- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2109
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 755
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
james blackthorn ㄨ frozen by the fear in me ❅
– possessions botaniques –
– bijoux et autres pierreries –
Elle le représente lui, et est enchantée du sortilège Stellae Geminatae pour retrouver – ou être retrouvée par – sa jumelle, offerte à @Cataleya Blackthorn
Elle représente @Maximilien Leroy et portait à l'origine une perle uniquement jaune d'or. Il en acquerra une seconde qu'il modifiera par la suite et qu'il offrira au Summerbee en douce le 26.12.2022, modifiant également la sienne de sorte qu'elles soient jumelle, teintes de rouge et d'or.
Elle représente @Peter Drummond à qui il l'offrira en douce le 26.12.2022. Il aura fallu un moment pour ce qu'il se décide à porter sa jumelle au même titre que les autres, mais on a pu la voir briller à son cou à la crémaillère du couple en septembre 2023.
Elle représente Baby, le coquelicot symbolisant son deuil.
Elle représente @Cataleya Blackthorn et les paillettes semblent se mouvoir d'elles-même et briller quand bon leur semble. Sa jumelle a été offerte à Fire à Noël 2022.
Elle représente @Juliet Blackthorn et sa jumelle a été offerte en douce à la concernée à Noël 2022.
L'un comme l'autre la porte éternellement depuis.
Elle représente Tertia, et sa jumelle a été offerte à la concernée pour son anniversaire. Contrairement à la perle de glace offerte initialement à Cataleya, il a demandé à sa soeur aînée au préalable avant de faire enchanter les deux perles jumelles du sortilège Stellae Geminatae, et seulement avec son accord.
Perle pour Kaiden Blackthorn, sa jumelle a été offerte au concerné à son anniversaire, après bien des tergiversations...
Perle pour @Elizabeth Blackthorn, sa jumelle a été offerte à la concernée via le Chineur sans précision de l'expéditeur.
Perle pour @Apsara Chankimha, sa jumelle a été offerte à la concernée via le Chineur.
Perle pour Grace Robinson, sa jumelle a été offerte à la concernée via le Chineur.
Perle pour @"Holly De Launay", sa jumelle a été offerte à la concernée via le Chineur.
- Un jaune d'or orné de la rune Sowilo, le soleil, symbole de positivité
- Un bleu turquoise portant la rune Isaz, la beauté pure, le contrôle et la stabilité
- Un noir pailleté d'or où l'on peut lire la rune Thurisaz en filigrane, puissante et duelle
- Un vert profond brodé de la rune Jera, le cycle de la nature qui porte ses fruits lorsqu'il est respecté
– Le 1er août, il avait adressé une Cordolly à Cataleya, qui n'a jamais atteint sa destinataire. Les autres denrées périssables ont été consommées depuis. La poupée trône cependant éternellement sur son autel, avec la Croix de Brigid et le collier de perles et myosotis qu'elle a refusés.
Une petite boîte renfermant les charms "glace" et "rose" pendus à une longue chaîne d'or blanc, et un petit parchemin précise le sortilège permettant de retrouver la jumelle du flocon de glace... si un jour elle souhaitait le retrouver, lui.
Tika, une des elfes de maison du Manoir Blackthorn, sommée par Claudia de se "débarrasser de ça" dès lors que son regard se pose dessus, les garde cachés comme une relique sacrés dès lors, ayant vu Juliet dont elle est la préférée déposer l'un des trois paquets concernés...
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– blessures et traumatismes –
– magie –
– cape noire –
Cerf : symbole multiple, défenseur de sa famille, équilibre masculin-féminin, régénération/renaissance, aussi symbole d'art et de noblesse, de douceur et de détermination. Espèce endémique de l'Ecosse, aussi.
Bois en cours de pousse : évoque la croissance, l'évolution, amorcée mais encore inachevée.
Spirale : la déesse-mère qu'il vénère, mais la régénération aussi - et sa résilience, quoi qu'il en dise.
Croissants de lune : la triple-lune, les trois faces de la Grande Déesse, symbole également du cycle de la vie au sens large.
Flocons de neige : rappel de son surnom Ice, mais aussi symbole de l’individualité, de la personnalité qui tend à devenir elle-même, s’affirmer, de la vie en gestation.
Myosotis : ne m’oubliez pas, témoigne de la terreur de l’abandon et de l’oubli dont il fait éternellement preuve. Aussi rappel de son lien inébranlable avec la flore de manière générale.
– autres compétences –
– routines et rituels –
Seul ajout - récent - à sa routine habituelle, son traditionnel thé matinal se voit agrémenté de biscuits sablés fleuris qu'il confectionne lui-même, et dont les arômes peuvent varier selon son humeur du moment - ou les derniers tests en cours.
Les soirées ne sont pas moins routinières, et lorsqu'il rentre chez lui, commencent par un lavage des mains probablement trop poussé pour une démarche quotidienne - un geste déjà maintes fois répété au cours de la journée - particulièrement lorsqu'on sait que l'action suivante consiste à soigner ses précieuses plantes. Se succèdent ensuite des plages de travail personnel théorique et pratique, cuisine, ménage, rituels païens et peinture, le plus souvent jusque tard dans la nuit. Les songes l'effraient, souvent teintés de déception et d'abandon de ses proches, et les potions revigorantes se multiplient dans ses placards.
– vocabulaire personnel –
@Cataleya Blackthorn : Fire, luciole, Princesse, ma vie
Jeremiah Shenton : Shining star, mon coeur
@Juliet Blackthorn : Sunshine
Tertia Blackthorn : Vicky, Sugar Sparkle (dite Sugar)
Ice : par sa fratrieCupcake : par Tertia BlackthornMon Roi : fut un temps par @Cataleya BlackthornJamie, Love, mon ange : par Jeremiah ShentonL'albinos : merci @Ethan LacroixUne peau plus livide que les inferi : dédicace à @Miguel PajaresQuartus : par les parents BT ou Cat en colère - ce qu'il déteste prodigieusement
Merlin : Merlin, par la barbe de Merlin
Viviane : Douce Viviane, Viviane soit louée
Morgane : Par les maléfices de Morgane
Hécate : Hécate
Sidh : Par le Sidh, toutes les farces du peuple sidhe
Triple lune : La triple lune en soit témoin
– the best –
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» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
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» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
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Re: james blackthorn ㄨ frozen by the fear in me ❅
Grosse phase de réflexion personnelle : que va-t-il devenir ? Il se raccroche à ceux de sa fratrie qui lui témoignent encore de l'intérêt : Juliet, Kaiden, Victoria. Et à la seconde moitié de son coeur.
James passe de plus en plus de temps au Centre Artistique Lovingblow, y ayant découvert la batterie et par là même un puissant défouloir...
– the best –
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Re: james blackthorn ㄨ frozen by the fear in me ❅
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Re: james blackthorn ㄨ frozen by the fear in me ❅
Lughnasadh
Nuit des étoiles
Mabon
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Re: james blackthorn ㄨ frozen by the fear in me ❅
Pokeby vs. Wright
Samhain
Pokeby vs. Grymm
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Re: james blackthorn ㄨ frozen by the fear in me ❅
Imbolc
Pokeby vs. Ethelred
– offrandes –
Le 02.02.2023, un hibou parvient au nouveau domicile de @Cataleya Blackthorn, porteur d'un petit paquet sans missive attachée. À l'intérieur se trouve une croix de Brigid, à l'évidence faite main.
Le 14.02.2023, un hibou parvient à nouveau au domicile de Cat, porteur d'un petit paquet toujours sans missive attachée. À l'intérieur se trouve un bijou hautement symbolique dans l'esprit de l'expéditeur.
Ces deux présents sont revenus à James ce même jour.
Le 15.02.2023, après une fête d'anniversaire chaotique et des découvertes troublantes, James laisse sur le guéridon à l'entrée du manoir, avec les autres présents à l'intention de @Cataleya Blackthorn le bracelet qu'elle avait disloqué et enterré petit à petit au fond du jardin du Manoir Blackthorn, comportant toutes les breloques de sa famille, soigneusement nettoyées et réparées autant que possible par ses moyens, enchantées pour briller davantage encore, et additionné d'un arbre de vie, l'immortalité, serti d'une émeraude importée d'Egypte, pierre de la renaissance et de l'amour incorruptible...
Une deuxième boîte renferme les charms "glace" et "rose" pendus à une longue chaîne d'or blanc, et un petit parchemin précise le sortilège permettant de retrouver la jumelle du flocon de glace... si un jour elle souhaitait le retrouver, lui.
Cataleya ne verra jamais ces paquets, pas plus que le présent de Juliet, Claudia sommant Tika, une des elfes de maison, de se "débarrasser de ça" dès lors que son regard se posera dessus avant même que la rousse n'en apprenne l'existence. L'elfe les gardera cachés comme une relique sacrée dès lors, ayant vu Juliet dont elle est la préférée déposer l'un d'eux...
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Re: james blackthorn ㄨ frozen by the fear in me ❅
– early december –
Le froid de l'hiver te convient plutôt bien. Faut croire que tu te fonds mieux dans la masse sous la glace qu'en plein soleil. Ou peut-être n'est-ce qu'une impression ? Non tu sais bien que ta peau trop blanche, tes cheveux platine et tes yeux clairs détonaient parmi les teintes sable et caramel d'Egypte. Tu les voyais bien, les regards tournés vers toi, les murmures dans une langue que tu n'appréhendais que par bribes sur ton passage. Ici, tu passes plus inaperçu, ce qui t'arrange bien. Tu as toujours préféré être en retrait, loin des feux de la rampe.Et voir Cat briller. Non pas comme un pantin sous les ficelles de vos parents, non. De sa propre lumière - parfois trop explosive, certes, mais tellement vivante. La voir dépérir te vrille le coeur, mais ses sorties avec Wyatt ravivent quelque peu cette flamme que tu chéris tant, et si la jalousie te dévore - et tu restes sur la défensive face à cet homme qui te reste inconnu et que tu ne sais voir autrement que comme une menace - et que tu t'incrustes clairement dans le but de sauver les meubles si besoin, tu dois bien admettre que tu es quelque peu soulagé de la voir retrouver des couleurs en sa compagnie.
Yule approche, et si tu n'en montres rien, tu attends cette date avec la plus grande impatience. Voilà deux ans que vous n'avez pu le fêter comme il se doit, tous les deux. Deux ans qu'ils vous ont privé de ce moment si précieux, entre ta luciole et toi. Vos heures à vous, volées, hors du temps. Tu te projettes depuis des semaines, et tu reprends en permanence cette perle que tu peaufines et enchantes jusqu'à atteindre le résultat parfait. Fire le mérite amplement.
– the serpent's jaws –
Eliott vous a rejoint pour les fêtes, avec femme et enfant. Si tu restes aussi stoïque que d'ordinaire, au moins en apparence, la présence du bambin égaie assurément les murs froids du manoir, et voir Cat pouponner réchauffe ton coeur glacé. Tu ne peux pas t'empêcher de songer, cependant, que l'individualisme de ton cousin se ressent de plus en plus. Et cette barrière qu'il met entre vous t'insupporte. Mais tu étais loin, bien loin, d'imaginer l'ampleur de ce qu'il dissimule.C'est le bruit des statues explosant dans le jardin qui a tiré ton attention de ton ouvrage de botanique. T'as regardé par la fenêtre, d'abord machinalement, puis profondément intrigué par ce dont tu étais témoin. Un sourire a même étiré tes lèvres face à ta luciole armée d'une batte, défoulant ses frustrations sur les cognards envoyés détruire les visages des ancêtres Blackthorn. T'as peut-être même un peu ri, face à ses difficultés à tenir sur un balai.
Mais l'instant d'après, c'est l'horreur qui s'est peint sur tes traits. Non pas que tu aies quelque chose à faire de ta tante crachant d'horribles limaces tout le long de son trajet pour rentrer au manoir - quoi que tu redoutes quelque peu les représailles - mais tu as cru halluciner d'abord face à ce serpent géant prenant la place de ton cousin et attaquant ton aimée. Tu n'as guère eu le temps de réagir, peinant à accepter la réalité de cette vision d'horreur, que la rousse giflait son frère, avant que celui-ci ne l'oubliette et ne la ramène à sa chambre. Muré dans ta chambre, à l'affût de leurs mouvements, tu as attendu aussi patiemment que possible qu'il disparaisse du couloir pour pénétrer à ton tour dans la chambre dévastée de ton ancienne promise, t'assurant autant que possible de son état de santé - c'est elle la médicomage, pas toi. Tu as veillé quelques minutes, soulagé de ne la voir que profondément assoupie, avant de sommer son elfe attitré de la laisser dormir, et de veiller sur son sommeil.
A défaut de mieux, au moins aura-t-elle pu rattraper quelques heures...
Pourtant, quand après un long moment de veille, tournant en rond sans trouver le repos, tu finis par sombrer à l'appel de Morphée, ton esprit malmené décide de murer ce souvenir. Si tu restes davantage encore sur la défensive que d'ordinaire, épiant particulièrement les faits et gestes de ton aîné, nulle trace ne se ravive en surface de ces instants qui semblent sortis tout droit d'un rêve cauchemardesque. Ta méfiance envers ton cousin se trouve cependant exacerbée, et si tu ne t'interroges guère sur ce fait, tu te promets de surveiller ses agissements, de peur qu'il ne nuise à votre fratrie, lui qui se plaît si aisément à mettre une distance abyssale entre lui et vous.
Et si tu n'as jamais eu de problème avec les créatures reptiliennes, tu ne saurais déterminer cette soif de connaissance à leur sujet qui s'installe, tournant presque à la fascination ou l'obsession.
– the day she died –
Cette journée t'angoisse toujours au plus haut point. Tu le sais bien que tu peines toujours à gérer tes sentiments, trop forts, que tu mures éternellement sous ton visage imperméable. Mais ce jour-là, c'est pire que tout. Tu avances sur un fil, tout le jour durant, prêt à imploser. Et ton air morne se fait plus sombre encore. Alors nul doute qu'elle le voit bien, ta luciole, et que sa volonté de te faire sortir s'en fait plus vive encore.Mais par les maléfices de Morgane, pourquoi a-t-il fallu que tu sombres aussi loin ? Tu n'as rien vu venir, et voilà que tout a volé en éclats. C'est dans un brouillard épais que tu as sombré dans le sommeil, mais le réveil est abrupt.
Outre la douleur qui vrille tes tempes et l'impression que ton corps entier te fait défaut, c'est le coeur au bord des lèvres que tu t'éveilles, le lendemain de l'anniversaire de sa mort. Et si tu t'englues depuis des mois dans des sentiments coupables et auto-destructeurs, ça n'est rien comparé à ce que tu ressens aujourd'hui.
Tu le savais, que révéler l'odieuse vérité te ferait perdre l'estime de ta si précieuse luciole. Tu le sais bien, aussi, que sa douceur à ton égard ne dissimule qu'à peine la tempête qui gronde en son coeur. Jamais elle ne te pardonnera, tu en es persuadé. Et l'idée de l'avoir perdue te rend littéralement malade, plus encore que la quantité d'alcool ingurgitée.
– yule solitude –
Tu n'oses qu'à peine croiser son regard depuis cette sordide soirée. Tu le vois bien qu'elle tente de te ménager, mais le résultat reste le même. Pire, tu préférerais qu'elle explose, plutôt que de contenir son propre mal-être. Qu'elle te détruise un peu plus, pour se préserver elle-même, au moins un peu. Tu envisages, à l'instar de ton cousin - probablement une des rares bonnes idées d'Eliott - de lui coller une batte dans les mains afin qu'elle évacue la colère qui sourd en elle. Quitte à te prendre pour cible si elle en a besoin - ou peut-être est-ce pour combler ta propension à l'auto-destruction. Mais tu ne parviens même pas à approcher, empêtré dans ce sentiment de culpabilité poisseux qui ne fait qu'enfler depuis des mois.Alors une fois de plus, votre Yule ne sera pas. Ton présent trône sur ton bureau, que tu n'es pas parvenu à lui offrir pourtant. Encore moins que ce repas que vous aviez l'habitude de partager en secret, loin des yeux de l'ancienne génération qui cherche à vous maintenir séparés. Avec amertume, tu songes que tu n'as pas eu besoin d'eux pour ça, finalement. Et Cat se plonge corps et âme dans la préparation du bal de ce soir, traditionnel étalage de la générosité factice de vos tuteurs.
T'as dîné avec la famille comme il se doit, mais dès que t'a été autorisé de t'éclipser, t'as regagné ta chambre, peaufinant ton autel aux ancêtres, allumé ta première bougie et tenté de te recueillir en observant les dernières franges de l'astre nocturne approchant de la lune nouvelle. Mais c'est particulièrement Baby que tu pries, et tes pensées s'égarent éternellement vers l'extérieur, où tu cherches ta cousine, certain qu'elle doit chercher à célébrer, au moins un peu, la nuit des mères sous la pâle lumière de Sirona.
Le jour du solstice t'as trouvé plus morne encore. Tu as tenu ton rôle toute la journée, écoutant les directives paternelles, et la liste des fiancées potentielles invitées pour la soirée. Tu as fait danser les mères et leurs filles comme on t'as si bien appris à le faire, impassible trophée passé de main en main pour les divertir. Mais toujours ton regard a fini par revenir vers elle, sublime oiseau en cage enchaîné à leurs instruments, tenu de chanter pour leur bon plaisir. Des pantins entre leurs mains, voilà ce que vous êtes. Et le maigre réconfort que vous pouviez trouver dans le lien qui vous unissait est à présent brisé, tu le sais.
C'est pourtant tout contre la porte de sa chambre que tu as fini par échouer à l'heure où les invités regagnent leurs demeures, une fois leurs tractations passées. Ton présent entre les mains, tu es resté immobile, un temps infini. Jusqu'à ce que les nuits sans sommeil aient raison de toi, et que tu ne finisses par sombrer dans un sommeil agité, qui n'a pas tellement duré.
T'as rallumé tes bougies, mais t'as eu beau prier le retour du soleil, t'as pas trouvé le moyen de réchauffer ton coeur. Chaque nuit, t'as brûlé une essence comme d'autres brûlent l'encens :
20 décembre - lune : brindille de noisetier.
21 décembre - solstice : feuilles de vigne.
22 décembre - sagesse : rameau d'olivier et pomme séchée.
23 décembre - courage : écorce de chêne blanc et fleur de bourrache.
24 décembre - hospitalité : épines de cyprès.
25 décembre - persévérance : feuilles de saule.
26 décembre - harmonie : épines de sapin et feuilles et pétales de bégonia.
27 décembre - honnêteté : feuilles de châtaignier.
28 décembre - fidélité : écorce de frêne.
29 décembre - excellence : feuilles de laurier et écorce de chêne rouge.
30 décembre - honneur : feuilles de hêtre.
31 décembre - fertilité : épines de pin sylvestre et cèdre.
– christmas eve –
Comme d'habitude, Cat a passé des jours à tenter d'égayer les murs glacés du château, sous l'oeil critique de sa mère, monstre de glace davantage encore que ce que tu laisses paraître. Comme d'habitude, tu sais tout ce que ta cousine met de coeur à son oeuvre, et comme d'habitude, tu t'attends à ce que les critiques de chacun le lui brise en mille morceaux que cette fois, tu ne seras pas là pour recoller. Non pas que tu ne le souhaites pas, mais comment pourrais-tu être d'un quelconque réconfort, toi qui est à l'origine d'une blessure plus profonde encore ?Plus fantomatique encore que d'ordinaire, statue de marbre mue par la volonté de vos parents, tu as tenu ton rôle, encore et toujours, pour éviter les heurts. Tu n'as guère été surpris, cependant, lors de la revue de vos héritages, de voir le tien encore amputé, et celui d'Eliott comme chaque année agrandi. Tu as déchu, il y a deux ans, relégué en arrière-plan comme ta cadette, et cette chute dans leur estime ne fait qu'accentuer ce sentiment d'inutilité crasse qui t'étreint. Tu n'es que le quatrième. Le dispensable quatrième. Et si tu comptait auparavant sur votre fratrie soudée, tu sais bien que tu t'es trop longtemps voilé la face : elle n'existe plus depuis longtemps, si elle a jamais existé. Tu es seul, Ice, incapable que tu es à te lier aux autres ou à leur montrer à quel point tu tiens à eux. Tu as perdu ta luciole. L'artiste est au loin et sa survie en dépend grandement. Et ce mur de glace que tu as si minutieusement érigé entre toi et les autres t'emprisonne à présent, lui qui était voué à te protéger.
– christmas day –
T'as passé la journée enfermé. Muré dans ta solitude et ton apitoiement sur toi-même. T'as tout perdu, c'est ce que tu ne cesses de te répéter, et tu ne parviens pas à en démordre. Qu'est-ce qu'il te reste à présent ? Tu n'as plus l'estime de vos parents, tu n'as plus Cat, tu n'as plus l'artiste. Ton regard reste fixé sur ton téléphone, t'as envoyé un message sobre à Max, ajoutant un de ces "smileys" dont il a parlé quand t'as acquis l'appareil, mais t'aurais tellement plus à dire. Tellement trop de pensées sombres à extérioriser dont tu refuses de lui faire porter le poids. Il doit être avec Peter, tout au moins le lui souhaites-tu, et tu espères que, lui au moins, passe un Noël réellement joyeux.– boxing day –
Cette journée chez les Drummond n'est qu'une farce de plus. Marionnette guidée par les mains de vos parents, tu navigues sans réellement y songer, entre bienséance et obligations. Max est avec Peter, et tu ne souhaites pas t'immiscer dans leur couple. D'autant moins qu'on t'a formellement interdit de t'acoquiner avec ces déviants. S'ils savaient... S'ils savaient à quel point tu n'étais pas mieux... Et pourquoi d'ailleurs, t'échines-tu encore à te plier à leurs impératifs ? Tu ne sais pas vraiment toi-même. Ce que tu sais, c'est que tu n'es qu'une ombre parmi les autres, ici, mais que tu as profité de cette faculté que tu as à te faire oublier pour dissimuler au fond des poches de Max, Peter et Juliet, ces petits paquets qui renferment les perles que tu as si amoureusement améliorées. Et dès qu'il t'a été possible de t'éclipser, tu as regagné ta chambre, que tu ne quittes guère plus depuis des jours.– new year's eve –
En RP ici et là.– the best –
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Re: james blackthorn ㄨ frozen by the fear in me ❅
– love –
Entrouvrant les yeux sous la douce caresse du jour, Cataleya lutte un peu, déterminée à rattraper l’entêtante cape de Morphée du bout de ses doigts. Le nez niché sous la couverture pour fuir les impératifs de sa journée, l’esprit accroché à ses rêves nébuleux, elle se berce au rythme de ce cœur qui bat paisiblement tout contre sa joue et éteint un discret bâillement contre sa peau. James est désespérément beau nimbé des premier rayons du jour, les cheveux en bataille et la moue contrariée par des songes qui semblent se jouer de lui. James tiendrait presque du divin tant sa main, à peine posée sur les hanches de sa muse, l’enchante autant qu’elle l’enchaîne à ce lit qu’elle se sait devoir fuir avant que le manoir ne vienne à s’éveiller. Alors elle demeure encore un peu Cataleya, ses grands yeux bleus perdus sur les courbes d’un visage qu’elle effleure du bout des doigts. La tentation de lui voler un dernier baiser est grande mais c’est pleinement délicate qu’elle frotte le bout de son nez contre le sien, incapable de rester de marbre devant les battements d’un coeur qui se presse chaque seconde passant.-
Elle murmure à peine, en équilibre sur ses coudes, mais se frustre un peu lorsqu’elle comprend que son sommeil est encore lourd là où ses envies à elle se font impérieuses. La moue se forme, le nez souffle un peu, mais c’est pleinement résignée qu’elle retombe mollement dans ses bras. Un instant du moins, car la perfidie coule déjà dans ses veines et c’est faussement innocente qu’elle se raccroche au blond, glisse ses doigts gelés sur ses côtes afin d’égoïstement l’arracher à ses songes. Elle en ronronnerait presque, petit chat démoniaque, mais perd ses lèvres sur la gorge de son aimé pour déjà se faire pardonner.
Un frisson parcourt le corps du Pokeby, et son souffle jusque-là lourd s’allège un peu. Un soupir, même, lui échappe quand les lèvres de la rousse viennent se perdre sur sa gorge.
-
Ses doigts frôlent sa peau, remontant lentement le long de son dos, pour venir cueillir une mèche autour de son visage et la replacer sagement derrière l’oreille, caresser la paume de sa joue. Le visage se tend alors, à la recherche d’un baiser qui redresse doucement Cataleya. Ses longs cheveux roux retombent en lascives cascadent tout autour d’eux, comme pour préserver la tendresse échangée des froids murs du domaine. Si elle le contemple longuement et semble cultiver consciencieusement la distance entre leurs lèvres, une lueur malicieuse au bout des cils, elle n’y résiste pas plus de quelques secondes et vient doucement quérir un peu d’amour sur ses lèvres tentatrices.
-
Étonnamment apaisée pour un vendredi, Cataleya savoure cette proximité indécente et ne peut réprimer un soupir d’aise lorsqu’elle se recouche contre le torse du peintre. Ses doigts retracent longuement la course des muscles, y dessinent parfois quelques étoiles, mais les yeux ont tôt fait de se refermer sous la caresse d’une étrange léthargie. Elle ne veut pas quitter les couvertures du jeune homme, encore moins pour défier le froid baiser de Janvier sur la pointe des pieds. Il lui faudrait filer à la manière d’une biche jusqu’à sa propre chambre, éviter les elfes, et se résigner à faire comme si de rien n’était toute la journée durant avant de pouvoir de nouveau choir ici. Alors, si un bref regard se tourne vers l’horloge pour estimer le temps qui lui reste, Cataleya se résigne et soupire de nouveau. Resserre désespérément son étreinte autour du Pokeby pour y cacher son visage.
-
-
Il sait bien qu'avant même les lueurs de l'aube, la séparation est inévitable. Ses bras se referment encore un instant pourtant sur le corps frêle contre lui, déraisonnables. Caressent légèrement la peau offerte. Le cœur s'accélère, trahit les envies partagées. Incompatibles avec leurs emplois du temps cependant.
-
Le sourire se dessine pourtant sous une perspective tendre et plaisante et, si elle cherche longuement du regard son aimé, c’est tout doucement qu’elle finit par passer sa cuisse au-dessus des hanches de cette âme soeur au regard entêtant. A califourchon, le dos exposé à la morsure du froid mais la fièvre au ventre, les lèvres de la rousse se perdent longuement sur la gorge du peintre et se cristallisent finalement sur son torse.
Un soupir au bord des lèvres, James laisse ses mains glisser le long du buste de sa muse, se poser sur ses hanches.
-
Si Cataleya pouffe un peu sur l’épiderme délicat de son homme, c’est une provocation claire qui descend un peu plus bas. Quelques secondes à peine. Qui était le plus cruel ? Le sourire se fait un peu carnassier il est vrai, mais finit par remonter un peu. Apposant un ultime baisé sur ce coeur qu’elle sent palpiter plus fort. Soyons pleinement honnête, James était trop doux, trop pur pour jouer sur la corde de la cruauté quand Cataleya tirait dessus avidement.
-
Elle se résigne un peu dame Quarta, mais peine à quitter ces hanches aux allures de trône. Résignation partagée dans un soupir à fendre l'âme. Ice se redresse un peu, cherche une fois encore les lèvres de sa luciole.
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Une promesse, pour les faire patienter jusqu'à la nuit tombée. La moue se forme un peu, mais le regard de la rousse s’adoucit profondément lorsqu’un baiser temporise ses ardeurs. Patienter était effectivement plus sage, et si elle retombe mollement sur le matelas pour traduire une certaine frustration, c’est pleinement amoureuse qu’elle observe longuement James. Il est beau James, lorsqu’il semble épanoui. Lorsque son visage se fait un peu plus expressif. Lorsqu’il tourne son regard vers elle et se fait plus doux encore.
-
Ca tombe là, pleinement sincère, lorsque Cataleya réalise que leur idylle prendra fin autour de ses fiançailles. Marius n’était pas laid, Marius était d’un enthousiasme contagieux, et si elle se répétait chaque jour que cela aurait pu être pire - elle aurait pu épouser Octave Muller -, force est d’admettre que le baiser qu’ils devraient échanger lui semblait déjà particulièrement amer. Qu’importe la douceur du Bonnamy, il n’était en définitive pas James, et ne le serait jamais. Alors certes, elle pouvait user du temps qui lui restait à épuiser son blond sur les draps, priant pour un bébé qui briserait l’alliance Blackthorn-Leroy, mais elle doit se rendre à l’évidence petite Cataleya ; elle est condamnée.
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Le ton trahit probablement une certaine tristesse : Il en rêve aussi, mais peine à le vocaliser, peut-être trop conscient du temps qui leur est compté. Alors un baiser vient sceller ces vœux irréalisables, avant que la rousse ne se détache. En tout point féline, elle s’arrache finalement aux draps et se rhabille méticuleusement sous le regard clair de son amant. Un dernier baiser se niche brièvement entre les omoplates du Pokeby avant que les cours obligent la rousse à se hâter jusqu’à la porte. Elle marque pourtant un arrêt, petite Cataleya, et se tourne une dernière fois.
-
-
Qu'importe les alliances imposées. La porte se referme sur la médicomage et le potioniste se laisse retomber un instant sur ses draps défaits. Une prière muette aux anciennes divinités païennes et il se lève à son tour, suivant méthodiquement sa routine matinale façonnée par les années, un moyen comme un autre de contrer l'anxiété, et de patienter, aussi, jusqu'à la nuit tombée.
pensine à 4 mains avec @Cataleya Blackthorn
– the best –
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2109
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» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
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Inventaire Sorcier
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Re: james blackthorn ㄨ frozen by the fear in me ❅
– gone –
11 janvier 2023Est-ce que tu l'as senti, que quelque chose n'allait pas ? Est-ce que les murs même du manoir t'ont semblé plus froids ce matin ? T'as à peine émergé d'un sommeil plus que haché, torturé de songes plus obscurs les uns que les autres, que tu t'es senti glacé jusqu'aux os quand bien même l'âtre de ta chambre irradiait d'un feu presque trop flamboyant. C'est avec un sentiment d'urgence inexpliqué que tu t'es levé, et comme à l'ordinaire, tu as gagné la partie des jardins où poussent les simples que tu offres à Tertia et les plantes toxiques que tu affectionnes tant, non loin de la serre abritant les plus fragiles, pour y siroter ton thé fumant avant même les premières lueurs de l'aube. Mais il ne te faut pas une seconde en ces lieux pour remarquer l'immonde pillage dont les parterres ont fait l'objet, et c'est le coeur battant la chamade que tu fais volte-face à la recherche de celle à qui tu n'as pas voulu mentir, cette fois. Aurais-tu dû taire l'arrivée à Inverness de Jeremiah ? C'est la question qui boucle dans ton esprit comme tu découvres sa chambre vide, et des affaires manquantes ça et là, avant même que les quelques mots griffonnés à la va-vite, aussi impersonnels que succincts, ne s'étalent sous tes yeux. Et cette question ne cesse de te hanter, plus fort encore quand ce sortilège recherchant l'étoile jumelle de la perle à ton cou t'a seulement mené à gratter le sol au plus profond de la roseraie pour y déterrer les bijoux qu'elle y avait enterrés. Un témoignage criant de la croix qu'elle a tracée sur chacun d'entre vous.
Tu n'as pas dit un mot, alors que tu regagnais ta chambre sans manifester le moindre émoi en apparence pour censément te préparer pour l'université. Tu n'en as guère formulé d'autres que les sortilèges récoltant tes précieuses plantes pour les enfermer dans des enchantements visant à les maintenir en vie, le temps que tu trouves où les emmener avec toi. Mais là, au milieu des étagères exemptes des plantes et grimoires qui les jonchaient auparavant, tous entassés dans tes malles et ta sacoche sans fond, enchantés pour en retirer le poids, il a fallu un moment, face à ta chambre vide, pour que tu n'ôtes cette chevalière à ton annulaire et l'abandonne sur ton bureau, vestige de celui que tu as été.
Le quatrième. Ce IV d'argent incrusté dans l'onyx délaissé cristallise le tumulte qui règne dans ton esprit comme tu t'extirpes des murs trop étouffants du manoir sans être parvenu à gagner la tour de Baby. Pourtant que l'envie de la supplier de t'accompagner t'a étreint, comme si tu avais eu quelque pouvoir pour retirer ces attaches spectrales qui la maintiennent enfermée dans cette odieuse tour ! Tu aurais tant voulu la lier à son violon plutôt qu'à ces murs et l'emporter avec toi ! Mais tu n'es pas naïf au point de croire qu'un tel pouvoir eût pu jamais résider entre tes doigts, et c'est la gorge nouée que tu jettes un seul regard en arrière vers la flèche qui se dresse encore, funeste, au-dessus du manoir. Un
Les murs de l'université n'ont pas vu passer ta tignasse blonde, cependant, et si tu as erré un temps dans l'Inverness moldu de peur qu'on ne remarque l'héritier Blackthorn dans les quartiers sorciers, la crainte de ne pas être davantage discret de l'autre côté de la ville a fini par mener tes pas vers des lieux plus déserts, à l'affût d'un toit abandonné prêt à t'abriter le temps de parvenir à te décider.
Tu es parti sur un coup de tête, il fallait bien l'admettre. La seule personne te liant encore un peu au Manoir ayant vidé les lieux, tu n'avais plus aucune nécessité à y demeurer. Pire encore, les vieilles pierres t'en semblaient plus étouffantes encore que jamais. Seulement... Tu ne savais pas pour autant vers qui te tourner. Ou plus exactement, qui tu acceptais d'impliquer. Car si tes relations avec Juliet t'auraient peut-être permis de la rejoindre, et si tu restais parfaitement conscient que Maximilien t'aurait volontiers ouvert la porte, tu n'étais pas certain de vouloir les mêler à tout ça. Pire encore, tu n'avais aucune envie que leurs colocataires puissent être témoins de ta débâcle. Vers qui te tourner alors ? Tu refusais encore de reprendre contact avec Jeremiah, de peur que ta présence auprès de lui ne mette sa vie en danger comme celle de Cillian avait pu être abrégée de par sa relation avec Cataleya, et évitais encore soigneusement le quartier du Lovingblow Art Center où il exposait.
Restaient les hôtels, mais là encore, tu craignais par trop qu'on ne reconnaisse tes traits dans les quartiers sorciers, et bien que l'idée d'ouvrir un compte moldu et l'alimenter ait commencé à germer dans ton esprit lors de l'acquisition de ton téléphone, la démarche restait encore à l'état de pensée et ne te permettait pas de louer une chambre dans un hôtel moldu.
14 janvier 2023
Trois jours à errer, à éviter les lieux trop connus des sorciers ou de ta famille, à user de sorts de réchauffements pour ne pas succomber à l'hypothermie, et à stalker le wizardgram de ta cousine pour la voir s'installer, définitivement,
loin de toi. Troquer sa flamboyante chevelure contre un platine plus à même de convenir au patriarche Leroy, odieux sacrifice exigé sur l'autel de son héritage. Trois jours à ravaler la tempête dans ton coeur et ton esprit. Jusqu'à ce sms te sommant de la rejoindre, comme si cela tenait d'autre chose que d'une obligation. Tu ignores ce qui l'a poussée à te l'adresser et sans nul doute serais-tu surpris d'apprendre que ce frère que tu as tant le sentiment de n'avoir jamais vraiment eu s'inquiétait réellement pour toi. Tout ce que tu vois, à cet instant, c'est la blessure de l'abandon réveillée par cette main tendue presque à contrecoeur crois-tu. Tu es blessé, et comme un animal acculé, faute de savoir gérer les sentiments qui t'empoignent toujours trop vivement, tu feules, tout poils hérissés.
Inutile de me faire la charité, si tu avais réellement voulu ma présence, tu l'aurais demandée dès le départ.
Sur la défensive, clairement pétri de rancoeur, tu as éteint ton téléphone après ces quelques mots pleins de fiel jetés à celle que tu craignais tant de voir disparaître de ta vie pourtant et sa réponse te souhaitant la pire des pneumonies. Qu'aurais-tu pu faire d'autre ? Tu ne cesses de répéter cette question, sans parvenir à y trouver de réponse satisfaisante, capable d'éviter ce qui s'avère pour toi la pire des chutes. Qu'aurais-tu dû faire ? Lui taire la présence de ton artiste ? Ne pas le contacter lui, pour mettre un terme à votre relation, au risque qu'il cherche désespérément à te retrouver et ne s'attire l'ire de vos parents ? Nier ton coeur, sans doute, encore et toujours ? Tu avais beau retourner la situation dans tous les sens, rien ne te semblait juste. Morgane, que tu le maudissais, ton coeur trop lourd, là, épris de deux êtres si différents, et à jamais loin de toi ! Pourquoi fallait-il que tu les aimes autant, l'un comme l'autre ? Comment était-ce seulement possible, d'ailleurs ? Si seulement ce coeur que l'on croit de glace l'avait réellement été... Mais ceux qui savent se comptent sur les doigts d'une main, et personne n'a pu voir les larmes rouler sur tes joues, enfermées dans tes bras incapables de te réchauffer au fond d'un vieux hangar délabré en proie au moindre souffle de vent, dont tu serais à peine capable de décrire l'emplacement.
Personne n'a entendu ton ventre gronder, en proie à une faim que tu n'avais jamais connue, ni vu tes poings cogner les murs effrités, moins encore qu'assister aux sortilèges blessant ta chair, là, cachée sous tes vêtements, comme si la souffrance physique avait pu taire un peu celle qui vrille ton coeur. Mais si tu n'envisageais pas de quitter le taudis dans lequel tu te terrais encore, c'est l'état de tes si précieuses plantes - la seule compagnie qui te restait à cet instant - qui a fini par te pousser à t'en extirper. Tu avais tout d'abord refusé de l'impliquer, mais tes pensées se sont naturellement tournées vers l'abeille sur laquelle tu t'étais pourtant déjà tellement reposé. Bien trop sans doute. Et si tu ne doutais pas un instant qu'il t'accueille inconditionnellement, tu refusais pour l'heure encore de lui faire porter ce poids de plus.
18 janvier 2023
Tes daturas supportent de moins en moins bien leur traitement, là, sous tes enchantements mimant le soleil et la chaleur que l'hiver écossais est loin de fournir. Tu te répètes que c'est pour elles, mais est-ce seulement ce qui te pousse à sortir de ton refuge insalubre ? La vérité, c'est que si tu as toujours été l'un des plus solitaires des Blackthorn, la solitude complète dans laquelle tu te morfonds depuis des jours te pèse bien plus que tu ne saurais l'exprimer. Tu n'es pas fait pour vivre seul, tu ne l'as jamais vraiment été. Vous avez toujours vécu ensemble, en meute presque, et ton exil t'as donné un aperçu, assurément, de ton incapacité à rester complètement isolé. Si tu as songé à disparaître, il est évident, alors que tu traverses les rues d'Inverness en piteux état, que tu n'en es tout simplement pas capable. Ne serait-ce que pour éviter un deuil supplémentaire à ta fratrie déjà bien assez éprouvée. Même si tu doutes, encore, que ta perte attriste autant tes frères et sœurs que celle de Baby vous a tous touchés.
Tu ne sais plus gérer tout ce qui bouillonne en ton coeur, toi qui t'es acharné à museler la moindre de tes émotions toutes ces années durant. Tu n'as jamais pu apprendre à les accepter. Elles tempêtent, là au fond de toi, cherchent un exutoire que tu trouves à peine dans la douleur physique. A peine. Si peu que ça ne suffit à l'évidence plus. Il aura fallu moins d'une semaine pour que ce triste constat s'impose à tes yeux, mais tes phalanges écorchées sur les murs et tes mollets entaillés magiquement en gardent les stigmates évidents - et probablement encore pour quelques temps - visibles aux yeux de tous.
C'est pourtant après mille hésitations que tu parviens à la porte de ta cadette, et mille autre encore se succèdent avant que tu ne te décides à frapper sur le battant, espérant que ce soit elle et non un de ses colocataires dont tu ignores absolument tout qui déverrouille son entrée. Et le silence pèse longuement, quand ton regard terne croise enfin le sien, aussi lourd que le poids sur tes épaules.
-
- Si tu savais comme je me fiche de tes daturas… Ice ! J’ai failli attraper un ulcère tellement j’ai eu peur.
Soyons honnêtes un instant, la première réaction à laquelle tu te serais attendu de la part de n’importe qui, c’était clairement une gifle. Pourtant, c’est le soulagement face à l’inquiétude passée qui prime chez ta cadette, davantage que la colère - qui aurait pourtant été parfaitement justifiée - et ce constat achève la digue que tu tentais désespérément de maintenir. Tu refermes à ton tour tes bras autour du corps si menu de ta petite sœur, enfouis ton visage défait au creux de son cou, comme si la posture pouvait masquer les sanglots que tu ne parviens plus à réprimer, et que la proximité entre vos deux corps révèle sans la moindre difficulté.
- James… James… Ça va aller…
Sa voix n’est qu’un souffle. L’une de ses mains vient caresser tes cheveux, te serrant un peu plus fort contre elle, comme pour t’empêcher de sombrer. Tu te recroquevilles sur elle encore un peu, espérant vainement voir tes larmes se tarir mais rien n'y fait, et tu peines à lui répondre, parfaitement convaincu qu'elle a tort.
-
Laborieusement, elle se défait de votre étreinte et recule un peu, attrapant tes mains pour t’attirer à l’intérieur comme si elle avait peur que tu t’évapores. Elle semble elle aussi retenir ses larmes, essayant vainement d’effacer les tiennes de ses doigts fins.
- Je t’en prie, arrête de pleurer, je ne comprends rien à ce que tu dis.
A travers les tiennes, tu vois ces perles salées qui pointent au coin de ses yeux, alors que tu la suis docilement à l'intérieur, tes phalanges écorchées entre ses doigts blancs. Même si tu avais voulu fuir, tu dois bien admettre que tu n'en as plus la force, tout comme tu n'es pas capable en définitive de disparaitre totalement. Le mouvement a au moins le mérite de détourner ton attention de ce mal-être qui gangrène ton cœur, au moins un instant. Mais tu ne sais pas quoi dire de mieux, alors que tu la suis jusqu'au sofa dans ce salon qui t'est parfaitement inconnu, et le silence plane un moment avant que tu ne parviennes à prononcer le moindre mot.
-
- Elle est toujours là… Elle ne va pas t’en vouloir pour le reste de sa vie. Ça va passer, ça va s’apaiser…
Tu secoues tristement la tête. Ta sœur a beau sembler confiante, toi tu ne parviens pas à croire à ces mots. Et même si tu parvenais à y croire… quelle perspective avez-vous, à présent ? Quelle perspective as-tu, toi, pour ne serait-ce que les prochains mois ? Tu ouvres un instant les lèvres, cherches des mots qui ne parviennent pas à se former et meurent silencieusement au fond de ta gorge.
-
Et ça vaut autant pour tes relations sentimentales que pour ton avenir, quoi que tu ne sois pas très clair à ce sujet… Suivre les directives familiales t'imposerait de choisir une fiancée et terminer - excellemment bien sûr - ton cursus mais… à quoi bon ? Si ton cœur bat pour deux êtres qui te sont refusés, tu ne parviens pas un instant à imaginer mener qui que ce soit à l'autel. Quant à un avenir professionnel… tu ne sais même plus trop bien ce qu'on attend de toi. Et encore moins si tu souhaites encore te conformer à ces désirs.
- Pour commencer, reste ici. Le canapé est super confortable… mes colocs sont sympa… Et t’es clairement tombé malade, il faut te soigner.
Tu aurais bien refusé l'offre, ne serait-ce que parce que tu n'as vraiment pas envie de la vie en communauté, mais ses derniers mots te coupent un peu l'herbe sous le pied. Malade ? T'es si peu à l'écoute de ton corps que tu cherches un peu de quoi elle veut parler. Ta voix cassée, tu la mets sur le compte de tes sanglots, l'essoufflement celui de l'émotion. T'as pas réalisé que t'étais fiévreux, mais les quintes de toux ne tarderont pas à te confirmer que ta cadette a raison.
Elle marque une pause comme pour te laisser le temps d’accepter et finalement ajoute.
- De toute manière, je ne te laisserais pas partir. C’est décidé.
Une seconde encore, tu songes à protester mais si tu dois être honnête, ce serait plus par esprit de contradiction qu'autre chose. Si t'es venu jusqu'ici, ça n'est évidemment pas pour retourner t'enterrer dans ce hangar - littéralement. Tu n'avais qu'à y rester autrement. Ton regard se baisse sur tes mains abîmées par tes propres coups.
-
Aurais-tu seulement la force de t'y opposer ? Assurément non.
Le silence plane encore un peu. Ça ne t'avance pas beaucoup pour l'avenir mais au moins pour ce soir, tu essaies de ne pas le tourner en boucle dans ton esprit.
Juliet a diagnostiqué une pneumonie. Et râlé sur les mauvais traitements auto-infligés à tes phalanges. Tu dors - vaguement - en position semi-assise, incapable d'empêcher les quintes de toux quand tu cherches à t'allonger. T'as fini par rallumer ton téléphone, y lire les messages alarmés de Max, Juliet, et même Kaiden - tu ignorais qu'il avait connaissance de ton numéro. T'as probablement pas été très efficace à les rassurer bien que tu te sois efforcé de leur répondre à chacun que t'étais toujours en vie.
Puis t'es resté un moment le regard rivé sur le dernier message de Fire, furibonde, te souhaitant la pire des pneumonies.
Bingo.
Cinq petites lettres maladroites pour renouer le contact. Tu ne t'attends évidemment pas à être bien accueilli mais… mieux ça que rien du tout.
“Souffre bien” a-t-elle répondu, la luciole, et si t’as un peu accusé le coup, tu sais qu’elle a tous les droits d’être en colère - même toi, tu dois bien admettre que tu as très mal réagi, quand bien même tu ne vois pas comment il aurait pu en être autrement…
Ca vaut pas les doloris de ton père, mais y a un bon niveau…
Le soupir que tu lâches en reposant ton téléphone t’arrache une nouvelle quinte de toux et pendant les jours qui ont suivi, tu n’as rien pu faire d’autre que prendre le repos que Juliet préconisait, t’occupant seulement de tes plantes et de ces bijoux récupérés sous la terre de la roseraie autant pour tromper l’ennui que parce qu’il t’était tout bonnement impossible de laisser tes si précieux bébés crever par ton incompétence... et parce qu’un certain anniversaire approchait et que, quel que soit l’état de vos relations, il t’était impensable de ne rien offrir à Cataleya pour ce jour si particulier.
pensine à 4 mains avec @Juliet Blackthorn
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Re: james blackthorn ㄨ frozen by the fear in me ❅
T'as été surpris de voir un numéro inconnu sur ton téléphone quand tu l'as rallumé après ta disparition volontaire. Tu l'as été plus encore quand t'as vu son prénom en signature.
Kaiden.
Ce grand frère que t'as l'impression de n'avoir jamais vraiment eu. T'aurais pu l'envoyer sur les roses, un peu comme t'as envoyé bouler Cat quand elle t'a demandé de la rejoindre dans sa nouvelle demeure, a posteriori. Mais si la peine est toujours présente, la rancœur qui habite encore ton cœur est davantage autocentrée à présent, et tu lui as simplement signifié que tu étais toujours en vie, tout d'abord. Pour le rassurer, un peu, autant que les quelques autres qui se sont inquiétés pour toi, avant d'enregistrer son numéro dans ton maigre répertoire.
T'as mis plusieurs jours à faire le tri dans tes sentiments à ce sujet, et il te reste clairement un long travail à faire pour renouer avec toi-même autant que ta fratrie. Tes sentiments restent mitigés, mais il y a au moins une chose que tu ne peux pas nier : tu n'es pas seul. Pas autant que ta psyché tordue a pu le croire. Tes proches se comptent sur les doigts de la main, certes, mais ils sont toujours là, après tout. C'est sans doute le plus important. N'est-ce pas ? C'est ce que tu te répètes un peu comme un mantra pendant ta convalescence. Mais si t'essaies d'y croire, t'en es pas aussi convaincu qu'il le faudrait, et quand tu ouvres la porte et découvres le visage de ton frère ainé derrière le battant, tu restes un instant interdit.
-
- Ce n’est pas elle que je viens voir. Je peux ?
Où sont tes bonnes manières Quartus ? Tu passes une main nerveuse dans tes cheveux, recules pour le laisser passer s'il le souhaite.
-
Soyons honnêtes, même si t'en es surpris, tu sais bien au fond que ce ne sont pas les autres qu'il est venu voir. Mais tu ne sais pas trop comment réagir à ça. Sans dire un mot de plus, tu le laisses entrer, et fermes la porte derrière lui pour le rejoindre au salon, où, à l’évidence, tu campes depuis quelques temps. Malgré le soin que tu apportes à garder la place en ordre, et à refaire le canapé dès ton réveil, il est clair que tu y séjournes de façon prolongée. Kaiden semble observer le lieu comme si c’était la première fois qu’il venait, même si tu sais que ce n’est pas le cas. Puis finalement ses iris se posent sur toi avant de déclarer sur un ton neutre.
T’as une sale tête. Juliet m’avait prévenu mais je pensais pas à ce point.
T’as un rictus un peu amer.
La faute à la pneumonie. Et au manque de sommeil.
Ne parlons même pas de ton teint livide d’origine et encore moins de tout ce qui est à l’origine et des cernes et de la maladie - dont il est forcément au courant, puisque Sunshine l’a prévenu. Ou justement si ? T’évites de lancer les hostilités, mais t’imagines bien que si ton aîné est là, ça n’est pas par pur hasard. Et comme pour ponctuer tes dires, une quinte de toux t’empêche d’avancer plus avant pendant quelques instants, que tu cherches à minimiser pourtant, te détournant le temps que ça passe pour ne pas tousser en sa direction. Il te faut quelques inspirations lentes, encore, avant de revenir vers lui. Tu serais mieux dans le sofa, mais tu t’efforces pourtant de faire mine de rien encore un peu, et joue le rôle d’hôte bien que tu ne sois pas chez toi.
Je venais de préparer une tisane, je t’en propose une tasse ?
Tu réalises que t’as aucune foutue idée de s’il boit ce genre de breuvage.
Camomille, angélique et mûre, ajoutes-tu comme si ça pouvait orienter sa réponse.
Citron, s’il te plait.
Le parfum préféré de Juliet, il ne pouvait pas se tromper puisque nous étions chez elle. Elle devait être de garde, leur cadette, sinon elle aurait fait en sorte d’être là. Peut-être de crainte que ça dégénère. Le magizoologue se laisse tomber dans le canapé. Il cherche quelque-part où poser son regard, visiblement gêné.
Juliet est venue vivre chez moi, il y a deux ans. Après sa rupture avec Maximilien. Ca lui a fait du bien, je crois.
Tu hoches la tête, pas très certain de comprendre où Kaiden veut en venir. Et à peu près sûr que tu n'as aucune envie de poser le mot rupture sur ta relation avec Cat.
J'arrive, fais-tu simplement, repassant par la cuisine pour récupérer une tasse et le thé que Juliet a l'habitude de se servir quand tu fais tes propres mélanges de ton côté.
Pas certain de la façon dont il agrémente ou non sa boisson, tu déposes un peu de sucre et une cuillère devant lui en plus du thé citronné, avant de t'asseoir à ton tour sur ce qui te sert de lit depuis plusieurs jours, et verser ta tisane dans un autre contenant - qui n'en est visiblement pas à sa première utilisation de la journée.
Je trouverai un logement quand je pourrai sortir.
Quand tu seras remis, donc, parce qu'il est clair que ta cadette ne te laissera pas bouger tant que tu ne seras pas parfaitement guéri. L’aîné prend son thé et y ajoute le sucre, pendant un instant seule la cuillère qui teinte contre la porcelaine meuble le silence.
Sunshine n’a pas voulu me raconter ce qui a précipité ton départ du manoir. Elle a dit que si quelqu’un devait m’expliquer, c’était toi.
Les mains posées autour de ta tasse sans que sa chaleur parvienne à te réchauffer, tu réprimes un soupir.
Plus rien ne m'y retenait.
Tu déglutis péniblement, pas très certain de ce que tu veux bien répondre à ce presque inconnu près de toi. Tu sais pas trop ce qu'il attend de toi, d'ailleurs, et tu peines à savoir quelle conduite adopter, si bien que tu retrouves aisément ton éternelle tendance au mutisme. Kaiden est visiblement contrarié, il a l’air de ceux qui marchent sur des oeufs mais qui pourtant ne serait pas contre l’idée d’en exploser un ou deux. Le ton du sorcier est résolument dur.
Ça fait des années que plus rien ne nous retenait. Je devine que tu es revenu pour Cat, puis elle part soudainement. Ice, je peux pas te forcer à me parler. Si je suis venu pour rien dis-le moi tout de suite, je finis mon thé et je m’en vais.
Depuis quand tu cherches à me parler ?
Le ton est amer, piqué au vif tu réponds mal, une fois encore. Mais le sujet reste visiblement trop sensible, plus que tu ne l'as jamais avoué.
Ça fait des années que plus rien ne te retenait. T'as jamais été là, pourquoi aujourd'hui ?
C'est sorti presque tout seul, d'un ton trop tremblant à ton goût, signe évident que ça te touche bien plus que tu ne l'as jamais dit. Kaiden se mord l’intérieur de la joue, comme pour ne pas répondre trop vite, mais il n’a pas l’air surpris par tes reproches.
J’suis parti, c’est vrai.
Il marque une pause, cherchant visiblement ces mots, dissimulant mal sa peine.
J’ai pas vraiment eu le choix. On m’a fait comprendre que c’était le carcan ou le cercueil. Mais j’ai jamais arrêté de voir ceux qui voulaient encore me voir.
Le reproche te heurte et tu fermes un instant les yeux, inspirant profondément le visage encore tourné vers ta tasse. C’est plus doucement que tu reprends la parole, bien que ton trouble reste audible.
J’avais huit ans quand t’es parti. Qu’est-ce que tu voulais que je fasse ? Mais t’as jamais vraiment été là, Kaiden, même quand tu vivais encore au Manoir.
Faut dire que vous avez neuf ans d’écart. T’avais huit ans quand il est parti à Uagadou, dix quand il est revenu pour s’installer dans son propre appartement, refusant de réintégrer le Manoir. T’en as toujours gardé un goût amer dans la bouche, bien que la seule qui ait jamais pu entendre quelques mots à ce sujet, parfois, ait été Cat.
T’es injuste, Ice. Tu peux me reprocher d’être parti mais tu peux pas me reprocher de pas avoir été là pour toi au manoir. T’as pas idée de ce qu’on a pu prendre pour vous.
“On”, les aînés. “Vous”, les cadets. Ce gouffre est toujours là, entre les deux “générations” d’enfants Blackthorn. Tu secoues la tête, conscient de l’incompréhension qui règne et qui semble impossible à dissiper.
Tu crois qu’on les entendait pas, les cris des doloris ?
Tu le sais bien, qu’ils ont pris cher, pour vous protéger. A vrai dire, t’aurais fait pareil si t’en avais eu l’occasion, pour Fire, Baby ou Sunshine. Au lieu de ça, tu serrais les dents, et tes soeurs contre toi, en attendant que les tortures cessent. Kaiden serre les dents mais ne répond pas, il aurait aimé que l’on entende rien… Le souvenir semble rendre la douleur encore vivace, même des années plus tard.
Cependant, une de ses phrases tourne un moment dans ton esprit. Le carcan ou le cercueil. S’il ignore tout de ta vie, songes-tu, il en est de même pour toi, et si tu imagines aisément que vos géniteurs eussent pu le déshériter suite à son refus de suivre leurs directives, tu n’imagines pas vraiment que le refus de fiançailles, par exemple, puisse avoir généré des menaces de mort.
Comment ça, le cercueil ?
Si sa compagne ne trouvait pas grâce à leurs yeux c’est elle qui aurait fini six pieds sous terre, pas lui, n’est-ce pas ? Comme Cillian. Comme ils avaient aussi tenté de le faire avec Elio. Comme ils le feraient sans ciller s’ils savaient pour Jeremiah. Le magizoologue devient tout d’un très silencieux. Pourtant, son regard ne se défait pas du tien.
Si je suis parti, c’est pas parce que j’avais pas ou plus d’intérêt pour vous. Mais parce que Claudia ne cessait de s’immiscer dans ma tête et que j’étais incapable de devenir occlumens.
On ressent le lourd constat de l’échec dans sa voix.
Et si elle avait continué de fouiné, elle aurait fini par trouver de quoi convaincre père de m’envoyer rapidement six pieds sous terre.
Visiblement, Primus n’a pas décidé de faire dans le teasing ce soir. Même s’il marque un temps d’hésitation, il finit par avouer.
J’aime les hommes. Et jamais ils n’auraient pu accepter ça.
Si ton frère n’avait pas poursuivi de lui-même, tu l’aurais sans doute enjoint à le faire, mais une fois qu’il largue sa bombe, tu restes interdit un instant. Un moment de flottement, tes prunelles trop pâles plongées dans les siennes. Et puis un rire nerveux s’échappe de tes lèvres, parfaitement incongru au vu de la situation.
Pardon, ça n’a rien de drôle, je sais. C’est juste…
Tu secoues légèrement la tête, celle-là, tu ne l’avais vraiment pas vue venir.
On est d'accord qu’ils vont faire une crise cardiaque le jour où ils comprennent que les héritiers mâles de sang sont tous de "sales déviants" ?
Remarque, s’ils trépassaient ainsi, vous seriez tous plus sereins, il faut bien l’avouer… Kaiden fronce les sourcils, ne semblant pas comprendre. T’as porté ta tasse à tes lèvres, mais au vu de la tête de ton aîné, tu comprends vite qu’il va te falloir expliciter les choses. Et les mots ne restent pas vraiment évidents à poser.
Cat est pas partie du manoir par hasard. Elle a déménagé quand elle a su que le peintre que j’avais rencontré en Egypte s’était installé à Inverness.
Il y a de la douleur dans ta voix, un peu trop tremblante comme les doigts qui amènent ta tasse à tes lèvres. La réalité semble frapper l’aîné de plein fouet.
Tu… Le peintre ? Toi et le peintre ?
Tu hoches tristement la tête. Kaiden, lui, sourit.
J'aime Cat depuis toujours tu sais. Je crois pas que je pourrai jamais cesser de l'aimer mais… même si je comprends pas ça très bien, lui aussi…
Tu l’aimes.
Ce n'était pas une question. Il te connaissait assez pour l’affirmer, malgré tout.
Tu as bien fait de partir.
Le ton est sérieux, bien que le sourire soit toujours présent. Sourire qui s'agrandit à n’en plus finir avant qu’un rire nerveux ne le saisisse. Si Tibérius savait. Il rit, comme toi juste avant, et si dans d'autres circonstances - comme face à Juliet en décembre par exemple - tu l'aurais sans doute mal pris, à cet instant ça te fait plutôt sourire à nouveau. Tu hoches cependant gravement la tête : oui, il valait mieux partir avant que Claudia n'aille fouiller aussi dans ta tête.
Je devrais peut-être m'essayer à l'occlumancie moi aussi…
À vrai dire, tu y songeais déjà un peu, mais tu n'as pas vraiment trouvé le temps de te pencher sur le sujet.
C’est dur. C’est vraiment plus dur que ce que j’imaginais. Et pourtant, j’ai vraiment essayé. J’ai connu un garçon, à Uagadou. Et même si notre histoire était finie quand je suis rentré, j’ai vite compris que les intrusions de Claudia étaient de plus en plus fréquentes. J’ai essayé d’apprendre pendant l’été et… c’était pas très probant. Alors je suis parti. Nullus n’a pas cherché à comprendre mais il m’a soutenu. Prima... Prima je crois qu’elle avait compris avant moi. Secunda m’a haï à la seconde où j’ai exprimé l’idée de partir… Et toi… toi tu m’as repoussé à chaque fois que j’essayais de te voir. T’étais contrarié. Je pouvais comprendre, t’étais encore qu’un tout petit bonhomme avec ton balai pour enfant. J’ai pas forcé… j’aurais peut-être dû…
Tu baisses un peu la tête, pris en faute. Tu le sais bien que tu réagis mal quand t’es blessé. C’est pas comme si tu savais gérer tout ce qui bouillonne au fond de toi. Ni comme si on venait pas d’en avoir la preuve, quelques jours plus tôt non plus.
Je crois que j’aurais aimé que tu le fasses, finis-tu par avouer.
Alors, je suis vraiment désolé de pas avoir insisté, James.
J’aurais probablement commencé par t’envoyer chier.
Faut dire ce qui est, t’aurais certainement pas été tendre de prime abord. Mais probablement que ça aurait pas duré éternellement, parce qu’au fond, t’attendais que ça. Qu’on te prouve que t’avais tort, quand tu pensais que t’existais pas vraiment.
Probablement. Mais pour être honnête, le rejet de Secunda, d’Eliott…C’était vraiment dur à gérer. Sans compter les négociations avec les parents pour qu’ils acceptent que je prenne le cursus de Magizoologie et pas celui de droit magique. J’avais l’impression d’être constamment dans le conflit et j’avais pas envie de t’imposer ça. T’étais qu’un gamin.
Ouais…
Vous pourrez pas refaire le passé, de toute manière. Et tu vois pas grand chose à répondre à ça. T’étais qu’un gamin, c’est vrai. Et t’avais pas conscience de tout ce qu’il a pu lui-même traverser, n’ayant jamais eu toutes les cartes en main jusque-là.
Je suis désolé que t’aies eu à passer par tout ça aussi. Avec un petite tête de sale petit con à encaisser en prime.
Kaiden sourit. Un semblant de dérision, même si au fond, la haine de soi transparaisse encore pas mal. T’as clairement du boulot avant de faire la paix avec toi-même - et les mots écrits par ta luciole repassent en boucle dans ta tête, dès que ton esprit divague un peu.
Kai… Tu veux bien veiller sur Cat ? Je crois pas qu’elle accepte encore grand monde, mais si t’as eu la chance d’aller chez elle…
Je peux essayer.
Tu soupires. T’as vu le rythme plus effréné encore qu’auparavant auquel elle s’astreint. Tu sais comme elle sait vivre dans le déni de ce qui la ronge, pour en surtout pas craquer.
Elle va finir par imploser…
Et parti comme c’est, tu seras pas là pour tenter de la relever. Tu es conscient qu’elle va sûrement repousser Kaiden comme elle a pu le faire avec toi, mais lui au moins était légitime à essayer.
Je lui ai offert un chat. Un exécrable matou, avec un caractère plus mauvais encore que le sien. J’espère que le contact avec un animal l’aidera, à défaut de pouvoir faire mieux là maintenant tout de suite. Mais je lui ai dit que j’étais là. J’ai tendu la main. Mais je ne peux pas la forcer. Ce n’est plus une gamine…
Pas comme tu l’étais toi, à l’époque.
Mais je te promets que je veillerai.
Merci.
T’esquisses un sourire en songeant à cette boule de poils seulement vue en photo.
A en juger par son wizardgram, Lord Pattypan Squash Ier du nom a l’air d’avoir le poil tout doux. Et un sale caractère. Mais tout doux.
Ce qui lui va plutôt bien, à votre cousine, au final. Mais es-tu en train d’avouer que tu stalkes le compte de ton ex-fiancée ? Si peu. D’admettre que tu craques pour ce genre de bête ? Hum. Non, bien sûr que non. C’est pas ton genre, n’est-ce pas ? Pas plus que les embrassades, câlins, et autres contacts affectueux, n’est-ce pas ? Kaiden esquisse un sourire avant de reposer sa tasse sur la table basse entre eux.
Lord Pattypan Squash Ier du nom mh… Quel nom affreux…
Il se lève.
Il va falloir que j’y aille. Victor doit m’attendre.
Non content d’avoir dévoilé ses préférences, il glisse mine de rien qu’il vit une histoire d’amour plus que sérieuse avec un autre sang-pur.
Oh…
Tu te lèves à ton tour, prêt à le raccompagner jusqu’à la porte alors, comme il se doit. T’es un peu surpris tout de même, comprenant de qui il s’agit de par le prénom cité. Un peu surpris, et envieux aussi…
Oui bien sûr…
T’esquisses quelques pas, mais réalises assez vite que ton corps n’est clairement pas parfaitement remis, tu t’es relevé trop vite, et si tu tentes tant bien que mal de sauver les apparences, t’es clairement livide - plus encore que d’ordinaire, s’entend. Tu vacilles et Kaiden s’approche pour te rattraper, mais tu t’arranges avec toi-même. Un instant de flottement, d’hésitation même, et finalement cet aîné que tu as tant détesté t’enlace maladroitement. T’as une seconde de surprise, avant de te laisser aller à cette étreinte dont t’as tellement rêvé sans jamais oser l’avouer.
Merci d’être venu, souffles-tu finalement, tout contre lui.
Merci de m’avoir écouté.
Vos corps se séparent, un peu moins maladroitement qu’ils ne se sont unis. Tu le raccompagner lentement jusqu’à la sortie, traînant un peu avant de refermer la porte une fois seulement qu’il a disparu à ta vue, puis de regagner le canapé sur lequel t’échoues, clairement vidé de tes forces. T’as un peu l’impression d’avoir rêvé, là, si ce n’était la seconde tasse sur la table basse, aux dernières effluves citronnées.
Ce rêve-là, pour une fois, t’es loin de le détester.
Pensine à 4 mains avec @Juliet Blackthorn dans le rôle de Kaiden Blackthorn.
– the best –
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
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Inventaire Sorcier:
Re: james blackthorn ㄨ frozen by the fear in me ❅
– it's over now –
Retourne dans les bras de ton homme et laisse moi dormir Quartus. Je ne reviendrai pas. Et encore moins pour que tu puisses me coucher dans votre lit quand tu t'ennuies ou te lasses.Je suis partie parce que tu es incapable de prendre une décision, et que la plus rationnelle était sans l'ombre d'un doute celle de te laisser retrouver ton peintre. Tu n'es pas heureux avec moi, ne le seras jamais, et te voiler la face ne te mènera nul part. Lui t’épanouit, lui te rassure, lui est doux et crois-le ou non, mais l'avouer, accepter la situation et devoir agir en conséquence, ça m'a tué. En plus de m'avoir insulté toute une nuit durant.
Et effectivement, t'as été un odieux et sale petit con. La prochaine fois je t'éclate sans sommation. Excuses acceptées. Maintenant va te coucher avant que je ne te fasse bouffer de la lavande par pied entier.
James les a lues mille fois ces lignes. Il aurait pu crier à l'injustice, élever la voix contre tout ce qu'elle sous-entend de ses sentiments qui l'insurgeait au plus haut point. Comme s'il n'était auprès d'elle que pour tromper l'ennui ou le manque de Jeremiah. Comment pouvait-elle seulement croire que tout ce qu'ils avaient partagé pendant toutes ces années n'avait aucune valeur à ses yeux ? Que les premiers jours de janvier n'avaient été qu'une telle "distraction" ? Que ses déclarations puissent n'avoir été que factices ? Il a bien failli répondre vertement tout d'abord, rageant encore comme il avait si bien su le faire quelques jours auparavant. Mais mu par la volonté de ne pas réitérer encore la même erreur, il a effacé les premiers mots écrit sous le coup de la colère pour laisser le temps à ses propres griefs de retomber.
Et s'il devait être honnête avec lui-même, il savait bien au fond que si elle pensait ainsi, c'était uniquement de sa faute. C'est lui qui n'avait pas su lui dire plus tôt à quel point il l'aimait et la désirait, engoncé dans les idées puritaines dans lesquelles ils ont été élevés, puis dans son incommensurable culpabilité. Lui qui avait cru naïvement que ses présents à la symbolique pour lui évidente pouvaient être suffisants à remplacer tous les mots qu'il n'avait que trop peu su prononcer.
Ou trop tard.
Douce Viviane, qu'il y a cru, pourtant, en ce tout début d'année, qu'ils avaient réellement fini par se retrouver ! Ces jours-là lui semblent avoir été rêvés, tant la situation actuelle les contredits. Et s'il a mis un moment avant de se décider, autant pour lui laisser du temps pour peut-être calmer un peu ses nerfs que pour rassembler lui-même son courage et trouver des mots moins vides de sens qu'un "mais je t'aime" aux intonations presque puériles, force lui est d'admettre que même alors qu'il se dirige vers elle, il n'en mène pas très large, quand bien même son port reste aussi droit qu'on le lui a toujours connu.
-
Il a rarement vu une lueur aussi haineuse dans son regard, et son cœur se serre instantanément. Il lui aurait bien demandé par politesse si elle avait une minute à lui consacrer, mais sait d'avance qu'elle profiterait clairement de l'occasion offerte pour le renvoyer d'où il vient.
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Comme si ça pouvait l'empêcher de l'envoyer bouler.
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Quand bien même a-t-elle indiqué les avoir acceptées par messagerie, il lui semblait important de les apporter en personne. Quoi que tout cela paraisse inutile au vu de l'ire qui brille dans ses prunelles glacées.
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Avant même qu'il soit en âge de comprendre ce que ça pouvait signifier. Et il n'imagine pas une seconde que cela puisse jamais changer.
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Rares sont les insultes distillées par les lèvres d’Impératrice Quarta, mais force est d’admettre que celle-ci claque si naturellement sur la joue de son cousin qu’elle s’en fait plus terrible encore. Les grossièretés l'effleurent à peine, l'iceberg, mais ce nom qu'il a appris à haïr lui glace instantanément le sang, et raidit un peu plus encore sa posture. En tout point altière quoiqu’un peu courbé à la manière d’une vipère prête à mordre, la nouvellement blonde reprend.
-
Si l’envie d’hurler lui déchire les entrailles et glisse sournoisement le long de son échine, le ton se fait étonnamment régulier, quoique implacable. Cet effroyable constat, elle se le répétait en boucle depuis qu’elle avait fui le domaine familial ; depuis qu’elle savait un moldu capable de traverser le monde, sans même savoir transplaner, et ce pour rejoindre l’homme de sa vie. Ca, c’était de l’amour. Et il n’y avait qu’à observer l’étrange lueur qui brillait dans le regard de Ice pour comprendre que cet amour était réciproque, véritable et beau. Bien loin de l’allure mécanique et désintéressée qu'il lui avait toujours offerte, quand bien même elle savait les comportement altérés par la présence de leurs parents toujours tapis non loin… Et pourtant, dessiner était également proscrit et cela n’avait jamais empêché Ice de croquer à l’ombre des regards, là, sous l'oeil attendri de sa dulcinée. N’aurait-il pas pu oser un mot, un geste ? La rassurer lorsque, désespérément, elle s’offrait à son lit en attendant qu’il daigne la rejoindre ? Il ne s’était pourtant pas privé en Egypte, avec cet homme.
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S'il reste en tout point immobile, le blond encaisse chacun des mots prononcés avec difficulté. S'efforce au calme pour ne pas envenimer davantage encore une situation déjà houleuse quand en son cœur règne mille tempêtes, ravivant la culpabilité qui le ronge toujours d'aimer ainsi deux êtres à la fois. Il ne peut nier leur conditionnement, à l'évidence. Sans le joug parental, ses œuvres ne resteraient pas cachées au fond de malles enchantées. Et il le sait bien, lui, qu'il aurait répondu à ses avances dès lors que les premiers émois adolescents les avaient étreints, s'ils n'avaient pas été ainsi formatés à une pureté et une perfection aussi factice qu'irréaliste. Il ne nie pas non plus que la volonté de leurs parents n'ait résidé qu'en la sauvegarde du sacro-saint patrimoine familial, que l'amour entre eux n'y avait aucune place. Pourtant l'injustice le heurte, car si l'ivresse a effectivement baissé les murailles qu'il s'acharnait à maintenir dressées, elle n'a en aucun cas été le moteur de son désir pour elle. Elle ne l'a pas vu dépérir tous ces mois durant, loin de sa lumière à elle, avant qu'une autre étincelle ne l'arrache aux ténèbres dans lesquels il sombrait. Comment pouvait-elle imaginer qu'elle n'était qu'une "distraction" alors que son visage et ses courbes couvrent des centaines de toiles et pages de ses carnets ? L'insulte grandit encore dans ce terme empli de dédain qui qualifie sa relation avec le peintre, entache des sentiments pourtant loin d'être aussi vils qu'il le semble ainsi dépeints. Quand bien même il ne parvient pas à les qualifier de purs - loin s'en faut. Il soupire s'efforçant de garder un ton mesuré pourtant.
-
Ses mots sont vains, il le sait bien, pourtant quelque chose change subtilement dans le langage vindicatif et corporel de la blonde qui lui fait face. Une lueur étrange au fond de l’oeil peut être, un relâchement à peine perceptible des épaules, difficile à dire, pourtant Cataleya vacillerait presque devant ce qui s’amorce.
James n’a jamais été un menteur et se révulser à la manière du pire des démons en vociférant inverse et insultes serait en tout point hypocrite, elle le sait. Pourtant son coeur piqué hurle à l’opposition. Ses mots pourtant, elle les entend, était prête à les accepter il y a à peine un mois lorsque, petit inséparable aux couleurs vives, elle roucoulait contre la gorge de celui qu’elle avait toujours cru s’imposer comme l’homme de sa vie. Son âme soeur. Elle était prête à les comprendre tant que la menace de Jeremiah demeurait loin, si loin de son parfait petit monde. Tant qu’elle n’était pas pressée par le temps, acculée, terrifiée par quelque chose qu’elle ne comprenait pas, elle non plus. Les discussions avec Wyatt l’avaient un peu tranquillisée mais force était d’admettre que ce n’était pas à lui de la rassurer, pas à lui de lui promettre que tout irait pour le mieux, pas à lui de lui jurer que rien n’allait s’effondrer, mais bien à James. Et James ne rassurait pas. Si l’assurance du fait que jamais elle ne serait remplaçable est indéfectiblement parvenue à lui faire redresser un peu le visage, le ton sonne creux. L’allure n’a rien d’engageante et elle préfère fuir plutôt que suivre les promesses de celui qu’elle s’était juré d’aimer jusqu’à sa mort.
-
Il n’y a pas de bonne réponse, Cataleya le sait, mais ressent le besoin de l’entendre de la bouche de son si précieux Ice.
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Mais il ne répond pas à l'autre question, latente : "suis-je plus importante que lui ?". L'ancien Grymm ne saurait y répondre réellement, et certainement pas sans attiser la colère de la luciole face à lui.
Quelque chose brille dans les grands yeux bleus de cette dernière, et c’est un peu honteuse qu’elle détourne aussitôt le regard, marquant un clair mouvement de recul pour maintenir la distance entre leur deux corps ; il est hors de question qu’il n’effleure qu’un bout de sa peau. La mâchoire se serre pourtant, et si elle lutte sévèrement contre les larmes pour ne manifester aucune faiblesse devant ce qu’elle devine déjà comme un dilemme sans issue, les bras se croisent finalement sous sa poitrine.
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Le ton s’est drastiquement adouci car elle sait James au saut du lit d’une odieuse pneumonie, qu’elle le sait sensible, doux, et qu'elle refuse de briser plus encore cet être dont elle s’était tant éprise. Le constat se dresse pourtant entre eux, terrible ; l’un a le coeur trop grand, l’autre est cupide. Merlin seul savait ô combien Cataleya aurait aimé se faire plus aimante, partager cette célébration du coeur et de la vie, mais elle en était tout bonnement incapable et ni James, ni ses discussions allongée sur le toit d’une maison avec Wyatt ne pourraient la faire dévier de son chemin.
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Le regard s’aiguise doucement sur la réponse que lui murmure son esprit depuis tant de jour, et c’est terrible qu’il s’abat sur James. Le dos se redresse, la langue se tord sous le terrible constat qui point déjà là, sous ses canines, et c’est implacable qu’elle reprend.
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Plier l’autre par les mots, Cataleya l’avait appris de sa mère, et s’apprêtait à mettre en pratique sa verbe acérée pour éclater sous ses talons aiguilles les restants d’une relation chérie et adorée. James ne renoncerait pas si facilement, elle le savait, alors elle se ferait impitoyable pour le contraindre à la fuite. Et ses mots blessent, elle le sait. Incapable, faible, lâche. Le Pokeby en a bien trop souvent entendus du même registre, lui qui malgré sa taille est loin d'avoir une carrure très large. Sa "plus faible constitution" que celle de ses frères a souvent été posée sur la table, et il ne fait aucun doute que son état de santé ces dernières semaines a encore alimenté cette idée. Puis s'il lui a formellement été interdit de laisser libre court à sa nature artistique, c'était bien pour ne pas encourager ce genre de faiblesse n'est-ce pas ? Il serre les dents, se mordrait la langue au sang pour ne pas s'engager sur un terrain plus glissant encore. Son type d'homme. L'image de son ancien co-équipier agresse sa mémoire mais il refuse de céder à la provocation qu'il sait volontaire.
-
-
Ca s’arrête, ici, et maintenant ? Comme s’il pouvait décider de faire battre son coeur autrement. Il échapperait presque un reniflement méprisant, mais contient toute trace d’émotion encore, de peur d’en laisser trop paraître. Et de se montrer aussi faible qu’elle l’affirme. Pourtant, niché derrière des cils aux allures de guillotine, le regard de Cataleya s’éclaire d’une sombre lueur.
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Libre. Il aimerait qu’elle le soit bien davantage, mais reste conscient que la route est encore bien longue pour y parvenir. Lui-même en est encore terriblement loin. Ils ont grandi enfermés entre les murs du manoir, surveillés par leurs parents, geôliers et tortionnaires. Et ça lui vrille le coeur de prononcer ces mots, mais il refuse de l’emprisonner de quelque manière que ce soit - si tant est qu’il puisse en être capable -, et si ses sentiments partagés la rendent malheureuse, alors sans doute se doit-il de la laisser partir. Le rire de la jeune femme se fait pourtant arrogant, là, sur ce semblant de liberté et glace un peu plus encore le sang du peintre refoulé.
-
Il réprime une grimace à la mention du bijou enchanté qu’il lui a offert quelques temps auparavant, et qu'il a retrouvé enterré au fond du jardin du Manoir, mais refuse de s’engager sur ce terrain-là non plus. S’il se sait capable d’épier de loin, de veiller dans l’ombre, avec ou sans son accord, il sait tout autant que toucher aux sentiments des autres n’est pas dans ses cordes. Sans doute parce qu’il peine déjà bien trop à gérer les siens propres.
Il refuse pourtant de la laisser croire un instant de plus qu’il a pu voir en elle un simple exutoire à des pulsions bassement charnelles, et commente encore un instant ses propos.
-
Quand bien même il n’a plus sa place à ses côtés.
Grave erreur, cependant. Cette fois-ci, le claquement de langue agacé de la Blackthorn se fait en tout point éloquent. Elle sait qu’il lui faudrait hausser le ton, montrer les crocs pour rappeler à cet artiste torturé l’horreur qui pouvait pulser sous la peau diaphane de sa muse. A quel point elle se faisait laide lorsqu’il n’était pas aveuglé par son indéfectible amour. Le sourire s’aiguise sur des sujets qu’elle sait en tout point sensible, pleinement déterminée à faire voler en éclat ce qu’il reste collé à sa chaussure. Alors, ça la vrille de part en part mais l’esprit se veut cruel. Un pas la rapproche de James, le second de ses insécurités, et c’est doucement qu’elle se penche en avant, comme pour lui souffler un mot au creux de l’oreille.
-
Le coeur de la jeune femme se brise sur cet odieux constat, et si la nuit s'était faite infiniment chaste et douce, clairement mue par un désespoir, une colère, et un cyclone d’émotions contraires, force fut d’admettre que les faits parlaient d’eux même. Pleinement perdue, Miguel pour seul repère, c’était son aura rassurante qu’elle était partie chercher. Elle était une catin, éblouie comme toutes les autres sur un sourire aux accents tentateurs.
-
La ligne jetée au loin, Cataleya sait le poisson sur le point de mordre et darde un regard en tout point glacial sur la mâchoire de James, comme pour y lire les tensions. Oh bien sûr qu’il visualise, il visualise même trop bien et elle le sait parfaitement. Elle préfèrerait fermer les yeux pourtant, fuir un peu, lui jurer qu’il ne s’était jamais rien passé hormis ces quelques baisers volés, mais elle sait les non-dit laisser place au pire que puisse macérer l’imaginaire d’un homme amoureux et jaloux, et n’était-ce pas là le but ? Le sourire s’ose, carnassier, pour taire les palpitations anxieuses de son coeur, et le murmure reprend. Fluet.
-
C’est pleinement faux, Cataleya avait abattu deux mains particulièrement sévères sur la joue ce ce grymm trop audacieux lorsqu’il avait tenté quoi que ce soit durant plus de deux ans. Elle avait rugi, claqué des propos acerbes sur son visage dès lors qu’il s’était approché un peu trop près, jeté le contenu de ses verres comme des insultes à chacune de ses tentatives trop lourdes et, soyons honnêtes, jamais elle ne s’était faite autant odieuse qu’avec lui. Et pourtant il s’était accroché, le bougre.
Le regard se glace plus encore en face, bien que James sache les attaques clairement portées pour faire mal. L’objectif est atteint, la mâchoire se tend, les poings se serrent, et plus raide que jamais, il hoche lentement la tête. Il sait qu’elle le blesse pour le repousser, voudrait parvenir à ne pas prêter attention à ces coups de couteau volontairement portés pour lacérer son coeur, mais n’y parvient guère.
-
Le sourire s'efface, le coeur vacille, et c’est doucement que le regard de la blonde s’embrume. Elle malmène nerveusement sa lèvre inférieure du bout de ses canines acérés mais peine à retrouver l'aplomb suffisant pour abattre ce coeur déjà bien usé. Il était l’homme qui lui fallait, elle l’avait cru des années durant. L’avait mille fois érigé en prince charmant lorsque son petit coeur amoureux listait déjà le nom de leur futur enfant. Elle l’avait cru, si ardemment que son coeur gonflé d’enthousiasme l’en avait plus d’une fois brûlé. Elle l’avait cru, mais aujourd’hui elle en doutait. Et ce doute-là le tue, lui qui n’avait jamais envisagé que ce soit possible, jusqu’à cet odieux exil fomenté par leurs tuteurs. Alors même si ça doit constituer un aveu de faiblesse de plus, il baisse les armes, de même que le regard. Vaincu. Les lèvres légèrement pincées, mais le voeu pourtant sincère, il amorce un départ, bat en retraite quoi qu’il n’y ait plus grand chose à sauvegarder.
-
-
Il ferme les yeux un bref instant lorsque l'injonction l'atteint, convaincu qu'elle tient de l'irréalisable. Et parfaitement conscient aussi que ce ne saurait être suffisant.
Infiniment droite, quoique la voix tremble un peu, Cataleya ravale ses larmes sans sourciller. L’habitude, sans doute, lui permet d’enfouir la douleur dans un coin obscur de son esprit sur lequel elle ne darde que trop peu d’attention, quoi qu’elle nourrit toujours le monstre qui gratte non loin de son estomac. Pourtant à court de souffle, elle craint de s’évanouir et préfère engager un pas pour ne pas s’effondrer. Elle tremble un peu Cataleya, et si le regard demeure fermement accroché au mur qui lui fait face pour ne pas sombrer, force est d’admettre qu’elle s’en pince déjà un peu le poignet. Comment avait-elle pu tomber aussi bas ?
Pensine à 4 mains avec @Cataleya Blackthorn
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Re: james blackthorn ㄨ frozen by the fear in me ❅
– it's over now (round 2) –
Salut,
ma question va être un peu abrupte j'en ai conscience, mais j'ai besoin de savoir : tu me considères comme un bon ami ? Car si ce n'est pas le cas, j'aimerais qu'on ait une franche discussion pour savoir ce que je peux faire pour m'améliorer auprès de toi.
T'es resté sidéré devant le message. Comment Max pouvait-il se poser cette question ? Pour un peu, t'aurais ri nerveusement, songeant que le mauvais ami dans l'histoire, c'était clairement toi. Toi, et ton incapacité à témoigner de ton affection. Toi qui disparais sans prévenir. Mais le sentiment d'urgence qui t'étreint coupe court à toute hilarité même nerveuse.
Hein ? Ça sort d'où ça ?
...
Où es-tu ? Je te rejoins.
Cataleya me l'a dit. Elle m'a dit aussi que tu aimais les hommes. Donc je veux savoir ce qui est vrai de ce qui est faux parce que je suis perdu là…
Tu ne sais pas quelle a été la conversation entre Cat et lui, mais au vu de ta propre altercation avec elle, et vu les questions de ton ami, tu ne doutes pas un instant que leur entrevue ait été houleuse. Tu n'imagines simplement pas à quel point.
Elle est en colère.
Où es-tu ? Je viens te rejoindre.
Difficile de mettre des mots sur tout ça. Mais Fire a toutes les raisons d'être en colère, et tu en es responsable, tu le sais bien. Savoir que ton ami en pâtit lui aussi te fait mal au cœur, et tu culpabilises davantage encore des secrets que tu ne lui as pas encore révélés. Pourtant si quelqu'un pouvait comprendre, c'était bien lui, non ? Tu refuses de laisser les choses ainsi, t'as été trop distant, trop longtemps, et si tu dois expliquer tout ce qui a bouleversé ta vie ces deux dernières années, tu n'envisages pas de le faire autrement qu'en face.
Max ne te facilite pas la tâche cependant.
Je ne veux voir personne ce soir, ni toi, ni Peter, ni personne. Juste, réponds. Elle a menti ou pas ?
Répondre par sms sur ce sujet ? T'en es tout simplement incapable. Alors t'as pas cherché très longtemps. T'as laissé un mot à Juliet lui disant que tu rentrais vite, qu'elle ne s'inquiète pas si elle arrivait avant toi, et t'es sorti pour rejoindre l'adresse sur ta facture de téléphone. Tu t'y es pas rendu jusque-là, honte à toi d'ailleurs. Et la question de ton ami tourne en boucle dans ton esprit. Un mauvais ami, lui, vraiment ?
Tu frappes à la porte, espérant voir le visage de l'abeille apparaître derrière le battant, mais c'est une autre tignasse brune qui t'accueille.
-
- Ah mais… il est pas là…
C'est ta paranoïa latente ou ça sent le mensonge à plein nez ? Tu lâches un léger soupir, avisant sans pourtant le relever les tâches de peinture sur les doigts de ton vis-à-vis, avant de reprendre la parole malgré tout.
-
T'as un reniflement méprisant pour toi-même. T'es vraiment pas doué avec les autres, clairement. Avec les émotions non plus, d'ailleurs.
-
Une seconde de flottement, t'espérerais presque qu'un mouvement derrière le Bonnamy annonce la présence de son cousin - que tu n'imagines clairement pas ailleurs que cloîtré derrière une autre porte, là à quelques pas de toi. Mais le silence pèse encore. Et il restera silence car en effet, derrière sa porte, assis par terre contre elle, Maximilien est loin d'être prêt à se dévoiler. Il pense à tout ce qu'il a dit, toute l'injustice dont il a été le maître et il lui est impossible de regarder qui que ce soit en face sans aussitôt se haïr. Et face aux aveux à demi-mot de James, il sent de nouveau un mélange de peine et de colère l'envahir. Cataleya ne se trompait pas, elle n'a fait que dire la vérité. James ne lui fait suffisamment pas assez confiance pour lui confier le moindre de ses secrets quand, à sa place, il n'aurait pas hésité. Sur quoi d'autre a-t-elle pu avoir raison le concernant ? Le découvrir le blesserait tant… tant et si bien que pour le moment, il ne veut pas voir James. Ses explications hésitantes, qui n'en sont pas vraiment d'ailleurs, suffisent à lui faire comprendre beaucoup de choses et s'énerver contre lui, en plus de l'échec avec Cataleya, serait le coup fatal. Trop à digérer, trop à encaisser, trop de culpabilité. Alors, toujours dans un silence de mort, il attend que le Pokeby s'en aille.
-
T'as un soupir amer, les yeux un peu trop piquant, mais tu refuses de flancher devant l'autre héritier. Quand bien même tu partages avec lui bien plus que tu ne l'imagines encore.
-
Ça vaut autant pour l'un ou l'autre des Max d'ailleurs.
-
Si jamais il veut encore de ton amitié, mais à cet instant, tu n'es pas sûr que tu lui en voudrais s'il préférait s'éloigner de toi. Et c'est l'air plus morne encore que tu regagnes le salon de ta cadette que tu squattes depuis plusieurs semaines à présent.
Pensine à 4 mains avec @Maximilien Leroy
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Re: james blackthorn ㄨ frozen by the fear in me ❅
– it's over now –
Un hibou des marais frappe frénétiquement à la fenêtre pour déposer deux petits paquets, dans leur emballages d'origine. Vraisemblablement la précédente destinataire ne les a pas même ouverts.
Quelque chose est le plus joliment du monde inscrit sur le second, mais tient en deux mot :"Asphodèle pince."
T'as ouvert au hibou avec une boule dans la gorge en reconnaissant immédiatement les deux paquets revenus vers toi. Mais si l'avertissement pouvait paraître clair pour son expéditrice, toi, tu ne le comprends pas tout de suite, et ta tentative de gratifier le volatile d'une caresse douce s'achève en une blessure à un doigt, le bec acéré pinçant effectivement ton index gauche.
-
Tu portes la main à tes lèvres, une perle de sang laissant son goût ferreux dans ta bouche. La bestiole tourne un instant la tête comme s'il avait réellement écouté ce que tu viens de dire, avant de reprendre son envol, te laissant seul avec les deux paquets intacts. Tu finis par les prendre en main et les ranger, trop soigneusement peut-être, dans tes affaires, près de ces bijoux que tu ne sais même pas si tu pourras lui offrir demain...
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Re: james blackthorn ㄨ frozen by the fear in me ❅
Ostara
Beltain alité
– offrandes –
Le 20.03.2023, pour Ostara, James adresse à sa cousine une bougie décorée par ses soins, aux fragrances de lavande.
Il est très surpris de ne pas la voir lui revenir. Quelques jours plus tard, après un échange de sms, il lui fait parvenir un repas complet de pâtes, légumes-racines et blettes poêlés et d'oeufs brouillés parsemés de spiruline. Une petite boîte ronde y est jointe, emplie de thé matcha de haute qualité y est jointe.
Le 24.03.2023, il adresse un paquet qui s'agrandit dès lors qu'il arrive dans les mains de sa destinataire à @Juliet Blackthorn par le biais de sa corneille. Le kraft déchiré révèle une toile peinte par sa main, représentant sa cadette, et un mot de remerciement pour son soutien et son hospitalité des semaines passées est accrochée au dos de l'oeuvre.
Le jour de la fête de la Licorne, le 09.04.2023, un petit paquet kraft orné d'un brin de lavande parvient au Yard Manor dans les pattes de Göllnir, renfermant des biscuits citron-lavande visiblement fait maison.
Dans la nuit, après la célébration de la licorne, il laisse autour du cou de Jeremiah Shenton le pendentif doré orné de la rune wunjo qu'il portait à la ceinture pendant la soirée.
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Re: james blackthorn ㄨ frozen by the fear in me ❅
Tu m'expliques pourquoi il y a un cadavre encore chaud à moitié dévoré au milieu de Yard Chapel ?Parce que je n'ai pas eu le temps de courir le récupérer entre ce message et le précédent. N'y touche surtout pas. Je t'ouvre.
Trop tard. Comment tu crois que je sais qu'il est encore chaud ?
Un recurvit efface pourtant les traces sur les mains du blond qui prend quelque peu nerveusement la direction des grilles du Yard Manor, magiquement ouvertes par leur propriétaire. Mille questions fusent dans son esprit et en tout premier lieu Par les maléfices de Morgane, pourquoi ses proches sont-elles obligées de se confronter à des lycans ? Il se souvient très bien de la tue-loup confectionnée avec sa cadette l'été passé, et se demande pourquoi ce loup-ci n'a pas pris la sienne…
Les mains nerveusement accrochée à son portable, la pupille tremblante de Cataleya alterne entre cette porte qui bat tout près d’elle et la porte d’entrée du manoir qui s’entrouvrent déjà sous les courbes de sa baguette. Parfois, elle aimerait ne pas partager cette entêtante connexion avec James, ou savoir lui mentir, tout bonnement ; cela éviterait bien des désagréments, comme de le voir débarquer un soir de pleine lune sur une scène de crime, pris entre sa dulcinée et deux lycantropes enfermés dans sa cave.
Le soupire est las, le regard un peu rougi par les larmes tant la crise de nerf est proche, mais c’est méthodiquement qu’elle se reprend, essuie avec attention ses larmes et la trace de sang qui repose sur sa joue. Tout ira bien Quarta. Si tes parents pouvaient s’en sortir à bon compte après avoir assassiné leur fille, il ne faisait nul doute que tu échapperais la justice pour ce cadavre que tu cacherais sous peu. N’est-ce pas ?. Elle tremble encore un peu, terreur Blackthorn, mais le port de tête se fait en tout point noble lorsque le pas se délie et accueille James.
-
Partagée entre l’envie de le gifler et nicher au plus profond de ses bras, c’est au coeur d’une distanciation sociale toute mesurée que prend place sa cousine. Les cheveux défaits, ondulant follement dans un chaos instigué par ses mains nerveuses. Il arrête alors son pas, quand bien même l'envie de combler cette foutue distance tempête dans son cœur, et garde un masque trop neutre pour taire le tumulte dans son esprit.
-
La réponse est trop neutre, trop lointaine. Il attend une explication qui semble ne pas vouloir venir, sans pour autant vocaliser la question. Son regard pâle ne quitte pas celui de sa cousine, qu'il détaille point par point, plus paniqué qu'il ne le laisse paraître de la voir aussi nerveuse, les cheveux défaits, les yeux rougis, loin de la perfection immaculée qu'elle affiche au quotidien, pourtant elle demeure silencieuse Cataleya. Un peu stupide prise dans pareille situation, quand bien même il y a bien une solution qui s’impose à son esprit plus qu’une autre. Brusquement, l’assaut du lycanthrope reprend de plus belle et, si elle sursaute un coup, ferme ses yeux peu de temps après comme pour reprendre un peu consistance, c’est d’un pas qu’elle se décale, prend appui sur le mur pour dégager la vue de James et la porter sur cette porte, au loin, en bas des escaliers, qui tremble sous les coups. Oh qu'il lui fait aveuglément confiance, à la rousse qui se décale pour lui laisser tout le loisir d'inspecter cette porte qui vibre sous les coups frénétiquement portés. Le bruit est étouffé par les sortilèges d’insonorisation, mais le bois plie un peu sous cette fureur qui hurle derrière.
-
L'éther au bout des doigts, sa main gauche passe dans ses cheveux blonds pour doucement les discipliner, réagencer cette mèche qui s’oppose au passage de ses doigts. Elle aimerait tout lui raconter mais sait les minutes précieuses, cet homme trop impétueux alors, les lèvres portées à son oreille, la baguette pointée sur son ventre, le “
Il savait ce qui t’attendait, et pourtant chaque seconde qui a passé avait été une torture plus insoutenable encore que l’immobilité forcée de ces dernières heures. Chaque seconde, il avait espéré un revirement de situation qui l’empêcherait d’oublier cette nuit, tout en sachant pertinemment qu’il n’en serait rien. Il aurait voulu leur parler, au moins un instant, assurer à sa si précieuse luciole sa présence indéfectible, quand bien même sa confiance ne lui était plus accordée, lui certifier qu'il ne souhaitait en aucun cas être un poids pour elle, railler peut-être un peu son caractère si féroce, à cette dragonne en puissance comme si ce pouvait atténuer l’aspect dramatique que portait cette sainte nuit. Peut-être même espérait-il avoir le temps encore d’accepter son sort plutôt que de le subir ainsi. Raisonnablement, il en comprenait les motifs, mais l’esprit se tordait encore pour en refuser l’issue.
Il ne lui est de toute façon laissé aucun choix.
L’homme - Arthur semble-t-il, mais il n’en aura plus de souvenir bientôt - ne souhaite peut-être pas lui infliger de souffrance physique, mais son esprit erre déjà parmi un chaos sans nom. La porte grince un instant et il cherche un visage, aussi futile la démarche soit-elle : dans quelques secondes, tout au plus, il n’en aura plus le moindre souvenir.
« Oubliette. »
Une nouvelle torpeur l’envahit, plus lourde encore que la précédente, et la conscience s’évapore dans des limbes obscures, épaissies par le second stupéfix subi cette nuit.
Le réveil est rude et il peine à recoller les morceaux de la nuit. Comment a-t-il pu s'endormir aussi profondément, lui qui dort si mal depuis des mois, sans en avoir le souvenir ? L’usure avait-elle enfin eu raison des pensées chaotiques qui tournaient d’ordinaire en boucle dans son esprit ? Son regard perdu peine un instant à reconnaître les lieux avant de remettre le salon de Juliet, et ce canapé sur lequel il campe depuis trop longtemps. Il observe son autel, incapable de se souvenir des rites censément accomplis pendant la nuit. Ses doigts en effleurent les chandelles, les herbes brûlées, le lin tressé. Une prière s'adresse à la Lune, renouant avec les habitudes. Et mécaniquement, comme pour combler l'incertitude par des routines profondément ancrées, il reprend le fil d'une nouvelle journée, inconscient du tumulte de la nuit passée.
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Re: james blackthorn ㄨ frozen by the fear in me ❅
SIR ALFRED BLACKWOOD
Bien que la Cape de Sir Alfred Blackwood soit translucide, depuis le malheureux accident qui lui avait coûté la vie, elle semblait plus sombre que toutes celles de l’assemblée réunie. Le grand salon avait été affublé d’une estrade dont le bois ouvragé prenait toute la largeur de la pièce. Installé sur celle-ci, chacun ayant une place attribuée en fonction d’une hiérarchie stricte, une cinquantaine de Capes Noires mais seul le visage fantomatique du chef de l’organisation était visible. La pièce était sombre, illuminée seulement par quelques bougies et face à lui, quatre étudiants parmi l’élite d’Hungcalf étaient agenouillés sur la pierre froide et incommodante.
***
JAMES
À genoux devant ce parterre d'inconnus au visage masqué, il se tient aussi droit que les heures à parfaire son éducation le lui ont appris. La tête haute et ne semblant nullement incommodé ni par les ténèbres environnantes, ni par la pierre froide sous ses jambes, les mains plaquées sur ses cuisses, le blond attend sans broncher. À vrai dire l'inconfort est tout relatif à ses yeux, tout habitué qu'il est aux pierres glacées et lugubres du manoir. Et puis sa présence ici est davantage source de contentement qu'autre chose : tout aussi discutable qu'ait pu être la méthode, il n'en reste pas moins que les Capes Noires sont venues le chercher. Elles ont reconnu sa valeur, d'une manière ou d'une autre, et ce simple fait ne laissait que peu de place à l'hésitation quant à la réponse à apporter à l'étrange invitation qui a suivi cette nuit mouvementée de mars…
***
SIR ALFRED BLACKWOOD
Le potentiel. Voilà ce qui explique votre présence parmi nous. Votre détermination. C’est ce qui démontrera que vous avez votre place en ces illustres rangs.
La voix du fantôme est intensifiée par un écho à l’origine indéterminée. Certains mots qu’ils prononcent sont repris en chœur par l’assemblée tout entière, chef d’orchestre d’un cérémonial bien établi. L’initiation était un rite important et marquait le bouleversement d’une vie. De plusieurs vies, même. Ils étaient quatre, leurs yeux curieux et impressionnés brillaient à la lumière des chandelles.
Porter la Cape Noire est un honneur. Ce réseau est un privilège. Mais c’est aussi une grande responsabilité. En rejoignant cette ombre, vous vous engagez à travailler dur. Et à le faire bien. La magie est une source de savoir inépuisable, votre soif de savoir, de créer doit être insatiable. Sans quoi vous n’aurez pas votre place parmi nous.
***
MARGARET
Placée juste derrière les Lumières, ses boucles rousses habilement cachées dans les ondulations de sa cape noire, Margaret n’a pas besoin de lever les yeux pour identifier les nouvelles recrues. La voix du Vénérable Grand Maître résonne de manière sourde, et chaque mot lui rappelle sa propre cérémonie d’intronisation. Honneur, privilège, responsabilité, les valeurs cardinales de son engagement. Elle espère que ceux sélectionnés par le processus de recrutement qu’elle a participé à créer seront de bonnes recrues. L’avenir dira si la récolte avait été bonne.
***
JAMES
Les rituels. James en a à la pelle, chaque jour, chaque semaine, chaque saison. Ses routines quotidiennes et les célébrations païennes qui rythment ses années en sont les preuves. Et celui qui se déroule là, tout autour de lui, dont il devient à l'instant partie prenante a tout pour le ravir.
Potentiel. Détermination. Honneur. Privilège. Responsabilité.
Ombre.
Travailler. Savoir. Créer.
Les mots résonnent autour de lui autant que dans son esprit, s'accordant sans peine avec les désirs de son cœur, qu'il tait d'ordinaire encore trop farouchement.
***
ANDREW
Debout, le capuchon rabattu sur la tête qu’il portait bien haute, Andrew laisse son regard s’attarder sur les visages de ceux qui rejoindront leurs rangs. Il ne peut s’empêcher de se dire que ces recrues ont l’air plus disciplinées que ceux dont il a hérité… Isabelle, dissimulée à sa droite, pourra s’en estimer heureuse si c’était véritablement le cas.
***
ISABELLE
Elle les observait, elle aussi, tapie dans l’ombre de laquelle il faudrait tantôt émerger. Les mots frappaient les murs et ricochaient en d’innombrables échos. Tel le chant céleste qui devait les élever vers la lumière, ils écrasaient un peu plus les quatre élus sur les pavés froids où Isabelle s’était tenue auparavant. Ses yeux dorés, ses traits fins et ses longs cheveux étaient merveilleusement camouflés par le velours qui caressait ses bras dénudés. Les pensées d’Andrew lui restaient interdites, mais elle reconnut l’envie qui se cachait sous son capuchon. Un sourire ornait ses lèvres quand elle répéta à son tour les mots prononcés par le plus illustre d’entre eux. Les syllabes s’enfoncèrent dans les murs et dans les sols, ne laissant plus que le silence.
***
SIR ALFRED BLACKWOOD
Devenu Maître dans l’art de capter son auditoire, le Chef Suprême des Capes Noires marque une pause. Il semble pleinement conscient de l’effet qu’il offre à l’assemblée de jeunes gens agenouillés face à lui. Cette cérémonie symbolise leur renaissance.
Avant cette cérémonie, vous avez été isolés afin de rédiger votre testament philosophique. En le prononçant, vous initierez le cheminement vers l’élévation spirituelle. Pour passer de la lumière aux ténèbres.
Son état le rendant incapable de toute magie, le fantôme demande silencieusement à la Lumière Vega de projeter son aura sur le premier initié à prendre la parole. Deuxième Blackthorn de sa génération à rejoindre les rangs de l’ombre, espérant faire sa place comme l’avait pu le faire la sorcière aux cheveux de feu.
***
JAMES
Il n'a aucune conscience encore ni de la présence de sa cousine, sa muse, son aimée dans la salle - encore - ni des regards qui se portent sur lui, bien qu'un frisson le parcourt sans qu'il en détermine l'origine. Discipliné, il a toujours appris à l'être et ce genre de cérémonial attise à l'évidence l'habitude.
Le testament philosophique évoqué, en revanche, lui aura donné du fil à retordre. Il n'a jamais été à l'aise ni avec les mots, ni avec ses émotions. Il réprime cependant un reniflement quelque peu narquois : la lumière, il n'est vraiment pas certain d'en venir, alors rejoindre les ténèbres ne l'effraie clairement pas - à ses yeux, il a toujours baigné dedans.
La lumière, justement, tombe sur lui, et il ferme un instant les yeux, prenant une inspiration profonde.
-
Il ne s'attarde pas plus sur sa lignée, clairement désireux de la passer sous silence, bien qu'il se soit senti obligé de décliner son identité complète malgré tout.
-
C'est court et peut-être assez peu révélateur pour qui ne le connaît guère, pourtant y transparaît sans peine sa soif de connaissance autant que son besoin de se sentir utile et cet instinct de protection que les préférences de sa baguette révèlent tout autant.
***
SIR ALFRED BLACKWOOD
Le visage à découvert, ils passent les uns après les autres pour déclamer leur profession de foi. Il n’était pas question de répéter inlassablement les mêmes mots. Il était question d’entendre la volonté véritable de ces jeunes élus et de s’assurer qu’ils avaient compris qu’elles étaient désormais leur mission en ces rangs. De mémoire de fantôme, une seule jeune femme n’avait pas satisfait les Lumières. Proprement oubliétée, plus personne ne se souvenait de son identité. Même pas Sir Blackwood.
Bienvenue parmi les Capes Noires, mes amis. Relevez-vous en fiers membres de notre organisation.
Cérémonieusement, l’ectoplasme s’incline profondément devant les nouvelles chandelles à l'unisson avec les autres capes noires.
Il est temps de vous offrir vos capes et vos obsidiennes, jeunes gens.
***
MARGARET
D’un seul mouvement, à l’instar de ses voisins, l’Illuminée Margaret s’inclina face à ces nouvelles chandelles, qu’elle ne manquerait pas de surveiller. Toute flamme vacillante se doit d’être éteinte rapidement avant tout incendie accidentel.
***
JAMES
Ça a quelque chose d'émouvant, d'impressionnant et gratifiant à la fois, de voir ce parterre de capes sombres s'incliner devant soi. Ça l'est d'autant plus que son appartenance à cet ordre si mystérieux est à présent avéré et s'il reste en apparence aussi neutre, impassible que d'ordinaire, son cœur se gonfle démesurément dans sa poitrine, témoin de cette soif de reconnaissance qui le consume tout entier. Padam-padam-padam. Ça tambourine, là, contre sa cage thoracique.
Cape Noire. Obsidienne. Il ne les a pas encore mais les élève déjà au statut de reliques presque sacrées, preuve de la déférence - et la dévotion - qu'il voue d'ores et déjà à cette nouvelle famille. Les habitudes ont la vie dure, sans doute…
***
ALEXANDER
Ça y est, les Chauffes-plats ne sont plus les dernières recrues. Voici les nouvelles. Alex se souvient encore de cette cérémonie pour lui-même et les autres. Il avait ressenti tellement de fierté. Ils avaient été accueillis par un éclairé digne de ce nom, et depuis, ils en avaient un autre, beaucoup moins intéressant. Grosse déception, mais ce n'est pas ce changement qui découragera le McCandless.
Depuis le début de la cérémonie, Alex fixe un seul homme : James Blackthorn. Il sert les dents et les poings, contrarié de voir cet homme rejoindre les Capes Noires. Il sait qu'à côté de lui, Cataleya doit vivre diverses émotions toutes aussi intenses les unes que les autres. Il ne voit clairement pas d'un bon oeil cette arrivée dans ce groupe.
Mais il respecte la cérémonie et les autres chandelles. Alors il ôte sa cape et s'incline comme tout le monde face à ces nouveaux.
***
ISABELLE
Les yeux restaient levés pour regarder ceux et celles qu’elle saluait. Pourtant, le dos français refusa bientôt l’inclinaison et elle se redressa pour se détacher du déferlement humain. Elle savait sa place dans l'intronisation de ces quatre recrues. Aussi, la silhouette dépourvue de visage s’en alla gracieusement quérir les pierres volcaniques. Elles se trouvaient sur un plateau disposé à côté d’un calice dont la noirceur rivalisait avec les ténèbres qui enveloppaient chaque membre de cette assemblée. Sous les yeux familiers de ses confrères et de ses consœurs, le couteau piqua le doigt de l’Éclairée et seule une goutte de sang termina sa chute dans le réceptacle décoré de runes par dizaines. Il ne manquait plus que le sien pour parfaire la magie. Le contenu fut prudemment versé sur les quatre obsidiennes, elles-mêmes marquées d’un alphabet puissant mais inachevé. Les pierres avalèrent l’offrande et se gorgèrent de la magie scellée dans le sang. Isabelle s’approcha de la pierre froide où ils avaient juré leur dévotion. À l’abri des regards des autres Chandelles dans son dos, elle recula légèrement la capuche qui camouflait son visage et qui tordait sa voix.
Isabelle se révéla aux heureux élus qui avaient mérité la cape noire. Elle les accueillit avec un sourire chaleureux avant de replacer sa capuche sur ses yeux. Une voix décharnée s’échappa du brouillard tandis qu’elle leur présentait solennellement la relique - la plus précieuse, sans doute.
L’objet vibra lorsqu’il toucha la paume. Il les reconnaissait. Une ombre, discrète, rejoignit celles qu’ils projetaient individuellement sur le mur et se mêla à eux. Isabelle se tourna pour prendre la cape qu’elle tendit à James. Ses doigts caressaient distraitement le velours pâle.
Elle invita James à passer les bras dans le tissu qu’elle portait devant elle. Lorsqu’il se retourna, elle inclina la tête pour le considérer. Un autre Blackthorn. Il lui faudrait garder les yeux ouverts ; une étoile filante dans le ciel orageux.
***
JAMES
C’est un instant surpris qu’il découvre le visage de celle qui les guidera dans cette nouvelle voie. Isabelle d’Essenault, professeur de métamorphose. Il n’a pas cours avec elle et ne la connaît que de vue. Un instant seulement, son visage reste découvert, avant qu’il ne se retrouve à nouveau dissimulé sous la cape sombre déformant traits et voix.
L’obsidienne est tout d’abord présentée, et sa main tendue accueille le présent avec un respect tout singulier. La pierre est sombre et irradie pourtant entre ses doigts blancs, plus précieuse à ses yeux que le plus pur des diamants. Son Eclairée reprend la parole, et le regard glacé se relève pour suivre les contours du velours présenté, les décrivant avec une tendresse infinie.
Le mouvement est fluide et pourtant ô combien solennel comme il revêt le lourd capuchon qu’il chérit d’ores et déjà démesurément, avant que les yeux ne retrouvent ceux de celle qui sera ici son mentor.Bienvenue. Les mots résonnent tout particulièrement dans son coeur, et c’est avec un profond respect qu’il s’incline, saluant celle chargée d’ici le guider.
***
SIR ALFRED BLACKWOOD
Le regard du fantôme croise sous la cape celui de la très charmante Isabelle pour qui il n’est pas impossible qu’il ait un petit faible. D’un geste digne du menton, il la remercie pour son office alors qu’elle reprend sa place qui est la sienne, sur la seconde marche de l’estrade qui les abrite. Et brisant le silence une toute dernière fois…
“ Mesdames, Messieurs. Vous vous souviendrez de ce jour. Rappelez vous que vous êtes une chance pour les Capes Noires autant que les Capes Noires sont une opportunité pour vous. Bien des âmes ont réussi à s’élever grâce à la lumière. Bien des découvertes ont été faites dans leur ombre. Ne décevez pas des décennies de grandeur et de progrès. Soyez dignes. ”
Pensine conjointe avec @Andrew Hill (aussi Sir Alfred Blackwood), @Margaret Rosebury, @Isabelle d'Essenault, @Alexander McCandless
Présence induite de @Marvin Moen aux côtés de James
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- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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Re: james blackthorn ㄨ frozen by the fear in me ❅
Avec l'aide de Maxence Bonnamy avec qui il concourt en duo, il y a pourtant apporté le plus grand soin, à ce costume, alors même que, soyons honnêtes, il donnerait cher pour le recouvrir de sa toute nouvelle cape et dissimuler son visage étrangement fardé. Il faut dire que le maquillage charbonneux faisant ressortir la teinte glacée de ses prunelles et la nuance carmine ourlant ses lèvres lui donnent des allures de sidhe obscur, que les cernes chaque jour plus prononcées et la mine aussi froide qu’à l’accoutumée au milieu des rires des autres ne fait qu’accentuer.
Et que dire du reste… Un gilet sans manche de fourrure pourpre pour toute couverture sur son torse diaphane, la soie noire, moirée, d’un sarouel aux allures de culotte ancienne et sa ceinture pourpre, tranchée par le scintillement d’une chaîne d’or à grosse maille ceignant ses hanches, ornée d'un pendentif portant la rune wunjo caractéristique des festivités du jour - curieux antagoniste à son humeur éternelle -, et ces bottes montantes ornées de roses aussi écarlates que les fleurs de bougainvilliers et d’églantiers tressées en couronne sur sa tignasse platine. Rien de tout cela n’est coutumier, et il joue nerveusement avec la chevalière ornée d’une obsidienne à son annulaire gauche… Dernier détail afin de parfaire l'ensemble pour évoquer le petit peuple : un léger sortilège de métamorphose taille ses oreilles en pointe, de même que celles de son camarade, évoquant la cour lumineuse des créatures elfiques.
Enfin, il a même poussé le vice jusqu’à piquer les deux plumes oubliées par Asphodèle lorsqu'il était venu ramener les paquets adressés à sa maîtresse, chacune dans l'une des coiffes de chacun des Pokeby, la sienne pendant le long de son visage à droite dans le feuillage encerclant son front. Il se répète un peu que c'est un juste retour du prix du sang qu’il a payé, comme il lui pince à chaque fois les doigts, bien qu’il ne doute pas un instant que sa propriétaire s’insurge au plus haut point en les apercevant...
-
Un cri du coeur commun, qui fait tourner ta tête vers l'autre : Maxence Bonnamy, le cousin de Max, ton coéquipier dans l'équipe violette. Camarade de maison, à qui tu as plus ou moins confié bien trop de choses à mi-mots. Tu ne sais guère ce qu'il a compris, retenu de tes confidences à ton ami retranché dans leur appartement, mais tu n'as guère envie de poser de question à ce sujet. En revanche, l'attrait de cette monture exceptionnelle se lit dans vos deux paires d'yeux et si tu n'es guère du genre à t'associer aux autres sans motif, l'intérêt est ici notable.
Quelques conversations plus tard, vous vous êtes retrouvés à vous grimer tous deux de concert, rendant hommage au peuple sidhe et à ses deux cours. Maxence héritier des lumineux, toi-même honorant les obscurs, tu l'as laissé te maquiller, et poussé le vice jusqu'à lancer un sortilège métamorphosant un peu la forme de tes oreilles, les rendant plus pointues.
Pour autant, à peine votre inscription faite et la soirée de célébration gagnée, vos routes se sont séparées, et sans doute est-ce mieux pour ton camarade qui n'a pas vraiment besoin de ton éternel air maussade. L'observation des lieux n'est guère pour te dérider, et tu luttes quelque peu contre l'envie de rebrousser chemin. Là, Grace se trouve en compagnie de Miguel, il est donc certain que tu ne la rejoindras pas. Ici, Emmy, Wyatt et son asiatique sont entourés de bien trop de Muller pour que tu les rejoignes. Alors c'est le bar que tu gagnes, arquant légèrement un sourcil en y reconnaissant Cataleya, magnifique dans sa tenue de néréïde.
-
Un salut poli à ceux qui sont déjà présents, avant qu'il ne demande conseil sur la boisson à son ex-fiancée, tout en refusant d'emblée ce maléfice faisant léviter son voisin. Evidemment, c'est bel et bien celui-ci qu'elle lui prépare et lui tend. Il serait prêt à le parier, mais vérifie tout de même les fragrances émanant du verre de celui qui lévite prêt de lui, n'attendant pas la permission demandée pour la forme plus qu'autre chose pour porter le verre à son nez avant de faire de même avec le sien.
Un ersatz de sourire au coin des lèvres et le ton de voix, il rétorque aussitôt.
-
Son air goguenard en dit long. Pour autant, elle ne revient pas sur son service, et tu restes un moment dans l'expectative, espérant un autre verre qui ne vient pas.
-
@Juliet Blackthorn vous a rejoints, magnifique fée lilas, et si tu n'es guère coutumier du contact avec les autres, elle fait office d'exception.
- Alors ? Tu vas le boire ce verre ? Sinon moi je le prends...
-
Juliet n'a probablement pas toutes les cartes en main et commence à léviter à peine la première gorgée avalée. Heureusement, Cat la rattrape aussitôt.
-
Un sourire ponctue ton commentaire, puis tu salue les arrivées auprès de vous de son ex, Elio, et d'une hispanique que tu as déjà aperçue violoncelle en main. Crevette ? Sur la table de la cuisine ? Ah... Tu cherches dans ta mémoire mais n'est pas certain d'avoir su qu'elle était sa colocataire, au Yard Manor. A vrai dire, depuis que tu y as mis les pieds avant la pleine lune du début de mois, il semble y régner une aura étrange et si d'aventure tu traverses les grilles du cimetière à la recherche de plantes spécifiques, tu te gardes soigneusement d'y pénétrer trop avant.
Avisant le travail de la rousse rendu ardu par sa main prise, tu t'empares doucement de la main de ta cadette.
-
Quelques instants plus tard, les effets du cocktail se dissipent et Juliet regagne la terre ferme. Etrangement, la conversation dévie sur les capacités culinaires de ta cousine, et tu laisses échapper un rire.
- C'est vrai que votre cuisine n'est vraiment pas pratique. Mais Ofelia a raison, c'est pas comme si tu savais cuisiner Cat... Je crois que de toute façon ici les hommes s'en sortent mieux que les femmes... A moins que tu ne cuisines Ofe ?
-
Tu ne parviens pas à comprendre comment elle fait pour ne pas parvenir au minimum de résultat. Que ce soit lors de vos nombreux Yule passés, et à présent parce que tu vis seul, tu as bien été forcé de te mettre à la cuisine, mais tu n'y trouves pas une si grande difficulté. Contrairement à ta luciole, à l'évidence.
- Difficile de ne pas savoir cuisiner quand on a ma abuela, rétorque sa colocataire, et tu portes un instant ton regard sur elle. Cat comprendra sa douleur quand elle viendra lui apprendre...
-
Outrée, Cataleya se défend évidemment face à Jules.
- Je suis une bonne cuisinière, si jamais tu as des doutes. Ils ne comprennent simplement pas mon art.
-
Tu te tournes vers Juliet, rajoutant une couche supplémentaire sur le sujet, clairement décidé à piquer la rousse au vif.
-
- Seulement si elles ne sont pas brûlées !
Bingo, le bras de ta cousine s'abat sur ton bras.
- Mauvaise langue, tu as MANGE mes tartes.
-
Tu es mort de rire même si ton visage ne laisse entrevoir qu'un léger sourire. Irais-tu plus loin encore ? Bien sûr, parti comme c'est...
-
Ca continue sur la 'abuela' d'Ofelia, mais ça, tu ne sais guère y participer. En revanche, quand il est question de goûter les éventuelles préparations culinaires d'une Cataleya en apprentissage... Ca n'est pas comme si tu n'avais pas déjà testé. Alors goûter ses tentatives ?
-
Tu n'es plus à ça près, après tout. T'en as écumé un tas, des repas foireux de ta précieuse luciole.
- Et toi Juliet ? T'es tu perfectionnée dans ce domaine ? En tout cas, si je peux me permettre Cataleya n'hésites pas à mettre plus de menthe dans les mojitos.
- Je vous donnerais bien mon avis à ce sujet mais j'ai pas eu le droit d'y goûter encore...
Et non tu n'as toujours pas envie de léviter... Mais pour ce qui est de savoir cuisiner, tu ne peux qu'en revenir à ce qui a été dit plutôt : définitivement, les mâles s'en sortent mieux dans votre entourage... à l'exception de @Victoria Blackthorn.
T'as un moment de doute quand l'idée de danser effleure ta cousine, mais comprend vite qu'elle ne te demandera pas
Juliet a été emmenée par Jolan, Ofélia s'éclipse avec Elio. Cataleya vit sa vie, et tu sais que tu ne dois plus t'y immiscer. Tu te tournes vers @Jules de Gray, cherchant désespérément un verre qui corresponde à tes envies.
-
Quelques dizaines de minutes plus tard, parce que définitivement trop à l'écart de cette soirée et ses convives, tu quittes la célébration de la licorne, arpentes les rues d'Inverness et finis par rejoindre ton artiste, loin de toutes ces considérations...
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- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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Re: james blackthorn ㄨ frozen by the fear in me ❅
Sélection des Shooters – James en soutien pour Esther mais ne se présente pas
Litha - anniversaire de l'adoption de Cat
Lughnasadh - Mariage de Verena et Helios
– offrandes –
Le jour de la fête de Litha et anniversaire de l'adoption de Cat, le 21.06.2023, Göllnir apporte un layer-cake citron-myrtilles décoré de baies et de fleurs comestibles.
Plus tard, un nouveau colis lui parvient, contentant les financiers à peine discrètement réclamés.
Le 01.08.2023, Göllnir a tenté de déposer pains aux herbes, mélanges d'infusions maison et corndolly à @Cataleya Blackthorn, mais le timing étant dramatiquement mauvais, il est revenu au domicile de James, son paquet encore entre les pattes. Etonnamment, cette fois-ci, il n'a pas hurlé dans les oreilles de son maître...
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- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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Re: james blackthorn ㄨ frozen by the fear in me ❅
Le menton abattu sur le dos d’Alexander puisqu’elle était incapable de dormir seule, Cataleya guettait les ombres que projettait la lune sur la cabine qu’ils occupaient, sursautant encore un peu en dépit du fait qu’elle avait quitté sa couche pour se hisser dans celle du duelliste. Sans ambiguïté aucune. Le geste avait été de toute manière si intuitif qu’elle en avait prit conscience que lorsqu’elle avait croisé les yeux bleu du sang-mêlé, le genoux déjà posé sur son matelas et l’air subitement coupable d’éprouver une telle faiblesse devant lui. Sagement rangé entre son bras et la cloison pour se faire la plus minuscule qui soit, Cataleya était pourtant incapable de s’appaiser, veillant maladivement ce refuge temporaire puisque le sommeil du grymm lui semblait trop lourd pour pleinement saisir les activité suspectes que laissait entrevoir la Peur et la Nuit à sa coéquipière. Il fallait avouer qu’ainsi naviguer à la frontière d’un demi-éveil, même sagement tapis derrière le bras d’Alex, sous-entendait des chimères à chaque fois que la Blackthorn redressait la tête pour longuement fixer les ténèbres avant de se rendormir, hanté par la peur d’être subitement arrachée au Blue Sky par la main de son père. Pourtant passé trois, quatre, cinq éveils, la Blackthorn en etait finalement venu à réaliser que le repos n’avait plus sa place et qu’il valait mieux filer dehors au risque de troubler plus qu’elle ne faisait déjà le repos de McCandless.
La main se saisit de son portable et, si elle envoya de nombreuses photo du port à Miguel puisqu’elle avait passé une grande partie de l’après midi à observer la vie qui palpitait autour du voilier, force fut d’admettre que l’heure tardive ne lui promit aucune réponse de la part de l’espagnol. Aussi joue-t-elle à faire défiler ses contacts du bout de l’index sans parvenir à se convaincre de les contacter. Une fois, deux fois, trois fois. Les sourcils se froncent et le nez souffle puisqu’il y a bien un nom qui revient inlassablement à son esprit mais qu’elle ignore comment l'aborder. Pourtant contacter James tiendrait presque de l’habitude, en dépit de ces six mois de scission qu’ils avaient dû essuyer ; ils avaient grandit collés l’un à l’autre, qui de mieux que lui pouvait comprendre ce qu’elle éprouvait à la seule perspective d’être oubliée par la grande Claudia Blackthorn ?
CATALEYA : tu dors..?
CATALEYA : parce que moi non..
CATALEYA : on est d’accord que si j’ouvre un whisky pour me servir un verre, là maintenant, en pleine nuit et toute seule, ça serait méga triste hein… ?
Allongé sur une berge déserte le long du Loch, ià quelques pas d’un couvert d’arbres découpant leurs frondaisons noires sur la toile marine du ciel étoilé, James se redresse lorsque son téléphone vibre. A vrai dire, il n’attendait pas de réponse à ce message quelques heures plus tôt illustré de la fresque nocturne qui s’étale au-dessus de lui et portant des souhaits sincères. Quoi que peut-être déplacés ? Il ne sait plus trop, à vrai dire. Alors c’est un oeil surpris qui accroche le nom affiché sur l’écran. Il se redresse aussitôt, faisant défiler les quelques lignes succinctes qui pourtant ne manquent pas de l’alarmer. Oui, ouvrir un whisky seule à cette heure de la nuit, ce serait triste, en effet. Et pas rassurant du tout. Si ça, ça n’était pas un appel à l’aide…
JAMES : Je suis toujours sous les étoiles
JAMES : J'en déduis que les Perséides ne te sont pas clémentes…
JAMES : Il n’y a personne pour le partager au moins, ce whisky ?
CATALEYA : Les astres n’y sont pour rien, il s’agit là d’un basique karma logique : je suis infecte dans la vie donc la vie est infecte avec moi.
CATALEYA : Il y a bien quelqu’un mais il dort profondément et j’ai déjà essayé de le réveiller trois fois, sans succès. C’est clairement un mauvais colocataire de chambrée.
JAMES : En effet.
Pas de question sur ce quelqu'un, qu'il suppose être Pajares, sans savoir encore qu'il ne s'agit pas de ce Grymm-là. Quoi qu'il en pense ou en ressente, de toute façon, ne concerne plus que ses propres états d'âmes. Et à cet instant ça n'est pas l'important. Ce qui compte, c'est de lui apporter le soutien dont il semble qu'elle ait besoin, bien que pour l'heure, il ne sache guère de quelle manière accomplir cet objectif. Et lui retirer de la tête qu'elle est aussi infecte qu'elle vient de le dire, accessoirement.
En d'autres temps, il lui aurait demandé où elle était et serait d'office parti à sa rencontre. Ce soir, il est encore assis sous les étoiles cependant et quelques mots s'étirent sur son téléphone.
JAMES : De quoi as-tu besoin, Fire ?
CATALEYA : J’ai besoin que maman m’aime de nouveau.
Les mots sont parti plus vite qu’elle ne l’aurait voulu mais les voir ainsi imprimé sous son écran abimé arrache à la jeune femme une expression hautement pathétique. Elle prend toujours des airs d’enfants lorsqu’il est question de sa mère ; incapable de progresser dès lors qu’elle venait à lui lâcher la main. Le regard se clos douloureusement, l’inspiration se veut contrôlée, mais le silence qui retombe trahit sans mal le fait que, inlassablement, elle reformule la suite. Et pendant ces instants de “silence”, les sourcils se froncent de l’autre côté de l’écran sous les étoiles. Claudia est-elle seulement capable d’aimer ?
CATALEYA : On s’est disputées et j’ai vraiment été ingrate, du coup je m’en veux.
CATALEYA : Mais en même temps, je n’ai pas spécialement envie de m’excuser parce que je pensais chacun de mes mots.
CATALEYA : Mais d’un autre côté, on s’est VRAIMENT fait mal l’une et l’autre… Qu’est-ce que je dois faire… ?
Le silence dure quelques instants de l’autre côté également. Est-ce donc là la raison de l’absence de sa cousine au mariage Lacroix-Muller ? Ice n’a pas encore idée de la proportion qu’a pu prendre l’altercation, mais imagine sans peine qu’elle a pu être cruelle. Il cherche ses mots, car le sujet de Claudia a toujours été délicat. Mal tournés, ses propos risqueraient seulement de braquer et faire fuir la rousse. Et Hécate sait s’il n’est pas doué pour s’exprimer ! Une profonde inspiration soulève sa carcasse. Malgré ce point, il ne voudrait pas non plus qu’elle retourne dans les filets de sa tante. Il sait trop bien comme elle chercherait à la manipuler et à polir à nouveau “son joyau”.
JAMES : Tu as le droit d’être en désaccord avec elle, et de vivre ta vie, Fire. Même si je doute qu’elle l’accepte facilement.
JAMES : En quoi estimes-tu avoir été ingrate ?
CATALEYA : J’ai essayé de lui faire entendre que je ne pouvais plus maintenir le rythme scolaire et extra-scolaire, et qu’il me fallait quitter les nymphes. Mes mots n’ont pas été les plus adroits, et tu sais que je suis aussi têtue que hargneuse…
Le silence retombe pour quelques secondes, le temps d’effacer toutes les peurs qui désastreusement s'accumulent sous ses doigts blancs.
CATALEYA : Elle m’a tout donné, dès l’instant où elle a posé les yeux sur moi. Elle a fait de moi qui je suis et je suis incapable de répondre à ses attentes, alors que je suis la plus à même de le faire… Si je n’étais pas aussi fainéante ou faible, si je n’étais pas aussi impulsive et caractérielle sans doute pourrai-je devenir une femme dont elle pourrait être fière.
CATALEYA : Et j’ai parfois tendance à oublier ô combien je lui dois..
Les genoux se rabattent doucement contre la poitrine de la lufkin qui croise les bras, le regard jeté à la mer pour perdre les mots qui avaient été échangés entre elle et Claudia. Si elle parvenait à assumer chacune des horreurs qu’elle pouvait jeter au visage de ses aînés, force était d’admettre que les rares conflits avec sa mère la hantait jusqu’aux tréfonds de son âme. Toujours.
CATALEYA : Elle veut que je rentre, tu sais. Elle est venue me chercher au manoir.
JAMES : Je ne suis pas surpris. Ce n’était qu’une question de temps avant qu’elle cherche à te faire revenir sous sa garde.
Un soupir encore, comme il cherche désespérément à contourner les mille écueils de cette conversation, tout en sachant pertinemment qu’il est voué au naufrage. La relation Cataleya-Claudia a toujours été un sujet intouchable, et lui, un piètre communicant. Pour autant, il ne peut pas fuir cette conversation écrite, aussi bancale soit-elle. L’enjeu est bien trop grand.
JAMES : Mais tu as eu raison de poser tes limites. Claudia et Aloysius t’ont adoptée, d’accord. Mais en ce sens, tu es leur enfant, pas leur possession. Et si j’entends que tu leur sois reconnaissante, même cette gratitude doit avoir ses limites. Tu ne peux pas répondre à des attentes si elles sont inatteignables. Hungcalf est un université d’élite. Un seul de ses cursus mené à bien avec les honneurs est déjà un prestige. Tu en mènes deux de front, après avoir écourté à force d’un travail acharné le premier cycle. En plus de tout le reste, de tes activités extra-scolaires, de tes recherches, de ce domaine que tu t’acharnes à reconstruire. Tu n’es ni fainéante ni faible, Cat. Et tu peux être fière de tout ce que tu entreprends, vraiment.
JAMES : Moi je le suis.
Il a hésité un moment, avant de presser le bouton envoyer sur ces quatre petits mots. Ce n’est pas de lui qu’il s’agit, et il redoute que l’intention soit méprise. Pourtant, tout ce qu’il voudrait qu’elle entende, c’est bel et bien cet état de fait : elle peut être fière d’elle, vraiment.
JAMES : Et si Claudia t’a un jour aimée, alors elle le sera elle aussi quand tu lui montreras ce que tu as accompli par tes propres choix, tes propres moyens et avec toute la flamboyance dont je te sais capable.
CATALEYA : Elle étant tant révulsée par mon cadre de vie que j'ai cru que ça la tuerait sur place..
Incapable de se raccrocher au positif insufflé par James, Cataleya s'enferme dans l'infernale spirale qu'était les mots de sa mère. James n'a pourtant pas tord. Son parcours scolaire soufflait plus d'un professeur, mais ce n'était plus lui qui était mis en cause mais bel et bien des valeurs qui s'effritaient loin des griffes parentales.
CATALEYA : Elle m'a reniée, tu sais. Elle m'a appelé Villanueva. Je sais qu'à cet instant précis sa fille est morte, je l'ai vu dans ses yeux James. Elle me considère comme morte. Plus digne d'elle.
Villanueva. Le visage de son camarade de botanique s’impose à son esprit. S’il sait Cataleya adoptée, il ignorait jusque-là sa famille d’origine, mais imagine sans mal qu’il s’agit donc de ce nom. Joaquin est-il seulement au courant ? Il n’en a aucune foutue idée, et ne sait guère comment gérer l’information. Plus tard. Il sera bien temps d’y songer la semaine prochaine.
JAMES : Tu lui prouveras qu’elle a eu tort. Il n’y a pas un univers où tu n’es pas digne d’elle, Cat. Mais Claudia est fière. Elle t’a élevée pour être fière de toi à sa manière. Clairement, le but est de te voir revenir auprès d’elle, mais... Mets-là devant le fait accompli, devant tes réussites, et c’est elle qui reviendra vers toi. S’il y a un seul d’entre nous tous envers qui elle peut faire ce pas gigantesque, c’est bien toi.
De l’autre côté de l’écran un sanglot éclate, recroquevillant pitoyablement celle qui fut le parfait joyaux de Claudia contre une caisse entreposée sur le pont du Blue Sky. Comment James pouvait-il espérer qu’elle accomplisse quoi que ce soit quand elle était incapable de faire léviter une tranche de pain tosté ? Privé de voix, privé de cette saisissante répartie qui était la sienne, privé de magie, Cataleya ne rentrait plus dans le costume de la fabuleuse Quarta. Au contraire. Elle se sentait effroyablement faible et les maigres résultats qu’elle obtenait avec ses informulés l’horrifiait à chaque nouvelle tentative alors, si la nuit était source d’angoisse, les pensées qu’éveille ses pérégrinations mentales arrache à la rousse une singulière panique.
CATALEYA : Quelles réussites ? Comment veux tu que je puisse retrouver le moindre sursaut de dignité si on me vole ce qui fait de moi une sorcière ?
CATALEYA : Je suis terrée sur un bateau James, comme un rat ! Je bouge tous les trois jours pour être certaine que mon père ne mette pas la main sur moi parce que, ma survie, je la tenais de ma mère. S’il a pu me jeter deux doloris alors que j’étais sous sa protection, imagine ce qu’il me ferait subir si elle le laissait faire ? Pire ! Si elle l'encourageait parce qu’elle ne m’aimait plus !
La rage s'engouffre dans son être entier. Il sait qu'elle a souffert mais voir les mots ainsi écrits donne plus corps à cette atroce réalité. Céder à la colère n'arrangera rien pourtant, et il souffle profondément, toujours assis sur sa berge isolée. S'en tenir au factuel. Et à ce point souligné qui génère mille interrogations supplémentaires. La cruauté des Blackthorn n'est pas nouvelle. Cette information-là en revanche…
JAMES : Comment ça "ce qui fait de toi une sorcière" ?
L’esprit fulmine et tourne en boucle sur les mots écrits qui défilent inlassablement sous ses doigts, à mesure qu’il les relit, encore, et encore, et encore, en attendant une réponse. Claudia est-elle seulement capable d’aimer ? a-t-il songé. Et pourtant, il lui semble inconcevable que sa tante puisse un jour ne plus aimer Cataleya. Son joyau. Oh ! Il ne doute pas de la tyrannie qu’elle puisse déchaîner sur son bijou à ses yeux terni en ce moment même, mais… Aussi tordu soit-il, c’est bien de l’amour qu’il y a là entre mère et fille, n’est-ce pas ?
CATALEYA : Tu sais que ma magie est erratique… Si je suis incapable de formuler le moindre sortilège comment pourrais-je seulement prétendre être une sorcière ?
CATALEYA : Ma vie n’a de sens que parce que je suis une sorcière et une Blackthorn James. Maman ne veut plus de moi, ma magie ne veut plus de moi, qu’est-ce que je vais devenir si je ne retrouve pas ma voix ? Comment je peux clôturer mon année sans magie ? Je ne pourrais plus travailler à Ste Marie ni même officier chez les capes noires ! Et les Leroy et Bonnamy vont me rejeter si je n’ai plus aucune valeur !
Et Miguel..? Serait-il capable de se désintéresser d’elle si sa si féroce dragonne se changeait définitivement en loque ? Elle était une duelliste lamentable, paniquait à peine volait-elle à trois mètre du sol, accepterait-il en plus de ça le fait qu’elle soit incapable de formuler le moindre sort, ou de lui roucouler son amour si cela s’éternisait ? Les larmes remontent à ses yeux et, intuitivement sans doute, Cataleya fouille ses messages pour murmurer à Miguel l’amour qu’elle lui porte. Plus pour se rassurer que veiller sa nuit, cependant.
JAMES : Attends une minute, comment ça, si tu ne retrouves pas ta voix ?
Si les premiers mots ont arqué un sourcil, peinant à comprendre cette incapacité à formuler quelque sortilège, imaginant un dramatisme poussé à l’extrême pour signifier les difficultés que la rousse pouvait rencontrer dans l’exécution de certains sorts offensifs par exemple, le reste du discours défilant sous les yeux de Quartus fronce inexorablement le front. Il lui manque des éléments assurément, et la rage enfle avant même de comprendre parfaitement ce qui a pu arriver à sa si précieuse luciole. Les secondes semblent interminables comme il attend une réponse, une explication. Il a besoin de savoir. Un trait éternel, et plus encore exacerbé lorsqu’il s’agit de celle qui partage son rang dans leurs fratries. Une nécessité mise à mal par les derniers mois écoulés, et qu’il peine à supporter davantage encore ce soir.
A deux doigts d'éclater de nouveau en larmes, Cataleya s'étrangle sur son maléfice. A dire vrai, elle s'apprêtait à jeter son portable plus loin lorsqu'elle réalisa qu'il manquait à son cousin des clefs de compréhension. Si elle s’étonna une seconde que Victoria n’ait pas eu vent de cette histoire puisque Claudia devait fulminer en silence, le désespoir fut tel que la Lufkin ne chercha pas même à rejeter ce manque de communication sur le dos de ses aînés. Peut être que même Nullus ignorait la situation, au final….
Etait-elle tant tombée en disgrâce que même son nom avait été banni du manoir familial ?
CATALEYA : Ne t’énerve pas, d’accord… ?
CATALEYA : Tu sais ce qu’est un malédice de la langue morte ?
CATALEYA : C’est quasi indolore et c’est essentiellement frustrant, rien de gravissime en soit, mais ça te donne une idée du degré de fureur qui a résulté de cet accrochage.
“Indolore”, “frustrant”, “accrochage”. A la manière de son échange avec Miguel, Cataleya dédramatise au mieux la situation qui est la sienne, peut-être plus pour épargner à sa mère quelques injures plus que rassurer ses pairs. Les doigts se figent un instant sur son écran et, avant même que James ne puisse répondre, elle abat son Joker.
CATALEYA : Elle a congédié Nifty, aussi.
Définitivement, pour le coup.
Dès les premiers mots, le sang du Pokeby se glace. Ne t’énerve pas. Oh ça, ça présage du pire. Et comment pourrait-il rester calme, là, alors que les horreurs déferlent, quand bien même Cataleya tente de minimiser la chose. Non il ne s’agit pas d’un “accrochage” s’il en résulte que Claudia l’a ainsi privée de son mode de communication et du vecteur de sa magie. On est bien au-delà de ça, et le terme “fureur” est presque trop doux encore. Les injures qui ne s’inscrivent pas sur l’écran de son portable s’enchaînent dans l’esprit du blond, dont les doigts crispés sur l’appareil témoignent de la difficulté qu’il a à “ne pas s’énerver”. Je vais la tuer, songe-t-il en boucle et brûler ce foutu Manoir jusqu’à la dernière pierre. Des mots vides de sens quand il sait pertinemment qu’il ne fera rien tant que le fantôme de Baby y séjournera toujours. Et sa mère aussi, peut-être. Inspire, James. Expire. Il sera bien temps de trouver une méthode plus tard. La vengeance est un plat qui se mange froid, dit-on, après tout…
JAMES : Je sais ce qu’est ce maléfice, oui. Et comme il peut être difficile de le lever si on n’en est pas le lanceur originel. Mais on trouvera. Tu n’es pas seule, Cat. Ton cercle sait ?
Une seconde passe, et les doigts fébriles ajoutent encore :
JAMES : Et comment ça, congédié Nifty ?
Il imagine mal un des anciens Blackthorn libérer un elfe de sa servitude. Une main nerveuse se perd dans sa tignasse blonde.
JAMES : Je meurs d’envie de te demander où est ‘ton bateau’ et te rejoindre, mais j’imagine que si tu avais voulu que je vienne, tu l’aurais demandé…
Il a hésité, encore, avant de presser sur envoyer. Ce n’était peut-être pas une bonne idée, il risque d’avoir l’air de vouloir s’imposer. Tant pis. C’est toujours moins pire que de se pointer à la Marina pour écumer tous les navires qui y séjournent, n’est-ce pas ? N’est-ce pas ?
CATALEYA : Si ce n’est impossible. J’ai demandé à des collègues médicomages d’y jeter un oeil mais je n’en suis ressortie qu’avec des potions pour adoucir les crises.
CATALEYA : Ils sont au courant, je dors chez McCandless depuis quelques jours donc, si tu oses le pied sur son bateau sans y être invité, sache qu’il envisagera certainement de te briser le bras…
Il n’en doute pas une seconde, le Grymm n’ayant jamais montré qu’une méfiance évidente à son égard même au sein des Capes Noires. Mais au fond, il s’en contrefout totalement. D’autant plus qu’il ne fera justement rien sans y être invité par la rousse. Il hoche la tête pour lui-même, cependant. Les Capes Noires et leur soif de connaissance sont le meilleur atout qu’elle puisse avoir pour trouver une solution à cet épineux problème.
Les secondes filent et doucement Cataleya ramène ses genoux à sa poitrine pour se faire plus minuscule qu’elle ne l’était déjà. Son regard cherche une dernière fois la cabine d’Alex mais se perd rapidement dans l’océan ; Si elle se sait un minimum entourée, force est d’admettre que rarement elle ne s’était sentie aussi seule. Chacun des liens tissés entrait en contradiction total avec les autres ; Si Miguel apprenait qu’elle dormait chez Alexander, il débarquerait dans l’instant. Si Alexander avait vent du fait que sa petite Mélinoé avait recontacté James, il serait au mieux grandement déçu, au pire énervé. Si Arthur apprenait qu’elle se terrait chez des duellistes trop impulsifs, il viendrait la soulever par le col et la traînerait chez lui. Ou se moquerait d’elle, parce que la grande Cataleya ne pouvait décemment pas se terrer comme un rat.
CATALEYA : Je ne veux pas que tu te fasses des idées, surtout. Et je sais que je suis assez perdue pour laisser passer des signaux contradictoires... Et je n’en ai pas envie Ice. Je suis bien avec Miguel. J’ai pas envie de laisser les habitudes me blottir contre toi parce qu’on le sait, ça finira par arriver.
JAMES : Je sais.
Le silence dure, il ne sait guère quoi ajouter. Il sait, oui, qu’elle est avec lui à présent, qu’il l’a perdue, aussi, il y a longtemps. Il peine à savoir quelle est sa place, cependant.
JAMES : On sait aussi que je suis passé maître dans l’art de te résister.
Un rictus nerveux lui échappe, tranchant fugacement le silence du Loch.
JAMES : Si tu as besoin de ma présence, je viens. Si tu préfères que je reste loin, je reste loin. C’est aussi simple que ça. Quoi qu’il en soit, il ne se passera rien. Mais je reste ta famille, n’oublie jamais ça, d’accord ?…
JAMES : Et tu ne m’as pas répondu. Comment ça, congédié Nifty ?
CATALEYA : Je n’ai plus de voix James, si on se voyait on ne pourrait pas dialoguer… Autant rester sur de l’écrit. Et puis il est tard…
Qu’importe les raisons avancées - et le peu de crédit qu’il y porte - le résultat reste là : reste à distance, James, c’est mieux comme ça. Il hoche sobrement la tête, de son côté de l’écran, et passe la proposition de la rejoindre sous silence. Il reste circonspect également concernant son elfe, et l’explication apportée, mais ne trouve guère à y répondre, si ce n’est une certaine inquiétude.
CATALEYA : Elle l’a envoyé chez Eliott pour me punir. Elle me donnera un autre elfe à mon retour.
Eliott avait bon dos, mais Cataleya savait les relations entre son frère et son cousin assez tendue pour que ce dernier ne tente pas de vérifier l’information.
JAMES : Comment ça, à ton retour ? Et… Comment te nourris-tu, si Nifty n’est plus auprès de toi ?
Déjà qu’avant, c’était un sujet délicat, alors connaissant ses talents culinaires… Le potionniste craint de la voir devenir plus transparente que jamais.
CATALEYA : Quand je rentrerai à la maison en tant que Nymphe.
Ca tombe si naturellement, et de manière si intuitive qu’elle ne réalise pas tout de suite qu’elle acceptait sans mal de bafouer ses principes pour répondre à l’injonction maternelle. Miguel, Wyatt et Alexander en seraient révulsés. La moue finit pourtant pas se former, non pas devant cet effroyable constat mais bien devant la suite de cette phrase qui l’offusque plus que de raison.
CATALEYA : As-tu si peu d’estime pour ma personne pour croire que je me laisserais dépérir alors que je cherche à reconquérir l’approbabtion de ma maman ? Tout ceci ne rimerait à rien, si je lui revenais véritablement morte.
CATALEYA : J’ai encore Uber eats sur mon portable.
JAMES : C’est une bonne chose, en effet.
L’application, pas la recherche de l’approbation maternelle. Mais il ne sait que trop l’admiration démesurée de la rousse pour celle qui l’a élevée, et garde cette réflexion pour lui. Et non Cat, songe-t-il, je n’ai pas ‘si peu d’estime pour toi’ même si je sais tes capacités culinaires… Pour le reste… Comment en est-il arrivé à ce qu’elle puisse croire à ce manque d’estime de sa part, alors qu’il l’élève clairement au statut de déesse sur Terre ? Nouveau soupir. Quel immense gâchis…
JAMES : Tu comptes donc rentrer au Manoir ?
Il ferme les yeux un instant, levant la tête vers le ciel, priant silencieusement les déesses de lui venir en aide. Si Claudia referme à nouveau deses griffes sur ses frêles épaules, qui pourra jamais l’en libérer ?
JAMES : Que va devenir le Yard Manor ? Lord Pattypan Squash Ier ?
CATALEYA : Je sais que tu es contre, mais elle n’avait pas tort en disant que tout ça me détournait de mes études…
CATALEYA : Je n’étais peut-être pas prête, et puis, à la fin de mes études j’irai chez les Bonnamy je suppose, donc…
Le regard s’efforce de ne pas fixer le nom de son chat puisque sa fuite lui éclatait le coeur plus qu’elle ne voulait vraiment l’admettre ; c’est pour ça qu’elle n'avait jamais voulu d’animaux.
CATALEYA : Il est parti avec Pineda. L’odeur de la magie noire n’a sans doute eu rien de rassurant… Ou peut-être que c’est de ma faute, j’ai été une mauvaise maîtresse...
CATALEYA : Le Yard Manor est loué. J’y retournerai de temps à autre parce que je ne me vois pas tout déménager de nouveau, mais je pense que ça fera du bien à Ofélia d’avoir plus de place pour elle !
Le coeur du blond se serre à l’idée de la perte de ses chats. S’il arrivait quelque chose à Göllnir, il ne sait pas comment il le supporterait, aussi pénible sa corneille soit-elle quand elle se met à gueuler. Comme Sycorax dans la boutique, il n'imagine pas le quotidien sans eux.
JAMES : Je vois. C'est assez compréhensible qu'ils aient eu peur. Ça n'a rien à voir avec le fait d'être une mauvaise maîtresse.
La résignation quant à son avenir est odieuse à lire et lui met le cœur au bord des lèvres. Il a beau adorer Maximilien et bien s'entendre avec Maxence, imaginer la luciole contrainte au bras de Marius le tue davantage encore que de la savoir dans les draps de Miguel. Lui au moins la rend heureuse.
CATALEYA : Ils ne reviennent pas pour autant… Ca fait déjà une semaine et demi et j’ai vraiment retourné le cimetière...
CATALEYA : M’enfin ! Assez parlé chats !
CATALEYA : Merci de m’avoir écouté ! Je vais essayer de me rendormir sans quoi je serai plus que laide demain matin !
CATALEYA : Bonne nuit Ice !
JAMES : Tu n’es jamais laide, Cataleya.
Qu’importe, ces mots sonnent la fin de cette conversation inattendue.
JAMES : Bonne nuit Fire.
Il en doute cependant, tant pour elle que pour lui.
Pensine à 4 mains avec @Cataleya Blackthorn
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Re: james blackthorn ㄨ frozen by the fear in me ❅
Ca tourne en boucle dans ta tête, et tu repasses éternellement les messages de Cataleya sur ton téléphone. Il y a des non-dits, tu le sais bien, mais tu te gardes de poser des questions qui ne feraient que repousser davantage encore la rousse. Tu réponds présent quand elle te contacte comme ce soir-là, mais tu gardes tes distances. Que peux-tu faire d'autre, de toute façon ? Pourtant chaque fois que tu reviens sur la mention de la disparition de ses chats, ça te vrille le coeur. Tu poses le regard sur Göllnir, et n'ose imaginer le deuil auquel tu devras faire face, le jour où ta corneille disparaîtra. Alors ce soir, comme tu gagnes le Chapel Yard Cemetary dans le but initial d'aller soigner les Larmes de Proserpine qui y poussent en prévision de la prochaine lune, tu emmènes ton messager, l'invitant une fois sur place à faire le tour du périmètre à la recherche de Lord Pattypan Squash Ier et de Pineda qu'il connaît somme toute mieux que toi.
T'es penché sur les clochettes opalescentes quand un miaulement retentit derrière toi, et tu te retournes aussitôt, imaginant tomber sur le matou gris que tu as pu voir sur l'instagram de ta cousine, ou sur son compagnon noir... Mais non, c'est un autre chat qui te regarde de ses yeux vairons, à la fourrure aussi pâle que les fleurs que tu soignais jusque-là. Si tu t'étais redressé, tu t'accroupis à nouveau, réduisant ta stature face à l'animal et tendant doucement la main afin qu'il puisse sentir ton odeur. D'abord immobile, le félin te dévisage, son regard fixe un instant tes doigts pâles. Et finalement il approche doucement son museau, reniflant ta peau, avant de venir se frotter contre toi.
-
Ca ne t'empêche pas de lui octroyer quelques caresses pour autant que la bête accueille en ronronnant. Tu sens les côtes saillantes, là, sous tes phalanges, et comprends sans peine qu'il ou elle ne mange pas à sa faim. Et dès l'instant où tu t'installes un peu plus au sol, tu te retrouves avec une masse blanche sur les genoux. Göllnir vous rejoint, et vient allègrement se poser sur un morceau de genou libre et tu regarde les deux animaux, tour à tour.
-
A l'évidence... Si bien que lorsque tu quittes le cimetière, c'est avec ta corneille sur l'épaule, et une minouche blanche sur les talons.
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- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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Re: james blackthorn ㄨ frozen by the fear in me ❅
Anniversaire de Juliet
Anniversaire de Nullus
Anniversaire de Kaiden
Samhain
Anniversaire d'Apsara
Saint Andrews
– offrandes –
Un gâteau au chocolat assez simple mais joliment décoré est adressé à @Juliet Blackthorn pour son anniversaire le 2 septembre.
Pour la crémaillère de @Maximilien Leroy et @Peter Drummond, James a offert un attrape-soleil fait main, représentant l'abeille de l'un et le corbeau de l'autre, dont les perles et clochettes suspendues tintent légèrement au vent.
Il aura également disséminé des cailloux coloré dans le jardin au cours de la soirée, représentant Terre-Mère, la Triple Lune et des motifs floraux ça et là, pour apporter leur protection à la nouvelle demeure de ses proches.
Des mendiants sont envoyés via Göllnir à @Apsara Chankimha pour son anniversaire le 26 novembre.
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- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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Re: james blackthorn ㄨ frozen by the fear in me ❅
Vêtu d'un costume lavande, James salue @Maximilien Leroy et @Peter Drummond lorsque son regard croise celui de son ami. S'il a d'abord envisagé un simple t-shirt sous sa veste, la météo écossaise l'a poussé a opter pour un sous-pull d'une teinte plus foncée, et des boots noires sous la lourde cape de sorcier ensorcelée pour repousser la pluie qui recouvre une partie de sa toilette. C'est avec une certaine admiration qu'il observe l'installation au centre de l'île et espère voir sur l'une des majestueuses colonnes la flamme violette de sa maison enfler au fur et à mesure de l'année.
Aucune chance pour que James ait oublié le visage de harpie de son cousin, mais qu'importe, le salut de loin rest amical - à son niveau toujours - lorsqu'il l'aperçoit en compagnie - évidemment - de son meilleur ami.
Il sourit - plus sobrement toutefois - à @Apsara Chankimha apparue près de lui.
« Tu as sorti le grand jeu ce soir dis donc.
- Toi aussi, on dirait !
- J'étais bien obligée. Je représente les pobeky quand même. »
Il rit, puis salue poliment @Ofelia Madrigal venue rejoindre l'asiatique. Il rit à nouveau un peu plus lorsque la thaïlandaise envisage clairement de piquer les chaussures de la mexicaine, et voyant le regard de sa voisine vers le buffet inaccessible, il profite de sa grande taille pour imposer un passage et ramener quelques petits fours aux deux jeunes femmes toutes menues qu'il surplombe largement.
« T'es le meilleur ! Rien que pour cette BA, notre maison devrait remporter des points. »
Comme elles évoquent le Challenge dont elles n'ont que peu de connaissance, il répond à leurs questions autant que possible :
« Il y aura trois épreuves au long de l'année oui, mais on ne saura de quel type d'épreuve il s'agit qu'à leur lancement, ça change à chaque fois. Chaque maison pourra y proposer ses challengers, et obtenir plus ou moins de points selon les victoires et prouesses de chacun. Ces piliers... » il désigne les six colonnes de marbre blanc, majestueuses « arboreront des flammes de chacune des couleurs de nos maisons, et elles grandiront à mesure que les points seront attribués. On est d'accord que la violette sera la plus imposante de toutes, n'est-ce pas ?
- Bien sûr qu'elle le le sera !
- Et qu'est-ce que tu crois James ? Bien sûr que le violet sera le couleur de la saison ah ah ! »
Son enthousiasme accentué par celui des deux autres Pokeby retombe comme un soufflé quand la voix de @Alexander McCandless retentit près d'eux, et s'il salue sobrement le Grymm, ne serait-ce que pour leur affiliation commune, il reporte bien vite son regard vers le reste de l'assemblée, y cherchant machinalement des visages amicaux, ses doigts jouant un peu nerveusement avec la chevalière à son index. Pour le coup, il hésite un peu à rejoindre le petit groupe formé de Max, Peter, @Juliet Blackthorn et @Emmy Robinson... D'ailleurs difficile de ne pas repérer Juliet dans son costume lumineux et James lui rend son sourire et signe de la main.
La question des filles concernant le Challenge ramène cependant son attention vers ceux près de lui.
« La question qui tue : Qui a envie d'être challenger cette année ?
- Alex c'est sûr, il le sera. Ce serait dommage de se passer d'un si bel atout ! Moi, j'sais pas trop... ça va dépendre du challenge, j'imagine ? Et vous ?
- Je pense que oui. »
Euphémisme : aucune chance que son esprit compétitif ne le pousse pas à s'inscrire. Il cherche toujours un peu sa place, là, pourtant, passablement dérangé par la présence de son camarade Cape Noire face auquel il ne sait jamais trop comment se comporter, si bien qu'il profite d'un moment de blanc pour refaire un aller-retour petits fours et en ramener auprès d'Apsara. Pour sa part, il s'empare d'une flûte qui passe par là, regrettant de ne pas avoir un verre de vin ou une bière ambrée plutôt que le jus de fruits proposé.
Lorsque la thaïlandaise décline la possibilité de se présenter en tant que Challenger, James tourne son regard vers elle, compatissant. Ne pas pouvoir se permettre, il connaît... Dans un autre registre, cela étant, et l'absence de Jeremiah se fait davantage ressentir alors. Il a un petit rire à la mention de la bonne bouteille cela dit, lui qui songeait un instant avant que le jus de fruits ne lui seyait guère.
« J'avoue que ça manque un peu... »
De là à ce qu'il accompagne sa camarade qui répond à l'invitation de McCandless... euh... non, faut pas pousser. Il sourit néanmoins à la pique de sa camarade envers le Grymm, clairement aussi chauvine que lui. Heureusement l'arrivée soudaine de Juliet détourne agréablement son attention. Il lui rend son embrassade plus facilement qu'il ne l'aurait fait l'an passé.
Ravi de te voir nous rejoindre Sunshine, souligne-t-il, évoquant la lumière de sa cadette, bien moins ravi dans la seconde quand McCandless tente une approche. Bas les pattes songe-t-il pour lui-même, mais il se garde bien de tout commentaire. De toute façon, les regards se tournent vers la plateforme et le Pokeby n'est pas en reste, il attend avec impatience le commencement de ce Challenge si attendu - et les informations qui doivent être révélées. Ses yeux clairs pétillent particulièrement lorsque la flamme violette devant eux commence à s'y refléter. Tournoi de duel. Il hoche la tête, légèrement perplexe. Il n'est pas le meilleur duelliste de l'université, loin s'en faut. Mais ça n'entache pas son désir de se présenter, et supporté par l'enthousiasme de l'asiatique, laissant son verre vide sur un plateau passant non loin, il s'approche de la queue qui se forme devant @Calliope Muller et le chaudron désigné.
« Je pensais qu’Eliott était le duelliste de la famille, ravie de te voir participer James.
- C'est la difficulté qui fait l'intérêt du Challenge », répond-il sobrement à Calliope Muller qui lui tend la louche. Il hoche cependant la tête avec un léger sourire lorsqu'elle indique être ravie de sa participation, ignorant ostensiblement McCandless passé peu avant lui. Sans hésitation aucune, il boit les quelques gorgées offertes, puis s'éclipse après un petit geste en direction de Juliet, Ofelia et Apsara signifiant qu'il se rendait un peu plus loin. Il a vu @Jules de Gray de l'autre côté et s'approche de l'alchimiste, saluant @Isabelle D'Essenault et @Andrew Hill d'un signe de tête poli lorsqu'il les croise.
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- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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Re: james blackthorn ㄨ frozen by the fear in me ❅
Ca lui a paru interminable, ces minutes pétrifié, incapable du moindre mot, du moindre geste, à la merci de tout et de tous. Les médicomages se sont pourtant affairés avec efficacité, et un petrificus totalus est loin d’être exceptionnel… Mais seul l’esprit et le regard fonctionnaient encore, et tournaient à plein régime, cherchant à identifier d’où pouvait bien provenir ce sentiment de déjà-vu latent.
Une fois remis sur pied, cependant, c’est un tout autre sujet qui a retenu l’attention du blond : Maximilien était à nouveau sur l’estrade, face à Isabelle d’Essenault et essuyait à son tour une amère défaite. Si la Cape Noire admirait sa mentor, il n’en restait pas moins désolé pour son plus fidèle ami. Il n’a pourtant pas pu ni voulu le rejoindre immédiatement, puisque les soins à lui prodiguer primaient évidemment sur les visites, et puis parce qu’il ne se voyait pas s’imposer alors que l’abeille était rejointe par Peter. Il ne rôdait pas très loin, pourtant, attendant un moment plus calme où il pourrait approcher à son tour et apporter si ce n’est un grand soutien, au moins une présence supplémentaire auprès du français. Il a donc vu tout d’abord l’équipe médicale s’éclipser, puis plus tard son cousin franchir à nouveau la porte dans l’autre sens, qu’il a salué au passage, avant de frapper doucement contre le linteau, annonçant ainsi sa présence.
« Entrez » fuse une petite voix de l’autre côté de la porte. Maximilien s’était assoupi dans les bras de Peter et si son départ n’était pas passé inaperçu, il ne s’était pas non plus complètement réveillé. Pourtant, il se dépêche de se redresser dans le lit de fortune et s’affaire à se donner un air correct. Il ne sait pas qui s’apprête à entrer et redoute que cette personne regarde un peu trop longtemps son œil dont l’aspect s'apparente à de la pierre. La porte s’ouvre doucement sur James, qui la referme précautionneusement derrière lui. Quand il fait face à son ami, il remarque sans peine l’aspect rocheux de l'œil encore sous le coup du maléfice, mais s’efforce de ne pas s’y attarder, et approche simplement du brun, l’air soucieux cependant.
-
Ce dernier hoche de la tête, rassuré que James s’installe là. Ainsi, il lui suffira de ne pas complètement tourner la tête pour cacher les dégâts. Peu enclin à aborder le sujet de but en blanc, Maximilien choisit de mener la conversation.
« Tu vas mieux ? »
-
A l’évidence, l’un comme l’autre n’a pas envie de parler du trauma résiduel de ce tournoi. Physique pour l’un, plus psychique pour l’autre. L’épine noire ne saurait pas quoi dire, de toute façon, de ce qui le gêne dans le dernier sort subi. Quant à Maximilien, c’est un air penaud qu’il affiche. Il ne cherche pas à cacher quoique ce soit, si ce n’est que l’enseignement de son grand-père reste ancré dans ses veines et que l’exposition de sa faiblesse ne fait pas partie des principes du Doyen des Leroy.
« Un peu secoué, je dois bien l’admettre. J’imagine que tu as remarqué ? Difficile à ne pas voir, ahah. » Les mots n’ont pas été choisis au hasard. Vaut mieux en rire qu’en pleurer, non ? Il ne peut pas s’apitoyer sur son sort pendant les mois à venir… Ce serait un enfer pour tout le monde, lui y compris.
« Le médic’ dit que ça va s’arranger avec le temps. En attendant, bah… »
-
Ça ne servirait à rien de nier. Il s'assoit, le Blackthorn, et un peu hésitant, finit tout de même par chercher la main de son ami. Un contact suffisamment rare en soi.
-
Lui qui n'est déjà pas très doué avec les mots d'ordinaire, que peut-il bien dire ici ? Qu'aurait-il attendu, à sa place ? Un soupir passe ses lèvres.
-
Il essaie de dédramatiser mais ils le savent bien l'un comme l'autre que l'échec n'est pas acceptable. Ils ont beau faire du chemin ces dernières années pour contrer les doctrines toxiques qu'on leur a toujours inculquées, il reste encore des traces… particulièrement chez le Pokeby, à l'évidence.
-
Ça au moins, c'est indéniable, n'est-ce pas ?
« C'est peu de le dire ! »
Mais l'échec ne lui semble pas aussi cuisant que cela. Certes, il se retrouve dans un état peu enviable et il est déçu de ne pas avoir pu aller plus loin, mais Maximilien n'en reste pas peu fier de son parcours durant la compétition, en fin de compte. Maintenant qu'il a pu se reposer quelques minutes et que l'angoisse s'est apaisée, il comprend que ça aurait pu être pire. Résonnent encore dans son crâne les félicitations d'Isabelle, qui valent tout l'or du monde à ses yeux.
« Je suis content de mon combat. J'ai résisté jusqu'au bout, je l'ai touché deux fois et même désarmée ! Désarmer la professeur d'Essenault me semblait impossible jusqu'à aujourd'hui. Elle m'a félicité. M'a qualifié d'adversaire "de taille" et je suis presque sûr qu'elle ne l'a pas fait par simple pitié. Alors bon… je pense avoir quand même gagné quelque chose. »
Perdu son œil (temporairement) mais gagné le respect d'Isabelle : un beau résumé personnel de son combat.
« Peter a battu Nathan. »
-
Les félicitations sont sincères, et génèrent même un sourire sur le visage du blond. Il a du mal à parler de sa propre défaite et de sa rancoeur, en revanche. Ses défaites, même, sur lesquelles son esprit reste un peu trop focalisé, alors même qu'il cherche à se concentrer uniquement sur son ami. Le Français s'en est bien aperçu et hésite à poser la question avant de se dire que ce serait enfoncer le couteau dans la plaie, pour mieux le retourner ensuite. Si James ne veut pas en parler, il ne le forcera pas. Défaite ou pas défaite, de toute façon, il n'y a plus de retour en arrière. C'est l'occasion de revoir sa technique et de s'améliorer.
« J'espère qu'il ira loin, même si le face à face avec Andrew risque d'être compliqué. »
L’épine noire hoche la tête. Les Eclairés ne sont vraiment pas à prendre à la légère.
-
Ca n’enlève en rien à ce sentiment poisseux de n’être jamais assez qui lui colle à la peau. Des années à entendre ses manquements sans s’intéresser un instant à ses réussites ont laissé leurs marques. Pas assez costaud, fort, viril, offensif… Pas assez bon attrapeur non plus, à l’évidence, clairement pas bon duelliste. Même ses sorts défensifs ont laissé à désirer.
-
« Mmmh… je comprends. Je ne sais pas si j'en serai capable non plus. J'espère au moins pouvoir assurer le prochain match des Bee à ce stade… »
Il se pince la lèvre inférieure, frotte nerveusement la zone autour de son œil où quelques veines ressortent plus que d'ordinaire. James, lui, se mord légèrement l'intérieur de la joue. Aborder le Quidditch n'aide pas vraiment au niveau de son humeur…
« Tu devrais essayer quand même. Au moins pour le fun. Je sais que la compétition veut qu'on ait envie de gagner mais participer à l'événement, c'est cool aussi. Une fois tous les dix ans ! C'est comme marquer son nom dans l'Histoire d'Hungcalf, gagnant ou pas. »
Ce petit peptalk vaut autant pour James que pour lui-même en fin de compte. Un moment de silence l'accueille, le Pokeby cherchant vainement ce qu'il peut répondre à ça.
-
Il baisse pourtant le regard, pas vraiment plus rassuré pour autant.
-
Et là aussi, ça vaut autant pour le Challenge que le Quidditch.
« Il faut probablement que tu y repenses à tête reposée. Là, j’ai surtout l’impression que tu te dévalorises et te mines le moral tout seul. Or, ce n’est pas ainsi que tu attireras la chance. On peut dire ce qu’on veut, elle a une part importante dans le processus… Et ça vient du gars avec un œil en moins ! »
James ne peut pas empêcher un léger rire de s’échapper de ses lèvres à cette mention. Maximilien s’est plaint de son sort à Peter. Mais une fois fait, il s’est arrêté, tout naturellement. Car, à quoi bon ? Est-ce qu’il deviendra meilleur en s’excluant de tout et de tous, ruminant sur ses échecs plutôt que de s’en servir pour devenir meilleur ? C’est ce qu’il veut faire comprendre à James. Il a tout autant le droit qu’un autre de prouver sa valeur sur le terrain - pour ça, faut-il encore qu’il pense en avoir une… Et c’est là toute la question. On lui a toujours asséné ses failles, là où on encensait éternellement l’excellence. Ses prouesses sur le terrain n’ont jamais été suffisantes. La différence de niveau flagrante en matière de duel entre lui et ses aînés régulièrement notifiée, de même que sa stature plus fine. Ses réussites en matière de botanique passées sous silence. Et ne parlons même pas de ses talents d’artiste. Soupir.
-
Il allait dire désastreux mais se pince les lèvres.
-
Petite seconde de réflexion, sa main libre frottant légèrement son menton.
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Parce qu’Hécate ! Le Summerbee n’avait sans doute pas idée du nombre de rituels honorant les anciennes divinités que le Pokeby pouvait accomplir en ce sens, avec plus ou moins de succès… Pourtant ça n'était pas pour parler de lui qu'il était venu, à l'origine, le botaniste, et il secoue la tête comme si ça pouvait clore le sujet.
-
Une pression tendre sur la main de son ami avant qu'il n'ajoute, prêt à se relever.
-
Ca fait partie du processus de convalescence, n'est-ce pas ? Et James a un cousin à aller féliciter…
Ecrit à 4 mains avec le charmant @Maximilien Leroy
– the best –
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2109
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 755
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: james blackthorn ㄨ frozen by the fear in me ❅
01 – Anniversaire de Prima
14 – Anniversaire d'Eliott
24 – Dîner de Noël au Manoir Blackthorn - annonce du choix de Tia comme nouvelle fiancée
26 – Boxing Day chez les Drummond
28 – Anniversaire d'Elizabeth
03 – Deuxième épreuve du Challenge Hungcalfien
– offrandes –
Un rouleau de parchemin au texte un peu cryptique adressé à Jeremiah Shenton de sa part ainsi que celle - surtout - de Grace Robinson. Rendez-vous à Londres le 28/12 à 15h pour la découverte d'un monde empli de merveilles... Jamie & Gracie
Un pendentif mi-soleil mi-flocon de neige offert à @Juliet Blackthorn : Together forever, lil'sis. Joyeux Noël Sunshine. Ice.
Une jolie boîte rouge et or fermée par un cordon strié rouge et blanc, renfermant un bel assortiment de biscuits visiblement faits maison pour @Maximilien Leroy et @Peter Drummond. Un parchemin précise :
- Flocons choco-vanille
- Meringues chocolatées
- Etoiles à la cannelle
- Sapins choco-coco
- Etoiles au citron
- Sablés coeur myrtille
- Sapins chocolat au lait
- Flocons gingembre
Joyeux Noël et belles fêtes de Yule à tous les deux. James.
Une boîte en bois rustique recouverte de toile de jute et fermée par un cordon enserrant quelques brins de conifères et un bâton de cannelle, contenant un assortiment de biscuits visiblement faits maison pour @Cataleya Blackthorn. Un parchemin précise :
- Sapins aux amandes
- Etoiles chocolat-caramel
- Carrés choco-nougatine
- Sablés coeur framboise et myrtille
- Flocons citron
- Bonshommes aux épices
Belles fêtes de Yule, et joyeux noël. James.
Une jolie boîte en bois recouverte d'une toile de lin et fermée par un ruban argenté, contenant un assortiment de biscuits visiblement faits maison pour @Billie Shakespeare. Un parchemin précise :
- Flocons cannelle
- Cookies choco-noisette
- Palets vanillés
- Domes amande coeur framboise
Merci infiniment pour les chocolats et découvertes littéraires de ces 24 jours de l'avent. J'espère que ces quelques douceurs sauront accompagner tes prochaines lectures... Joyeux Noël. James Blackthorn.
Un sobre coffret de bois au dessus joliment orné de feuilles et fleurs peintes à la main, contenant neuf mélanges d'infusions dans de délicats sachets de toiles pour @Ambrosius Redgrave. L'intérieur de la boîte en précise les contenus (les mentions entre parenthèses ne sont cependant pas écrites, jugées non nécessaires connaissant le bonhomme) :
- thé noir aux épices douce et aux écorces d'orange (un petit plaisir de noël anti-oxydant)
- thé oolong, centaurée, grenade (réducteur de stress)
- thé vert, fleurs de larmes de proserpine et feuilles de ginkgo biloba (pour aider à la concentration)
- thé blanc à la rose, la cardamome et aux graines de larmes de proserpine (floral et anti-inflammatoire)
- rooibos, coquelicot, lavande, mélisse, et feuilles de sylvestre (pour favoriser le sommeil)
- verveine, menthe, écorce de citron (aux vertus digestives)
- échinacée, baie de sureau et cynorrhodon (pour booster le système immunitaire)
- achillée millefeuille, vipérine et anémone éthérée (pour lutter contre les maux hivernaux)
- écorce de saule blanc, reines des prés, camomille (pour atténuer migraines et céphalées)
Joyeux Noël, Mr Redgrave. Belles fêtes à vous, James B.
Pour Emmy Robinson, une toile de Jeremiah qui lui avait tapé dans l'oeil lors de l'exposition au Caire où ils se sont tous les trois retrouvés à l'époque. James l'acquiert pour Emmy mais tait les modalités d'envoi à Jeremiah
Il nous semble que cette toile avait particulièrement retenu ton attention... Joyeux Noël très chère Emmy. Jeremiah et James
Une bouteille de Drummond's old fire whisky (parce que c'est le meilleur ofc) pour @Ian McCavish. Un parchemin associé précise : Oui c'est un prétexte pour venir boire un verre avec toi plus souvent, plutôt que de se retrouver par hasard au bar... Joyeux Noël "Daddy". James
Une fiole contenant des filaments opalescents, visiblement un souvenir, est adressée à @Jules de Gray. Il s'agit du souvenir de l'annonce de la mort de Baby, puis la cérémonie d'enterrement, avec toute la concentration d'émotions contenues qui s'y rapportent... Un petit carton y est attaché, précisant ces quelques mots : Je sais pas si c'est vraiment un cadeau que de t'offrir davantage de travail mais... Je crois qu'on a du pain sur la planche. A bientôt. James.
Un large coffret de bois contenant mendiants variés et écorces d'orange confite à disposition de l'ensemble de l'ordre des Capes Noires apparaît sur une console dans l'entrée du Blackwood Manor, sans mention particulière.
– the best –
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 755
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Re: james blackthorn ㄨ frozen by the fear in me ❅
James n'aura évidemment pas le temps de terminer un ouvrage par jour, mais la pile trône sur sa table de chevet, et il découvrira ceux qu'il n'aura pas eu le temps de lire dans les jours et semaines qui suivront Noël.
Les aventures d'Alice au pays des merveilles
Un chocolat blanc praliné en forme de rose avec un sachet de poudre rouge (pour la peindre en rouge!)
Macbeth
Un chocolat praliné au thé matcha pour les sorcières de Macbeth
Le seigneur des anneaux
Un chocolat noir praliné au piment d'Espelette avec un oeil en flammes peint sur le dessus
La Dame aux camélias
Un sachet de chocolat chaud au red velvet
Dracula
Un chocolat noir à la confiture de cerise
Winnie l'ourson
Un chocolat praliné au miel
Le jardin secret
Un chocolat praliné au gâteau au gingembre
Les 4 filles du Docteur March
Un sachet de citrons verts confits
Le songe d'une nuit d'été
Un chocolat en forme de feuille avec une petite perle de bonbon sur le dessus
Anne la maison aux pignons verts
Un chocolat au vin de groseille
Le crime de l'Orient-Express
Un thé noir
Les aventures de Tom Sawyer
Un chocolat praliné à la tarte aux myrtilles
Dune
Une truffe aux speculoss
Othello
Un cookie "black and white"
Gatsby le magnifique
Un chocolat noir couvert d'arabesques et contenant du gin
Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique
Un loukoum à la fraise
L'appel de la forêt
Une truffe enrobée de poudre d'or qui a des allures de pépite, le chocolat est parfumé au sapin
La légende de Sleepy Hollow
Un chocolat praliné à la tarte aux pommes
Sherlock Holmes
De quoi se faire un bon porridge à la mélasse
L'Odyssée
Un caramel au sel de mer
Fahrenheit 451
Un chocolat blanc praliné au goût de café torréfié
Hansel et Gretel
Une sucette arc-en-ciel de bonne taille
Un conte de Noël
Un sachet de châtaignes grillées
Le Polar Express
Une bombe de chocolat chaud avec guimauve et morceaux de cannes de bonbon
– the best –