- InvitéInvité
big cat on the road - Luigi
Lun 31 Aoû 2020 - 11:34
★ Départ de Hungcalf avant la fin de sa troisième année
★ Arrivée à Hungcalf en tant que garde chasse
★ ça devait durer 10 minutes ft. aedan (en cours)
★ un marteau et des potes ft. Niamh (terminé)
★ Curiosity ft. Kaiden (en cours)
★ l'homme et le puma ft. Jules (en cours)
★reminescence ft. Nathanael (en cours)
★let me see ft. Freyja (en cours)
★ trouble don't pass me by ft. Selena (en cours)
★ Can't touch this ft. Elsje (terminé)
★ the subject of school girl fantasy ft. Primrose (terminé)
★ Nuit avec Inès (5 aout)
★ l'attaque du chardon grimpant ft. murdoch (en cours)
★ the heart has its reasons which reason knows nothing ft. Elsje (en cours)
★ bonnie and clyde ft. alice (en cours)
A venir
★ [url=url]titre[/url] ft. unknow (à venir)
- InvitéInvité
Re: big cat on the road - Luigi
Mer 23 Sep 2020 - 17:27
un bar, un soir, une fille (05 août 2020)
Exutoire restant, quand on a fait tout le fond de tiroir, c’est le bar.
Peut être aussi quand on aime pas boire seul, c’est ton cas. Animal relativement solitaire, tu aimes pourtant parfois un brin de conversation, discuter, plaisanter, draguer aussi pourquoi pas. Rien de bien méchant cependant, toujours en respectant le fond et les formes en ligne de mire. Le respect, qu’on se le dise, c’est important.
Ainsi puma solitaire, sous ta forme bipède, tu marches dans les rues d’Inverness, par une chaleur toute relative pour l’Italien que tu es. C’est encore les vacances, il y a nombre de touristes, mais les écossais ne sont pas encore tout à fait revenu de vadrouille. Qui vas tu trouver sur ton chemin ? Une belle nymphe ? Une naïade sortant tout droit d’un rêve au bord du loch ? Un ami de passage sur tout l’été, qui partagerait volontier un whisky ? Peut être la solitude d’un endroit réconfortant. Rien ne te pousse à prévoir, ou même à réfléchir. Juste passer une bonne soirée. Il fait nuit, l’ombre te suis de tellement près qu’elle a disparu, tu ne saurais dire l’heure qu’il est. L’été, loin des cours qui rythme une journée type, tu vis à une autre heure, à un autre rythme. Bien sûr le travail ne tari pas, mais les horaires sont différents, et tu peux les choisir, ainsi la journée peut commencer tôt pour se finir avant les heures chaudes de l’après midi, comme commencer tard et se finir à la lueur de la lune. La vie est douce et s’écoule lentement à Hungcalf durant l’été. Comme l’été précédent tu reçois des visites, bien que tu sois boudé à certain moment sans que tu saches pourquoi.
Quand tu rentres dans l’établissement, après un instant de reconnaissance des lieux, des visages, des gens, tu te diriges directement vers le bar. Il y a peut être plus de monde que ce à quoi tu t’attendais, mais ce n’est pas bondé. Tu es du genre à t’installer au comptoir, le barman tu le connais pour être passé ici plus d’une fois que ça soit depuis que tu es revenu, ou même avant de partir. Il doit avoir ton âge quelque chose dans le genre. Peu importe. Une brune à ta gauche. Jeune, l’oeil attentif sous l’épaisse frange. Le sourire tu l’as sans doute repéré depuis l’entrée. Sorcière ? Moldue ?
1h43
Bouche à bouche, échange de souffle, mais pas de réanimation, les coeurs battent assez vite. Dans la tension de la nuit, il n’y a pas besoin de parler, ni d’échanger plus de balivernes. Il n’y a plus de musique mais une cadence imposée par un rythme interne, une mélodie, douce canopée de deux corps qui s'enlacent avec la même faim, la même envie, et sans le savoir la même frustration amère d’être les laissés pour compte d’une histoire qu’ils n’arrivent plus à contrôler. Mais ça fait du bien de sentir les doigts qui courent sur la peau d’une dans une caresse. C’est agréable de se laisser aller à un autre sans arrière pensée, sans calculer. Juste prendre, ce qui est à portée de main parce que c’est possible, chaud, et réconfortant.
Chez toi vous avez fini par atterrir. Il se trouve que la belle est étudiante à Hungcalf, la bête s’est donc fait un plaisir de l'inviter dans sa tanière. Du prénom Inès tu auras retenu.
2h09
Peau contre peau, le drap glisse sur le bois du parquet, insomnie sommeil cassé.
Dans le va et vient, se perd le nord le sud, et le reste des sens est complètement dévoué à la danse osée. Tu en redemandes, tu veux continuer à goûter à sa peau sucrée. En selle tu montes, preux chevalier mais il n’y a pas de belle à sauver, la belle prend les devants seule et contre toute attente, renversant la donne, se donnant à loisir, et ne niant pas son plaisir. Plus rien existe autour, la notion du temps est évanouie.
un instant arraché au matin
L’autre côté du lit est encore chaud
Il est encore bien tôt
Un instant tu glisses le bras
Mais la place est vide, il ne reste plus que toi
Sans t’alarmer
tu replonges dans les bras de Morphée.
@Inès Saouli
|
|