It all starts in Paris ft. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]C’est une excellente façon de terminer cette visite : par des sucreries en tous genres. C’est, après tout, un passage qu’il lui a promis et il est bien rare que Maximilien ne tienne pas ses promesses. C’est d’ordinaire un homme d’honneur et il faudrait un grand retournement de situation pour qu’il ne tienne pas l’une de ses paroles. Ils entrent dans la petite boutique et en font rapidement le tour, le français amusé par les réactions de Juliet.

“J’admets que c’est étrange mais c’est ça qui est amusant au final !” Même s’il ne mangerait sûrement pas un macaron au cactus tous les jours… Ses goûts sont bien plus simples que cela. La vendeuse leur propose alors de goûter celui au foie gras et en étant français, Maximilien est plus qu’habitué à cet aliment de fêtes. Ou qu’il a toujours considéré comme étant comme tel. En voyant la jeune femme accepter, il ne peut qu’en faire de même et remercie la vendeuse en prenant l’autre morceau de macaron. Il rit un peu à la réflexion de Juliet puis, au compte à rebours, met le morceau entier dans sa bouche. Le Summerbee n’est pas réfractaire au sucré-salé, loin de là et cette alliance de confiture de fruits et de foie gras a toujours été excellente. Il apprécie donc le met qu’il avale.

“Un bon mélange, mais on n’en mangerait pas non plus une dizaine d’un coup !” Il rit un peu car il pourrait agir de la sorte avec les macarons au sirop d’érable, par exemple… S’approchant des boîtes surprises, il propose alors à la Blackthorn d’en offrir une à sa famille. Ne serait-ce pas un délicat présent pour leur signifier sa sympathie ? Juliet approuve cette décision et c’est au tour de Maximilien d’hocher de la tête.

“Bien sûr, prenons-en une pour nous aussi !” Le français commande donc deux boîtes d’assortiments et ils prennent quelques minutes pour faire leur choix. Après un dernier tour dans la boutique, les deux jeunes gens en ressortent et aussitôt, il ouvre leur boîte pour proposer une douceur à la jolie blonde. Lui-même se sert et savoure son macaron avec un grand sourire sur le visage. Le sucré le rend heureux, il n’y peut rien.

“On peut marcher encore un peu pour rejoindre une ruelle discrète, afin de repartir. J’aurais apprécié cette journée, en tout cas.” Même si elle a eu ses hauts et ses bas, Maximilien en gardera un souvenir aussi sucré que le bout de macaron qu’il lèche à la commissure de ses lèvres. Passant le bras de la jeune femme sous le sien, en galant homme qu’il est, il la guide dans la direction voulue et ils peuvent encore, pendant de longues minutes, s’amuser à regarder les différentes boutiques et paysages parisiens avant de, finalement, arriver à destination. Le coin est tranquille, plébiscité par les sorciers français qui veulent transplaner en toute sérénité. Maximilien range la boîte de macaron dans sa besace magique et, enfin, prend la main de Juliet dans la sienne sans - presque - aucune hésitation.

“Prête ? Et au revoir Paris.” Il dit cela bien plus pour lui-même que pour la jeune femme, car il ne sait pas quand il y reviendra. Cette journée lui aura fait remarquer à quel point la ville peut lui manquer, malgré le spectre de son frère qui rôde à chaque coin de rue. Et en un éclair, les voilà de retour en Écosse, dans les quartiers sorciers de la ville.