes de sa baguette, condamnant l'accès à tout autre pièce, n'offrant qu'à la reine des lieux et son invité d'infortune qu'un long corridor veillé par le silence et le poids de ces tableaux tournés vers eux. Tout est étrange ici, du lugubre gothique, en passant par l’atmosphère ancienne -un peu poussiéreuse-, à ces toiles aux motifs lovecraftiens, chimères torturées et grotesques dont le regard semblait transpercer l’âme de quiconque oserait les observer. Si le ton diffère du manoir Blackthorn, Cataleya semble progresser avec la même aisance dans cette bâtisse un peu folle qu'entre les murs gorgés d'horreur du manoir familial.
La cuisine, pourtant, se fait étrangement accueillante. L'agencement est peu pratique, les meubles ligaturés de plante en cascades, mais les vitraux miroitent de folles taches de couleur sur le parquet vieillit. L'air y est doux, herbacé, et ce simple fait semble enfin lisser les sourcils froncés de la sorcière.
« Prend place, je t'en prie. » Entame t'elle en désignant d'une main diaphane les chaises trop nombreuses qui cercles la table au centre. Fausse politesse, le ton n’appelle à dire vrai aucune contestation, pleinement calqué sur les injonctions maternelle, quoi que plus joliment formulé.
La moue se forme une seconde, l'index pincé entre ses canines acérées pour temporiser le fait qu'elle se perdait dans sa propre cuisine et, enfin, le pas se délie pour plaquer sur le plan de travail des oeufs et des tranches de lard. Quelques oranges se pressant déjà plus loin, tressautant presque lorsque la porte de la cuisine vient à claquer derrière le loup et l'animagus pour les isoler.
« Que bois-tu le matin ? » Elle aurait aimé tenter une blague en lien avec une potion tue-loup mal préparée ou tout bonnement non absorbée, mais soyons honnête, elle était en manque de sommeil, affamée, et l'humour n'était de toute manière pas son fort. « Lard grillé ? Puise que tu n'as pas pu me dévorer ? » La tête penche un peu en arrière pour offrir un sourire mais... Non, ses blagues étaient vraiment de mauvais gouts.
Sifflant un peu, la rousse s’accroupit tout près de l'amérindien dans un équilibre parfait. Ses doigts brûlé sur sa tasse, l'océan de son regard s'écrase à grande vague sur les ecchymoses qui constelle la peau du loup-garou avant que celles-ci ne s'effacent sous la cape prêtée. L'espace d'une secondes, les sourcils se plisse un peu, mais c'est d'un geste pleinement gracile qu'elle se décide à se redresser, passant devant le le barman du styx pour ouvrir la marche jusqu'à la cuisine. Les portes se claques brutalement sous les volutes de sa baguette, condamnant l'accès à tout autre pièce, n'offrant qu'à la reine des lieux et son invité d'infortune qu'un long corridor veillé par le silence et le poids de ces tableaux tournés vers eux. Tout est étrange ici, du lugubre gothique, en passant par l’atmosphère ancienne -un peu poussiéreuse-, à ces toiles aux motifs lovecraftiens, chimères torturées et grotesques dont le regard semblait transpercer l’âme de quiconque oserait les observer. Si le ton diffère du manoir Blackthorn, Cataleya semble progresser avec la même aisance dans cette bâtisse un peu folle qu'entre les murs gorgés d'horreur du manoir familial.
La cuisine, pourtant, se fait étrangement accueillante. L'agencement est peu pratique, les meubles ligaturés de plante en cascades, mais les vitraux miroitent de folles taches de couleur sur le parquet vieillit. L'air y est doux, herbacé, et ce simple fait semble enfin lisser les sourcils froncés de la sorcière.
« Prend place, je t'en prie. » Entame t'elle en désignant d'une main diaphane les chaises trop nombreuses qui cercles la table au centre. Fausse politesse, le ton n’appelle à dire vrai aucune contestation, pleinement calqué sur les injonctions maternelle, quoi que plus joliment formulé.
La moue se forme une seconde, l'index pincé entre ses canines acérées pour temporiser le fait qu'elle se perdait dans sa propre cuisine et, enfin, le pas se délie pour plaquer sur le plan de travail des oeufs et des tranches de lard. Quelques oranges se pressant déjà plus loin, tressautant presque lorsque la porte de la cuisine vient à claquer derrière le loup et l'animagus pour les isoler.
« Que bois-tu le matin ? » Elle aurait aimé tenter une blague en lien avec une potion tue-loup mal préparée ou tout bonnement non absorbée, mais soyons honnête, elle était en manque de sommeil, affamée, et l'humour n'était de toute manière pas son fort. « Lard grillé ? Puise que tu n'as pas pu me dévorer ? » La tête penche un peu en arrière pour offrir un sourire mais... Non, ses blagues étaient vraiment de mauvais gouts.
- InvitéInvité
Re: Fear not this Night (Jolan)
Ven 5 Mai 2023 - 21:54
Cat, at... Pensez-vous qu'elle en a quelque chose à faire ? Si oui, continuez de le penser parce que même moi je doute là... Rien qu'à la voir continuer, s'engouffrer dans les couloirs, se diriger vers la cuisine, ignorer même que je veux lui parler, c'est de l'Impératrice tout craché.
Je... Peine déjà à te suivre, et tu m'interrompt pour me demander ce que je veux boire. J'ai envie de te claquer un "rien du tout" mais les mots ne sortent pas. Etrangement, je n'y parviens pas, et je mets ça sur le dos de ce réveil un peu étrange, accompagné qu'il est de maux de tête un peu plus important.
Tu veux bien la fermer une minute ! Cette fois, mon ton claque. Autant je pouvais entendre des vannes sur mon loup ou un autre, autant je restais perturbé de ce réveil, de l'endroit où j'étais, et de ce que la rousse avait pu découvrir. Je suis pas entrain de jouer là. T'as clairement vu le loup... alors réponds moi : il t'a fait du mal ? Il a essayé ? Il... a réussi ? Ces deux derniers mots ne viendront pas dans ta bouche.
Cette situation... C'est potentiellement emmerdant, tu t'en doutes.
Je... Peine déjà à te suivre, et tu m'interrompt pour me demander ce que je veux boire. J'ai envie de te claquer un "rien du tout" mais les mots ne sortent pas. Etrangement, je n'y parviens pas, et je mets ça sur le dos de ce réveil un peu étrange, accompagné qu'il est de maux de tête un peu plus important.
Tu veux bien la fermer une minute ! Cette fois, mon ton claque. Autant je pouvais entendre des vannes sur mon loup ou un autre, autant je restais perturbé de ce réveil, de l'endroit où j'étais, et de ce que la rousse avait pu découvrir. Je suis pas entrain de jouer là. T'as clairement vu le loup... alors réponds moi : il t'a fait du mal ? Il a essayé ? Il... a réussi ? Ces deux derniers mots ne viendront pas dans ta bouche.
Cette situation... C'est potentiellement emmerdant, tu t'en doutes.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4389
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Re: Fear not this Night (Jolan)
Lun 15 Mai 2023 - 8:43
Jetant prestement la viande sur feu vif, Cataleya furète étrangement dans cette cuisine de bois vieillit, maniérée en tout point. Les vitraux aux motifs stellaires renvoient sur sa peau d'albâtre un charmant jeu de couleur que sublime, plus encore, le bleu de ses yeux lorsqu'il vient à se perdre sur les carnivores au dessus de sa tête, mais c'est les tableaux qui s'imposent à tous, là, dans le royaume de Cataleya Quarta Blackthorn.
"Ou peut-être préfères tu..." Elle se stoppe net devant l'injonction qui lui est jeté au visage et si la surprise passe un instant sur ses traits si délicats, les flammes ont tôt fait de dévorer le lard. Éclater les œufs à grande ébullition. La théière posé non loin se joint rapidement au concert, vociférant dans un sifflement strident les folles pensées qu'égrainent déjà l'esprit de la Blackthorn immobile, dos au loup. A dire vrai, elle s'étrangle presque tant le ton lui semble constituer un véritable hybris. Comment pareil pecnot pouvait-il cracher de la sorte sur son hospitalité et lui intimer le moindre ordre ? Le corps se retourne dans une lenteur toute mesuré lorsque le feu derrière elle grandit un peu plus, mais la main qu'elle finit par poser sur la table se fait pleinement crispée. Les ongles presque plongé dans le bois.
"Emmerdant ? C'est là le seul mot qui te viens Wauters ?" Le ton est étrangement doux en dépit de la fureur qui lui tord ses traits, en dépit de cette chevelure qui s'agite comme nombreux tentacules enflammés. Alors, si elle demeure un instant immobile, se faisant violence pour contenir les cris de harpie qui pèse déjà sur sa langue, c'est dans une inspiration toute contrôlée qu'elle apaise le feu derrière elle et cette folie capillaire qui fouettait l'air férocement autour d'elle. Tout vas bien, et tout ira pour le mieux.. Un bref coup d'oeil pour son lard et ses œufs recroquevillé sèchement sur eux même lui arrache pourtant un lourd soupir : elle venait de tout faire brûler. Bravo. "Penses tu sincèrement que ma préoccupation première serait de te nourrir si j'avais été effleuré par la griffe de la lycanthropie ? J'ai vu bien plus d'horreur qu'un simple loup, alors prend place. "
Elle se hisse sur son plan de travail et se saisit d'une pomme, faute d'avoir un repas consistant à se mettre sous la dent, mais pose un regard pénétrant sur l'âme de l’amérindien, comme pour percer à jour la moindre de ses pensées. "Mon sujet de thèse porte sur l'inhibition du génome lycanthrope alors crois moi, tu n'es et tu ne seras pas le dernier à vouloir me dévorer... Une chance pour moi, j'ai de bon réflexe, de solide connaissance, un chouette animagus et une cave à l'épreuve des loups. Tu aurais simplement été moins dangereux à gérer si tu étais venu à moi avant ta transformation plutôt qu'en plein milieu, mais bon. Comme tu peux le voir, même en plein chaos je sais canaliser un loup affamés."
Un bref soupire posé sur les lèvres, Cataleya édulcore grandement sa soirée, consciente qu'une image plus crue de la nuit passée pousserait Jolan à la fuite. Comme bon nombre de lycantrope. Personne n'avait envie d'apprendre qu'il avait dévoré le foie d'un pauvre homme. Les talons noirs de la Blackthorn cognent régulièrement contre les portes en bois de sa cuisine, comme pour rythmer le fils de ses pensées.
"Alors dis moi, Jolan. Ta perte de contrôle vient d'une accoutumance à la potion tue-loup ou est t'elle dû au fait que ma soeur sur-cuise ses ingrédients lors de la préparation de celle-ci ? " Ca altérait nécessairement les propriété de l'aconit. Peut-être le lui avait-elle déjà dit... Ou peut être qu'elle l'avait formulé sous forme de regard noir et d'un bref "change de métier". C'était également possible... Il faut dire qu'elle n'était pas très douée pour communiquer avec Juliet, même sur des choses aussi simple.
"Ou peut-être préfères tu..." Elle se stoppe net devant l'injonction qui lui est jeté au visage et si la surprise passe un instant sur ses traits si délicats, les flammes ont tôt fait de dévorer le lard. Éclater les œufs à grande ébullition. La théière posé non loin se joint rapidement au concert, vociférant dans un sifflement strident les folles pensées qu'égrainent déjà l'esprit de la Blackthorn immobile, dos au loup. A dire vrai, elle s'étrangle presque tant le ton lui semble constituer un véritable hybris. Comment pareil pecnot pouvait-il cracher de la sorte sur son hospitalité et lui intimer le moindre ordre ? Le corps se retourne dans une lenteur toute mesuré lorsque le feu derrière elle grandit un peu plus, mais la main qu'elle finit par poser sur la table se fait pleinement crispée. Les ongles presque plongé dans le bois.
"Emmerdant ? C'est là le seul mot qui te viens Wauters ?" Le ton est étrangement doux en dépit de la fureur qui lui tord ses traits, en dépit de cette chevelure qui s'agite comme nombreux tentacules enflammés. Alors, si elle demeure un instant immobile, se faisant violence pour contenir les cris de harpie qui pèse déjà sur sa langue, c'est dans une inspiration toute contrôlée qu'elle apaise le feu derrière elle et cette folie capillaire qui fouettait l'air férocement autour d'elle. Tout vas bien, et tout ira pour le mieux.. Un bref coup d'oeil pour son lard et ses œufs recroquevillé sèchement sur eux même lui arrache pourtant un lourd soupir : elle venait de tout faire brûler. Bravo. "Penses tu sincèrement que ma préoccupation première serait de te nourrir si j'avais été effleuré par la griffe de la lycanthropie ? J'ai vu bien plus d'horreur qu'un simple loup, alors prend place. "
Elle se hisse sur son plan de travail et se saisit d'une pomme, faute d'avoir un repas consistant à se mettre sous la dent, mais pose un regard pénétrant sur l'âme de l’amérindien, comme pour percer à jour la moindre de ses pensées. "Mon sujet de thèse porte sur l'inhibition du génome lycanthrope alors crois moi, tu n'es et tu ne seras pas le dernier à vouloir me dévorer... Une chance pour moi, j'ai de bon réflexe, de solide connaissance, un chouette animagus et une cave à l'épreuve des loups. Tu aurais simplement été moins dangereux à gérer si tu étais venu à moi avant ta transformation plutôt qu'en plein milieu, mais bon. Comme tu peux le voir, même en plein chaos je sais canaliser un loup affamés."
Un bref soupire posé sur les lèvres, Cataleya édulcore grandement sa soirée, consciente qu'une image plus crue de la nuit passée pousserait Jolan à la fuite. Comme bon nombre de lycantrope. Personne n'avait envie d'apprendre qu'il avait dévoré le foie d'un pauvre homme. Les talons noirs de la Blackthorn cognent régulièrement contre les portes en bois de sa cuisine, comme pour rythmer le fils de ses pensées.
"Alors dis moi, Jolan. Ta perte de contrôle vient d'une accoutumance à la potion tue-loup ou est t'elle dû au fait que ma soeur sur-cuise ses ingrédients lors de la préparation de celle-ci ? " Ca altérait nécessairement les propriété de l'aconit. Peut-être le lui avait-elle déjà dit... Ou peut être qu'elle l'avait formulé sous forme de regard noir et d'un bref "change de métier". C'était également possible... Il faut dire qu'elle n'était pas très douée pour communiquer avec Juliet, même sur des choses aussi simple.
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