Re: [Intrigue - Bal de Yule] Célébrez le solstice.

Son verre à la main, Alex suit Neela et fait connaissance avec les amis de la belle Indienne. Quelques paroles banales échangées puis la discussion tourne vers l’élégance des finalistes de la première épreuve. Alex n’écoute que d’une oreille. Il s’en fout royal de voir @Andrew Hill danser avec @Isabelle D'Essenault. Autre chose attire son regard...L’arrivée de @Miguel Pajares . Mais qu’est-ce qu’il fout là ?
Et il se dirige droit vers Cataleya. Il ne va quand même pas faire le con ?! Bah si...Du Pajares tout craché. McCandless se tend lorsqu’il voit Miguel faire preuve d’une démonstration non autorisée en ces lieux envers la Blackthorn. La gifle qui s’en suit ne passe pas inaperçue. Pas pour papa Blackthorn. En temps normal, Alex se serait réjouit de cette scène. Mais il voit bien que Miguelito ne pige rien et Cataleya est dans une position délicate.

« Alex ? Tu es toujours avec nous ? »

« Hum ? Oui bien sûr. Une danse Neela ? »

Il réfléchit au fur et à mesure. Il voit bien que le père ne détourne pas son regard de sa fille. La mère s’y met également. Si jamais elle cherche à sonder l’esprit de Miguel, c’est cuit.
Il prend la main de sa cavalière et prend la trajectoire de la piste, tout en prenant soin de passer non loin des Blackthorn.
En passant près d’eux, il murmure à l’oreille de sa partenaire des mots doux, tout en faisant semblant de ne pas voir Aloysius et Claudia. Il les bouscule « malencontreusement ».

« Oh pardon. Je suis navré. »

Et qui est-ce qui a le droit à un regard assassin ? Au moins, si cette diversion peut permettre à @Cataleya Blackthorn de gérer sa propre situation.

« Je n’ai pas froissé votre magnifique robe j’espère ? »

Il est confus le McCandless, mais pas autant que Neela, qui sait exactement à qui elle a à faire. Claudia Blackthorn est plus que populaire dans le monde des avocats. L’indienne bredouille des excuses.

« Bon, je vois que vous n’avez rien de tâché. Je vous prie de m’excuser encore pour ma maladresse et vous souhaite une agréable soirée. »

Sur ce, il reprend la direction de la piste mais Neela lui lâche vivement la main et s’en va vers les toilettes. McCandless soupire. Il a comme l’impression qu’il ne finira pas la soirée avec elle. Il décide alors d’aller fumer une cigarette.

Résumé :
-Tout en discutant avec les amis de Neela, Alex voit Miguel arriver. Il voit la situation délicate et décide d'agir en créant une diversion car les parents de Cat' ont les yeux rivés vers elle. Il fait semblant de les bousculer malencontreusement, en espérant que cela sera suffisant pour laisser un peu de répit à Cat'. Il s'excuse auprès des Blackthorn, mais se retrouve seule par la suite, sa partenaire n'ayant pas apprécié cette maladresse. Il va donc fumer une clope.
409/500 mots

Les yeux écarquillés tant par la surprise que par la douleur, le madrilène se voit obligé de reculer d’un pas, puis d’un deuxième. Dévisageant son aimée, il porte une main à la joue brûlée par la gifle. Après la surprise, vient le sentiment d’humiliation tandis que bien des yeux se posent sur lui. Puis celui de rejet qui ouvre une plaie qu’il croyait pourtant cicatrisée.

« Que crois tu faire, Pajares ?! ». Il croirait l’entendre trois ans en arrière. Ce ton. Cette façon de prononcer son nom comme s’il était le témoin silencieux d’une tare. Loin, très loin, de la manière dont @Cataleya Blackthorn pouvait chuchoter son prénom dans le creux de son oreille, comme hier. Pas plus tard qu’hier.

« Mes parents. » Comme par réflexe, le regard du madrilène se lance à la recherche de ces bourreaux. Seul problème : il ne sait absolument pas a quoi ressemblent Monsieur et Madame Blackthorn. Dans son imaginaire, ils ressemblent à des moeurs mais ça pourrait aussi bien pu être le charmant couple qui discute avec le Maire.

Il cherche un truc à dire mais rien ne vient. Après un regard pour @Jules de Gray , il se décide à aller voir ailleurs s’il y était. Inconscient de l’argumentaire qui se trouve dans sa messagerie téléphonique, le Madrilène rejoint le bar pour prendre une bière et entendant une femme chuchoter le nom de @Marcus Cooper en regardant un sorcier qui semble avoir envie d’être partout sauf ici, il s’approche du père de son ami.

- Vous êtes Marcus Cooper ? Le père de Matéo ?

Puis se tournant vers sa femme, il ajoute.

- Et vous devez être sa mère ! Pas de doute la dessus, vous avez le même nez !

Résumé : Miguel est particulièrement blessé par la gifle. Il cherche a répliquer mais n'y arrive pas. Il ne cherche pas plus loin et rejoint le bar pour aborder Marcus et sa femme.

Recomposant sa posture, mais la larme toujours à l'oeil, Inès avala vaillamment une deuxième gorgée tandis que le bel homme à qui elle venait de sourire continuait à observer la salle. À ses côtés, accoudé au bar, Oìsin avalait gorgée après gorgée de son vin de nèfle, à croire qu'il avait dévoré un sanglier avant de se présenter à la soirée. Elle lui décocha un petit haussement de sourcil, mais ne dit rien. S'il voulait s'enivrer avant même que la fête ne commence pour de vrai, ça le regardait. Puis bon, Inès devait avoir le trouver passablement sexy avec ses cheveux sombres soudain glacés et scintillants. Incapable de se retenir, elle se colla à lui pour aller poser un baiser sur sa tempe cristallisée. La bière qu'elle avait avalée suffit à réchauffer le visage d'Oìsin par ce seul contact brûlant. Elle espérait que lui aussi avait des frissons dans le bas des reins.

« Coin-coin », fit l'Écossaise, mutine, avant d'éclater de rire et de reprendre son verre de bière en main. À sa droite venait d'apparaître une jeune sorcière qui paraissait en-tricotée dans un châle noir. En relevant les yeux vers le visage qui dépassait de la robe, Inès reconnut une ancienne camarade de sciences politiques. « Hello Brunelle, long time no see... » Elle lui décocha un sourire : elles ne s'étaient adressé la parole qu'à quelques reprises, l'étudiante étant nettement plus discrète qu'Inès ne l'avait jamais été en classe.

« Miguel va finir dans le fond d'un puits un de ces quatre », commenta la Saouli, une note d'amusement perçait tout de même dans sa voix. Elle ne détestait pas voir Cataleya Blackthorn perdre légèrement le contrôle de sa soirée et de son calme. La gifle la fit rigoler. Elle prit une autre gorgée et réprima une nouvelle grimace. Décidément, cette bière aurait mieux convenu à un troll des montagnes.

« T'es accompagnée ce soir? »

Oìsin suivait la conversation distraitement, l'air plus intéressé par les déhanchements sur la piste de danse.

Résumé:

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célébrez le solstice

(mood board) (music) (hairstyle) (outfit) “the great hall looked magnificent. not only were there a dozen frost-covered christmas trees and thick streamers of holly and mistletoe crisscrossing the ceiling, but enchanted snow was falling, warm and dry, from the ceiling.” - Harry Potter and the Chamber of Secrets, J.K. Rowling

La bataille dans ses cheveux pour témoin, Peter avait résisté aux assauts répétés de son homme tandis que celui-ci se les faisait couper. La figure fraîche et parfaitement couverte de mèches excellemment domptées, Maximilien était sorti de la boutique en maugréant qu’il aurait pu faire un effort. Peter l’ignorait en souriant, le trouvant si beau qu’il voulut le décoiffer comme si sa vie en dépendait.
Quel Billywig avait bien pu le piquer pour qu’il plane et qu’il accepte néanmoins de porter une tenue des plus classiques ? Le Wright n’était pas parvenu à convaincre le Summerbee qu’il serait bien plus gracieux dans son costume blanc nacré, avec son pantalon largement drapé de la même couleur et la traîne qui devait rivaliser avec celle d’@Isabelle D'Essenault. Il avait consenti à s’habiller d’un costume gris traditionnel - peut-être trop conservateur, même. Le rouge de sa cravate apportait un peu de couleur sur le gris clair de sa chemise et l’anthracite de son costume trois pièces. À défaut de rivaliser avec la flamboyance du feu dans l’âtre, Peter pouvait compter sur son vêtement en laine pour se réchauffer le cœur. Cela ne l’avait pas empêché de porter un long manteau de la même couleur et de la même matière pour traverser le quartier sorcier, et il l’avait abandonné aux vestiaires en arrivant au Black Wolf.
Tout content de voir l’œil affaibli de son amoureux se dévoiler au grand jour, Peter espérait que Maximilien trouverait un peu de bonheur à la vue des innombrables décorations qui enchantaient les sens. Le Français enchaînait les coups du sort, ces derniers temps, et le corbeau espérait réussir à remonter le moral de son petit ami ; c’était plus important que jamais.
La main sévère de @Cataleya Blackthorn s’abattit sur ses doigts, comme la règle d’une maîtresse d’école qui faisait de l’excès de zèle. Peter la regarda, les yeux ronds et innocents, comme s’il ne sentait pas encore les dix dernières fois sur ses phalanges rougies. Il lui tira la langue dans son dos et porta le verre de Bièreaubeurre à la badiane et la cannelle à ses lèvres. Il grommela dans sa barbe inexistante qu’il aurait préféré une grande gorgée de whisky pur feu, mais continua d’observer l’enchantement qui décorait la salle d’un œil espiègle : il voulait en avoir le cœur net et vérifier du bout de ses doigts qu’elles existaient vraiment. L’œil éclairé, il se demanda si les souvenirs avalés par les flammes ne se répandraient pas dans la salle aux yeux et aux oreilles de tous s’il venait à surcharger l’âtre.
Les serpents de Médusa sifflèrent peut-être lorsqu’Isabelle fit son entrée dans la salle, car Peter la repéra. Il fit la moue en voyant la robe impressionnante qu’elle portait à ravir et baissa les yeux sur sa veste de costume, qu’il trouva soudain beaucoup trop courte. Les mains tentèrent d’abord d’étirer les fils de laine, mais, parce qu’ils offraient une forte résistance, il sortit sa baguette magique pour les menacer du bout de l’instrument. Ye dinnae git smart wi' me na mair, uh?¹ La poigne de Maximilien l’interrompit et le baiser sur sa tempe lui fit oublier un instant ce pourquoi il avait sorti l’arme qu’il baissait le long de sa jambe. Le compliment le fit sourire et raccrocha totalement son attention. Peter embrassa leurs mains jointes et le croqua des yeux.

“How kin ah say na whin ye promised you’d keep th' tie a' nicht lang, if ye recollect.”²

Une dame à l’allure stricte les toisa, ayant certainement entendu l’échange qu’elle désapprouvait et trouvait naturellement vulgaire. Peter lui offrit son plus beau sourire et elle se trouva muette, le visage hagard, tant elle ne comprenait pas la flèche invisible de Cupidon qui venait de la frapper en plein cœur. Ils en profitèrent pour s’écarter.
Cataleya lui fit discrètement signe de la main et Peter soupira. Était-il obligé d’accompagner Isabelle jusqu’à @Andrew Hill ? Craignant plus que tout - ou presque - le courroux de la rousse caractérielle, il s’exécuta et revint prestement voir Maximilien, à qui il offrit, comme convenu, la première danse. Le garçon plaça lui-même les mains de son petit ami, plus grand que lui, sur ses hanches et sur sa taille, en l’invitant dans un sourire. Il avait pris garde à ce que les mains chaudes de son Roy n'effleurent pas l’objet qui se trouvait dans la poche de sa veste.

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EN :

FR :

NB :Peter est semi-Vélane et cela peut avoir une incidence sur le comportement de votre personnage (ou pas). N'hésitez pas ! [Intrigue - Bal de Yule] Célébrez le solstice. - Page 3 669575048

[Intrigue - Bal de Yule] Célébrez le solstice. - Page 3 669575048

Résumé :
- Peter porte un costume trois-pièces en laine gris anthracite, une chemise gris clair et une cravate rouge.
- Il se fait disputer par @Cataleya Blackthorn quand il veut toucher les décorations qu’il soupçonne être une illusion.
- Il veut agrandir sa veste pour qu’elle fasse une traîne lorsqu’il voit Isabelle arriver, mais @Maximilien Leroy vient le rassurer et lui demander sa première danse.
- Peter fait une remarque sulfureuse à Maximilien et une dame un peu stricte l’entend.
- Peter accompagne @Isabelle D'Essenault jusqu’à @Andrew Hill, puis revient vers Maximilien, à qui il offre sa première danse, en plaçant lui-même les mains du grand gaillard autour de sa taille et sur ses hanches pour qu’il ne touche pas par mégarde sa poche de veste.

778/500 mots (je rattrape mon retard !)

(anglais) « Arrête ça tu veux… » Le rappel de sa promesse le fait affreusement rougir - comme à chaque fois que le Drummond lui fait ce type d’allusions en public - et il offre un visage désolé à la dame qui a pris la mouche. Arf, elle s’en remettra non ? Ce n’est pas comme si elle était une sainte elle-même. La vérité ? C’est que c’est un comportement qu’il trouve plaisant chez Peter. Certes, il a du mal à contrôler la chaleur de ses joues mais au moins n’est-il pas complètement mort d’ennui à ses côtés !

Le lancement du bal - main event de la soirée tout de même - engrange une effervescence dans la salle et oblige Peter à quitter sa compagnie quelques instants. C’est avec fierté que Maximilien le voit assurer son rôle d’accompagnant d’Isabelle, qu’il doit pouvoir être le seul à regarder sans une quelconque animosité ni arrière-pensée malgré les événements du duel des mois passés. Elle est élégante, si ce n’est sublime, et le duo des finalistes formé par Andrew et elle en met plein les yeux. Il les regarde converser jusqu’à ce que le retour de Peter le tire de ses pensées et l’accueille d’un sourire radieux. À l’image d’autres invités, ils vont sur la piste et se tiennent l’un face à l’autre, prêts à danser. Ce moment le remplit de joie. Il aime cette proximité non scandaleuse, ce contact pourtant si simple et qui veut tant dire pour lui. Ils sont dans leur bulle et Maximilien ne voudrait être nulle part ailleurs.

Les mains sur ses hanches, toujours trop naïf pour voir le petit jeu du Wright, il sourit à s’en faire mal aux zygomatiques - un grand pas comparé à son sentiment d’échec et de mal-être lors d’Halloween. Depuis, sa vue s’est améliorée et il a arrêté de bougonner pour rien. Et puis, c’est la fin de l’année, le début d’une nouvelle bientôt, les vacances qui arrivent, les repas de famille, les retrouvailles, la bonne nourriture… Tout ça ne peut que le mettre en joie, n’est-ce pas ?

(anglais) « Je sais bien que tu aurais préféré quelque chose d’un peu plus représentatif de ta personnalité et je t’assure que j’adore ce que tu portes hein ? Mais je voulais juste te prouver aussi que tu peux être très beau dans du classique. On pourra le vendre ou même le brûler si t’as envie ! » Peut-être pas le brûler, son grand-père en ferait une crise cardiaque vu le prix qu’il a coûté. Mais il ne verrait pas d’inconvénient à ce que Peter s’en débarrasse si, vraiment, il le souhaite. Ce n’est qu’un costume, un essai comme ça, pour le fun. Maximilien est content qu’il ait joué le jeu.

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Résumé :
- Maximilien porte un regard plein d'admiration sur le couple de danseurs formé par @Isabelle D'Essenault et @Andrew Hill.
- Il est heureux de danser avec @Peter Drummond et discute avec lui, ignorant le DRAME A VENIR.

Nombre de mots : 448/500.
Outfit

[Intrigue - Bal de Yule] Célébrez le solstice.

Marcus Cooper tout simplement...

J’entends toujours les murmures, je ressens toujours les regards posés dans notre dos.
Depuis que nous sommes entrés dans la pièce, cela n’arrange en rien ma nervosité que je tente de calmer avec un peu d’alcool. Je me retourne à demi vers l’assistance pour répondre à quelques questions venant de ma femme. Je parcours la salle tranquillement des yeux en essayant de mettre quelques noms sur quelques visages qui se résument à un bel échec. Je semble être le seul de ma promo des D.U.C.s en 93, peu importe, ce n’est pas comme si j’avais été proche de quelqu’un avec toute la haine que je me suis attiré en épousant ma femme.

J’ai le sentiment que l’encre va couler pour notre passage à cet événement et cela va sans doute se rendre à nos deux fils. Je me demande la tête qu’ils feront en l’apprenant. Mais je n’ai pas le temps de m’en soucier plus qu’on m’interpelle par un jeune homme qui semble connaître Matéo.

- Lui-même…

Tiens, c'est la première fois que j’entends cette comparaison entre mon deuxième fils et ma femme.

- Maria Cooper, vous semblez connaître mon fils…

Je me fais silencieux, j'essaie de me souvenir de ce jeune homme, l’ai-je déjà croisé à la maison ou quelque part fort probable.

Résumé:

Le coeur ravagé par l’expression qui prend place sur le visage de son aimé, Cataleya lutte contre chacun de ses plus bas instincts pour demeurer à distance. Ne surtout pas marquer de geste qui pourrait trahir son inquiétude ou l’extrême culpabilité qui révulse déjà son coeur. Pourtant ça la brûle, autant que cette main rougit qui demeure fermement croisé sous sa poitrine. Autant que le regard écarquillé qui la dévisage ou l’incompréhension qui résulte de ce geste trop brutal. Elle aurait dû stopper sa main avant qu’il ne heurte la joue, se contenter de doucement se saisir de celles du madrilène et les retirer mais la peur s’était faite tant viscérale en sentant le poids du regard paternel peser sur ses épaules que les démons avaient refait surface. L’avait saisi aux viscères, sans grande considération pour les sentiments du Pajares. Les lèvres s’entrouvrent, cherche de quoi se faire pardonner mais le résultat demeure froid et immuable : si elle s’était grandement adoucie, s’accrochait à son bras comme un tournesol au soleil, la vérité était que Miguel demeurait un secret que l’implacable oeil Blackthorn ne devait jamais apercevoir. Pour son bien, pour le leurs, mais comment le traduire en échappant à l’effroyable sensation de ne faire de leur idylle qu’un petit secret honteux ? Miguel souffrirait de cette gifle, la lufkin le savait, parce qu’elle avait touché plus loin que l’épiderme ou l’égo. Elle avait frappé là où les failles s’engouffraient.

Si le pas s’esquisse enfin, le madrilène s’échappe sans demander son reste, profitant sans doute du chaos engendré par l’héroïque Alexander et la fuite précipité de sa cavalière pour échapper au courroux de Blackthorn père. S’il trouve rapidement compagnie auprès d’un homme que Cataleya ne distingue pas tout à fait, c’est tout d’abord pleine de détresse qu’elle tente de croiser le regard du McCandless avant de se ressaisir, reculant d’un pas pour heurter le bar et s’enfermer dans cette noblesse froide qui lui accordait toujours des airs de peste véritable. Sans un mot elle observe Alexander disparaître, et sans un mot elle laisse les regards lui écorcher la peau, le menton trop haut pour prétendre que tout ceci ne l’affectait pas. Elle rêve pourtant de se saisir de son sac à main et de se planquer pour fumer, mais sait que Miguel ne supporterait définitivement pas de la voir prendre le chemin d'Alexander après une telle gifle.

Le nez se plisse significativement lorsqu'elle se rend compte qu'elle ne parvient à croiser aucun des regards des chauffes plats, noyant son affreuse solitude dans la commande d'une bière de noël extra épicé.

_____________

Résumé :
- Culpabilise ++ pour la gifle donnée à @Miguel Pajares mais profite de la diversion offerte par le merveilleux, que dis-je ! L'héroïque @Alexander McCandless pour se ressaisir et prendre des airs d'effroyable peste.
- N'arrive pourtant pas à se décoller du bar et demeure près de Jules puisque incapable de capter le regard de @Lewis Barghest (occupé à siffler le verre de Holly) et @Charlie Keir . Se résout donc à commander un autre verre.

Nombre de mot 459/500.

célébrez le solstice

(mood board) (music) (hairstyle) (outfit) “the great hall looked magnificent. not only were there a dozen frost-covered christmas trees and thick streamers of holly and mistletoe crisscrossing the ceiling, but enchanted snow was falling, warm and dry, from the ceiling.” - Harry Potter and the Chamber of Secrets, J.K. Rowling

La chaleur de ses doigts transperçait la laine, et Peter sentait son cœur battre plus vite d'avoir ainsi la chance de danser avec l'homme qu'il aimait. Il le serrait contre lui, sous les yeux de qui voulait bien les regarder. Lorsqu'il s'autorisait à penser au passé, et inévitablement à toutes les épreuves qu'ils avaient traversées, le semi-Vélane se savait chanceux ; il n'était alors pas rare que de jolies perles humides se mirent à danser dans son regard. Il se raccrocha à ses yeux noisette et désira aussitôt l'embrasser. Le sourire qu'il lui rendait aurait embrasé n'importe quel homme, mais c'était lui qui l'avait arraché aux bras de sa cousine, et il admettait aujourd'hui sans honte ne pas le regretter une seconde. Ils tournaient doucement, dans une valse lente et pleine de tendresse. Peter tenait Maximilien par la hanche et par l'épaule, comme s'il craignait qu'il s'évade, maintenant qu'il voyait à peu près bien de ses deux yeux. Les lumières et les décorations de Yule rendaient cet instant encore plus magique, et le Rouge oublia aisément qu'ils étaient entourés d'autres couples venus danser autour de l'âtre. Un sourire content éclaira son visage alors que Maximilien lui promettait de le trouver beau dans tous ses accoutrements. Il jurait de se débarrasser de son costume en laine, coûte que coûte, mais c'était surtout la peur qui se cachait derrière sa langue qui émouvait Peter.

“Ah hae tae say, ah didnae think a'd keek sae dashing in this.”¹ Le garçon se pencha pour coller son front au sien. “Mak's yin wonder...”²

Il n'ajouta rien, laissant le temps avaler ses mots et s'installer entre eux. Ils pourraient en disposer à foison dorénavant. Peter fit courir la main qui tenait l'épaule de Maximilien jusqu'à sa joue, qu'il caressa du dos de celle-ci, épris et doux. Il ne voyait à présent que lui.

“A'm sae happy tae be 'ere - wi' ye.”³ Avoua-t-il, à peine audible. “Ah dinnae think ye realise that. Ah ken ah kin be a bawherr muckle at times, bit ye'r th' ainlie yin a'm waantin' tae spend mah days wi'.”⁴

Il passa sa main dans la nuque de Maximilien et l'attira en avant pour l'embrasser amoureusement. Ses lèvres étaient douces sous les siennes. C'était probablement ça, la magie de Yule, le retour de la lumière dans leurs vies.

“A'd wear a bloody dickey fur ye! Don’t ye forgoat it!”⁵

Le gloussement souleva sa poitrine.

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EN :

FR :

NB :Peter est semi-Vélane et cela peut avoir une incidence sur le comportement de votre personnage (ou pas). N'hésitez pas ! [Intrigue - Bal de Yule] Célébrez le solstice. - Page 3 669575048

Résumé :
- Peter danse avec @Maximilien Leroy.
- Il se sent bien et poursuit la discussion en lui déclarant son amour.

442/500 mots

Il ne se souvient plus de la dernière fois qu’ils ont dansé ensemble si simplement. C’est une sensation si agréable ! Les musiques sont pourtant courtes et Maximilien en anticipe peut-être à tort la fin, ne souhaitant pas voir cette bulle disparaître et les plonger de nouveau dans un marasme de salutations distinguées et de comportements “corrects”. Il a beau se tenir plus facilement en société que Peter, il n’en trouve pas moins cela contraignant.

Le Français fronce les sourcils face à cette phrase sans fin qui appelle de nombreuses réflexions. Que veut-il dire ? Se demander quoi ? Ou a-t-il seulement mal compris l’écossais natal du Drummond - ce qui ne serait pas la première fois ? Il ne se pose plus la question quand Peter affirme haut et fort son bonheur d’être à ses côtés, gonflant la poitrine et l’ego malmené du Summerbee. Il faut dire que ces dernières semaines ont été éprouvantes pour son estime de lui-même et sa confiance, redevenu l’être parano qu’il était autrefois et qu’il hait tant. Le Drummond a pour habitude d’être franc, il ne peut donc pas remettre en question ses propos. Le soulagement est à son comble. Il faut simplement qu’il apprenne à fermer les yeux sur les parasites gravitant autour de sa personnalité flamboyante et, il faut le dire, attirante. Maximilien le serre un peu plus contre lui lors d’un baiser qui, s’il soulève des remarques désobligeantes sur leur couple, lui donne du baume au cœur et l’envie de voler.

« What ? A dickwhat ? »¹ Son rire d’incompréhension éclate tout à coup et, bien que peu certain de comprendre ce qu’il veut dire par là, il ne lui en faut pas plus pour saisir la sincérité du Drummond à son égard.

« I’d do anything for you too, you know. »² L’une de ses mains quitte sa taille pour caresser sa coupe toute fraîche et plus courte, qui sait pourtant mettre en valeur ses jolies boucles naturelles. Une mèche frivole est délicatement posée vers l’arrière, libérant le regard de braise du semi-vélane et tirant un sourire au Français.

« I love you. »³ Ce sont trois mots très simples qu’ils se disent assez souvent mais qui ont, ici, un impact plus fort sur Maximilien. Comme un renouvellement de vœux, un rappel de ce qu’ils sont l’un pour l’autre et une promesse de faire mieux, toujours mieux. Car il sait n’être pas parfait, rongé parfois par une jalousie qu’il peine à contrôler et qui empoisonne leur existence. Manipulé par les doutes, par son propre manque de confiance en soi, le bel étudiant ne manque pas de faire preuve de faiblesse. Il sait pourtant que s’il y a bien une personne avec qui il est autorisé à être lui-même, c’est Peter.

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Résumé :
- Maximilien continue de danser avec @Peter Drummond et lui rend sa déclaration.

FR:

Nombre de mots : 454/500.
Outfit

Mar 2 Jan 2024 - 22:03

Il s’attendait sincèrement à voir les traits d’Isabelle s’éclaircir. Il pensait que les mots soigneusement choisis, comme s’ils avaient été préparés, apaiseraient l’âme inquiète de sa plus vieille amie. La réalité est bien différente pourtant. Et Andrew sait que ce n’est pas par besoin de concentration que la Lufkin reste silencieuse puisqu’elle saurait suivre la musique de ses pas sans même avoir à l’entendre.

« La réflexion n’empêche pas la prudence. Crois-tu véritablement qu’ils la laissent partir sans lui faire payer sa désertion ? » Le Hill n’eut aucun mal a comprendre à qui elle faisait ainsi allusion. Les Helvètes n’avaient pas été nommés mais ce n’était point nécessaire. Tout d’un coup se sentant stupide, peut-être un peu naïf même, le Professeur de Runes prend sur lui pour ne pas froncer les sourcils alors que trop de paires d’yeux sont encore posées sur eux. « Promets-moi de rester prudent. Avant que le monde ne s'arrête de tourner, promets-le-moi. »

- Je suis toujours prudent.

C’était vrai. Parfois trop, peut-être. Encore a cet instant, il était particulièrement prudent alors qu’il analysait sans cesse les mouvements des autres couples qui dansaient autour d’eux, alors qu’il évitait habilement les pans de l’élégante robe d’Isabelle. Mais il n’avait jamais été amoureux, et l’amour n’était elle pas la plus grande forme d’imprudence ?

- Tu sais quelque-chose en particulier que je devrais savoir ?

Résumé :
Andrew continue de danser avec @Isabelle D'Essenault , oubliant presque le reste du monde. Il comprend que ce sont les Lacroix qui inquiètent son amie et il veut en savoir plus.

Mer 3 Jan 2024 - 11:27

Tandis que mes yeux glissaient sur la salle pour regarder qui était présent, une voix me sortie de ma contemplation. Je tournais mon visage vers cette personne et reconnu @Inès Saouli, un sourire se dessina naturellement sur mes lèvres. "Bonsoir Inès !" Je ne pus m'empêcher de rire à sa réflexion sur Miguel, "Est-ce qu'on pourra dire que c'est mérité ?! Peut-être bien...En tout cas, il se montre plutôt maladroit ce soir." Je trouvais ça presque triste pour lui, après tout il essayait juste de se montrer sociable et d'amuser un peu les gens, bien que ce soit plus ou moins maladroit.

Je sortais de mes pensées lorsque Inès me posa la question sur le fait de fait d'être accompagné pendant cette soirée. Je secouais doucement la tête, "Non ! Personne ne m'accompagne. Et toi ? Est-ce que tu as un cavalier pour le bal ou une cavalière ?" J'avais jamais échangé réellement avec Inès et on ne se connaissait pas tellement, alors j'étais contente de voir qu'elle avait pris la décision de venir me parler. "Au faites comment ça se passe avec l'AECES ?" Je ne faisais pas partie du club, mais je trouvais la cause qu'ils défendaient très honorable et belle. "Vous avez prévu des actions ?" Je souriais curieuse d'en découvrir un peu plus et de pouvoir continuer d'échanger avec Inès.

résumé:
Brunelle entame la conversation avec @Inès Saouli essayant d'en apprendre d'avantage sur la jeune femme.

Mer 3 Jan 2024 - 12:03

Tenue. Je me retourne sur la pression de la main légère sur mon épaule, pour découvrir @Cataleya Blackthorn . La rousse est sublime, et bien que l’on ne se connaisse que finalement très peu, je lui souris aimablement, conscient qu’elle et moi ne sommes peut-être pas véritablement destinés à nous connaître aux yeux du mondain sorcier. Après tout, elle est la fille d’une des plus grandes familles de sang-pur, et ses parents doivent sans doute être non loin en train de la surveiller, et je ne suis qu’un simple sang-mêlé, dont le père a décidé d’épouser une née-moldue par amour, ce qui par définition ne me hisse pas sur la plus haute marche de la chaîne alimentaire. La musique monte doucement et les premiers pas des danseurs commencent à fouler le parquet près de nous. Mon sourire s’entend encore alors que je réponds à la voix douce de Cataleya.

Mes amis me disent souvent que je dois sortir de ma zone de confort et d’oser un peu plus, alors pourquoi pas ce soir ? Et toi, que bois-tu de bon ? A moins que tu ne sois venu pour un cocktail spécial de Gray ?

Pour l’heure, le cynorhodon ne m’a laissé qu’un imperceptible duvet sur le menton. Je me demande bien ce que ferait un peu d’essence d’argent dans le mélange, aurais-je une barbe pailletée ? J’y penserai pour le prochain verre, ayant une fiole de cette eau alchimique sur moi.

Mes recherches avancent plutôt positivement, les expériences s’enchaînent, et j’ai récolté de très belles émotions. Je travaille à les rendre stables, mais c’est bien parti. Les runes m’ont beaucoup aidé pour l’extraction, même si l’huile transcendantal présente quelques défauts. Mais je t’ennuie sûrement, toi comment vas-tu ? c’est à toi que l’on doit tout cela ?

Je désigne d’un geste les innombrables décorations féériques qui ornent les lieux. Mais nous sommes bientôt interrompus par Miguel, qui me salue avant d’essayer de voler un baiser à Cataleya. J’ai beau bien le connaître, un tel comportement me gêne un peu, nous sommes en public et je suis peu au courant des us et coutumes des démonstrations d’affection en public. D’ailleurs, lui non plus, car il se prend une gifle magistrale. Pauvre @Miguel Pajares , il me fait de la peine, et je vois bien qu’il est peiné alors qu’il nous quitte déjà pour retrouver contenance plus loin… Je me tourne vers la jeune femme.

Ca va ? Je ne suis pas au courant de toute l’histoire, et ça ne me regarde sûrement pas, mais si je peux aider ? Peut-être une danse pour apaiser les cœurs ? A moins que la bière de Noël te suffise ?

Je ne suis pas du genre à m’imposer, mais je reste un gentleman dans l’âme, et je déteste les tensions et situations de friction. Plus tard, je rejoindrais Miguel pour voir comment il va…

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Résumé :
- Jules répond aux mots de Cataleya, plaisantant sur le cynorhodon.
- Ils sont interrompus par Miguel, et Jules reste un peu bouche bée devant la gifle.
- Gentleman, il tente d'apaiser les tensions en proposant une danse à Cataleya, il sait que son ami ne lui en voudra pas, et se promet d'aller le voir plus tard
Tenue : smoking noir, chemise blanche, noeud papillons noir et chaussures vernis

Nombre de mot 478/500.

Mer 3 Jan 2024 - 12:38

Tenue. Les mondanités. Cela parfois commençait à me peser. D’autant plus quand vint le moment des danses. J’observais de là où j’étais Isabelle danser avec Andrew, et je ne pouvais m’empêcher de ressentir au fond de moi un petit pincement au cœur. Et si je n’avais pas fait les bons choix ? Et si, à force de me concentrer sur moi-même, sur ma carrière, sur ma dignité, j’avais oublié ce que cela faisait d’être aimée. Peut-être avais-je eu tendance à laisser cette tendance du self-love aller trop loin, être devenue extrême, au point d’être seul à l’aube des cheveux blancs… J’aurais peut-être dû apprendre à bien gérer les conflits pour trouver une solution, ne pas rejeter tous ces hommes parce qu’ils me faisaient peur. Depuis ce jour, ce fameux jour. Mais ils me décevaient tous. Le dernier en date étant Fergus, et voir Holly ce soir de loin me rappelait ce souvenir. Il m’avait séduite, puis déçu. L’amour de soi, c’est réaliser quand cela vaut la peine de se battre et quand il est temps de lâcher prise, et reconnaître ses fautes pour devenir une meilleure version de nous-mêmes…

Je secoue la tête. Je finis d’un trait mon verre, avant d’en prendre un second. Mes yeux brillent d’un nouvel éclat. Je ne veux pas être cette femme qui se laisse aller à la mélancolie, j’ai toujours été une femme forte, et je le resterai. Qu’importe que Fergus ait été un goujat. Qu’importe qu’Alistair ne soit pas quelqu’un de fiable. Qu’importe si Cygnus, mon propre fils, refuse de me parler. Je suis une femme forte et je le resterai. Le deuxième verre, le rhum arrangé aux coins, m’aide à retrouver mon aplomb, et c’est donc avec cette audace qui m’est chère que j’aborde une connaissance, Aloysius Blackthorn, un homme de grande carrure, au regard froid et intimidant, mais qui ne me fait pas peur, absolument pas, et je l’entraîne à ma suite danser sur la piste. Personne ne verra ce soir une Margaret triste ou défaitiste. Je vais leur montrer de quel bois je me chauffe. Les faux semblants, ça me connaît. Je remarque bien le pincement des lèvres de l’épouse d’Augustus, mais je n’en ai vraiment rien à faire. Je le remercie à la fin de la danse, et le libère. Je retrouve ma confiance en moi, je m’approche du bar pour me rafraîchir, avisant à mes côtés le jeune et charmant @Lucas Bennett . Un collègue de l’université.

Pr Bennett, je ne vous avais pas encore vu. (ma main s’attarde sur son bras) Comment allez-vous ?

Le rhum arrangé aux coings m’a peut-être donné trop d’audace, car je me sens littéralement pousser des ailes. Il va quand même falloir que je fasse attention, où certains élèves se plairaient trop à répande des rumeurs à mon sujet. Non, je ne suis pas une cougar. Lucas a quoi, cinq ans de moins que moi ? (non, treize oups)

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Résumé :
- Margaret décide de sortir de sa mélancolie, et invite un homme à danser, Aloysius Blackthorn. Malgré le regard de sa femme.
- Elle finit par retourner au bar où elle aborde Lucas Bennett.
Tenue : robe bleue élégante, collier de perles blanches, hauts talons bleu marines

Nombre de mot 484/500.

Mer 3 Jan 2024 - 14:20

Bal de Yule

@Isabelle D'Essenault

Il n'aurait pas été en mesure de moins bien choisir. Négligemment, il clama sa prudence maladive, et Isabelle mordit la peau douce à l'intérieur de sa joue. Cela ne sembla pas la convaincre, car elle referma sa main autour de son bras et l’obligea à virer sur le côté pour entamer de nouveaux pas sur le morceau qui venait de débuter. À demi-mot, elle confia à Andrew l’inquiétude qui dévorait ses lèvres et menaçait de ruiner son maquillage. Se trouver dans la lumière du savoir n’était pas toujours une chose aisée et il lui manquait parfois de se reposer sur quelqu’un. Irina avait été cette amie, mais elle ne répondait plus à aucune de ses sollicitations. Elle l’évitait comme la peste et la sorcière se demandait même si elle n’allait pas faire irruption dans sa classe, pendant un cours, et prétendre que le Président de la faculté voulait s’entretenir avec elle d’urgence. Même ainsi, elle n’était pas certaine de réussir à faire parler la brunette. Dans une autre vie, Arthur eut été cet homme à qui elle aurait pu se livrer totalement. Ensemble, ils auraient surmonté les tracas du quotidien, et ceux qui attendaient le monde au coin d’une rue sinistre.
Andrew croisa son regard et elle chassa aussitôt le Roumain de son esprit - le danseur abhorrait l’influence que celui-ci avait sur elle, et elle ne voulait pas ajouter à l’inquiétude qui se diluait dans ses iris d’ordinaire si rassurants.

« Je sais que Penelope a bien du courage, si elle accepte de danser avec toi. »

Les dernières bulles d’air indiquèrent qu’elle avait bien réussi à noyer le poisson. Isabelle tourna sur elle-même, le bras tendu et la main dans les airs, comme si Andrew avait fait accélérer le monde, et elle se retrouva dans ses bras. La voix douce et chantante ne cachait pourtant rien de sa préoccupation au creux de son oreille :

« Tu n’as pas promis. »

Un murmure, puis, Isabelle recula et le salua, comme le faisaient les personnes de bonnes familles, lorsqu’ils demandaient congé. Arthur, peut-être, aurait été le seul à savoir lire la tristesse qui s’était couchée sur ses lèvres. Il l’avait maintes fois provoquée.

« Professeur Hill. »

Elle insista, puis, gracieuse, fit claquer ses talons sur le sol pour s’éloigner de la piste de danse tandis qu’Andrew retrouvait certainement sa dulcinée. Elle se promit d’aller les rencontrer plus officiellement un peu plus tard dans la soirée, mais il lui fallait inonder sa gorge sèche. Un serveur lui présenta le verre de vin de nèfle qu’elle avait demandé et elle le remercia d’un mouvement de tête. Tournée vers les autres convives, elle avança de quelques pas distraits, le liquide rouge ravivant un peu la couleur de ses lèvres maquillées. Dans ses cheveux, des paillettes et des flocons de neige prenaient forme, s’étirant de tout leur long pour parsemer les mèches ondulées. Elle venait d’un autre monde, emprunté à celui de @Peter Drummond et d’@Holly De Launay. Ne se rendant pas compte du charme que la potion précipitait sur sa tête, Isabelle s’approcha de sa consœur, qu’elle avait aperçue en train de valser autour d’elle aux bras d’un homme estimé. Elle ne comprit pas tout de suite que Margaret Rosebury était occupée à aborder leur collègue, Lucas Bennett, encore distraite par la négligence de son meilleur ami, Andrew .

« Pr Rosebury, Margaret. » Elle mima gracieusement la bise française dans les airs, comme le faisaient les Françaises. « Pr Bennett. Je vous trouve en charmante compagnie. »

Serait-ce du respect dans sa voix ou de la tyrannie ?

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Résumé :
• Isabelle danse avec @Andrew Hill et noie le poisson quant à ses inquiétudes pour le couple qu'il forme avec Penelope .
• Elle lui glisse un "tu m'as promis" avant de prendre congé et d'aller se chercher un verre de vin de nèfle ; la magie opère sitôt qu'elle avale une gorgée et la voilà encore plus ravissante.
• Elle fait irruption auprès de @Margaret Rosebury et de @Lucas Bennett, ne comprenant pas qu'elle bloque sa collègue, qu'elle respecte.

Moodboard : par ici.
Nombre de mots : 622/500

Tenue : robe scintillante argentée, bague bleue Lufkin, boucles d’oreilles enfermant de l’obsidienne, chaussures à talons en or fin et fleuries.

(c) Laueee

Mer 3 Jan 2024 - 18:19

Tenue. Les premières notes du bal commencent à résonner, et bientôt Andrew nous quitte déjà pour rejoindre Isabelle et ouvrir les festivités. J’espère qu’il ne m’en veut pas trop pour les brûlures lors de notre duel, ce n’était qu’une compétition, rien de personnel. Je souris aimablement à Pénélope, même si je la connais peu, je ne sais d’elle que ce que j’en ai entendu, à savoir qu’elle était l’épouse d’Ethan Lacroix, et je suis surpris d’ailleurs qu’elle soit encore en vie après une telle décision. Niamh semble contente de faire sa connaissance, et l’atmosphère se détend suffisamment pour qu’à mon tour je me détende. Je respire, enfin. Le stress n’est pas toujours facile à gérer, il est loin le temps où je pouvais juste me pointer à une soirée, picoler et galocher quelques filles ou gars en fin de soirée. J’avais des responsabilités désormais. Je souris à @Charlie Keir , qui, un peu stressé vu la tension de ses épaules, nous présente sa partenaire pour la soirée, @Jenny Carlton.

Pourtant, très rapidement, lui aussi disparait, avec Jenny, nous laissant seuls. Je ne connais pas très bien Penny, alors je laisse Niamh discuter avec elle, et j’entends bientôt qu’elles parlent d’enfants. Un sujet qui ne peut que les intéresser, et je me souviens qu’Ethan et Penny avaient en effet des enfants, comme nous. Enfin, nous n’en avons qu’un mais c’est tout comme. La trentaine, comme tout le monde… Je propose aux deux jeunes femmes d’aller leur chercher de quoi se rafraîchir et j’en profite pour m’éclipser.

C’est là que je reconnais @Miguel Pajares , qui vient de se prendre une gifle monumentale. Le pauvre, se faire éconduire de la sorte devant tout le monde. Pour lui montrer ma sollicitude, je le rejoins, même s’il est déjà en pleine discussion avec un homme que j’étais croisé au ministère de la magie, @Marcus Cooper . Et dire que quelques années plus tôt, je draguais maladroitement son fils après avoir été sérieusement blessé dans l’arrestation d’un criminel…

Miguel, Marcus, Mme Cooper, comment allez-vous ? Je peux me joindre à vous ? Je vois que ce jeune chien fou a besoin d’un petit remontant !

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Résumé :
Pendant que les deux femmes, Niamh et Penny, discutent, Caël en profite pour aller chercher de nouveaux verres, s'arrêtant au passage pour saluer Miguel et Marcus quelques instants.
Tenue : costume beige, chemise blanche, cravate bleu indigo

Nombre de mot 360/500.

Mer 3 Jan 2024 - 18:23

Tenue. Les décorations sont vraiment magnifiques, je tiens à le souligner et à reconnaître le travail de mes paires. D’ailleurs, je n’hésite pas à sortir mon téléphone portable et à faire de nombreuses photos des lieux, mais aussi des selfies avec mon époux, pour les mettre sur Wizardgram, mon royaume. Grand-mère n’y comprend rien mais c’est à cela aussi qu’aujourd’hui on se fait connaître. J’aborde ainsi Holly, avant que le bal ne commence. Nous ne faisons qu’échanger des banalités, comme si la belle jeune femme avait d’autres idées en tête. A quoi pouvait-elle bien penser ? Nous profitons de voir passer Cataleya pour la féliciter pour ce prodige. Et je suis sincère quand je le dis, même si à mes yeux, la meilleure dans ce domaine reste ma meilleure amie @Elizabeth Blackthorn , une Blackthorn elle aussi. D’ailleurs, je suis étonnée qu’elle ne soit pas là, c’est pourtant l’occasion rêvée pour elle de faire une apparition remarquée. Les bals de ce type sont nombreux, mais il ne faut jamais rater une occasion de se montrer quand on est une jeune femme bien éduquée, surtout dans sa situation. Elle est fiancée, mais pas encore mariée, alors apparaître avec son promis dissiperait tout doute.

Nos conversations sont interrompues par le discours du maire et par l’ouverture du bal par Andrew et Isabelle. Le professeur de runes est charmant dans sa tenue, et mes yeux se repaissent de cette vision, tout en discrétion, même si Hélios est à mes côtés. Je le sens un peu gêné, je sais qu’il n’aime pas ces événements, mais nous avons un rôle à tenir dans la société maintenant. J’évite toujours aussi soigneusement le regard de Penny. Cette femme ose se montrer à cette soirée, quelle ingénue. Quand on souhaite quitter un monde on ne peut pas être encore à moitié dedans. Le divorce avec Ethan est pourtant clair. Quitter la famille, c’est quitter ses privilèges, d’autant plus qu’elle vient d’une famille libérale, ce qui a toujours dénoté chez nous. Pauvre Ethan. J’espère pour lui qu’il sera heureux un jour, quand cette harpie aura fini de faire sa victime devant nos congénères. Sent-elle qu’elle n’est pas la bienvenue ? Car je peux le lui faire sentir si besoin.

Les couples se font et se défont sur la piste de danse, je suis assez amusé de voir les mines pincées des anciens devant les couples modernes que forment Peter et Max, ou encore Kerr et Ian. Que de gâchis n’empêche… ils sont si beaux. J’emmène à mon tour Hélios sur la piste. A notre retour, @Holly De Launay se tient près du groupe, mais @Lewis Barghest a été rejoint par @Charlie Keir et @Jenny Carlton . Je les salue tous les deux. Je tique quand Holly se présente comme présidente des nymphes… Je n’ai toujours pas digéré la défaite. Tout comme la tenue bien trop décontractée de Lewis.

Je fais mine d’avoir un peu chaud, pour sortir et rester calme. J’y recroise @Alexander McCandless .

Vous avez perdu votre cavalière ?

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Résumé :
- Les gens vont et viennent, et Verena se retrouve avec Lewis, Charlie et Jenny..
- Elle est agacée d'entendre Holly se qualifier de présidente des Nymphes, quand on sait comment s'est déroulé la campagne pour la présidence. Apparemment, elle semble oublier qu'elle a déjà eu sa chance par le passé.
- Sous prétexte de prendre l'air, elle sort, retrouvant par la même occasion Alexander.
Tenue : robe blanche comme la neige, diamants aux oreilles

Nombre de mot 498/500.

Jeu 4 Jan 2024 - 0:39

Apsara était terriblement reconnaissante envers James. Non content d’avoir joué le jeu avec elle, il en avait aussi adapté les règles pour lui permettre de profiter d’une présence amicale et bienveillante. Plus encore, il lui avait soufflé l’idée de remercier sa famille au son de la sienne, ce qui n’était pas sans conséquence. En lui présentant cette possibilité, il permettait à la sorcière de retrouver une forme d’utilité aux yeux de son clan et de briller, ne serait-ce qu’un instant. Bien sûr, ça serait toujours insuffisant à leurs yeux mais peu est toujours mieux que rien. Peut-être que grâce à ça, elle pourrait récupérer le leste qu’ils avaient eu la bonne idée de lui accorder ? Allez savoir. Elle n’avait jamais réussi à anticiper leurs décisions ou l’impact de celles-ci sur sa vie.

Un sourire infime mais présent ourla ses lèvres alors qu’elle suivait le sorcier du regard, s’évanouissant en un claquement de doigts lorsqu’il rejoignit ses parents. Est-ce qu’il venait de risquer quelque chose, en dansant en sa compagnie ? Cette idée, grotesque pour certains, hanterait surement la thaïlandaise jusqu’à ce qu’elle puisse lui en parler.

La jeune femme quitta des yeux son amis et observa les couples de danseur. Elle reconnut sans mal le professeur qu’elle avait été amené à soigner avec @Elio Cooper lors du challenge (@Andrew Hill ). Si le choix de sa filière n’avait jamais été le sien, elle avait pu apprendre à l’apprécier grâce à son tuteur et se montrait chaque jour de plus en plus curieuse. Le temps passé à ses côtés, partagés quelques fois avec @Juliet Blackthorn lui donnerait presque envie de se projeter, ce qui n’était pas anodin pour elle. Elle couva aussi du regard un couple qu’elle trouvait toujours plus adorable (@Peter Drummond et @Maximilien Leroy ). Ils étaient beaux ensembles. C’était… Cohérant ? En tout cas, ça lui mettait des étoiles plein les yeux et les commentaires déplacés qu’elle entendit la poussèrent à lancer un regard noir dont elle ne se croyait pas capable. Elle n’y connaissait rien en amour mais en les regardant, ça prenait tout de suite sens. S’ils n’étaient pas capables de le voir, c’était dommage pour eux. Bande de crétins arriérés. Agacée d’avoir de telles personnes à ses côtés, elle décida de quitter sa pseudo-planque et de naviguer à travers la foule, armée de son plus beau faux sourire.

Un brouhaha venu du bar attira son attention sans qu’elle n’en comprenne la raison. Au moins ça eu le mérite de créer du mouvement. Elle put s’en approcher en évitant @Alexander McCandless qui s’échappait vers l’extérieur et @Dakota Davies , en pleine discussion avec… Non. NON ?! Ils allaient avoir des choses à se dire. C’était un grand garçon avec une vie amoureuse et sexuelle épanouie et elle était terriblement heureuse pour lui. Elle l’encourageait même, et changeait de conversation dès qu’il essayait d’en faire de même. Mais là, il était vraiment entrain de tenter sa chance avec @Nathan Tremblay ? Horreur. Elle les esquiva eux aussi et fini par atterrir près d’une sorcière flamboyante.

-Bonsoir @Cataleya Blackthorn . Tu es resplendissante dans cette robe. Ton ami est également très élégant. »

C’est un hochement de tête qu’elle la salut, bien plus digne que lors de leur rencontre alcoolisée. De peur d’être bousculée par les sorciers assoiffés, elle se rapprocha du comptoir et attendit qu’un des barmans soit disponible pour sa commande. Pour s’occuper, la sorcière se mit à jouer avec le collier que lui avait offert James quelques jours plus tôt -petit reflexe venu bien trop vite dans l’espoir d’étouffer ses angoisses. Demi-sourire scotché sur les lèvres, elle décide de faire la conversation avec @Jules de Gray , en attendant.

« Je suis Apsara Chankimha, enchantée de faire votre connaissance. »

Résumé :

Jeu 4 Jan 2024 - 4:08

Jenny écoutait attentivement ce qui lui disait Charlie en attendant qu'on lui serve son verre de vin. Elle sentait la passion du jeune homme qui le happait suffisamment pour qu'il ne bégaye plus lorsqu'il lui parlait. Elle répondit en lui souriant :

" Tu as l'âme d'un enquêteur. Tu fais tes podcast sur quelle plateforme ? Je pourrai découvrir et apprécier."

Son date hésita quand il parla de construire des objets sans magie, pourtant Jenny partageait cet avis.

"Avec la magie, certaines choses deviennent trop rapides et faciles, du coup on a plus la même sensation et la satisfaction lorsqu'on les fait. J'ai le même souci quand je chante ... "

Elle fut interrompue par le barman qui revenait avec leurs verres. Jenny saisit sa coupe de vin et le goûta tandis que Charlie se tournait vers un autre jeune homme pour le saluer chaleureusement et le taquiné sur sa tenue et reçut en échange un câlin. En apercevant la tenue de l'ami de Charlie, Jenny se mit à se répéter mentalement tel un mantra :

"On ne juge pas les gens sur leurs physiques et leurs vêtements ... "

Quand Charlie l'invita à se présenter, elle afficha un sourire poli à Lewis qui fit preuve de politesse lui aussi, pendant qu'une fine et pâle couche de neige scintillante se formait sur les cheveux blonds de la demi-sirène.

"Bonsoir, Jenny Carlton."

Il y avait une aura négative ou de répulsion entre Jenny et Lewis qui s'échangeait le moins de mots possibles.

Heureusement, une femme superbe vint les rejoindre détournant l'intention, se présentant comme @Holly De Launay, présidente des nymphes. Si le style de Lewis laissait à désirer, il était indéniable qu'il fréquentait des gens intéressants.

"Enchantée, Holly. Vous êtes ravissante."

En la saluant, la couronne de neige qui décorait Jenny s'effrita pour tomber et s'effacer dans les airs avant de pouvoir fondre sur le sol.

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Résumé :
Jenny fait connaissance avec @Charlie Keir jusqu'à ce qu'on lui serve à boire et que son compagnon lui présente @Lewis Barghest avec qui elle se sent en froid. Elle rencontre @Holly De Launay qu'elle trouve belle.

Nombre de mots : 315/500

Jeu 4 Jan 2024 - 9:48

Charlie ne sait plus où donner de la tête avec tout ce monde. Les événements de ce genre ne sont pas sa tasse de thé tant il a la crainte constante de faire un pas de travers ou de bousculer LA personne qu’il ne faut pas. Son seul point d’ancrage reste les Chauffe-Plats et en l’absence visuelle des deux autres, il ne peut plus compter que sur Lewis. Tant mieux, puisqu’il a toute confiance en lui. Seulement, ce dernier est un peu bougon et Charlie devine vite pourquoi : lui non plus n’a jamais été très “bal mondain guindé”, en témoigne sa belle tenue. Le lycanthrope observe les expressions de son ami lorsque celui-ci échange un bref salut avec Jenny, se demandant ce qu’il peut bien en penser. Son avis ayant toujours été très important à ses yeux, il est normal qu’il soit anxieux à l’idée que Barghest ne l’apprécie pas. Ou qu’il la trouve trop bien pour lui… Elle ressemble plus aux types de beautés qu’Alexander a à son bras d’ordinaire, en témoigne la magnifique Neela qui l’accompagnait il y a encore quelques minutes. Une chanteuse qui plus est ! Forcément, le jeune élève redoublant est intimidé par sa prestance, sa grâce et son charme. Il le serait à moins. La couronne de flocons qui habille son port altier n’enlève rien à sa luminosité naturelle.

Ils sont interrompus par la présidente des Nymphes, dont l’œil envers Lewis ne trompe personne, pas même le plus aveugle d’entre eux. Charlie la salue poliment et ouvre la bouche pour aussitôt la refermer, se rendant compte qu’il ne sait pas quoi dire. Keir regarde, impuissant, Lewis s’emparer du verre de la jolie dame et boire dedans comme s’il avait fait ça toute sa vie, l’amusant sûrement au passage et le sourire qu’il lui réserve… non. Le sorcier a le cœur qui gratte mais pas la moindre envie de priver qui que ce soit de son bonheur, surtout vu la joie éprouvée par son ami à cet instant. Il se dit qu’il a tellement l’habitude d’être la personne la plus proche du duelliste qu’il en oublie qu’il n’est pas le seul à pouvoir l’être.

« Je me demande quels sont les effets des autres boissons tiens… » Il se tourne vers Jenny pour lui parler et ne pas la laisser en plan, préférant ne pas boire son verre de vin. Le lycanthrope s’empare d’une carte et voit une boisson qui pourrait bien lui être utile. Il échange donc son verre de vin contre un fond de rhum arrangé aux coings, espérant que cela lui donnera assez de confiance en lui pour la soirée. Après une gorgée, il doit bien admettre que le goût est fort bon. Le rouge lui monte aux joues et son cœur se sent plus valeureux.

« Vous êtes tous très beaux avec ces flocons et ces paillettes ! »

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Résumé :
- Keir est un peu jaloux de l'attention que @Lewis Barghest a pour @Holly De Launay mais ne se l'avoue pas.
- Il change de boisson pour gagner de la confiance en soi auprès de @Jenny Carlton, qu'il trouve toujours trop bien pour lui et ce faisant, les complimente tous les 3 sans vergogne.

Nombre de mots : 476/500.
Outfit

Jeu 4 Jan 2024 - 13:33

Murer tes émotions, calfeutrer ton esprit. Te focaliser sur tes pas de danses et les propos mondains de ta partenaire imposée. Ne surtout pas laisser ton regard s'égarer vers le drame qui se trame entre @Cataleya Blackthorn et @Miguel Pajares. Ne pas laisser entrevoir ton affection débordante pour @Maximilien Leroy et @Peter Drummond, ni @Ian McCavish et @Kerr Fraser transparaître, encore moins que l'envie que tu peux ressentir d'être à leur place, au bras de @Jeremiah Shenton. Ni la haine chaque jour enflante au fond de ton coeur pour ceux qui t'ont élevé et qui t'impose cette discrétion forcée.

Un mouvement attire pourtant ton regard vers eux comme @Alexander McCandless bouscule - malencontreusement ? - les tiens, détournant judicieusement leur attention avant que la Pr @Margaret Rosebury ne vienne inviter ton oncle à danser. Quelle drôle d'idée, songes-tu en voyant la rousse l'emporter dans une valse, avant de reporter ton attention sur ta partenaire, ne répondant cependant que par pure politesse. Il te faudra attendre un peu avant de pouvoir légitimement proposer une pause et un "rafraîchissement", et tu comptes presque les minutes avant de pouvoir poliment aller vous chercher un verre...

Petite réponse de 191 mots.

Résumé plus rapide encore : James reste sur la piste de danse avec sa partenaire imposée et s'efforce de rester impassible. Il attend impatiemment le moment où il lui sera politiquement correct de proposer un rafraîchissement et plus ou moins littéralement se venger sur son verre...

Jeu 4 Jan 2024 - 14:00

Le bal est ouvert, mais mon attention est principalement tournée vers les personnes autour de moi. Je salue poliment le départ de @Verena Lacroix-Muller, rapidement focalisée à nouveau vers les échanges de regards entre mes compagnons pour la soirée. Est-ce un froid que je ressens entre @Lewis Barghest et @Jenny Carlton ? Je m'interroge sur sa cause potentielle, tout en observant avec délice le jeune homme s'emparer de mon verre pour en avaler une gorgée, faisant instantanément apparaître de nouveaux flocons sur sa chevelure sombre.

- Beaucoup mieux ! répliqué-je aussitôt à sa question quelque peu charmeuse, un regard tout aussi enjôleur détaillant les effets du charme associé à ma boisson.

Le drame se nouant de l'autre côté du bar attire cependant un instant mon attention, et je fronce les sourcils, quelque peu inquiète. Heureusement, les attentions sont détournés ça et là par d'autres événements ordinaires, une bousculade, une invitation à danser, et le calme semble revenir dans la grande salle du Black Wolf. L'inquiétude pour la rousse Blackthorn reste, cependant, et une part de moi culpabilise un peu de se montrer aussi frivole plutôt que de veiller sur les derniers-nés de l'épine noire.

C'est la voix de @Jenny Carlton qui ramène mon attention à notre petit groupe et je lui souris aimablement.

- Je vous retourne le compliment Jenny. Je crois que nous sommes toutes deux en modes et textiles, n'est-ce pas ? J'imagine que vous comme moi ne pouviez qu'apporter un soin certain à votre toilette...

Mon regard s'attarde alors sur @Charlie Keir alors qu'il évoque la carte des boissons, dissimulant mal son malaise, avant de se donner du courage avec un verre de rhum aux coings. Un instant, mon regard va et vient entre les trois autres membres de notre petit groupe, alors que je m'interroge concernant les liens qui les unissent tous.

- Merci Charlie, c'est très gentil, le remercié-je poliment avant de leur demander, curieuse. Vous vous connaissez bien tous les trois ?

Ou seulement vous deux ? songé-je en observant les deux jeunes hommes. Après tout Lewis a présenté Charlie comme un ami, et Jenny comme une simple cavalière...

Mots : 368/500

Résumé : Holly salue Verena lorsque celle-ci s'éclipse. Elle flirte ouvertement avec Lewis, mais son attention est quelque peu détournée par la gifle Cataguel et elle s'inquiète pour elle et les Blackthorn en général. La voix de Jenny la ramène à son petit groupe, et elle la complimente à son tour, relevant leur filière commune. Intriguée par les réactions plus ou moins bien dissimulées des deux jeunes hommes, elle s'interroge - et les interroge - sur leurs relations à tous les trois.

Jeu 4 Jan 2024 - 22:02

La musique gagnait en force, ou bien c'était le niveau d'alcool dans le verre d'Inès qui était trop bas. Délaissant sa bière de Noël trop épicée, Inès sortit une flasque d'une poche dissimulée dans les replis de sa robe et en avala une lampée, non sans demander, d'un geste, à Brunelle si elle en souhaitait aussi. Puis elle glissa la flasque de nouveau dans son douillet alcôve.

« J'suis avec... » fit-elle en se tournant vers sa droite, s'attendant à y trouver Oìsin, mais la grande silhouette sombre avait disparu dans la foule. Il avait dû repérer un ami. Inès soupira, un peu agacée, mais poursuivit avec le sourire. « Oìsin, mais mon cavalier semble s'être volatilisé. Tant pis pour lui! » L'air féline, elle se rapprocha de Brunelle, pour aller coller son épaule à la sienne, non sans quitter la masse dansante devant elles.

« On a pas trop eu le temps de participer à des fêtes ces dernières semaines. Y a trop à faire avec mes nouveaux projets depuis que j'ai... Tu sais que j'ai quitté l'uni, hein? 'fin bref, j'ai pas encore lâché la présidence de l'AECES, mais c'est bien juste parce que personne veut prendre la relève. » Et la chose frustrait l'Écossaise au plus haut point. Ah ça, quand il s'agissait de rejoindre des clubs comme les Beer Flop, les Capes Noires, les Dandelions ou des niaiseries comme ce qu'étaient devenues les Nymphes, il y avait du monde, ça répondait présent, mais les clubs avec des objectifs plus utiles comme l'AECES et l'AESH, il n'y avait plus personne. « C'est pourtant pas les causes qui manquent. Hungcalf vit encore tellement dans le passé! Ça te dirait pas, toi, de rejoindre l'assso? »

Sentant que son gosier réclame plus d'alcool, Inès chercha Peter du regard dans la foule, question de voir si son partenaire de fêtes avait pensé à se munir de provisions.

résumé:
Inès laisse échapper quelques frustrations auprès de @Brunelle Dans et cherche @Peter Drummond du regard pour voir s'il a aussi des réserves d'alcool.

Jeu 4 Jan 2024 - 22:35

Vous aussi vous connaissez ce moment où la punchline vient, mais à retardement ? Ce moment où vous savez exactement quoi dire mais c’est trop tard ? C’était exactement ce qui était entrain de se passer dans l’esprit de Miguel. Une seconde après qu’il ait salué les parents de Matéo, il y avait une petite voix qui hurlait dans sa tête quelque-chose comme « Les fessées on avait dit seulement au lit, chérie ». Mais voila, il ne pouvait décemment pas retourner voir @Cataleya Blackthorn pour le lui dire et ponctuer cette phrase d’un clin d’oeil appuyé.

- Lui-même…
- Maria Cooper, vous semblez connaître mon fils…

Elevé quoi que surprit par le laconisme du paternel, Miguel tend la main à Maria qui la serre, avant de la tourner vers le cinquantenaire dont la ride du lion se creusait encore et encore.

- Miguel Pajares. Je suis un bon ami de Matéo. On se connait depuis une paire d’année maintenant.

Il marque une pause et ayant oublié l’évidence il ajoute :

- Ah et je suis le frère de Catalina.

Bah oui, leur belle-fille quoi.

- J’espère qu’elle vous a donné une bonne impression des Pajares. Je sais qu’elle peut parfois avoir l’air… excessive. Bon d’accord. Être excessive.

Le sourire se fait amusé à l’intention des Cooper, tandis qu’il demande à un sorcier derrière le bar de lui servir une bière de noël. Il en commande une deuxième en voyant @Caël Muller. Il serre la main de son ami pour le saluer avant de lui répondre :

- Aussi dingue que ça puisse paraître, elle avait arrêté de me frapper dès que je l'approchais.

Il essaye d'en rire mais n'importe qui peut entendre l'amertume dans sa voix.

Résumé : Miguel a du mal à ne plus penser à la gifle reçu, mais il essaye de le prendre à la rigolade même s'il est ultra vexé.
Il discute avec @Marcus Cooper et son épouse.
Il accueille volontiers @Caël Muller dans la discussion.

Sam 6 Jan 2024 - 2:24

Le givre décora ses mèches brunes la seconde suivant son ridicule larcin. Avait-il l'air d'un ange ainsi auréolé de blanc ? Certainement pas. Rien ne semblait pouvoir camoufler les deux petites cornes qui menaçaient d’apparaître, faussement dissimulées par la faussette qui venait de creuser sa joue. Il s’ennuyait Barghest et, a défaut de taper du pied comme un gamin en quête d'attention, fit ce qu'il savait faire de mieux : le con. @Cataleya ayant décidé de le laisser seul face à son sort dans cet environnement hostile, @Charlie Keir était le seul à même de pouvoir lui donner une limite. Le hic ? C’est qu’il n’était pas focalisé sur lui. Le petit démon qui trônait sur ses épaules lui soufflait de continuer son manège. Chacun des chauffe-plats était venu avec quelqu’un à son bras (ou presque), pourquoi devrait-il rester seul ? Il n’oubliait pas les piques lancés par @Alexander McCandless et @Cataleya Blackthorn . Si Charlie avait souhaité passer la soirée avec une jolie créature, tant mieux pour lui. Vraiment. Non, il n’était pas jaloux. Pas même un peu. Quoique… Puisqu’il s’y autorisait, pourquoi pas lui ? @Holly De Launay était terriblement charmante et elle le regardait, elle. Autant pleinement en profiter.

« Tout pour vous plaire princesse.» Il singea la révérence faite par @James Blackthorn à l’une de ses cavalières.

Oh. Si. Il le perdit en voyant la paume de la diablesse s’abattre sur la joue de @Miguel Pajares . Oh merde. Qu’est ce qu’il avait fait encore ? Lewis chercha la Blackthorn du regard et la vit, hautaine au possible. Il lui fit signe, lui montrant qu’il était là en cas de besoin. Il avait beau tout faire pour la rendre folle, il ne restait pas moins un ami fidèle.

Une voix féminine l’extirpa de ses réflexions, le faisant rouler des yeux bien malgré lui. C’est vrai que @Jenny Carlton était encore là, collée à Charlie. Rien de plus logique puisqu’ils étaient ensembles. Non content de lui cacher une énormité pareille, l’éthelred avait décidé de lui tourner le dos. De quoi pousser Lewis à terminer sa boisson et à glisser un peu plus dans la provocation. Pourquoi ? Parce qu’il ne supportait pas d’être ignoré par le brun, qu’il avait un peu bu et que ça le rendait con. Tout simplement.

« C’est vrai que t’es plutôt pas mal avec de la poudreuse. »

« T'es mignon quand tu rougis. Vous ne trouvez pas ? »

Forcement, il le toucha. Il aimait son contact… Ça devait être un effet secondaire de sa réduction de nicotine sans doute.

« Charlie est un mec en or. Ça fait pas mal d’années qu’on se connaît maintenant. J’lui confierai ma vie sans hésiter ! Jenny est sa petite amie, d'après ce qu'Alex m'a dit. Lui aussi, c'est un vrai pote. On se dit toujours tout. Il faudrait que je te présente. Tu veux bien me passer la carte Charlie ? »

Résumé :

Sam 6 Jan 2024 - 14:14

“Bal de Yule" ~ Black Wolf à Edimbourg
Ft. @Nathan Tremblay & Participants
C'était une soirée mondaine comme d'autres. Le Québecois vivait dans cet univers depuis sa plus tendre enfance. Il fallait cependant laisser aux Blackthorn les efforts qu'ils avaient fait car le résultat était grandiose. Cela rappelait au jeune Tremblay ces événements qu'il avait vécu au Manoir familial, dont cette fameuse fois où il s'était violemment pris le bec avec @Apsara Chankimha. Sur le moment, il s'était senti objetisé et utilisé. Jamais il n'avait vécu ce ressenti et ça l'avait mis dans une rage folle qu'il avait réussi à contenir car malgré ce qu'il s'était passé, le garçon de cette époque-là avait le béguin pour la belle Asiatique. Elle était plus qu'une simple amie à ses yeux mais les manigances de la famille de la charmante bridée liée à la non-maturité du jeune blanc avaient mené leur relation dans un mur, voir même au néant le plus total. Apsara avait subi le poids de la vérité et Nathan n'avait tout simplement pas été assez judicieux et clairvoyant pour comprendre ce qu'il s'était passé.

Après que le dégoût soit passé et que cette image ainsi que cette déception soient partie de son esprit, le jeune Canadien se dirigea vers le bar pour commander à boire. Il but son verre cul-sec avant de demander un autre et d'aller discuter rapidement vers quelques personnes, dont les parents Blackthorn, qu'il connaissait grâce à son père. Après un léchage de bottes en bonne et due forme ainsi qu'une brève discussion sur l'état du commerce des Tremblay puis celui des Blackthorn, le Grymm se dirigea à nouveau vers le bar pour recommander à boire.

Il but. Il but encore. Et encore. L'alcool se diffusait gentiment mais sûrement dans son corps mais également dans son esprit. Nathan était moins sur la retenue et plus détendu. Ca se voyait sur son visage qui était plus relâché ainsi que dans son regard, plus pétillant et moins froid que d'habitude. Mais il ne s'attendait pas à ce qui allait se passer. Et quelle surprise ce fut ! Un mètre quatre-vingt cinq de muscles qui s'imposa à ses côtés. Le rouge aurait pu lui monter aux joues mais le Québecois n'était pas de cette trempe. Le voilà face à celui qui hantait son esprit et perturbait son éducation stricte depuis cette fameuse soirée d'Halloween. Perdu face à tant d'initiative, le Tremblay prit le verre avant de voir le regard étonné de ses potes et de sourire, gêné.
- Euhh, merci Dakota... Moi aussi je suis content de te voir... Et si tu passais un peu plus de temps à la bibliothèque, peut-être que tu verrais que je ne suis pas dans mon igloo H24... Lança-t-il sans réfléchir, totalement désemparé par la situation.
Il n'y aurait rien pu y avoir de pire. Lui, le bel éphèbe qui ne le laissait pas indifférent, qui chamboulait son esprit et son hétérosexualité, qui venait lui offrir un verre, en présence de ses potes. Sous les yeux ébahis de ses amis, Nathan trinqua et but simultanément avant de cligner des yeux. C'était fort, mais bon.
- Ah oui ? Non, je ne vois pas ce que tu veux dire. Mais sûrement que tu vas éclairer ma lanterne ?
En tant normal, il aurait déjà installé une distance entre lui et le Sang-de-bourbe - information qu'il n'avait d'ailleurs pas encore. Mais l'alcool faisait ses effets et que dire si ce n'était qu'il se sentait... étrangement attiré par ce tas de muscles géant qu'il devait regarder depuis en-bas - ce qu'il détestait plus que tout en temps normal.

Il le prit par le bras et d'une main viril et le dirigea en dehors du groupe, gentiment.
- Et que me vaut le... plaisir de cette visite surprise ? Lui demanda-t-il avant de se rendre compte que sa main était toujours sur ce biceps épais et que ça lui faisait quelque chose si bien que dès que son regard recroisa le sien, il lâcha sa prise.
- Tu sais, c'est pas parce que tu m'as sauvé le derch' qu'on est pote ?
Et voilà que le "Petit con" était de retour, et ce malgré la boisson.

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Résumé: