Re: [Intrigue - Bal de Yule] Célébrez le solstice.

Qui aurait cru qu'il serait aussi heureux de se retrouver à un bal en ce moment même ? Entouré de belles femmes, entre Neela et @Holly De Launay,ses yeux son comblés. Évidemment, @Cataleya Blackthorn tente de gâcher ce moment.

"Enchantée également."

Il échange un regard avec l'Indienne et fait une moue du style : "ne fait pas attention à elle."
Et aussi surprenant soit-il, Alex ne réplique pas à la rouquine. C'est sa partenaire qui s'en charge.

"Alexander m'a beaucoup parlé de vous. Vous êtes telle qu'il vous a décrite."

Alex arque un sourcil, ne sachant ce que va donner la suite. En réalité, il ne lui avait pas tant parlé de Cataleya même si cela aurait pu. Elle est maligne car elle insinue le doute. Et Cataleya va avoir envie de savoir quel est le portrait qu'il lui a fait. Mais la venue d'un couple ne lui permet pas de rebondir.
Alexander salue @Verena Lacroix-Muller et Hélios et se présente à son tour, comme le fait sa partenaire.
Cataleya finit par s'éclipser pour vaquer à ses occupations de Nymphe.

Son regard se pose vers @Charlie Keir et @Andrew Hill. Attendez une seconde ! Qui est donc la princesse qui fait la bise à Charlie ? Pas le temps d'élucider la question, car Barghest fait son entrée. McCandless a bien envie d'éclater de rire mais s'abstient. Il est venu le con. Il boit une gorgée de son whisky pour tenter de contenir son sourire.
D'une nonchalance incroyable, monsieur s'approche du Grymm.

"Marre toi...Je te préviens, elle a retrouvé sa voix," lui répond-il en chuchotant à l'oreille.
Qui va avoir le droit à une indignation théâtrale ? Bon cela signifie aussi qu'elle est retournée chez papa et maman Blackthorn, et cela est beaucoup moins drôle.

"Éclatantes tes baskets."

Ce qui est surprenant de la part du Wright.
Neela a l'air d'écouter le discours pendant qu'il taquine son ami.
Ah ça y est...@Lewis Barghest a repéré la beauté près de Charlie.

"Quoi, t'es pas au courant ? Surprenant quand même...C'est la petite amie de Charlie. Ils se fricotent depuis deux semaines."

Voilà comment s'amuser de la situation.
La musique commence et Andrew ouvre le bal avec @Isabelle D'Essenault . Pendant ce temps, Neela souhaite présenter Alex a des amis.

"A plus mec."

Il donne une petite tape dans le dos de Lewis et suit la belle, au regret de quitter Holly.

Résumé :
-Alex est très heureux d'être aussi bien entouré.
-Il salue Verena et Hélios.
-Il s'amuse de la venue de Barghest et le taquine concernant Keir et cette inconnue (@Jenny Carlton).
Mots : 404/500

Le regard intensément posé sur celui qu’il s’est mit en tête d’éduquer et de protéger, Andrew attend la réponse du jeune Keir tandis qu’il discute avec une future fiancée qui semblait s’apaiser. A la réponse du Keir, un sourcil s’arque sur le sourcil sur le visage habituellement peu expressif d’Andrew. Il a bien des questions mais elles n’ont pas lieu d’être posées ici. Comme pour esquiver ces questions, il complimente le Professeur qui n’a pas vraiment le temps de le remercier avant qu’ils ne soient interrompues par l’arrivée d’une charmante jeune femme qui pourrait être une version plus jeune de Penny.

- Andrew Hill, Professeur de Runes.
- Pénélope Schrubber.

On sent dans son ton qu’elle aurait aimé en rajouter et qu’elle n’assumait guère de n’être « que » mere au foyer. L’arrivée de Caël et de sa conjointe pourtant semble détendre l’atmosphère du côté de la Bavaroise. Peut-être le fait d’avoir un modèle de couple sang-pur et née-moldu sous les yeux… Pourtant, la présence de son ancien adversaire semble réveiller la brûlure qu’il a l’impression de ressentir encore parfois à l’épaule.

- Enchantée Niamh, Andrew Hill.

Il n’aurait jamais cru que l’appel à ouvrir le bal puisse lui sembler salutaire.

- Je vous confie ma f- cavalière, Muller. Prenez en soin, je vous prie.

Un sourire, une poignée de main échangée et le Britannique rejoint le centre de la piste de danse où se trouve Isabelle qui est arrivé juste à l’heure pour lui épargner une déconvenue. Il est soulagé de voir Penny entamer une conversation avec l'épouse de Caël.

- Que ne faut-il pas faire pour obtenir une danse avec toi, ma chère ?

La vérité, c’est qu’il ne le fait que par obligation et respect des traditions. Il n’aime pas et ne sait pas spécialement danser… Il compte donc sur la d’Essenault pour guider ses pas.

Résumé :
Andrew épargne @Charlie Keir de nouvelles questions mais se présente volontiers auprès de @Jenny Carlton. Il trouve qu'elle ferait une parfaite version de Pénéloppe plus jeune.
Il se présente auprès de Niamh et salue @Caël Muller d'une poignée de main avant de lui confier Penny.
Il rejoint @Isabelle D'Essenault sur la piste de danse pour ouvrir le bal.

Le papillon se pose sur son épaule et Keir fronce les sourcils. Il n’a pourtant pas le temps d’y réfléchir que son rendez-vous du bal arrive… resplendissante. Presque trop, surtout pour lui. Aussitôt, en voyant sa peau diaphane, sa magnifique chevelure blonde et son air de poupée, Keir se sent… bah oui, dégueulasse. Son costume pourtant magiquement ajusté a l’air difforme et lui-même est de moins en moins à l’aise alors qu’elle s’installe à ses côtés pour les saluer tous trois. Même sa voix est chantante, légèrement envoutante. La bise n'arrange rien pour lui.

« B-Bonsoir ! Charlie. » Elle s’appelle Jenny, c’est vrai. C’est tout ce qu’on lui a dit d’elle. Par chance, c’est à eux qu’elle s’adresse. Et par “eux”, il entend : Andrew et Pénélope, des adultes avec de la conversation. Il écoute au mieux et affiche un air intéressé mais celui-ci est vite détrôné par la stupéfaction causée dans l’assemblée par l’arrivée de Barghest. Et inconsciemment, Keir sourit. C’est plus fort que lui. Tout le monde aurait dû s’y attendre, surtout Cataleya et pourtant, elle fulmine déjà ! Lui-même a du mal à contenir son rire et il se dit que Lewis les avait prévenus. Son être tout entier était un signe avant-coureur.

La venue des Muller le fait quitter sa contemplation du jean du Chauffe-Plat qui détonne avec dramatisme dans la foule. Au moins, tout le monde le remarquera…

« Bonsoir Caël ! Cela me fait bien plaisir de te voir ici. Niamh. » Il la salue d’un sourire puis se tourne vers son blind date. « Je vous présente Jenny. » Il ne la connaît pas, il ne saurait quoi dire d’autre à son sujet à vrai dire… Quel cursus suit-elle ? D’où vient-elle ? Quels sont ses centres d’intérêts ? Voilà qu’il se met à transpirer d’angoisse… Qu’on l’aide, vite !

C’est l’ouverture du bal qui le sauve. Ou le maudit. Car il sait que, d’une façon ou d’une autre, il devra inviter sa partenaire et il n’est pas prêt à faire preuve d’une telle démonstration. Andrew s’échappe pour partager quelques minutes avec Isabelle, la gagnante de la dernière épreuve et les deux femmes se mettent à papoter. Charlie se tourne enfin vers la blonde.

« Jenny, est-ce que je peux aller te chercher un verre ? Ou quelque chose à manger ? Ou… hum… si tu veux danser… » Il n’a pas l’air très sûr de lui et c’est normal : il ne l’est pas du tout.

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Résumé :
- Keir est intimidé par @Jenny Carlton, qu'il trouve trop belle pour lui.
- Il remarque comme les autres l'arrivée de drama-king de @Lewis Barghest et s'en amuse, car ça lui ressemble.
- Quand @Caël Muller et sa femme viennent vers eux, il les salue et leur présente @Jenny Carlton.
- @Andrew Hill partant ouvrir la danse, il délaisse le couple et Pénélope pour proposer à @Jenny Carlton un rafraîchissement, une collation ou une danse.

Nombre de mots : 405/500.
Outfit

Rejoignant une Holly qu’elle avait subitement délaissé, Cataleya lissait les plis de sa robe avec insistance. Elle semblait presque s’essuyer les doigts en réponse au bref contact qui l’avait lié à Andrew, le nez plissé et les sourcils foncièrement froncés, mais ne campa la pause qu’une poignée de secondes. Le temps de s’armer d’un sourire plastique, puisque tout dans l’allure vêtait des airs de chien de garde. Le regard finit pourtant par s'attarder un peu plus longuement sur Charlie qui se retrouvait aux côtés d’une charmante blonde. Si la Blackthorn ne pu taire la surprise, sa main se posa en tout point gracile sur le dos du loup lorsqu’elle vint à passer derrière lui. Une pression à peine osée, juste de quoi attirer discrètement son attention et lui faire comprendre d’un mutin sourire qu’elle exigerait tous les détails.

Enfin, ses talons la ramènent au bar. Le sourire gagne en douceur niché sous les ailes de la de Launay mais bien vite c’est une vision d’horreur qui la frappe, là, en périphérie de l’oeil lorsque ses mains la brûlent de réajuster le noeud tordu d’Alexander. Qu’est-ce qu… Se décomposant presque, la lufkin détailla si intensément Lewis qu’il aurait pu lire chacune des critiques informulées qui s'étranglait sur son poli sourire puisque la présence des convives lui intimait de ne surtout pas hurler. L’oeil accroche pourtant par trois fois la guirlande derrière lui, autant parce qu’elle rêve de l’étrangler avec que de la changer en cravate, mais aucun sortilège ne saurait réparer ce qui était un véritable désastre. Le nez se plisse significativement lorsqu’il prend la parole, mais plutôt que démentir les allégations d’Alexander, c’est le plus naturellement du monde qu’elle prend appuie dessus.

“- Si tu ne ressemblais pas à un Dirico sous racé, c’est à ton bras qu’il serait. Parfum bas de gamme et jean troué ? Sérieusement Lewis ? Tu me fais honte. Honte. A. Toi. ”

Ca tombe après un ultime aller-retour entre ses baskets à peine blanches et sa veste immonde, quand bien même elle s’était jurée de tenir sa langue devant Verena , Hélios et Holly. Elle consent pourtant à délaisser cette Insulte Visuelle pour brièvement suivre du regard la fuite d’Alex et de sa compagne, vexée qu’il préfère l’appel de la chair à la compagnie de ses pairs. L’attention se reporte alors sur Andrew et Isabelle, et machinalement elle abat sa joue contre l’immonde veste du wright avant de subitement se redresser ; Si elle a un instant songé à lui réclamer une danse, elle se ravise en jetant un dernier coup d’œil à sa tenue.

“- Tu devrais t’inquiéter, la cavalière de Charlie est vraiment canon. ” Lui souffle t’elle pourtant à l’oreille, avant de reporter son regard sur Jules. “Tu m’excuseras Lewis, mais j’ai un partenaire à trouver.”

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Résumé :
- Reviens auprès de @Holly De Launay , @Alexander McCandless et @Verena Lacroix-Muller
- Est clairement intéressée par le blind date de @Charlie Keir et @Jenny Carlton
- Se décompose en voyant @Lewis Barghest et sa tenue, mais après un bref échange avec lui tente de se motiver à aborder @Jules de Gray pour une danse.

Nombre de mot 497/500.

Ses yeux se levèrent tellement fort à la bombe que venait de lui lancer @Alexander McCandless qu’on n’en voyait plus la couleur. Si elle avait les moyens de lui déchirer les tympans, ça voulait dire que la princesse avait regagné sa tour d’ivoire. Inspire. Expire. La tension sur ses épaules ne chuta pas drastiquement mais suffisamment pour qu’il accepte de la laisser tranquille. Pour l’instant. Ils allaient devoir parler, tous les deux. @Cataleya Blackthorn n’y coupera pas. Nouvelle bombe. Alexander venait de lui dire… Quoi ? Que @Charlie Keir avait une petite copine ? Depuis deux semaines en plus.

« A-Ah. J’étais pas au courant non. C’est cool.»

Ok, là, tout de suite, il pouvait clairement donner des leçons au créateur de la mauvaise foi en personne. Non, ça ne lui posait absolument aucun problème que Charlie soit avec quelqu’un. Pas le moins du monde d’accord ? Il était juste terriblement peiné que son ami ne lui ait rien dit à ce sujet. Si la femme-meringue qui lui tenait compagnie le rendait heureux, grand bien lui fasse.

« Franchement Cat, je préférai encore la tablette. T’étais limitée dans ta diarrhée verbale. »

Lewis lança un regard noir à la jolie rousse qui avait fait son apparition à ses côtés, y mettant plus d’amertume qu’il ne l’aurait souhaité. C’est qu’elle appuyait là où ça faisait mal, avec une voix qu’il ne pensait pas entendre aussi tôt. Pas comme ça, du moins. En d’autre circonstance, il aurait surtout ri à l’idée qu’elle puisse s’imaginer pouvoir changer un jour sa façon de s’habiller. Il ingurgita rapidement le reste de sa boisson et interpella l’un des Beer derrière le comptoir.

« Donnes moi une bière s’te-plait. »

Quelle soirée de merde, vraiment. Par reflexe, il porta la main à son paquet de cloque et se retint à grand peine de ne pas prendre la poudre de cheminette pour aller s’en griller une. Ouai, il était bougon le Wright.

« Tu as pris tes gouttes aujourd’hui ? Non parce que franchement, je commence à m’inquiéter là. »

Fit-il avec une pointe d’humour, comme si ça pouvait chasser l’idée farfelue qu’elle venait d’implanter dans son esprit. Pourquoi est-ce qu’il devait s’inquiéter ? C’était cool pour Charlie. Il l’avait déjà dit. C.O.O.L. Il grogna à son attention et s’attaqua à la bouteille qui venait de lui être apporté. Si seulement Cat avait eu la bonne idée de venir avec @Miguel Pajares , il aurait eu la possibilité de passer une bonne soirée. Au lieu de ça, chacun avait ou était en recherche de compagnie et lui se retrouvait seul, comme un crétin. Adossé au bar, il se remit à sonder la foule et se demanda, en toute honnêteté, pourquoi il était venu. Au moins, la boisson était gratuite.

Résumé :

La garde de jour était finie pour Lucas. Le début d’année universitaire n’avait pas été facile, en effet, il avait repris le poste d’enseignant titulaire de médicomagie appliquée pour l’université, et cette nouvelle charge de travail rendait ses journées parfois chaotiques, il regrettait d’ailleurs ne pas avoir de salle de bien-être à Hungcalf pour pouvoir faire des pauses entre deux cours magistraux ou entre deux séances de travaux pratiques. La fatigue, qui s’accumulait, était sûrement également due à l’hiver qui venait de commencer ce même jour. Le froid et l’humidité s’étaient installés dans les rues d’Inverness, et malgré l’épais manteau de coton qu’il portait, Lucas avait souvent besoin d’un bon bain chaud le soir en rentrant chez lui, pour se détendre réellement. S’observant d’ailleurs une dernière fois dans le miroir du vestiaire de l’hôpital Ste-Marie, il crut bon d’appliquer un baume magique permettant de dissimuler les cernes violacés qui s’étendaient sous ses yeux. Il savait pourtant qu’il ne fallait pas en abuser, trop en mettre pouvait littéralement faire disparaitre le visage, et il n’était pas d’humeur à aller voir ses collègues du service d’empoisonnement par potions pour contrecarrer un surdosage d’huile de foie de demiguise. Ce soir, il y avait le bal de Yule, et il s’était promis d’y faire un tour.

C’est ainsi qu’il s’était retrouvé à finir une cigarette à la fumée violette devant le Black Wolf, avant d’y entrer pour y retrouver une grande partie de la communauté sorcière locale. Tous étaient bien habillés, tous avaient mis leur costume ou robe de soirée, et Lucas lui-même avait mis un smoking noir classique qui trainait au fond de son armoire. Bon la réalité était tout autre : en réalité, ce smoking était celui qu’il devait mettre le jour de son mariage, quand sa fiancée avait décidé de l’abandonner devant l’autel. Mais il ne voulait pas ressasser ces mauvais souvenirs et préférait en donner de nouveaux à cette tenue. Il fallait bien qu’elle serve, il n’avait pas dépensé près de cent cinquante gallions six mornilles et cinq noises dans ce complet de soirée pour le laisser prendre la poussière dans son armoire. Il arrivait pile au moment de l’ouverture du bal. Il aperçoit ainsi de loin ses collègues en train de danser, et quelques étudiants en médicomagie. Ne voulant s’imposer à personne, il préfère prendre le chemin du bar, son choix se portant sur le rhum arrangé aux coings, une boisson forte mais douce en gorge. Son regard se perd sur les invités, légèrement intimidé.

Résumé :
Lucas arrive tard, en tout cas c'est le moment de la première danse quand il arrive. Il ne veut déranger personne alors il se dirige vers le bar, scrutant les nombreux sorciers présents autour de lui.

Bal de Yule

@Isabelle D'Essenault

La chaleur réconfortante de sa cape rendait l’abandon difficile. Isabelle savait qu’elle n’était pas en avance, mais son visage inquiet scrutait de nouveau son apparence dans le reflet d’une vitre. Elle se tenait devant l’entrée du restaurant où elle avait ses habitudes, mais ne se reconnaissait pas. Peut-être à cause de la saison festive, la sorcière s’engouffrait dans les sables mouvants de la mélancolie. Elle bouscula ses longues mèches brunes qui voulaient se mettre au-devant du visage et qui trahissaient son désir de passer inaperçu. Cache-toi dans la lumière. Isabelle se rappelait des conseils de sa mère. Des rubans rouges accueillirent ses mains fragiles et elle gravit les quelques marches en prenant soin de ne pas casser ses talons. L’obsidienne brilla dans la lumière, tandis que ses boucles d’oreilles, dans lesquelles elle l’avait enfermée, se balançaient parmi ses cheveux. Une nymphe lui proposa de consigner sa cape, et la professeure accepta finalement de s’engouffrer dans la froideur de l’hiver. Elle entra dans la grande salle de restauration et s’arrêta un instant pour admirer la décoration. Ses yeux brillants s’engouffrèrent dans la pureté des flammes qui s’élançaient vers le plafond au centre de la pièce. À côté, elle découvrit la tenue d’Apsara, qu’elle jugea bien plus appropriée que celle qu’elle avait portée lors de la cérémonie d’ouverture. Les double-portes se fermèrent derrière elle et Isabelle se sentit obligée d’avancer de quelques pas. Elle se déroba au regard d’Andrew, qu’elle avait vu plus loin, en très charmante compagnie. Un râle geignard attira son attention et la Française observa discrètement Peter Drummond tirer sur sa veste de costard ; il semblait vouloir l’agrandir, comme en témoignait la baguette magique qu’il dirigeait sur elle, mais son petit ami, Maximilien Leroy, lui porta secours et sembla le rassurer sur la beauté efficace de son costume. Un sourire léger se déposa sur ses lèvres. Elle reconnaissait sans difficulté le garçon de pierre, qui lui avait valu d’être surnommée Médusa pendant des mois. L’enchanteresse camoufla sans mal l’inquiétude qui tapissait son estomac et se détourna des deux amoureux pour continuer de détailler les enchantements scintillant sur les décorations. La salle de restauration élégante n’avait rien perdu de sa superbe, malgré la chaleur accueillante qui y régnait alors, contrastant sèchement avec la froideur qui émanait habituellement de son raffinement. Elle reconnut les efforts innombrables de ses consoeurs Nymphes et se promit silencieusement de faire porter une bourse de quelques centaines de gallions supplémentaires à la trésorière de l’association étudiante de laquelle elle avait elle-même été membre, bien des années auparavant. La réalisation de son âge en progrès la poussa jusqu’à l’âtre, devant lequel elle considéra ses souvenirs un court moment. La sorcière sortit sa baguette d’une poche cachée dans sa robe argentée et la pointa sur sa tempe ; un filament s’enroula sur le bâton de bois et tourbillonna gracieusement autour de son bras avant de poursuivre sa course autour d’une pomme de pin et d’être avalé par le feu. Elle espérait voir son visage se dessiner derrière les braises, mais n’avait que peu d’espoir. Le souvenir de leur dernière danse se consuma dans un brasier rassurant et elle se détourna de cette prétendue bénédiction. À distance, la sorcière considéra la compagne d’Andrew, mais ne consentit pas à les rejoindre. Ce n’était pas tant qu’elle désapprouvait la relation qu’entretenait son meilleur ami avec Penny, mais plutôt qu’elle se souciait de sa sécurité. Andrew ne semblait pas avoir conscience de là où il mettait les pieds.

Une jolie Nymphe monta sur scène pour annoncer que le bal de Yule allait pouvoir débuter. Isabelle s’apprêtait à frapper des mains quand des sons inquiétants parvinrent à ses oreilles : elle était censée ouvrir le bal avec Andrew. Comment avait-elle pu oublier une coutume aussi grossière ? Un sourire figé s’étira sur ses lèvres tandis que Peter Drummond venait lui offrir sa main. Il avait été mandaté par une des organisatrices pour l’accompagner jusqu’aux bras de son meilleur ami. Cataleya, peut-être ?

« Tu sais que tu peux simplement demander, n’est-ce pas ? »

La main autour de sa taille ne l’aidait pas à se détendre. Elle avait pourtant l’habitude de sa présence et leurs aventures parmi les Capes Noires les avaient maintes fois rapprochés physiquement. Isabelle accordait peut-être plus d’attention aux ragots des étudiants qu’elle ne voulait se l’avouer. Elle aperçut sa collègue, Margaret Rosebury, et s’efforça de maintenir son sourire pour sauver les apparences devant elle.

« Drew… Es-tu sûr que tout ceci soit bien judicieux ? »

Elle ne parlait bien sûr pas de son pied qui avait bien failli faire éclater sa chaussure délicate, mais de celle qu’il avait amenée à son bras.

« Ne te méprends pas : j’aime voir ce regard dans tes yeux, mais, je ne voudrais pas que cela vous attire des ennuis. »

La musique camouflait les mots qu’elle disait tout bas, et son sourire sauvait les apparences. Ils poursuivaient leur valse avec plus de grâce à présent, guidés imperceptiblement par l’insistance d’Isabelle.

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Résumé :
Isabelle fait une entrée tardive. Elle laisse ses oreilles traîner pour entendre la conversation de @Maximilien Leroy et de @Peter Drummond, juge positivement le changement d’apparence d’@Apsara Chankimha et se cache derrière l’âtre pour ne pas être repérée tout de suite par @Andrew Hill et sa compagne. Elle fait offrande du souvenir de sa dernière valse avec @Arthur Batthyány au feu de Yule, et s’apprête à applaudir le discours quand elle comprend et se rappelle subitement qu’elle doit ouvrir le bal.
@Peter Drummond, sans doute missionné par @Cataleya Blackthorn, vient lui offrir sa main et l’amène jusqu’aux bras d’@Andrew Hill. Ils commencent leur valse maladroite tandis qu’elle sourit à @Margaret Rosebury et qu’elle lui fait part discrètement de son inquiétude.

Moodboard : par ici.
Nombre de mots : 847/500 (mais j’avais deux trains de retard, je ferai moins à l’avenir ! )

Tenue : robe scintillante argentée, bague bleue Lufkin, boucles d’oreilles enfermant de l’obsidienne, chaussures à talons en or fin et fleuries.

(c) Laueee

Un gros mouvement s'était opéré en direction du bar, si bien qu'il y avait maintenant de la bousculade autour du comptoir, ce qui ne paraissait nullement déranger Inès, habituée à la cohue des bars et boîtes de nuit. En revanche, tout le monde semblait l'ignorer, ce qui l'irrita grandement. Quoi? Elle quittait l'université et cinq-six mois plus tard, plus personne ne la jugeait digne d'une salutation? Il y avait pourtant là quelques têtes qu'elle reconnaissait : la bouille enfantine de Keir, la dégaine décontractée de Barghest, la silhouette tendue de Cataleya, bien sûr... mais où était Holly? Inès la chercha du regard, mais dans toute cette foule, elle ne parvint pas à l'apercevoir. Ça dansait de plus en plus sur la piste de danse.

La Saouli reporta son attention sur le bar, à l'affût de l'arrivée de sa bière. Plusieurs personnes ayant commandé en même temps, le barman ne paraissait plus savoir où donner de la tête. En attendant, Inès distribua un coup de coude à quelqu'un qui la bousculait d'un peu trop près sans noter de qui il s'agissait, peut-être était-ce @Jules de Gray, puis étira le bras par-dessus le comptoir quand le barman sembla enfin poser SON verre. Elle s'empressa de s'en emparer avant qu'un autre convive se l'approprie.

Ce fut à ce moment que, par-dessus l'épaule d'Oìsin, elle aperçut un splendide spécimen mâle. Beau châtain dans la trentaine avancée, les yeux clairs et le menton volontaire. Voilà que la soirée devenait plus intéressante. Vu les lieux du bal, il ne pouvait s'agir que d'un professeur ou d'un étudiant tardif. Sans trop y penser, elle porta la bière de Noël à ses lèvres et avala une première gorgée qui manqua lui arracher l'oesophage. La larme à l'oeil, elle décocha tout de même un vaillant sourire au châtain lorsque le regard avec lequel il balayait la salle se posa sur elle.

Résumé:

“[...] diarrhée verbale. “ Si la Blackthorn voudrait trouver l’audace de s’indigner, l’expression que lui tire Lewis semble bien plus proche de la fouine machiavélique et de la princesse offensée. Si bien qu’elle étouffe son sourire dans son verre de vin, avant d’irrémédiablement passer les doigts dans ses cheveux, les lui jetant au visage une superbe cascade d’ondulation rousse et chute de flocon de neige. “La bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe” signe t’elle du bout des doigts, avant de réaliser que Lewis ne décrypterait sans doute pas cet étrange manège qui prenait place entre ses mains et qu’elle assénait trop fièrement, comme s’il s’agissait là de l’ultime parade capable de lui faire fermer le clapet. Cette fois, l’expression se vexe et c’est le menton haut qu’elle marque trois pas sur le côté pour approcher Jules, sans même imaginer que ces deux mètres à peine marqués pourraient libérer en l’héritier Barghest des airs de dramaking bougon et franchement laid.

La main s’essaye à approcher l’alchimiste mais se voit soudainement coupé la route par Inès et quelques convives pressés au bar. Su-per. Pour un peu elle rebrousserait chemin pour tirer gueule aux côtés de Lewis, acceptant l’absence de valse quand tout pourtant dans l’âme se tordait en caprice. Un pas de recul s’ose mais se voyant effroyablement bousculé, la rouquine tente tant bien que mal de se frayer un chemin, Pourtant habile, la tâche se fait excessivement complexe et c’est le plus maladroitement du monde qu’elle parvient finalement à s’écraser aux côté de son compère lufkin. Bien moins gracieuse que ce à quoi elle avait aspiré, là, haut perché sur des escarpins-assassins.

-“ Un choix osé, le cynorhodon. ” Souffle t’elle au brun, d’une voix encore un peu usé par son maléfice. “ Comment avance tes recherches ? ”

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Résumé :
- Étouffe son sourire dans son verre, pour ne pas donner à @Lewis Barghest la satisfaction de lui soutirer un rire.
- S'éloigne à peine de quelques mètres pour aborder @Jules de Gray , mais comme Lewis est un dramaking en puissance, il semble croire qu'elle est parti naviguer sur l'océan Arctique alors qu'ils leur suffirait de tendre leurs bras l'un vers l'autre pour se toucher. (Oui, ça balance)

Nombre de mot 319/500.

Le ton plus que neutre de ta camarade ne t'étonne pas, le tien aurait été plus froid encore, quelques temps auparavant. Tu acquiesces sobrement quant à la présence de ta famille, à l'évidence peu ravi de cet état de fait.

- Comme tu peux le voir... Yule est toujours l'occasion pour les Blackthorn de consolider leurs relations...

Tes parents ne sauraient manquer cette occasion. Ton regard reste un moment perdu dans les flammes comme tu songes que plus tard, sans doute, tu y brûleras à ton tour quelques mots... À défaut d'être parfaitement au calme chez toi pour tes rituels habituels. Et puis une pensée plus sombre s'immisce dans ton esprit : ce sont tes toiles que tu devrais brûler, James, en tout cas une bonne partie. Tu sais pourtant pertinemment que tu n'en feras jamais rien.

- Il serait de bon ton que je te propose d'aller te chercher quelque chose à boire, mais il vaut mieux que j'évite de m'approcher du bar pour l'heure.

Tu ne tournes pourtant pas la tête vers ta cousine, cherchant à garder le maximum de distance autant qu'à éviter le contact visuel que tu ne saurais comment gérer.

De toute façon, l'attention de tous est attirée par le discours d'une étudiante blonde que tu n'écoutes que d'une oreille distraite, presque comme changé en statue de cire. Tu ne sembles reprendre vie que lorsque le bal est ouvert, après avoir détourné le regard des deux finalistes du tournoi de duel, ces Capes Noires auxquelles tu voues une admiration sans borne, comme c'est Cataleya qui tire le professeur Hill vers la piste. Alors tu poses à nouveau ton regard vers ton amie, t'inclinant élégamment comme on te l'a si durement inculqué toutes ces années, tendant la main paume ouverte vers la danseuse.

- Me ferais-tu l'honneur de cette danse ? Avant que je ne doive m'acquitter des obligations imposées par les miens...

Mots : 339/500

Résumé : James reste devant l'âtre auprès d'@Apsara Chankimha, tous deux impassibles, jusqu'au discours annonçant l'ouverture du bal. Il évite au possible de croiser le regard de ou même tourner le sien vers @Cataleya Blackthorn, et propose la première danse à sa camarade Pokeby, avant d'être rattrapé par les obligations familiales.

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Bal de Yule

Célébrez le solstice

La fête de Yule commençait en cette belle soirée du 21 décembre, soit la date du solstice. Si la famille McCavish était plus portée sur Noël, aucun de ses membres ne perdaient l’occasion de fêter Yule. Dans la tradition, tous partaient chercher la plus belle et grosse bûche qui devait brûler toute la première nuit pour apporter lumière et chaleur au sein du foyer mais également dans les cœurs. Cependant, depuis que chacun des enfants du couple étaient partis de son côté, ils fêtaient chacun de leur côté et parfois se croisaient au traditionnel bal organisé. Cette année était spéciale pour Ian car l’auror avait vécu beaucoup de retournements et de chamboulements dans sa vie personnelle ces deux dernières années, depuis la mort de T’Chaba, que ce soit la tombée du rideau sur la réalité, ses histoires sans lendemain pour tenter d’oublier et maintenant son engagement auprès de son beau rouquin, @Kerr Fraser. Ce soir était également une grande soirée pour les deux hommes car c’était la première fois qu’ils allaient apparaître publiquement ensemble. Si pour Ian, c’était une position qu’il avait l’habitude de montrer, c’était une toute autre épreuve pour le pur-sang écossais qui habitait son cœur depuis cette première balade lors de laquelle le professeur de botanique était venu chercher un premier baiser.

Ainsi, ils s’étaient préparés ensemble, pour s’y rendre ensemble. L’auror ne voulait pas laisser son compagnon tout seul, il voulait être là pour le soutenir et le réconforter. Ainsi, ils prirent la route pour le lieu de la réception tel ce qu’ils formaient : un couple.
- Ca va aller mon cœur ? Lui demanda-t-il après s’être retourné pour lui faire face, profitant de ce dernier petit moment au calme, avant d’affronter la foule et les regards.
Même si Ian avait terriblement envie de se rendre à cette fête, il n’hésiterait pas à faire demi-tour si Kerr se sentait mal à l’aise ou avait une soudaine terreur. Il connaissait maintenant assez le bel étalon pour le comprendre et ne pas juger ou imposer quelque chose de trop grand. Car même si c’était le beau Fraser qui avait émis l’idée, il n’en restait pas moins que c’était lui qui se sentait le moins à l’aise à se lancer dans une confrontation avec la foule. Et l’auror comprendrait qu’il angoisse trop alors qu’il faisait maintenant face à la réalité de sa proposition.
- Tu sais que je suis là avec toi et pour toi… Si ça ne va pas, on rentre, d’accord ? Lui glissa-t-il après lui avoir tendrement volé un baiser chaste, le regardant amoureusement.
Puis, ils sortirent et se dirigèrent vers le lieu de l’événement, là où ils allaient s’exposer pour leur première fois en public. Ian serrant sa main un peu plus fort que d’habitude autour de celle de Kerr, non pas pour pas qu’il s’en dégageasse mais pour lui dire qu’il était bien là, à ses côtés.

rainmaker

Nombre de mots : 484/500

Résumé:

[Intrigue - Bal de Yule] Célébrez le solstice.

Marcus Cooper tout simplement...

Que dire de l’intelligence qu'à ma femme pour me faire accepté a, peut prêt, n’importe quoi. Vous l’aurez sans doute deviné, elle a réussi à me convaincre d’aller au bal de Yule d’Uncalf en sa compagnie. Tout ça en interceptant le carton d’invitation qu'envoie l’Université a chaque année depuis trente ans, lettre que j’interceptais sans trop de problèmes jusqu'à maintenant a moins qu’elle en ait entendu parler par l’intermédiaire d’un de nos fils. Oui, ce doit être probablement le cas après tout, elle finit toujours par tout savoir de toute façon. Elle a magnifiquement réussi à me convaincre de nous y présenter puisque que nous allions de toute façon passer Noël sans les enfants. Au nombre de fois, ou je l’ai accompagnée lors de certains événements Moldus, je peux bien l’amener à un des rares événement issus du monde des sorciers dont elle en entend parler et elle n’a pas choisi n’importe lequel le bal de Yule.

-Marc’ tu ne peux pas fuir éternellement le monde auquel tu viens, tu y as droit aussi. Je comprends ta réticence, mais il est temps d’y mettre un terme, tu ne crois pas… Montre leur celui que tu es devenu en te mariant avec moi et que le mariage est ta plus belle réussite sans oublier nos deux magnifiques enfants…

Ainsi, de suite, vous l'aurez compris, elle a réussi à me convaincre. C’est avec nervosité que je tends le carton d’invitation à la réception du restaurant pour y avoir accès. Pour l’occasion, nous avons revêtu nos plus beaux atours, j’ai même enfilé mon ancienne cravate lors de mes études qui représente la maison Ethelred, tandis qu’elle a enfilé une robe de bal et remonté ses cheveux avec un léger maquillage.

Nous attirons certes les regards et les : serais-ce pas le déchus Cooper? Oh, mais qui est cette femme à son bras? Je ne l’ai pas reconnu qui es ce déjà? Et bien d'autres de ce type, nous nous avançons en faisant fi des rumeurs tout autour. Tout en répondant tranquillement aux questions de ma femme, ce qui calme partiellement ma nervosité grandissante.

Plus nous avançons, plus je me dit que nous faisons erreur en venant ici et l’envie de partir ce fait de plus en plus présente, mais elle me rappelle doucement à l'ordre en attirant toujours mon attention ailleurs, je l’envie d'être aussi à l’aise, elle semble se ficher complètement de ce que pensent les autres, mais l’émerveillement que j’y vois est indescriptible. Jusqu'à ce qu’elle voie que j’ai besoin d’une pause ou d’un verre, elle m'amène habillement vers le bar.

Arrivé à celui-ci, j’emprunte légèrement le tabouret d’une fesse. Je ressens légèrement une douleur familière revenir pendant que je lui “traduis” la carte des breuvages.

Résumé:

Les mauvaises langues diront que c’est une habitude mais Miguel est en retard. Si vous lui demandez pourquoi, il rejettera la faute soit sur Esther qui avait voulu maintenir l’entraînement malgré les festivités et le froid incisif, soit sur ce foutu noeud papillon qui lui serrait un peu trop la pomme de Miguel.

S’il n’avait pas été fichu de rejoindre le Blackwolf à l’heure, il avait pourtant porté grand soin à ses boucles brunes et au costume bordeaux qu’il portait magnifiquement, soulignant son regard ambré. Ah ! Evan serait vraiment fier de lui s’il était là. Peut-être l’était-il d’ailleurs…

Il aurait mieux fait de chercher son ex-mentor dans la pièce plutôt que sa dulcinée dont la chevelure rousse attira son oeil tel un aimant intensément polarisé. Le coeur battant de la voir si radieuse dans sa tenue de Gala, il abandonna sa cape au vestiaire et ignorant le feu où il aurait pu formuler un voeux, il la rejoignit ainsi que Jules avec qui elle discutait.

- Salut mon pote.

Un check avait suffit pour saluer le De Gray tandis que fort peu discrètement, l’une de ses mains alla pincer la fesse de la rouquine. L’autre se glissait dans sa nuque pour l’embrasser comme la princesse qu’elle était :

- Cat’ tu es par-

Résumé : Miguel est en retard mais beau comme un lavabo ! Il rejoint directement @Jules de Gray qu’il salue rapidement avant de s’approcher de @Cataleya Blackthorn pour essayer de l’embrasser.

La thaïlandaise est plus qu’heureuse que son camarade ne se formalise pas de son attitude. Il avait beau avoir toutes les cartes en main pour comprendre les enjeux qui se jouaient pour elle ce soir, il aurait très bien pu en faire fi et le lui reprocher. Elle en aurait terriblement souffert mais aurait compris malgré tout. Elle-même s’en voulait de coller encore et toujours aux exigences de sa famille mais la peur viscérale qu’elle ressentait chaque fois qu’elle émettait le moindre signe de rébellion suffisait à la rappeler dans les rangs. Savoir qu’ils pouvaient intervenir dans sa vie, en un claquement de doigt, suffisait à réveiller ses angoisses et nourrir ses traumas. @James Blackthorn se doutait-il de l’étendu des dégâts ? De l’être brisé, dépourvu de volonté qu’elle était réellement ? La honte la bouffait mais elle se contenta de sourire, telle la jolie menteuse qu’on lui avait appris à être.

« Nos familles semblent avoir le chic pour bousculer nos vies, il faut croire. » dit-elle, son sourire ne se maintenant qu’avec peine.

La sorcière cessa de le regarder pour poser un regard vers le bar. Il était bondé et terriblement plus vivant. Elle reconnut certains visages, dont celui d’@Inès Saouli , de @Maximilien Leroy et de @Peter Drummond . Si elle ne se rappelait pas immédiatement du nom de la sorcière, elle se souvint sans mal de l’avoir croisé à la crémaillère organisée par les derniers. Encore maintenant, elle pensait sincèrement qu’il formait un couple merveilleux et chérissait le souvenir laissé par cette soirée. Elle reconnut aussi la tête rousse de @Cataleya Blackthorn . L’ex. C’était très certainement elle qu’il évitait et elle ne pouvait que comprendre sa démarche, même si elle avait trouvé sa présence vraiment agréable. Peut-être qu’elle aura l’occasion de lui toucher un mot ou deux au cours de la soirée ? Si elle daignait quitter sa planque auprès du feu, évidemment. Est-ce qu’elle se rappelait seulement d’elle, d’ailleurs ?

« Hm ? Oh. Excuse-moi. J’étais perdue dans mes pensées. »

Tout naturellement, Apsara glissa sa main contre la paume du Blackthorn et hocha également la tête en réponse. Ce contact, si subtil, réchauffa instantanément son cœur et adoucir ses traits. Là, pour la première fois de la soirée, elle ne se contentait pas d’un sourire de façade. Elle était terriblement reconnaissante et serra doucement sa main, comme pour lui exprimer ce qu’elle ressentait au fond d’elle.

« Avec le plus grand plaisir. »

La danse n’avait rien de fantaisiste, pourtant il lui permit de s’évader. Ses pas suivant ceux de son ami, elle savourait sa proximité et fit de son mieux pour en profiter. Ça n’avait rien à voir avec les folles chorégraphies qui exaltait ses sens mais ça lui permettait de profiter de son ami, avant de renouer avec ses devoirs. Lorsqu’ils mirent fin à cet envolé, Apsara ne quitta pas tout de suite sa main.

« Merci James. Pour tout. »

Et le masque reprit place sur ses traits fins. Rien de plus facile, de plus douloureux aussi. C’est là qu’elle la vit : @Jenny Carlton . Pourvu qu’elle ne lui tienne pas rigueur de leur changement de plan. Heureusement pour elle, elle était en bonne compagnie.

Résumé :

Trigger warning :

Résumé:

426/500 mots

La conversion fut courte, la compagnie de son date étant appeler pour ouvrir le bal avec les premières danses. Jenny découvre le prénom de son partenaire, Charlie. Il la regarde étrangement, elle ne sait pas s'il est content de la rencontrer ou non, jusqu'a à ce qu'il parle maladroitement. Un déclic et un soulagement dans l'esprit de la demi-sirène qui comprend qu'il est mal à l'aise et peut être impressionné par elle. Comment pouvait-elle faire pour le mettre à l'aise sans le brusquer ? Alors qu'elle y réfléchissait, Charlie la présente à ses connaissances qui passent près d'eux, mais ils s'éclipsent tout de suite. Charlie lui propose de profiter du bal d'une manière ou d'une autre. Sa proposition gentille fut plus tremblante quand il lui proposa une danse. Avait-il peur de la proximité ou il ne savait pas danser ? Elle avait coché qu'elle voulait un date sachant danser, chose importante pour elle lors d'un bal. Commençons doucement, se retrouver tout de suite dans les bras de l'autre était sans doute de trop.

"J'aimerais essayer le vin, s'il te plaît."

Elle avance vers le bar en l'incitant à la suivre, décider de profiter de ce moment à deux pour faire connaissance. Elle le laisse commander s'il le souhaite, comme ça, il peut prendre ce qu'il veut en plus de son verre de vin.

"Du coup, tu étudies quelles matières et tu aimerais travailler dans quel métier plus tard ? Sinon, tu as des passions."

Elle parle doucement, mais sans hésitation, le regardant en lui souriant gentiment, montrant qu'elle attend réellement une réponse.

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Résumé : Jenny va au bar incitant @Charlie Keir à la suivre et lui pose quelques questions pour faire connaissance.

Nombre de mots : 262/500

Charlie est soulagé que Jenny choisisse une activité moins “dangereuse” pour lui. Offrir un verre, il peut gérer. Il ne sait pas vraiment ce que leurs amis communs ont promis à la jeune femme mais il doute pouvoir arriver à la hauteur de ses attentes. Il aurait probablement préféré être en présence d’une femme moins intimidante, qui lui ressemble.

« C’est une très bonne idée. » Il la suit sans hésiter en direction du bar où il sait que se trouve Lewis. Sa présence le rassurera et lui donnera plus de contenance, sûrement. Il pourra compter sur son soutien. Il voit d’ailleurs sa silhouette se profiler au loin et se réjouit d’avance de le saluer. Cataleya et Andrew sont déjà partis du bar et il les cherche du regard tout en écoutant poliment Jenny. Ses questions se font nombreuses et démontrent un intérêt pour lui. Il devrait se sentir flatté et c’est un peu le cas, mais il a aussi très peur de mal répondre. De l’ennuyer. De la choquer ?

« Je suis en Journalisme mais j’aime aussi beaucoup la botanique et les runes. J’aimerais être podcaster plus tard. J’ai déjà un peu commencé mais je pourrais faire mieux avec plus d’expérience ! J’aime bien discuter de certains sujets qui font mes passions. Comme… euh… j’aime construire des trucs sans magie. Et la criminologie. » Ce n’est pas commun et il le sait. Il s’attend à une réaction mais voilà qu’ils approchent déjà du comptoir. Il commande deux verres de vin, même s’il aurait probablement préféré un cocktail, et se tourne vers Lewis.

« Bonsoir ! » Il lui fait tout naturellement la bise puis laisse la place à la jeune femme. « Je te présente Jenny, c’est ma cavalière ce soir ! Je vois que tu as suivi le topo vestimentaire de Cat à la lettre… » Keir a très envie de rire mais ce ne serait pas très élégant devant son date !

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Résumé :
- Keir suit @Jenny Carlton jusqu'au bar, où il commande deux verres de vin pour eux.
- Il salue @Lewis Barghest, le charrie un peu et lui présente Jenny comme sa cavalière de la soirée.

Nombre de mots : 321/500.
Outfit

Coupée du regard paternel par une foule pressée au bar, Cataleya s'enhardit sur le doux visage du français. Presque rassurée de ne pas avoir à jouer les dragons pour espérer se faire une place dans la maigre bulle qu’ils essayent de partager. C’est que tout autour, le chaos bat son plein et que la Blackthorn regrette avoir préféré se noyer dans la foule plutôt que nicher en pleine lumière ; exposée, mais jouissant d’une pleine liberté de ses mouvements quand tout ici semblait l'opprimer. Pourtant, noyé dans cette marée humaine se distingue une effluve de citron qui tire aussitôt un sourire à l’animagus, sans même qu’elle n’ait à se retourner. Les zygomatiques se piquent en deux adorables fossettes, et si c’est pleinement discipliné que la lufkin tente de noyer son enthousiasme dans son verre, force est d’admettre que déjà son regard pétille. Que déjà l’expression témoigne d’un ravissement certain. A croire que la seule perspective de l'arrivée de Miguel lui suffisait à rayonner.

Petit soleil oublié, Cataleya se sent effroyablement stupide à sourire comme elle le fait, jubilant presque dans son verre sans que Jules ne puisse saisir l’objet de son ravissement le plus sincère. Elle se sent effroyablement stupide, Cataleya, lorsqu’elle devine l’approche du Pajares. Lorsqu’elle préfère se répéter qu’il est plus audacieux que con, puisqu’elle lui avait rédigé huit long message le mettant en garde pour la soirée et qu’il persistait à approcher. La présence de Jules semblait constituer un parfait alibi alors, rangeant doucement une mèche derrière son oreille, la lufkin vient à tourner la tête. Loin d’être neutre, le regarde gagne en profonde douceur lorsqu’il s’attarde sur le costume du madrilène, sincèrement reconnaissant qu’elle n’ait pas eu à l’attacher au lit pour le lui enfiler de force. Sans doute avait-il comprit ô combien cet événement tenait le cœur de la lufin, et c’est dans un polie sourire qu’elle se promet de l’en remercier lorsqu’elle parviendrait à l'entraîner à l’abri des regards. Lorsqu’elle rentrerait à son bras, plus radieuse que jamais. Du moins, c’était avant que le corps ne se rigidifie entièrement au contact de cette main sur ses fesses, et de ce souffle sur sa nuque. L’horreur subitement plaqué sur les rétines, la main s’abat comme un fouet entre leurs deux visages pour brutalement les éloigner.

“Que crois tu faire, Pajares ?! ” Siffle t’elle aussitôt, la langue armée sous ses froides canines.

Le regard alterne frénétiquement entre son visage et une poche où elle devine un portable chargé de message non lu, et s’il lui faut bien une poignée de seconde pour perdre cet air outragé, c’est pleine de culpabilité qu’elle croise les bras sous sa poitrine pour s’empêcher de fondre sur cette joue meurtrie et la panser. “Mes parents. ” murmure t'elle à peine, comme pour se justifier.

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Résumé :
- S’adoucit au contact de @Jules de Gray , parce que sa présence comporte des airs rassurants.
- Fangirlise ouvertement en sentant l'odeur de @Miguel Pajares, tente de noyer son enthousiasme et ses sourires dans son verre.
- Abat sa sacro-sainte main sur la joue de celui-ci lorsqu'il lui pince les fesses et tente de l'embrasser, puisqu'il n'a vraisemblablement pas lu les 8 romans explicatifs envoyé par messages.

500/500

Si j’ignore l’absence de reconnaissance qu'a pu jusqu’à présent recevoir Cataleya, la mienne lui est totalement acquise : le résultat est réellement somptueux. Son camarade se présente et n’hésite pas à me faire la bise. Si je suis habituée de ces coutumes à la française, que je partage d’ordinaire avec Ines plus que quiconque, il n’en reste pas moins qu’elles sont surprenantes venant d’un inconnu. Mais il en faut plus pour entacher mon sourire radieux. D'autant que je vois la main de Cataleya s’abattre sur son bras, réprobatrice, ce qui a le don de me faire rire.

Alexander nous présente sa cavalière, pleine de répondant, et je la salue à mon tour.

- Enchantée Neela. J’espère que cette soirée sera à votre goût.

Les mots de la rousse près de moi arrachent un autre rire. Je suis parfaitement consciente de sa tentative de sabordage. L'instant d'après, nous sommes rejoints par un autre brun à la tenue et l’attitude décontractées, aux antipodes de tout un chacun ici ce soir. Voilà quelque chose de… rafraîchissant.

- Holly, enchantée Lewis.

Mon regard accroche peut-être un instant de trop celui du « bad boy » juste avant que Verena ne nous rejoigne.

- Ce lieu est magique, tu as raison. Cataleya y a fait des merveilles. Tu as vraiment un don pour ce genre de choses, j’espère que tu le sais…

Et je sais de quoi je parle, étant moi-même organisatrice d’événements depuis la naissance de Faolán.

Nous sommes alors interrompus pas l’ouverture du bal et le départ d’Alexander et Neela à qui je souhaite une bonne soirée avant d’arpenter la salle du regard, comme une louve couvant sa meute. Pour l’heure, tout se déroule comme prévu, à l’exception de quelques murmures indignés face aux couples formés par les Cooper, et MacCavish et Fraser.

J’observe les couples qui s’élancent sur la piste à la suite d’Isabelle d’Essenault et Andrew Hill, un peu agacée par ces critiques dépassées, et que la mère célibataire et héritière reniée par son père que je suis a quelque peu essuyées. Finalement, je reviens près du bar, m'emparant d'un vin de nèfle avant de chercher à m’immiscer à nouveau près d’un Lewis esseulé et bien plus grognon que tout à l’heure. Il a déjà été rejoint par un couple étrangement assorti, ce qui a le don de ramener quelque peu le sourire sur mes lèvres. L’instant d’après, le vin porté à ces dernières fait apparaître quelques flocons assortis à mes bijoux sur ma chevelure.

- Bonsoir, les salué-je. J’espère que vous passez une bonne soirée. Holly de Launay, présidente des Nymphes. Enchantée.

Je me tourne alors vers Lewis, qui a visiblement troqué sa boisson précédente contre une bière.

- Quel dommage… les flocons vous allaient à ravir Lewis…

Ils retombent à nouveau sur mes épaules comme je m’autorise une nouvelle gorgée de breuvage enchanté.

Mots : 500/500 (pfiouh, j'ai ramé xD)

Résumé :

Holly s'amuse de la joute verbale entre @Cataleya Blackthorn, @Alexander McCandless et du répondant de Neela Jha. Elle salue l'arrivée de @Lewis Barghest, dont elle apprécie l'attitude et la tenue décalées. A l'arrivée de @Verena Lacroix-Muller, elle confirme la magie de la soirée et complimente à nouveau la rousse pour son travail acharné.

Lorsque le bal s'ouvre, elle arpente quelque peu les lieux pour s'assurer que tout se déroule parfaitement, mais s'indigne des commentaires sectaires qui se murmurent ci et là concernant @Marcus Cooper et sa femme ou @Ian McCavish et @Kerr Fraser. Elle s'immisce alors volontairement auprès du petit groupe d'outsiders formé de Lewis, @Charlie Keir et @Jenny Carlton et s'y présente comme présidente des Nymphes, avant de se tourner à nouveau vers Lewis, clairement charmeuse.

Elle ne verra le drame Cataleya-Miguel que dans le prochain post xD

TW : mentalités sectaires, patriarcat archaïque, valeurs du sang et homophobie

Si tu ignores son passif familial exact, tu te montres compréhensif, conscient d’y trouver des similitudes avec le tien. Peut-être est-ce une cause de ton amitié pour la thaïlandaise, aussi. Tu hoches tristement la tête lorsqu’elle évoque l’ingérence de vos familles. Tu as beau tenter de t’émanciper, ta simple présence ici témoigne du chemin qu’il reste à parcourir. Apsara se tourne vers le bar et tu t’obstines à contempler les flammes. Ne surtout pas regarder Cataleya.

Un soupir avant d’offrir ta paume pour une valse, sans doute le seul moment qui te sera agréable. Et si les mots restent sobres, tu perçois dans l’étreinte de vos mains qu’il en est de même pour elle. Alors au terme de ce moment volé, l’un comme l’autre peinez à vous écarter. Elle te remercie, ta camarade Pokeby, et tu secoues légèrement la tête.

- Merci à toi, Apsara. Infiniment.

Une gracieuse révérence clot cet intermède avant que ton regard ne soit happé par celui de ton père.

- Tu pourras également remercier les Chankimha pour l’organisation de cette soirée de la part d’un héritier Blackthorn.

Tu t’apprêtes à faire un pas mais rajoutes cependant, d’un ton plus froid qu’il ne faudrait.

- Il vaudra probablement mieux éviter de préciser qu’il s’agit du dernier.

Alors tu regagnes l’ancienne génération Blackthorn, plus impassible et droit que jamais, maigre armure contre leurs réprobation éternelle. Elle se lit dans les regards qu’ils jettent à Mr & Mrs @Marcus Cooper, à @Maximilien Leroy et @Peter Drummond, à ton professeur de botanique @Kerr Fraser et ton « daddy préféré » autoproclamé @Ian McCavish. Elle transpire éternellement de leurs réactions face à toi. Et si tu as longtemps cherché leur reconnaissance, à cet instant, tu souhaites seulement éviter d’empirer encore leur avis sur toi.

On te présente leurs partenaires commerciaux, et cette « épouse de » qu’on t’encourage à faire danser. Tu sais comment se terminent toujours ces soirées, quand le vin rend les mains plus audacieuses et les pieds hasardeux. Hécate, que tu préférerais rester auprès d’Apsara, saluer comme il se doit @Holly De Launay ou Ian, ou rejoindre @Jules de Gray et ses cocktails…

Tu aperçois l’alchimiste près de Cataleya, et figes alors que tu guidais les pas de ‘Madame’ vers la piste.

Mais qu’est-ce qu’il fait ce con ? ne peux-tu t’empêcher de penser en voyant Pajares oser une main sur le corps de la rousse. Même pas par jalousie - pas seulement - mais surtout par effroi pour les conséquences de ce geste. Tu ne doutes pas un instant des mises en gardes que ta cousine a dû lui adresser, et te répètes que ce type est définitivement trop crétin. Pourtant tu fais fi du tumulte lié à cette gifle monumentale, et poursuis ta route. Ta place n’est pas là-bas, et tu ne ferais qu’y envenimer les choses. Encore et toujours.

Mots : 486/500

Résumé :

James profite du seul moment agréable de la soirée en valsant avec @Apsara Chankimha, et la remercie autant que sa famille pour l'organisation de la soirée avant de rejoindre les parents Blackthorn dont il ne partage plus les avis négatifs sur les non-sorciers ou l'homosexualité.

Il évite toujours soigneusement @Cataleya Blackthorn mais remarque comme beaucoup l'arrivée de @Miguel Pajares qu'il insulte en pensée. Quel sombre con. Il garde cependant ses distances et entraîne volontairement la femme qu'on lui a demandé d'emmener danser pour éviter d'envenimer les choses.

Posant sa main sur la hanche de son amie, tenant sa main chaude dans la sienne, le Hill arque un sourcil à la réponse de la jeune femme. Il connait assez bien la française pour deviner que quelque-chose la contrarie. Restait à découvrir quoi. Voila qui serait plus aisé que de danser.

- Encore faudrait il que tu ne te caches pas…

Il marque une pause, laissant tout le loisir à la sorcière d’exprimer sa surprise.

- Tes mains sont chaudes. Ca fait un moment que tu es rentré mais pour une raison qui échappe à ma comprehension, tu es restée en retrait.

En rythme avec la musique, il fait tournoyer l’Eclairée sur elle même, déployant les pans de sa splendide robe. Elle était magnifique mais son sourire sonnait faux pour celui qui la connaissait bien et elle finit par avouer a demi-mots ce qui la contrariait tant.

- Quoi donc ?

Il faisait mine de ne pas comprendre avant que son visage ne retrouve toute neutralité.

- Je ne viens pas de ton monde, Isabelle, mais figure toi que je l’ai étudié assez sérieusement pour comprendre comment tes pairs fonctionnent.

Il cherche Penny du regard en continuant de valser avant de commencer sa démonstration. La musique a changé et autour d'eux, d'autres couples s'ajoutent.

- Les Schrubber font parti des familles les plus libérales du vieux continent. Si bien que l’annonce des fiancailles avec un Lacroix, une des familles les plus stupidement conservatrice de ce siècle, en ont étonné plus d’un. Son mariage a été un enfer et je pense ne pas savoir a quel point puisque je suis quasiment persuadé qu’elle ne dit pas tout. Mais sa famille s’est bien rendu compte que cette union a été un désastre, ils n’ont pas bronché à l’annonce du divorce. Elle a eut deux filles, elle a donc accomplit son devoir à leurs yeux. Et bien que leur sang soit parfaitement pur, elles restent seulement des filles. Et des Lacroix, non des Schrubber. Qui changeront encore de nom après un énième mariage arrangé. Donc l’intérêt de ces enfants à leurs yeux est limité. De plus, Penelope n’est pas la seule Schrubber à s’abandonner aux charmes d’un très charmant sang de bourbe. Ils s’en remettront. Et nous seront heureux.

Il semble plutôt fier de lui quand il demande :

- Tu vois ? J’ai bien étudié la question.

Résumé :
Andrew danse toujours avec Isabelle bien que leur première danse pour l'ouverture ne soit terminée. Ils ne sont plus seuls sur la piste de danse.
Il essaye de rassurer son amie @Andrew Hill concernant Penny.
391/500

Un rictus déforma ses traits, signe d’un sourire refoulé, en voyant la princesse repartir la tête haute. Jamais il ne pourrait se passer de leurs joutes verbales, y voyant là un excellent mode de communication en déplaise aux âmes délicates. Laissé seul face à l’armée de pingouins à semi-étouffés par leur cravate, Lewis était tenté de disparaitre au loin. Il avait fait acte de présence, ce qui était déjà un exploit en soit. Il était libre, libre de s’échapper et de se noyer dans l’écran de fumée qu’il devinait à l’entrée du restaurant mais non. Impossible de bouger. Ses pieds étaient solidement ancrés au sol et refusaient d’esquisser le moindre pas vers la sortie. Quelque chose, au fond de lui, l’empêchait de s’éloigner. S’il avait été honnête avec lui-même, il aurait sans doute fait le lien avec le sorcier (@Charlie Keir) qu’il ne parvenait plus à quitter du regard. Il était en bonne compagnie pourtant et si on le lui demandait, il crierait certainement haut et fort qu’il était content que son ami puisse passer du bon temps. Il pourrait même croire à ses paroles, le con… Pourtant ses sourcils se fronçaient à la moindre approche tentée par sa cavalière.

Les quelques gorgées d’alcool ne réussirent pas à le détendre puisqu’il se tendit tel un arc en voyant Charlie le contourner pour accéder au bar à son tour et passer commande. Le sourire qui était apparu sur son visage à son approche s’évanoui aussitôt, conscient de ne plus être prioritaire aux yeux du brun. Déni, quand tu nous tiens… Nouvelle gorgée, bière presque terminée.

« ‘soir » marmonna-t-il à l’attention du binôme.

Son air grincheux disparut en sentant les lèvres du lycanthrope se poser sur sa joue. Une fossette se dessina à son contact, donnant à sa bouille un air hautement mutin. Il passa un bras au-dessus de ses épaules et le tira contre lui, façon peu subtile de lui voler son dû : un câlin.

« J’aime vivre dangereusement, que veux-tu… Lewis, enchanté. » mon cul. Au moins, il était aimable. Pour Charlie.

Un mouvement de foule vers le comptoir obligea le Wright à libérer Keir de son étreinte maladroite, à contre-cœur. Sa bonne humeur vacillante se maintint toutefois en sentant une silhouette délicate se frayer une place à ses côtés. @Holly De Launay. Il arqua un sourcil en l’entendant se présenter comme présidente des Nymphes. Elles n’étaient pas toutes despotiques comme la rouquine ? Intéressant.

« Madame la pres’, laissez-moi vous présenter mon ami Charlie et sa cavalière, @Jenny Carlton . » Il savait se tenir un minimum même si ça ne durait jamais très longtemps. Déjà, il n’avait pas feulé en articulant le prénom de la sorcière. Saisissant l’opportunité de faire le clown, il attrapa le regard de la blonde avant de poser ses lèvres sur son verre pour lui en subtiliser une gorgée. Aussitôt, des flocons garnirent sa chevelure. « C’est mieux comme ça ? »

Puis l’image de corps couverts de farine lui revint en mémoire, lui tirant un énième sourire.

Résumé :

Le bal de Yule, j'avais mis un bon moment avant de me décider à m'y rendre. Pendants plusieurs jours, ma motivation avait été vacillante. Finalement, mon envie avait été bien plus forte et j'avais fais le choix de m'y rendre. Sauf que voilà, il avait fallut que je pars en retard de mon dortoir, après avoir mis plusieurs longues minutes à me préparer et rentrer dans ma robe. Je me maudissais intérieurement d'avoir fais ce choix de tenue, mais il n'était plus question de faire marche arrière.

Je prenais donc la direction du lieu de bal et je faisais mon entrer, en espérant être la plus discrète possible. Je regardais rapidement dans la salle voyant Andrew qui était entrain de danser avec une jeune femme que je semblais identifier comme étant Isabelle. Je me diriger vers le bar afin de me saisir de quelque chose à boire et de donner l'impression d'être présente depuis le début de soirée.

Il avait de l'agitation et j'aimais examiner les choses de loin, s'était parfois un bon moyen de se faire un avis sur quelqu'un, bien que je laissais toujours le bénéfice du doute. Je m'amusais donc à regarder les différents groupes qui avaient fini par se former et de tout évidence, il avait un garçon qui allait passer une drôle de soirée. Je buvais une nouvelle gorgée de mon verre continuant à examiner la pièce et les différentes personnes.

Résumé:
249/500 mots
Brunelle arrive en retard dans sa Tenue
Elle essaie de suivre l'agitation ambiante

Bal de Yule

@Isabelle D'Essenault

L’arc bandé décocha sa flèche et atteignit la sorcière en plein cœur, de sorte à ce qu’Isabelle ne parvint pas à s’échapper totalement du sarcasme familier dans lequel Andrew la roulait. La fausse ingénue battit des cils, mais ne put faire oublier au vieil ami la chaleur de ses paumes ; il la connaissait suffisamment pour douter de la stratégie de son repli, elle qui n’était pas de nature effacée.

« Je ne souhaitais pas vous interrompre. »

L’archet s’élançait sur les cordes du violon en même temps que leurs pas s’élargissaient sur le rythme trinaire connu et qu’ils tournaient sur eux-mêmes. Suffisamment lente, la valse permettait aux spectateurs de détailler les expressions dociles sur leurs visages habitués à ce petit jeu. Andrew abaissa ses lèvres et la fit virevolter sur elle-même. La traîne suivit le mouvement et s’enroula autour de ses jambes sans toutefois la faire trébucher. Isabelle s’empressa de s’accrocher à ses yeux clairs pour regagner son équilibre. Les mèches brunes, sans doute gainées par un charme savant de capilliculture, restèrent en place et refusèrent de s'agripper aux pierres de Jade logées entre ses longs cils bruns. Isabelle serra la poigne qu’elle avait sur le bras du garçon, dont le regard s’était embué de rêves délicieux et fantasques. Il cherchait à présent le sujet de leur discussion dans la pièce qui n’avait de cesse de tourner autour d’eux. Lorsqu’il la trouva, Isabelle sentit ses doigts se fermer résolument autour de sa taille, bien que l’acte sembla pleinement inconscient, et son allure parla avant lui, tandis qu’il la faisait danser parmi les autres convives qui les avaient rejoints. Il plaida le privilège accordé aux membres de la famille Schrubber, et le laisser-faire dont sa dulcinée devait certainement profiter. Quelques menues rides se dessinèrent sur son front alors qu’elle écoutait son meilleur ami conter les aventures malheureuses du mariage dans lequel Penelope s’était engagée avec Ethan Lacroix. Isabelle voulut croire volontiers quels épisodes traumatiques la jeune femme respectable avait dû vivre dans sa vie matrimoniale, mais elle demeura muette, se concentrant sur les lèvres de l’Éclairé, qui rappelait que l’objectif de toute fille issue d’une famille de sang pur était de procréer dans des conditions bien délimitées. Penelope pouvait s’estimer chanceuse : dorénavant, son rôle avait été joué, et elle pouvait s’extirper de la situation sans craindre de représailles déraisonnables. Et nous serons heureux ? La conclusion lui fit froid dans le dos, et pas même le feu dans l’âtre ne fut en mesure de la réchauffer.

« La réflexion n’empêche pas la prudence. Crois-tu véritablement qu’ils la laissent partir sans lui faire payer sa désertion ? »

La réputation des Lacroix n’était plus à faire : Andrew avait lui-même mentionné leur intégrisme. Isabelle avait approché le cercle dangereux à la demande d’une faction qu’elle ne partageait pas avec son meilleur ami. Ce qu’elle avait appris ne la rassurait guère sur les intentions de la matriarche pour celle qui faisait l’affront de quitter leurs rangs. L'injure était bien trop grande pour qu’on espérât la moindre indulgence.

« Promets-moi de rester prudent. Avant que le monde ne s'arrête de tourner, promets-le-moi. »

La brunette continua de mener la danse, bien décidée à l’entendre prononcer ces mots avant de stopper leur valse folle.

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Résumé :
Isabelle essaie d’abord de se défaire des accusations d’@Andrew Hill, mais elle finit par lui faire part de son inquiétude pour le couple.
Elle ne veut pas trop en dire, mais elle lui fait part de ses craintes par rapport à la famille d'@Ethan Lacroix, tout en continuant de mener la danse.
Isabelle et Andrew continuent de danser parmi les convives, et elle ne le laissera pas filer sans qu’il ne lui ait promis d’être prudent.

Moodboard : par ici.
Nombre de mots : 576/500

Tenue : robe scintillante argentée, bague bleue Lufkin, boucles d’oreilles enfermant de l’obsidienne, chaussures à talons en or fin et fleuries.

(c) Laueee

Et une soirée de plus au compteur ! La fin d’année était sans doute la période plus prolifique pour ses parents et lui. Les fleurs se vendaient par centaines comme des bouchées de pains. Il n’y avait pas besoin de faire de promotions ou de publicité particulière. Les commandes affluaient tel un tsunami au même titre que le fromage à raclette dans les fromageries. Parmi les clients qui se poussaient au portillon, les organisateurs du Bal s’étaient présentés à leur tour. Bien que la boutique soit située bien loin de la ville d’Inverness, en pleine capitale anglaise, Dakota avait réussi à faire suggérer l’entreprise familiale aux oreilles de ses contacts des Beer Flops, qui n’avaient pas hésités à faire remonter l’information jusqu’en haut. De fil en aiguille… Dakota c’était retrouvé propulsé Chef de projet floral de la soirée. Et il y tenait à cœur, arrangeant les bouquets et autres décorations végétales avec soin pendant les heures qui avaient précédées l’ouverture de 19 heures. Il prit bien soin de rester dans le cadre imposé par les Nymphes, ne voulant pas voir ses mains se faire persécuter par les bras maniacaux-robotiques de @Cataleya Blackthorn.

Et quitte à venir faire les livraisons, abusant de la magie pour y faire venir les fleurs sur des centaines de kilomètres sans qu’elles ne perdent de leur splendeur et fraicheur, autant profiter de la soirée mondaine comme il le pouvait. Ce n’était pas vraiment dans ses habitudes. Les fêtes qu’il participait et organisait avait tendance à être… Plus folles. Plus débridées. Moins de vêtements pour beaucoup plus d’alcool. Au diable. Ce soir, il fournira un certain effort (et restera, presque, totalement vêtu) pour essayer de s’intégrer, tant bien que mal, à la société luxueuse à laquelle appartient certains de ses amis. Dont Sarah, qu’il aperçut au loin, et vers laquelle il comptait s’approcher avant qu’un individu mâle à la chevelure éclairée ne soit plus rapide que lui. Dakota se ravisa, réajustant sa veste de costume. De toute manière, son amie ne semblait pas avoir envie de parler, vu comment elle était plantée comme un piquet aigri. Il se promit toutefois de creuser le mystère pour découvrir la raison de cette humeur aux antipodes de sa Sarah. Peut-être aura-t-elle besoin plus tard d’un preux chevalier au cœur désintéressé pour la sauver ? Qui sait.

Son choix de ne pas y aller fut aussi conforté par un profond instinct. Ce même instinct qui lui avait fait jouer des pieds et des mains pour être invité à cette soirée. Quelques semaines tantôt, il avait eu un rêve étrange, qui se rapprochait beaucoup des visions qui le prenaient parfois. Un rêve intense, qui lui avait serré le cœur d’une manière qu’il n’avait jamais connu auparavant. Il le sentait, il le savait, quelque chose d’important se déroulera ce soir. Et c’était personnel. Il se devait donc d’être présent.

C’est ainsi qu’il guetta la foule, ce qu’il se passait autour de lui, ses sens cherchant à retrouver quelques bribes de souvenirs liés à ses visions. Ce n’était pas comme si le don de voyance se commandait, ni qu’il n’était très coopératif. Très souvent, cela prenait la forme d’une énigme. Parfois, il n’y avait que du son, ou d’autres fois, il était difficile de faire la distinction entre réelle vision, ou simple rêve inconscient. Néanmoins, la musique qui ouvrit la première danse correspondait pile poil à ce qu’il avait eu en prémonition. Ce qui confirmait sa théorie… Il fallait maintenant trouver la suite.

Et alors que plusieurs prenaient la direction de la piste pour rejoindre les deux duellistes, Dakota aperçut un visage familier, ce qui lui tira un demi-sourire. Le petit Tremblay avait fait son arrivée, et sans surprise, s’était dirigé vers son groupe d’amis pour partager paroles et boissons. C’est à ce moment-précis que l’anglais vola agilement deux verres libres qui passaient à sa portée pour se diriger vers Nathan. Hochant du bassin et usant des fesses pour se frayer un passage parmi le groupe de potes. Il tendit l’un des verres, alcoolisé évidemment, vers son nouvel « ami » sans lui laisser la possibilité ni le choix de refuser le verre. Plongeant son regard clair dans celui de Nathan, tout aussi pétillant.

- Content de voir que tu as réussi à quitter ton igloo, et que tu t’es remis de tes émotions.

Il trinqua avant de prendre une belle gorgée dans son verre. Se léchant les babines pour ne pas rater une goutte du précieux nectar euphorisant.

- Cela me fait penser qu’il faudra que je te fasse découvrir l’un de mes « cocktails » maison. J’ai quelques affinités en… Fabrication de potion, si tu vois ce que je veux dire.

Petit clin d’œil en direction de Nathan, dont Dakota ne pouvait s’empêcher, même aussi proche, de reluquer de la tête au pied. Tel un prédateur guettant sa proie. Le sale caractère du québécois, son côté inaccessible, et son regard de braise formaient une bonne combinaison. Là où la plupart des gens étaient repoussés automatiquement, au contraire, cela avait l’effet d’un aimant sur le Dak. Comme attiré par une aura cachée…

En résumé a écrit:- 848 mots. Je rattrape mes deux posts de retard
- Dakota a participé aux décorations florales.
- Il est venu habillé de la tête aux pieds. Une veste de costume par-dessus un t-shirt sombre brillant à paillettes.
- Ses cheveux sont colorés blonds avec racines brunes, et ne sont pas coiffés.
- Il est venu car il avait eu quelques prémonitions les jours auparavant, l'incitant à découvrir la raison de ces visions, qui restent encore floues.
- Il fait un rapide et furtif coucou à son amie @Apsara Chankimha avant de tourner les talons.
- Il croise @Nathan Tremblay qu'il aborde rapidement avant que celui-ci ne prenne la fuite, et engage la conversation le bloquant pour qu'il ne s'échappe pas.